Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye chez le khalife des layennes

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye chez le khalife des layennes

    Dakar, 17 août (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye s’est rendu, vendredi, à Yoff pour une visite de courtoisie auprès du khalife général des layennes, informe la présidence sénégalaise dans ses réseaux sociaux.

    La même source parle notamment d’un « moment de recueillement et de prières auprès de la communauté layenne ».

    « Cette visite a été l’occasion pour le khalife général, Serigne Mouhamadou Makhtar Laye, représenté par son porte-parole, de prier pour que Dieu assiste le Président de la République dans sa mission à la tête du pays », peut-on lire par exemple sur la page Facebook de la présidence.

    Le khalife a offert à son hôte un exemplaire en reliure spéciale du Saint Coran, accompagné d’un support reproduisant la Kaaba.

    Depuis son investiture en avril dernier, le chef de l’Etat a entamé des visites de courtoisies dans les familles religieuses du pays. Il s’était notamment rendu à Touba auprès du khalife général des mourides et à Tivaouane au près du khalife général des tidianes.

    Le chef de l’Etat a été également chez l’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye.

    SMD/ASB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Diagne salue le consensus autour de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Diagne salue le consensus autour de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    Dakar, 16 août (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a salué la mise en avant de l’intérêt national par les députés lors de l’adoption vendredi de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    « J’ai particulièrement apprécié la qualité des débats […] Ce que je salue, c’est l’intérêt général qui a été mis en avant. Cela démontre que le Sénégal est un et indivisible », a-t-il dit face aux députés.

    Le garde des Sceaux a notamment insisté sur le fait que l’examen, en procédure d’urgence, de la loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a été fait dans le consensus par les députés de l’opposition et ceux proches du pouvoir.

    « Il s’agit certes d’une proposition de loi, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’elle résulte d’un consensus et a été portée par les présidents de groupes parlementaires de l’Assemblée nationale », a encore magnifié M. Diagne.

    Le ministre de la Justice n’a pas manqué d’exprimer son « respect » et son « administration » envers parlementaires de la 14ᵉ législature.

    « Vous avez été conséquents avec vous-mêmes, beaucoup d’orateurs ont eu à exprimer leur fierté et je crois que cette fierté est particulièrement légitime et méritée. Vous me permettrez de vous exprimer tout mon respect et toute mon admiration », a-t-il commenté.

    Ousmane Diagne qui n’a pas formulé d’observation sur le rapport présenté par la Commission des lois de l’institution parlementaire, a laissé entendre que l’Assemblée nationale pouvait se passer de sa présence.

    « La présence de l’exécutif n’était pas nécessaire puisse que c’est l’Assemblée nationale qui, dans le cadre d’une démarche consensuelle, a estimé devoir effectivement procéder aux modifications nécessaires sur son règlement intérieur. Il s’agit d’attributions naturelle et constitutionnelle », a-t-il fait remarquer en réitérant la disponibilité du gouvernement à collaborer avec l’Assemblée nationale.

    FD/AKS/BK

  • SENEGAL-INSTITUIONS / Des députés prônent une ‘’réforme en profondeur’’ du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUIONS / Des députés prônent une ‘’réforme en profondeur’’ du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    Dakar, 16 août (APS) – Des députés ont préconisé vendredi des réformes en profondeur du règlement intérieur de l’Assemblée nationale sur d’autres aspects liés, entre autres, à la levée de l’immunité parlementaire.

    Au moment de prendre la parole à la tribune de l’Assemblée nationale lors de l’adoption dans le cadre d’une procédure d’urgence d’une loi modifiant le règlement intérieur de l’institution, des députés ont notamment fait savoir qu’ils auraient souhaité que du temps soit donné aux parlementaire afin de procéder à des révisions nécessaires au bon fonctionnement de l’institution.

    ‘’Je crois que nous devrions aller beaucoup plus en profondeur sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’, a par exemple déclaré Ibrahima Diop, un des députés des Sénégalais établis à l’étranger.

    ‘’Il a rappelé que cette 14e législature a été installée dans la douleur avec des incidents qui pouvaient déboucher sur des pertes en vie humaine en raison d’un règlement intérieur caduque. L’Assemblée nationale doit fréquemment revoir ses textes pour voir leur conformité avec les besoins de l’institution’’, a expliqué M. Diop.

