Catégorie : Politique

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-FINANCES / Enrichissement illicite : le Pool judiciaire financier a pris fonctions

    SENEGAL-INSTITUTIONS-FINANCES / Enrichissement illicite : le Pool judiciaire financier a pris fonctions

    Dakar, 17 sept (APS) – Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation officielle du Pool judiciaire financier (PJF), une juridiction à son avis ‘’plus conforme aux exigences du moment’’ que la défunte Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

    ‘’Il ne remplace pas seulement la CREI. Il se veut plus innovant et plus conforme [qu’elle] aux exigences du moment’’, a dit M. Diagne lors d’une cérémonie d’installation officielle du PJF, en présence de ses membres.

    Le Pool judiciaire financier est un ‘’nouveau mécanisme’’ né d’une loi du 2 août 2023, a-t-il rappelé.

    Le PJF est un parquet à compétence nationale créé au sein du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar et de la cour d’appel de Dakar pour réprimer les infractions à caractère économique et financier.

    ‘’La mise en place du Pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés’’, a souligné Ousmane Diagne.

    Depuis plusieurs décennies, le Sénégal démontre une ‘’réelle volonté de combattre’’ la corruption et les détournements de deniers publics, a-t-il dit.

    La création de la CREI en 1981 découle de cette volonté des pouvoirs publics sénégalais, selon le garde des Sceaux.

    Le PJF vient s’ajouter à plusieurs institutions exerçant des fonctions voisines les unes des autres : la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, et la Cellule nationale de traitement des informations financières. Elles servent toutes à ‘’lutter contre les actes de prévarication’’ et à ‘’asseoir une gouvernance éthique et exemplaire’’.

    ‘’Le Pool judiciaire financier allie les besoins d’efficacité dans la répression, et d’efficience dans la gestion des ressources humaines, avec un domaine de compétences plus élargi’’ que celui de la CREI, a souligné M. Diagne.

    ‘’Un pouvoir judiciaire plus fort’’

    Le PJF prend en compte les affaires relevant de la corruption et des pratiques assimilées, a-t-il dit en énumérant les faits de détournement et de soustraction de deniers publics, d’escroquerie, de faux monnayage, les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, celles relatives à la réglementation des marchés publics, à la piraterie maritime, au financement du terrorisme, au trafic de migrants et à la réglementation bancaire, selon le ministre de la Justice.

    Il a recommandé à ses membres de ‘’donner le meilleur’’ d’eux-mêmes en vue de l’atteinte des objectifs assignés à cette juridiction.

    ‘’L’État, de son côté, ne ménagera aucun effort pour vous mettre dans les conditions optimales de performance et d’épanouissement professionnel’’, leur a-t-il promis.

    ‘’Les principes d’indépendance et d’intégrité auxquels vous êtes profondément attachés devront toujours vous servir de viatique dans l’accomplissement de votre mission’’, a dit Ousmane Diagne en s’adressant aux membres du PJF.

    Abdoulaye Ba, le premier président de la cour d’appel de Dakar, estime que les membres de la nouvelle juridiction ont les ‘’atouts’’ et les ‘’outils’’ dont dispose tout magistrat pour l’exercice de son ‘’sacerdoce’’. ‘’C’est quoi ? Le serment qui guide et oriente la conscience, qui interpelle la foi en Dieu, en la justice, la foi dans les convictions…’’ a-t-il dit.

    ‘’L’immense talent intellectuel et professionnel qui les caractérise nous permet d’espérer voir […] un pouvoir judiciaire plus fort’’, a poursuivi Abdoulaye Ba en parlant des membres du Pool judiciaire financier.

