Catégorie : Politique

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ousmane Sonko : ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde’’

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Ousmane Sonko : ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde’’

    Dakar, 12 août (APS) – Les autorités sénégalaises et celles du Mali ‘’sont sur la même longueur d’onde’’, en ce qui concerne les relations des deux pays voisins, a assuré le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, lundi, à Bamako, la capitale malienne.

    ‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde, et les considérations externes ne peuvent pas impacter cette relation’’, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision publique malienne, à la fin d’une rencontre avec le président du Mali, Assimi Goïta.

    Les deux pays resteront unis en raison des ‘’réalités géographiques, historiques, économiques et sociétales’’ qu’ils ont en commun, a ajouté Ousmane Sonko.

    ‘’Cela nous impose d’être unis et de continuer à coopérer sur tous les plans. De la rencontre avec le président Goïta, je sors avec la certitude que nous avons la même compréhension de ce que devraient être nos relations’’, a-t-il dit en s’exprimant en présence de son homologue malien, Choguel Kokalla Maïga.

    M. Sonko déclare avoir eu ‘’une discussion franche et fraternelle’’ avec M. Goïta.

    ‘’J’apprécie bien toutes les recommandations qu’il a faites. Il veut du bien au Sénégal’’, a-t-il poursuivi, affirmant avoir discuté de la question du terrorisme avec le chef de l’État malien.

    Le Premier ministre sénégalais s’est rendu à Bamako, après avoir assisté, samedi, à Kigali, à l’investiture du président rwandais, Paul Kagame, réélu pour un nouveau mandat.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Coopération : la mairie de Diamaguène Sicap Mbao, récompensée à l’étranger, va poursuivre sa stratégie

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Coopération : la mairie de Diamaguène Sicap Mbao, récompensée à l’étranger, va poursuivre sa stratégie

    Diamaguène (Pikine), 12 août (APS) – La commune de Diamaguène Sicap Mbao (ouest), récompensée d’un prix international de leadership pour sa stratégie de coopération, va poursuivre cette politique et sa gestion participative en vue de l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens, a assuré, lundi, son maire, Cheikh Aliou Bèye.

    Cette mairie située dans la région de Dakar a reçu un ‘’prix d’excellence et de leadership local’’ de l’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP), la semaine dernière, à Cotonou, la capitale du Bénin.

    Elle a été récompensée pour sa stratégie de ‘’territorialisation des politiques publiques et des agendas internationaux’’.

    ‘’Nous avons pris des engagements pour changer positivement notre commune. C’est sur la base de ces engagements que nous avons été évalués et récompensés à Cotonou’’, a dit M. Bèye en présentant au conseil municipal le prix décerné par la section Afrique de l’OIDP.

    ‘’Cette reconnaissance témoigne de notre engagement, de l’engagement du bureau municipal, des conseillers municipaux, des services techniques de la mairie et de la population de Diamaguène-Sicap-Mbao’’, a souligné le député-maire.

    Cette municipalité du département de Pikine a été récompensée pour ses ‘’efforts collectifs’’ visant à ‘’améliorer la qualité de vie de [ses] citoyens’’, a-t-il ajouté.

    Les prix décernés par l’OIDP à plusieurs collectivités territoriales du continent et les efforts fournis par ces structures administratives ‘’montrent que les élus et les leaders africains’’ peuvent impulser le développement de l’Afrique, selon Cheikh Aliou Bèye.

    SG/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un consensus sur le système de parrainage préconisé dans l’éventualité d’élections législatives anticipées

    SENEGAL-POLITIQUE / Un consensus sur le système de parrainage préconisé dans l’éventualité d’élections législatives anticipées

    Dakar, 12 août (APS) – Des organisations de la société civile ont invité lundi à Dakar les acteurs politiques à œuvrer en faveur d’un consensus au sujet des dispositions de la loi électorale encadrant notamment le dépôt des parrainages alors que l’hypothèse de la tenue d’élections législatives anticipées est de plus en plus agitée.

    ‘’Il serait judicieux de travailler à un consensus afin de corriger les manquements décelés dans le code électoral’’, ont préconisé ces organisations dans une déclaration rendue publique lors d’une conférence de presse organisée dans la capitale sénégalaise.

