Catégorie : Politique

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    Dakar, 9 sept (APS) – Les députés ont adopté, lundi, à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention dite de Niamey de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.

    Cette convention adoptée en juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale n’était jusque-là ratifiée que par onze pays africains, a souligné la ministre de l’intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, venue défendre le projet de loi au nom du gouvernement.

    Elle entrera en vigueur 30 jours après la réception par le président de la commission de l’Union africaine de la quinzième ratification ou adhésion, a-t-elle précisé.

    La discussion générale, entamée un peu après 19 heures, a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en présence du ministre en charge des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé et du secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur Amadou Chérif Diouf.

    Dans le document faisant l’exposé des motifs de ce projet de loi, il a été dit que cette convention, dont le but est de transformer en opportunité le partage des frontières par les Etats tout en facilitant la délimitation et la démarcation des frontières inter-Etats, vise, également, à développer la coopération transfrontalière au niveau local, régional et sous régional.

    La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a expliqué que cette convention constitue un moyen de règlement pacifique des différends frontaliers, de transformation des zones frontalières en éléments catalyseurs de la croissance, de l’intégration socioéconomique et politique du continent.

    Elle a aussi parlé d’un  »instrument juridique qui promeut la paix, et la stabilité à travers la prévention des conflits, l’intégration du continent et l’approfondissement de son unité ».

    La convention de Niamey permettra également une  »meilleure coordination des actions en zones frontalières, en facilitant le partage d’informations et de renseignements », a poursuivi Yassine Fall.

    En la ratifiant,  »notre pays réaffirme son engagement à se conformer aux normes internationales et communautaires relatives à la suppression de tout obstacle juridique, administratif, culturel ou technique susceptible d’entraver le renforcement et le bon fonctionnement de la coopération transfrontalière », a-t-elle notamment expliqué aux députés.

    La réciprocité des visas, le coût élevé des frais de visas, la portabilité des droits sociaux, la situation de sénégalais à Dakhla, parmi les préoccupations des députés 

    La discussion générale qui a duré plus de quatre heures d’horloge a été l’occasion pour les députés d’interpeller le gouvernement sur les difficultés que rencontrent les Sénégalais de la diaspora pour l’obtention de documents administratifs notamment la confection de passeports et de cartes d’identité.

    C’est le cas par exemple de la députée Aminata Ndao basée au Mali. Elle a notamment interpelé le ministre sur l’organisation de  »missions régulières » pour la confection de ces documents administratifs.

    Elle a aussi demandé plus de soutien pour le  »rapatriement de Sénégalais décédés à l’étranger ».

    Le député Abass Fall a de son côté axé son intervention sur la présence dit-il de  »plus en plus constatée de communautés étrangères notamment des jeunes et des femmes qui s’adonnent à la mendicité » dans la capitale sénégalaise.

    Les drames de la migration, les Sénégalais en situation irrégulière dans le désert marocain, la réciprocité de visas, figurent parmi les sujets les plus abordés lors de ce débat en plénière.

    Le député Aly Mané s’est attardé sur la question des  »refus de visas et les tracasseries pour l’obtention d’un rendez-vous dans les ambassades à Dakar à travers des intermédiaires qui demandent des sommes d’argent conséquentes aux usagers ».

    Il a ainsi plaidé pour le  »remboursement, tout au moins partiel, des frais engagés dans la demande de Visa en cas de refus ».

    Le député n’a pas manqué de faire un lien entre les difficultés d’obtention de visas et le phénomène de l’émigration irrégulière comme alternative.

    Ibrahima Diop, député de l’Europe du Nord et du centre,  a invité l’État du Sénégal à travailler à la  »portabilité des droits sociaux des travailleurs sénégalais basés à l’étranger ».

     »Nous sommes dans un monde mouvant  », a-t-il dit, notant que le travailleur sénégalais qui a pris sa retraite en France est tenu de vivre plus de six mois sur le terroir français pour percevoir sa pension.

    Sur ce point, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rappelé que cette réciprocité nécessite la signature d’une convention bilatérale ou multilatérale.

    Yassine Fall a tenu à assurer également que le Sénégal était en train de s’activer sur cette question.

