Catégorie : Politique

  • SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / AES : le président Faye compte mener sa mission « avec humilité’’

    SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / AES : le président Faye compte mener sa mission « avec humilité’’

    Dakar, 14 juil (APS) –Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a fait part de sa détermination à mener avec humilité sa mission de médiation dans le différend opposant la CEDEAO aux trois pays  s’étant dernièrement constitués en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel.

    Désigné Médiateur par ses pairs de la CEDEAO dans la crise qui oppose l’organisation sous régionale au Burkina Faso, au Mali et au Niger, le président Faye a déclaré samedi dans la soirée à Dakar qu’il comptait mener sa mission avec ‘’humilité’’ mais ‘’sans illusion’’.

    ‘’Je ne me fais pas d’illusion, j’y vais avec beaucoup d’humilité’’, a-t-il notamment dit.

    Bassirou Diomaye Faye qui sera accompagné de ses pairs dont le président togolais Faure a promis qu’il fera ce qu’il ‘’croit devoir faire’’ à savoir ‘’parler, discuter, travailler à réconcilier les positions’’.

    Selon lui, ‘’quelle que soit la décision que prendra l’AES, ce sera une décision qu’on respectera parce que ce sont des Etats souverains’’.

    ‘’J’ai la chance où la malchance de ne pas avoir été là quand les sanctions étaient prises par la CEDEAO contre les Etats de l’AES. Ces Etats ne me regardent (pas) comme étant quelqu’un parmi ceux qui les ont sanctionnés. Donc ils ont cette facilité à me parler plus qu’ils ne peuvent le faire avec les autres. C’est un atout qu’il faut mettre au service de la communauté’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’La CEDEAO traverses des difficultés. Nous le constatons. On ne peut pas dire qu’une organisation bâtie sur des objectifs d’intégration politique et économique se renforce lorsqu’il y a des Etats qui veulent en sortir’’, a-t-il souligné.

    Il a précisé qu’il n’a pas attendu d’être nommé Médiateur pour parler avec les chefs d’Etat de ces pays.

    Le président sénégalais s’est déjà rendu au Mali et au Burkina Faso.

    ‘’Je respecte leur souveraineté, mais j’ai essayé d’attirer l’attention de mes homologues de ces pays qui traversent une situation que l’on connait et à laquelle nous sommes très solidaires pour essayer de les faire revenir autour de la table de négociation’’, a-t-il souligné.

    Il a insisté sur le fait que les pays de la CEDEAO et ceux de l’AES ont de nombreux défis en commun tel que la lutte contre le terrorisme et les trafics d’êtres humains et de substances illicites.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-REFLEXION / Acteurs politiques, société civile et universitaires planchent sur l’intégrité du système électoral

    SENEGAL-POLITIQUE-REFLEXION / Acteurs politiques, société civile et universitaires planchent sur l’intégrité du système électoral

    Saly, 14 juil (APS) – Des membres de la société civile, des experts et des acteurs politiques ont pris part, samedi à Saly (Ouest), à un atelier d’échanges sur  »l’intégrité du système électoral au Sénégal ».

    ‘’Le Forum civil a voulu organiser cette rencontre avec la classe politique, la société civile et les universitaires, pour échanger sur la question de la redevabilité électorale, plus particulièrement, sur la question de l’intégrité du système électoral’’, a souligné Birahim Seck, coordinateur général du Forum civil.

    ‘’Le président de la République a pris (l’) engagement d’organiser des assises sur le système électoral. Il avait annoncé quelques pistes de réflexion par rapport à l’intégrité du système électoral et la question de la rationalisation des partis politiques’’, a-t-il rappelé.

    Organisée par le Forum civil en collaboration avec Open Society Foundations, cette rencontre de deux jours est, selon Birahim Seck, une ‘’tribune de réflexion sur le diagnostic de la situation du système électoral au Sénégal, (afin) d’en tirer des leçons mais également de consolider les acquis de l’intégrité du système électoral et proposer des recommandations’’.

    Pour Mamadou Diop Decroix, secrétaire général de And-jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/pads), ‘’au Sénégal, on a davantage de problèmes d’acteurs politiques qu’un problème de texte’’.

