Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau référentiel des politiques publiques en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau référentiel des politiques publiques en exergue

    Dakar, 15 oct (APS) – Les quotidiens reviennent très largement mardi sur le document de politique nationale de développement élaboré par le nouveau pouvoir et présenté la veille à Dakar, au cours d’une rencontre présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Intitulé « Sénégal 2050 : Agenda national de transformation », le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal « repose sur une vision endogène, claire, cohérente, ambitieuse et assumée », affirme le président de la République dont les propos rapportés par le quotidien Les Echos.

    « Cet agenda de transformation symbolise le redressement du pays et l’accélération de son développement endogène et durable », explique-t-il dans d’autres déclarations reprises par le quotidien Vox Populi à sa une.

    Le journal évoque dans le même temps un « défi phénoménal » que ce nouveau document doit aider à relever sur 25 ans, à savoir « accompagner près de 10 millions de jeunes à la recherche d’un premier travail ».

    Vox Populi revient sur différentes autres propositions contenues dans le nouveau document, relativement aux pôles économiques, au désenclavement, à l’agriculture, au numérique, au tourisme, à la santé, à l’éducation et à la formation, parmi d’autres secteurs de la vie économique et sociale du pays.

    « Consolider durablement une nation solidaire et résiliente »

    La nouvelle vision « se veut la déclinaison stratégique du ‘PROJET’ de Pastef qui a fait élire le président Faye, explique le quotidien L’info, ajoutant que le nouveau référentiel  »repose sur 4 axes et la mise en place de 8 pôles de développement à travers le pays ».

    « A l’horizon 2050, rapporte L’info, les nouvelles autorités promettent un Sénégal fortement transformé et un pays souverain, juste, avec une prospérité équitablement répartie ».

    Selon Le Soleil, le gouvernement attend de ce document de politique de développement une croissance économique entre 6,5 et 7% sur la période 2025-2029, le revenu par habitant devant « passer de 1660 dollars à 2.480 dollars », au cours de la même période.

    Sud Quotidien, citant le président de la République, note que l’ambition de ce nouveau document de politique de développement est de « consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être… ».

    « Bougane efface tout »

    Sauf que tout le monde ne semble pas être de cet avis. « Contrairement au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko qui ont vanté les qualités intrinsèques du document référentiel ‘Sénégal Vision 2050’, le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars pense que c’est de la poudre aux yeux », écrit le quotidien Tribune.

    « Du plagiat du PSE avec les mêmes hommes au décalage de la vision en passant par la véracité des chiffres avancés par le PM, les déclinaisons quinquennales et décennales et la bonne gouvernance sans oublier la suppression de la subvention de l’énergie […], Bougane Guèye Dany taille en pièces les arguments avancés par le nouveau régime », ajoute le même journal.

    « Diomaye dessine les contours, Bougane efface tout », affiche Source A. L’Observateur, de son côté, revient sur des aspects moins consensuels de l’ambition déclinée par les autorités, comme la situation difficile des finances publiques, rapportée aux ambitions du gouvernement.

    Sur ce point précisément, le journal relève que le Premier ministre a demandé « un temps de grâce aux syndicats », sauf que les organisations interrogées par L’Observateur ne semblent pas très disposés à répondre favorablement à cet appel.

    Walfquotidien juge que la présentation de ce nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal  »vise surtout à remobiliser les troupes », en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Tous les moyens sont bons pour maintenir la flamme allumée », à moins de deux semaines du démarrage de la campagne électorale, écrit le journal. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le nouveau référentiel des politiques publiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le nouveau référentiel des politiques publiques

    Dakar, 14 oct (APS) – La livraison du jour de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont le nouveau document de politique économique et sociale que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va officiellement présenter ce lundi.

    « Annoncé pour le 7 octobre 2024, la présentation de la stratégie nationale de développement se tient ce lundi 14 octobre. Ce Plan stratégique Sénégal 2050 sera articulé autour de huit pôles de développement à travers le Sénégal », précise Walfquotidien.

    Intitulé « Sénégal 2050 : l’agenda national de transformation », ce document « est une occasion en or massif pour le pouvoir en place d’éclairer les pans d’ombre qui entourent les axes majeurs et les objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies », écrit Source A.

    « Les termes du référentiel, tant attendu par les Sénégalais, seront connus, aujourd’hui », indique Kritik, avant d’ajouter que « ceux qui doutaient de l’existence du Projet, […] seront servis par le tandem au pouvoir qui compte frapper fort ».

