Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    Dakar, 9 nov (APS) – Les annonces du chef de l’Etat en matière de défense et de sécurité, à l’occasion de la Journée des Forces armées, et la campagne électorale sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Le Sénégal affiche ses ambitions d’autonomie » dans le domaine de la défense, affiche à la Une Le Soleil, soulignant que lors de la journée des Forces armées, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de voir  »se développer une industrie nationale de défense. Un protocole d’accord d’un montant de 35 milliards de francs Cfa (a été) signé entre le gouvernement et la société d’industrie Sénégal de véhicules militaires pour établir une usine d’une capacité de 1000 véhicules militaires par an à Mbacké ».

     »Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale fixant les grandes orientations de l’architecture de notre défense, adaptées au contexte actuel sera réexaminé », a déclaré le chef de l’Etat dans des propos rapportés par L’As, qui note également que  »Diomaye annonce une industrie de défense ».

    Selon Le Quotidien,  »Diomaye veut mieux armer les Forces de défense et de sécurité ». Le journal souligne que pour renforcer l’autonomie des Forces armées, ‘’Diomaye annonce un projet de loi sur la défense et la sécurité nationales’’.

    Libération rapporte que  »le gouvernement du Sénégal et la société industrie Sénégal de véhicules militaires ont signé un protocole d’accord pour la mise en place d’une industrie de défense ».  »35 milliards de FCFA pour l’implantation d’une industrie de défense à Mbacké », selon le journal.

    La campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein dans les quotidiens.

     »Encore 07 jours de campagne électorale et les citoyens sénégalais se prononceront, lors du scrutin du 17 novembre, pour l’élection des 165 députés devant composer la quinzième législature. Après deux semaines d’une mobilisation globalement terne des populations, les 41 listes en lice entament la dernière ligne droite pour gagner la confiance des électeurs et faire siéger le maximum de candidats à la mythique place Soweto qui abrite l’Assemblée nationale du Sénégal », note Sud Quotidien.

    EnQuête met en exergue  »les enjeux de la bataille » ‘à Dakar, Pikine et Saint Louis.  »Les Législatives arrivent à grands pas. C’est le branle-bas dans les 54 circonscriptions électorales que compte le Sénégal, dont 46 sur le territoire national. Si chaque circonscription a son importance, certaines revêtent un cachet particulier, en raison notamment de leurs poids démographiques et électoraux très importants. Il en est ainsi des départements de Dakar et Pikine qui, avec Touba, ont le plus grand nombre de députés sur la liste majoritaire. Soit 7 pour Dakar et 5 pour Pikine et Touba. Sans oublier Mbour et Thiès qui comptent chacun 4 députés », écrit le journal.

    WalfQuotidien se fait écho des  »violences politiques à Diourbel’’ et fait état de ‘’guerre des plaintes’’ entre Ousmane Sonko (Pastef) et Anta Babacar Ngom (Samm sa Kaddu).

     »Une bataille judiciaire s’annonce entre Pastef et la coalition Samm Sa Kaddu. Les deux camps ont, chacun en ce qui le concerne, déposé plainte pour tirer au clair les violences survenus, le 05 novembre dernier à Diourbel, lors de l’accrochage de leurs convois », signale Walf.

    Le même journal rapporte que  »la ville de Dakar est partie pour être l’épicentre de la campagne électorale de la coalition Samm Sa Kaddu, la semaine prochaine. Dans un document de presse, l’équipe du maire de la capitale, Barthélémy Dias, informe que la tête de liste de la dite coalition fera des meetings, porte à porte, caravane, focus group, etc ».

    SKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    Dakar, 8 nov (APS) – La vague de ralliements d’opposants, dont des responsables de l’ancien régime, au Pastef, les questions liées à la santé et le lancement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’La quête d’une nouvelle majorité dans la future Assemblée nationale à l’issue des élections législatives anticipées du 17 поvembre a-telle fait perdre aux responsables du nouveau régime les valeurs d’éthique et de morale en politique toujours prônées, qui avaient trouvé un écho favorable et qui ont été pour beaucoup dans leur ascension au pouvoir?’’, s’interroge Sud Quotidien.

    Selon le journal, ‘’cette interrogation à tout son sens au regard de la vague de ralliements et de soutiens des dignitaires de l’ancien régime du Président Macky Sall au parti Pastef. En effet, depuis le démarrage du processus électoral en vue de ces premières législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal, pas une seule semaine pour ne pas dire, un jour qui passe sans que l’on enregistre des déclarations de ralliement ou de soutien d’anciens responsables du régime déchu de la coalition Benno bokk yakaar’’.

    Sud signale que ‘’la dernière en date est le soutien à la liste Pastef annoncé hier, jeudi 7 novembre de l’ancienne vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Adji Mergane Kanouté et de son parti l’Union pour le développement du Sénégal authentique (UDSA)’’.

