Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent essentiellement du démarrage, dimanche, de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Démarrage en trombe de la campagne », constate le quotidien L’As. Les différentes listes en  lice, au nombre de 41, ont lancé leur campagne avec l’ambition de remporter cette élection « aux divers enjeux globaux, spécifiques comme individuels », souligne L’Observateur.

    Entre caravane, meeting, point de presse, « chacun y est allé de sa stratégie pour la première journée » de la campagne, rapporte Le Soleil. Il évoque, dans ce sens, « la bataille des têtes de listes », avec « Ousmane Sonko dans les Niayes et à Thiès, Amadou Bâ à Guédiawaye, Barthélémy Dias à Biscuiterie », pendant que « Macky Sall se fait désirer… », estime le journal.

    « 8 mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut pas se permettre une déroute électorale lors de ces législatives anticipées », avance le journal Le Quotidien, revenant sur les « enjeux d’une campagne en fanfare ».

    Il estime que l’ancien président Macky Sall, à la tête de la coalition ‘Takku Wallu Senegaal’, Macky Sall, « pour sa part, joue gros », alors que son dernier Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition « Jam ak njarin », « va connaître sa réelle force politique ».

    Le leader de la coalition  »Samm sa kaddu » et maire de Dakar , Barthélémy Dias, « lui, ne veut surtout pas être oublié », ajoute Le Quotidien, titrant sur « La guerre des 4 grands ».

    « Entre le pouvoir et l’opposition qui rêvent chacun d’une majorité, il n’y aura pas de cadeau à faire. Les enjeux sont importants pour ces élections qui doivent aboutir à la 15e législature, qui nourrit beaucoup d’espoirs en termes de ruptures. Sauf que déjà, tous les éléments sont en train de se mettre en place pour qu’elle marche sur les pas de la précédente […] », analyse L’info.

    Le journal semble redouter plus que tout « une majorité mécanique du pouvoir qui légifère les yeux fermés, où une majorité de l’opposition qui cherche tout le temps à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir ».

    Face à de tels enjeux, la violence « commence à faire rage », rapporte le quotidien Les Echos. « Ça clash déjà », renchérit Walfquotidien, selon lequel « très peu de listes siègeront à l’Assemblée nationale », compte tenu du système de majorité simple au niveau départemental. « Il y a beaucoup de prétendants, mais il y aura peu d’élus », ajoute cette publication.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

    Dakar, 25 oct (APS) – L’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, en l’air, depuis plusieurs jours, et la qualification des Lions en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, en Egypte, sont, entre autres sujets, en exergue dans les quotidiens parvenus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancien Premier ministre Amadou Ba s’échauffent sur les réseaux sociaux’’, rapporte WalfQuotidien. ‘’Ils se livrent à des préliminaires en attendant le début la campagne pour les élections législatives anticipées, puisque le gendarme de l’audiovisuel aurait interdit leur débat’’, ajoute Walf, qui parle de ‘’passe d’armes virtuelles’’, sur les réseaux sociaux entre Amadou Ba et Ousmane Sonko.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko et Amadou Ba, ancien Premier ministre, tous les deux chefs de file de leur coalition aux élections législatives dont la campagne démarre, dimanche, s’interpellent depuis, lundi, par publications interposées sur les réseaux sociaux pour la tenue d’un débat public.

    Selon Le Quotidien ‘’l’ancien Premier ministre ne souhaite se limiter à la proposition du patriote en chef, Ousmane Sonko ». ‘’Il souhaite s’épancher sur tous les aspects de la vie de notre Nation (économie, finances publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation santé, sécurité, diplomatie ect. Amadou Ba souhaite également avoir à disposition le rapport d’audit qui l’incrimine », écrit le journal.

    ‘’Amadou Ba accepte sous conditions, Ousmane Sonko se réjouit’’, note Le Soleil. ‘’Amadou Ba,  leader de la coalition +Jamm ak Njarin+ a répondu favorablement à l’invite à un débat public du président de Pastef, Ousmane Sonko. Ce dernier s’est réjoui de cette réponse de l’ancien Premier ministre non sans rappeler qu’il n’a pas à poser de conditions’’, souligne le quotidien national.

    Selon Vox Populi Ousmane Sonko et Amadou Ba ‘’se débattent en attendant… l’improbable débat’’.

     »Amadou abat ses cartes, Sonko charge’’ affiche à sa Une L’As, qui écrit :  »L’ancien Premier ministre, Amadou Ba veut affronter son ancien +élève+ Ousmane Sonko, à travers un débat public et contradictoire. A travers un post sur Facebook, Amadou Ba s’est dit prêt à affronter Ousmane Sonko + sur tous les aspects de la vie de notre Nation+. Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko, promet des révélations contre son ancien +formateur+, Amadou Ba. Il promet de mettre sur la table les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre. Bref il a démarré les hostilités avant la lettre’’, note la publication.