    « Le jour du projet », affiche Bès Bi Le jour, en évoquant le vocable couramment utilisé par le parti Pastef au pouvoir, pour désigner son programme de gouvernement. Un document pensé dans l’esprit que les citoyens « sont les commanditaires, destinataires et évaluateurs ultimes des politiques publiques », note Le Soleil.

    Les membres du gouvernement doivent être  »irréprochables »

    Plusieurs quotidiens rapportent que le président de la République a briefé, samedi, les membres du gouvernement sur ce nouveau référentiel, lors d’un séminaire intergouvernemental. Bassirou Diomaye Faye a saisi cette opportunité pour les mettre en garde contre d’éventuels écarts et fautes de gestion, rapporte par exemple Bès Bi Le Jour.

    « Nous devons être irréprochables », a assené Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par Sud Quotidien, les mêmes étant repris par le journal Le Quotidien. « Le temps d’un séminaire gouvernemental, le président Diomaye Faye a tenu à sensibiliser les ministres sur la nécessité de faire preuve de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat », ajoute cette publication.

    « Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple va désenchanter », a prévenu le chef de l’Etat, selon Libération. Surtout que l’ancien président Macky Sall ne se fait pas prier pour critiquer la gouvernance sous le régime de son successeur.

    Macky Sall « engage la bataille du ‘redressement du Sénégal’ », écrit à ce sujet le journal Sud Quotidien, selon lequel la tête de liste de la coalition Takku Wallu pour les prochaines législatives anticipées du 17 novembre a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp « pour les mobiliser davantage face aux enjeux [du pays] ».

    Selon Macky Sall, cité par le journal, « le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser ».

    « Macky galvanise ses troupes », titre à ce sujet Les Echos, pendant que Walfquotidien se projette sur les batailles politiques qui s’annoncent âpres en perspective des prochaines législatives. « Qui va ‘tuer’ l’autre ? », se demande le journal à sa une, en allusion en particulier au duel devant opposer l’ancien président à son dernier Premier ministre, Amadou Ba.

    « L’enjeu de ces élections législatives anticipées entre Macky Sall et Amadou Ba est la deuxième place et par conséquent, le poste de chef de l’opposition. Celui qui va arriver deuxième va enterrer politiquement son rival. C’est dire que ce scrutin est une question de vie ou de mort pour eux », analyse Walfquotidien.

    BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie du Premier ministre et la victoire du Sénégal face au Malawi au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie du Premier ministre et la victoire du Sénégal face au Malawi au menu des journaux

    Dakar, 12 oct (APS) – Divers sujets allant de la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko sur les enjeux financiers de la dégradation de la note du Sénégal passée de Ba3 à B1 par l’agence de notation Moody’s, les difficultés de la société publique de transport urbain et interurbain Dakar Dem Dikk et la victoire de l’équipe de football du Sénégal face à celle du Malawi constituent le menu des quotidiens reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    M. Sonko s’est prononcé sur la dégradation de la note du Sénégal,  vendredi, lors de la commémoration des 40  ans de présence au Sénégal, du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT/SJ).  

     L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023. Elle a réagi ainsi à l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024.

      ‘’L’agence Moody’s a dégradé la note du Sénégal, passée de BA3 à B1. Mais le Premier ministre qui s’attendait à une note pire, n’en a cure. Lui et son gouvernement vont continuer de dire la vérité sur la situation du pays, quoi que cela puisse coûter au pays’’, rapporte L’Info.

    ‘’Le Premier ministre compte d’abord sur le financement endogène pour développer le pays, et non sur le financement international intéressé par la note Moody’s, qui pour lui ne viendra qu’en appoint’’, ajoute le journal.  

    Le journal les Echos souligne qu’’’après les bombes qu’il a lâchées, lors de sa conférence de presse sur la situation des finances publiques du pays et ce qui en est suivi, le Premier ministre a encore insisté sur la décision du régime de Bassirou Diomaye Faye +de dire rien que la vérité+ aux Sénégalais’’.

    ‘’Ousmane Sonko a minimisé la dégradation de la note du Sénégal. Pour lui, notre développement ne dépend pas du financement international’’, ajoute la publication. 