    Mohamadou Mansour Kébé a plaidé pour l’érection d’un  »ministère plein » dédié aux Sénégalais de l’extérieur. 

    Selon lui, un  »département doté d’un budget conséquent et des moyens humains permettrait une meilleure prise en charge des difficultés des Sénégalais de l’extérieur ».

    Sa collègue Adji Diarra Mergane a plaidé aussi pour l’octroi de  »budgets d’assistance » dans les ambassades en vue de pouvoir voler au secours de certains Sénégalais qui se trouveraient en difficultés dans des pays de résidence ou de transit.

    Des discours, aux allures d’une fin de législature, ont, par moment, accompagné la prise de parole de beaucoup députés demandant pardon à leurs collègues, avec une courtoisie presque inhabituelle lors des séances plénières. 

    Deux ans après l’installation des députés, le président de la République en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, a la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale.

    Une éventualité agitée à mesure que les différends entre l’exécutif et l’institution parlementaire, l’opposition parlementaire incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaire à l’Assemblée nationale, ont continué à croître.

    SMD/AKS

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Sindia : le nouveau sous-préfet Elhadj Djiby Bocoum officiellement installé dans ses fonctions

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Sindia : le nouveau sous-préfet Elhadj Djiby Bocoum officiellement installé dans ses fonctions

    Mbour, 9 sept (APS) – Le nouveau sous-préfet de Sindia (ouest) Elhadj Djiby Bocoum a été officiellement installé lundi dans ses nouvelles fonctions à la tête de l’arrondissement de Sindia dans le département de Mbour.

    La cérémonie d’installation a été présidée par le préfet de Mbour Amadou Diop.

    ”Je suis persuadé que les défis qui vous attendent dans cet arrondissement seront relevés, au regard de vos qualités humaines, professionnelles“, a déclaré Amadou Diop en installant le nouveau préfet de Sindia.

    Des autorités religieuses et coutumières ainsi que les maires des communes de l’arrondissement de Diass ont pris part à cette cérémonie de passation de service.

    Amadou Diop a magnifié les « qualités morales et intellectuelles“ de Oumar Dia, le sous-préfet sortant.

    ”M. Dia se distingue par sa compétence avérée, une efficacité et un sérieux dans le travail, une loyauté dans toute épreuve“, a-témoigné l’administrateur civil.

    Concernant le nouveau sous-préfet, le préfet de Mbour a dit de lui qu’il « présente un profil à même de relever le défi et de satisfaire les attentes dans une perspective de continuité et de consolidation des acquis“.

    Elhadj Djiby Bocoum, a promis pour sa part de ”veiller à l’application des lois et règlements, au maintien de l’ordre public mais également à ce que le Jub, Jubal et Jubanti soient une réalité“.

    ”Je veillerai à l’application des textes et à avoir une oreille attentive pour accompagner, motiver et conseiller au besoin, pour que les populations soient satisfaites de notre action combinée“, a-t-il promis.

    DOB/ADI/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba lance ‘’Nouvelle Responsabilité’’, sa formation politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba lance ‘’Nouvelle Responsabilité’’, sa formation politique

    Dakar, 9 août (APS) – L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a officiellement lancé, lundi, à Dakar, sa formation politique dénommée ‘’Nouvelle Responsabilité’’, actant la rupture avec l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement de ce parti politique s’est déroulée sous un imposant chapiteau aménagé dans un hôtel de Dakar. Il fallait jouer des coudes pour accéder au lieu de la manifestation. Des militants et des figures politiques des douze ans de présidence de Macky Sall ont notamment pris part à la rentrée politique d’Amadou Ba.

    ‘’Je réponds à l’appel du peuple’’, a dit d’emblée Amadou Ba devant des militants acquis sa cause.

    ‘’Depuis la dernière campagne électorale, de nombreux appels ont été lancés pour que je crée ma propre formation politique. Je vous ai entendus, je vous ai compris et après mille réflexions, j’ai décidé de répondre à cet appel’’, a poursuivi M. Ba.

    Avec verve, il a martelé devant ses militants que NR ‘’sera fondée sur l’écoute, le dialogue, l’action et la responsabilité et va participer activement à la construction d’un avenir commun’’.