    Les seize organisations signataires de cette déclaration proposent de réduire le nombre de parrainages requis, simplifier le système de collecte et de contrôle des parrainages, permettre aux acteurs de présenter le quitus attestant du dépôt de la caution lors du retrait des documents relatifs à la collecte des parrainages.

    « Face à la probabilité de plus en plus affirmée de la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées, les organisations de la société civile signataires de la présente déclaration, expriment leur vive préoccupation relativement au décalage qui existe entre les dispositions du code électoral et celles prévues par la Constitution par rapport à cette situation », a notamment fait savoir Moundiaye Cissé lors de cette rencontre avec des journalistes.

    Il a relevé que « l’article 87 de la Constitution dispose qu’en cas de dissolution, le scrutin a lieu soixante jours (60) au moins et quatre-vingt-dix (90) jours au plus après la date de publication du décret de dissolution ».

    A la lumière de cette réalité, les acteurs ne disposeraient pas suffisamment de temps pour collecter le nombre de parrains requis pour ensuite les valider, a laissé entendre le directeur exécutif de l’ONG 3D.

    Il a, au nom des organisations signataires de la déclaration, insisté sur le fait que les textes en vigueur ne prévoient pas le parrainage en cas de dissolution de l’Assemblée nationale.

    ‘’ (…) Il est évident que le code électoral n’a pas prévu la gestion des parrainages en cas de dissolution de l’Assemblée nationale’’, a encore dit Moundiaye Cissé.

    Il part du principe selon lequel la loi électorale fixe le modèle de fiche de collecte des parrainages au plus tard 150 jours avant la date du scrutin, et que les entités politiques et indépendantes faisant acte de candidature sont astreintes au dépôt de listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs conformément à l’article L. 149 du code électoral.

    A la lumière des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les listes de candidats ne pourront pas remplir convenablement les formalités du parrainage dans les délais prévus, a soutenu le responsable de l’ONG 3D.

    Les organisations signataires de cette déclaration ont ainsi lancé un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale à entreprendre les échanges nécessaires en vue de parvenir aux réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections dans la paix et la sérénité.

    Prenant part à la conférence de presse, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, a souligné la nécessité de procéder à une automatisation du système d’enregistrement et de collecte des parrainages, à l’image de ce qui se fait dans des pays comme le Mexique dont le système de parrainage est identique à celui du Sénégal.

    ‘’La loi ne prévoit pas le parrainage des élus dans le cadre des élections législatives. De ce point de vue, à l’état actuel du fichier électoral, il va falloir mobiliser 36 mille électeurs, même s’il est possible de réduire le nombre’’, a-t-il précisé.

    Cosce, Ong 3D, Raddho, RSJ, Lsdh, Ondh, Urac, Ajed, Cerag, Handicap form educ, Oxy-Jeunes, Osida, Dialogue citoyen, Afex, Gradec, Afrika Center sont les seize organisations signataires de ladite déclaration.

    FD/AKS/ASG

  • AFRIQUE-JUSTICE / Gambie : arrestation d’un membre présumé d’un « escadron de la mort » sous Yahya Jammeh

    AFRIQUE-JUSTICE / Gambie : arrestation d’un membre présumé d’un « escadron de la mort » sous Yahya Jammeh

    Dakar, 12 août (APS) – L’ancien officier supérieur des Forces armées gambiennes (GAF, en anglais), l’ex-général de brigade Bora Colley, membre présumé d’un « escadron de la mort » sous Yaya Jammeh, a été arrêté, vendredi, après qu’il s’est rendu de lui-même à la police militaire, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Les Forces armées gambiennes souhaitent informer le grand public de l’arrestation de l’ex-général de brigade Bora Colley, un ancien officier supérieur de la GAF (…) qui a échappé à la juridiction après le départ de l’ancien président, Yahya Jammeh, pour la Guinée équatoriale en janvier 2017’’, peut-on lire dans un communiqué, en anglais, signé du directeur de la presse et des relations publiques des Forces armées gambiennes.

    Bora Colley est présenté dans le texte comme ‘’un membre présumé des +Junglers+’’, une unité paramilitaire créée au début des années 2000 et chargée ‘’d’exécuter des ordres d’assassinats illégaux’’ donnés par Yaya Jammeh, alors au pouvoir en Gambie.