    ‘’Après l’évaluation de Moody’s : Ousmane Sonko valorise le Sénégal’’, titre le Soleil. Le journal signale qu’il a déclaré à la cérémonie de commémoration des 40 ans du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon, que  »le développement de l’Afrique doit être porté par les ressources humaines de qualité, un leadership éclairé, patriotique et intègre ».

    ‘’Le Premier ministre trouve que le modèle japonais est un exemple à offrir aux jeunes de notre pays’’, rapporte le quotidien national.    

    ‘’Sonko indique le modèle à suivre’’, affiche L’Info. ‘’Notre développement ne dépend pas du financement de l’international, il dépend de nous, de nos capacités à nous fixer des objectifs, à mobiliser toutes les ressources endogènes », a déclaré le Premier ministre, dont les propos sont repris par le journal. Il ajoute que selon le PM, « les modèles de développement qu’on nous a présentés ou qu’on nous a appliqués jusqu’à présent ne pourront pas jamais développer notre pays’’.

    L’As met en exergue la conférence de presse d’Assane Mbengue, directeur général de la société publique de transport urbain et interurbain Dakar Dem Dikk, qui croule sous le poids d’une  »mauvaise gestion » remontant à plusieurs années.

    ‘’A en croire Assane Mbengue, la société publique est gangrénée par une masse salariale insoutenable due à un sureffectif des employés et au non-reversement de l’argent collecté par des receveurs’’, rapporte le journal. ‘’Ces cafards de Dakar Dem Dikk’’, titre ainsi le journal.

    ‘’Le directeur de Dakar Dem Dikk décrit une situation difficile de la boîte’’, informe WalfQuotidien, relevant que  ‘’la situation de la société de transport public, est très critique’’.

    ‘’Le directeur général de la boîte, Assane Mbengue qui a fait face à la presse a expliqué les manquements qui ont conduit à cette situation dont, entre autres, la hausse du personnel ». Le journal signale que celui-ci est passé  »du simple au double, entrainant une augmentation de la masse salariale de près de 60% et une dette de 16 milliards de FCFA’’.

    En sport, les journaux se sont intéressés au match ayant opposé, vendredi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal au Malawi,  pour le compte de la 3e journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue au Maroc.

    ‘’Net succès face au Malawi 4-0 : on retrouve un Sénégal joueur’’, se réjouit Record. ‘’Les Lions n’ont pas eu de mal à se défaire des Flames du Malawi, qu’ils ont battus sur le score sans appel de 4 à 0. Un peu aidés par leur supériorité numérique, les hommes de Pape Thiaw ont montré un visage reluisant qui augure de bonnes choses’’, indique le quotidien sportif.

    ‘’Balade des Lions’’, titre en une Sud Quotidien, soulignant que  »le Sénégal a réussi le carton, devant le Malawi dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la CAN 2025 ».

    ‘’Face  à des Flames sans mordant et en infériorité numérique, les Lions se sont imposés (4-0). Avec ce large succès, le duo d’intérimaires, Pape Thiaw-Teddy Pellerin, propulsé à la tête de la sélection, réussit son baptême du feu et permet à l’équipe du Sénégal de se réconcilier avec son public  mais aussi de se déplacer en rejoignant en haut du classement de la poule I le Burkina qui avait battu jeudi le Burundi (4-1) à Abidjan », note Sud.

    ‘’Pape Thiaw enFlames la tanière’’, ironise Le Quotidien, faisant allusion à « Flames », le surnom des joueurs du Malawi. ‘’Départ en fanfare !’’, s’exclame à son tour EnQuête. 

    Le Sénégal et le Burkina Faso, avec sept points (+5) chacun, occupent la première place du classement de leur groupe.

    AB/SK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques et économiques au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques et économiques au menu des quotidiens

    Dakar, 11 oct (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent aux sujets se rapportant à la politique avec notamment les élections législatives anticipées du 17 novembre et à l’économie.

    Après la publication des listes pour les élections législatives du 17 novembre prochain, Le Soleil fait un tour d’horizon des forces en présence. ‘’Dans plusieurs circonscriptions électorales présentant un réel enjeu politique, le scrutin sera très disputé. De Dakar à Kaffrine en passant par Mbour, Fatick, Saint-Louis, Thiès, entre autres, les coalitions s’organisent pour remporter les suffrages’’, indique le journal.