    L’Info estime de son côté que cette  »dualité artificielle » Sonko- Amadou Ba ‘’éclipse » Macky Sall et Barthélémy Dias, également dans la course aux législatives.

     »Débat Amadou Ba-Ousmane Sonko, le choc des styles’’, dit EnQuête, qualifiant ce débat  »d’inédit entre un gestionnaire chevronné et un juriste contestataire attendu. Le système contre l’antisystème; un duel politique aux enjeux majeurs’’.

    En sport, les journaux anticipent sur la finale de la Can beach soccer 2024, prévue samedi, à Hurghada en Egypte entre le Sénégal et la Mauritanie.

    ‘’Sénégal et la Mauritanie, duel de titans’’, affiche Sud Quotidien, évoquant  »un derby qui s’annonce électrique sur le sable de l’Alabatros Stadium de Hurghada en Egypte’’.

    ‘’Les Mouriboutounes, pour leur première phase finale, veulent mettre un terme au règne des Lions, qui eux, entendent rester des monarques impitoyables’’, écrit Sud. ‘’Le Sénégal en finale contre la Mauritanie, le ticket pour le mondial de 2025 validé’’, se réjouit Record. ‘’Les Lions s’offrent une revanche face à la Mauritanie’’, selon le Soleil.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La gestion de la crue et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La gestion de la crue et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 24 oct (APS) – La gestion de la crue dans la vallée du fleuve Sénégal et les sujets se rapportant à la politique, la santé et la question du massacre de Thiaroye 44 sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Selon Le Soleil, ‘’le Président mobilise le gouvernement’’ pour ‘’le relogement et la réorganisation des activités dans les localités impactées par les crues’’.

    ‘’En Conseil des ministres, mercredi, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une vigilance permanente de l’État et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations, ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les zones touchées, notamment dans le Dande Mayo’’, rapporte le journal.

    Sur le front de la crue toujours, WalfQuotidien fait état d’une ‘’tendance haussière’’ à Matam et Podor, mais ‘’baissière’’ à Kidira et Bakel.  ‘’Les eaux du fleuve continuent de monter dans certaines localités de la région de Matam. Tandis qu’à Kidira et Bakel, le niveau des eaux a baissé. Le constat a été fait par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE)’’, écrit le journal.

    En politique, le même journal se fait écho du départ de Déthié Fall de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’ pour rejoindre la mouvance présidentielle.

     »La décision de Déthié Fall de quitter le navire Sàmm Sa Kaddu pour rejoindre Pastef, à quelques jours du démarrage de la campagne pour les législatives anticipées, engendre plusieurs conséquences. L’impact négatif de son choix, analyse Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, se fait sentir plus sur la carrière politique de cet ancien numéro 2 de Idrissa Seck et sur ses désormais ex camarades de l’opposition’’, écrit Walf.

    L’As en déduit que ‘’la transhumance politique a de beaux jours’’. ‘’L’avènement de Pastef au pouvoir avait sonné comme la fin des migrations politiques. Le parti présidentiel est en train d’accueillir une vague de transhumants dont plusieurs maires et responsables politiques, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale’’, déplore la publication.

    Sud Quotidien relève que les hommes politiques ‘’n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir’’.

    ‘’De la ruse de Me Abdoulaye Wade qualifié de Ndjombor (lièvre) par feu Léopold Sédar Senghor à la versatilité d’Idrissa Seck en passant par la tortuosité de Feu Djibo Leyti Ka, certains hommes politiques sénégalais peinent toujours à garder leur constance et à rester à cheval sur les principes. Telles des girouettes, ils n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir. Si jadis, il n’y avait que les médias qui déploraient cette transhumance sous toutes ses formes, de nos jours, leur ennemi public numéro 1, se nomme la VAR (en français, l’assistance vidéo à l’arbitrage)’’, écrit Sud.

    Selon le journal signale que la VAR est ‘’devenue l’ennemie numéro 1 des politiques’’.

    ‘’+A beau mentir qui vient de loin+. cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l’on est sûr que ce que l’on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les médias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1’’, souligne Sud.

    En santé, Source A s’intéresse aux ravages des cancers, ‘’ces tueurs silencieux qui font 8500 morts par an au Sénégal’’.

    ‘’Les femmes sont plus touchées par les différents types de cancer avec 99% des cas et 1% pour les hommes. Selon la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), plus de 12 000 nouveaux cas et 8500 décès sont recensés chaque année au Sénégal. Touchant plus la gente féminine, le cancer du col de l’utérus sort premier dans le tableau sombre de ces +tueurs silencieux+ avec 2.024 nouveaux cas et 1.312 décès par an. En deuxième position, il y a le cancer du sein avec 1.817 nouveaux cas chaque année, contre 976 décès. Le cancer du foie est relégué en 3ème place, suivi du cancer de la prostate qui touche les hommes pour la plupart’’, note la publication.