    Le PJF est constitué de :

    • membres du parquet du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier ; monsieur Abdoulaye Diouf, procureur de la République financier adjoint ; monsieur Ibrahima Faye, substitut du procureur de la République financier ; monsieur Harouna Sow, substitut du procureur de la République financier ;
    • membres du collège des juges d’instruction au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar :  monsieur Idrissa Diarra, président du collège des juges d’instruction financier ; monsieur Massaer Sarr, juge d’instruction financier ; monsieur Babacar Diop, juge d’instruction financier ; monsieur Mouhamadou Ndéné Ndir, juge d’instruction financier ; monsieur Moustapha Fall, juge d’instruction financier ; madame Nelly Secko Dieng, juge d’instruction financier ;
    • membres de la chambre de jugement financière au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Papa Mohamed Diop, président de la chambre de jugement financière ; monsieur Mamadou Yakham Keita, membre ; monsieur Mor Lo, membre ; monsieur Ousseynou Sy, membre ; monsieur Ngor Diop, membre ; madame Aissétou Kanté Faye, membre ;
    • membres de la chambre d’accusation financière de la cour d’appel de Dakar : monsieur Mamady Diané, président de la chambre d’accusation financière ; monsieur Alioune Sall, membre ; monsieur Tahir Ka, membre ; monsieur Abdoul Aziz Baro, membre ; monsieur Samba Ndiaye, membre ; madame Adji Mame Bousso Guèye, membre ;
    • membres de la chambre des appels financiers de la cour d’appel de Dakar : madame Anta Ndiaye Diop, présidente à la chambre des appels financiers ; monsieur Mamadou Diallo, membre ; monsieur Thierno Niang, membre ; madame Fatou Binetou Cissokho, membre ; monsieur Fall Babacar Sy, membre.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Médina Yoro Foula : la commission mixte  de gestion des frontières à la rencontre des populations

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Médina Yoro Foula : la commission mixte de gestion des frontières à la rencontre des populations

    Kolda, 17 sept (APS) – Une délégation de la Commission mixte sénégalo-gambienne de gestion des frontières a échangé lundi avec des populations vivant le long de la frontière entre les deux pays, dans le but de favoriser une cohabitation pacifique entre elles.

    La délégation a sillonné ce dimanche la partie frontalière se trouvant dans le département de Médina Yéro Foulah, afin de s’enquérir des problèmes que rencontrent les populations.

    Le Sénégal et la Gambie, qui entretiennent des relations fraternelles séculaires, souhaitent en effet travailler en parfaite synergie pour répondre aux préoccupations des populations, notamment celles vivant le long de leurs frontières.

    ‘’C’est pourquoi les deux pays, à travers les plus hautes autorités, se sont engagés dans un processus de délimitation et de démarcation des frontières’’ dans le cadre du Programme frontalier de l’Union africaine (PFUA), a expliqué le chef de la délégation de la Commission nationale de gestion des frontières, colonel Pape Bakaye Fall.

    Il a rappelé qu’ils ont créé à cet effet ‘’un cadre bilatéral d’échanges et de mise en œuvre de la coopération transfrontalière’’.

    Il a précisé qu’il est agi d’une  »rencontre de sensibilisation sur ce processus avec les populations  le long des villages frontaliers sénégalais et gambiens (…)’’.

    L’objectif consistait à ‘’informer ces populations sur les enjeux, les processus et les avantages de la démarcation et de la densification des frontières », a-t-il précisé.

    ‘’Cette initiative vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération transfrontalière, tout en renforçant les relations de bon voisinage entre les communautés transfrontalières’’, a poursuivi le chef de la délégation sénégalaise.

    A Same Yéro Guèye, dans la commune de Niaming et Saré Moussa Yél, dans la commune de Badion, tous deux des villages du département de Médina Yéro Foula, les populations locales, renforcées par celles des villages gambiens, se sont fortement mobilisées.

    Les échanges avec les deux délégations ont porté sur l’amélioration des conditions de vie de populations établies de part et d’autre de la frontière.

    Ces populations réclament, entre autres, la réalisation d’infrastructures sociales de base, comme les écoles, les postes de santé et les centres de formation.

    Leurs doléances ont porté aussi sur le désenclavement, l’électrification des villages, le financement des femmes et des jeunes et les terres arables.

    Les préoccupations soulevées par les populations tournent également autour de la sécurité des personnes et des biens et la lutte contre le trafic de bois.

    Elles ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de vivre en paix et dans la cohésion.

    Les délégations de la commission mixte de gestion des frontières étaient conduites par le colonel Pape Békaye Fall de la Présidence de la République sénégalaise, et par l’ambasseur Omar Gibba (Gambie).

    Elles étaient accompagnées par des autorités administratives des deux pays, d’élus, de techniciens, etc.