    ‘’Comme sur le plan national, les quatre principales coalitions, à savoir Takku Wallu Sénégal, Jamm Ak Njarin et Samm Sa Kaddu et Pastef, vont, sans nul doute, y animer la campagne électorale’’, écrit le journal.

    A propos de ce scrutin toujours, L’As rapporte que l’Alliance pour la République (APR) ‘’a décidé de retirer sa responsable Néné Fatoumata Tall de la liste majoritaire départementale de Guédiawaye de la coalition Jamm Ak Njariñ d’Amadou Ba. Les partisans de Macky Sall reprochent à Amadou Ba et Cie de manque de sincérité, de jeu trouble et de tricherie’’.

    C’est ce que le quotidien Bës Bi appelle les ‘’petits meurtres entre alliés’’, relevant qu’à Guédiawaye, l’Alliance pour la République (APR) ‘’dénonce le +jeu trouble+ d’Amadou Ba et se retire’’.

    Le même journal signale que le Comité électoral de l’Alliance des forces du progrès (Afp), réuni, jeudi, autour des enjeux des investitures pour les Législatives du 17 novembre prochain, ‘’a déploré le sort réservé aux compagnons de Niasse par la coalition Jamm ak Njarin’’, la liste dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

    S’agissant des partis traditionnel, L’As s’interroge : ‘’est-ce la fin de l’histoire ?’’. Selon le journal, ‘’le contexte politique actuel au Sénégal laisse entrevoir, au-delà des querelles politiciennes, l’avènement d’une nouvelle génération de leaders politiques sans +filiation+ idéologique pour la plupart avec les partis traditionnels. Et les élections législatives anticipées qui se profilent eu égard aux différentes listes qui se présentent semblent sonner le glas manifestement de ces partis dits traditionnels’’.

    En économie, Le Soleil annonce que ‘’trois mois après le démarrage de l’exploitation de son pétrole, le Sénégal a déjà atteint 100 000 barils par jour’’.

    ‘’La révélation a été faite par le président du Conseil d’administration de Woodside, Richard Goyder, lors d’une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mercredi. Selon le compte rendu publié sur la page Facebook de la présidence, ce dernier a également souligné que l’investissement de 5 milliards de dollars (environ 3000 mil- liards de FCfa) a permis à Woodside de générer plus de 4.400 emplois directs et indirects’’, écrit le journal.

    Le Sénégal, rappelle la publication, a inauguré son first-oil le 11 juin 2024, marquant une nouvelle ère pour le pays. Le champ en eaux profondes de Sangomar, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz.

    L’Info s’intéresse à la « note sur les comptes régionaux », une publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), qui fait la synthèse de l’activité économique régionale, mesurée notamment par le PIB régional (PIBR).

    Le document qui fait ressortir des  »disparités » et des  »paradoxes » présentent dans la répartition régionale de la création de richesse, mesurée par le Produit intérieur brut (PIB) en valeur ainsi que celle des dépenses de consommation finale des ménages, sur la période 2020 à 2022, explique le journal. La note d’analyse indique également  »l’évolution, en termes réels, des PIB régionaux pour les années 2021 et 2022. L’analyse montre entre autres, que les 71,5% du PIB national sont générés par cinq (5) régions, dont Dakar en tête, avec 46,2%. Et que le secteur tertiaire ou des services, a créé près de la moitié de la richesse nationale en 2022 (49,7%)’’, rapporte l’Info.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La protection sociale et le port d’insignes religieux à l’école au menu des journaux  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La protection sociale et le port d’insignes religieux à l’école au menu des journaux  

    Dakar, 10 oct (APS) – Les annonces en Conseil des ministres relatives à la politique de solidarité nationale et de protection sociale ainsi que le port d’insignes religieux à l’école sont les principaux sujets abordés dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le chef de l’Etat a présidé ce mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

    Le Quotidien rapporte que le président Bassirou Diomaye Faye  »veut reformer » le système de protection sociale.  »Le chef de l’Etat a indiqué,  hier au gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société », indique la publication.

    ‘’Diomaye investit le champ social’’, dit Vox Populi. ‘’Il veut refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale à travers un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables, l’actualisation et élargissement à de nouveaux bénéficiaires des programmes de bourses de sécurité familiale, des cartes d’égalité des chances, couverture maladie universelle et de transferts sociaux, mise à jour du Registre national unique, la finalisation prochaine du Code unique de sécurité sociale ou encore la gestion des retraites au Sénégal ’’, écrit le journal.