    D’après le communiqué, ‘’l’ex-général Colley a été arrêté le vendredi 9 août 2024 vers minuit lorsqu’il s’est volontairement rendu à la police militaire de la GAF à la caserne de Yundum’’.

    La même source ajoute que l’officier supérieur est actuellement détenu et coopère avec la police militaire dans le cadre de l’enquête.

    Président de la Gambie de 1994 à 2017, Yahya Jammeh, qui vit en exil en Guinée équatoriale, est accusé d’avoir commis de nombreux crimes (meurtres, tortures, viols, détentions arbitraires), aux côtés de hauts fonctionnaires et des Junglers, lorsqu’il était au pouvoir.

    KM/ABB/ASG/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DECOUPAGE / Redécoupage: Fandène « ouverte » pour accueillir un élargissement des communes de Thiès (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DECOUPAGE / Redécoupage: Fandène « ouverte » pour accueillir un élargissement des communes de Thiès (maire)

    Thiès, 11 août (APS) – Le maire de Fandène Augustin Tine a indiqué que sa commune est « ouverte » à des discussions , dans le cadre d’un redécoupage qui permettra aux trois communes de Thiès de s’agrandir dans celle voisine de Fandène.

    « Nous sommes ouverts pour que la ville de Thiès et plus particulièrement les trois communes, puissent s’élargir dans la commune de Fandène », a notamment dit Augustin Tine à des journalistes.

    Interpellé sur la question du redécoupage, au terme de deux jours d’une réunion que l’Association des maires du Sénégal (AMS) avait tenue vendredi et samedi à Thiès, Augustin Tine a noté qu’ « il va falloir qu’il y ait des discussions entre les différentes communes, plus particulièrement les maires, l’administration territoriale et l’Etat ».

    L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) travaille depuis longtemps à un redécoupage des différentes communes, a-t-il relevé, rappelant qu’au moment du découpage initial, la ville de Thiès tenait sur un petit espace, entouré de communautés rurales plus vastes.

    « Thiès s’est déjà élargie depuis très longtemps dans la commune de Fandène et il n’y a jamais eu de problème », a-t-il noté.

    « C’est tout à fait normal que les villages de Diassap, de Nguinth, de Thiès None aient été happés par la ville de Thiès », suivant cette dynamique, selon Tine.

    Le même phénomène s’est passé dans d’autres communes rurales du département de Thiès ou du pays, proche de chef-lieu de département.

    Pour lui, ce nouveau découpage déjà amorcé par l’ANAT, « se fera sans problème ». « Comme je le dis, nous sommes tous Sénégalais, (que l’on soit) de Thiès Nord ou de Fandène », a t-il fait observer.

    ADI/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-OPINION / L’UMS n’est pas opposée à la présence de l’exécutif au sein du CSM (président)

    SENEGAL-JUSTICE-OPINION / L’UMS n’est pas opposée à la présence de l’exécutif au sein du CSM (président)

    Dakar, 10 août (APS) – L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) n’est pas opposée à la présence du président de la République et du ministre de la Justice au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSMS), a déclaré, samedi à Dakar, son président, Ousmane Chimère Diouf.

    ‘’S’agissant de la présence ou non du chef de l’État et du Garde des Sceaux, l’UMS, se fondant sur l’ avis demandé aux anciens magistrats, aux différents comités de ressort et sur les conclusions de l’assemblée générale extraordinaire du 18 mai dernier convoquée au Palais de justice de Dakar a déclaré ne pas s’opposer à la présence de ces deux autorités » a soutenu Ousmane Chimère Diouf.

    Selon lui  » cela sous réserve de la volonté du Président de la République de quitter le conseil, pour favoriser le dialogue entre institutions et rappeler que l’indépendance de la justice ne se résume pas uniquement aux décisions du conseil supérieur de la Magistrature’’.

    S’exprimant lors de l’Assemblée générale de l’UMS, il a souligné que ‘’le choix porté sur un magistrat pour occuper une fonction ne peut pas en lui seul résumer la notion d’indépendance’’.

    Dans son discours dont copie a été transmise à l’APS, il trouve ‘’surprenant’’ que l’on ‘’se focalise uniquement sur cet aspect pour circonscrire ce principe’’.

    Ousmane Chimère Diouf a rappelé que ‘’le magistrat quelle que soit son identité est attendu dans le respect de son serment qui l’oblige dans son office à se soumettre aux lois et règlements et à observer la réserve que ses charges requièrent’’.