    Sénégalais et Gambiens ont saisi l’occasion pour rappeler la nécessité pour les populations des deux pays frères de vivre dans la cohésion et de promouvoir la culture de la paix.

    MG/SKS/ASG/ADL

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    Dakar, 17 sept (APS) – Les quotidiens racontent la célébration, à Tivaouane (ouest) notamment, de la naissance du prophète Mohamed et évoquent en même temps les prochaines élections législatives.

    ‘’Des mots pour toucher du doigt les maux auxquels font face les jeunes de ce pays’’, écrit Le Soleil. Il parle ainsi du sermon donné par les dirigeants à Tivaouane de la confrérie des tidjanes, à l’occasion du Mawlid, cette célébration, pour aider à éradiquer l’émigration irrégulière, les ‘’mauvais comportements’’ et les violences.

    Le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, s’est inquiété des ‘’fléaux […] effrayants’’ auxquels est confrontée la société sénégalaise, rapporte Vox Populi.

    ‘’La débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés comme une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs comme une mode, la pollution esthétique et morale comme une banalité, et la calomnie […] comme une habitude’’, note Vox Populi en citant le guide de la communauté tidjane.

    Ce dernier a lancé un appel à la promotion de la ‘’paix universelle’’, selon L’As. ‘’Serigne Babacar Sy Mansour […] a appelé à renforcer les liens fraternels entre toutes les confessions monothéistes’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Pastef snobe ses alliés’’

    Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, chargé de la tutelle des cultes au sein du gouvernement, est d’avis que ‘’notre pays n’est pas épargné par les fléaux qui frappent le monde’’. Il l’a dit lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance du prophète Mohamed à Tivaouane.

    Les quotidiens évoquent en même temps l’inauguration, au cours du Mawlid, de la principale mosquée de Tivaouane, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée, au nom du khalife des tidjanes, par l’ex-ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé.

    ‘’Après trois ans de travaux, la grande mosquée de Tivaouane [est] inaugurée’’, observe EnQuête, selon lequel ‘’le Premier ministre […] a salué la transparence du projet mené par Mouhamadou Makhtar Cissé’’.

    ‘’Plus de 2.000 Sénégalais ont été employés’’ lors de la construction de l’édifice religieux, ajoute le même journal.

    L’Observateur décrit la nouvelle mosquée comme ‘’la perle de Tivaouane’’. L’ouvrage de 45.000 places a coûté 23 milliards de francs CFA, affirme-t-il en citant un responsable du projet de rénovation du lieu de culte.

    WalfQuotidien signale que, pour la préparation des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’Pastef snobe ses alliés’’.

    Il risque d’y avoir ‘’une centaine’’ de listes de candidature aux législatives

    ‘’Le parti [au pouvoir] compte investir ses militants en priorité pour éviter le syndrome de l’‘intercoalition’ Yewwi askan wi-Wallu’’, annonce le journal en évoquant le compagnonnage entretenu difficilement par des députés de Pastef avec leurs collègues et alliés de Wallu Senegaal au cours de la législature dissoute la semaine dernière par le président de la République.

    ‘’Ce serait suicidaire [pour Pastef] d’y aller seul’’, a dit un analyste politique à L’Observateur. Un autre analyste interrogé par le même journal est d’avis que le parti au pouvoir a intérêt à s’unir à d’autres partis politiques.

    Sud Quotidien et d’autres journaux affirment qu’il n’y aura plus de parrains à collecter chez les électeurs en vue de la constitution des listes de candidature.

    Selon eux, le Conseil constitutionnel a supprimé le parrainage et a fixé à 15 millions de francs CFA le montant de la caution à verser par liste de candidature.

    Ces mesures pourraient engendrer ‘’une pléthore’’ de listes, selon WalfQuotidien. Il pourrait y en avoir ‘’une centaine’’, note-t-il en citant un expert des élections sénégalaises.

