Catégorie : Politique

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ranérou : lancement des travaux de la construction du siège du conseil départemental

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ranérou : lancement des travaux de la construction du siège du conseil départemental

    Ranérou, 7 juil (APS) – Le préfet du département de Ranérou, Amadou Coumba Ndiaye, a posé, samedi, la première pierre du siège du conseil départemental de Ranérou, donnant ainsi le coup d’envoi des travaux de construction de cette infrastructure d’un coût de 300 millions de francs CFA.

    Le bâtiment sera érigé sur une superficie de plus de 2.000 mètres carrés, a précisé le président du conseil départemental de Ranérou, Amadou Dawa Diallo. Il a ajouté qu’il sera construit sur deux niveaux et comprendra plus de 30 bureaux.

    ‘’Il nous a fallu deux ans pour signer une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée avec l’Agence des travaux d’intérêt public (AGETIP), qui a accepté d’accompagner le département de Ranérou pour ce projet d’équipement de son siège’’, a expliqué M. Diallo à la cérémonie de pose de première pierre.

    Il a signalé que Ranérou est le deuxième département à bénéficier de cet accompagnement après celui de Bignona dont le siège du conseil départemental a été construit par l’AGETIP.

    ‘’C’est un bon en avant significatif pour le département et ses conseillers, car ils seront mis dans de bonnes conditions de travail, dix ans après la mise en place des départements’’, a-t-il souligné.

    Selon M. Diallo, le budget de cette infrastructure est reparti en deux tranches avec une mobilisation de 40% par le département sur ressources propres, les 60% restants devant être mobilisés par le maître d’ouvrage.

    Le conseil départemental de Ranérou est hébergé depuis dix ans par le Centre de formation aux métiers de l’agriculture de Ranérou.

    Pour le chef de l’exécutif départemental, la construction de ce siège marque le début de l’envol du département. Celle-ci va venir s’ajouter à d’autres infrastructures déjà prêtes, comme les locaux de l’escadron de la gendarmerie et la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté.

    AT/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / L’avènement d’une Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel acté à Niamey

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / L’avènement d’une Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel acté à Niamey

    Dakar, 7 juil (APS) – Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé, samedi à Niamey, de se constituer en une confédération dénommée Alliance des Etats du Sahel (AES), a-t-on appris de source officielle.

    Il s’agit d’une décision prise lors d’un sommet des présidents des trois pays organisé dans la capitale du Niger.

    Abdourahamane Tiani (Niger), Ibrahim Traoré (Burkina) et Assimi Goïta (Mali) ont ainsi décidé de ‘’ franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les pays membres’’, rapporte le communiqué final de la rencontre.

    ‘’Ils ont adopté le traité instituant une Confédération entre le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger dénommée Confédération ‘’Alliance des Etats du Sahel’’ en abrégé Confédération AES’’, indique le document consulté par l’APS.

    Les trois dirigeants se sont félicités du retrait irrévocable et sans délai de leurs pays de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest tout en réaffirmant ‘’la pleine souveraineté de chacun des pays membres de l’AES dans les choix stratégiques concourant au bien-être de leurs populations’’.

    Les présidents du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont de nouveau rappelé ‘’la lourde responsabilité de la CEDEAO dans l’effritement des valeurs de fraternité, de solidarité et de coopération entre les Etats et les peuples’’ et ont souligné ‘’l’impact néfaste des sanctions illégales, illégitimes et inhumaines et des menaces d’agression contre un Etat souverain’’.

    Ils ont, à cet égard, instruit leurs ministres en charge des questions d’intégration et de libre circulation des personnes et des biens d’élaborer dans l’urgence, des projets de protocoles additionnels en vue de faire face aux implications liées aux retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO.