    Selon lui, la Nouvelle responsabilité ‘’sera un outil pour répondre aux aspirations les plus profondes de notre peuple, pour défendre la justice sociale, la paix et la prospérité partagée’’.

    ‘’Ensemble, nous allons amorcer une démarche qui repose sur le dialogue avec toutes les composantes de la société’’, a promis l’ancien chef du gouvernement sous Macky Sall.

    Une des figures de proue de l’ancien régime, Amadou Ba arrivé deuxième du dernier scrutin présidentiel estime que le Sénégal ‘’traverse une période de grandes attentes, des défis économiques et sociaux innombrables’’.

    ‘’Plus que jamais, l’heure est venue d’agir. Oui, agir, non pas avec précipitation, mais avec discernement, méthode et détermination’’, a-t-il encore dit.

    Il a promis de poser des bases solides en faisant des consultations larges avant de formaliser la création de ce parti ‘’qui incarne notre nouvelle responsabilité’’.

    ‘’Je vous propose d’entamer ensemble cette démarche. Nous allons d’abord dialoguer, rencontrer les forces vives de la nation, ceux et celles qui m’ont soutenu, ceux et celles qui m’ont accordé leur confiance, mais aussi ceux et celles qui ne m’ont pas encore compris ou qui hésitent’’, a-t-il souligné.

    Il a demandé à ses partisans d’adopter ‘’une démarche différente de manière réfléchie et inclusive’’. Amadou Ba a promis de mettre en avant ‘’l’écoute et le dialogue’’ avant tout.

    ‘’Ce qui construit un pays ne se fait pas en quelques jours ou quelques semaines’’, a-t-il estimé.

    Il considère sa nouvelle formation politique comme un parti n’étant pas l’émanation d’une élite, mais plutôt celle du peuple tout entier, enraciné dans les réalités du terrain’’.

    ‘’Au-delà des ambitions personnelles, ce parti sera au service d’une vision collective, ancrée dans les réalités de notre pays’’, a souligné l’ancien ministre des Affaires étrangères.

    AFD/MTN/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés adoptent la loi créant la Commission nationale des droits de l’homme

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés adoptent la loi créant la Commission nationale des droits de l’homme

    Dakar, 9 sept (APS) – L’Assemblée nationale a adopté lundi à l’unanimité des députés présents le projet de loi créant la Commission nationale des droits de l’homme en lieu et place du Comité sénégalais des droits de l’homme, a constaté l’APS.

    Réunis dans le cadre de la troisième session extraordinaire de l’année 2024 de l’Assemblée nationale, les députés ont notamment adopté le projet de loi relatif à la création de la CNDH.

    Le vote de cette nouvelle loi acte de fait l’abrogation de celle du 10 mars 1997 relative à la mise en place du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH).

    La mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme permettra au Sénégal de prétendre de nouveau au statut A, qu’il avait perdu en 2012 à cause d’un certain nombre de griefs, a commenté le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Elle devrait également permettre au pays de prétendre à ce statut lui permettant de retrouver la parole au sein de l’instance internationale en charge des questions des droits humains, a également assuré Ousmane Diagne.

    « La rétrogradation du Sénégal était liée à un manque de moyens, au mode de désignation et de recrutement du personnel du Comité sénégalais des droits de l’homme », a-t-il laissé entendre, insistant sur le fait que ‘’le vote de cette loi a l’avantage de corriger ces insuffisances qui ont valu au Sénégal d’être relégué au statut B’’.

    Le représentant du gouvernement a fait observer que les amendements proposés par les membres de la commission des lois ont été pris en compte dans la mouture finale du projet de loi.

    Rendre perfectible le texte, la finalité des amendements

    Abdoulaye Wilane, un des députés de l’opposition avait auparavant demandé à ce que le gouvernement s’aligne sur la mouture adoptée par l’Assemblée nationale.

    La finalité de l’amendement, c’est de rendre « perfectible le texte », a de son côté déclaré le président de la Commission des Lois, Moussa Diakhaté.

    Les parlementaires ont tour à tour magnifié ce projet de loi.