    ‘’Au moment de délibérer ni le Président de la République ni le Garde des Sceaux ne sont présents à ses côtés encore moins une tierce personne. Aucun magistrat ne peut se réfugier derrière un quelconque argument pour justifier un manque d’indépendance dans son office (…). Dans nos prises de décisions, rien d’autre ne doit nous guider à part notre conscience et l’application de la loi’’, a-t-il dit.

    Pour lui, l’indépendance dont il s’agit ‘’doit également être étendue au niveau budgétaire puisque c’est l’exécutif qui fixe toujours les règles’’.

    ‘’Que dire des conditions de travail ? Est il normal qu’au Sénégal en dehors de la Cour des Comptes, qu’aucune autre haute juridiction n’ait été construite ?’’, s’est interrogé le magistrat.

    Il a rappelé que le Conseil constitutionnel après un passage aux Almadies est logé dans le bâtiment ayant abrité l’ancienne ambassade des États-Unis, et la Cour Suprême dans celui qui servait de musée dynamique dans les années 1970.

    M. Diouf a signalé que la justice ‘’est rendue dans certaines régions dans des maisons conventionnées qui ne répondent pas aux normes pour abriter des juridictions avec des moyens logistiques insuffisants’’.

    Il s’est également interrogé sur les moyens qui ont été mis en œuvre pour ‘’assurer la formation continue des magistrats face à l’évolution du monde des affaires avec ses conséquences aussi bien au niveau civil, commercial et pénal’’.

    Ousmane Chimère Diouf a relevé que dans sa forme actuelle, le Conseil supérieur est composé de dix neuf magistrats et de deux membres de l’exécutif.

    Il a expliqué que les propositions émanant du Garde des Sceaux ‘’sont librement discutées par les membres de droit qui représentent la hiérarchie judiciaire à savoir messieurs le Premier Président de la Cour Suprême, le Procureur Général près ladite cour, ainsi que tous les Premiers Présidents et Procureurs Généraux de cours d’Appels et les membres élus représentant des différents grades de la magistrature ainsi que le secrétaire général dudit conseil’’.

    ‘’C’est dire que les magistrats y sont largement majoritaires et ont leur mot à dire puisque s’agissant de leur carrière, et héritent également du contentieux né des décisions prises par le conseil puisque les décrets peuvent être attaqués devant la cour suprême’’, a-t-il souligné.

    Le magistrat a signalé que ‘’dans le passé, des mesures ont été retirées parce que le Conseil avait majoritairement émis un avis défavorable sur des points inscrits à l’ordre du jour, ce qui va continuer pour l’avenir’’.

    Selon lui, ‘’le problème de la présence du Chef de l’Etat n’est apprécié qu’en aval sous l’angle de l’effectivité de sa participation aux réunions du conseil alors qu’en amont il est maintenu conformément aux dispositions de l’article 90 de la constitution que c’est lui qui doit signer les décisions rendues par cet organe par voie de décret’’.

    ‘’Le problème restant entier. Quelle serait la nature de l’acte de nomination des magistrats si le décret présidentiel venait à être écarté et quelle autorité serait compétente pour signer par exemple l’acte de nomination des hauts magistrats ?’’ s’est-il interrogé.

    OID/SKS

  • SENEGAL-RWANDA-POLITIQUE / Ousmane Sonko à la cérémonie d’investiture du président Paul Kagame (média)

    SENEGAL-RWANDA-POLITIQUE / Ousmane Sonko à la cérémonie d’investiture du président Paul Kagame (média)

    Dakar, 10 août (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, est arrivé, samedi, à Kigali, où il  va représenter le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la cérémonie d’investiture du président Paul Kagame, prévue ce dimanche, rapporte la Rwanda Broadcasting Agency (RBA) sur son compte X.

    Les présidents du Soudan du Sud, Salva Kiir, de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Emballo, du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, le Vice-président ivoirien Tiemoko Meyliet Koné sont également arrivés dans la capitale rwandaise pour assister à l’évènement.

    Le chef de l’État rwandais Paul Kagame a été réélu avec 99,18 % des suffrages, pour un quatrième mandat lors de la présidentielle du 15 juillet.