    Tiani, Goïta et Traoré n’ont pas dans le même temps manqué de souligner la nécessité d’une coordination de l’action diplomatique ainsi que l’importance de parler d’une seule voix.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Abuja pour participer au sommet ordinaire des dirigeants de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Abuja pour participer au sommet ordinaire des dirigeants de la CEDEAO

    Dakar, 7 juil (APS) – Abuja, la capitale du Nigeria abrite ce dimanche le 65e sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO auquel participe le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

    Le chef de l’Etat sénégalais a quitté samedi Dakar pour se rendre à cette rencontre des leaders de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a confirmé la présidence sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    Le sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se tient au lendemain de la décision des dirigeants du Niger, du Mali et du Burkina Faso d’acter la création d’une Confédération dénommée Alliance des Etats du Sahel (AES).

    Abdourahami Tiani, Ibrahim Traoré et Assimi Goïta ont, lors de cette rencontre tenue à Niamey, réitéré le retrait irrévocable de leurs pays de la CEDEAO.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / La crainte qu’inspire une victoire du RN aux législatives est fondée (acteur politique)

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / La crainte qu’inspire une victoire du RN aux législatives est fondée (acteur politique)

    Paris, 6 juil (APS) – La perspective d’une arrivée à la tête du gouvernement français du Rassemblement national (RN) nourrit une certaine crainte chez les immigrés africains de France, qui redoutent un durcissement des lois sur l’immigration, a déclaré à l’APS, le Franco-togolais, Patrice Anato, défait dès le premier tour des législatives dans la circonscription de Seine-Saint Denis.

     »La crainte pour les immigrés africains de voir le Rassemblement national arriver au pouvoir est bien fondée. Cela inquiète parce que le fond idéologique reste le même’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien.

    Historiquement, le parti fondé par Jean Marie Le Pen était restée négationniste, antisémite et raciste. Et certains propos émanant de certains hommes et femmes actuellement démontrent que la formation politique n’a pas changé, a laissé entendre Patrice Anato, qui briguait un siège de député sous la bannière du parti politique Le Centre, une formation politique se réclamant de la mouvance centriste et républicaine.

     »Les sondages restent des sondages, mais il y a une forte probabilité que le Rassemblement national obtienne la majorité à l’Assemblée nationale et peut être même une majorité absolue », a-t-il fait valoir.

    Selon l’ancien député à l’Assemblée nationale française, les estimations montrent que le RN peut avoir la majorité absolue ou relative. En tout état de cause, le RN arrivera devant toutes les formations ou coalitions au soir du dimanche 7 juillet, le jour du second tour des législatives.

    La crainte qu’inspire cette perspective est justifiée, car l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national sera un saut vers l’inconnu pour les migrants africains qui ne savent pas si la formation d’extrême droite a vraiment changé, a-t-il fait observer.

    Il a ainsi évoqué certains aspects du programme du RN dont les immigrés redoutent l’application au sujet notamment du durcissement des lois sur l’immigration.

    De l’avis de Patrice Anato, l’essentiel du programme du Rassemblement national fait peur aux Africains de France.

    Il souligne toutefois que le RN pourrait, s’il parvenait au pouvoir, être rattrapé par la réalité de la politique.

    Il a ainsi cité l’exemple de la présidente du Conseil en Italie, parvenue au pouvoir avec d’une certaine manière les mêmes idées. Giorgia Méloni avait promis un durcissement de la lutte contre l’immigration en Italie, mais a changé de fusil d’épaule une fois au pouvoir. Elle devenue beaucoup plus calme sur certaines considérations sur l’immigration.

    ‘’Si demain le RN arrive au pouvoir dimanche 7 juillet, la réalité de la politique va les rattraper, car faire partir de France tous les immigrés, c’est fragiliser l’économie française’’, a fait valoir le candidat malheureux aux législatives.

    Il a par exemple insisté sur le fait que beaucoup d’immigrés évoluent dans des secteurs délaissés par les Français. ‘’Si on prend en compte ces facteurs, on peut se dire que tous ces slogans du RN ne pourront pas être mis en œuvre’’, a-t-il soutenu.