    Selon le quotidien Bës Bi,  »Diomaye veut élargir les bourses de sécurité à de nouveaux bénéficiaires ». 

     »Le gouvernement entend accélérer le volet social, notamment la protection des couches vulnérables. Alors que des voix commencent à dénoncer un +blocage+ des bourses de sécurité familiales depuis l’arrivée du régime, le chef de l’Etat s’est interrogé, hier, sur +l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale+. C’est ainsi qu’il a indiqué, ce mercredi, en Conseil des ministres, +l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société+’’, écrit le journal.

    Le Soleil note que la nouvelle politique de solidarité nationale et de protection sociale vise à ‘’mieux cibler les bénéficiaires’’.

    Le quotidien national s’intéresse également à l’arrêté du ministre de l’Education nationale relatif aux règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation rendu public, mardi.  »Outre l’impératif de garantir un environnement propice aux apprentissages, le texte insiste sur le respect des croyances religieuses dans toutes les écoles’’, souligne la publication.

    Pour L’Info ‘’l’Etat dicte sa loi dans les écoles’’.  »L’arrêté ministériel impose l’acceptation du port des signes religieux, tels que le voile, la croix, les perles sacrées, sans préjudice à une indentification nette de l’élève dans l’enceinte de l’école, dans les salles de classe et lors des activités pédagogiques’’, rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)

    Dakar, 9 oct (APS) – La mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre à titre provisoire l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lundi avoir décidé de mettre en place, sur instructions du président de la République, un plan national de relance de la Casamance dont l’ambition est de faire renaître l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).

    Le chef du gouvernement a indiqué avoir décidé, “sur instruction du président de la République”, “de mettre en place avec les acteurs [concernés] un plan national destiné à la relance économique de la Casamance”. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion interministérielle sur l’accompagnement des personnes déplacées qui sont de retour en Casamance, en allusion aux populations ayant quitté leur terroir pour fuir l’insécurité, au plus fort de la crise née de la rébellion casamançaise au début des années 1980.

    ‘’Reprendre une vie normale’’, affiche à la Une Le Soleil pour évoquer la mise en place du Plan pour la Casamance PDC) devant permettre le retour des personnes déplacées.

    Selon Sud Quotidien, le gouvernement annonce un budget de plus de 53 milliards pour accompagner le ‘’retour des déplacés de la Casamance’’.

    Le journal rapporte que ‘’le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu hier, mardi la réunion interministérielle pour le retour des déplacés de la Casamance’’. ‘’La situation des déplacés concerne les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Dans ses instructions, le chef du gouvernement demande au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, d’assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels d’un montant de global de 53 629 248 187 Francs. CFA’’, note le journal.

    Le journal précise que ce ‘’budget est composé de 22,6 milliards FCFA pour 2024. Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront mobilisés pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda’’.

    Ousmane Sonko ‘’lance le Plan Diomaye pour la Casamance’’, selon Bes Bi. ‘’Le Premier ministre a annoncé, ce mardi, le Plan Diomaye pour la Casamance. 22 mesures pour accompagner le retour des populations avec un budget de 30,9 milliards pour Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en 2025. Il s’agira de faire bénéficier aux déplacés de la crise des infrastructures sociales de base’’, écrit le journal.

     »Sonko lance le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)’’, dit Vox Populi. ‘’Le Plan Diomaye pour la Casamance mis en branle », selon Libération.

    Les journaux ont mis également en exergue la décision du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga .

    ‘’L’Arcop suspend le marché de l’Aser avec AEE Power Epc’’, indique Le Quotidien. ‘’Cette suspension intervient à la suite d’un recours et dénonciation de l’entreprise Aeepower Sénégal dans le cadre de ce marché public’’, explique le journal.

    Selon Source A,  »le scandale présumé se précise » dans cette affaire avec la décision de l’Arcom.

    ‘’L’Aser et AEE Power EPC avaient décidé de passer outre la décision de l’Arcop en démarrant les travaux d’électrification de certaines régions. Mais le Comité du règlement des différends, saisi par AEE Power Sénégal, a décidé de suspendre l’exécution du marché. Et la Banque Santander, qui a sollicité des éclairages de l’entreprise espagnole a annoncé la décision de l’Agence espagnole de crédit à l’exportation (Cesce) de suspendre tout financement relatif au marché’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    AB/OID

  • Les enjeux des élections législatives et la rentrée scolaire à la Une des journaux   

    Les enjeux des élections législatives et la rentrée scolaire à la Une des journaux   

    Dakar, 8 oct (APS) – La publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Selon un arrêté rendu public, lundi, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes ont été déclarées recevables, 08 ont été rejetées.

