Catégorie : Politique

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-REACTIONS / Les acteurs non-étatiques se réjouissent de la qualité du programme  »Sénégal 2050 » et invitent le gouvernement à plus de coopération

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-REACTIONS / Les acteurs non-étatiques se réjouissent de la qualité du programme  »Sénégal 2050 » et invitent le gouvernement à plus de coopération

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Des membres du secteur privé, des leaders d’organisations patronales et des militants de la société civile ont salué la qualité du nouveau document de politique nationale de développement présenté par le gouvernement sénégalais, lundi, à Diamniadio (ouest), en invitant les autorités en même temps à une ‘’alliance stratégique’’ autour de sa mise en œuvre.

    Ils intervenaient à la présentation du programme ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement.

    ‘’Le contenu […] présenté nous convient parfaitement’’, a réagi Antoine Ngom, le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication.

    S’il trouve le nouveau programme de développement pertinent, M. Ngom tient à signaler toutefois que ‘’sa mise en œuvre […] sera le plus grand défi à relever’’.

    Les pouvoirs publics et le secteur privé doivent constituer une ‘’alliance stratégique’’ en vue d’une bonne mise en œuvre de cette politique nationale, a-t-il proposé.

    Une ‘’question d’une particulière sensibilité’’

    Ousmane Sy Ndiaye, le secrétaire exécutif de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS-Jappo), a également invité le gouvernement et le secteur privé à entretenir une étroite collaboration en vue de l’exécution du nouveau programme. Pour cela, ils doivent créer un espace de dialogue, a-t-il suggéré.

    ‘’Le dialogue permettra de définir les priorités’’ du pays, a dit M. Ndiaye, invitant les autorités gouvernementales à créer des mécanismes capables de ‘’protéger les petites et moyennes entreprises de la concurrence déloyale des entreprises étrangères’’.

    Le secrétaire exécutif de l’UNACOIS-Jappo propose aussi la création, par l’État et le secteur privé, de ‘’mécanismes’’ permettant de ‘’formaliser le secteur informel’’.

    Oumahani Bocar Sall, une cheffe d’entreprise, a exhorté le gouvernement à prêter main-forte à la filière peaux et cuirs, qu’elle trouve encore ‘’sous-exploitée’’ au Sénégal.

    L’Italie est un pays très avancé dans la promotion de ce secteur d’activité, a-t-elle signalé, estimant que le Sénégal a les potentialités nécessaires pour créer un marché des peaux et cuirs très dynamique.

    Korka Diaw, une cheffe d’entreprise intervenant dans la riziculture dans le nord du pays, a tenu à attirer l’attention du président de la République et de ses collaborateurs sur ‘’les défis’’ à relever en matière d’aménagement des terres et d’accès au financement pour les entrepreneurs agricoles.

    Elle a demandé aux autorités gouvernementales de fournir davantage d’équipements aux agriculteurs et de les aider à supporter le ‘’coût élevé’’ de l’électricité en recourant à diverses sources d’énergie.

    Elimane Haby Kane, le leader de Legs-Africa, une organisation de la société civile, a exhorté les pouvoirs publics à associer les groupes de recherche privés à l’élaboration des politiques publiques, le document de politique nationale de développement par exemple. Ces organisations, en raison de leur travail de travail, connaissent bien les besoins des populations, selon M. Kane.

    Le dirigeant de Legs-Africa a invité aussi le président de la République à prendre des ‘’mesures fortes et audacieuses’’, concernant les prochaines réformes institutionnelles.

    ‘’Nous allons prendre nos responsabilités’’

    Elimane Haby Kane a appelé aussi les autorités sénégalaises à renforcer le contrôle et l’évaluation des politiques publiques.

    M. Kane a estimé que le document de politique nationale de développement ne prend pas en compte les questions monétaires, une remarque que ne partage pas le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo.

    D’autres intervenants, dont le Premier ministre et le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, se sont appesantis sur la dimension de la monnaie dans les politiques publiques sénégalaises.

