Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    Dakar, 3 oct (APS) – Le non-renouvellement du contrat du sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, est l’un des sujets en vue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne.

    « Son bail arrivé à terme depuis le 31 août dernier, Aliou Cissé a été officiellement destitué, hier [mercredi], de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal », rapporte Le Soleil.

    Le journal explique que la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, invoquant « la non-atteinte des objectifs assignés », « a décidé de ne pas approuver l’avenant de renouvellement d’une année de contrat pour le technicien sénégalais ».

    « Un limogeage inélégant et inhumain », juge le quotidien Les Echos, avant de concéder que le règne de neuf ans de Cissé à la tête des Lions a oscillé « entre amour et désamour », notamment avec le public sénégalais, ces dernières semaines en particulier.

    Cissé est pourtant « statistiquement irréprochable », selon Sud Quotidien, avec un bilan de 103 matchs disputés avec le Sénégal, pour 67 victoires, 23 nuls et 13 défaites, soit un taux de succès de 65,05%. Ce qui conduit Walfquotidien à juger « légers » les arguments avancés par le ministère des Sports pour justifier le limogeage du sélectionneur des Lions.

    Il constate cependant que celui qui restera à jamais le premier Sénégalais à offrir au Sénégal son premier titre continental, était « critiqué de toute part par les observateurs depuis l’élimination des Lions en 8e de finale, à la dernière Can 2023″.

    « Une belle page qui se tourne avec El Tactico »

    « Une belle page se tourne », renchérit Le Soleil à travers sa manchette consacrée à ce sujet. Enquête titre sur « la chute d’un monument’’, estimant que Cissé « a placé le Sénégal sur la carte du football mondial ».

    Pas étonnant donc que son limogeage « secoue le foot », selon L’Observateur. Le journal croit savoir que le départ de Cissé résulte d’un  »bras de fer entre le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football », et ce « depuis plusieurs mois ».

    « Après neuf ans à la tête des Lions, c’est une très belle page de l’histoire du football sénégalais qui se tourne pour El Tactico », insiste L’As, tout en se projetant sur la succession de Cissé.

    En attendant de lui trouver un successeur, le directeur technique national (DTN) « va s’atteler à mettre en place un ‘staff intérimaire’ pour la double confrontation contre le Malawi, les 11 et 15 octobre », dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, signale de son côté le journal Le Quotidien.

    Bès Bi Le jour fait observer que c’est donc « la fin d’une ère » à la tête des Lions du Sénégal, Source A soulignant que la dernière volonté de Cissé « était de donner une deuxième Coupe d’Afrique des nations [au Sénégal], mais également de se qualifier à la prochaine Coupe du monde […] ».

    Le quotidien sportif Record va plus loin et affirme que Pape Bouna Thiaw, actuellement adjoint de Cissé, est « en pole position » pour le remplacer. Le journal ajoute toutefois que le principal challenger de Thiaw « se nomme Habib Bèye qui ne s’est toujours pas engagé avec un club après avoir hissé Red Star du National à la Ligue 2 française ».

    La machine judiciaire « emballée » contre les délits d’opinion

    Un autre sujet sur lequel les quotidiens sont abondamment revenus concerne les démêlés judiciaires de certaines personnalités considérées comme des détracteurs du régime en place.

    La plupart des journaux s’intéressent en effet aux auditions du journalistes Cheikh Yérim Seck et de l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp.

    Le second, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, diffamation et injures, a été longuement interrogé hier mercredi par la Division spéciale de cybercriminalité (DSC), avant d’être placé en garde à vue. De même, le journaliste Cheikh Yérim Seck, entendu à propos notamment de ses propos contestant les chiffres du Premier ministre sur le déficit budgétaire et la dette, a fait l’objet d’un retour de parquet.

    « La machine judiciaire s’est emballée pour réprimer les éventuels délits de diffamation ou diffusion de fausses nouvelles qui viseraient à discréditer les institutions de la République », commente le journal Le Quotidien.

    L’As parle de « machine répressive à plein régime », pendant que l’Info fait observer que les arrestations et convocations « tous azimuts d’opposants » ont conduit, en réaction, à des « tirs groupés sur le tandem Diomaye-Sonko ».

