Catégorie : Politique

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va fixer, cet après-midi, le calendrier de l’examen de trois projets de loi et la date de la DPG d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va fixer, cet après-midi, le calendrier de l’examen de trois projets de loi et la date de la DPG d’Ousmane Sonko

    Dakar, 5 sept (APS) – Les présidents des trois groupes parlementaires de l’Assemblée nationale vont se réunir cet après-midi pour fixer le calendrier des plénières prévues pour l’examen de trois projets de loi et la date de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, a-t-on appris jeudi du président de ladite institution, Amadou Mame Diop.

    M. Diop a annoncé cette réunion lors de l’ouverture de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

    Cette session a eu lieu à l’initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui, usant de ses prérogatives constitutionnelles, a demandé aux députés de se réunir ce jeudi.

    Les présidents des groupes Benno Bokk Yaakaar (majoritaire), Yewwi Askan Wi (dominé par Pastef, le parti du chef de l’État) et Liberté, démocratie et changement (dirigé par le PDS) vont se retrouver pour fixer les dates auxquelles ces textes seront examinés par la commission des lois d’abord, en séances plénières ensuite. L’ordre de passage des projets de loi a déjà été défini par le chef de l’État.

    Un projet de règlement de la gestion 2022 de l’institution parlementaire fait partie des textes à examiner.

    L’un des projets de loi a été élaboré pour autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière. Les parlementaires vont également examiner un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme.

    Les présidents des trois groupes parlementaires vont également fixer la date à laquelle aura lieu la DPG du Premier ministre devant les députés.

    Un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire

    La session extraordinaire ouverte ce jeudi à l’initiative du président de la République se tient après que les députés de Benno Bokk Yaakaar ont déposé une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    L’ouverture de ladite session extraordinaire a entraîné la suspension du processus qui devait conduire à l’examen de la motion de censure.

    Selon l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure de Benno Bokk Yaakaar contre le gouvernement.

    Cette motion de censure découle d’un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire.

    Dans cette confrontation, l’Assemblée nationale a rejeté, lundi, un projet de modification de la Constitution qui visait à dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), deux assemblées consultatives.

    Après avoir ‘’pris acte’’ de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’État a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, deux hauts responsables de partis politiques membres de Benno Bokk Yaakaar.

    Cette dernière a échoué à faire élire l’ancien Premier ministre Amadou Ba à la présidence de la République, le 24 mars dernier. Elle a fait élire Macky Sall en 2012 et en 2019.

    FD/AKS/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / En France, Michel Barnier nommé Premier ministre

    SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / En France, Michel Barnier nommé Premier ministre

    Dakar, 5 sept (APS) – Le président français, Emmanuel Macron, a nommé Premier ministre l’ancien député et commissaire européen Michel Barnier, âgé de 73 ans, près de deux mois après les élections législatives anticipées.

    Ce jeudi 5 septembre, ‘’le président de la République a nommé monsieur Michel Barnier Premier ministre. Il l’a chargé de former un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français’’, a déclaré l’Élysée dans un communiqué.

    La présidence française signale que la nomination du chef du gouvernement survient après un cycle inédit de consultations au cours desquelles Emmanuel Macron s’est assuré que le gouvernement à venir serait le plus stable possible et se donnerait les chances de rassembler le plus largement.

    Aucun des partis et coalitions n’a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, lors des dernières élections législatives.

    Le président français n’a pas choisi le Premier ministre parmi les personnalités du Nouveau Front populaire, le groupe politique qui a fait élire le plus grand nombre de députés, 174.

    Le groupe Ensemble pour la République, constitué de députés proches de M. Macron et de son parti, s’est retrouvé avec 156 sièges.

    Le Rassemblement national et ses alliés ont obtenu 143 sièges, et Les Républicains 66 sièges. D’autres groupes se partagent 38 sièges.

    Il faut faire élire 289 députés pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale française, qui comprend 577 sièges.

     

    AKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, une étape clé du renforcement des relations sino-africaines (Bassirou Diomaye Faye)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, une étape clé du renforcement des relations sino-africaines (Bassirou Diomaye Faye)

    Dakar, 5 sept (APS) – Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement.

    ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X.

    Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique.

    ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. 

    AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : les députés convoqués en session extraordinaire, jeudi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : les députés convoqués en session extraordinaire, jeudi

    Dakar, 4 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés, jeudi, pour l’ouverture, à partir de 10 heures, de la troisième session extraordinaire de l’année 2024, a-t-on appris auprès de l’institution parlementaire.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a, par décret en date du 4 septembre, saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture, jeudi, d’une session extraordinaire.

    Le président de la République, par le biais du décret rendu public mercredi, s’est appuyé sur l’article 84 de la Constitution pour fixer l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire de l’institution parlementaire.

    Les députés vont ainsi ‘’prioritairement’’ examiner un projet de loi de règlement pour la gestion 2022, un autre visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière adoptée à Malabo, le 27 juin, rapporte le document parvenu à l’APS.

    Les parlementaires vont ensuite plancher sur un projet de loi consacré à la Commission nationale des droits de l’homme avant de recevoir le Premier ministre pour sa Déclaration de politique générale.

    Le chef de l’Etat a en même temps rappelé que cette session extraordinaire sera close à l’épuisement de l’ordre du jour.

    La convocation des députés en session extraordinaire par le président de la République a été faite alors que le bureau de l’institution parlementaire organisait une réunion dont l’ordre du jour n’avait pas été pas rendu public.

    Cette réunion a été convoquée après que le groupe parlementaire de l’opposition Benno Bokk Yakaar (BBY), par la voix de son président Abdou Mbow a annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

    En vertu de l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure initiée par le groupe Benno Bokk Yaakarr

    Une nouvelle étape d’un bras de fer entre le pouvoir à l’opposition parlementaire accentué par le rejet, lundi, par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la Constitution qui visait à ouvrir la voie à une dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), deux institutions consultatives.

    Après avoir “pris acte”, mardi, de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo.

    OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État convoque une session extraordinaire de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État convoque une session extraordinaire de l’Assemblée nationale

    Dakar, 4 sept (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a, par décret en date du 4 septembre, saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture, jeudi, à partir de 10 heures d’une session extraordinaire, a-t-on appris de source officielle.

    Le président de la République, par le biais du décret rendu public mercredi, s’est appuyé sur l’article 84 de la Constitution pour fixer l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire de l’institution parlementaire.

    Les députés vont ainsi ‘’prioritairement’’ examiner un projet de loi de règlement pour la gestion 2022, un autre visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière adoptée à Malabo, le 27 juin, rapporte le document parvenu à l’APS.

    Les parlementaires vont ensuite plancher sur un projet de loi consacré à la Commission nationale des droits de l’homme avant de recevoir le Premier ministre pour sa Déclaration de politique générale.

    Le chef de l’Etat a en même temps rappelé que cette session extraordinaire sera close à l’épuisement de l’ordre du jour.

    La convocation des députés en session extraordinaire par le président de la République a été faite alors que le bureau de l’institution parlementaire organisait une réunion dont l’ordre du jour n’avait pas été pas rendu public.

    Cette réunion a été convoquée après que le groupe parlementaire de l’opposition Benno Bokk Yakaar (BBY), par la voix de son président Abdou Mbow a annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

    En vertu de l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure initiée par le groupe Benno Bokk Yaakarr

    Une nouvelle étape d’un bras de fer entre le pouvoir à l’opposition parlementaire accentué par le rejet, lundi, par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la Constitution qui visait à ouvrir la voie à une dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), deux institutions consultatives.

    Après avoir « pris acte », mardi, de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo.

    AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MESURES / Le chef de l’Etat met fin aux fonctions des présidents du HCCT et du CESE

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MESURES / Le chef de l’Etat met fin aux fonctions des présidents du HCCT et du CESE

    Dakar, 4 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis fin, mercredi, aux fonctions de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye, et à celles du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Président de la République, Bassirou Diomave Diakhar Faye, par décrets en date du 04 septembre 2024, a mis fin aux fonctions de Madame Aminata Mbengue Ndiaye, Président du Haut Conseil des Collectivités territoriales et de Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, Président du Conseil économique, social et environnemental’’, indique dans un communiqué, le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.