     »Regardez la question du fichier électoral, comme on l’élabore. Il y a les inscriptions, le retrait des cartes, ce sont des procédures qui prennent énormément d’argent et ensuite (elles sont) gérées par des acteurs politiques partisans qui travaillent la nuit pour leurs partis’’, a-t-il relevé.

    Le leader de Aj/pads propose ‘’le versement pur et simple du fichier national des cartes d’identité dans le fichier électoral à partir de 18 ans en mixant avec d’autres types de fichiers pour en extraire ceux qui sont frappés par des dispositions de telle ou telle loi’’.

    Amadou Ba, député membre du parti Pastef a noté que ‘’le code électoral contient des dispositions qui ne sont pas adaptées en matière pénale ». Il propose la modernisation de la loi sur les partis politiques qui est “totalement obsolète’’. D’où ‘’l’urgence’’, selon lui, de passer à ‘’une refonte générale de tous les textes’’.

    Doudou Wade, du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), s’est réjoui de la tenue de cette rencontre, pour discuter de “questions majeures ».

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Le président Faye aborde les urgences sociales, la fiscalité, l’emploi, ses rapports avec le Premier ministre, etc

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Le président Faye aborde les urgences sociales, la fiscalité, l’emploi, ses rapports avec le Premier ministre, etc

    Dakar, 14 juil (APS) – Urgences sociales, fiscalité, emploi des jeunes, rapports avec le Premier ministre, situation politique, défense nationale : le chef de l’Etat a abordé de nombreux sujets lors de sa première  conférence de presse organisée samedi dans la soirée au Palais de la République.

    Pour ce premier face à face avec les journalistes, plus de 100 jours après sa prise officielle de fonction, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux différentes interpellation avec sérénité et humilité.

    Le but n’est pas de faire le bilan de 100 jours de gouvernance, a-t-il tenu d’emblée à préciser, parlant d’une ‘’volonté de redevabilité’’ en invitant la presse nationale.

    Sollicité pour des interviews lors de son dernier séjour en France, Bassirou Diomaye dit avoir plutôt jugé nécessaire de s’entretenir avec les journalistes sénégalais pour aborder avec eux les questions qui préoccupent ses compatriotes.

    Il est revenu sur les mesures prises par le gouvernement pour réduire le coût de la vie avec la baisse des prix des denrées de première nécessité.

    Bassirou Diomaye Faye qui dit avoir hérité d’une situation économique difficile, avec des indicateurs ‘’au rouge’’, souligne qu’il a fallu prendre des décisions urgentes pour la fourniture en hydrocarbures, le blocage de certains contrats.

    Le chef de l’Etat a confié avoir bloqué une décision d’augmentation du prix de l’eau prise par son prédécesseur.

    ‘’Pour ce qui est de l’eau, nous avons aussi trouvé des choses pas nettes. À titre d’exemple, mon prédécesseur et son équipe ont pris un arrêté le 29 mars 2024 pour augmenter le coût de l’eau consommé par les ménages. À peine installé, je risquais de faire face à des mécontentements des populations dus à des factures élevées, ce qui est anormal’’, a expliqué le chef de l’Etat.

    Le président de la République a adopté la même démarche dans le secteur de la santé où il dit avoir ‘’découvert des contrats et autres marchés qu’on a voulu signer à la hâte pour des gens aux niveaux des hôpitaux’’.

    ‘’À l’époque, je n’avais pas encore prêté serment. Mais j’ai appelé directement la ministre de la Santé de l’époque pour lui dire que ces contrats sont illégaux et qu’ils ne doivent pas être signés. Elle a respecté les directives que je lui ai données. Ces contrats étaient surfacturés de façon inimaginable et inacceptable. Nous avons donc bien fait de les bloquer’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.

     

    Concernant l’emploi, le chef de l’Etat a déclaré avoir une claire conscience des attentes de la jeunesse, assurant que le gouvernement travaille à y apporter des solutions.

    La stratégie du gouvernement face à cette problématique repose sur la formation, la requalification en adéquation avec les besoins du marché. Le chef de l’Etat a souligné que le secteur privé aussi sera mis à contribution.

    Il y a, a-t-il expliqué, lieu de renforcer le secteur primaire pour absorber le maximum de main-d’œuvre.

    Sur la question de la fiscalité, le président de la République a réfuté toute ‘’pression’’ sur les entreprises pour les amener à payer l’impôt.