    Et le journal de rappeler que Mme Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition Takku Wallu (qui regroupe le Pds et l’APR), était ‘’très critique à l’égard des responsables de Pastef, elle avait défendu la motion de censure qui était brandie contre le gouvernement de Ousmane Sonko, Premier ministre que l’Assemblée nationale attendait pour faire sa Déclaration de politique générale qui était prévue le 13 septembre 2024 (….)’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Adji Mergane Kanouté allonge la liste des transhumants’’. ‘’Adji Mergane Kanouté va soutenir le parti Pastef pour les Législatives anticipées du 17 novembre. Depuis hier, c’est l’info la plus commentée dans le pays, avec des réactions stupéfaites de citoyens surpris par cette transhumance politique. A l’image de Déthié Fall, elle va voter contre la liste sur laquelle elle est investie 24ème sur Takku Wallu Senegaal dirigée par Macky Sall. Comment l’ex-députée de Benno justifie son soutien au parti au pouvoir ? L’investiture de M. Alla Kane, président de Maggi Pastef, qui est un +père pour elle+, et aussi sa position sur la liste de Takku (24ème). Sans doute, la deuxième explication avec une probabilité faible qu’elle soit élue à cette position? Qui l’eut cru?’’, écrit le journal.

     »Le départ de la présidente de l’Union pour le développement du Sénégal authentique (Uds/A) constitue une secousse politique. Pas pour son poids politique qui est sans aucun doute léger, notamment à Kaolack où elle milite. Mais, ses positions, lors des derniers instants, du mandat de Benno dont elle fut l’un des derniers défenseurs en pleine tempête politico-électorale’’, souligne la publication.

    La même source met également l’accent sur Ousmane Sonko, ‘’un procureur en campagne’’. ‘’Dans tous ses meetings, la tête de liste de Pastef fait des +révélations+ sur des détournements et s’en prend nommément à ses adversaires’’, note le journal.

    ‘’Moteur d’un nouveau rêve pour le pays, Ousmane Sonko traverse tout le territoire pour vendre son Projet, nouveau logiciel des politiques publiques. Depuis le début de sa campagne, il enchaîne surtout les révélations, multiplie les accusations et les menaces. Comme un procureur, la tête de liste de Pastef dont les meetings sont paradoxalement un cérémonial d’allégeance des transhumants, fait ses réquisitions devant un jury populaire qui savoure toujours une victoire électorale construite dans la violence, la répression et la résistance de ses militants et de son leader. En attendant le 17 novembre ? De Thiès à Ziguinchor, en passant par Matam et Agnam, Ousmane Sonko a mis le même carburant dans son moteur’’, écrit Le Quotidien.

    En santé, L’As met l’accent sur le diabète, une maladie qui ‘’’décime la population’’. ‘’En prélude à la journée mondiale de lutte contre le diabète qui sera célébrée le 14 novembre, l’association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad) a fait face à la presse pour parler de la pathologie et ses complications. Le thème de cette année est diabète et bien-être. On révèle que le taux de prévalence du diabète est de 7,9% chez les personnes âgées de 45 ans, c’est-à-dire plus de 1,5 million de personnes souffrent de cette affection chro- nique’’.

    WalfQuotidien se fait écho du ‘’cri de détresse des malades du diabète’’. ‘’ S’il y a des patients qui souffrent énormément au Sénégal c’est bien les diabétiques. En effet, ces malades font face à d’énormes difficultés liées, entre autres, à la cherté du traitement, au manque de moyens et l’inaccessibilité des spécialistes et des médicaments dans certaines zones du pays. D’où le cri du cœur du président de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad), Baye Oumar Guèye’’, rapporte Walf.

    Le quotidien EnQuête annonce l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Hier, la capitale sénégalaise s’est illuminée de créativité et de passion pour l’art contemporain, avec le lancement officiel de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art. La cérémonie d’ouverture, tenue au Grand Théâtre Doudou Ndiay Coumba Rose, marque le début d’un mois consacré à l’exploration et à la célébration des talents artistiques à travers des expositions et des événements autour de l’art africain et mondial’’, écrit le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Donald Trump, la campagne électorale et le Dak’art au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Donald Trump, la campagne électorale et le Dak’art au menu des quotidiens

    Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la campagne électorale et l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) sont les sujets au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Trump, le retour en trombe’’, dit Le Soleil qui note que ‘’quatre ans après avoir quitté la Maison-Blanche par la fenêtre, suite à sa défaite, en novembre 2020, et l’insurrection du 6 janvier 2021, Donald Trump y revient par la grande porte, auréolé d’une victoire plus large que prévue face à Kamala Harris’’.

    ‘’En phénix qui renaît toujours de ses cendres, l’ancien magnat de l’immobilier démontre à la face du monde qu’il a du ressort et du souffle. Malgré ses déboires judiciaires qui ont alimenté la chronique ces quatre dernières années, l’homme, en teigneux qu’il est, a su rallier à sa vision ce que les analystes appellent +cette Amérique des profondeurs, des campagnes et des zones péri-urbaines+ qui n’ont que faire des accusations qui accablaient leur champion. Son slogan de campagne, lors de sa première élection, + America first+ demeure mobilisateur’’, écrit le journal.