    Le gouvernement travaille de ‘’façon méthodique […] sur cette question d’une particulière sensibilité’’, a assuré Ousmane Sonko.

    Concernant la monnaie, le Sénégal se concerte avec les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a signalé M. Sonko.

    ‘’Si les initiatives [de ces deux organisations] ne donnent pas de résultats’’ satisfaisants, ‘’c’est à ce moment-là que nous allons prendre nos responsabilités’’, a martelé le chef du gouvernement, ajoutant : ‘’Voilà notre position sur la question du franc CFA. Rien n’a changé. »

    Le document de politique nationale de développement est encore provisoire, a signalé le Premier ministre en citant, à ce sujet, le président de la République.

    Des échanges qui ont eu lieu lors de sa présentation naîtra sa dernière version, selon Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.

    La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.

    Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.

    Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.

    Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.

    Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.

    Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements. 

    ‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 » s’est ouverte ce matin, à 10 heures, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.

    Des membres du corps diplomatique basé à Dakar et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux y participent.

    Avec le document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », le gouvernement veut mettre fin à « la dépendance » du pays envers ses partenaires économiques et financiers en s’appuyant sur les ressources locales et le capital humain sénégalais.

    Avec cette nouvelle stratégie de développement du pays, les autorités aspirent, entre autres objectifs, à tripler le revenu national brut par habitant.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le gouvernement dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    MFD/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Législatives : la distribution des cartes d’électeur se poursuit du 12 octobre au 17 novembre (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE / Législatives : la distribution des cartes d’électeur se poursuit du 12 octobre au 17 novembre (DGE)

    Dakar, 12 oct (APS)  –  La distribution des cartes d’électeur pour les élections législatives du 17 novembre 2024 se poursuivra durant la période du 12 octobre au 17 novembre, sur l’ensemble du territoire national dans les commissions administratives instituées dans les communes et à l’étranger, dans les représentations diplomatiques ou consulaires, a-t-on appris de source officielle, samedi.

     »La distribution des cartes d’électeur va se poursuivre sur l’ensemble du territoire du national jusqu’au 16 novembre 2024, veille du scrutin et jusqu’au 17 novembre, jour du scrutin, à l’étranger », précise la DGE.

    Elle rappelle  »aux citoyens et à l’ensemble des acteurs du processus électoral, que conformément aux dispositions de l’article de II alinéa 2  du décret du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral, la distribution des cartes d’électeur se poursuivra, trente-cinq (35) jours avant le scrutin, soit à partir du 12 octobre ».

    SK/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel déclare irrecevables les recours contre les candidatures de Sonko et Dias

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel déclare irrecevables les recours contre les candidatures de Sonko et Dias

    Dakar, 11 oct (APS) – Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les recours contre les candidatures de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias respectivement tête de liste du parti Pastef et de la coalition  »Samm sa Kaddu » aux élections législatives anticipées du 17 novembre.

    Dans ses décisions rendues dans la nuit de jeudi à vendredi, le Conseil constitutionnel a déclaré ces recours  »irrecevables », rappelant en substance que seul le ministère en charge des Elections avait le pouvoir de soulever, devant le Conseil, l’inéligibilité des candidats aux législatives.

    La Coalition ‘’Takku Wallu Sénégal’’ constituée de l’APR, du PDS et de Rewmi, avait saisi le Conseil constitutionnel pour réclamer l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef aux Législatives du 17 novembre.

    Les requérants sollicitaient non seulement que le Conseil ‘’déclare Ousmane Sonko inéligible’’, en raison de condamnations dans les affaires Mame Mbaye et Adji Sarr mais qu’il déclare aussi ‘’nulle et de nul effet la liste de candidats au scrutin national de la coalition Pastef’’.

    Pour saisir le Conseil, ils se sont fondés sur les dispositions de l’article LO. 184 du Code électoral aux termes desquelles: ‘’En cas de contestation d’un acte du Ministre chargé des élections pris en application des articles L.179, L.180 et LO. 183, les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois (03) jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête’’.