    Le député du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Amadou Ba, est du même avis, estimant qu’il fallait aller vers une remise à plat du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a ainsi suggéré de revoir « les manquements » relatifs à la levée de l’immunité parlementaire qui ne donne aucune voie de recours au député concerné.

    Il estime que le texte modifiant le règlement intérieur devra être soumis au Conseil constitutionnel.

    Sanou Dione, un autre parlementaire, souligne que le règlement intérieur des prochaines législatures doit être élaboré sans tenir compte des aspirations politiques des uns et des autres.

    Les députés qui ont tour à tour pris la parole ont magnifié la dynamique consensuelle ayant permis de s’entendre sur la nécessité de corriger le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Le co-rédacteur de la proposition de loi, Mamadou Lamine Thiam, président du Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement a de son côté martelé que le caractère urgent de la commande politique ne ‘’permettait pas d’aller en profondeur’’ dans la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Son collègue Ayib Daffé a pour sa part exhorté l’Assemblée nationale à mettre le règlement intérieur en conformité avec la Constitution du pays.

    Le député de Taxawu Dakar, Babacar Mbaye, estime que le texte devait être repensé de bout en bout dans le cadre du legs que la présente législature va laisser aux futurs parlementaires.  ‘’Aujourd’hui, nous avions la possibilité de faire un travail profond, rigoureux, [mais] nous avons manqué l’occasion de le faire’’, a-t-il regretté.

    Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, de la décentralisation, a magnifié la mobilisation dont ont fait montre les députés pour élaborer la loi dans le cadre d’une procédure d’urgence.

    ‘’C’est un grand jour pour la démocratie, un grand jour pour l’Assemblée nationale, particulièrement pour la 14e législature. (…) Les députés ont bataillé pour régenter et régler de manière définitive ce problème de règlement intérieur’’, a fait observer M. Diakhaté.

    Il a en même temps remercié le président de l’institution parlementaire, Amadou Mame Diop, qui a fait « preuve de sagesse » en discutant avec les présidents de groupes parlementaires pour régler à l’amiable cette question.

    « Le règlement intérieur est très sérieux. Dans son élaboration, nous sommes tous appelés à être plus sereins, à comprendre que nous légiférons pour des générations », a-t-il indiqué.

    La question de la modification du règlement intérieur a dernièrement fait l’objet d’un vif débat entre le gouvernement et l’Assemblée nationale composée majoritairement d’opposants au nouveau régime.

    Il a notamment été agité après que le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé sa modification avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. Il avait alors estimé que le texte tel qu’il était libellé, ne reconnaissait pas la fonction de chef du gouvernement.

    En réaction, le bureau de l’Assemblée nationale avait annulé la tenue du traditionnel Débat d’orientation budgétaire.

    La réactualisation du texte régissant le fonctionnement de l’Assemblée nationale « vient de confirmer les irrégularités » soulevées par le Premier ministre et l’urgence de procéder à sa modification pour se conformer à la Constitution, a soutenu Amadou Ba, un des députés proches du pouvoir.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés adoptent la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés adoptent la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    Dakar, 16 août (APS) – Les députés ont adopté vendredi la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en y réintégrant les dispositions relatives à la fonction de Premier ministre, a constaté l’APS.

    Les députés étaient en plénière pour examiner, en procédure d’urgence, la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Cette proposition de loi organique a été introduite par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.

    Le député Guy Marius Sagna, Babacar Mbaye et Cheikh Abdou Mbacké n’ont pas voté la proposition de loi.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Règlement intérieur : les députés rejettent une motion préjudicielle présentée par Guy Marius Sagna

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Règlement intérieur : les députés rejettent une motion préjudicielle présentée par Guy Marius Sagna

    Dakar, 16 août (APS) – Les députés ont rejeté vendredi une motion préjudicielle présentée par leur collègue de la coalition Yewwi Askan wi (YAW, mouvance présidentielle), Guy Marius Sagna,  relativement à la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    La proposition a été rejetée par la majorité des élus présents à l’occasion de la séance consacrée à l’examen de la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    S’ils saluent le caractère consensuel de cette initiative, les députés ont rappelé que des propositions antérieures étaient restées sans suite.

