Catégorie : Politique

  • FRANCE-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jean Marie Le Pen, une figure de l’extrême droite en France

    FRANCE-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jean Marie Le Pen, une figure de l’extrême droite en France

    Dakar, 7 jan (APS) – L’homme politique et figure de l’extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen, est décédé ce mardi à l’âge de 96 ans, ont annoncé plusieurs médias français.

    Né en 1928, Jean-Marie Le Pen a marqué la vie politique française ces 60 dernières années, pour avoir été cinq fois candidats à l’élection présidentielle, sans succès.

    Les dernières années de sa vie ont été marquées par les rumeurs sur son état de santé et quelques rares sorties publiques.

    « Jean-Marie Le Pen est mort. Engagé sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie, tribun du peuple à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, il a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », a réagi sur X le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

    SMD/ASG/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Aucune discussion n’a précédé la décision de mettre fin à la présence militaire française (Ousmane Sonko)

    Dakar, 7 jan (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a affirmé lundi dans la soirée qu’aucune discussion ou négociation avec la France n’avait précédé la décision du Sénégal de mettre fin à la présence militaire française sur son sol.

    Le chef du gouvernement réagissait dans un message publié sur le réseau social X à des déclarations faites le même jour par le président français Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des diplomates français.

    Cette rencontre a été organisée alors que le Tchad, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont annoncé la fermeture de bases militaires françaises établis dans ces trois pays.

    Le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient déjà fait partir les militaires français.

    ‘’Nous avons proposé aux chefs d’Etat africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli on leur a laissé la primauté de l’annonce. Ne vous trompez pas parfois il a fallu pousser.  Ce n’est pas parce qu’on est polis, corrects et qu’on se réorganisent nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant qu’on est chassés d’Afrique’’, a déclaré le chef de l’Etat français.

    Il a ajouté que dans bien de ces pays, les dirigeants ne voulaient pas enlever l’armée française ou la réorganiser. ‘’On l’a assumé ensemble. C’est cela le partenariat. Nous sommes en train d’ouvrir un partenariat sécuritaire’’.

    ‘’Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain’’, a réagi le Premier ministre sénégalais.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a fait part le 31 décembre de la décision du Sénégal de mettre fin dès 2025 à toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

    De son côté, le gouvernement tchadien a dans un communiqué exprimé sa ‘’’vive préoccupation’’ suite aux propos du président de la République française qui reflètent, selon les autorités tchadiennes, ‘’’une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains’’.

    AKS

  • MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    MONDE-POLITIQUE / Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission

    Dakar, 6 jan (APS) – Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait part, lundi, de sa décision de démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement et du Parti libéral.

     »J’ai l’intention de démissionner du poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura trouvé un remplaçant’’, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    Justin Trudeau, à la tête du gouvernement canadien depuis 2015, a décidé de quitter ses fonctions après que le Parlement dont son camp ne contrôle plus la majorité absolue depuis le retrait il y a six mois de ses alliés de la gauche.

    Le gouvernement de Trudeau a survécu de justesse à une série de motions de censure au Parlement. 

    L’annonce de cette démission survient à quelque six mois de la tenue des prochaines élections législatives.

    Justin Trudeau, 53 ans, est le 23e Premier ministre du Canada.

    ‘’Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir’’, lit-on sur une note biographique publiée sur le site officiel du gouvernement canadien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Me El Hadji Diouf veut la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Me El Hadji Diouf veut la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop

    Saint-Louis, 6 jan (APS) – L’avocat Me El Hadji a continué, lundi, à réclamer la lumière sur la mort en détention de Bassirou Diop, un des préposés à la sécurité de la coalition Sam Sa Kaddu lors des élections législatives du 17 novembre.

    ‘’Nous déplorons cette mort enregistrée parmi nos clients et nous demandons aux instances internationales et organisation des droits de l’homme de la dénoncer’’, a-t-il déclaré à des journalistes après l’annonce du verdict des 80 préposés à la sécurité de la coalition Sam Sama Kadu ce lundi.

