Catégorie : Politique

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Abuja : clôture  de l’atelier de formation des moniteurs du système d’alerte précoce de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Abuja : clôture de l’atelier de formation des moniteurs du système d’alerte précoce de la CEDEAO

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall+++

    Dakar, 10 oct (APS) – L’atelier de renforcement des compétences des moniteurs du système d’alerte précoce de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été clôturé jeudi à Abuja, en présence de Damitien Tchintchibidja, la vice-présidente de l’institution communautaire., a constaté l’APS.

    Au dernier jour de cette session de formation ouverte mardi dans la capitale fédérale du Nigeria, les participants se sont retrouvés au siège de la Commission pour une démonstration au sujet de pratiques préconisées durant l’atelier.

    La vice-présidente de la Commission de la CEDEAO a salué la tenue de cette session de formation, en estimant qu’elle participait de la volonté de l’organisation de s’ouvrir davantage à travers la diffusion d’informations réelles et fiables sur ses activités.

    ‘’Il est important que nous puissions monter au créneau pour disséminer la vraie information, l’information réelle. Lors des crises que nous avons traversées, nous avions laissé à d’autres acteurs faire le narratif. Cela a porté préjudice à l’organisation’’, a expliqué Damitien Tchintchibidja.

    Elle a ainsi souligné l’importance d’une plus grande dissémination des informations émanant du système d’alerte précoce de la CEDEAO auprès des décideurs.

    ‘’Je dirais que les difficultés auxquelles nous faisons face sont beaucoup plus liées à la collecte des données. Il est important que nous disposions de données réelles qui nous permettraient de faire les analyses et les disséminer en temps réel auprès des preneurs de décisions et à tous ceux qui en ont besoin’’, a-t-elle insisté.

    Elle n’a pas manqué de saluer l’organisation de sessions destinées au renforcement des capacités des moniteurs du système d’alerte précoce dont la direction dépend de la vice-présidence de la CEDEAO.

    ‘’C’est nécessaire d’avoir l’information et en temps. Il est donc important de renforcer les capacités de tous les moniteurs de tous les techniciens intervenant dans les centres nationaux d’alerte afin de leur permettre de pleinement jouer leur rôle dans les objectifs de paix et sécurité de nos Etats membres’’, a ajouté la vice-présidente de la CEDEAO.

    Mme Tchintchibidja a en même temps évoqué l’importance pour les décideurs d’enclencher les réponses adéquates après l’étape de l’alerte précoce en rappelant qu’il revenait aux Etats membres de prendre les dispositions nécessaires en cas d’alerte pour éviter des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.

    ‘’’Nous dirigeants sommes à l’écoute des informations et des rapports que nous soumettons. Il est de notre devoir de mieux communiquer afin de valoriser le travail qui est fait ici. C’est un travail de fourmi, un travail de longue haleine et nos équipes sont très fières du rendu’’, a-t-elle fait valoir.

    Des moniteurs, analystes et techniciens en informatique du système d’alerte précoce provenant de divers pays de l’organisation communautaire ont pris part à cette session de formation qui duré  trois jours.

    La particularité de cette rencontre réside dans l’incorporation des acteurs des médias dans le réseau des moniteurs de terrain du système d’alerte précoce de la CEDEAO.

    Nous apprécions cette collaboration qui s’installe entre et les médias et la Direction du système d’alerte de la CEDEAO.

    Cela fait partie de notre plan stratégique de travailler avec les médias pour passer l’information de paix’’, a indiqué la responsable par intérim de la Direction du système d’alerte précoce à l’ouverture mardi de l’atelier.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Les droits politiques des détenus provisoires doivent être davantage respectés (directeur Amnesty)

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Les droits politiques des détenus provisoires doivent être davantage respectés (directeur Amnesty)

    Dakar, 10 oct (APS) – Les détenus provisoires sont inscrits sur les listes électorales et doivent pouvoir voter pendant les élections, pour que leurs droits civils et politiques soient davantage respectés, a plaidé, jeudi, à Dakar, le directeur de Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama.