    ‘’Ça va tanguer’’, dit Sud Quotidien au sujet du retour de Donald Trump aux affaires. ‘’Plus puissant que jamais avec un Sénat à majorité républicaine et une Chambre des représentants en possibilité de l’être, il pourra dérouler en roue libre avec la dose d’imprévisibilité qui le caractérise. Les relations ne seront au beau fixe ni avec l’Europe ni avec la Chine. Guerre commerciale, climato-scepticisme seront de nouvelles postures qui vont revenir en force. Le risque que ça va tanguer est donc bien réel’’, écrit Sud.

    A propos de cette élection, EnQuête analyse les ‘’implications’’ pour l’Afrique ‘’dans ce un contexte mondial tendu’’.

    ‘’La victoire de Donald Trump, lors d’une élection présidentielle américaine est un événement qui ne manque jamais de susciter des interrogations à travers le monde. Si, lors de son premier mandat, l’Afrique semblait en marge de ses préoccupations géopolitiques, le retour de Trump pourrait avoir des implications profondes pour le continent, y compris au Sénégal, un partenaire important des États-Unis en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte où la Chine et la Russie renforcent leur influence en Afrique, la présence des États-Unis pourrait prendre un tournant différent sous un président républicain au discours nationaliste et souvent controversé’’, note la publication.

    Répondant dans WalfQuotidien à la question ‘’Qu’est-ce que le retour de Trump à la Maison Blanche pourrait apporter à l’Afrique maintenant?’’, le Pr Ousmane Sène, Directeur du Centre de recherches ouest africain (WARC) rappelle d’abord que ‘’Donald Trump n’a pas beaucoup secoué l’arbre par rapport aux relations avec l’Afrique’’.

    ‘’C’est vrai que dans son discours, il a eu des mots très peu charitables sur l’Afrique. Et récemment par rapport à ces Haïtiens qui se trouvent quelque part dans l’Ohio, mais je dis que les fondamentaux de la coopération américaine vont rester. L’Usaid va continuer à dérouler son programme, l’ambassade sera là, le Millenium challenge account qui est déjà là pour le Sénégal va continuer, l’Agoa créé par le Président Bill Clinton même si c’est difficile d’y être éligible, tout cela va continuer. Est-ce qu’il y aura un renforcement de la coopération avec l’Afrique ? Cela, on pouvait l’espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu’avec Trump. Mais, ce qu’on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine +wait and see+ Attendons de voir ! Mais ce que je vois, c’est que l’Afrique n’est pas une priorité majeure pour Donald Trump’’, soutient M. Sène.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre, Walf s’intéresse au passage de Ousmane Sonko à Matam, région considérée comme un bastion politique de l’ancien président de la République. ‘’Pastef foule au pied, le +titre foncier de Macky Sall’’, dit le journal.

    ‘’Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale à l’intérieur du pays. L’étape de Matam était un défi à relever pour Ousmane Sonko. Un défi qu’il a relevé avec une forte mobilisation au stade régional de Matam. Ensuite, sa caravane s’est rendue à Ourossogui, Oréfonde en passant par les Agnams, le fief de Farba Ngom.  Les responsables locaux de Pastef (….) ont battu le rappel des troupes. Ils espèrent inverser la tendance dans la région de Matam et arracher le +titre foncier+ des mains de Macky Sal’’, écrit Walf.

    Selon Vox Populi, ‘’Sonko veut mettre la main sur les +titres fonciers+ de Macky Sall’’. ‘’Malgré le fait que son cortège soit attaqué à Agnam, Sonko mobilise des foules (….) au Fouta’’, note Source A, qui s’exclame ‘’attention au basculement du titre foncier !’’.

    En culture, Le Soleil met en exergue l’ouverture, ce jeudi, de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Dak’art, enfin !’’, s’exclame à la Une le quotidien national.

    ‘’Elle est enfin là, la Biennale. Ca trépignait. Finalement, elle est là, la Biennale de l’Art africain contemporain, 15e du genre, initialement prévu au mois de mai dernier, le Dak’art ouvre ses portes, aujourd’hui, au cours d’une cérémonie que présidera le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Pour cette édition, l’État du Sénégal a mobilisé 1,8 milliard de FCFA, selon le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye. Une somme à laquelle le secteur privé a contribué à hauteur de 291 millions de FCFA, d’après la tutelle’’, écrit le journal.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures agricoles prises par l’Etat et la sortie de Macky Sall au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures agricoles prises par l’Etat et la sortie de Macky Sall au menu des journaux

    Dakar, 6 nov (APS) – Les mesures agricoles prises par l’Etat pour la relance de la filière arachidière et la campagne horticole 2024, la sortie médiatique de l’ancien président de la République, Macky Sall tête de liste de la coalition Takku-Wallu pour les législatives prochaines, ainsi que les déclarations de campagne de différents leaders de coalitions et partis sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    A propos de la relance de la filière arachidière  »l’Etat force le passage », affiche Sud Quotidien. Selon le journal l »’Etat envisage de mobiliser 120 milliards pour la campagne de commercialisation arachidière qui se profile, une augmentation prochaine du prix de l’arachide au kilogramme, une baisse des prix des intrants agricoles dont celui de l’engrais qui a chuté de plus de 22% par rapport à la précédente campagne, le redémarrage opérationnel  des unités de production à Ziguinchor et Lyndiane sous peu : visiblement, le nouveau régime a fait de la redynamisation de la filière arachidière une priorité ».