    « A l’instar du défunt régime, le nouveau se lance dans des arrestations pour délit d’opinion », lit-on à la une du quotidien Enquête, lequel considère que le président de la République et son Premier ministre se trouvent désormais « face au piège des délits d’opinion ».

    Le pouvoir en place lie cette série d’arrestations à des affaires de diffamation, sans convaincre une partie de la société qui « dénonce un retour alarmant de pratiques dignes de l’ère Macky Sall, marquant un recul significatif des acquis démocratiques ».

    « Le constat est presque général. Le climat politique est tendu, à quelques semaines des législatives du 17 novembre, avec la convocation et le placement en garde à vue d’opposants. La société civile et l’opposition tirent sur le pouvoir, qui semble esseulé dans cette logique de répression. Une situation qui pourrait impacter les élections législatives », résume L’Observateur.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    Dakar, 2 oct (APS) – Les quotidiens évoquent largement la convocation de plusieurs ‘’contempteurs’’ du régime par la police judiciaire.

    ‘’La matraque’’, titre Bés Bi Le Jour par exemple, au sujet de ce qu’il appelle un ‘’défilé de voix divergentes à la police’’. ‘’Après Kader Dia de la Sen TV, écrit-il, c’est au tour de Cheikh Yérim Seck de recevoir une convocation des autorités judiciaires’’, mardi.

    L’opposant Bougane Guèye Dany aussi est convoqué à la brigade chargée de la cybercriminalité au sein de la Police nationale, ce mercredi à 9 h, annonce Bés Bi Le Jour. ‘’La justice carbure à plein régime’’, constate le quotidien Source A, lequel rappelle que six personnes ont été ‘’convoquées’’, ‘’gardées à vue ou emprisonnées pour des délits d’opinion au cours des six premiers mois’’ après l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

    Le militant des droits de l’homme Alioune Tine, interrogé par Source A, s’inquiète de ces interpellations et arrestations. ‘’Je pense que les délits d’opinion doivent disparaître de notre Code pénal’’, note le même journal en citant M. Tine.

    Le Mandat pense que le gouvernement mis en place depuis avril dernier ‘’cherche à museler’’ ses opposants.

    ‘’Des arrestations à la pelle, des mandats de dépôt décernés à tout-va, des manifestations interdites, la situation actuelle du pays est préoccupante’’, s’inquiète L’Observateur.

    Rien n’est pardonné aux ‘’détracteurs’’ du pouvoir

    L’Observateur interroge plusieurs ‘’spécialistes’’, dont certains ‘’crient au ‘règlement de comptes et à la violation des droits fondamentaux’’’. ‘’Mais pour nos juristes, ajoute-t-il, c’est encore prématuré de s’alarmer.’’

    WalfQuotidien relève le ‘’grand bond en arrière’’ en matière de liberté. ‘’Parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d’anciens ministres et directeurs généraux, d’autres individus font l’objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques’’, observe-t-il.

    ‘’Terreur chez les opposants’’, lit-on sur la une du quotidien L’As. Il affirme que ‘’les nouvelles autorités judiciaires ne pardonnent rien aux détracteurs’’ du président de la République et du Premier ministre.

    ‘’Alors que le Sénégal prépare les élections législatives prévues le [17 novembre] prochain, le climat politique semble s’assombrir. Les arrestations et les convocations se multiplient, visant des figures de l’opposition et certains chroniqueurs’’, constate le quotidien EnQuête.

    Il signale que ‘’l’étau se resserre’’ autour certains politiciens et journalistes, qui se retrouvent ‘’dans le collimateur de la justice’’.

    Vox populi redoute la ‘’tentation’’ d’instaurer une ‘’chape de plomb’’.

    Le Dandé Mayo ‘’coupé du reste du pays’’

    Malgré tout, l’électorat ‘’reste toujours fidèle à [Ousmane] Sonko’’, le leader de Pastef, le parti au pouvoir, et actuel Premier ministre, affirme le quotidien Yoor-Yoor, disant relayer le ‘’point de vue des observateurs politiques’’.

    Les quotidiens abordent d’autres sujets, dont les inondations survenues après les fortes pluies.

    Le journal Le Quotidien rapporte que le Dandé Mayo, dans la région de Matam (nord), se trouve ‘’sans voie’’, ‘’coupée du reste du pays’’, après la crue du fleuve Sénégal.