    « Depuis quelques années, nous faisons un plaidoyer pour la reconnaissance et le respect des droits civils et politiques des détenus, notamment les droits de celles et ceux qui sont en détention provisoire », a-t-il dit.

    S’exprimant à l’ouverture d’un atelier de capacitation organisé à l’intention de quarante agents du personnel de l’administration pénitentiaire, Seydi Gassama a rappelé que les détenus provisoires continuent de jouir de leurs droits civils et politiques, et sont pour la plupart inscrits sur les listes électorales.

    « Cette catégorie de détenus devrait pouvoir participer, comme tous les citoyens, au vote pour les élections présidentielle, législatives et locales. Ce vote pourrait se dérouler dans des bureaux de vote installés dans les prisons ou se faire par procuration ou par correspondance », a-t-il suggéré.

    Seydi Gassama exhorte le ministère de l’Intérieur et la direction générale de l’administration pénitentiaire à prendre des mesures idoines pour la réalisation de ce droit constitutionnel des détenus.

    Il note que ce droit est respecté dans plusieurs États à travers le monde et en Afrique, en Afrique du Sud et au Kenya par exemple.

    Le directeur de Amnesty Sénégal se dit préoccupé par les procédures de fouille pratiquées sur les détenus au moment de leur admission dans les prisons sénégalaises, les considérant comme « attentatoires à la dignité humaine ».

    « Nous exhortons l’État à mettre en place un système de portiques électroniques qui permettrait de détecter des objets et produits prohibés en détention, en lieu et place d’une fouille corporelle systématique », préconise-t-il.

    Il demande aussi à l’État d’accorder une attention particulière aux familles des détenus, notamment aux enfants mineurs et à charge, pour éviter la déscolarisation et le basculement dans la délinquance juvénile.

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-NOMINATION / Habibou Dia, nouveau Directeur de la Communication

    SENEGAL-ADMINISTRATION-NOMINATION / Habibou Dia, nouveau Directeur de la Communication

    Dakar, 10 oct (APS) – Le journaliste Habibou Dia a été nommé Directeur de la Communication, mercredi en Conseil des ministres, en remplacement de Ousseynou Dieng.

    M. Dia, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, était chargé de communication et de relations publiques au Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

    Il a également occupé le même poste au Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Ousseynou Dieng, Ingénieur en Management de l’audiovisuel, était Directeur de la Communication depuis 2018.

    OID/ABB

  • SENEGAL-USA-POLITIQUE / Une spécialiste de la politique américaine explique les enjeux de la présidentielle du 5 novembre

    SENEGAL-USA-POLITIQUE / Une spécialiste de la politique américaine explique les enjeux de la présidentielle du 5 novembre

    Dakar, 10 oct (APS) – Deux visions du monde sur l’économie, l’immigration et les droits des femmes s’affronteront le 5 novembre lors de la présidentielle américaine opposant la Démocrate Kamala Harris au Républicain Donald Trump, a laissé entendre entendre la spécialiste de la politique américaine, Amy Greene.

    L’enjeu véritable de cette élection, c’est d’avoir  »deux candidats qui présentent des visions très différentes pour l’avenir du pays », a déclaré Amy Greene. 

    L’enseignante à Sciences Po Paris s’exprimait, mercredi, à Dakar, lors d’une table ronde sur le processus électoral américain et les enjeux de la campagne pour les deux candidats, Donald Trump (Républicain) et Kamala Harris (Démocrate).

    L’ambassade des États-Unis à Dakar a organisé cette table ronde au Centre de recherches ouest-africain (WARC) où la professeure Greene a abordé les caractéristiques uniques du système électoral américain, notamment son administration décentralisée, les règles propres à chaque État, les primaires pour les nominations des partis et la structure complexe du collège électoral pour l’élection présidentielle.   

    L’objectif pour les organisateurs était d’offrir aux journalistes, aux universitaires, étudiants, personnalités issues de la société civile  »une occasion précieuse de comprendre les processus électoraux américains et d’améliorer la compréhension de la démocratie américaine ».