    Concernant la campagne arachidière 2024-2025, Sud annonce que  »le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, a dans une lettre circulaire, informé qu’à compter du 15 novembre 2024, toute exportation de graines d’arachide est suspendue jusqu’à nouvel ordre ».  »Le ministère rappelle que les exportations de graines d’arachide avaient été autorisées sur une fenêtre portante sur la période allant de 12 septembre au 15 novembre 2024 pour éviter tout chevauchement avant la campagne de commercialisation », ajoute la publication.

     »L’Etat suspend les exportations de graines d’arachide », indique Libération.

    Au sujet de la filière horticole, Le Soleil annonce que  »l’Etat débloque 10 milliards de francs CFA » pour le paiement des créances dues aux opérateurs de semences de pomme de terre.  »En effet, pour un succès de la campagne horticole 2024, le gouvernement veut mettre tous les atouts de son côté. Dans un communiqué publié, hier, Dr Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, informe que l’Etat a décidé de débloquer 10 milliards de francs CFA afin de solder les créances 2023 en faveur des opérateurs de semences de pomme de terre », rapporte le quotidien national.

    En politique, les journaux se sont fait écho de la déclaration de l’ancien président de la République, Macky Sall, tête de liste de la coalition Takku-Wallu Sénégal pour les législatives du 17 novembre 2024, dans une lettre adressée aux Sénégalais mais aussi des différents leaders de coalitions et partis politiques en lice à ces joutes électorales.

     »Macky sort de sa réserve et massacre Sonko », affiche Les Echos. Le journal indique que la tête de liste de la coalition Takku-Wallu dénonce  »les dérives et dérapages en si peu de temps » des tenants du pouvoir mais également  »le populisme et l’autoritarisme », qui selon lui, mènent  »directement à la dictature ».

     »Macky charge le régime actuel », dit EnQuête.  »A travers une lettre incisive l’ancien président s’adresse au régime actuel. Il fustige le populisme et l’autoritarisme menaçant la démocratie. Il promet la restauration du fonctionnement régulier des institutions de la République et la mise en place d’un gouvernement d’union », note le journal.

    L’As met en exergue les propos de campagne de la tête de liste nationale de la coalition  »Samm Sa Kaddu », Barthélémy Dias.  »En campagne hier dans le département de Diourbel, pour la dixième journée de campagne en vue des élections législatives. Sur place la coalition a promis une loi criminalisant l’homosexualité au Sénégal », mentionne la publication.

    De son côté, WalfQuotidien met le focus sur  »Sonko et les révélations abracadabrantesques ».  »Mille milliards de francs CFA trouvés dans un seul compte bancaire d’un ponte de l’ancien régime. Un logement de fonction d’un enseignant 140 mètres carrés facturé à 1,6 milliard FCFA. Ce sont entre autres, les choses invraisemblables que le Premier ministre Ousmane Sonko nous annonce depuis quelques jours sous une cohorte bruyante. Des faits explosifs ou exposés », selon Walf.

    AB/MK/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Mamadou Moustapha Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Mamadou Moustapha Ba

    Dakar, 5 nov (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise rendent hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé lundi en France, à l’âge de 59 ans, des suites ‘’d’une courte maladie’’.

    ‘’L’éclipse d’un grand monsieur des finances’’, selon Le Soleil, soulignant qu’‘’avec la disparition de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, hier à Paris, ses anciens collaborateurs et la classe politique saluent la mémoire d’un grand commis de l’Etat qui maitrisait parfaitement les finances publiques’’.

    ‘’Le Sénégal perd sa mémoire des finances publiques’’, note WalfQuotidien. ‘’C’est un jour sans pour l’administration sénégalaise qui ne se relèvera pas de sitôt de la disparition de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances dont le nom avait fini de se confondre avec le ministère de l’Economie et des Finances’’, écrit Walf.

    ‘’Moustapha Ba, homme-Etat’’, selon EnQuête, en indiquant que  ‘’Mamadou Moustapha Ba laisse derrière lui un héritage de rigueur et de compétence au service de l’Etat’’.  

    Selon le Quotidien ‘’une lumière s’est éteinte’’. ‘’Un des piliers des finances publiques du Sénégal s’en est allé, il connaissait les rouages des finances publiques sur le bout des doigts. Mamadou Moustapha Ba, dernier ministre des Finances et du Budget, sous le régime de Macky Sall, s’est éteint, à Montpellier suite à une courte maladie’’, indique le journal.

    ‘’Une âme généreuse s’en est allée’’, rapporte de son côté L’As, faisant allusion à un des traits de caractère de l’ancien ministre des Finances et du Budget. ’’Un grand commis de l’Etat s’est éteint’’, affiche Libération.