    OID/SKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés convoqués en séance plénière, mardi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés convoqués en séance plénière, mardi

    Dakar, 9 août (APS) – Les députés sont convoqués en séance plénière, mardi, à partir de 9h30, pour l’ouverture de la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    OID

  • SENEGAL-JUSTICE-NOMINATION / Vaste mouvement au sein de la magistrature

    SENEGAL-JUSTICE-NOMINATION / Vaste mouvement au sein de la magistrature

    Dakar, 9 août (APS) – Un nouveau président de la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, un nouveau Doyen des juges d’instruction, un nouveau Procureur de la République, de nouveaux juges au sein du pool financier et à la tête des tribunaux d’instance et de grande instance ainsi que de l’administration centrale : le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni ce vendredi, au Palais de la République, a débouché sur un vaste mouvement.

    Mahamadou Mansour Mbaye, précédemment Procureur général près la Cour suprême, est nommé Premier président de ladite Cour.

    Jean Louis Paul Toupane, jusque-là, président de Chambre à la Cour suprême, en devient le Procureur général. Le juge Djibril Ba, précédemment Procureur général près la Cour d’appel de Tambacounda est nommé Premier avocat général de la plus haute juridiction du pays, d’après un document officiel publié à l’issue de la réunion du CSM.

    Abdou Aziz Diallo, précédemment président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar est nommé Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar en remplacement de Oumar Maham Diallo devenu président de Chambre à la Cour d’appel de Tambacounda.

    Mamadou Diouf, précédemment Conseiller à la Cour suprême est nommé président du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

    Ibrahima Ndoye, jusque-là avocat général près la Cour d’appel de Dakar devient Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar en remplacement de Abdou Karim Diop nommé avocat général près la Cour d’appel de Tambacounda (Est).

    Moussa Thiam, précédemment en détachement, est nommé Procureur de la République adjoint près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar

    Un nouveau substitut du Procureur de la République, en la personne de Saliou Ngom, est nommé près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Il était délégué du Procureur de la République près le Tribunal d’instance de Pikine,

    La réunion du Conseil supérieur de la magistrature a également été marquée par la nomination de juges au sein du Pool judiciaire financier.

    El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, précédemment avocat général près la Cour suprême en devient le Procureur de la République financier.

    Il a été ainsi noté la désignation d’un collège des juges d’instruction financier au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, à la Chambre de jugement financier, à la Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar.

    C’est également le cas au niveau de la Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar. 

    Les changements concernent également les Cours d’appel de Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et les tribunaux de grande instance et les tribunaux d’instance.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DECENTRALISATION / Les élus territoriaux invités à faire de l’information territoriale un outil de prise de décision

    SENEGAL-AFRIQUE-DECENTRALISATION / Les élus territoriaux invités à faire de l’information territoriale un outil de prise de décision

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Cheikh Tidiane Sarr+++

    Cotonou, 8 août (APS) – Le directeur  général de l’Agence de développement local (ADL), Diamé Signaté, a invité vendredi, à Cotonou (Benin), les élus territoriaux à faire de l’information territoriale un outil de prise de décision.

     »L’information territoriale doit être un outil  aujourd’hui de prise de décision pour les élus territoriaux », a dit l’officiel sénégalais à cérémonie d’ouverture de la cinquième édition du forum international de la démocratie participative en Afrique (FIDEPA) où il prend part avec d’autres partenaires, différentes organisations et des élus territoriaux.

    Le DG de l’ADL a précisé par ailleurs que les outils sont aujourd’hui disponibles sur l’information territoriale comme le E-territoire où tous les maires sont associés pour d’amples informations sur le numérique.

     »(…) l’Etat du Sénégal est une vielle démocratie qui a toujours pris en compte ses citoyens avec la Constitution, qui dit que les collectivités territoriales constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion  des affaires publiques », a-t-il rappelé.

    Diamé Signaté a ajouté que l’Acte 3 de la décentralisation a érigé désormais en principe la participation citoyenne, à travers des outils de proximité comme le conseil de quartier et le cadre de concertation mis en place pour mieux responsabiliser le citoyen.

    L’Agence de développement local(ADL) a mis en place des bureaux économiques locaux, un cadre économique pour réunir tous les acteurs et faire une synergie des actions, afin de prendre à bras le corps toutes les préoccupations des populations de la base, a- t-il fait savoir.

    CTS/ASB/OID