    Amy Greene est invitée par l’ambassade des États-Unis à Dakar dans le cadre du  »U.S. Election ARS Speaker Program » destiné à  »mieux faire comprendre les modalités et subtilités du scrutin présidentiel américain ».

     »On vit dans un climat politique de plus en plus polarisé aux États-Unis. Cette polarisation est particulièrement durable et ancrée en ce moment. Donc on peut avoir l’impression d’avoir deux Amériques, en tout cas vraiment deux visions totalement différentes qui se disputent l’avenir d’un seul pays », a dit Mme Greene.

    De nombreux électeurs réclament aussi  »une rupture », selon elle.

     »Quand je parle des enjeux, je dois évidemment d’abord penser aux électeurs américains qui disent très majoritairement qu’ils souhaitent un changement, ils veulent rompre avec la continuité », a souligné Amy Greene.

    Elle a estimé qu’au-delà des visions politiques et programmatiques et même idéologiques que proposent les deux candidats, il y a la question de savoir  »c’est quoi la rupture ».

    Le Républicain Donald Trump propose une rupture avec quatre ans de politique démocrate alors que Kamala Harris propose une rupture générationnelle sur fond de renouvellement de la classe politique, a t-elle expliqué.

    L’économie, l’immigration et l’avortement, thèmes centraux de la présidentielle

    La question économique et l’immigration sont au coeur de élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, a laissé entendre la spécialiste de la politique américaine, Amy Greene, relevant que les droits des femmes demeurent également un sujet de préoccupation.

     »Je pense qu’il y a trois sujets qui font l’élection présidentielle cette année et qui figurent parmi les premières préoccupations des électeurs. La première, et de loin, c’est l’économie. Il y a une forme de tension assez forte sur l’Américain de classe moyenne ou de classe populaire, sans avoir le salaire qui augmente en conséquence », dit-elle.

    Parlant de cet enjeu économique, Mme Greene a relevé qu’il  »y a le sentiment d’arriver difficilement à boucler les fins de mois pour beaucoup d’Américains, sans parler des perspectives qu’ils peuvent se donner pour eux-mêmes, pour leurs enfants ou pour les générations futures ».

    Sur l’économie d’ailleurs, elle a fait observer que les deux candidats en lice proposaient des visions différentes.

    L’immigration aussi fait partie des questions qui préoccupent les Américains, selon Amy Greene.  »De ma mémoire, c’est la première fois que l’immigration prend une place aussi importante » dans une élection américaine, a t-elle dit.

    Le nombre de passages à la frontière mexicaine a connu un record pendant l’administration de Joe Biden, l’actuel président des Etats-Unis, a-t-elle relevé, soulignant que  »des Démocrates et des Républicains sont d’accord sur le fait qu’il faut s’arrêter à un moment donné, qu’il faut réduire le nombre de passages et être raisonnable sur le nombre de personnes à accueillir ».

    La question de l’avortement est aussi un sujet de préoccupation qui met beaucoup d’Américaines « en colère », selon Mme Greene.

     »Ce n’est plus un droit garanti partout sur le territoire, alors le Parti démocrate a misé sur ce sujet dès 2022. Ils en ont fait un sujet central aux élections de mi-mandat, et ça a bien marché à ce moment-là  », a rappelé la spécialiste

    AFD/OID/SBS/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Ousmane Sonko réclame une évaluation des plans d’action prioritaires des ministères

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Ousmane Sonko réclame une évaluation des plans d’action prioritaires des ministères

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé aux membres du gouvernement d’évaluer les plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs, afin de ‘’présenter de manière factuelle et documentée les résultats satisfaisants obtenus […] dans différents domaines’’.

    M. Sonko a demandé en même temps aux ministres et secrétaires d’État de ‘’veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 9 octobre.

    ‘’Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année, ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets’’, précise la même source.

    Le communiqué ajoute qu’‘’une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44’’.

    Il est également demandé aux membres du gouvernement de considérer comme une priorité ‘’la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du port de Sendou’’, dans la région de Dakar.

    ‘’Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des arts de Dakar’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/ADL/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.