    La situation ‘’vire à l’urgence’’, selon le même journal.

    ‘’Pas de déplacement, pas d’évacuation sanitaire, ni de transport de marchandises’’, la vie quotidienne des populations du Dandé Mayo s’en trouve affectée, poursuit Le Quotidien.

    Sud Quotidien fait état d’une ‘’flambée généralisée des prix des produits de consommation courante’’, qui a mis le marché ‘’sous pression’’.

    Le Soleil revient sur la volonté prêtée au gouvernement de baisser les salaires des agents de l’État.

    Le journal rapporte que le gouvernement a publié un communiqué pour réfuter ‘’les allégations du PIT’’, le Parti de l’indépendance et du travail, actuellement dans l’opposition. Il y dénonce des ‘’manœuvres’’ et la ‘’diffusion d’informations fausses, qui ne peuvent être acceptées’’.

    L’info informe que le Conseil national du patronat et la Confédération nationale des employeurs du Sénégal ont ‘’acté’’ leur fusion, avec l’ambition de ‘’mieux servir les entreprises et accompagner les nouvelles autorités dans leurs politiques de développement économique et social du pays’’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    Dakar, 1er oct (APS) – Les législatives du 17 novembre prochain continuent d’aiguiser l’intérêt des quotidiens, pendant que les acteurs concernés se mettent à peaufiner des stratégies pour faire élire un grand nombre de députés.

    De nombreux titres de la livraison de ce mardi de la presse quotidienne font le point des alliances conclues ou avortées, en perspective de cette élection.

    Le quotidien L’info par exemple note que l’intercoalition que l’opposition comptait mettre en place « ne sera pas totalement unitaire ».

    « Et pour cause, renseigne le journal, la coalition de l’ancien Premier ministre Amadou Ba ne suivra les deux autres que dans ‘quelques départements’, alors que [les deux autres coalitions] seront ensemble ‘dans tous les départements’ ».

    Rewmi Quotidien souligne qu’ »Amadou Ba décline l’offre » des autres coalitions de l’opposition. Le journal ajoute que l’ancien Premier ministre « n’a pas agréé l’idée de ce grand bloc de l’opposition qui devrait contribuer à réduire les chances de succès du Pastef d’Ousmane Sonko » à ces législatives anticipées.

    Cette intercoalition « aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm Sa Kaddu à Dakar et Takku Wallu Sénégal dans le nord du pays, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout », observe Le Quotidien.

    Trois grandes coalitions pour affronter le parti présidentiel

    « Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition », ajoute le même journal, Les Échos notant : l’ancien chef du gouvernement « fait défection, Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu font bloc ».

    « Si Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont pu arrondir les angles pour arriver à une liste consensuelle dans la plupart des départements du pays, la fausse note est venue de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba, qui a décidé de faire cavalier seul, sauf dans quelques localités », écrit Source A.

    En fin de compte, remarque L’As, « trois grandes coalitions vont affronter le parti présidentiel, Pastef, dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale ». « En examinant ces alliances de plus près, il est frappant de constater que certains de leurs membres étaient, par le passé de féroces adversaires », ajoute le même journal. « Ennemis hier, amis aujourd’hui », titre-t-il.

    « De toutes les alliances […], l’intercoalition Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ est la plus contradictoire. Dans ce groupe, écrit WalfQuotdiien, on retrouve de tout, d’anciens de Yewwi Askan Wi, des socialistes, des libéraux, des progressistes, des ‘apéristes’… Des ennemis d’hier devenus de véritables compagnons pour combattre un adversaire commun. »

    Sud Quotidien pense que ces législatives s’annoncent comme celles de « tous les possibles ». « Des élections aux enjeux multiples et vitaux pour les uns et les autres, en quête de majorité, soit pour gouverner tranquillement, soit pour imposer une cohabitation et se donner les moyens de mettre la pression sur le régime », analyse L’info.

    Il est constant que Pastef, le parti au pouvoir, « aura des adversaires de taille lors [de ces élections] », souligne L’Observateur en levant le voile « sur certains schémas et combinaisons politiques déroulés par l’opposition regroupée dans une intercoalition qui peut faire mal à la liste [de] Pastef ».