    Le limogeage des présidents du HCCT et du CESE survient deux jours après le rejet par l’Assemblée nationale (par 83 voix contre 80) d’un projet de loi visant à modifier la Constitution afin de pouvoir dissoudre ces deux institutions.

    Une nouvelle séquence d’un bras de fer entre le pouvoir et l’opposition parlementaire regroupée autour du groupe Benno Bokk Yakaar, majoritaire à l’Assemblée nationale.

    Dans la foulée de l’examen lundi du projet de loi portant suppression des deux institutions évoquées, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de l’opposition a annoncé le dépôt d’une motion censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

    Mercredi, dans l’extrait d’une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le chef du gouvernement a soutenu, en recevant des agents de la Primature, qu’il n’y aura pas de motion de censure.

    Il n’a pas manqué de promettre que le mandat des députés prendra fin le 12 septembre. Une allusion à une probable dissolution de l’Assemblée nationale.

    Une prérogative conférée par la Constitution au chef de l’Etat, deux ans après l’installation de la législature.

    AKS/OID

  • SENEGAL-CHINE-COOPERATION / Bassirou Diomaye Faye salue  »l’engagement renouvelé » de la Chine en faveur du développement du Sénégal

    SENEGAL-CHINE-COOPERATION / Bassirou Diomaye Faye salue  »l’engagement renouvelé » de la Chine en faveur du développement du Sénégal

    Dakar, 4 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a salué, mercredi, l’engagement renouvelé de la Chine en faveur du développement de son pays et  »chaleureusement remercié » le le président chinois, Xi Jinping qu’il a rencontré dans le cadre d’une visite d’Etat entamée mardi à Pékin.
     »Je remercie chaleureusement le Président Xi Jinping pour son accueil exceptionnel et l’engagement renouvelé de la Chine en faveur du développement du Sénégal. Mes remerciements vont également au Président de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Zhao Leji, pour son hospitalité et notre riche échange. Ensemble, nous renforçons notre partenariat stratégique », a indiqué le président Faye dans un message publié sur le réseau social X.
    En Chine, le chef de l’Etat sénégalais va également participer, au même titre que la quasi-totalité des dirigeants africains, au Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui va s’achever vendredi.
    AKS/OID

  • SENEGAL-HABITAT-LEGISLATION / Le gouvernement prépare les décrets d’application des codes de la construction et de l’urbanisme (officiel)

    SENEGAL-HABITAT-LEGISLATION / Le gouvernement prépare les décrets d’application des codes de la construction et de l’urbanisme (officiel)

    Dakar, 3 sept (APS) – Les pouvoirs publics sénégalais sont en train de préparer les décrets d’application des nouveaux codes de la construction et de l’urbanisme, a appris l’APS, mardi, du Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao.

    ‘’Un important travail a été fait depuis notre arrivée, en termes de production de textes règlementaires’’, a dit M. Ndao, précisant qu’il s’agit surtout de décrets d’application du code de la construction et du code de l’urbanisme.

    Ce sont des textes ‘’extrêmement importants pour l’encadrement de la construction et de l’urbanisme’’, a-t-il souligné dans une interview accordée à l’APS.

    Le gouvernement travaille en même temps à ‘’la relance’’ du programme public destiné à moderniser les ‘’cités religieuses’’, dont Médina Baye, Touba (centre) et Tivaouane (ouest), selon Momath Talla Ndao.

    Les nouvelles autorités du pays ont également procédé à un ‘’état des lieux des litiges fonciers’’, a-t-il dit en relevant un ‘’émiettement’’ des projets mis en œuvre par le précédent régime en matière d’urbanisme.

    ‘’Il faudra penser à une rationalisation des projets, pour plus d’efficacité. C’est à cela que nous travaillons’’, a assuré M. Ndao, rejetant l’‘’absence de synergie’’ entre certaines entités publiques intervenant dans l’urbanisme et la construction.