    Bassirou Diop un des inculpés pour des faits de violences sur des marchands est décédé en prison ‘’d’une mort naturelle’’ le 7 décembre selon une source officielle.

    Le tribunal de Grande instance, dans son délibéré a déclaré l’action publique éteinte pour son cas. ‘’Bassirou Diop a des droits, c’est un être humain et il est mort en détention’’, a martelé son avocat qui veut que cette mort soit élucidée.

    Selon Me. Diouf,  »le certificat de genre de mort parle de contusion au niveau de la tempe droite, la question étant de savoir ce qui est à l’origine de cette contusion ».

    L’autopsie ne conclut pas à une mort naturelle mais évoque des problèmes cardiaques, a-t-il dit en soulignant qu’un sujet cardiaque peut mourir d’une crise cardiaque s’il reçoit un coup.

    Me Diouf a affiché sa volonté d’interjeter appel estimant que ses clients n’ont rien fait de si grave pour mériter une condamnation.

    Le tribunal de grande instance de Saint-Louis (nord) a condamné à trois ans de prison ferme trois membres de la sécurité de la coalition « Samm Sa Kaddu », poursuivis pour des actes de violence sur des marchands.

    La juridiction a prononcé également d’autres peines allant de deux ans, dont six mois ferme, à trois ans, assortis de deux  ans ferme, à l’encontre de certains des prévenus dans cette affaire qui remonte à la campagne électorale des législatives du 17 novembre dernier.  D’autres mis en cause ont été relaxés.

    Au titre des dommages et intérêts, les parties civiles recevront des sommes allant de 50 000 à 500 000 francs CFA.

    Les faits pour lesquels les prévenus ont comparu remontent au 11 novembre dernier. Ce jour-là, des heurts avaient éclaté entre des marchands ambulants de Sor, un quartier de Saint-Louis, et la garde rapprochée de la coalition « Samm Sa Kaddu ».

    Ces échauffourées se sont produites alors qu’une caravane de cette coalition de l’opposition sillonnait les rues de ce quartier, à quelque jours du scrutin des législatives du 17 novembre

    AMD/AKS/SKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Pôles territoires : les acteurs locaux de Diourbel invités à identifier les potentialités de la région (gouverneur) 

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Pôles territoires : les acteurs locaux de Diourbel invités à identifier les potentialités de la région (gouverneur) 

    Diourbel, 6 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel Ibrahima Fall a appelé, lundi, les acteurs de cette circonscription administrative à anticiper sur le démarrage des pôles territoires, en identifiant les potentialités dont regorgent cette partie du centre du pays.

    « On parle de pôles territoires. Diourbel et Louga doivent en constituer un parmi les huit pôles annoncés. Et c’est à nous d’anticiper en identifiant au niveau de la région de Diourbel les projets de développement, en s’appuyant sur les potentialités de la région », a indiqué le gouverneur.

    Il intervenait lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an aux membres du comité régional de développement (CRD) de Diourbel. 

    Selon Ibrahima Fall, « la vocation première » des pôles territoires est de rapprocher l’administration des populations mais aussi, en faisant de sorte que les projets et initiatives de développement viennent de la base.

    Le gouverneur a également demandé à l’amicale des membres du CRD d’organiser une rencontre de partage sur le contenu du nouveau référentiel, rendu public dernièrement par les nouvelles autorités, avec l’ensemble des acteurs locaux.

    A cet effet, il leur a suggéré de s’appuyer sur la direction régionale de développement (ARD) et le service régional de planification, appelant les services techniques et les acteurs territoriaux à « démarrer la réflexion pour faciliter la mise en œuvre de ce pôle territoire ».

    Cette démarche a-t-il poursuivi, « va nous permettre de voir la position et le rôle que la région de Diourbel va jouer dans la mise en œuvre de ce référentiel des politiques publiques ».

    Ibrahima Fall a par ailleurs informé l’assistance de son souhait de poursuivre les tournées entamées l’année dernière et qui constituent, selon lui, « un moment d’échange avec les populations mais aussi de recueillir leurs préoccupations pour rendre compte à qui de droit afin d’apporter les solutions ».