    Le Soleil exprime la même inquiétude. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont se faire sans parrainage. Cette nouvelle donne va certainement favoriser une pléthore de listes […] Le scénario des législatives de 2017 risque de se reproduire’’, écrit-il en rappelant que les électeurs avaient à choisir, cette année-là, entre 47 listes de candidature.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-PLOLITIQUE / Les médias des BRICS veulent promouvoir un  »ordre mondial multipolaire » (déclaration)

    SENEGAL-MONDE-PLOLITIQUE / Les médias des BRICS veulent promouvoir un  »ordre mondial multipolaire » (déclaration)

    Moscou,15 sept (APS) – Les médias des pays membres du groupe des BRICS se sont engagés dimanche à Moscou à contribuer à la construction d’un ordre mondial multipolaire basé sur des principes d’égalité, de respect et de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

    Cet engagement est contenu dans une déclaration adoptée au deuxième et dernier jour du Forum des médias du groupe des BRICS, organisation regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et l’Ethiopie.

    Les participant à la rencontre à l’initiative de la Tass, une agence officielle de presse russe, ont notamment convenu d’utiliser leurs ressources d’information pour contribuer à la construction d’un ordre mondial multipolaire équitable.

    Ils ont en même temps pris la décision de contribuer à la construction d’un ordre mondial multipolaire juste et égalitaire fondé sur les principes d’égalité, de respect de la souveraineté, de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

    Réaffirmant le rôle des médias dans le maintien et le renforcement du dialogue international, les participant ont également souligné la nécessité de ‘’promouvoir une couverture complète de leurs ressources d’interaction dans le cadre des mécanismes BRICS, y compris dans les domaines politique, économique et humanitaire’’.

    Ils ont de nouveau renouvelé leur attachement aux principes d’un journalisme objectif basé sur des faits tout en exprimant leur volonté de coordonner les efforts pour lutter contre la désinformation.

    La déclaration rappelle  »la nécessité de respecter les droits des journalistes et d’assurer leur sécurité, y compris lorsqu’ils couvrent des conflits militaires ».

    Ils ont par ailleurs dit que les médias devaient rester dans l’air du temps en mettant en œuvre des technologies avancées, en faisant observer que ‘’l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias nécessite le développement de normes éthiques appropriées  ».

    Les médias des pays ont assuré qu’ils soutiendront  »le dialogue professionnel sur le thème de l’intelligence artificielle’’.

    « Les participants des pays BRICS ont souligné le rôle indispensable que jouent les associations professionnelles dans la coopération médiatique et ont exprimé leur intention de continuer à travailler ensemble dans le cadre d’alliances mondiales et régionales », lit-on dans la déclaration articulée autour de neuf point.

    Des dirigeants des médias de 45 pays ont participé à cette édition du Forum des médias des BRICS tenu dans la capitale russe.

    TAS/AKS

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Le groupe des BRICS n’est pas une  »plateforme de règlement de comptes politiques » (ministre russe)

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Le groupe des BRICS n’est pas une  »plateforme de règlement de comptes politiques » (ministre russe)

    Moscou, 14 sept (APS) – Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov a assuré samedi à Moscou que le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, Egypte, Emirats Arabes Unis et Ethiopie) ne constitue pas une ‘’plateforme de règlement de comptes politiques’’.

     »Les BRICS ne sont pas une plateforme destinée à régler des comptes politiques ou à régler des relations, même internationales. C’est une plateforme conçue pour améliorer la vie des pays qui en font partie et qui interagissent’’, a-t-il déclaré.

    Le vice-ministre russe des Affaires étrangères intervenait en marge du vernissage d’une exposition de photo organisée dans le cadre du Sommet des médias des BRICS auquel participent quarante-cinq dirigeants de groupes médiatiques du monde.

    L’officiel russe a insisté sur le fait que le groupe des BRICS était conçu pour « être plus proche des gens, plus proche de la vie normale et des valeurs saines ».

    « C’est à cette tâche que nous nous attelons en approfondissant la coopération et en élargissant les BRICS », a-t-il expliqué.

    Il n’a pas manqué de souligné que le sommet des médias du groupe des BRICS, à l’initiative de la Tass, l’agence de presse officielle de la Fédération de Russie, était devenu « une composante traditionnelle des programmes d’unification, née de l’initiative des amis chinois, organisateurs de la première édition en 2015’’.