    MKB/AKS/ASG

  • MAROC-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / L’Initiative atlantique, une réponse aux aspirations des peuples d’Afrique et un exemple de coopération Sud-Sud, selon des panélistes 

    MAROC-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / L’Initiative atlantique, une réponse aux aspirations des peuples d’Afrique et un exemple de coopération Sud-Sud, selon des panélistes 

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Dakhla, 5 juil (APS) – Une réponse aux aspirations des peuples d’Afrique et, en même temps, la matérialisation d’un projet de coopération Sud-Sud : l’Initiative atlantique du roi Mohammed VI visant à développer la façade atlantique en y associant les pays du Sahel a fait l’objet d’un débat, lors de la septième édition du Morocco Forum Today, vendredi 5 juillet, à Dakhla, dans le sud du Maroc.

    Le forum a réuni des décideurs politiques, des diplomates et des chefs d’entreprise venus du continent et d’ailleurs. Il est organisé par le groupe de presse marocain Le Matin, l’Agence marocaine de coopération internationale et la région Dakhla-Oued Eddahab, sous le patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI.

    La rencontre s’est tenue au palais des congrès de Dakhla. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad étaient fortement représentés.

    Lors d’une réunion ministérielle de coordination, en décembre 2023, à Marrakech, les ministres des Affaires étrangères de ces quatre pays avaient officiellement annoncé l’adhésion des mêmes États à cette initiative royale.

    ‘’L’Atlantique compte parmi les carrefours géopolitiques les plus structurants de l’ordre mondial. Un quart des nations ont une façade atlantique, 23 d’entre elles sont africaines […] La vision de Sa Majesté le roi érige dans cet espace pivot une nouvelle communauté d’intérêts et de destins en faisant de l’Atlantique l’épicentre d’un équilibre mondial au diapason des aspirations et des besoins africains’’, a souligné Youssef Amarani, l’ambassadeur du royaume du Maroc aux États-Unis d’Amérique.

    Le diplomate marocain a participé au panel consacré à ‘’l’Initiative atlantique : une réponse aux aspirations des peuples d’Afrique’’. Pour le Maroc, ‘’l’Atlantique est une vision, une composante particulière de notre identité et un espace d’opportunités’’, a-t-il expliqué.

    Des ‘’mégaprojets’’ qui créent de la richesse 

    Selon Youssef Amarani, la ‘’vision atlantique’’ du Maroc repose sur quatre piliers : la connectivité, la coopération, l’intégration économique et la prospérité citoyenne.

    Il a cité, parmi les projets à mettre en œuvre pour matérialiser cette vision, le gazoduc reliant le Nigeria au Maroc et le port de Dakhla, des ‘’mégaprojets’’ qui créent de la richesse et renforcent la confiance des citoyens envers leurs institutions.

    Les pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad, ont une population extrêmement jeune et sont confrontés aux problèmes sécuritaires et climatiques, a signalé l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara.

    Selon lui, ces pays ont des besoins en termes d’infrastructures et d’énergie, que l’Initiative atlantique peut aider à satisfaire.

    L’initiative royale a été également présentée comme la ‘’matérialisation’’ d’une démarche de ‘’coopération Sud-Sud’’. Elle ‘’est comme une bouée de sauvetage’’, a souligné l’ambassadeur du Tchad au Maroc en parlant des États n’ayant pas accès à la mer.

    Cette initiative ‘’vient à point nommé’’, a souligné Hassan Adoum-Bakhit Haggar, lors d’un panel sur ‘’l’Initiative atlantique : la matérialisation d’une coopération Sud-Sud renouvelée’’.

    Selon l’ambassadeur du Burkina Faso au Maroc, Mamadou Coulibaly, l’initiative du roi est une ‘’manifestation de la solidarité’’ qui doit exister entre les pays du Sud, lesquels ont été marginalisés par la mondialisation.

    L’Initiative atlantique peut être un cadre de solidarité, de partage de solutions et de connaissances entre des pays qui font face aux mêmes défis, a dit M. Coulibaly.