    L’initiateur de la motion préjudicielle s’est quant à lui étonné de voir que les 20 propositions de commissions d’enquêtes parlementaires qu’il a introduites soient restées lettre morte.

    « Pourquoi en deux ans, j’ai introduit 20 propositions de commissions d’enquêtes parlementaires, le président et le bureau n’ont pas répondu ? », s’est-il interrogé. Il déplore le silence observé à cet effet par le bureau de l’Assemblée nationale.

    Il estime qu’il ne faut pas créer une injustice en voulant corriger une injustice, « une fraude » au règlement intérieur.

    « La Falémé (principal affluent du fleuve Sénégal) est déclarée en état de mort clinique depuis 2019, et j’ai interpellé l’Assemblée nationale, à travers une commission d’enquête parlementaire pour voir plus clair dans cette histoire et l’Assemblée nationale n’a pas examiné », s’est-il offusqué.

    Il déclare avoir pris des initiatives similaires pour les travailleurs de l’hôtel King Fahd Palace, les jeunes du projet ‘’Xewu Ndaw Yi’’, le matériel agricole,  »la qualité de lait produit par Nestlé dont la situation méritait une attention particulière de l’Assemblée nationale ».

    ‘’Le règlement intérieur est certes important, la venue du Premier ministre devant les députés est importante mais, la proposition d’enquête parlementaire sur les salaires de 25 mille travailleurs du FERA (Fonds d’entretien routier) qui courent derrière 12 mois d’arriérés de salaire a la même importance », a défendu le parlementaire.

    Guy Marius Sagna estime que le règlement intérieur soumis à l’examen des députés n’est pas motivé par la démocratie encore moins par le ‘’jub, jubbal, jubbanti’’ (droiture, transparence et exemplarité), le slogan de la gouvernance du président Bassirou Diomaye Faye.

    « Le bureau doit débattre de chaque proposition et doit écrire pour dire quel sort il va réserver à cette proposition de loi », a-t-il affirmé, en se référant aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Pour lui,  »l’Assemblée nationale, en adoptant cette posture, montre au peuple sénégalais que les conditions de ces travailleurs ne l’intéressent pas ».

    ‘’Les députés, à travers leurs actes, prouvent que cette Assemblée nationale doit être dissoute », a argué M. Sagna.

    Il estime que l’Assemblée nationale est juste pressée que le Premier ministre Ousmane Sonko, se présente à l’hémicycle.

    Guy Marius Sagna, après avoir motivé la motion, a demandé l’ajournement de la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    La motion a été rejetée par la majorité des députés qui ont opté pour la poursuite des travaux.

    FD/ASG/SBS/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : l’examen de la loi modifiant le règlement intérieur suspendu jusqu’à 14h 30

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : l’examen de la loi modifiant le règlement intérieur suspendu jusqu’à 14h 30

    Dakar, 16 août (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a procédé à une suspension jusqu’à 14 h 30 de l’examen de la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’institution parlementaire après plus d’une heure de travaux, a constaté l’APS.

    Le président de l’Assemblée nationale n’a pas motivé sa décision de suspension des travaux alors que les orateurs commençaient à se succéder.

    Cette proposition de loi organique a été introduite par Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (proche du pouvoir) et Mamadou Lamine Thiam qui préside le groupe Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.

    Cette initiative parlementaire “est le fruit d’un consensus obtenu par les membres du groupe de travail qui étaient chargés de réfléchir sur la réforme du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale”,  a expliqué Abdou Mbow dans des propos rapportés dans l’exposé des motifs.

    Le député Cheikh Abdou Mbacké a soulevé des vices en ce qui concerne le respect des mécanismes ayant débouché sur l’examen de la proposition de loi en procédure d’urgence.

    Le président de la commission des lois, Moussa Diakhaté, de son côté, estime que la décision du bureau de convoquer la plénière est matérialisée par une arrêté.

    Le président du groupe parlementaire BBY a abondé dans le même sens en magnifiant la démarche consensuelle de ses collègues des autres groupes parlementaires.

    Le gouvernement est représenté à cette séance plénière par le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, et le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / Gaza : la barre symbolique des 40 000 morts franchie (autorités sanitaires)

    SENEGAL-MONDE-DRAME / Gaza : la barre symbolique des 40 000 morts franchie (autorités sanitaires)

    Dakar, 16 août (APS) – Au moins 40 005 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans l’enclave palestinienne de Gaza, plus de dix mois après le début de l’offensive de l’armée israélienne, ont annoncé les autorités sanitaires locales.

