Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : 49 listes de partis, coalitions et entités indépendantes déjà en lice (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : 49 listes de partis, coalitions et entités indépendantes déjà en lice (DGE)

    Dakar, 26 sept (APS) – Au moins 49 partis, coalitions politiques et entités indépendantes projettent de déposer des dossiers de candidature aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, a-t-on appris, jeudi, de la Direction générale des élections.

    La commission de réception des dossiers de candidature de la DGE, une structure du ministère de l’Intérieur, a procédé le même jour à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage pour le dépôt samedi des dossiers de candidature.

    Le Parti pour la rénovation et l’émergence sera la première formation politique à déposer un dossier de candidature à la DGE. À ce stade du processus,  »Taxxawu Artisanat » devrait déposer sa candidature en dernier.

    Le parti au pouvoir, Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), sera la 37e entité politique à déposer son dossier de candidature.

    Le tirage au sort a été effectué en présence d’un huissier de justice et d’un représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Le commissaire de police divisionnaire Abdoul Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers de candidature, a assuré que le tirage au sort ne met pas fin au processus avant le deadline arrêté.

     »D’ici au jour du dépôt, quiconque se présente pour présenter une liste sera inscrit en dernière position », a-t-il précisé.

    Le directeur des opérations électorales a toutefois précisé qu’au-delà de la date fixée pour la clôture des dépôts, aucun autre dossier ne sera accepté.

    Au terme du tirage au sort, un procès-verbal sera dressé et envoyé à tous les mandataires pour signifier l’heure de dépôt des dossiers à la DGE.

    La Direction de la formation et de la communication a livré quelques informations supplémentaires sur le site de la DGE et un guide a été donné aux mandataires absents de l’atelier d’information tenu dimanche à Dakar.

    Le directeur général des élections, Birame Sène, a réaffirmé la disponibilité de la DGE à  »aider toutes les formations politiques dans la constitution des dossiers de candidature ».

    Après le tirage au sort qui constitue  »une phase importante du processus électoral », M. Sène a signalé aux mandataires l’existence d’une  »plateforme créée pour faciliter aux mandataires des différentes formations politiques la confection des listes de déclaration de candidatures ».

    Voici l’ordre de passage devant la commission de réception des dossiers de candidature :

    1- Parti pour la rénovation et l’émergence du Sénégal

    2- La coalition Dundu

    3- Sam Sa Kaddu

    4- Rv Natangué

    5- Parti En Avant

    6- Coalition Sénégal Kessé

    7- And Liggey Sunu Rew

    8- And Dollel Liggey Kat Yi

    9- Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott

    10- Coalition Rond-Point

    11- Coalition Dekkal Teranga

    12- Parti Garap – ADS

    13- Parti Ensemble pour le Sénégal

    14- Coalition And Bessal Sénégal

    15- Parti Union des Groupes Patriotes

    16- Coalition Raab

    17- Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk

    18- Coalition Xalleu Yoon

    19- Coalition Front pour la Justice et le Développement durable

    20- Coalirion Farlu

    21- Coalition Front Defar Sa Gox

    22- Coalition Gox Yu Bess

    23- Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal

    24- Coalition Actions

    25- Parti Démocratique Sénégalais (PDS)

    26- Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)

    27- Coalition Front Sénégal Biñu Bokk

    28- Bess Du Ñak

    29- Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal

    30- Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna

    31- Coalition Sopi Sénégal

    32- Grande Coalition Wallu Sénégal

    33- Coalition Pôle Alternatif 3e voie

    34- Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew

    35- Union nationale pour l’intégrité, le travail et l’équité

    36- Takku Wallu Sénégal

    37- Pastef

    38- Union Naatal Kaw Gui

    39- Coalition Wareef

    40- Coalition Jamm Ak Jariñ

    41- Alliance Jëf Jël

    42- Andi Nawlei

    43- Secteur privé

    44- Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal

    45- Union Citoyenne / Bunt Bi

    46- Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal

    47- Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom

    48- En Marche Pour la Renaissance du Sénégal

    49- Taxawu Artisanat

    FD/AKS/ADL/BK

  • SENEGAL-LEGISLATIVES / DGE: un tirage au sort pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature

    SENEGAL-LEGISLATIVES / DGE: un tirage au sort pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature

    Dakar, 26 sept (APS)– La Direction générale des élections (DGE) procède ce jeudi, à partir de 10 heures, dans ses locaux, au tirage au sort devant déterminer l’ordre de passage des partis, coalitions politiques et entités indépendantes pour le dépôt des dossiers de candidature prévu samedi, a-t-on appris de source officielle.