    ‘’Un scrutin, mille duels », titre Source A. ‘’Le duel Macky Sall-Ousmane Sonko qu’on a raté de justesse lors de la dernière élection présidentielle est inévitable, cette fois-ci. Le Premier ministre devra croiser le fer avec Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’. Amadou Ba devra affronter Macky Sall au niveau national, même s’ils sont alliés dans certains départements’’, écrit le journal.

    L’Info parle d’une  »législature très politisée ». ‘’Une législature avec des personnalités très politiques, en particulier du côté de l’opposition. Sur les listes nationales des trois grandes coalitions de l’opposition, pas moins de 7 leaders de partis, 17 anciens députés, un ancien chef d’Etat, un ancien Premier ministre et 3 anciens ministres sont investis dans de bonnes positions pour être élus. Sans compter d’autres responsables de haut plan qui ont des chances de passer dans plusieurs départements’’, écrit le quotidien.   

    Bès Bi s’intéresse aux  »enjeux des élections législatives au Fouta », notamment au ‘’duel Macky Sall-Amadou Ba’’.  »Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel. Si d’habitude, c’était un duel entre le Pouvoir et l’opposition, cette fois-ci ce sera entre deux oppositions : Macky Sall contre Amadou Ba. Le Pastef tente de recruter et de se positionner, mais ses
    chances sont minimes », écrit la publication. 

    Parmi  »les forces en présence », EnQuête cite  »Pastef, Takku Wallu Sénégal, Jamme ak Njarin, Samm sa Kaddu’’.

    ‘’Pastef est une liste pour consolider le pouvoir avec des figures de la résistance. Takku Wallu Sénégal, le choix de l’expérience. Jamm ak Njarin, une coalition diversifiée et prometteuse. Samm sa Kaddu prête à jouer les trouble-fête et créer la surprise’’, analyse le journal.  

    WalfQuotidien s’attarde sur les obstacles qui se dressent devant Macky Sall. ‘’Investi tête de liste nationale, la campagne de Macky  Sall pour défendre la liste Takku Wallu ne sera pas un long fleuve tranquille. En plus, avec les multitudes plaintes qui planent sur sa tête, il risque même d’être interdit de sortie du territoire national », selon Walf qui titre:  »Macky Sall et législatives : billet retour risqué ».

    L’AS signale que  la publication des listes a entrainé ‘’des remous dans les partis’’.   »La tête de liste de la coalition d’Amadou Ba, dans le département de Thiès démissionne. A Kaolack, le PDS est en train de subir une saignée. C’est le cas également à Rufisque où le maire Dr Oumar Cissé a tourné le dos à Taxawu et Angélique Manga fustige sa position (32e) sur les listes de Takku Wallu Sénégal’’, écrit la publication.  

    Le Soleil met exergue  »ces batailles qui s’annoncent ».  »Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui : Macky  Sall contre Amadou Ba ; Ousmane Sonko contre Barthélémy Dias pour l’hégémonie nationale ; Abass Fall contre Babacar Mbengue pour le contrôle de Dakar », note le journal.

    Le quotidien national s’intéresse également à la rentrée scolaire 2024-2025. ‘’Une rentrée à plusieurs vitesses’’, rapporte le journal.  »Effectuée, hier lundi 7 octobre, l’ouverture des classes n’a pas connu le même rythme dans les différentes académies du pays. Si par endroit le concept ‘’Ubi Tey Jang tey’’ a été effectif, dans certaines régions, les conditions n’étaient été réunies pour le démarrage des cours pour diverses raisons liées à l’environnement scolaire’’, informe la publication.