    Une  »vague de mécontentements » à la suite des investitures

    Vox Populi se délecte déjà du duel annoncé entre l’ancien président Macky Sall et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. « À quitte ou double, après la présidentielle », écrit le même journal, ajoutant que Macky Sall, désigné tête de liste de Takku Wallu Sénégal, va faire « face au tombeur de son régime ».

    « Après s’être affrontés à la présidentielle par candidats interposés, les voilà en confrontation directe aux législatives anticipées », relève cette publication.

    EnQuête se préoccupe des « contestations générales » survenues lors de la confection des listes de candidature.

    À mesure que l’élection s’approche, « les tensions au sein des principaux partis politiques montent d’un cran. Les investitures, moment crucial où chaque parti désigne ses représentants sur les listes électorales, suscitent des remous qui risquent de bouleverser l’équilibre interne de plusieurs formations politiques », lit-on dans le même journal.

    Il cite l’Alliance pour la République, le parti politique de l’ancien président de la République, Macky Sall, et Pastef, la formation dirigée par Ousmane Sonko. Ces deux partis « ne sont pas épargnés par cette vague de mécontentements, à l’instar d’autres coalitions et partis, notamment l’Alliance des forces de progrès, le Parti démocratique sénégalais et plusieurs autres mouvements politiques ».

    Le quotidien Kritik’ fait observer que l’opposition sénégalaise « a pris le pari de taire les querelles de clochers pour de grands ensembles capables de faire bouger les lignes ».

    « Autant le parti présidentiel, Pastef, compte s’appuyer sur un électorat fidèle pour s’octroyer une majorité parlementaire […], autant les partis de l’opposition ont tiré les leçons de la déculottée de la dernière élection présidentielle où ils ont été laminés en briguant les suffrages des Sénégalais en rangs dispersés », analyse-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    Dakar, 30 sept (APS) – La clôture, dimanche soir, du dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

    Sud Quotidien note que « l’autorité de tutelle est restée ferme dans le temps imparti pour la conduite du processus électoral vers les législatives anticipées », prévues à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.

    Selon le même journal, le consensus trouvé samedi 28 septembre en vue de l’augmentation de soixante-douze heures à une semaine du délai de dépôt des dossiers de candidature « n’a pas prospéré ».

    « Les partis n’ont pas obtenu la prorogation de la date de clôture du dépôt des candidatures », constate le quotidien EnQuête, selon lequel le ministère de l’Intérieur, dont les services sont chargés de l’organisation des élections, a invoqué « des raisons ‘d’ordre technique’ ». Un report du délai fixé n’est pas possible, donc.

    « Malgré les demandes faites par plusieurs partis et coalitions », le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, « est resté inflexible ». Dès lors, le processus électoral en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain « a franchi une étape décisive, dimanche 29 septembre », ajoute EnQuête.

    Le retour des  »familles idéologiques »

    « Le temps des listes », titre Le Quotidien pour parler de cette étape du processus électoral marquée des alliances et retrouvailles augurant une recomposition de la classe politique, à la suite de la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle de mars dernier.

    Le journal Le Quotidien ajoute : « Les frustrés de Yewwi Askan Wi d’un côté, la gauche de l’autre, ainsi que la famille libérale en embuscade vont disputer au Pastef le contrôle de l’Assemblée nationale. »

    Le Quotidien constate « le retour des familles idéologiques ». « Une situation qui pourrait donner naissance à une alliance contre nature, dont l’objectif serait de contraindre le pouvoir à une cohabitation », lit-on dans le même journal.

    L’As fait observer que les investitures « implosent les partis », le quotidien Les Échos signalant que les trois grandes coalitions de l’opposition « créent une intercoalition XXXL ».

    L’opposition « est en train de réussir un coup de maître. Après la réussite de l’intercoalition Yewwi-Wallu [aux législatives organisées il y a environ deux ans], qui a été à l’origine du ballotage de la 14e législature, l’opposition a reconduit le plan Déthié Fall », écrit Les Échos.

    Le duel « très attendu » entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias

    « Une grosse intercoalition des intercoalitions Takku Wallu-Jamm ak Njarin-Samm Sa Kaddu a été créée après de larges discussions pour faire face à Pastef », le parti au pouvoir, ajoute la même publication.