    Evoquant une ‘’déformation professionnelle’’ en tant qu’Inspecteur des Impôts, il a souligné la nécessité de ‘’répartir la charge fiscale’’ et dénoncé les remises gracieuses d’impôts qui entrainent des pertes de ressources pour l’Etat.

    ‘’Si nous n’avons plus de marge pour augmenter la dette publique, où allons-nous trouver cet argent ?’’, s’est interrogé le chef de l’Etat.

    Selon lui, l’Etat ne peut pas poursuivre ‘’sur cette dynamique’’ et la solution ‘’était de féliciter les entreprises qui payaient et de demander aux autres de rembourser leurs dettes fiscales’’.

    Bassirou Diomaye Faye a assuré que tant qu’il sera président de ce pays, ‘’le paiement des impôts sera beaucoup plus pris en considération’’. 

    Interrogé sur ses rapports avec le Premier ministre Ousmane Sonko, il a déclaré que le chef du gouvernement faisait ‘’un travail formidable.

    ‘’Si aujourd’hui je suis en mesure de suivre mon agenda, c’est parce que j’ai un bon Premier ministre, qui est Ousmane Sonko. Je suis très serein parce que j’ai le meilleur Premier ministre de l’histoire politique du Sénégal’’, a dit le président Faye.

     

    Le chef de l’Etat a également souligné qu’il tenait toujours à sa promesse de rationalisation du train de vie de l’Etat et à la politique de reddition des comptes pour plus de transparence dans la gestion publique.

    Interrogé sur sa promesse de supprimer certaines institutions comme le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), Bassirou Diomaye Faye a déclaré qu’il n’avait pas changé d’avis sur ces questions, rappelant que ces institutions sont prévues dans l’ordonnancement institutionnel.

    Pour les supprimer, il va falloir procéder à une révision de la Constitution, a-t-il dit.

    Concernant la reddition des comptes, le chef de l’Etat a rappelé son attachement à la transparence dans la gestion des affaires publiques. ‘’Les corps de contrôle font leur travail’’, a-t-il dit, assurant qu’il ne mettra son coude sur aucun rapport produit par ces corps de contrôle.

    Toutefois, Bassirou Diomaye Faye a précisé qu’il n’était pas dans une logique de ‘’vengeance’’.

    Le chef de l’Etat a réaffirmé la volonté du gouvernement de renégocier les contrats mal négociés selon lui par l’ancien régime.

    ‘’Ma conviction est qu’on aurait pu mieux négocier ces contrats. Notre stratégie est de voir les pistes de renégociation. De ce fait, nous allons renégocier les contrats et essayer de voir comment investir sur d’autres secteurs pour leur développement et éviter la malédiction du Pétrole’’, a dit le président de la République, assurant qu’il ‘’y aura une renégociation’’ et que ‘’ce sera bénéfique pour le Sénégal’’.

    Dans le domaine de la sécurité, le chef de l’Etat, élu sur la base d’un programme souveraineté, a fait part de son intention de discuter avec ‘’sérénité’’ de la présence militaire française au Sénégal, écartant toute ‘’rupture brutale’’ avec l’ancienne puissance coloniale.

    ‘’Je ne peux pas vous dire quand ça aura lieu parce que même les modifications qui doivent intervenir entre pays doivent être discutées en toute sérénité et en toute amitié. Je ne pense pas qu’on ait besoin aujourd’hui, quel que soit le partenaire, d’aller vers des ruptures brutales’’, a-t-il répondu sur une question relative à la fermeture des bases françaises.

    Il a annoncé que le gouvernement travaille avec les acteurs concernés sur une loi sur la défense et la sécurité nationales. Le Sénégal doit avoir sa propre doctrine militaire, a dit Bassirou Diomaye Faye, faisant part de son ambition de faire du Sénégal un ‘’pays stable’’, ‘’un partenaire plus sûr et plus fiable’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-DIPLOMATIE / Christine Fages célèbre sa première fête nationale française en tant qu’ambassadrice au Sénégal

    SENEGAL-FRANCE-DIPLOMATIE / Christine Fages célèbre sa première fête nationale française en tant qu’ambassadrice au Sénégal

    Dakar, 14 juil (APS) – La diplomate française Christine Fages a célébré, samedi, dans sa résidence à Dakar, sa première fête nationale en tant qu’ambassadrice de France au Sénégal.