    Dakhla est une ‘’terre de rencontres’’

    Le roi du Maroc a placé l’être humain au cœur de son projet de développement, a ajouté le représentant de l’État burkinabè au Maroc.

    Hassir Mabignath Sall, le directeur général de l’Agence de promotion des investissements du Gabon, a présenté le Maroc comme ‘’le meilleur élève des pays francophones en matière de coopération Sud-Sud’’. Il fait allusion aux investissements du royaume dans les pays d’Afrique subsaharienne.

    L’initiative royale est une réponse économique qui peut avoir des répercussions sociales en réduisant considérablement la présence des mouvements djihadistes sur le continent.

    M. Sall a également rappelé la promotion d’un islam de tolérance par le royaume.

    Près de 500 personnes ont pris part au Morocco Forum Today. ‘’Vision d’un roi : l’Afrique atlantique pour une région continentale intégrée, inclusive et prospère’’ était le thème principal de l’évènement.

    Le but de cette rencontre était de ‘’mobiliser toutes les parties prenantes’’, d’‘’identifier les prérequis pour la réussite de l’Initiative atlantique et les modalités de sa mise en œuvre’’.

    ‘’L’Initiative atlantique : une réponse aux aspirations des peuples d’Afrique’’ était le thème de l’un des panels. ‘’Quelle feuille de route pour la mise en œuvre de l’Initiative, pour les pays de la façade atlantique et ceux du Sahel ?’’ était le thème d’un autre panel. Un autre encore portait sur ‘’l’Initiative atlantique : une matérialisation d’une coopération Sud-Sud renouvelée’’.

    Dakhla est une ‘’terre de rencontres’’, un futur carrefour entre l’Afrique subsaharienne, le Sahel et la Méditerranée, a dit Mohammed Haitami, le président-directeur général du groupe Le Matin.

    Dans son discours d’ouverture du forum, il a évoqué les défis de l’Afrique en matière d’économie, d’éducation, de santé, d’environnement, de sécurité, etc.

    M. Haitami a insisté sur les opportunités qu’offre le continent, grâce à ses nombreuses ressources naturelles.

    Selon lui, tout cela alimente la vision du roi, sa profondeur, son originalité, ainsi que son cadre de coopération fondé sur le ‘’gagnant-gagnant’’ et la mise en œuvre de projets ayant un impact sur la vie des populations.

    ‘’Un haut lieu de communion humaine et un foyer de rayonnement continental’’

    Le colonel-major Salissou Mahaman Salissou, ministre nigérien des Transports et de l’Équipement, est d’avis que ‘’l’Afrique en général, et le Sahel en particulier, possèdent des potentialités humaines, minières, agricoles, maritimes’’, qui peuvent lui permettre de ‘’devenir une zone intégrée de développement économique au service des intérêts de nos populations’’.

    ‘’Nous devons relever plusieurs défis portant sur la sécurité, les infrastructures, la logistique, les changements climatiques, le séparatisme, le terrorisme, etc. Pour cela, nous devons nous mobiliser tous ensemble, travailler et trouver des solutions innovantes et audacieuses, basées sur nos réalités et nos priorités’’, a-t-il proposé.

    Ont pris part aux travaux le wali de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ali Khalil, le président du conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, ainsi que le fondateur et directeur exécutif de l’African Futures Institute, Alioune Sall.

    Leila Benali, la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Haoua Adelkérim Ahmadaye, la secrétaire d’État chargée des Infrastructures du Tchad, Rama Yade, senior director de l’Atlantic Council et ancienne secrétaire d’État française, et d’autres personnalités ont participé à l’évènement.

    L’initiative lancée par Mohammed VI en 2023 va favoriser le développement des pays de la façade atlantique de l’Afrique et offrir aux pays du Sahel un accès à la mer, selon les autorités marocaines.

    Le souverain chérifien exprimait, l’année dernière, le souhait que ‘’la façade atlantique du royaume devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international’’.