    « Ça va saigner grave », titre Source A en faisant remarquer que le scrutin législatif va opposer quelques-uns des plus grands leaders politiques du pays.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, « tête de liste de Pastef, devra croiser le fer avec certaines grosses cylindrées de l’opposition », dont Amadou Ba, le « candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle », lit-on dans le même journal. Lequel fait observer que M. Ba va diriger une liste nationale.

    « Ousmane Sonko, Amadou Ba, Barthélémy Dias, têtes d’affiche », note Vox Populi, L’info se souciant surtout du « duel » entre le maire de Dakar et le leader de Pastef, chef du gouvernement.

    Un duel « très attendu. Idem pour l’intercoalition annoncée par les trois plus grandes coalitions de l’opposition », ajoute le quotidien L’info, selon lequel plus de 150 partis et coalitions s’étaient inscrits auprès de la Direction générale des élections pour participer aux législatives.

    « Au final, seule une trentaine ont déposé leur dossier de candidature », poursuit L’info.

    Le quotidien Kritik’ annonce  »la création prochaine d’un cadre permanent de concertation politique », dont le but sera d’ »approfondir le dialogue » et de  »perfectionner le dispositif institutionnel ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction des marchés à l’audit des finances publiques à la Une des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction des marchés à l’audit des finances publiques à la Une des journaux

    Dakar, 28 sept (APS) – Les journaux reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) continuent de parler du point de presse du gouvernement animé, jeudi dernier, par le Premier ministre Ousmane Sonko, les ministres de l’Economie, du Plan et de la Coopération, son collègue de la Justice et le secrétaire général du gouvernement.

    Et c’est pour dire qu’après les accusations de manipulations de données par l’ancien régime qui aurait falsifié les chiffres pour masquer des déficits budgétaires et maquiller le taux de la dette publique, le Sénégal pourrait en faire les frais sur les différents marchés financiers.

    Le Soleil tente une explication sur ‘’Ce que risque le Sénégal’’, après les déclarations du gouvernement, et donne la parole à l’expert financier Meïssa Lô qui explique que ‘’pour un Etat qui falsifie ses comptes publics, les risques seront sévères sur les marchés financiers et les répercussions nombreuses’’.

    Parmi ces conséquences, le consultant, citant une dépêche de l’agence Reuters, indique que ‘’les obligations en dollars du Sénégal ont chuté de plus de 2% dans les premiers échanges de vendredi 27 septembre avant de s’établir à 73,01 et 85,52% pour le dollar’’.

    Pour le quotidien Les Echos, si ‘’les obligations en dollars du Sénégal chutent’’, le premier ministre ‘’Ousmane Sonko (en est) la principale cause’’, pour avoir porté à la connaissance du public ‘’l’audit de la gestion de l’ancien régime, qui a révélé une dette et un déficit très importants’’.   

    Moins péremptoire sur sa titraille que Les Echos, Walf Quotidien, qui a également  donné la parole à un économiste, met à sa Une : ‘’Ça craint pour la signature du Sénégal’’.

    En page intérieur, le journal donne la parole à Mor Gassama, spécialiste des questions économiques qui déclare : ‘’Ces dernières informations diffusées pourraient impacter dans un premier temps négativement. (…) Quand on maquille des chiffres, on ne peut pas avoir une lecture claire de la réalité économique’’.

    Sud Quotidien, de son côté, met en exergue la politique et constate que la liste des 49 listes déclarées partantes pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, certain ‘’ténors du jeu politique préfèrent jeter l’éponge’’, mettant à sa Une les photos d’Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste et des anciens ministres Serigne Mbaye Thiam et Aly Ngouille Ndiaye.

    En sport, le quotidien Record affiche à sa Une la finale du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football Zone A en catégorie des moins de 20 ans (UFOA/A-U20) qui met aux prises, aujourd’hui, à Monrovia, le Sénégal, tenant du titre, et la Sierra Leone, deux équipes d’ores et déjà qualifiées pour la CAN U20.

    ABB  

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    Dakar, 27 sept (APS) – La situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants est le principal sujet au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.