    La rencontre à laquelle prend part le directeur général de l’Agence de presse sénégalais, Thierno Ahmadou Sy, sera clôturée dimanche. Son organisation coïncide avec la célébration des 120 ans d’existence de la Tass.

    TAS/AKS/ADL

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Algérie : Abdelmadjid Tebboune déclaré vainqueur de l’élection présidentielle (résultats officiels)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Algérie : Abdelmadjid Tebboune déclaré vainqueur de l’élection présidentielle (résultats officiels)

    Dakar, 14 sept (APS) – La Cour constitutionnel d’Algérie a déclaré, samedi Abdelmadjid Tebboune, vainqueur de l’élection présidentielle du 7 septembre avec un score de 84, 30 % des suffrages valablement exprimés, a annoncé Algérie Presse Service (APS).

    ‘’La Cour constitutionnelle a proclamé, samedi, M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire pour un second mandat, suite à sa victoire à la présidentielle du 7 septembre 2024 avec 84,30% des suffrages exprimés’’, a notamment rapporté l’agence de presse officielle du pays.

    La juridiction, a, après avoir vidé les recours introduits par les candidats Hassani Cherif Abdelaali et Aouchiche Youcef contre les résultats provisoires rendus public au lendemain du scrutin, proclamé M. Tebboune réélu pour un mandat de cinq ans à la tête de l’Algérie.

    Le chef de l’Etat sortant a devancé Hassani Cherif Abdelaali, crédité de 9, 56 %.

    Aouchiche Youcef s’est de son côté retrouvé avec 6, 14 %.

    Le taux de participation au scrutin présidentiel du 7 septembre est de son côté estimé à 46, 10 %.

    Plus de 24 millions d’Algériens étaient inscrits sur les listes électorales.

    AKS/ADL

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a déclaré, vendredi, avoir pris acte de la dissolution de cette institution, une mesure relevant d’‘’une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’.

    ‘’Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’, a écrit M. Diop dans une déclaration parvenue à l’APS.

    ‘’J’en prends acte et rends grâce à Dieu, le Tout-Puissant, de m’avoir permis, durant ces deux années pleines de péripéties, de remplir mes fonctions de président de l’Assemblée nationale avec honneur, engagement et fidélité aux valeurs républicaines, morales et
    démocratiques’’, a-t-il ajouté.

    Amadou Mame Diop adresse en même ses remerciements au peuple sénégalais.

    ‘’En cet instant singulier, je rends un hommage appuyé au président Macky Sall que je n’aurai de cesse de remercier pour sa confiance inébranlable, ainsi qu’aux députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour leur loyauté’’, a-t-il affirmé.

    Les députés de la 14e législature ont bien exercé leur mission parlementaire, selon M. Diop. ‘’Ensemble, nous avons formé l’Assemblée nationale. Individuellement et collectivement, nous avons exercé, au nom du peuple, notre part de la souveraineté nationale’’, a-t-il écrit.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans un discours adressé jeudi à la nation, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et a annoncé l’organisation d’élections législatives prévues le 17 novembre prochain.

    Le groupe Benno Bokk Yaakaar, auquel appartient Amadou Mame Diop, disposait d’une courte majorité au sein de cette institution.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTIONS / La classe politique en ébullition après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTIONS / La classe politique en ébullition après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale

    Dakar, 13 sept (APS) – Les réactions d’approbation et de désapprobation se sont multipliées dans la classe politique à la suite de l’annonce par le chef de l’Etat de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue le 17 novembre de nouvelles élections législatives.

    ”En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024”, a dit Bassirou Diomaye Faye, dans un message à la nation.

    Il a expliqué avoir pris cette décision par la volonté de ”demander au peuple souverain les moyens institutionnels” qui lui permettront ”de donner corps à la transformation systémique” qu’il avait ”promise”.

    Le groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui détenait la majorité dans l’Assemblée dissoute, a déploré un ‘’’parjure’’ et a pointé du doigt ‘’une manœuvre cynique orchestrée en collaboration avec le Premier ministre’’.

    Dans un communiqué publié dans la foulée de la déclaration du président de la République, BBY appelle à la mobilisation des Sénégalais épris de justice et de liberté à se dresser contre ce qu’elle décrit comme un ‘’retour à une époque révolue’’.