    Le député Cheikh Alioune Bèye a salué le changement de dénomination, avec la transformation du Comité sénégalais des droits de l’homme en Commission nationale des droits de l’homme. Il considère que « c’est une très bonne évolution » qui vient  » améliorer le processus de nomination ». Celle-ci n’était pas conforme à l’accord de Paris relatif au mode de désignation.

    M. Bèye a plaidé pour une allocation de moyens financiers conséquents à la Commission nationale des droits humains pour permettre aux commissions régionales de bien fonctionner.

    Sa collègue, Rocky Ndiaye, a abondé dans le même sens en sollicitant des moyens permettant à la structure de rendre ses antennes régionales fonctionnelles.

    Sokhna Ba, une autre députée, a estimé que la Commission des droits humains devrait travailler à soulager les Sénégalais.

    Alioune Guèye a salué la décision des autorités de faire en sorte que la Commission des droits de l’homme puisse agir même à l’étranger.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’examen de la loi sur la CNDH : les travaux ont repris à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’examen de la loi sur la CNDH : les travaux ont repris à l’Assemblée nationale

    Dakar, 9 sept (APS) – Les travaux liés à l’examen du projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont repris à l’Assemblée nationale à la suite d’une pause de plus de deux heures, a constaté l’APS.

    Vingt-huit des trente-six députés inscrits sur la liste des orateurs se sont succédé devant le pupitre de l’hémicycle avant la pause.

    Ce projet de loi ainsi que celui visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adopté à Malabo, le 27 juin 2014 figurent sur le calendrier de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

    Elle doit se poursuivre vendredi avec la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne et son collègue Yankhoba Diémé, ministre du Travail et des Relations avec les institutions représentent le gouvernement.

    FD/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de l’examen d’une loi portant création d’une Commission nationale des droits de l’homme

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de l’examen d’une loi portant création d’une Commission nationale des droits de l’homme

    Dakar, 9 sept (APS) – Les députés ont entamé lundi l’examen d’un projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme, a constaté l’APS.

    Quelque trente-six parlementaires vont prendre la parole en plus des trois présidents des groupes constitués à l’Assemblée nationale. Il s’agit de Mohamed Ayib Daffé de Yewwi Askan wi, Lamine Thiam de Liberté, Démocratie et Changement et Abdou Mbow de Benno Bokk Yakaar (opposition).

    Ce projet de loi ainsi que celui visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adopté à Malabo, le 27 juin 2014 figurent sur le calendrier de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

    Elle doit se poursuivre vendredi avec la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne et son collègue Yankhoba Diémé, en charge du Travail et des Relations avec les institutions, représentent le gouvernement.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle algérienne : Abdelmadjid Tebboune réélu, selon des résultats provisoires

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle algérienne : Abdelmadjid Tebboune réélu, selon des résultats provisoires

    Dakar, 8 sept (APS) – Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix, a annoncé Algérie Presse Service, dimanche.

    Il s’agit de résultats provisoires officiels, selon l’agence de presse gouvernementale d’Algérie.

    M. Tebboune a réuni 5 millions de voix, soit un taux de 94,65 %.

    Il se place nettement devant les candidats Abdelaâli Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, qui ont respectivement obtenu 3,17 % et 2,16 %, selon la même source.

    Vingt-quatre millions d’électeurs algériens étaient appelé s à élire le président de la République parmi les trois candidats.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Diégane Sène à la tête d’une nouvelle alliance politique, la Fédération du renouveau

    SENEGAL-POLITIQUE / Diégane Sène à la tête d’une nouvelle alliance politique, la Fédération du renouveau

    Dakar, 8 sept (APS) – La Fédération du renouveau (FDR), constituée de partis et de mouvements politiques, ainsi que de personnalités indépendantes, a procédé au lancement de ses activités, samedi, à Dakar, en aspirant à être parmi les ‘’premières alliances politiques du Sénégal’’, sous la houlette de l’ancien ministre Diégane Sène.

    ‘’La Fédération du renouveau nourrit l’ambition d’être présente sur l’échiquier politique national et d’être parmi les premières alliances politiques du Sénégal’’, a déclaré M. Sène lors d’une cérémonie de lancement des activités de cette organisation.