    Ousmane Sonko ‘’sort le livre noir de Macky Sall’’, affiche à la Une WalfQuotidien. ‘’Le nouveau régime a hérité un pays en lambeaux, surendetté. Les révélations sont du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. En conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de la Justice et le Secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Sarr affirme que la dette centrale de l’Etat est à plus de 15 000 milliards de francs Cfa, soit 83,7% du Pib, et un déficit budgétaire de 10,4% du Pib. Des chiffres, précise-t-il, loin de ceuх publiés par l’ancien régime’’, rapporte Walf.

    Alors que cette conférence de presse du gouvernement coïncide avec les commémorations du naufrage du navire Le Joola, le quotidien Bës Bi indique que ‘’Ousmane Sonko présente une épave’’. ‘’C’est un Premier ministre qui fait son entrée, tout de blanc vêtu, le visage grave. Entouré des ministres de l’Economie, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et le secrétaire général du gouvernement, il a fait observer une minute de silence en l’honneur des victimes du naufrage du bateau Le Joola. Il lui a été reproché d’avoir organisé ce rendez-vous médiatique en ce jour de deuil qu’il va sans doute noyer.

    Ousmane Sonko a compris l’enjeu de cette opération de communication- parce que c’en était une qui peut être mal vue. Il a peint un tableau économique et financier sombre. Déficit budgétaire, dette, fausses données… Macky Sall, Amadou Ba, Moustapha Ba, Abdoulaye Daouda Diallo sont +responsables+ de la situation du pays et ils doivent s’expliquer’’, écrit le journal.

    ‘’Le Sénégal de Macky Sall est semblable à ces cygnes qui sont si beaux et si majestueux sur l’eau qu’on en arrive à oublier qu’ils marchent en claudiquant sur terre. Sous le vernis habilement lustré se cache une réalité cruelle, un tableau cauchemardesque : un surendettement largement au-dessus de la marge communautaire et un déficit budgétaire abyssal associés à ++ la gabegie, la mauvaise gouvernance, la corruption, la concussion, le détournement de fonds et l’accaparement de biens publics+’’, déplore l’éditorialiste de Le Soleil.

    Selon Vox Populi, Ousmane Sonko ‘’fait l’état des lieux et des leurres’’ sur fond de ‘’révélations explosives’’. Le Premier ministre estime que ‘’le régime du Président Macky Sall a menti au peuple, aux partenaires, en falsifiant les chiffres publics’’. Dans sa ligne de mire, note le journal, il y a ‘’les ministres des Finances Moustapha  Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le Président Macky Sall’’, lesquels, selon lui, ‘’devront expliquer aux Sénégalais pourquoi et comment ils pu plonger le pays dans cette situation’’.

    ‘’Situation catastrophique et tronquée des finances publiques, l’ancien régime à la barre’’, titre Sud Quotidien, qui écrit : ‘’ Plus de 2500 milliards utilisés sans que le Trésor public ne soit au courant qu’au moment de l’effectivité, un sur financement de 605 milliards pour payer des dépenses non budgétisées, une dette centrale, hors secteur parapublic, qui atteint 15664 milliards à fin 2023 contre 13772 milliards annoncés: voilà quelques-unes des informations révélées par le nouveau gouvernement qui accuse le régime sortant d’avoir falsifié les chiffres sur la situation financière réelle du Sénégal et d’avoir livré des données erronées aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le Premier ministre Ousman Sonko, +Moustapha Ba, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le président Macky Sall devront s’expliquer devant les Sénégalais’’

    Selon L’Info, ‘’le régime de Bassirou Diomaye Faye évente un carnage financier’’. ‘’Les révélations hier, du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération font froid dans le dos. Elles laissent voir une vaste opération de maquillage des chiffres sur la dette publique et le déficit budgétaire du pays. Du moins si on en croit Abdourahmane Sarr qui a rendu public le raрport sur la situation des finances publiques, commandité par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye dès son accession à la tête du pays’’, rapporte le journal.

    ‘’Dérapages financiers, mauvaise gouvernance, +détournement+ des deniers publics, +falsification+ de chiffres, +fausses déclarations+ de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Ce sont ces accusations que le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont portées sur le régime précédent lors de la conférence de presse d’hier. Ils ont présenté un état des lieux de la gouvernance de Macky Sall, de 2012 à 2024’’, souligne L’Observateur, qui affiche à la Une ‘’+Sall+ Mackyallage’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    Dakar, 26 sept (APS) – Le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) pour faire annuler le décret portant convocation du corps électoral le 17 novembre sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Un discours qui fera date’’, dit Le Soleil au sujet de la première allocution prononcée par Bassirou Diomaye Faye, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Le journal souligne que ‘’devant cette haute tribune, le président de la République a décliné la vision claire du Sénégal pour un monde juste, solidaire et de paix, où la dignité humaine est sauvegardée. Une vision qui contraste, selon lui, par la situation actuelle du monde secoué par des crises nombreuses, notamment celle qui touche les pays du Sahel ainsi que la guerre entre Israël et Gaza’’.