    Or, dans sa décision, le Conseil a relevé que ‘’la question de l’inéligibilité d’un candidat, prévue par l’article LO. 182 du Code électoral, ne fait pas partie des cas, limitativement énumérés par l’article LO. 184 précité, pouvant donner lieu à une saisine du Conseil constitutionnel par les mandataires des listes de candidats’’.

    En conséquence, il a donc rejeté la requête, estimant que l’article ‘’LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives, régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin’’.

    ‘’Considérant que ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de saisir, le cas échéant, le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’inéligibilité; qu’à défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue; qu’en conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku wallu Sénégal est irrecevable’’, lit-on dans la décision.

    Les juges ont usé du même argumentaire pour déclarer irrecevable le recours de la coalition ‘’And liggey sunu reew (Alsr)’’ réclamant l’invalidation de la candidature de la tête de liste de Samm sa Kaddu, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, suite à sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf.

    Les juges ont également rejeté la requête de Takku wallu Sénégal faisant état de l’irrecevabilité de la liste des suppléants présentée par Pastef au scrutin proportionnel pour non-respect de la parité.

    Les requérants avaient soutenu qu’en application de l’article L. 178 du Code électoral, la liste  »est irrecevable au motif qu’aux 25ème, 26ème et 27ème rangs dans l’ordre d’investiture, la parité homme-femme prévue par l’article L.149 du Code électoral, n’est pas respectée’’.

    Selon le Conseil constitutionnel, ‘’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise (…) par la Direction générale des Elections, que Hady Gaye, investie au 26tme rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin; qu’il s’ensuit que la parité homme-femme prévue par l’article L. 149 précité est respectée’’.

    En conséquence, il a rejeté la requête de Takku wallu Sénégal.

    OID

     

  • SENEGAL-BURKINAFASO-DIPLOMATIE / Sécurité au Sahel : à Ouaga, Abdoulaye Bathily exprime la solidarité de Dakar

    SENEGAL-BURKINAFASO-DIPLOMATIE / Sécurité au Sahel : à Ouaga, Abdoulaye Bathily exprime la solidarité de Dakar

    Dakar, 10 oct (APS) – Le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso face à la situation sécuritaire, ‘’marquée par des attaques terroristes’’, que traverse ce pays, mais aussi ‘’le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière’’, a déclaré, jeudi à Ouagadougou, Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président de la République.

    ‘’Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du président Bassirou Diomaye Faye dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du président Bassirou Diomaye Faye, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes’’, a déclaré Abdoulaye Bathily, cité dans un communiqué de la présidence burkinabè

    Il s’exprimait ainsi à Ouagadougou, où il a été reçu en audience par le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

    D’après le communiqué de la présidence burkinabè, Abdoulaye Bathily a également exprimé les préoccupations du Sénégal face à la situation sécuritaire que traversent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière.

    ‘’Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés’’, a-t-il déploré dans des propos rapportés sur le site de la présidence du Burkina Faso.

    La même source indique que l’envoyé spécial du président Faye estime que ‘’cette page difficile ne peut être tournée que dans une synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux’’.

    Pour Abdoulaye Bathily, il s’agit de voir ‘’comment mettre en synergie (les) intelligences’’, les ‘’ressources humaines’’, les ‘’réflexions de manière créatrice pour ouvrir une nouvelle période de relations, de relations qualitatives, apaisées à l’intérieur des pays, entre les pays’’.

    ‘’Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains’’, a lancé l’envoyé spécial du président sénégalais.

    Le Burkina Faso est en proie à des attaques de groupes armés, notamment dans la zone dite des trois frontières qu’il partage avec le Mali et le Niger, deux pays qui ne sont pas épargnés non plus.

    Ces trois pays ont annoncé leur sortie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et créé l’Alliance des États du Sahel, le 16 septembre 2023.  

    Abdoulaye Bathily affirme que ‘’c’est une très bonne chose qu’un groupe d’États estiment pouvoir s’engager ensemble pour des objectifs qu’ils ont en commun’’.

    L’essentiel est d’‘’avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples’’, selon le communiqué.

    ABB/MTN