    Le ministère de la Santé dans ce territoire palestinien sous le contrôle du mouvement islamique de résistance, le Hamas, a également dans un communiqué relayé par plusieurs médias, fait état de 92.401 blessés alors que 85 % des résidents de Gaza ont été déplacés.

    Le nombre de décès a sensiblement augmenté à la suite d’une série de raids particulièrement meurtriers contre des établissements scolaires abritant des civils. L’armée israélienne déclarant à chaque fois avoir visé des combattants palestiniens.

    Les réactions d’indignations ont afflué après que le chiffre symbolique de 40 000 morts a été dépassé.

    ‘’Aujourd’hui marque une étape sombre pour le monde. La population de Gaza pleure aujourd’hui 40.000 Palestiniens morts, selon le ministère de la Santé de Gaza. Cela fait qu’en moyenne, environ 130 personnes ont été tuées chaque jour à Gaza au cours des dix derniers mois’’, a commenté le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk dans un communiqué.

    Il n’a pas manqué de signaler que la plupart des morts étaient des femmes et des enfants.

    ‘’Cette situation inimaginable est due en grande partie aux manquements récurrents des forces de défense israéliennes aux règles de la guerre’’, a déploré M. Türk dans des propos rapportés par Onu-Info, le site d’information des Nations Unies.

    Il a en même temps souligné que l’ampleur des destructions de maisons, d’hôpitaux, d’écoles et de lieux de culte par l’armée israélienne était profondément choquante.

    Le conflit israélo-palestinien, vieux de plus de 75 ans, a pris une tournure davantage violente après que le mouvement palestinien de résistance à l’occupation israélienne a perpétré une attaque sur le sol de l’Etat israélien le 7 octobre 2023. Quelque 1200 citoyens israéliens avaient péri et de nombreux autres avaient été pris en otage.

    Il s’en est suivi une riposte terrestre et aérienne de l’armée israélienne, occasionnant des milliers de morts parmi les populations de la bande de Gaza, des milliers de déplacés et une destruction quasi systématique des infrastructures sociales de base de l’enclave palestinienne.

    KM/AKS/ASG

  • SENEGAL- INSTITUTIONS / Début de l’examen de la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    SENEGAL- INSTITUTIONS / Début de l’examen de la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    Dakar, 16 août (APS) – Les députés ont entamé vendredi l’examen, dans le cadre d’une procédure d’urgence, d’une proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

    La proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été introduite par Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (proche du pouvoir) et Mamadou Lamine Thiam qui préside le groupe Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.

    Cette initiative parlementaire « est le fruit d’un consensus obtenu par les membres du groupe de travail qui étaient chargés de réfléchir sur la réforme du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale »,  a expliqué Abdou Mbow dans des propos rapportés par dans l’exposé des motifs.

    Le député Cheikh Abdou Mbacké a soulevé des vices en ce qui concerne le respect des mécanismes ayant débouché sur l’examen de la proposition de loi en procédure d’urgence.

    Le président de la commission des lois, Moussa Diakhate de son côté estimé que la décision du bureau de convoquer la plénière est matérialisée par une arrêté.

    Le président du groupe parlementaire BBY a abondé dans le même sens en magnifiant la démarche consensuelle de ses collègues des autres groupes parlementaires.

    Après les observations sur le fonds et la forme du rapport de la commission des lois, une vingtaine de députés se sont inscrits pour les discussions générales.

    Le gouvernement est représenté en cette séance plénière par le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    FD/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Dakar, Banjul et Bissau veulent promouvoir de nouveaux mécanismes de coopération

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Dakar, Banjul et Bissau veulent promouvoir de nouveaux mécanismes de coopération

    Dakar, 15 août (APS) – Les autorités sénégalaises, gambiennes et bissau-guinéennes travaillent à la mise en œuvre de mécanismes pragmatiques de gestion des interactions entre leurs trois pays, a indiqué jeudi à Dakar le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Khare Diouf intervenait à l’ouverture officielle dans la capitale sénégalaise de la première réunion tripartite sur la coopération régionale entre la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal.