    Imposer une cohabitation 

    ‘’Il devient urgent de constituer une alternative responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du peuple sénégalais’’, a déclaré la présidente du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom.

    Dans un communiqué publié sur le réseau social X, la candidate malheureuse à la dernière présidentielle, appelle à une mobilisation pour imposer une cohabitation parlementaire au régime.

    ‘’Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. (…). Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée’’, a-t-elle dit.

    L’acte posé par le président Faye ‘’ouvre l’une des plus scabreuses pages de l’histoire institutionnelle du pays’’, a de son côté dit le leader du mouvement Gueum Sa Bopp.

    Dans un message publié sur sa page Facebook, Bougane Gueye Dany  appelle les forces vives de la nation à se mobiliser pour sauver le Sénégal face ‘’aux reniements et forfaitures’’.

    Thierno Alassane Sall, responsable du mouvement politique, La République des valeurs dénonce un ‘’parjure du président de la République’’.

    ‘’J’ai été très surpris. Et on dirait qu’au Sénégal, on n’accorde plus d’importance aux promesses. Le président avait écrit à l’Assemblée nationale pour leur dire que la Déclaration de politique générale (DPG) allait se tenir le 13[septembre]’’, a-t-il rappelé sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM, privé).

    Le candidat malheureux à la présidentielle de mars 2024 qualifie de ‘’filouterie’’ cette dissolution de l’Assemblée nationale actée par le chef de l’Etat à la veille du grand oral du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

    Dans une vidéo publiée sur Facebook, le président du mouvement de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum abonde dans le même sens.

    Le président de la République ‘’prolonge le deuil’’, a-t-il dit en faisant le parallèle avec les morts enregistrés dans le chavirement d’une pirogue à Mbour dans la région de Thiès.

    ‘’Après les morts par désespoir, le parjure s’installe pour juste satisfaire une soumission indécente envers un Premier ministre qui avait déjà tout annoncé’’, a-t-il regretté.

    Une délivrance du peuple de l’emprise des soutiens de Macky Sall

    M. Bocoum souligne que même si la Constitution confère au chef de l’Etat les prérogatives de dissoudre l’Assemblée nationale, le procédé par lequel, il a opéré est semblable à une  »honteuse duperie’’.

    Le président du mouvement Tabax-Construire, Boubacar Camara, a pour sa part salué la dissolution de l’institution parlementaire, évoquant une ‘’une délivrance du peuple de l’emprise des soutiens de l’ancien président Macky Sall’’.

    La majorité parlementaire était dans une posture de blocage pour empêcher au nouveau régime de travailler, a-t-il dit en langue Wolof sur la télévision privée 7TV.

    Il est d’avis que le Sénégal doit aller vers une Assemblée nationale qui reflète les aspirations des populations.

    M. Camara a ainsi préconisé l’avènement de blocs aptes à accompagner le nouveau régime afin garantir une bonne gestion des deniers publics et de pouvoir engager des réformes importantes pour l’intérêt du peuple sénégalais.

    Une position partagée par le président du mouvement Awalé, Abdourahmane Diouf, qui a félicité le Président de la République Bassirou Diomaye Faye ‘’pour sa clairvoyance et son pragmatisme’’.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur estime que cette dissolution de l’Assemblée nationale va permettre de ‘’tourner la page’’ pour ‘’reconstruire’’ afin d’impulser un nouvel élan’’ et ‘’s’élancer vers un avenir meilleur’’.

    Abdourahmane Diouf appelle à une remobilisation ‘’autour de l’essentiel pour mieux servir’’.

    FD/AKS/OID

  • AFRIQUE-ONU / Conseil de sécurité : les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l’Afrique

    AFRIQUE-ONU / Conseil de sécurité : les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l’Afrique

    Dakar, 13 sept (APS) – Les Etats-Unis ont annoncé, jeudi, leur soutien à la création de deux sièges de membres permanents pour les pays africains, au Conseil de sécurité des Nations unies, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Les États-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les États africains et d’un siège à rotation entre les petits États insulaires en développement’’, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, lors d’une conférence organisée par le centre de réflexion Council on Foreign relations.