    Le journal Les Echos met en exergue ‘’la pression des associations et élus français pour une reconnaissance du Massacre de Thiaroye 44’’. ‘’Symbole de l’injustice coloniale, le meurtre de sang-froid des tirailleurs sera le centre des débats à l’Assemblée nationale française le 4 novembre. En effet, des associations françaises et des élus ont publié une tribune qui est sur la table de la présidente de l’hémicycle française, Yael Braun Pivet, pour demander justice et reconnaissance officielle du massacre perpétré par le colon français le 1er décembre 1944’’, rapporte le quotidien.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions agricoles et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions agricoles et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets se rapportant à l’agriculture avec notamment la filière arachidière et le Domaine agricole de Sangalkam, à la politique avec l’idée d’un débat public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba.

    La filière arachidière ‘’en quête d’un second souffle’’, titre Sud Quotidien. Le journal souligne qu’ ‘’avec le désengagement de l’Etat à partir de 2000, la filière traverse une crise profonde caractérisée par une anarchie dans la commercialisation des graines’’.

    ‘’L’ouverture du marché aux exportateurs étrangers notamment les chinois a contribué à ce désordre. Conséquences : les unités locales de transformation peinent à collecter suffisamment de graines. Ce qui les plonge dans d’énormes difficultés’’, écrit Sud.

    Le Soleil ouvre ses colonnes au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne.

    ‘’Mabouba Diagne défriche le terrain’’, met en une le journal, relevant que  ‘’l’homme parle agriculture, respire élevage et rêve de  souveraineté alimentaire. Le ministre en charge de grands portefeuilles a une idée de sa feuille de route pour relever peut être son dernier challenge +avant de mourir+ selon ses termes’’.

    ‘’Notre objectif est créer des coopératives agricoles dans les 557 communes du pays (…). Le Sénégal dépense 1070 milliards de FCFA pour importer des produits alimentaires. On s’attend à des productions record cette année en arachide »,  affirme le ministre.

    EnQuête s’intéresse au Domaine agricole de Sangalkam et parle de  »crime foncier sur les terres de l’Isra ».  »519 ha dépecés sans autorisation et 45 ha mystérieusement disparus. Des agents des Impôts et Domaines, des magistrats, des autorités religieuses dont un grand dignitaire lébou etc, parmi les bénéficiaires. Les locaux de la direction générale de  l’ISRA cambriolés. Le dossier est entre les mains des nouvelles autorités’’, indique la publication.

    Le Quotidien se fait écho de la réponse de l’ancien Premier ministre Amadou Ba à l’invitation d’Ousmane Sonko à un débat public sur la  situation économique du pays. ‘’Moins de vingt-quatre heures après la proposition faite à lui par le Premier ministre et chef du parti Pastef, pour un débat, Amadou Ba a dit oui à Ousmane Sonko et lui laisse la latitude de fixer la date et le lieu’’, note le journal.

     »Amadou Ba accepte le défi de Sonko’’, affiche Vox Populi. ‘’Amadou Ba relancé par Sonko’’, dit L’As, expliquant que ‘’l’invitation à un débat public faite par Ousmane Sonko à l’ancien Premier ministre a naturellement remis celui-ci au cœur du jeu politique’’ alors que ‘’le retour de Macky Sall, comme tête de liste de la coalition Takku-Wallu, avait relégué au second plan, le candidat déchu à la présidentielle de mars 2024’’.

    L’Observateur signale que le CNRA  »s’oppose » à ce face à face et s’interroge :  »le duel entre les candidats aux élections législatives, Ousmane Sonko de Pastef, et Amadou Ba de la coalition +Jamm ak Njarin+ aura-t-il lieu ? ».  »Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel met son véto sur le principe »,  rappelant que ‘’l’un des principes cardinaux de la loi,  c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit’’, rapporte L’Obs.

    D’autres quotidiens ont mis l’accent sur la deuxième audition de l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) par la section de recherches.

    Source A  indique que Cheikh Dieng a été auditionné ce mardi par la section de recherches comme annoncé.  »L’interrogatoire entre toujours dans le cadre de la plainte déposée contre lui par l’ONAS concernant l’affaire du véhicule muté à son nom. Mais la lancinante question est de savoir à quand les marchés de l’ONAS, objet de la brouille entre l’ex-directeur et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, seront scrutés par les enquêteurs », s’interroge le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les états généraux des transports publics et la sortie de Amadou Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les états généraux des transports publics et la sortie de Amadou Ba

    Dakar, 22 oct (APS) –  Les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition  »Jamm ak Njarin » pour les législatives du 17 novembre 2024 sont les sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Soleil rapporte que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé hier à Diamniadio, la cérémonie d’ouverture des états généraux des transports publics.  »Outre les défis qui plombent ce secteur, il a appelé à une introspection et à plus de responsabilité’’, écrit le journal qui évoque  »un secteur en quête de réinvention’’.