    Le Morocco Today Forum, qui se veut un espace de réflexion et de proposition sur des thématiques inspirées de la vision du dirigeant marocain, a déjà abordé plusieurs thématiques, dont l’État social, la régionalisation avancée ou la place de la femme dans le développement du Maroc.

    OID/ESF

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Les Iraniens retournent aux urnes pour départager Jalili et Pazeshkian

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Les Iraniens retournent aux urnes pour départager Jalili et Pazeshkian

    Dakar, 5 juil (APS) – Les Iraniens retournent aux urnes ce vendredi pour le second tour d’une l’élection présidentielle mettant aux prises Saeed Jalili et Massoud Pazeshkian.

    Les soixante-et-un millions d’électeurs iraniens doivent notamment voter pour élire un nouveau président pour cette République islamique après le décès le 19 mai dernier d’Ebrahim Raissi dans un accident d’hélicoptère.

    Le second tour de l’élection présidentielle est organisé après qu’aucun des candidats en lice n’a réussi le 28 juin dernier à dépasser la barre des 50 % des suffrages valablement exprimés.

    Massoud Pazeshkian, le candidat présenté comme un réformateur était arrivé en tête du premier tour avec plus de 40 % des suffrages.

    Il avait été suivi de Saeed Jalili, diplomate et ancien négociateur du programme nucléaire iranien, présenté comme étant proche des milieux rigoristes du régime iranien, avec 38, 5 %.

    KM/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Les autorités invitées à rendre effectives les propositions de réformes

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Les autorités invitées à rendre effectives les propositions de réformes

    Dakar, 5 juil (APS) – Le Forum du justiciable, une organisation se réclamant de la société civile, a appelé vendredi à la prise de dispositions permettant de rendre effectives les propositions de réformes émanant des assises nationales de la justice dont le rapport des travaux a été remis la veille au président Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Le Forum du justiciable invite les autorités compétentes à prendre, toutes les dispositions nécessaires pour rendre effectives les propositions de réformes’’, indique la structure dans un communiqué rendu public vendredi.

    Exhortant les autorités compétentes à adopter des mesures administratives et institutionnelles permettant d’accompagner un renouveau du secteur de la justice, le bureau exécutif du Forum des justiciables a par exemple préconisé  la mise en place d’un comité multi-acteurs de suivi et d’accompagnement de la mise en œuvre des réformes pour plus d’inclusion et d’efficacité dans le processus’’.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a reçu jeudi le rapport final des assisses de la justice des mains du professeur Babacar Guèye, facilitateur de ces concertations nationales. Les travaux s’étaient déroulés du 28 mai au 4 juin au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

    Au total, 30 recommandations ont été émises par les participants au terme de ces concertations nationales pour une transformation de la justice sénégalaise, indique le document rendu public

    FD/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Le CIP-UEMOA invité à davantage s’impliquer dans la préservation de la paix

    SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Le CIP-UEMOA invité à davantage s’impliquer dans la préservation de la paix

    Dakar, 5 juil (APS) – Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, a préconisé une plus grande implication du Comité interparlementaire de l’UEMOA (CIP-UEMOA) dans la préservation de la paix et de la sécurité de l’espace communautaire.

    Le président de l’institution parlementaire du Sénégal a émis ce souhait lors d’une audience accordée jeudi au président par intérim du Comité interparlementaire de l’UEMOA  qui tient la deuxième réunion annuelle de son Bureau à Dakar.

    ‘’Le président de l’Assemblée nationale a souhaité une plus grande implication du CIP-UEMOA, avec l’appui des Etats membres, dans la préservation de la paix et de la sécurité dans notre espace’’, rapporte le service de communication de l’institution parlementaire dans un communiqué.

    Amadou Mame Diop s’est en même temps réjoui du choix porté sur le Sénégal pour abriter les assises du CIP-UEMOA, le Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    Il a ainsi rappelé le rôle important joué par le CIP-UEMOA dans la consolidation de l’intégration économique régionale et le renforcement de la démocratie à travers ses actions de suivi des réformes et de supervision des élections notamment.