    « Le référentiel Vision Sénégal 2050 sortira le pays d’un modèle territorial déséquilibré et de la macrocéphalie de Dakar, vers un modèle cohérent et harmonieux de huit pôles territoires compétitifs », avait déclaré le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, lors d’un atelier consacré à ce programme, en octobre dernier.

    Il avait précisé que l’option de l’Etat du Sénégal était de « privilégier le territoire, en fondant son action publique sur des stratégies qui se tournent vers le local et vers le communautaire, avec l’objectif de promouvoir un développement endogène, à partir des huit pôles territoires ».

    MS/SMD/AB/SKS/OID

  • SENEGAL-HAITI-POLITIQUE / L’ADA, une coalition engagée pour une meilleure prise en compte de la cause haïtienne

    SENEGAL-HAITI-POLITIQUE / L’ADA, une coalition engagée pour une meilleure prise en compte de la cause haïtienne

    Saint-Louis, 6 jan (APS) – L’Académie diplomatique africaine (ADA) travaille à une meilleure prise en compte de la cause haïtienne, a révélé son président fondateur, Benoît Ngom.

    « Ce pays [Haïti] constitué essentiellement d’afro-descendants est abandonné par les Américains et les Européens », a déploré M. Ngom.

    S’exprimant dans un entretien téléphonique avec l’APS, Benoît Ngom estime que les Africains ne doivent pas avoir la même attitude vis-à-vis de ce pays des Caraïbes.

    « C’est dans cet esprit que l’ADA entend agir, en collaboration avec des universités américaines, européennes et africaines, en organisant des séries d’actions qui nous permettront de sensibiliser les Africains à la cause haïtienne, afin de permettre à la première République noire de retrouver sa place dans le concert des nations africaines », a-t-il dit.

    Au lendemain de la célébration du 221 anniversaire de l’indépendance de ce pays, il a souligné sa volonté de « sensibiliser les Africains au sort d’Haïti », dont la population d’origine africaine a « fondé la première République noire. Ce qui doit être perçu comme une fierté pour les Africains ».

    Contrairement à cela, la cause des Haïtiens les laisse globalement indifférents, déplore Benoît Ngom.

    Alors que le mois de décembre dernier marquait la fin de la décennie des Afro-descendants décrétée par les Nations unies en 2014, aucune action d’envergure n’a été notée sur le continent en soutien à cette initiative, a-t-il regretté.

    Il a rappelé que c’est « à la suite d’un séisme dévastateur survenu le 12 janvier 2010 que le Président Wade du Sénégal décidait que son pays allait offrir 500 000 dollars à Haïti et accueillir 163 étudiants de ce pays pour continuer leurs études à Dakar. »

    Le Sénégal, à travers ce geste généreux et noble, dit-il, réaffirmait la solidité de ses relations avec Haïti, dont plusieurs des fils ont résidé au Sénégal dès les années 60 et ont participé à son développement.

    Selon M. Ngom, « la question du retour des Afro-descendants en Afrique n’est pas d’actualité » cependant. « Nous devons reconnaître que leur patrie est là où ils vivent ».

    En revanche, il estime que l’Afrique se devait d’affirmer sa responsabilité par rapport au passif de l’esclavage en votant à l’unanimité, la résolution qui fait de la diaspora africaine la 6e région du continent.

    Haïti est traversé par une crise politique et institutionnelle marquée par une montée en puissance des gangs depuis l’assassinat de son président Jovenel Moïse, en 2021.

    L’ADA, une coalition en faveur du développement de l’Afrique, regroupe des personnalités du monde politique, économique et diplomatique.

    AMD/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : Malick Ndiaye promet un « dialogue constructif » avec l’exécutif

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : Malick Ndiaye promet un « dialogue constructif » avec l’exécutif

    Dakar, 6 jan (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, s’est à nouveau engagé, lundi, à œuvrer en faveur d’un dialogue constructif entre le pouvoir exécutif et l’institution parlementaire appelée à jouer un rôle clé, selon lui, dans la réalisation des réformes promises aux citoyens.