    Il y a lieu de préciser que le tirage au sort concerne toutes les formations politiques et entités indépendantes désireuses de participer aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, indique la structure du ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

    AKS/SBS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées: le soutien de  »Diao 2024 » à la liste PASTEF (communiqué)

    SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées: le soutien de  »Diao 2024 » à la liste PASTEF (communiqué)

    Dakar, 26 sept (APS) – El Hadji Mamadou Diao, candidat malheureux de la coalition  »Diao 2024 » à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a fait part de sa décision de soutenir la liste qui sera présentée aux législatives anticipées du 17 novembre par PASTEF, le parti au pouvoir.

    ‘’En toute logique, et conformément à sa démarche de rupture, la coalition Diao 2024 votera pour la liste PASTEF dirigée par son président Ousmane Sonko’’, a-t-il indiqué dans un communiqué rendu public mercredi.

    El Hadji Mamadou Diao a expliqué sa décision par le fait que le choix fait par les Sénégalais d’élire Bassirou Diomaye Faye le 24 mars dernier devaient se refléter dans les urnes lors des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Le maire de Kolda, une commune du sud du Sénégal, est un dissident de l’Alliance pour la République (APR de Macky Sall). Il s’était éloigné de sa formation politique à la suite du choix porté sur l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, d’être le candidat de la mouvance présidentielle à la dernière élection présidentielle.

    Le soutien des partis SET et ‘’Fepp Tawfekh’’

    Un ralliement supplémentaire au profit des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) dont le choix est de participer aux élections législatives sous sa propre bannière, en dehors de  »Diomaye Président », la coalition qui a porté le nouveau chef de l’Etat au pouvoir.

    Si certaines entités ont d’ores-et-déjà désapprouvé cette démarche au point de vouloir présenter des listes aux élections législatives, d’autres par contre ont décidé de la soutenir.

    C’est par exemple le cas du parti Sénégal en tête (SET), dirigé par Moustapha Guirassy, directeur de campagne du candidat Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

    Dans un communiqué rendu public, la formation politique de M. Guirassy, ministre de l’Education nationale, ‘’réaffirme son option stratégique dans la mouvance présidentielle’’.

    Il déclare ainsi avoir pris la décision de participer activement au scrutin du 17 novembre sous la bannière de PASTEF pour lui assurer une majorité conséquente à l’Assemblée nationale.

    Le parti dirigé par le Premier ministre a également reçu le soutien du parti dénommé Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité (Fepp Tawfekh dont le leader, Cheikh Dieng, a récemment été démis de ses fonctions de directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONAS).

    ‘’Le +Fepp Tawfekh+ décide d’assumer sa responsabilité historique dans le contexte actuel en soutenant sans réserve la liste PASTEF aux prochaines élections législatives et engage l’ensemble de ses membres à s’investir pleinement pour assurer une large victoire de cette liste’’, rapporte un communiqué de ce parti.

    AKS/SBS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : des opposants mettent en place la coalition  »Senegaal Kesse »

    SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : des opposants mettent en place la coalition  »Senegaal Kesse »

    Dakar, 26 sept (APS) – Des personnalités politiques, dont Thierno Alassane Sall, candidats à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, et l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, ont mis en place une coalition électorale dénommée  »Senegaal Kesse » (Sénégal seulement) pour aller à l’assaut des suffrages des Sénégalais à l’occasion des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, ont-ils annoncé dans un communiqué.

    Ils ont notamment à travers un communiqué rendu public mercredi assuré de leur détermination à  »défendre les intérêts vitaux du Sénégal et de ses citoyens » dans la perspective des élections législatives à venir.

    Ces leaders expliquent que leur vision politique est celle  »d’un engagement au service du Sénégal et de son peuple, loin des ambitions personnelles et des gains matériels ».

    S’inscrivant dans la logique d’une  »opposition dite républicaine et constructive », les membres de cette coalition entendent travailler à  »unir les forces citoyennes et politiques pour assurer un équilibre des pouvoirs, essentiel à la solidité de la démocratie ».