    ‘’Les acquis obtenus durant les trente dernières années en matière de convergence macroéconomique, de libre circulation et d’unification des marchés, pourraient être compromis si les menaces liées à l’insécurité n’étaient pas conjurées’’, a estimé le président de l’Assemblée nationale.

    De son comité, Abdoulaye Soma, le président par intérim du CIP-UEMOA, ‘’a marqué sa parfaite convergence de vue avec le président de l’Assemblée nationale du Sénégal en ce qui concerne les défis actuels et la mission de cette structure dans le contexte sous régional’’, mentionne le document parvenu à l’APS.

    M. Souma n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de rencontrer les plus hautes autorités du Sénégal pour leur faire part des actions qu’envisage de mener le CIP UEMOA et solliciter leur appui, indique le communiqué.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-JUSTICE / Pr Babacar Guèye : « Nous voulons une décolonisation des symboles de la justice »

    SENEGAL-JUSTICE / Pr Babacar Guèye : « Nous voulons une décolonisation des symboles de la justice »

    Dakar, 5 juil (APS) – Les réformes proposées dans le cadre des Assisses de la justice visent une décolonisation de la justice et de ses symboles dans le but de ‘’les africaniser’’ davantage, a indiqué, jeudi, à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur général de ces concertations nationales.

    ‘’Nous voulons décoloniser notre justice. Nous voulons décoloniser les symboles de notre justice pour les africaniser. Nous sommes même allés proposer que la Déesse égyptienne Maât soit le symbole de la justice, que le symbole de la justice ne soit plus Thémis’’, a-t-il dit.

    Le Pr Guèye s’adressait à la presse lors de la cérémonie de remise du rapport final des Assisses sur ‘’la réforme et la modernisation de la justice’’.

    ‘’Nous avons convoqué et évoqué les bases culturelles et anthropologiques de notre justice, notamment les imaginaires, les valeurs, les perceptions pour rapprocher les symboles et attributs de la justice du peuple’’, a-t-il signalé.

    Il a rappelé que, pendant six jours, du 28 mai au 4 juin, les participants, dans leur diversité, ont mené des réflexions profondes au bout desquelles 30 recommandations ont été formulées.

    Il s’est agi, selon lui, de réparer le service public de la justice, à savoir la question des obligations déontologiques des acteurs de la justice et l’identification des dysfonctionnements dans le système judiciaire.

    Le Pr Babacar Guèye dit être persuadé que le président de la République engagera, ‘’au nom du peuple, les actions qu’il faut en vue d’atteindre des résultats concrets et éloquents pour le triomphe de la primauté du droit’’.

    Remise en cause de plusieurs aspects de la justice

    Pour lui, ces concertations ont permis de remettre en cause plusieurs aspects de la justice sénégalaise et de faire ‘’une radioscopie de ce pouvoir qui est au cœur de l’Etat moderne’’.

    Il en ressort que les réflexions inclusives convergent vers deux constats majeurs : les dysfonctionnements du service public de la justice et l’inadéquation de l’institution judiciaire au substrat culturel, à l’évolution des technologies de l’information et de la communication.

    D’après le facilitateur général, les assises ont proposé une réforme pour l’adoption de ‘’textes déjà introduits dans la procédure législative, de réviser à travers de larges consultations des codes (code de la famille, code pénal, code de procédure pénale)’’.

    Elles ont aussi préconisé l’amélioration des ‘’différentes chaînes judiciaire, à savoir la justice pénale (mandat de dépôt, retour de parquet, longue détention provisoire, engorgement des prisons), la justice commerciale (célérité, moyens et dématérialisation), la justice administrative (décentralisation, procédure d’urgence)’’, a-t-il souligné.

    Les assisses recommandent un recrutement massif pour une meilleure délivrance du service public de la justice et une réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir la transparence dans la gestion des carrières.