    ‘’Cette célébration est particulière pour moi car il s’agit de ma première fête nationale en tant qu’ambassadrice de France au Sénégal’’, a dit la diplomate lors d’une réception à laquelle ont participé plusieurs invités dont des membres du gouvernement.

    Nommée ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Sénégal le 28 août 2023, elle a dit mesurer la responsabilité d’une telle charge.

    ‘’Vous le savez, pour un diplomate français, être nommé au Sénégal c’est à la fois une preuve de confiance de nos autorités respectives et un défi’’, a ajouté la diplomate.

    ‘’Le défi est celui de consolider cette relation unique et pluriséculaire, le défi également de la faire évoluer dans un environnement international changeant, ouvert, compétitif, et sur lequel pèsent de nouvelles menaces’’, a observé la première femme à occuper le poste d’ambassadeur de France au Sénégal.

    Des membres du gouvernement sénégalais, avec à leur tête la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Mme Khady Diène Gaye, ont répondu à l’invitation de Mme Fages.

    Le footballeur international français Aurélien Tchouaméni, au Sénégal dans le cadre d’activités de sa fondation, a également pris part à cette fête nationale française célébrée la veille de la date officielle du 14 juillet.

    La cérémonie a débuté par le chœur des enfants de l’école Aimé Césaire, qui ont interprété les hymnes nationaux du Sénégal et de la France.

    ABB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-DIPLOMATIE / Le Sénégal s’est révélé fidèle à sa tradition démocratique, selon l’ambassadrice de France

    SENEGAL-FRANCE-DIPLOMATIE / Le Sénégal s’est révélé fidèle à sa tradition démocratique, selon l’ambassadrice de France

    Dakar, 14 juil (APS) – Le Sénégal s’est révélé fidèle à sa tradition démocratique a salué l’ambassadrice de France au Sénégal, Mme Christine Fages, samedi, à l’occasion d’une réception donnée à sa résidence pour célébrer la fête du 14 juillet.

    ‘’Cette réception se tient alors que nous nous retrouvons à un moment charnière de l’histoire du Sénégal et de la relation bilatérale, où le Sénégal s’est révélé fidèle à sa tradition démocratique. Et le peuple sénégalais a exprimé, très clairement, massivement, son aspiration à un changement profond’’, a apprécié la diplomate française, faisant allusion à l’élection présidentielle du 24 mars remportée par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.

    Prônant la ‘’rupture’’ dans la gouvernance, les nouvelles autorités sénégalaises ont montrer leur volonté d’établir une coopération gagnant-gagnant avec tous leurs partenaires.

    ‘’Comme vous le savez, les présidents Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Paris le 20 juin dernier et ont posé les bases d’un partenariat renouvelé et équilibré fondé sur le respect mutuel, au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées et une relation d’amitié’’, a souligné Mme Fages qui donnait sa première réception en tant qu’ambassadrice au Sénégal.

    Elle ainsi assuré que son pays est prêt à relever les ‘’défis communs’’ pour ‘’poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, notamment la souveraineté et la transition énergétique, la souveraineté alimentaire, la souveraineté sanitaire, la formation professionnelle, le sport et bien sûr, la mémoire’’.  

    Selon elle, ‘’dans ce contexte d’alternance démocratique, et dans l’esprit de l’agenda transformationnel voulu par le président de la République [Diomaye Faye], la France et le Sénégal ont l’opportunité de proposer une méthode renouvelée et assumée de dialogue bilatéral : franche et respectueuse de l’identité, des intérêts et des valeurs de chacun, transparente sur les objectifs de la relation, juste quant à la réalité des actes – et au récit qui les entoure, et rigoureuse dans le suivi des engagements pris’’.

     »Nos deux présidents ont également échangé sur les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, notamment la souveraineté et la transition énergétique, la souveraineté alimentaire, la souveraineté sanitaire, la formation professionnelle, le sport et bien sûr, la mémoire », a t-elle souligné.  

    Nommée ambassadrice de la République française auprès de la République du Sénégal, le 28 août 2023, Christine Fages est la première femme à occuper ce poste.