    Parmi les entités de cette coalition figurent l’Alliance pour la citoyenneté et le travail dirigée par Abdoul Mbaye, la République des valeurs de Thierno Alassane Sall et d’autres mouvements et partis politiques dont Senegaal Ca Kanam, l’Alliance des Verts, Mouvement un autre avenir.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Faye prône l’avènement d’une gouvernance mondiale basée sur la solidarité et la coopération

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Faye prône l’avènement d’une gouvernance mondiale basée sur la solidarité et la coopération

    Dakar, 26 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye à souligné mercredi à New York l’urgence d’en finir avec une gouvernance mondiale reproduisant les inégalités et de bâtir un  »nouveau contrat global » fondé sur la solidarité et la coopération.

    ‘’Nous ne pouvons plus accepter que les mécanismes de gouvernance mondiale continuent de reproduire les inégalités. Il est temps de rompre avec la logique du chacun pour soi et de bâtir un nouveau contrat social global, fondé sur la solidarité et la coopération’’, a défendu le président Faye lors de son adresse aux Nations unies.

    Il a expliqué que ce nouveau contrat auquel il appelle, devait inclure des réformes majeures visant à s’attaquer aux défis politiques, et économiques et environnementaux.

    ‘’’Il est impératif de sauvegarder et de renforcer le multilatéralisme comme cadre unique d’action pour la paix et la sécurité internationales. Cela passe par une réforme urgente des institutions mondiales, notamment le Conseil de sécurité, le FMI et la Banque mondiale, afin qu’elles soient plus inclusives et qu’elles reflètent les réalités géopolitiques et économiques actuelles’’, a-t-il appelé de ses vœux.

    Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’obligation d’accorder une place plus importante au continent africain dans les instances internationales de décision tout en corrigeant les injustices économiques qui freinent le développement de nombreux pays du Sud.

    ‘’’Le commerce inégal, l’évasion fiscale, les flux financiers illicites et les congés fiscaux abusifs ruinent les pays en développement, notamment en Afrique. Ces injustices doivent être corrigées pour permettre à tous les pays de participer pleinement au commerce mondial et de bénéficier de la croissance économique’’, a-t-il par exemple listé.

    A la tribune des Nations unies, le président sénégalais a jugé essentiel d’agir avec détermination contre le réchauffement climatique, en respectant le principe de responsabilité commune mais différenciée. Il estime que les pays industrialisés, responsables historiques des émissions massives de gaz à effet de serre, doivent intensifier leurs efforts pour financer une transition énergétique juste et équitable, qui ne pénalise pas les pays en développement.

    ‘’Nous devons impérativement protéger notre planète sans sacrifier les droits des nations les plus vulnérables à poursuivre leur développement’’, a-t-il fait valoir.

    Il n’a pas manqué d’évoquer la nécessité de rompre avec toute tentative visant à imposer des normes civilisationnelles unilatérales.

    ‘’Depuis son indépendance, le Sénégal a toujours défendu l’égale dignité des cultures et des civilisations, et cette diversité doit continuer à être la base de la coexistence pacifique entre les peuples’’, a-t-il ajouté.

    Il a martelé qu’aucune nation ne devrait imposer aux autres ses pratiques ou ses valeurs comme des normes universelles. Le respect des différences est le fondement de la paix et de la stabilité dans le monde.

    ‘’Le Sénégal est fermement engagé dans cette voie. Nous avons choisi de bâtir un État résolument tourné vers le développement durable, avec des initiatives ambitieuses dans des domaines tels que les énergies propres, la souveraineté alimentaire et la gouvernance transparente’’, a assuré le président de la République.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye assure le chef des Nations unies du ‘’plein soutien’’ de son pays

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye assure le chef des Nations unies du ‘’plein soutien’’ de son pays

    Dakar, 25 sept (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a assuré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, mercredi, à New York, du ‘’plein soutien’’ du Sénégal à l’exercice de ses fonctions à la tête de cette organisation internationale confrontées à ‘’de grandes turbulences mondiales’’.

    ‘’Je salue également l’engagement constant du secrétaire général, monsieur António Guterres, dont les efforts pour promouvoir la paix, la dignité humaine et le multilatéralisme sont plus que jamais nécessaires. Le Sénégal renouvelle son plein soutien à sa mission en ces temps de grandes turbulences mondiales’’, a déclaré M. Faye en s’exprimant depuis la tribune des Nations unies, à l’occasion de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’institution.