    La tenue de cette rencontre tripartite vise à, entre autres, mettre en place un mécanisme innovant qui transcende la coopération bilatérale classique et permet d’expérimenter une dynamique pragmatique dans la relation entre le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau, a-t-il expliqué.

    Il a insisté sur le fait qu’il était nécessaire pour les trois pays de mettre en œuvre des mécanismes pouvant permettre de contribuer à donner un souffle nouveau à leur coopération face aux défis multiformes et à la fragilisation du processus d’intégration communautaire.

    ‘’Il faut donner un souffle nouveau à notre volonté de vivre en harmonie, conformément aux réalités que nous imposent l’espace naturel d’intégration que constitue la Sénégambie méridionale“, a préconisé M. Diouf.

    Il précise que la rencontre des experts prévue pour deux jours vise à baliser le terrain aux autorités des trois pays en vue de leur permettre d’inaugurer une nouvelle ère de la coopération tripartite, dynamique à travers l’agrandissement de l’espace d’échange communautaire pour un marché d’environ 23 millions d’habitants.

    “Il s’agira aussi de capitaliser sur les bonnes pratiques de nos coopérations bilatérales respectives en vue de les expérimenter à une échelle triangulaire et de combiner les actions de coopérations déjà existantes entre la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal“, a encore dit l’officiel sénégalais.

    Selon lui, les participants vont en même temps s’atteler à l’avènement de nouveaux domaines de coopération tripartite tenant compte des besoins et des priorités dans les domaines de la sécurité, du commerce transfrontalier et d’autres secteurs vitaux, comme l’agriculture, la pêche, le transport, les infrastructures.

    “Notre rencontre d’aujourd’hui constituera le lancement d’un cycle de coopération triangulaire fructueuse que nous appelons de nos vœux au grand bénéfice de nos populations respectives », a-t-il fait valoir.

    Le ministre gambien des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens de l’extérieur, Mamadou Tangara, et son homologue bissau-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira participent à cette rencontre.

    BB/AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Violences politiques : des  collectifs de victimes demandent l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Violences politiques : des collectifs de victimes demandent l’abrogation de la loi d’amnistie

    Saly, 15 août (APS) – Des représentants de collectifs de victimes des violences politiques survenues au Sénégal entre février 2021 et février 2024, ont plaidé mercredi à Saly (Ouest) pour l’abrogation de la loi amnistiant des faits de violences en lien avec la politique, survenus durant la même période, a constaté l’APS.

    ”Au Sénégal, on a voté une loi d’amnistie et globalement, les participants [à l’atelier d’échanges sur la lutte contre l’impunité] ont proposé que cette loi d’amnistie soit abrogée. Et cette loi doit être abrogée, quelles que soient les conséquences juridiques », a dit Birahim Seck, coordinateur général du Forum civil.

     »Symboliquement, nous pensons que les parlementaires doivent introduire un acte au niveau de l’Assemblée nationale, pour que cette loi soit abrogée », a insisté encore M. Seck.

    Cet acteur de la société civile rapportait à la presse, les recommandations des travaux de l’atelier d’échanges sur la lutte contre l’impunité, couvrant les violences politiques. Cette rencontre est organisée dans l’objectif de consolider l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

    Pendant deux jours, des victimes des évènements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, ont pris part à cette rencontre. Ils sont venus de Bignona, de Ziguinchor, de Matam, de Dakar, de Touba et de Mbacké.

    ”L’objectif, c’était d’échanger pour voir dans quel sens on pourrait faire des propositions pour lutter définitivement contre l’impunité au Sénégal“, a expliqué Birahim Seck.

    Le coordinateur général du Forum civil a sur ce point relevé le « déficit de prise en charge » des différentes victimes de ces événements politiques, expliquant que  »c’est la raison pour laquelle nous lançons un appel poignant à l’endroit des autorités, pour qu’elles prennent en charge, de façon effective, (le) suivi (et la) réparation des victimes de ces événements ».

     »Nous demandons au gouvernement qu’une enquête sérieuse et indépendante soit ouverte, pour situer les responsabilités (et) pour que ces personnes puissent avoir justice », a martelé le coordinateur général du Forum civil.

    DOB/ADI/MK/ASG