     Pour Vox Populi ‘’un grand argentier émérite a tiré sa révérence’’, mettant en exergue les ‘’hommages et éloges sur un homme de qualités exceptionnelles’’. ’’ Le Président Diomaye parle de sa tristesse. Le Sénégal perd un illustre fils d’une grande probité morale, un cadre émérite aux qualités professionnelles humaines et intellectuelles exceptionnelles, selon Macky Sall’’, rapporte la publication.

    ‘’Le Sénégal a perdu un digne fils, un des meilleurs fonctionnaires . J’ai décidé de suspendre ma campagne aujourd’hui, je vais retourner à Dakar pour rencontrer sa famille parce que tout le monde sait que nous étions très proches. Je le connais depuis longtemps et nous avons cheminé ensemble ’’, déclare l’ancien Premier ministre Amadou Ba, rapporte à son tour Source A qui s’intéresse également au parcours de ‘’zéro à héros’’ de l’ancien ministre.

    ‘’De simple recrue sortie de l’ENEA, en 1992, Mamadou Moustapha Ba passe une vingtaine d’années à la Direction de la Coopération économique dont il fut finalement le directeur. L’ancien pensionnaire du Prytanée militaire de Saint-Louis a notamment participé activement à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)’’. 

    ‘’La singularité du défunt, c’est qu’il a gravi tous les échelons au ministère des Finances. De simple recrue à chef de département, il avait une parfaite maitrise de la science économique et aussi une approche didactique très appréciée notamment à l’étranger’’, témoigne le journal.

    AB/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les mises en garde du chef de l’État contre les auteurs de violences électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les mises en garde du chef de l’État contre les auteurs de violences électorales

    Dakar, 4 nov (APS) – Les mises en garde du président de la République contre les auteurs de violences électorales notées dans la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu des quotidiens parvenus à l’APS ce lundi.

    Affichant à sa Une que ‘’Diomaye brandit le bâton’’, Walf Quotidien cite le chef de l’État, en page intérieure, qui déclare : ‘’La justice fera son travail en toute sérénité, sans parti pris’’.

    C’est qu’en effet, ajoute le journal Walf, à l’instar des citoyens, ‘’les observateurs constatent la persistance de la violence qui a pris le dessus sur les programmes’’, après une semaine de campagne.

    Face aux tensions notées, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, cité par Le Soleil, a averti que ‘’les responsables vont devoir assumer’’.

    ‘’De retour de sa visite officielle à Ankara (Turquie) », après un séjour en Arabie Saoudite, le chef de l’Etat a ‘’condamné ces actes de violence et demandé aux acteurs politiques de prendre leurs responsabilités par rapport aux discours qui alimentent les scènes de violence et qui n’honorent pas le Sénégal’’, poursuit le journal.

    Dans la même lancée, Sud Quotidien affiche à sa Une : ‘’Diomaye interpelle les leaders politiques’’ à faire preuve de ‘’maturité et de responsabilité’’. Il a dans le même temps, indique la publication, informé ‘’avoir instruit le ministre de la Justice d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités dans les actes de violence notés au cours de cette première semaine de campagne électorale’’.

    Le journal Le Quotidien, titre, quant à lui, sur le voyage du chef de l’État en Arabie Saoudite lors duquel Diomaye Faye a pu rétablir le contrat avec la compagnie Acwa Power, chargé d’installer une usine de dessalement d’eau de mer ‘’que le gouvernement sénégalais, à travers son ministère de l’Hydraulique, avait dénoncé il n’y a pas longtemps’’.  

    Une ‘’décrispation’’, suite à ‘’l’audience que Ben Salman [le prince héritier d’Arabie Saoudite] a accordée à Diomaye’’, qui fait dire au journal Les Échos qu’‘’Acwa Power revient par la fenêtre’’.  

    Quasiment et sans surprise, tous les journaux ont fait de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, leurs choux gras.

    Yoor-Yoor affiche à sa une les promesses du Premier ministre et tête de liste de PASTEF (pouvoir) aux régions sud et sud-est du pays.

    ‘’Pour cette année, avec le Plan Diomaye pour la Casamance, on a déjà débloqué une enveloppe de 15 milliards de FCFA destinée à l’accompagnement des populations’’, souligne le journal qui cite Ousmane Sonko, vêtu d’une tenue traditionnelle Diola.

    La même publication relaie également les déclarations d’Anta Babacar Ngom de Samm Sa Kaddu (opposition) à Sédhiou, qui dit vouloir ‘’défendre les urgences de la région’’.

    L’ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, dans le journal Direct News, estime que ‘’le travail ne s’accommode pas de bavardage’’. Une raillerie, lancée à Médina Yoro Foula (sud) et adressée à Ousmane Sonko, selon la publication.   

    ABB/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite de Bassirou Diomaye Faye en Turquie et le choix de la société Sinohydro au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite de Bassirou Diomaye Faye en Turquie et le choix de la société Sinohydro au menu des quotidiens

    Dakar, 2 nov (APS) – La livraison samedi de la presse quotidienne traite de la visite du président de la République Bassirou Diomaye Faye en Turquie, de la polémique consécutive sur le choix  de la société chinoise Sinohydro en vue de la construction de la ‘’première autoroute de l’eau’’ dans le pays.