    Vox Populi se fait écho du  »satisfécit » de Moustapha Guirassy, le ministre de l’Education qui a visité des établissements à Dakar dans le cadre de la traditionnelle tournée de rentrée.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le soutien du FMI au gouvernement et le retrait de Macky Sall des  »4P » à la Une des journaux   

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le soutien du FMI au gouvernement et le retrait de Macky Sall des  »4P » à la Une des journaux   

    Dakar, 7 oct (APS) –  Le soutien du Fonds monétaire international (FMI) au gouvernement du Sénégal en faveur  »d’une gouvernance forte et d’une transparence budgétaire » et le retrait de l’ancien président Macky Sall de ses fonctions d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P) pour se consacrer aux prochaines élections législatives comme tête de liste de sa coalition sont les principaux sujets au menu des quotidiens, reçus lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le FMI en phase avec les autorités sénégalaises’’, titre Sud Quotidien.  »Réagissant à la décision des nouvelles autorités sénégalaises de privilégier la sincérité et la transparence budgétaire, à la suite de l’inspection générale des finances révélant que le régime sortant du président Macky Sall avait manipulé les chiffres, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué en prendre acte tout en s’engageant à évaluer l’impact en collaboration avec le nouveau gouvernement », écrit le journal.

    ‘’Le FMI se félicite de l’audit général des finances publiques au Sénégal’’, met en Une Vox Populi, notant que le FMI salue  »l’engagement des autorités sénégalaises pour la transparence budgétaire’’.

    Le Soleil parle d »’approbation » et de  »promesse de soutien du FMI’’. Le quotidien national rapporte qu’à travers  »son compte twitter ou elle a posté une vidéo, la porte-parole de l’institution de Bretton Woods, Julie Kozack, déclare que le FMI salue  l’audit des finances publiques du Sénégal et son accompagnement en faveur d’une gouvernance forte et d’une transparence budgétaire’’.

    En politique les quotidiens mettent en exergue le retrait de l’ancien président Macky Sall de ses fonctions d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P).

     »Candidat pour les élections législatives de novembre 2024 au Sénégal, l’ancien président de la République (2012-2024) justifie ce retrait par le besoin d’éviter tout conflit d’intérêt et de se consacrer pleinement à ses responsabilités politiques nationales », écrit Les Echos qui titre :  »Macky Sall se met en retrait pour faire face à Sonko’’.

    ‘’Macky Sall rend les 4P’’, pour battre campagne aux élections législatives du 17 novembre », indique Source A. ‘’Macky démissionne pour venir battre campagne’’, note La Tribune. ‘’Macky se retrousse les manches’’, selon Bès Bi.

    Enquête souligne que  »le duel (Sonko-Macky) aura finalement lieu ». ‘’Après le combat par procuration à la présidentielle de 2024, Macky Sall et Ousmane Sonko pourraient enfin en découdre sans intermédiaire. Un combat qui s’annonce rude et sans merci’’, note le journal.

    ‘’Macky se met en retrait des 4 P : Sale temps pour le pouvoir’’, titre Le Quotidien.  »Il va diriger la liste de sa coalition. Pourquoi l’ancien président souhaite-t-il revenir dans l’arène politique, 8 mois seulement après  son départ’’, s’interroge le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse de la note du Sénégal par l’agence Moody’s à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse de la note du Sénégal par l’agence Moody’s à la Une des quotidiens

    Dakar, 5 oct (APS) – Les journaux reçus samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.

    L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.

    ‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.

    L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.

     »Moody’s dégrade le Sénégal’’, écrit à sa Une Walf Quotidien. Le journal précise dans ses colonnes que ‘’la note Sénégal est passée de Ba3 à B1 avec une mise sous surveillance’’.

    Selon Walf Quotidien, cette baisse fait suite à l’’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le Gouvernement le 26 septembre, faisant état d’un taux d’endettement et un déficit budgétaire au-dessus des normes requis ».

    Il informe que ‘’face à cette situation, le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et la CEDEAO.

     »Les dégâts des faux chiffres’’, s’exclame à sa Une Bès Bi le jour. En langage clair, ‘’le Sénégal présente des risques d’insolvabilité, avec une situation économique qui fait peur aux marchés. Donc des obligations sujettes à risque de crédit élevé », explique le professeur d’économie à la Faseg, Amath Ndiaye dont les propos sont rapportés par la même publication.

    A en croire au professeur Ndiaye, ‘’le gouvernement n’avait aucun intérêt à donner des chiffres qui, du reste, ne sont pas officiels parce que pas encore certifiés par la Cour des comptes et qui au contraire, n’ont fait que détruire l’image du pays ».

    Le Quotidien lui, fait écho de l’affaire du journaliste Madiambal Diagne, interdit de sortir du territoire, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol. Ce qui fait dire à cette publication dans sa manchette  »AIBD, terminal politique ».