    La FDR a manifesté le désir de participer aux prochaines élections. ‘’La Fédération du renouveau, conformément à son ambition de conquête et d’exercice du pouvoir à travers le suffrage universel, s’engage à participer à toutes les élections démocratiquement organisées au Sénégal’’, a dit l’un de ses dirigeants, Abdoulaye Gallo Diao, en lisant un document de l’alliance.

    Diégane Sène et ses alliés aspirent aussi à être ‘’une force de réflexion, d’impulsion, de mouvement et d’accompagnement de toutes les initiatives allant dans le sens de la consolidation de la cohésion nationale et du renforcement de la bonne gouvernance’’.

    Interrogé sur l’actualité politique, le leader de la FDR et secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (URD) a souhaité la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives dans les mois à venir.

    Ancien membre du bureau politique du Parti socialiste (PS), Diégane Sène, historien, spécialiste de l’histoire des médias, est un ancien député. Il a été ministre de l’Alphabétisation, des Langues nationales et de la Francophonie, dans le gouvernement dirigé par Macky Sall durant la présidence d’Abdoulaye Wade.

    L’URD, le parti d’opposition qu’il dirige, a été créée à la fin des années 1990 par des militants de premier plan du PS, sous la houlette de Djibo Leyti Kâ (1948-2017).

    BB/ESF

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Saint-Louis : le nouveau préfet veut impulser une ‘’administration de développement’’

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Saint-Louis : le nouveau préfet veut impulser une ‘’administration de développement’’

    Saint-Louis, 8 sept (APS) – Le nouveau préfet du département de Saint-Louis (nord), Abou Sow, officiellement installé dans ses fonctions samedi, a promis d’impulser une ‘’véritable administration de développement’’, par le biais du potentiel culturel de la ville tricentenaire.

     »Une administration de développement, c’est une administration qui est proche des citoyens pour pouvoir accompagner tous les acteurs. Et c’est ce que nous comptons faire pour le département de Saint-Louis’´, a-t-il déclaré.

    M. Sow s’entretenait samedi en début de soirée avec des journalistes en marge de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions de préfet du département de Saint-Louis par le gouverneur de la localité éponyme Al Hassan Sall.

    ‘’Notre rôle est de pouvoir accompagner tous les secteurs, tous les acteurs économiques pour leur permettre d’avoir un environnement économique à même de créer des richesses et des emplois’’, a expliqué Abou Sow.

    Pour lui, son approche d’une administration de développement passe aussi par une politique d’accompagnement des acteurs culturels pour leur permettre ‘’d’extérioriser le potentiel culturel qui existe dans le département de Saint-Louis’’.

    Le nouveau préfet de Saint-Louis se dit ‘’conscient du potentiel culturel qui existe’’ dans la principale ville du nord du pays.

    Lors de la cérémonie d’installation, le gouverneur de Saint-Louis a salué le ‘’bon profil’’ du nouveau préfet de Saint-Louis. ´´Je ne doute point qu’Abou Sow va assurer la relève. Il a un profil et un parcours qui renseignent de sa capacité à gérer cet héritage´´, a témoigné Al Hassan Sall.

    M. Sall a salué auparavant, le travail du préfet sortant Diadia Dia qui est promu gouverneur de la région de Sédhiou (sud).

    CGD/AMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Algériens aux urnes pour élire un président de la République

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Algériens aux urnes pour élire un président de la République

    Dakar, 7 sept (APS) – Plus de 24 millions d’électeurs algériens sont appelés aux urnes ce samedi pour élire le prochain président de la République parmi les trois candidats en lice.

    ‘’Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes, samedi matin à 8h00, à travers l’ensemble du territoire national où plus de 24 millions d’Algériens sont appelés à élire un nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans’’, a indiqué Algérie presse service, l’agence de presse officielle du pays.

    Le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS) et le candidat indépendant, Abdelaâli Hassani Cherif briguent les suffrages des Algériens.

    La campagne électorale qui avait débuté le 15 août, s’est achevée le 3 septembre. Elle avait été suivie d’une période de silence électoral de trois jours au cours de laquelle il était interdit aux candidats de mener toute activité électorale.

    AKS/MTN