     »Pour Bassirou Diomaye Faye, ajoute la publication, que ce soit en Palestine, en Israël ou au Sénégal, chaque être humain aspire à vivre dans un monde meilleur. Mais, il a tenu à dénoncer l’inertie des Nations unies face à ces tueries qui ont lieu en Afrique, au Proche-Orient et dans d’autres parties du monde. Souvent, dans ces conflits, le droit international est foulé au pied et les principes des Nations unies non respectés. Ce monde troublé dont parle le président sénégalais fait face à une remise en cause du multilatéralisme et du multiculturalisme’’.

    Le Soleil note qu’aux ‘’promoteurs de la pensée unique et de la diversité’’, le chef de l’Etat sénégalais répond que ‘’nul n’a le pouvoir d’imposer sa vision du monde aux autres. C’est dire que c’est un Bassirou Diomaye Faye direct et sans complexe qui s’est adressé aux grands de ce monde’’.

     »’Ce discours fort et retentissant a bien porté la voix du Sénégal à cette tribune des Nations Unies. Le Président Faye dont la politique est fondée sur la justice et l’équité a bien été au rendez-vous des grands de ce monde’’, dit le journal.

    L’As se fait écho du ‘’vibrant plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye’’ à la tribune de l’ONU. ‘’Le chef de l’Etat a interpellé les Nations unies sur les difficultés auxquelles le monde est confronté, notamment les conflits, les inégalités et la crise climatique en les invitant à jouer pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’, écrit le quotidien.

    Pour son premier discours à la tribune des Nations Unies ce mercredi, L’Observateur relève que ‘’le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé le monde à repenser les responsabilités collectives et à assurer que les principes fondamentaux des Nations Unies continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable’’.

    Un ‘’message puissant aux puissances’’ sur la Palestine et le Sahel, note le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le président de la République a fait une déclaration forte à la tribune des Nations Unies, ce mercredi. Dans son blanc de paix, Bassirou Diomaye Faye a lancé un message urbi et orbi pour mettre l’humain au centre de l’agenda international. Il a surtout appelé à plus d’attention sur le terrorisme au Sahel, à plus d’action sur la question de la Palestine’’.

    Le même journal s’intéresse aux élections législatives anticipées du 17 novembre et rapporte que l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a saisi le Conseil constitutionnel de deux recours et un autre à la Cour suprême pour faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

    En outre, souligne la publication, ‘’une requête en procédure accélérée déposée à la Cour de justice de la Cedeao et portée par Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’l’opposition engage la bataille judiciaire’’ pour l’annulation du processus électoral. ‘’ Les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont engagé la bataille contre l’Etat du Sénégal en vue de faire annuler le processus en cours pour les élections législatives. En effet, ils ont attaqué le décret portant convocation du corps électoral, celui portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental et tous les autres textes subséquents pris par le régime en place dans le cadre de la conduite du processus en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre devant la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, et la Cour de justice de la CEDEAO’’, indique Sud.

    L’opposition ‘’S’ATEL au combat’’ pour l’annulation du processus électoral, dit Le Quotidien.

    Concernant les législatives toujours, EnQuête parle de ‘’l’heure des grandes manœuvres’’ pour la constitution de coalitions. ‘’A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalais se recompose à travers la formation de nouvelles coalitions. Dans ce contexte électoral tendu, chaque formation politique tente de s’adapter et de s’organiser pour maximiser ses chances de succès alors que les anciennes alliances se fracturent et que de nouvelles dynamiques émergent’’, écrit le journal.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 25 sept (APS) – ‘’Un siècle d’humanisme se referme’’, ‘’Un baobab s’effondre’’, ‘’Une vie cent fins’’, ‘’témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise’’, ‘’un patrimoine mondial’’: les quotidiens reçus mercredi à l’APS rendent hommage à l’ancien Directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow, décédé, mardi, à l’âge de 103 ans.