     »Urgence de repenser le modèle’’, dit Sud Quotidien. Selon le journal,  »le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est revenu sur l’urgence de reconfigurer le modèle de transport afin de mieux lutter contre les phénomènes tels que l’insécurité routière (…) ».

    Le lancement des états généraux des transports publics est  »l’acte 1 vers la transformation rapide et intégrale du secteur’’, note Libération.

    A l’ouverture de cette rencontre, l’Info souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a insisté  »sur la nécessité de combattre l’insécurité routière qui a un lourd impact social et économique mais aussi l’urgence de réguler le transport public’’.

    Les journaux se sont également intéressés à la conférence de presse de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition  »Jamm ak Njarin » pour les législatives du 17 novembre prochain.

    En réponse aux  »attaques du camp du pouvoir », Amadou Ba a affirmé ‘’qu’aucune écriture ne peut lui être imputée dans quelque gestion frauduleuse ou malversation que ce soit’’, rapporte Les Echos.

     »Je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires a lancé le leader de la coalition Jamm ak Njarin pour rétablir la vérité après les accusations du gouvernement. Mieux Amadou Ba révèle n’avoir jamais bénéficié depuis son arrivée aux affaires de terrain, appartement ou  villa’’, ajoute le journal.

    Selon Le Quotidien,  »Amadou Ba monte sur le ring’’. ‘’L’ancien candidat à la présidentielle  a fait face à la presse. Une occasion pour le leader du parti Nouvelle responsabilité d’apporter des éclairages sur plusieurs sujets d’actualité », écrit le journal.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’aide aux populations impactées par la crue du fleuve Sénégal et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’aide aux populations impactées par la crue du fleuve Sénégal et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 21 oct (APS) – L’aide du gouvernement aux populations impactées par la crue du fleuve dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Matam, le rapatriement de Sénégalais du Liban et l’arrestation à Bakel du leader de Gueum sa Bopp Bougane Guèye Dani sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »L’Etat intensifie les secours’’, titre Libération, indiquant un ‘’déblocage de 8 milliards de francs CFA, l’acheminement de vivres, la mise en place d’hôpitaux mobiles’’ mais aussi la tenue ‘’ce dimanche d’une réunion interministérielle exceptionnelle présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko’’ sur l’assistance à apporter aux populations impactées par la crue du fleuve.

    Le quotidien Bës Bi rapporte que le chef de l’Etat était à Bakel ce samedi pour constater les dégâts des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Le journal indique qu’à Bakel ‘’150 tonnes de riz et 1 million de litres d’eau potable ont été distribuées. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées’’.

    Le Quotidien signale que ‘’les forces armées et le Commissariat à la sécurité alimentaire ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires, et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés’’.  »Les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans les régions de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis ainsi que des villages de la région de Tambacounda », note le journal.

    L’As parle de ‘’plus de 55 0000 impactés’’ par la crue du fleuve Sénégal.  »L’heure est grave’’, estime EnQuête.

    S’intéressant à la visite du chef de l’Etat, Sud note que  »c’est l’image d’un président de la République prêt à être aux côtés des Sénégalais éprouvés par les inondations fluviales qui s’est dégagée de Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’une tenue en militaire et descendant de l’hélicoptère de l’Armée dans la matinée du 18 octobre à Kédougou’’.

    ‘’Malheureusement, déplore le journal, ses activités au sud du pays et sa non-présence dans les zones les plus touchées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, à savoir les départements de Matam, et Saint-Louis, constituent des fausses notes dans sa visite’’.  

    Le Soleil décrit à son tour ‘’la vie dure à Bakel » après une immersion à Yaféra, une des localités du département de Bakel les plus touchées.

    ‘’A l’enclavement de nombreux villages de la commune de Ballou s’est rajoutée, depuis le 12 octobre dernier, une insalubrité provoquée par la crue des eaux du fleuve Sénégal. Une rupture dans le quotidien des populations de Yaféra qui, coupées du reste du monde, sont privées d’eau et d’électricité. Un élan de solidarité a pu sauver ces dernières qui vivotent en attendant de sortir la tête des eaux’’, rapporte le journal.

    Le quotidien national met également en exergue le rapatriement de 117 Sénégalais du Liban, un pays en proie aux bombardements d’Israël. ‘’Le gouvernement a  rapatrié samedi dernier 117 Sénégalais du Liban. A leur arrivée ils ont été reçus par le chef de l’Etat’’, note le journal. ‘’117 Sénégalais rapatriés volontairement du Liban par vol spécial’’, affiche Vox Populi

    En politique, les quotidiens se sont intéressés à l’arrestation à Bakel de Bougane Guèye Dany, leader de Geum sa Bopp, membre de la coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives du 17 novembre.