    M. Ndiaye a promis de ne ménager aucun effort pour instaurer « un dialogue constructif et promouvoir des pratiques exemplaires » entre les parlementaires et le gouvernement dans le cadre de la réponse aux défis législatifs liés à ces réformes.

    Le président de l’Assemblée nationale intervenait lors d’une présentation de vœux du nouvel an aux parlementaires. La cérémonie, organisée sur le parvis de l’institution parlementaire, a été précédée d’une levée des couleurs nationales.

    Il a fait part de sa volonté de renforcer les moyens des députés afin de réhabiliter la vocation de l’institution et de la réconcilier avec l’opinion publique.

    « Je formule le vœu de réhabiliter le travail parlementaire auprès de l’opinion publique, de revaloriser le statut des députés et des assistants parlementaires en travaillant sur les moyens logistiques, les outils informatiques et en renforçant l’assistance parlementaire des députés », a-t-il déclaré.

    Il entend, par ce biais, renforcer la voix de l’institution parlementaire.

    « Un mois après l’installation du bureau de la 15e législature, je nourris l’espoir et le rêve de renforcer la voix du Parlement, car c’est ici, au sein de cette institution, que sont votées les lois et les budgets », a-t-il martelé.

    Il a insisté sur le fait que l’action de l’exécutif est contrôlée et évaluée afin de garantir que l’intérêt général soit préservé et que les politiques menées au nom du peuple sénégalais servent véritablement ce dernier.

    « Soyez assurés que je serai le garant de l’équilibre démocratique, et je sais pouvoir compter sur votre soutien », a-t-il dit aux députés présents à la cérémonie.

    La deuxième personnalité de l’État s’engage à promouvoir une diplomatie parlementaire capable de jouer un rôle de pont entre les peuples et de renforcer les échanges dans des domaines stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’environnement, la sécurité et le numérique.

    « En 2025, nous comptons développer des relations fructueuses avec d’autres démocraties à travers le monde », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, la présidente du groupe parlementaire Takku  Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, a salué l’engagement du président de l’Assemblée nationale à moderniser l’institution et à lui rendre « le lustre qui doit être le sien ».

     

    « Au nom du groupe Takku  Wallu Sénégal, que je représente, vous trouverez toujours un partenaire loyal prêt à vous accompagner, tant que vous travaillerez à cela. Et je connais votre volonté à cet égard », a-t-elle affirmé.

    De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef, Mouhamed Ayib Daffé, a souligné que cette cérémonie illustre la volonté de l’Assemblée nationale de renforcer sa communication interne.

     

    BB/AKS/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis : 3 ans ferme pour trois membres de la garde rapprochée de « Samm Sa Kadu »

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis : 3 ans ferme pour trois membres de la garde rapprochée de « Samm Sa Kadu »

    Saint-Louis, 6 jan (APS) – Le tribunal de grande instance de Saint-Louis (nord) a condamné à trois ans de prison ferme trois membres de la sécurité de la coalition « Samm Sa Kaddu », poursuivis pour des actes de violence sur des marchands.

    La juridiction a prononcé également d’autres peines allant de deux ans, dont six mois ferme, à trois ans, assortis de deux  ans ferme, à l’encontre de certains des prévenus dans cette affaire qui remonde à la campagne électorale des législatives du 17 novembre dernier.  D’autres mis en cause ont été relaxés.

    Au titre des dommages et intérêts, les parties civiles recevront des sommes allant de 50 000 à 500 000 francs CFA.

    Le président du tribunal a déclaré que l’action publique était éteinte pour Bassirou Diop, décédé en détention.

    Me El Hadj Diouf, avocat des mis en cause, s’est dit déçu de ce verdict et promet d’interjeter appel dès ce lundi.

    Les faits pour lesquels les prévenus ont comparu remontent au 11 novembre dernier. Ce jour-là, des heurts avaient éclaté entre des marchands ambulants de Sor, un quartier de Saint-Louis, et la garde rapprochée de « Samm Sa Kaddu ».