    ABB/OID

  • SENEGAL-SECURITE / Bassirou Diomaye Faye annonce une loi sur la défense et la sécurité nationales

    SENEGAL-SECURITE / Bassirou Diomaye Faye annonce une loi sur la défense et la sécurité nationales

    Dakar, 13 juil (APS) – Le gouvernement travaille avec les acteurs concernés sur une loi sur la défense et la sécurité nationales, a annoncé, samedi soir, le chef de l’Etat.

    Le Sénégal doit avoir sa propre doctrine militaire, a dit Bassirou Diomaye Faye en conférence de presse, faisant part de son ambition de faire du Sénégal un ‘’pays stable’’, ‘’un partenaire plus sûr et plus fiable’’.

    OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye a échangé avec Amadou Mame Diop

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye a échangé avec Amadou Mame Diop

    Dakar, 13 juil (APS) – Le président de la République a déclaré, samedi soir, avoir échangé avec le président de l’Assemblée nationale, pour trouver une solution au différend entre le Premier ministre et les députés sur la question du Règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    ‘’J’ai échangé avec le président de l’Assemblée nationale’’, a dit Bassirou Diomaye Faye, interrogé en conférence de presse, sur ce différend entre le Premier ministre et les députés.

    Le chef de l’Etat espère que les députés se réuniront bientôt pour une mise à jour du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre de faire sa Déclaration de politique générale.

    Il dit également avoir demandé au Premier ministre de surseoir à la Déclaration de politique générale qu’il avait prévue de faire devant un Jury populaire, le 15 juillet.

    OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Ousmane Sonko est un excellent Premier ministre’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Ousmane Sonko est un excellent Premier ministre’’

    Dakar, 13 juil (APS) – Ousmane Sonko est un excellent Premier ministre qui fait un travail formidable, a déclaré, samedi soir le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

    Interrogé en conférence de presse sur ses rapports avec le chef du gouvernement, il est longuement revenu sur ses relations avec Ousmane Sonko qu’il a présenté comme ‘’le meilleur Premier ministre de l’histoire du Sénégal’’.

    Bassirou Diomaye a rappelé qu’il a lutté pendant des années pour faire triompher Ousmane Sonko à l’élection présidentielle.

    OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Bassirou Diomaye Faye a ‘’une claire conscience’’ des attentes de la jeunesse

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Bassirou Diomaye Faye a ‘’une claire conscience’’ des attentes de la jeunesse

    Dakar, 13 juil (APS) – Le chef de l’Etat a assuré, samedi soir, qu’il avait une claire conscience des attentes de la jeunesse sur la question de l’emploi, assurant que le gouvernement travaille à y apporter des solutions.

    Interrogé en conférence de presse sur la question de l’emploi des jeunes, Bassirou Diomaye Faye a déclaré qu’il avait une claire conscience des attentes de la jeunesse sur cette question.

    La stratégie du gouvernement face à cette problématique repose sur la formation, la requalification en adéquation avec les besoins du marché.

    Le chef de l’Etat a souligné que le secteur privé aussi sera mis à contribution.

    Selon lui, il y a aussi lieu de renforcer le secteur primaire pour absorber le maximum de main-d’œuvre.

    OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Le chef de l’Etat tient toujours à la promesse de rationalisation du train de vie de l’Etat

    SENEGAL-INSTITUTIONS-MEDIAS / Le chef de l’Etat tient toujours à la promesse de rationalisation du train de vie de l’Etat

    Dakar, 13 juil (APS) – Le chef de l’Etat a assuré, samedi soir, qu’il tenait toujours à sa promesse de rationalisation du train de vie de l’Etat et à la politique de reddition des comptes pour plus de transparence dans la gestion publique.

    Interrogé en conférence de presse sur sa promesse de supprimer certaines institutions comme le HCCT et le CESE, Bassirou Diomaye Faye a déclaré qu’il n’avait pas changé d’avis sur ces questions, rappelant que ces institutions sont prévues dans l’ordonnancement institutionnel.

    Pour les supprimer, il va falloir changer la Constitution, a-t-il dit en wolof.

    Concernant la reddition des comptes, le chef de l’Etat a assuré qu’il était attaché à la transparence dans la gestion des affaires publiques.

    ‘’Les corps de contrôle font leur travail’’, a-t-il dit, assurant qu’il ne mettra son coude sur aucun rapport produit par ces corps de contrôle.

    Toutefois, Bassirou Diomaye Faye a précisé qu’il n’était pas dans une logique de ‘’vengeance’’.

    OID