    Pendant ce temps, L’Info titre  »Tracasseries contre les opposants et journalistes Khalifa Sall hausse le ton’’. Dans le Journal, l’ancien maire de Dakar dit avoir appris, avec ‘’consternation’’, l’interdiction de sortie du territoire du journaliste Madiambal Diagne ‘’avec comme motif, la demande de restitution d’un passeport diplomatique dont il ne dispose pas ».

    Pour Khalifa Sall, toujours cité par le journal, ‘’un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’Etat du Sénégal.  »Ces méthodes, inacceptables dans un Etat de droit, doivent immédiatement cesser », selon lui.

    Pour sa part, le quotidien national Le Soleil, est revenu largement sur la 5e journée nationale de nettoiement  »Sétal sunu reew » consacrée aux écoles. ‘’A deux jours de la rentrée, certaines écoles inondées, voire vétustes, ont besoin d’être nettoyées », écrit le journal.

     »Mobilisation pour une cure de jouvence’’, affiche à sa Une le quotidien national qui annonce par la même occasion que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu au lycée Demba Diop de Mbour, tandis que le premier ministre, Ousmane Sonko se rendra à l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    MK/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fin des pousuites contre Bougane Guèye Dany et Cie en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fin des pousuites contre Bougane Guèye Dany et Cie en exergue

    Dakar, 4 oct (APS) – Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des détracteurs de l’actuel régime.

    Le Soleil, comme la plupart des quotidiens, rapporte que le parquet a abandonné les poursuites judiciaires menées contre Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia. Ils ont tous les trois ‘’recouvré la liberté après que leurs dossiers respectifs ont été classés sans suite’’.

    ‘’Le procureur de la République en toute indépendance’’, se satisfait le quotidien Yoor-Yoor en parlant de cette décision du parquet de classer sans suite ces trois dossiers que de nombreux quotidiens considèrent comme des ‘’délits d’opinion’’.

    Rewmi Quotidien, presque sur le même ton que Yoor-Yoor, titre : ‘’Le procureur arrête tout’’.

    ‘’Tout est bien qui finit bien’’, commente L’As, selon lequel l’Etat ‘’lâche du lest’’.

    ‘’Les autorités étatiques ont finalement desserré l’étau en libérant Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur à la Sen TV, Kader Dia’’, rapporte le même journal, ajoutant que c’est ‘’une manière sans doute pour le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko de redorer leur image que les arrestations commencent à ternir’’.

    Si Vox Populi parle d’un ‘’vent de détente’’, il insiste dans le même temps sur ‘’l’intangibilité de la liberté de la presse’’ et d’opinion, que défend la Coordination des associations de presse, dans ces affaires.

    ‘’On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire’’

    Bés Bi Le Jour, un peu soulagé, constate que ‘’c’est la décrispation’’ après ‘’la série d’arrestations notée ces derniers jours, qui ont soulevé une vague de réactions’’.

    ‘’Vent d’apaisement, défi à l’autorité ou application rigoureuse de la loi ?’’ se demande le quotidien Les Echos en évoquant la décision du procureur de la République, lequel ‘’marque son territoire’’.

    L’info s’intéresse davantage à la réaction du mouvement Y en a marre, qui ‘’sort du bois’’ pour s’indigner de cette ‘’vague d’arrestations pour délits d’opinion’’.

    Les leaders de ce mouvement citoyen créé en janvier 2011 par des rappeurs, des journalistes et des étudiants affirment qu’ils ne comptent pas accepter pour le régime actuel ce qu’ils ont reproché à Abdoulaye Wade et à Macky Sall, selon la même publication.

    ‘’Ce qu’on a vu ces derniers jours ne va pas dans le sens d'[un apaisement]’’, déplore Alioune Sané, l’un des leaders de Y en a marre, dont les propos sont relayés par L’info.

    Selon cette publication, les membres de ce mouvement disent d’autant plus regretter ces poursuites que, ‘’il y a six mois, on n’aurait pas cru qu’au Sénégal un opposant pouvait être arrêté à quelques semaines des élections législatives pour un ‘délit d’opinion’‘’.

    Y en a marre est ‘’rouge de colère’’, souligne WalfQuotidien. ‘’On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire. Nous revivons le même système judiciaire, les mêmes méthodes que celles des régimes précédents’’, clame Thiat, un autre des leaders du mouvement, cité par WalfQuotidien.

    BK/ESF