    Le chef de l’Etat sénégalais a entamé, jeudi,  une visite officielle de deux jours en Turquie, à l’invitation de son homologue, Recep Tayyip Erdoğan.

    ‘’Des relations au beau fixe’’, affiche à sa Une Le Soleil, informant que ‘’la visite officielle du président Bassirou Diomaye Faye à Ankara s’est conclue par la signature de quatre accords de partenariat et la mise en place d’un Conseil stratégique de haut niveau’’.

    Mieux encore, relève le quotidien national, ‘’les deux pays veulent porter leurs volumes d’échanges commerciaux à 1 milliard de dollars’’. ‘’La Turquie [est] prête à contribuer à la +Vision Sénégal 2050+ par des projets d’infrastructures, de digitalisation et de développement durable’’.

    Au deuxième jour de sa visite officielle en Turquie, le président Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture vendredi à Istanbul du Forum d’investissement Turquie-Sénégal dont l’objectif est de renforcer les liens économiques entre les deux pays, a-t-on appris de source officielle.

    Le chef de l’Etat sénégalais a notamment procédé à l’ouverture de la rencontre en compagnie du vice-président de la République de Turquie, Cevet Yilmaz, a indiqué la présidence sénégalaise.

    Dans un message publié sur le réseau social X, elle assure que le forum vise à renforcer les relations bilatérales et à encourager les investissements dans les secteurs clés comme l’agro-industrie et l’énergie.

    Sur cette visite officielle du chef de l’Etat en Turquie, le journal L’Info nous apprend que ‘’ le président Bassirou Diomaye Faye tend la main aux entreprises turques et la perche au privé national’’.

    Ce qui fait dire au quotidien Rewmi à sa Une que ‘’Bassirou Diomaye Faye [est] le défenseur du secteur privé sénégalais’’.  Selon la publication, ‘’l’agro-industrie, l’énergie et l’industrie manufacturière [étaient] au cœur de son plaidoyer’’ lors de son intervention au Forum d’investissement Turquie-Sénégal.

    Le Quotidien renchérit que le président ‘’Diomaye vend les opportunités du Sénégal’’, tandis que le journal 24hChrono titre ‘’ Bassirou Diomaye Faye dévoile ses priorités’’.

    Les quotidiens se sont intéressés à la signature jeudi d’une convention de partenariat entre Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) du Sénégal et la société chinoise Sinohydro en vue de la construction de la ‘’première autoroute de l’eau’’ dans le pays, pour faciliter l’accès des populations de Touba (centre), Dakar, Mbour et Thiès (ouest) à ‘’une eau potable’’ vendue à ‘’des coûts abordables’’.

    Sinohydro, spécialisée dans la construction des barrages, est chargée, en vertu du contrat, de mettre en œuvre un projet de ‘’grand transfert d’eau’’, du lac de Guiers (nord) vers le triangle Mbour-Dakar-Thiès, qui concentre une grande partie de la population du pays.

    Le financement du projet sera assuré par le FONSIS, et l’ouvrage réalisé d’ici à 2028, selon la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES).

    Concernant le lancement de la première phase des Grands projets de l’eau (CTE), L’AS affiche à sa Une ‘’Polémique sur le choix de Sinohydro’’.

    Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil, déclare dans des propos rapporté par le journal que ‘’ceci ressemble plus à une opération de camouflage de procédure’’.  ‘’Le choix de Sinohydro est basé sur l’expertise et non sur des raccourcis ou des grés à grés imaginaires’’, réplique à son tour le ministère de l’Hydraulique dans la même publication.

     L’Info rend compte de cette ‘’passe d’armes  entre la tutelle et Birahim Seck’’ sur la signature du marché du projet Grand transfert d’eau, en citant leurs propos à sa Une.

     Pendant ce temps, Rewmi quotidien écrit que ‘’Birahim Seck accule Cheikh Tidiane Dièye’’, alors que Enquête évoque un ‘’débat sur la transparence du projet’’.

     ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    Dakar, 31 oct (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.

    L’opposant et homme d’affaires était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre. Il avait été placé en garde à vue trois jours auparavant pour refus d’obtempérer.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pendant qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal.

    Jugé mercredi par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer, mais relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et outrage à agent.

    Plusieurs journaux évoquent un dénouement heureux, dont Sud Quotidien, qui rapporte que le juge a allégé le réquisitoire du procureur de la République. Ce dernier avait requis contre Bougane Guèye Dany « une peine de 3 mois ferme assortie d’une amende de 500.000 FCFA ».

    « Le juge des flagrants délits du tribunal de Tambacounda a condamné Bougane Guèye Dany à deux mois avec sursis pour refus d’obtempérer, avant de le relaxer des délits de rébellion et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Ce verdict libère le leader de Gueum sa Bopp et rabaisse la tension politique qui était vive depuis son arrestation », lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.

    Vox Populi livre « les premiers mots de Bougane après sa sortie de prison ». « Je remercie tout le monde », a-t-il notamment déclaré. « Le plus important, c’est la victoire de l’opposition, au soir du 17 novembre 2024’’, a dit l’opposant dans des propos rapportés par Vox Populi, laissant entendre qu’il serait resté en prison plus longtemps si nécessaire.