    ‘’Interpellé ce samedi à quelques kilomètres de Bakel, alors qu’il se rendait à Bakel auprès des sinistrés. Bougane Guèye Dani a été placé en garde à vue pour refus d’obtempérer et rébellion’’, rapporte WalfQuotidien.

    ‘’C’est un scénario pour tant envisagé par certains lorsque Bougane Guèye a annoncé le déplacement de la coalition Samm sa kaddu à Bakel ce samedi. Alors que le chef de l’Etat y était annoncé le même jour. C’est sans doute peu après leur conférence de presse, vendredi, que les leaders de cette coalition dirigée par Barthélémy Dias se sont mis en route. A quelques kilomètres de Bakel, le cortège d’une dizaine de véhicules est immobilisé’’, écrit le quotidien Bês Bi.

    Selon le journal, ‘’la gendarmerie mobilisée pour faire obstruction à Bougane Guèye et Cie. Ordre a été, en effet, d’empêcher la délégation de Samm sa kaddu d’accéder à la ville au motif que le chef de l’Etat y est attendu. Mais le leader de Gueum sa bopp, lui, ne peut entendre cet argument. C’est ainsi qu’il s’est heurté, avec Thierno Bocoum, Anta Babacar Ngom et d’autres, à la gendarmerie’’.

    ‘’Une arrestation musclée de Bougane Guèye qui sera, manu militari, jeté dans le véhicule de la gendarme rie, la chemise déchirée. Une image qui rappelle l’arrestation de Ousmane Sonko lorsqu’il a refusé de déférer à la convocation du juge dans l’affaire Mame Mbaye Niang. Le Gign avait cassé la vitre de son véhicule pour le conduire de force au Palais de justice de Dakar’’, souligne Bës Bi.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du chef de l’Etat à l’est du pays et les critiques de l’opposition au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du chef de l’Etat à l’est du pays et les critiques de l’opposition au menu

    Dakar, 19 oct (APS) – La visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal, est l’un des sujets les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.

    « Bassirou Diomaye Faye d’attaque », affiche Le Soleil en placardant à sa une l’ image du président de la République en tenue militaire de combat, l’air déterminé, au moment d’embarquer pour Kédougou.

    Dans cette région située au sud-est du Sénégal, le chef de l’Etat s’est rendu à Kharakhéna et à Sansamba, « pour s’assurer de l’effectivité du décret d’interdiction des activités minières en bordure du fleuve », rapporte Le Soleil.

    « Sur place, renseigne le journal, il s’est dit rassuré quant à la fermeté nécessaire pour l’application dans la durée du décret d’interdiction des activités minières à 500m du cours de l’eau ».

    Dans ces deux localités qu’il a visitées dans la région de Kédougou, Bassirou Diomaye Faye « a lancé un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé », signale également Sud Quotidien, lequel précise que ce déplacement présidentiel visait à « évaluer les impacts des récentes inondations provoquées » dans cette partie du pays par la crue des fleuves.

    « Message de fermeté » contre l’orpaillage le long de la Falémé

    Cette situation, avec son « lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres », n’a « pas laissé indifférent le président de la République », qui « s’est rendu au chevet des impactées […] » de cette région, ajoute-t-il.   

    Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de ce déplacement pour « lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé », note Sud Quotidien.

    Le journal L’Observateur, évoquant justement la situation des inondations dans le nord du Sénégal, affiche : « Le Fouta à genoux dans les eaux ». Il rapporte que dans cette partie du pays, « la montée des eaux a plongé les riverains du Dandé Mayo dans une angoisse permanente et persécutante ».

    « Malgré les efforts pour endiguer l’eau avec des moyens de fortune, les sinistrés sont accablés par la perte de leurs biens, la propagation des maladies et le manque criant d’assistance », avec des « villages submergés », des « maisons et récoltes détruites », insiste cette publication.

    Les journaux se font dans le même temps l’écho des dernières sorties, contre le pouvoir, de deux des principales coalitions de l’opposition. « Tirs groupés de l’opposition sur Diomaye-Sonko », constate à ce sujet le quotidien L’As. « Diomaye et Sonko noyés dans les critiques », affiche aussi le journal Le Quotidien.

    « Effervescence » à une semaine de la campagne des législatives

    La tête de liste nationale de la coalition « Samm sa Kaddu » et maire de Dakar, Barthélémy Dias, en particulier, « n’a pas raté le régime en place et ses affidés », estime Le Quotidien. L’Alliance pour la République (APR), formation de l’ancien président Macky Sall, a été également « intraitable avec le régime actuel », selon le même journal.