    ‘’Je ne partage pas cette affirmation selon laquelle il y a une absence de synergie. Chaque acteur à son rôle très clair et précis’’, a-t-il argué.

    Le Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement est d’avis que ‘’les gens peuvent […] penser à une incohérence et à des malentendus’’ entre les services concernés. ‘’Mais nous travaillons en parfaite intelligence’’, a assuré le Secrétaire d’État.

    ‘’Nous travaillons en parfaite intelligence, les uns avec les autres’’, a insisté Momath Talla Ndao.

    ‘’La DSCOS (Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol) regorge de plusieurs spécialistes. Certes, les moyens ne sont pas satisfaisants, mais le gouvernement s’est engagé à les renforcer’’, a-t-il poursuivi.

    La DGSCOS est une ‘’entité très stratégique’’, et les pouvoirs publics cherchent à ‘’renforcer son autorité et ses compétences’’, a dit M. Ndao.

    SMD/ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall prône l’avènement d’un cadre politique  »plus approprié » que celui de BBY (lettre ouverte)

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall prône l’avènement d’un cadre politique  »plus approprié » que celui de BBY (lettre ouverte)

    Dakar, 3 sept (APS) – L’ancien chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné la nécessité d’inventer un cadre politique plus approprié et davantage adapté aux impératifs de l’heure que celui de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, opposition)

    ‘’Il nous faudra, en tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure’’, a déclaré le président de cette coalition dans une lettre rendue publique mardi.

    ‘’Nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter dans le temps nouveau de l’action politique’’, a-t-il préconisé en insistant sur le fait que le Sénégal a ouvert le 24 mars 2024, un nouveau chapitre politique en réalisant la 3e Alternance de son histoire.

    ‘’Avec ce changement, s’ouvre maintenant devant nous, une nouvelle page politique (…) En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au pouvoir un nouveau régime alors que la coalition BBY, vit depuis au service du pays’’, a martelé Macky Sall.

    Il n’a pas manqué de signaler que beaucoup de membres et sympathisants de cette coalition se demandent s’il est encore pertinent de garder cette coalition dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien était.

    ‘’J’entends cette requête pressante de certains de nos camarades qui nous demandent de nous réexaminer, de nous réorganiser pour mieux engager les défis du moment’’, a fait valoir l’ancien chef de l’Etat.

    Il a affirmé que jamais, une alliance politique autre que celle de BBY n’aura tenu autant au Sénégal, gagné autant de batailles politiques, remporté autant de victoires et à toutes les élections, quelles que puissent être leur nature, leur importance et les circonstances dans lesquelles elles se tenaient.

    La coalition BBY, formée entre le premier et le second tour de l’élection présidentielle de 2012, a pendant douze ans régné sur le paysage politique sénégalais. L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, son candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a été défait dès le premier tour par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »prend acte » du rejet du projet de dissolution du HCCT et du CESE

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / Bassirou Diomaye Faye  »prend acte » du rejet du projet de dissolution du HCCT et du CESE

    Dakar, 3 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré avoir pris acte du rejet par l’Assemblée nationale du projet de dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a indiqué mercredi la présidence.

    ‘’Le président de la République prend acte de la décision des députés de la majorité et réaffirme son engagement à œuvrer pour l’expression des positions politiques plurielles, essentielles au jeu démocratique et à l’équilibre des pouvoirs’’, souligne le Palais de la République dans un communiqué.

    Le document rend notamment compte de la réaction du chef l’Etat au lendemain du rejet par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la constitution visant à dissoudre le HCCT et le CESE.

    Au total, 83 députés ont voté contre la modification de la Constitution souhaitée par le pouvoir. 80 l’ont approuvé à l’issue d’une plénière ayant duré lundi jusque tard dans la soirée.

    Pour la présidence sénégalaise, ‘’le rejet de ce projet de loi renseigne sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier’’.

    Elle insiste sur le fait que la suppression déjà actée de la Commission nationale du dialogue des territoires et le projet de dissolution du HCCT et du CESE s’ajoutent aux différentes directives présidentielles sur la rationalisation des dépenses publiques que le gouvernement entend mettre en œuvre.

    AKS/MTN