    Il précise sa pensée dans des déclarations que L’Observateur met en exergue à sa une :  »Défendre le pays vaut plus que ma liberté », dit le leader de Gueum Sa Bopp, membre de la coalition  »Samm Sa Kaddu » regroupant des figures importantes de l’opposition sénégalaise.

    « Bougane Guèye Dany triomphe » (Les Echos) et « reste éligible » (Enquête). « Les militants de Gueum sa Bopp peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Leur leader va conserver son éligibilité, malgré les lourdes charges qui étaient retenues contre lui », écrit Enquête.

    Les journaux rapportent aussi que la caravane du leader de Pastef, le parti au pouvoir, a été attaquée à Koungheul, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Un garde du corps de Ousmane Sonko a été blessé, l’avant-bras de Malick Gackou, un des alliés de Pastef, a été fracturé, selon le quotidien L’As. Le Grand Parti, formation politique de M. Gackou, dénonce une « tentative d’assassinat », rapporte Vox Populi.

    Source A évoque  »une attaque spontanée ».  »Malgré le fait qu’Ousmane Sonko soit flanqué d’éléments du GIGN, souligne le journal, des assaillants ont lancé un assaut contre la caravane de Pastef ».

    « De nombreux dégâts matériels » ont été également enregistrés, relève Rewmi quotidien.  »Les assaillants poussés à la fuite après une riposte, leur véhicule saccagé », ajoute le quotidien Libération. 

    Le Journal Le Quotidien annonce un nouvel emprunt de 181 milliards de francs CFA du Sénégal.  »300 millions de dollars américains, soit environ 181 milliards de francs CFA, c’est le nouvel emprunt que l’Etat du Sénégal a levé sur le marché financier international ».

     »Des ressources destinées à « couvrir les besoins de financement dans le cadre de l’exécution budgétaire de l’année 2024 »’, indique Le Quotidien. Ce montant a été levé  »sur le marché financier au taux de 6,33% pour une maturité de sept ans », précise Le Soleil.

    Le quotidien Enquête revient sur l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui oscille « entre gloire et chaos », selon cette publication.

     »Depuis sa création, [l’Assemblée nationale] a été le théâtre de scènes politiques qui ont marqué l’histoire du pays. Du charisme des figures politiques notables telles que Lamine Guèye et Caroline Faye aux épisodes tumultueux de débats houleux et de changement de cap […] », le journal propose à ses lecteurs  »une plongée au cœur de l’institution ».

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens s’intéressent  au procès de l’opposant Bougane Guèye Danny, qui s’ouvre ce mercredi à Tambacounda (est), un sujet qui relègue au second plan les débats de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    M. Guèye, placé sous mandat de dépôt pour « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions », va être jugé en flagrant délit au palais de justice de Tambacounda.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, alors qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal. 

    Il « va être fixé sur son sort, ce mercredi 30 octobre », écrit Sud Quotidien, selon lequel le tribunal de Tambacounda était « sous haute surveillance des forces de l’ordre depuis hier, mardi, veille du procès ».

    Vox Populi note également que ce procès va se tenir « sous haute tension politique ». « Beaucoup de leaders politiques, de responsables et militants de Gueumm Sa Bopp Les Jambars ainsi que des soutiens de Bougane [Guèye Dany] ont commencé à rallier Tamba depuis hier pour assister [à cette audience] qui risque de se dérouler sous haute tension, vu les défis que se sont lancés des responsables de Pastef et ceux de l’opposition et notamment Samm Sa Kaddu […] ». Ils sont « décidés à en découdre », selon Vox Populi.

    « Une belle tribune » pour Bougane Guèye Dany

    Différents états-majors politiques « promettent de rallier la capitale orientale pour soutenir le président du mouvement Gueum Sa Bopp. Les populations locales, elles, retiennent leur souffle quand on sait que lors du transfèrement de Bougane Guèye […], il y avait quelques frottements entre les partisans de Barthélémy Dias et des pro-Sonko dans la ville », rapporte Le Quotidien.

    Les Echos également se fait l’écho de « la mobilisation forte de militants et d’hommes politiques qui ont rallié » la ville de Tamba, où « des convois ont passé la nuit ».  « Bougane Guèye, l’attraction du jour », affiche à ce sujet le quotidien L’info.

    « Candidat aux législatives, mais privé de campagne électorale, l’opposant Bougane Guèye aura cependant une belle tribune d’expression et d’exposition aujourd’hui, avec son procès au tribunal de Tambacounda », relève la même publication.

    L’info ajoute que le procès du leader de Gueum Sa Bopp « a fini de drainer partisans, alliés et médias dans la capitale de l’est, qui sans doute va catalyser les attentions durant cette journée de campagne électorale ».

    L’As revient justement à la campagne électorale, notant que « le ton monte » entre les différents protagonistes, qui se raillent et se lancent des piques, à la mesure de certaines contradictions actuelles et passées entre différents camps.