    ‘’L’unité dans la diversité est la clé pour garantir la paix, le développement durable et la dignité humaine pour tous, partout dans le monde’’, a ajouté le chef de l’État sénégalais en parlant du thème de la 79e Assemblée générale des Nations unies : ‘’Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures’’.

    Il estime que le choix de ce thème est une invitation faite aux dirigeants des pays membres de l’organisation de ‘’repenser [leurs] responsabilités collectives’’. ‘’Ce thème […] nous invite à repenser nos responsabilités collectives et à nous assurer que les principes fondateurs des Nations unies, définis il y a près de huit décennies, continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable.’’

    ‘’Nous vivons dans un monde troublé, où les principes de la charte des Nations unies, qui prônent l’égalité, la justice et le respect des droits humains, sont chaque jour mis à mal’’, a signalé Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Les conflits s’étendent, les inégalités se creusent, et les crises climatiques aggravent la vulnérabilité de millions de personnes à travers le monde’’, a-t-il martelé, estimant que ‘’nous assistons à une remise en cause inquiétante du multilatéralisme, à un moment où l’humanité en a le plus besoin’’.

    Éloigner le spectre de la guerre et œuvrer à l’avènement d’un monde meilleur

    Le dirigeant sénégalais pense que ‘’le monde doit se regarder en face, sans complaisance’’, dans un contexte où ‘’les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe’’.

    ‘’Chaque être humain est porteur de cette égale dignité, une dignité qui transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses’’, a-t-il relevé, soulignant que ce constat est le même, aussi bien à Gaza, à Tel-Aviv, à Dakar qu’ailleurs dans le monde.

    Tout le monde a le devoir de veiller à ce que cette dignité soit protégée et respectée pour tous les êtres humains, sans exception, a soutenu le président sénégalais. ‘’Ce devoir est l’essence même des Nations unies.’’

    ‘’Nous constatons chaque jour que le droit international, ciment de la paix mondiale, est souvent violé. Des résolutions adoptées par cette même Assemblée sont ignorées’’, a dénoncé M. Faye.

    Il pense que le fait de tolérer ‘’ces violations répétées’’ revient à fouler aux pieds les principes de la charte des Nations unies et à saper ‘’les fondements mêmes de cette maison de la paix’’.

    ‘’Jamais les fondements des Nations unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude. Si nous voulons éloigner le spectre de la guerre et œuvrer à l’avènement d’un monde meilleur, alors il est temps de changer de paradigmes’’, a soutenu Bassirou Diomaye Faye.

    AKS/MTN/ESF/ADL

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Assemblée générale des Nations unies : le discours du président de la République, Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Assemblée générale des Nations unies : le discours du président de la République, Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 25 sept (APS) – Voici l’intégralité du discours du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, à la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

    Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement,
    Monsieur le Secrétaire général,
    Mesdames et Messieurs,
    Distingués délégués,

    Avant tout propos, je voudrais saisir cette tribune pour saluer à nouveau la mémoire de mon compatriote Amadou Makhtar Mbow qui vient de nous quitter.

    Ancien directeur général de l’UNESCO, de 1974 à 1987, il fut un homme d’état émérite et un fervent acteur panafricain de la lutte pour les indépendances.

    Je félicite monsieur Philémon Yang pour son élection à la présidence de cette 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que son prédécesseur, pour sa contribution à la mise en œuvre de notre agenda commun. À travers vous, je formule mes vœux de succès dans la conduite de nos travaux. Je salue également l’engagement constant du Secrétaire général, Monsieur António Guterres, dont les efforts pour promouvoir la paix, la dignité humaine et le multilatéralisme sont plus que jamais nécessaires.

    Le Sénégal renouvelle son plein soutien à sa mission en ces temps de grandes turbulences mondiales.

    En prenant la parole aujourd’hui, je suis habité d’une conviction profonde : l’unité dans la diversité est la clé pour garantir la paix, le développement durable et la dignité humaine pour tous, partout dans le monde. Ce thème de la présente session, qui guide nos discussions, nous invite à repenser nos responsabilités collectives, et à nous assurer que les principes fondateurs des Nations Unies, définis il y a près de huit décennies, continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable.