    L’ouverture du barreau est également une des propositions fortement appuyées.

    Ruptures systémiques au fonctionnement de la justice

    Le Pr Guèye considère que la création de nouvelles institutions va apporter ‘’des ruptures systémiques au fonctionnement de la justice’’.

    ‘’Au titre de celles-ci, s’inscrivent la création d’une Cour constitutionnelle, la mise en place d’une Haute autorité de justice qui devra permettre de créer des synergies entre les différents acteurs de la justice’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’instauration du juge des libertés et de la détention en vue de garantir le respect des droits des personnes arrêtées dans le cadre d’une procédure pénale’’ est aussi à placer dans ce cadre. ‘’Ces changements pourront dessiner une nouvelle architecture de la justice’’, estime le professeur de droit constitutionnel à l’UCAD.

    Les acteurs de ces assises ont évoqué l’impératif de la modernisation de la justice qui devra passer par des innovations essentielles, dont la dématérialisation, la digitalisation et la numérisation avec un recours adéquat à l’Intelligence artificielle pour rester dans l’ère du temps.

    La création d’une direction de la communication et des relations publiques au ministère de la Justice a également été soulevée dans le but de rapprocher la justice des justiciables.

    FD/ASG/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Les assises de la justice vont aider à « réconcilier le pays avec ses délibérations collectives », selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Les assises de la justice vont aider à « réconcilier le pays avec ses délibérations collectives », selon Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 4 juil (APS) – Le président de la République a déclaré, jeudi, à Dakar, espérer que les assises de la justice organisées récemment aident à réconcilier le Sénégal avec les « délibérations collectives » et la concertation des pouvoirs publics avec les citoyens, ce qui, selon lui, était une « tradition » dans le pays.

    Les assisses de la justice ont permis à « toutes les composantes de la société, et du peuple au nom duquel la justice est rendue, de se prononcer dans le cadre d’un dialogue libre, ouvert et constructif », a dit M. Faye, espérant que ces échanges déroulés du 28 mai au 4 juin vont contribuer « assurément à réconcilier le pays avec ses […] délibérations collectives et ses concertations citoyennes ».

    Cette manière de décider en impliquant les citoyens est une « tradition » sénégalaise devenue « lointaine », a-t-il dit.

    Le chef de l’État recevait le rapport final des assises de la justice, au palais de la République.

    Le professeur Babacar Guèye, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et facilitateur de ces concertations, lui a remis le document contenant des propositions faites en vue de la « modernisation de la justice ».

    Un « diagnostic exhaustif » de la justice et des « solutions structurelles »

    « Les interrogations et les propositions apportées, les valeurs et la perception de la justice seront à même de guider les prochaines mutations et de mieux arrimer le service public de la justice aux normes culturelles africaines », a dit Bassirou Diomaye Faye.

    Les assises ont permis de relever les « insuffisances » et les « carences » du système judiciaire sénégalais, a-t-il affirmé.

    « L’esprit était de questionner les fondations de la justice et de s’interroger […] également sur ses règles, ses méthodes et ses pratiques », a poursuivi le chef de l’État, en parlant des objectifs des assises.

    M. Faye est d’avis que le système judiciaire sénégalais, « confronté à ses doutes, à ses dysfonctionnements et à ses lenteurs », doit maintenant se montrer « respectueux de la garantie des droits fondamentaux du citoyen » en raison de la concertation menée fin mai et début juin.

    Il s’agissait en même temps de faire un « diagnostic exhaustif » de la justice en vue de « solutions structurelles », selon le président de la République.

    Les réformes à mener à la suite des assises de la justice porteront sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’exercice des professions libérales, les lieux de détention et l’ »africanisation des symboles de la justice », a-t-il précisé.

    Le Code pénal et le Code de procédure pénale feront l’objet de réformes, car il faut en extraire les « dispositions abusives et arbitraires », selon M. Faye.

    FD/ESF/BK