    Dans ce contexte, plusieurs quotidiens rapportent que l’ancien président Macky Sall, tête de liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal », n’est pas prêt de revenir au bercail. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », dit-il dans des propos relayés par le journal Le Quotidien.

    354 milliards CFA pour réduire la mortalité maternelle et infantile

    « S’il décide de fouler le sol de Dakar, il l’annoncera. C’est ce que M. Sall a dit à RFI », ajoute le même journal au sujet de l’ancien président, qui a quitté le Sénégal à la veille de la prestation de serment de son successeur Bassirou Diomaye Faye, début avril dernier.

    « Macky diffère son retour au pays », affiche Le Mandat. « Dans une interview accordée à RFI Fulfulde, peut-on lire dans les colonnes de cette publication, l’ancien président du Sénégal a différé son retour au pays pour les besoins de la campagne ».

    Sur un tout autre sujet, Libération annonce que l’axe Dakar-Ryad « se bétonne ». « Investissement, énergie, agriculture, numérique…, le partenariat entre les deux pays va viser les secteurs prioritaires », écrit le journal, en rendant compte de la visite du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en Arabie Saoudite.

    « Dakar-Ryad, la confiance », peut-on lire à la une du quotidien 24 heures, selon lequel l’Arabie Saoudite est « prête à accompagner la vision ‘Sénégal 2050′ », le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal.

    Le Soleil annonce que l’Etat du Sénégal est « à la recherche de 354 milliards FCFA » pour financer un plan de réduction de la mortalité maternelle et infantile. Un plan stratégique 2024-2028 a été présenté dans ce sens aux partenaires techniques et financiers, selon le journal.  

     

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    Dakar, 29 oct (APS) – Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu, mardi, des quotidiens inquiets de cette situation.

    Cette campagne lancée, dimanche, « a enregistré ses premières scènes de violence, dimanche 27 octobre, avec l’attaque du convoi d’Abbas Fall, la tête de liste à Dakar du parti au pouvoir, Pastef, et l’incendie du siège de la plateforme Taxawu Sénégal qui fait également office de quartier général de la coalition Sàmm sa Kàddu », rapporte Sud Quotidien.

    Le journal fait observer que ces scènes de violence sont pourtant survenues « après l’appel à éviter les dérives dans le discours et les actes », lancé par le président de la République Bassirou Diomaye Faye aux acteurs politiques lors d’une déclaration de presse effectuée le 25 octobre dernier ».

    Tout serait parti d’une « provocation » dont la caravane de Abbas Fall aurait fait l’objet dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur, « plus précisément dans le quartier » de résidence du maire de Dakar, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Sàmm sa Kàddu », relate Source A.

    Informés du passage de la caravane de Abbas Fall, les partisans du maire de Dakar ont « sonné la vengeance et pris en chasse les pro-Pastef qu’ils ont violemment ‘tabassés’ », écrit le journal, notant que « quelques heures plus tard », le siège de Taxawu Sénégal a été incendié avec des cocktails Molotov « par on ne sait qui ».

    L’As souligne que ces attaques « perpétrées par un groupe de jeunes, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu », font suite à « des menaces proférées publiquement par Abbas Fall, tête de liste départementale de Pastef ».  

    Mais Rewmi quotidien rapporte qu’après « son dérapage, Abbas Fall se confond en excuses ». « Abbas Fall fait amende honorable », affiche également L’info. Les propos de M. Fall « appelant ses partisans à se venger et à s’armer lors des déplacements durant la campagne électorale ont été très mal perçus par des Sénégalais de tous bords ».

    « Suffisant pour que Abbas Fall […] fasse amende honorable. Il a regretté ses propos, non sans interpeller le ministre de l’Intérieur », ajoute L’info, qui relaie, comme plusieurs autres quotidiens, les inquiétudes et les appels à l’apaisement de la société civile.

    Des quotidiens, comme Le Soleil, évoquent la menace de plainte brandie par l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, figure historique de Taxawu Sénégal, mais il y a surtout que les journaux semblent avoir toutes les raisons de craindre « une campagne électorale violente ».

    « C’est en tout cas ce que présage le saccage du siège de Taxawu Sénégal, précédé par des affrontements entre les partisans de Barthélémy Dias et Abbas Fall », relève Walfquotidien. « Cocktail explosif », titre à ce sujet le journal Le Quotidien.

    Le journal signale dans le même temps que le consortium « Saxxal Jamm », réunissant « plusieurs organisations de la société civile, tire sur la sonnette d’alarme », alors que le ministère de l’Intérieur « diligente une enquête pour situer les responsabilités ».

    Le garde des Sceaux, Ousmane Diagne, « annonce l’ouverture d’enquêtes » sur ces incidents, annonce Libération. Il « promet la lumière » sur cette affaire, indique L’info.

    L’Observateur, en ce qui le concerne, rapporte que le vigile et quatre gardes qui dormaient au siège de Taxawu Sénégal ont été d’ores et déjà entendus par la police de Dieuppeul qui hérite de cette affaire.

    « Ça devait être une campagne électorale sans heurts, ni violence. Mais agressivité et animosité viennent officiellement de faire leur entrée dans la période des joutes », regrette L’Observateur.

    BK/FKS/