    S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.

    Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.

    Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.

    De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°202315 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

    Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

    Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;

    Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;

    Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;

    Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;

    Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 519 212/J, précédemment SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;

    Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

    Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

     Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;

     Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

     Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;

    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

     Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;

     Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;

     Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;

     Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;

     Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;

     Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;

     Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :

     Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;

     Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.

    Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :

     Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau Suivi-Evaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

     Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;

     Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :

     Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

    Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

     Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

     

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Éthiopie : Taye Atske Sélassié succède à Sahle-Work Zewde démissionnaire

    AFRIQUE-POLITIQUE / Éthiopie : Taye Atske Sélassié succède à Sahle-Work Zewde démissionnaire

    Dakar, 9 oct (APS) – Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Taye Atske Sélassié, a été élu, président par le Parlement, après la démission de Sahle-Work Zewde, première femme à avoir occupé ce poste dans ce pays, ont annoncé plusieurs médias.

    D’après les mêmes sources, l’ancienne cheffe de l’État éthiopien a démissionné de son poste suite à plusieurs désaccords avec le Premier ministre Abiy Ahmed, bien que des détails précis sur ces brouilles n’aient pas été rendus publics.

    La démission de Sahle-Work Zewde, élue présidente par le Parlement éthiopien, en 2018, intervient deux semaines avant la fin de son mandat.

    Elle a aussitôt transmis le pouvoir à son successeur, élu, lundi, lors d’une brève cérémonie dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

    Le nouveau chef de l’État éthiopien est un diplomate de carrière, qui a été ambassadeur de son pays aux Nations unies, mais aussi à Washington, Stockholm et au Caire.

    Taye Atske Sélassié occupait depuis le début de l’année le poste de ministre des Affaires étrangères.

    En Éthiopie, le président dispose juste d’un pouvoir honorifique, se contentant d’obligations de représentation.

    ABB/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ELECTION / Tunisie : Kaïs Saïed crédité de 90,7% des suffrages (officiel)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ELECTION / Tunisie : Kaïs Saïed crédité de 90,7% des suffrages (officiel)

    Dakar, 7 oct (APS) – Le président tunisien sortant Kaïs Saïed a remporté avec 90,7 % des voix l’élection présidentielle de dimanche, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), ce lundi.

    Les deux autres candidats, Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui, ont obtenu respectivement 7,35 % et 1,97 % des suffrages, selon l’autorité électorale tunisienne.

    Elu pour la première fois en 2019, Kaïs Saïed, 66 ans, convoitait un second mandat de cinq. Selon l’ISIE, le taux de participation s’élève à 28,8%. Il était de 49 % lors du précédent scrutin présidentiel.  

    ABB

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Législatives : le format traditionnel du bulletin de vote maintenu pour les législatives anticipées (ministre)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Législatives : le format traditionnel du bulletin de vote maintenu pour les législatives anticipées (ministre)

    Dakar, 7 oct (APS) – Le bulletin de vote traditionnellement utilisé lors des scrutins des différentes élections au Sénégal sera maintenu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, a indiqué, lundi, à Dakar, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, à l’issue d’une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile.

    “Il n’y a pas eu de consensus sur la question, donc nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel. Il n’y a pas de débat à poser, donc pas de changement sur le format du bulletin de vote”, a-t-il tranché.

    Le général Tine présidait lundi après-midi la troisième réunion avec la société civile et les acteurs politiques, dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des discussions préparatoires et des consultations permanentes avec les différentes parties prenantes en perspective de ces élections.

    Il a rappelé qu’une proposition avait été faite pour revoir le format du bulletin de vote en raison du risque d’inflation des listes électorales dû à l’absence de parrainages. Cependant, aucun consensus n’a pu être trouvé, au terme de la rencontre avec les acteurs politiques et la société civile, a-t-il informé.

    “Nous avons reçu 46 listes, ce qui représentait plus de 2. 000 tonnes de papier pour environ 360 millions de bulletins, dont seulement 7 millions seraient utilisés”, a expliqué le ministre.