    Monsieur le Président,
    Mesdames et Messieurs,

    Nous vivons dans un monde troublé, où les principes de la Charte des Nations Unies, qui prônent l’égalité, la justice et le respect des droits humains, sont chaque jour mis à mal. Les conflits s’étendent, les inégalités se creusent, et les
    crises climatiques aggravent la vulnérabilité de millions de personnes à travers le monde. De surcroit, nous assistons à une remise en cause inquiétante du multilatéralisme, à un moment où l’humanité en a le plus besoin.

    Le monde doit se regarder en face, sans complaisance. Les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe. Que l’on soit à Gaza, à Tel Aviv, à Dakar ou ailleurs, chaque être humain est porteur de cette égale dignité, une dignité qui transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses. C’est notre devoir à tous de veiller à ce que cette dignité soit protégée et respectée pour chaque être humain, sans exception. Ce devoir est l’essence même des Nations Unies.

    Pourtant, nous constatons chaque jour que le droit international, ciment de la paix mondiale, est souvent violé. Des résolutions adoptées par cette même Assemblée sont ignorées. En tolérant ces violations répétées, nous foulons aux pieds les principes de la Charte des Nations Unies et sapons les fondements mêmes de cette Maison de la paix.

    Jamais les fondements des Nations Unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude. Si nous voulons éloigner le spectre de la guerre et œuvrer à l’avènement d’un monde meilleur, alors il est temps de
    changer de paradigmes. Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session.

    Monsieur le Président,
    Mesdames et Messieurs,

    Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes. Cette région, autrefois stable, est désormais en proie à une violence quotidienne, tandis que les Nations Unies, et particulièrement le Conseil de sécurité, restent trop souvent inertes. De même nous ne pouvons pas accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères, dont les affrontements ne font qu’aggraver la déstabilisation de la région.

    Je dois rappeler ici que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de la paix mondiale, et il est impératif que le Conseil de sécurité remplisse pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale.

    J’exprime à nouveau la préoccupation du Sénégal face à la situation tragique qui perdure en Palestine. Des générations entières y ont grandi sous l’ombre de l’oppression, privées de leur droit fondamental à un État viable.

    Le Sénégal, en tant que Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable. Nous réitérons notre soutien à la solution des deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies. Cette guerre, qui n’épargne ni femmes, ni enfants, ni infrastructures vitales, est une plaie ouverte sur la conscience internationale. Il est impératif que le droit international humanitaire soit rétabli dans toutes les zones de conflits, et que les Nations Unies jouent pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix.

    Mesdames et Messieurs,

    La paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre. La paix, c’est aussi la possibilité pour chaque être humain de vivre dans la dignité, de se nourrir, de se loger, de s’éduquer et de recevoir des soins. Or, aujourd’hui, plus de 750 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, et des millions basculent chaque jour dans l’extrême pauvreté. Ces chiffres éloignent de plus en plus le monde des Objectifs de Développement Durable fixés pour 2030.

    Nous ne pouvons plus accepter que les mécanismes de gouvernance mondiale continuent de reproduire ces inégalités. Il est temps de rompre avec la logique du chacun pour soi et de bâtir un nouveau contrat social global, fondé sur la solidarité et la coopération. Ce contrat doit inclure des réformes majeures pour s’attaquer aux défis politiques, économiques et environnementaux de notre époque.

    Premièrement, il est impératif de sauvegarder et de renforcer le multilatéralisme comme cadre unique d’action pour la paix et la sécurité internationales. Cela passe par une réforme urgente des institutions mondiales, notamment le Conseil de sécurité, le FMI et la Banque mondiale, afin qu’elles soient plus inclusives et qu’elles reflètent les réalités géopolitiques et économiques actuelles. Le continent africain, en particulier, doit avoir une place plus importante dans ces instances de décision.

    Deuxièmement, il est temps de corriger les injustices économiques qui freinent le développement de nombreux pays du Sud. Le commerce inégal, l’évasion fiscale, les flux financiers illicites et les congés fiscaux abusifs ruinent les pays en développement, notamment en Afrique. Ces injustices doivent être corrigées pour permettre à tous les pays de participer pleinement au commerce mondial et de bénéficier de la croissance économique.