    « Face à la presse hier pour le lancement officiel de Sàmm sa Kàddu, Barthélémy Dias et ses camarades ont juré de freiner les +dérives+ du pouvoir une fois pourvus d’une majorité à l’Assemblée [nationale]. La tête de liste de la coalition a brisé le silence et s’est attaqué au duo Diomaye-Sonko », rapporte Bès Bi Le Jour.

    « Samm sa Kaddu mitraille le pouvoir », souligne Source A, L’info relevant que Barthélémy Dias et Cie « ont tiré à boulets rouges sur Diomaye et Sonko, qui, pour eux, ont mis le pays sur une trajectoire qui mène tout droit à l’impasse ».

    « C’est déjà le branle-bas de combat », en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain, fait observer Walfquotidien. « C’est l’effervescence sur la scène politique à une semaine du démarrage de la campagne électorale […]. Les partis et coalitions sont déjà en action », fait remarquer le journal.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    Dakar, 18 oct (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite en priorité des inondations provoquées par la crue du fleuve Sénégal, plongeant de nombreuses localités du nord et de l’est du pays dans une situation de sinistre.

    « Chaos dans le nord du pays », où des villages entiers et des périmètres agricoles ont été « submergés » par les débordements des eaux du fleuve Sénégal, rapporte le quotidien L’Observateur. Le journal fait état de « dégâts considérables » à Matam et Podor, « forçant les habitants [de certains villages] à fuir leurs maisons ».

    « Dépassés par cette catastrophe naturelle, les autorités locales lancent de pressants appels pour une aide urgente de l’Etat », écrit cette publication selon laquelle la montée des eaux « sème le chaos » dans cette partie du pays.

    « Si dans les départements de Dagana et Saint-Louis, on est encore seulement en situation d’alerte avec la menace permanente de montée des eaux, à Podor, par contre, les populations pataugent », écrit le journal Le Quotidien. A Bakel, ajoute-t-il, le fleuve a quitté son lit pour envahir les habitations, les champs et les routes.

    « D’innombrables dégâts sont causés », insiste Le Quotidien, pendant que Sud quotidien évoque des « crues exceptionnelles, jamais enregistrées depuis 70 ans », et propose à ses lecteurs une « immersion au cœur d’une tragédie ».

    Le journal signale « trois morts et des blessés suite à l’effondrement de maisons en banco » dans ces zones inondées où des élèves sont privés d’école, les salles de classe ayant été envahies par les eaux ».

    Des sinistrés « dans une situation catastrophique »

    Il pointe dans le même temps les « risques » que cette situation fait penser sur la sécurité alimentaire dans les contrées concernées. « Dans ce chaos infernal, où des infrastructures publiques ont été touchées et des routes englouties, des centaines d’hectares de périmètres agricoles ont été dévastés par les eaux », précise Sud Quotidien.

    Source A titre à ce sujet : « 200.000 âmes désemparées » entre Goudiry, Bakel, Kanel et Matam, jusque dans le Dandé Mayo où plusieurs villages ont été inondés suite au débordement du fleuve Sénégal.

    « Abandonnés à leur triste sort, les sinistrés dans une situation catastrophique », lit-on à la une du quotidien Tribune, selon lequel des familles des localités touchées dorment à la belle étoile.

    Selon Rewmi Quotidien, le président de la République, annoncé à Bakel et Matam, est  »attendu par une ‘crue’ de complaintes ». « Les populations ont sûrement hâte de recevoir le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Ce qui dissiperait leurs craintes et leurs angoisses », avance le journal.

    « Confrontées aux eaux du fleuve Sénégal », les populations sinistrées des zones nord et est du pays, se retrouvent  »entre le manteau des maladies et l’enclume de l’insécurité bien que les secours s’organisent », ajoute Rewmi Quotidien.

    Alors que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va entamer ce vendredi une visite de deux jours dans des localités situées dans la zone de la Falémé, des opposants au régime en place pointe la responsabilité de l’Etat.

    Selon Vox Populi, par exemple, le Parti socialiste et son leader, Aminata Mbengue Ndiaye, « mettent tout sur le dos des autorités qu’ils accusent d’absence de réactivité ».

    Le Quotidien ajoute que de l’avis de la secrétaire générale nationale du PS, « cette situation ‘désastreuse’ aurait pu être évitée avec une meilleure anticipation et une gestion plus rigoureuse des risques ».

    « Un nouveau cycle » avec le référentiel « Sénégal 2050 »

    Bès Bi Le Jour estime que le régime se trouve « contraint par le vote du budget et les retards dans ses projets et programmes », ce qui, selon le journal, ne devrait toutefois pas empêcher la tenue des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « De Podor à Bakel et Kédougou, les populations vivent le supplice. Mais cela n’empêchera pas la tenue des législatives du 17 novembre puisque le régime est contraint par les délais et les états-majors préparent la campagne », écrit le journal.