    Ces échauffourées se sont produites alors qu’une caravane de cette coalition de l’opposition sillonnait les rues de ce quartier, à quelques jours du scrutin des législatives du 17 novembre.

    AMD/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis: verdict attendu, lundi, au procès des gardes du corps de « Sam sa kaddu »

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis: verdict attendu, lundi, au procès des gardes du corps de « Sam sa kaddu »

    Saint-Louis, 5 jan (APS) – Le tribunal de Grande instance de Saint-Louis (nord) va prononcer, lundi, son verdict dans le procès des 80 personnes arrêtées à la suite de violences ayant émaillé le passage de la caravane de  »Sam Sa Kaddu », une coalition d’opposition, dans cette ville du nord du pays, lors de la campagne électorale des législatives de novembre dernier.

    Les prévenus, des préposés à la sécurité de la caravane de  »Sam Sa Kaddu », qui était en lice pour les élections législatives de 17 novembre dernier, sont poursuivis pour  »vol avec violence, voie de fait, port illégal d’armes et violation des arrêtés du 22 octobre du ministre de l’Intérieur ».

    Ils sont suspectés d’avoir attaqué des commerçants qui scandaient le nom d’Ousmane Sonko, la tête de liste du parti au pouvoir, au passage de leur caravane. Des blessures graves avaient été enregistrées dans les rangs des commerçants du marché de Sor, à Saint-Louis

    Le procureur avait requis contre eux des peines allant de deux à cinq ans de prison ferme et sollicité la relaxe au profit de certains des 80 prévenus, qui ont comparu le lundi 2 décembre 2024 en audience spéciale.

    AMD/OID/ABB

  • SENEGAL-MESSAGE-POLTIQUE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à « dérouler avec rigueur, fidélité et dévotion » le mandat du peuple

    SENEGAL-MESSAGE-POLTIQUE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à « dérouler avec rigueur, fidélité et dévotion » le mandat du peuple

    Dakar, 31 déc (APS) – Le chef de l’Etat s’est engagé, mercredi soir, à « dérouler avec rigueur, fidélité et dévotion » le mandat « clair et sans équivoque » que le peuple lui a confié le 24 mars et confirmé le 17 novembre lors des élections législatives anticipées.

    « (…) le 24 mars 2024, vous m’avez largement accordé votre confiance, m’offrant ainsi le suprême honneur de présider aux destinées du peuple Sénégalais. Dans une logique démocratique et une belle cohérence électorale, vous avez confirmé et parachevé votre choix, dans les urnes, le 17 novembre dernier, en nous confortant d’une majorité parlementaire incontestable », a déclaré Bassirou Diomaye Faye dans son message à la nation à la veille du nouvel an.

    Selon lui, « le mandat populaire est ainsi clair et sans équivoque. Il nous appartient de le dérouler avec rigueur, fidélité et dévotion ».

    « Je m’y engage ! », s’est-il exclamé.

    Il a rappelé que « malgré les défis et les incertitudes rencontrés en 2024, cette année charnière aura surtout été marquée par l’expression d’aspirations majeures défendues au prix de grands sacrifices, par la vigueur de la raison démocratique et par l’émergence de perspectives porteuses d’espoir ».

    Bassirou Diomaye Faye a rendu grâce à Dieu et remercié « le vaillant peuple sénégalais pour sa grande maturité démocratique saluée et reconnue dans le monde entier ».

    Il a déclaré pour sa part, avoir « minutieusement décrypté ce puissant message venu du fond des urnes ».

    Selon lui, « dans leur grande majorité, les sénégalais nous ont +prêté+ les clés pour ouvrir les portes du changement systémique ainsi que les fenêtre de la transformation nationale, dans la droiture, la probité et l’exemplarité jub, jubal, jubbanti ! »..

    Il a annoncé que c’est dans cette logique qu’il a pris un nouveau décret organisant le Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) pour ‘’y donner plus de place à l’opposition, à la société civile, aux syndicats et à l’ordre national des experts’’.

    « J’entends ainsi garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale, et des générations actuelles et futures », a dit le chef de l’Etat.

    OID/MTN