    Troisièmement, il est essentiel d’agir avec détermination contre le réchauffement climatique, en respectant le principe de responsabilité commune mais différenciée. Les pays industrialisés, responsables historiques des émissions massives de gaz à effet de serre, doivent intensifier leurs efforts pour financer une transition énergétique juste et équitable, qui ne pénalise pas les pays en développement. Nous devons impérativement protéger notre planète sans sacrifier les droits des nations les plus vulnérables à poursuivre leur développement.

    Quatrièmement, il est nécessaire de rompre avec toute tentative d’imposition de normes civilisationnelles unilatérales. Depuis son indépendance, le Sénégal a toujours défendu l’égale dignité des cultures et des civilisations, et cette diversité doit continuer à être la base de la coexistence pacifique entre les peuples. Aucune nation ne devrait imposer aux autres ses pratiques ou ses valeurs comme des normes universelles. Le respect des différences est le fondement de la paix et de la stabilité dans le monde.

    Mesdames et Messieurs,

    Le Sénégal est fermement engagé dans cette voie. Nous avons choisi de bâtir un État résolument tourné vers le développement durable, avec des initiatives ambitieuses dans des domaines tels que les énergies propres, la souveraineté alimentaire et la gouvernance transparente. Mais nous savons que, pour réussir, nous avons besoin de l’action collective et de la solidarité internationale.

    Aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut relever seul les défis qui menacent l’humanité. Il nous faut agir ensemble, unis dans la diversité, pour construire un avenir où la dignité humaine est respectée, où la justice prévaut, et où la prospérité est partagée. C’est par la coopération et le respect mutuel que nous surmonterons les crises qui secouent notre monde.

    Je vous remercie de votre aimable attention.

  • SENEGAL-INSTITUTION / Amadou Tidiane Wone nommé ministre, conseiller à la Présidence

    SENEGAL-INSTITUTION / Amadou Tidiane Wone nommé ministre, conseiller à la Présidence

    Dakar, 25 sep (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé l’ancien ministre de la Culture, Amadou Tidiane Wone, ministre, conseiller à la présidence, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Monsieur Amadou Tidiane WONE, est nommé ministre, conseiller à la Présidence de la République’’, indique un décret en date du 20 septembre 2024.

    Figure intellectuelle respectée au Sénégal, il est l’auteur de romans et d’essais.  

    Amadou Tidiane Wone, 68 ans, a été ministre de la Culture sous la présidence d’Abdoulaye Wade (2000-2012).

    Il a été aussi ambassadeur du Sénégal au Canada.

    M. Wone est aussi un web activiste, auteur de plusieurs chroniques sur l’actualité.

    Il est fondateur de la Maison d’édition Madiba Wone.

    ABB/ASG/MTN

  • SENEGAL-NECROLOGIE-HOMMAGE / Eloges, émotion et recueillement à la levée du corps d’Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-NECROLOGIE-HOMMAGE / Eloges, émotion et recueillement à la levée du corps d’Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 25 sept (APS) – Des hommages appuyés ont été prononcés, mercredi, à la mosquée omarienne de Dakar, pour saluer la vie et l’œuvre d’Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO, décédé la veille, dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 103 ans. Il a été inhumé mercredi en fin de matinée au cimetière musulman de Yoff.

    Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, accompagné des ministres Birame Diop (Forces armées), Ousmane Diagne (Justice), Jean-Baptiste Tine (Intérieur et Sécurité publique), Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et de l’Assainissement), a assisté à la cérémonie au nom du chef de l’Etat. De même que d’anciens ministres et députés à l’image de Mamadou Lamine Loum, le dernier chef du gouvernement sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), et de Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre sous le magistère d’Abdoulaye Wade (2000-2012).

    ‘’Je suis là pour représenter le président de la République qui comme vous le savez est hors du pays. Mais il m’a chargé de transmettre ses sincères condoléances à la famille éplorée et surtout de l’informer de son intention de venir présenter ses condoléances à la maison’’, a dit M. Sonko, relevant qu’avec le décès d’Amadou Mahtar Mbow,  »le Sénégal perd un de ses plus dignes fils, lequel, a consacré toute sa vie à se battre pour la construction de modèle aussi bien de développement que de modèle sociétal pour son pays le Sénégal, et qui s’est battu toute sa vie pour faire rayonner l’image du son pays et de l’Afrique à travers le monde.’’