    Le Soleil revient sur le nouveau référentiel des politiques publiques récemment présenté par le gouvernement, en s’appuyant sur les éclairages du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

     »C’est une rupture avec l’ancien schéma. Nous entrons dans un nouveau cycle qui, nous l’espérons, peut durer 20 ans », a-t-il dit en parlant du référentiel  »Sénégal 2050 : agenda national de transformation », un grand plan de développement élaboré par les nouvelles autorités. 

    Dans cet entretien accordé au Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a par ailleurs donné des assurances  »sur la capacité du gouvernement à redresser la situation économique malgré un contexte difficile ». 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relaient les inquiétudes du FMI sur l’état des finances publiques sénégalaises

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relaient les inquiétudes du FMI sur l’état des finances publiques sénégalaises

    Dakar, 17 oct (APS) – L’état des finances publiques continue de préoccuper les quotidiens, qui se font l’écho des résultats de l’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) relative aux comptes publics du Sénégal.

    Le FMI ‘’confirme le gouvernement’’ au sujet de la ‘’situation catastrophique’’ des finances publiques, rapporte le quotidien Source A. Selon ce journal, une mission de l’institution financière internationale a conclu que le déficit budgétaire et la dette publique du Sénégal étaient ‘’estimés comme étant nettement plus élevés que ce qui était indiqué précédemment dans les lois de finances et de règlement’’.

    ‘’Dépêchée en urgence à Dakar du 9 au 16 octobre 2024 pour examiner le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui révèle que le déficit budgétaire et la dette publique sont bien plus élevés que les estimations fournies par les autorités sortantes pour la période 2019-2023, la mission du FMI a confirmé les conclusions de l’IGF’’, lit-on dans les colonnes de Sud Quotidien.

    Le FMI dit même s’inquiéter ‘’des niveaux du déficit et de la dette’’, note le journal Le Quotidien, ajoutant que l’institution de Bretton Woods dénonce surtout ‘’les emprunts opérés auprès des banques locales, qui ne sont pas couvertes’’.

    Des ‘’signes de tensions dans l’exécution du budget’’

    La situation décrite est à ses yeux ‘’un risque pour tout le système bancaire’’, ce qui conduit WalfQuotidien à relever ‘’les sombres prédictions du FMI’’, lequel préconise des mesures ‘’audacieuses et rapides’’. ‘’D’après le FMI, le déficit budgétaire devrait s’aggraver et les recettes fiscales vont continuer de baisser’’, rapporte le même journal.  

    L’info relève que le FMI, en raison de cette situation, préconise des ‘’mesures audacieuses’’ pour la ‘’viabilité des finances publiques’’, au regard de ‘’l’environnement difficile’’ et des ‘’signes de tensions accrues dans l’exécution du budget’’, écrit Bés Bi Le Jour.

    Les quotidiens traitent aussi de la campagne de levée de fonds que le Pastef, le parti au pouvoir, a décidé de lancer pour financer sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain.

    Une ‘’grande collecte de fonds’’ qui sera ponctuée par ‘’un méga-meeting, samedi, au Dakar Arena, pour démontrer la force de frappe militante et financière de Pastef’’, affirme Vox Populi.

    Les ministres et directeurs généraux membres de Pastef doivent cotiser un million de francs au moins, les maires et les autres élus doivent participer à raison de 100.000 francs chacun, les jeunes du parti étant invités à offrir 1.000 francs chacun, selon le quotidien Les Échos.

    ‘’Ousmane Sonko mobilise ses troupes’’, constate le quotidien Libération, selon lequel le chef de Pastef a misé sur une campagne de levée de fonds pour se démarquer des ‘’pratiques des anciens régimes’’ dans ce domaine et prévenir les risques de blanchiment d’argent et de détournement de fonds.

    Bakel dans une situation d’‘’urgence humanitaire’’

    Pendant ce temps, la situation sociale du pays est ‘’en ébullition », constate WalfQuotidien, qui décrète la ‘’fin de l’état de grâce’’ pour le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, le chef de l’État et le Premier ministre.

    ‘’Le monde socioprofessionnel est en passe de renouer avec les contestations. Après un temps d’accalmie, plusieurs syndicats annoncent la fin de l’état de grâce, avec des mouvements d’humeur’’, ajoute le journal.

    Sur des questions telles que l’emploi, l’agriculture, la pêche ou la réduction du train de vie l’État, le président de la République a donné des ‘’directives’’, à l’occasion du Conseil des ministres qu’il a présidé ce mercredi, rapporte Le Soleil.

    Concernant la question des inondations dans certaines zones du pays dont Matam (nord), Bakel et Tambacounda (est), le quotidien L’As annonce que l’État a dégagé ‘’huit milliards de francs CFA pour les sinistrés’’.