    La question d’un changement de format du bulletin de vote avait été soulevée par un acteur de la société civile, mais faute d’accord, il a décidé de maintenir le format actuel.

    Le ministre de l’Intérieur a assuré que l’Etat a pris les dispositions nécessaires pour garantir des élections “transparentes, claires et démocratiques”.

    Il a salué l’attitude positive des participants et lancé un appel à un ‘’vote massif et pacifique’’.

    Lors de la rencontre, une enquête de satisfaction a été lancée pour recueillir l’avis des acteurs politiques sur le travail accompli par la Direction générale des élections (DGE). Cette enquête vise à identifier les aspects à améliorer, à conserver ou à changer dans le processus de préparation des élections. “Cela s’est très bien passé”, a affirmé Jean Baptiste Tine.

    AN/ASG/ADL

  • SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / La présidentielle de mars 2024 n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise (Alpha Amadou Sy)

    SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / La présidentielle de mars 2024 n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise (Alpha Amadou Sy)

    Dakar, 7 oct (APS) – La présidentielle sénégalaise de mars dernier n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise, « le dégagisme » ayant prévalu comme en 2012 et 2000, estime l’écrivain et philosophe sénégalais Alpha Amadou Sy.

    L’élection présidentielle de mars 2024 a débouché sur la troisième alternance politique au Sénégal, en consacrant l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye.

    « Depuis 2000, le vote au Sénégal, c’est le dégagisme. Qu’il [le président de la République en Place] parte, qu’il parte », a-t-il analysé dans son nouvel ouvrage, qu’il a présenté à Dakar, au Centre ouest africain de recherche, vendredi.

    « Les déboires que nous vivons sont les conséquences de cette manière de renvoyer à leur copie nos gouvernants », soutient l’auteur dans cet essai de 145 pages, intitulé « Démocratie sénégalaise : la roche tarpéienne toujours près de l’urne ».

    Dans cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan Sénégal, Alpha Amadou Sy analyse les dysfonctionnements du système politique sénégalais ces trois dernières années au cours desquels le Sénégal s’étaient retrouvé au-devant de la scène.

    L’auteur estime que cette nouvelle alternance de mars 2024 et celle de 2012 sont plutôt « la défense et l’illustration de l’engagement des Sénégalais à préserver les acquis arrachés de haute lutte à la faveur de la première alternance politique survenue au Sénégal en mars 2000 ».

    Il en conclut ainsi que les « citoyens électeurs sénégalais sont en avance sur leur classe politique », tout en invitant le pouvoir comme l’opposition à combler ce retard pour faire réaliser un grand bond à la démocratie sénégalaise.

    Alpha Amadou Sy conseille de faire un effort pour « éviter les bêtises politiques » et tirer les leçons de ce qui s’est passé ces dernières années, en allusion aux émeutes et manifestations violentes qui ont provoqué plusieurs morts à partir de mars 2021.

    « J’ai l’impression que la classe politique est amnésique. Mon livre est un effort pour rappeler à temps les politiques. Malgré trois alternances, le scrutin reste [un] ventre mou. On devrait dépasser le débat sur les listes électorales, sur l’organisation et parler de programme. On n’avance pas », se désole l’auteur.

    Un constat qui le pousse à se demander à « quand le grand bond » (chapitre 13 du livre).

    L’écrivain-philosophe fait ainsi œuvre d’historien en fixant les faits de ces trois dernières années au Sénégal. Il juge que la dernière alternance de 2024 « n’a pas bénéficié de la même épaisseur citoyenne » que les deux précédentes.

    En 2000, fait remarquer l’auteur, « le cours politique avait hérité des luttes syndicales des années 1990 », ainsi que d’un puissant mouvement citoyen avec des plages de convergence des partis de l’opposition, de la société civile et de la presse.

    La présidentielle de 2012 avait bénéficié de la forte mobilisation contre la tentative de dévolution monarchique du pouvoir, dont « le chef d’orchestre » fut le Cadre de concertation et d’action de la société civile sous la direction d’Alioune Tine, alors secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).

    FKS/SBS/ASG/BK