    La prière mortuaire a été dirigée par l’mam de la mosquée, Seydou Nourou Tall, en présence Thierno Madani Tall,  khalife de la famille Thierno Mountaga Ahmad Tall, conformément aux dernières volontés du disparu.

    Amadou Mahtar Mbow était ’’un homme rassurant, un homme apaisant, qui a donné du Sénégal l’une des meilleures images au monde. Il a brillé à la tête de l’UNESCO, mais surtout, il nous aura honorés par sa fermeté face à des puissances qui voulaient écrire l’histoire du monde à leur manière’’, a témoigné Amadou Tidiane Wone, ancien ministre de la Culture, qui s’est exprimé au nom de la famille d’Alpha Ciré Kane. ’’Il a résisté, il a produit de l’intelligence et du sens pour l’humanité dans cette organisation qui appartient à tous, et notamment aux pays les plus démunis, qui ont tant de choses à écrire, mais qui n’ont pas l’occasion de le faire’’, a-t-il ajouté

    ’’Premier Africain à diriger une organisation internationale d’envergure, humaniste convaincu, intellectuel complet, il a profondément marqué l’histoire de notre institution en défendant avec force l’exigence de solidarité et d’égale dignité entre les peuples et entre les cultures’’, a pour sa part déclaré le directeur régional de l’UNESCO, Dimitri Songa, qui lisait le message de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

    ’’Nous lui devons également l’œuvre scientifique monumentale qu’est ‘L’Histoire générale de l’Afrique’, laquelle a donné non seulement au monde, mais surtout aux Africains et aux Africaines, un moyen de s’approprier leur histoire et de se projeter vers l’avenir’’, a-t-il ajouté.

    Membre d’honneur de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Amadou Mahtar Mbow a non seulement marqué le paysage scientifique de notre pays, mais a laissé une empreinte indélibile sur la scène internationale, de par son parcours exceptionnel d’éducateur et de leader intellectuel, social et politique’’, a de son côté souligné son président, Moctar Touré.

    ’’Je voudrais donc tout juste témoigner ici, devant vous et devant l’éternel, de son caractère humain hors du commun, de son âme, de son esprit infatigable et de sa passion pour la science. Nous exprimons notre gratitude au Seigneur de nous l’avoir laissé longtemps bénéficier de sa sagesse, de sa bienveillance et de ses conseils qui ont toujours été très judicieux’’, a-t-il ajouté.

    Il a assuré que l’héritage d’Amadou Mahtar Mbow continuera d’inspirer les générations futures et contribuera au rayonnement et à l’impact de la science et au progrès de l’humanité.’’

     »À l’occasion de la célébration de son centenaire au Musée des civilisations noires, Amadou Mahtar Mbow disait à ceux qui étaient venus le fêter, je cite : « Je ne sais pas combien de temps j’ai encore à vivre, mais j’ai consacré toute ma vie à essayer de faire du bien avec cette épouse-là à ma droite’’, a rappelé sa fille, Dr Awa Mbow, qui a parlé à la suite du Premier Ministre.

    ’’Son épouse, ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, ainsi que toute sa famille et tous ses proches, peuvent attester qu’il a été un homme bon et aimant dont la vie riche et exaltante fut dédiée à penser et à faire du bien’’, a-t-elle relevé, ajoutant que ’’sa disparition marque la perte pour l’humanité d’un être lumineux qui a dignement marqué son époque et durablement influencé le monde.’’

    Amadou Mahtar Mbow, décédé dans la nuit de lundi à mardi à Dakar, à l’âge de 103 ans, a consacré toute sa vie aux combats pour le triomphe des valeurs humanistes. Homme de culture, leader éclairé, universitaire, intellectuel et trésor humain vivant, il est le premier Africain à diriger cette institution  de 1974 à 1987.

    Membre fondateur de la célèbre Fédération des étudiants d’Afrique noire en France et du Parti du regroupement africain-Sénégal, il a fréquenté les plus grands cercles intellectuels et militants de la diaspora africaine à Paris, avec Abdoulaye Ly, Assane Seck, Cheikh Anta Diop, Alioune Diop, Joseph Ki-Zerbo, Amady Aly Dieng… Nous sommes dans les années 1950 et 1960. Amadou Mahtar Mbow et ses camarades sont sur tous les fronts pour démonter les idéologies et thèses suprémacistes ou racistes de l’époque.