    Le chef de l’État, après avoir fait part de ‘’la compassion de la nation envers les populations sinistrées’’, a ‘’demandé l’intensification de la mise en œuvre du plan d’urgence de riposte et de secours’’, rapporte Vox Populi.

    Bassirou Diomaye Faye a donné aussi ‘’des instructions en vue de la préservation des cultures, du bétail et des activités économiques des zones touchées’’, selon le même journal.

    L’Observateur s’intéresse surtout à la situation de Bakel, à la suite du débordement du fleuve Sénégal, ce qui a plongé ce département dans une situation d’‘’urgence humanitaire’’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction de Macky Sall sur la « falsification » des comptes publics sous son régime au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction de Macky Sall sur la « falsification » des comptes publics sous son régime au menu

    Dakar, 16 oct (APS) – La réaction de l’ancien président Macky Sall, relativement aux accusations de « falsifications » des comptes publics portées par le nouveau gouvernement à l’encontre de son administration, relèguent mercredi au second plan dans les quotidiens, la bonne nouvelle de la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

    « Ces propos sont faux, totalement faux » : de nombreux titres de la livraison du jour des quotidiens, dont Vox populi, se font l’écho de la réaction de Macky Sall au sujet d’un audit réalisé par l’actuel gouvernement, lequel a conduit, selon les tenants actuels du pouvoir, à la conclusion que les chiffres des finances publics ont été falsifiés ces dernières années.

    « Un audit a été fait, nous ne savons même pas les termes de cet audit, ni les conclusions. Les ministres incriminés n’ont pas accès à ces informations », déclare l’ancien président, cité par Vox Populi. 

    « Accusé en même temps que son Premier ministre Amadou Ba et ses ministres des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Bâ », le président Macky Sall « a démenti le gouvernement, signalant avoir quitté un pays où les indicateurs étaient au vert », écrit Walfquotidien.

    Un « doute » sur l’état des finances publiques

    Le Quotidien rapporte que l’ancien chef de l’Etat « a choisi un journaliste de Bloomberg pour se porter en faux par rapport aux déclarations du Premier ministre », Ousmane Sonko. « Il s’étonne même d’avoir été jugé à partir d’un audit dont il n’avait jamais entendu. Ni aucun de ses ministres d’ailleurs, selon lui ».

    Bès Bi Le jour fait observer que non seulement Macky Sall soutient que les propos du chef du gouvernement sénégalais « sont totalement faux », mais en plus, l’ancien président pointe des déclarations qui « ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal ».

    « Au contraire, relève L’As, Macky Sall dit avoir laissé un pays où tous les indicateurs sont au vert ». L’ancien président se veut même très offensif dans des propos rapportés par Source A. « Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat », dit-il.

    « Macky écrase Sonko », affiche Les Echos, le quotidien Kritik’ évoquant « un poker menteur qui a eu le don de dégrader la note du pays auprès des agences de notation et qui maintient le doute sur l’état des finances publiques » au Sénégal.

    Le journal semble se perdre entre « les graves accusations » portées par le chef du gouvernement à l’encontre du précédent régime et la réaction de l’ancien président assurant « avoir légué à son successeur un pays aux indicateurs verts ».

    Mané qualifie les Lions à la CAN 2025

    L’info assimile la sortie de l’ancien président à un « retour précoce dans le combat politique », sept mois après son départ de la tête du pays, à la fin de son second mandat. « Macky rompt la tradition », affiche le journal. « A la fin de leur régime, écrit-il, les anciens présidents sénégalais ont toujours décidé de se faire oublier, ou tout au moins de se faire discret ».

    « De Senghor à Wade, même si ce dernier aura été moins discret, il y a eu cette décence républicaine, cette sorte d’entente tacite, qui éloigne l’ancien président de la vie politique intérieure », note L’info.

    Les quotidiens du jour s’intéressent par ailleurs à la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue en 2025 au Maroc. 

    Les Lions ont validé leur ticket à la faveur de leur victoire sur le Malawi, 1-0, mardi, à Lilongwe, capitale du Malawi, en match comptant pour la quatrième journée des qualifications.  »Leader technique de l’équipe, Sadio Mané a inscrit sur coup franc l’unique but » de cette rencontre, rapporte Walfquotidien.

    « Sadio qualifie les Lions », peut-on lire à la une du quotidien sportif Record.  »Une qualification acquise dans la douleur mais qui somme toute, est une mission accomplie par le duo intérimaire Pape Thiaw-Teddy Pellerin, sauvé par Sadio Mané », indique la même publication.

     »Le coup KO de Sadio Mané », affiche Sud Quotidien, selon lequel l’attaquant vedette des Lions a forcé la décision lors de cette rencontre contre le Malawi, et envoie ainsi le Sénégal au Maroc.

    BK