    Depuis plusieurs années, l’Afrique réclame des sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies, qui compte 15 membres, dont cinq permanents (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie) avec un droit de veto et dix élus pour deux ans qui représentent les différentes régions géographiques, dont trois pour l’Afrique.

    ‘’Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d’apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil’’, a estimé Linda Thomas-Greenfield.

    La diplomate américaine a toutefois clairement indiqué que les Etats-Unis ne soutenaient pas l’extension du droit de veto pour de nouveaux membres, ni son abolition pour les membres actuels.

    ‘’Aucun membre permanent ne veut abandonner son droit de veto, nous y compris, je suis honnête’’ et ‘’nous pensons qu’étendre ce droit de veto rendrait le Conseil plus dysfonctionnel’’, a-t-elle soutenu.

    Ce soutien des Etats-Unis intervient à la suite de celui de la Russie, qui avait également plaidé, il y a quelques mois, pour que l’Afrique obtienne des sièges de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Cette réforme nécessiterait l’adoption puis la ratification par deux-tiers des 193 Etats membres, dont les cinq membres permanents du Conseil.

    Si elle aboutit, des pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigéria et le Sénégal seraient des candidats crédibles pour obtenir ces deux sièges de membres permanents, estiment plusieurs observateurs.

    ABB/ASG/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Bignona : Birahim Seck plaide pour l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Bignona : Birahim Seck plaide pour l’abrogation de la loi d’amnistie

    Bignona, 13 sept (APS) – Le Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, a plaidé jeudi à Bignona (sud), pour l’abrogation de la loi d’amnistie adoptée le 6 mars 2024 par l’Assemblée nationale et la mise en place d’une structure qui permet la prise en charge de l’ensemble des victimes des violences politiques de 2021 à 2024.

    ‘’Il y a aujourd’hui un besoin à l’unanimité pour que la loi d’amnistie soit abrogée’’, a indiqué M. Seck lors d’un atelier de restitution du rapport de l’activité d’échanges sur la lutte contre l’impunité lors des violences politiques au Sénégal de 2021 à 2024.

    Cette rencontre est initiée par le Forum civil en partenariat avec Open Society Foundation.

    L’Assemblée nationale a adopté, le 6 mars 2024, une loi portant amnistie générale des faits commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques.

    Revenant sur les recommandations issues de leurs travaux, le coordonnateur du Forum civil a insisté sur la nécessité de mettre en place une structure qui permet de prendre en charge l’ensemble des victimes des violences politiques.

    Cette structure, a-t-il précisé, aura également pour objectif de faire le recensement exhaustif de l’ensemble des victimes de 2021 à 2024.

    M. Seck estime que ‘’du fait de la peur, certaines victimes n’osent pas se présenter devant les entités des structures chargées de faire la collecte de données’’,

    ‘’Il faut qu’il y ait une justice. Il est bien de pardonner, d’oublier, mais le pardon doit s’appuyer sur la justice’’, selon lui.

    ‘’Quand on dit qu’il y a un besoin de justice, c’est qu’il y a nécessité d’avoir une enquête impartiale, autonome et indépendante pour situer les responsabilités des différentes tortures qu’on nous a signalées, des meurtres et d’autres formes de violence subies par les populations à Bignona mais également au niveau d’autres localités du Sénégal’’, a-t-il justifié.

    Pour le coordonnateur du Forum civil, il y a également un besoin urgent de suivi psychiatrique réel.

    La démarche du Forum civil est de fournir aux victimes les éléments juridiques à pouvoir mener le combat dans les règles de l’art, a-t-il ajouté.

    Le maire de Bignona, Bacary Diatta a salué l’initiative du Forum civil qui  »a toujours manifesté ses préoccupations par rapport au sort » des victimes des violences politiques et des populations.

     »Il est important aujourd’hui de parler de ces violences afin que les autorités puissent prendre leur responsabilité et des décisions idoines par rapport à la reddition des comptes’’, a plaidé M. Diatta.

     ‘’Nous sommes contre la loi d’amnistie et nous demandons à l’Etat du Sénégal d’abroger cette loi afin que justice soit faite’’, a insisté l’édile de Bignona.

    IM/ASB/ADL/OID