    Le Sénégal était à l’orée de son indépendance, qui lui sera octroyée par la France en 1960. Amadou Mahtar Mbow sera plus tard ministre de l’Education nationale (1966-1968), puis de la Culture et de la Jeunesse (1968-1970). Il fut également député, membre du conseil exécutif et du conseil municipal de Saint-Louis (nord).

    Quelques années plus tard, en 1974, arrive la consécration. Amadou Mahtar Mbow devient directeur général de l’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Pour la première fois, avec M. Mbow, un Africain dirige une institution spécialisée des Nations unies.

    Amadou Mahtar Mbow était également un visionnaire aux idées et aux combats avant-gardistes. Septième directeur général de l’UNESCO, il a lancé avant tout le monde, dès 1978, le débat sur la restitution des biens culturels des peuples anciennement colonisés. C’est dire que l’actuel président français, Emmanuel Macron, en commanditant le rapport ‘’Restituer le patrimoine africain’’ (2018) à Bénédicte Savoy, professeure d’histoire de l’art, et à Felwine Sarr, universitaire sénégalais, n’a fait qu’emprunter le sillon tracé par le fonctionnaire international sénégalais, quarante ans plus tôt.

    Et ce n’est pas tout. Le nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, le fameux NOMIC, porte également son empreinte. De même, les questions d’accès universel à l’information et aux technologies de la communication, la résorption du gap technologique (la fracture numérique) entre le Nord et le Sud demeurent plus que jamais des préoccupations actuelles.

    Témoin de son temps et acteur majeur de la vie nationale sénégalaise, Amadou Mahtar Mbow n’a jamais rechigné à servir la nation chaque fois que l’on faisait appel à lui, même s’il devait bénéficier d’un repos bien mérité.

    Citoyen engagé, il avait accepté de présider les Assises nationales (1ᵉʳ juin 2008-24 mai 2009). Une ‘’parodie de conférence nationale’’, avait raillé le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui n’avait pas du tout accepté la tenue de cet évènement.

    MK/AKS/ADC

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Cinq millions de dollars du gouvernement américain pour soutenir la lutte contre la corruption

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Cinq millions de dollars du gouvernement américain pour soutenir la lutte contre la corruption

    Dakar, 25 sept (APS) – Les États-Unis d’Amérique se sont engagés à mettre à place un programme de financement de 5 millions de dollars pour appuyer le Sénégal dans ses efforts de lutte contre la corruption, a-t-on appris de source officielle.

    L’annonce émane du Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken qui a été reçu en audience mardi par le président Bassirou Diomaye Faye en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.

    Lors de cette rencontre, le Secrétaire d’État américain a annoncé la mise en place d’un programme de 5 millions de dollars par l’USAID, destiné à appuyer les efforts du gouvernement sénégalais dans la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence.

    « Ce soutien renforcera également les réformes institutionnelles en cours pour une meilleure gouvernance », a notamment fait savoir la présidence sénégalaise dans un document dont l’APS a eu connaissance.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le secrétaire dEtat américain, Anthony Blinken, ont échangé  sur les moyens de renforcer la coopération entre les Etats Unis d’Amérique et le Sénégal.

    « Cette rencontre a permis aux deux hommes de saluer l’excellence des relations entre le Sénégal et les États-Unis, et de réaffirmer leur engagement à renforcer la coopération économique entre les deux pays », a déclaré la source.

    Elle assure que deux hommes ont également évoqué l’importance de soutenir la jeunesse et de promouvoir la transparence et la lutte contre la corruption.

    Les deux dirigeants ont également échangé sur les questions sécuritaires dans le Sahel et les conflits au Moyen-Orient ainsi que dans d’autres régions du monde.

    Les États-Unis se sont dits prêts à soutenir le Sénégal dans ses efforts de réformes et d’amélioration de la gouvernance.

    La présidence sénégalaise fait en outre savoir que d’autres secteurs prioritaires de l’Agenda National de Transformation 2050 du Sénégal, qui sera officiellement présenté le 7 octobre, ont été identifiés comme axes de coopération renforcée entre les deux pays.

    Il s’agit notamment du secteur digital avec le « New Deal technologique », de l’agriculture et de l’industrialisation.

    AKS/OID