    Selon le quotidien Bës Bi, ‘’une bibliothèque s’est éteinte avec le rappel à Dieu du professeur Amadou Mahtar Mbow. C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui s’effondre’’. Le journal revient sur le parcours de ‘’cette personnalité emblématique, enseignant, homme politique et premier Noir Directeur général de l’Unesco’’ et note que depuis l’annonce de son décès, ‘’les réactions et témoignages se sont enchainés sur cette figure incontournable du monde intellectuel’’.

    ‘’’Un siècle d’humanisme se referme’’, selon L’As qui écrit : ‘’Beaucoup ne peuvent se targuer d’avoir sa longévité. Beaucoup ne peuvent se targuer, d’avoir son parcours. Amadou Mahtar Mbow est un météore aux confluents de deux siècles qu’il a su illuminer. C’est un passeur d’humanité et d’excellence. Né à Louga en 1921, il fait partie du cercle fermé des rares Sénégalais qui portent à eux seuls le prestige de tout un pays. Comme Senghor, Cheikh Anta Diop, Souleymane Bachir Diagne, Baye Niasse, Sadio Mané, son nom se confond avec le Sénégal à l’étranger’’.

    Le Quotidien salue ‘’une vie cent fins’’. ‘’Amadou Mahtar Mbow est un mortel : il est décédé hier à l’âge de 103 ans, après avoir traversé les époques et les générations. Mais, il restera éternel comme le montre sa longévité au service de son pays. C’est le dernier plus grand témoin de l’histoire politique moderne du Sénégal. Le dernier des 10 ministres du premier gouvernement du pays mis en place le 20 mai 1957. Le dernier père fondateur du Sénégal en vie après les décès de Senghor, Dia, Abdoulaye Ly, entre autres, qui étaient les poutres d’une Nation sénégalaise en construction. Il l’a accompagnée jusqu’après l’âge adulte en mettant son expertise, son expérience et son amour à son service’’, souligne la publication.

     »Amadou Mahtar Mbow, à jamais !’’, s’exclame Sud Quotdien, soulignant que c’est ‘’un monument de l’éducation et de la culture, le père du Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication qui s’est effondré’’.

    Selon Le Soleil, ‘’un baobab s’affaisse’’. Le journal qui salue ‘’une vie au service de la mémoire et de l’identité’’ se fait écho des hommages unanimes à ‘’un géant de la vie politique sénégalaise’’. Dans le quotidien, le chef de l’Etat souligne que Amadou Mahtar Mbow ‘’laisse un héritage inestimable marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale’’.    

     »Témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise, le quotidien EnQuête souligne que Amadou Mahtar Mbow n’a jamais cédé à l’idée de prendre un repos pourtant bien mérité. Son parcours exceptionnel, marqué par des engagements tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale, fait de lui une personnalité unanimement respectée dans un pays souvent traversé par des polémiques. Monsieur Mbow, l’un des rares personnages publics à susciter une telle admiration sans contestation, a reçu l’hommage de son peuple bien avant son décès. Il y a trois ans, à l’occasion de son centenaire,  »de nombreux compatriotes lui ont rendu un vibrant hommage, exhortant les jeunes générations à s’inspirer de son impressionnant parcours’’.

    Le Sénégal a perdu ‘’son patrimoine mondial’’, dit WalfQuotidien.  »Amadou Makhtar Mbow, un nom qui brille au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Son parcours durant sa vie d’ici bas a inspiré des générations mais dans les faits, il reste une copie unique. L’Homme a vécu avec ses convictions.

    Il était l’incarnation de la sacralité de la parole. Dans un monde où le reniement est le sport favori de la classe politique, le patriarche Amadou Mahtar Mbow était d’une honnêteté remarquable. En témoignent ces innombrables mérites et l’avalanche de louanges qu’anonymes comme célébrités lui ont bien évidemment réservés. A juste titre. En ces heures de deuil quasi national, son legs ne doit pas être vain’’, écrit Walf.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de trente candidats à l’émigration irrégulière

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de trente candidats à l’émigration irrégulière

    Dakar, 24 sept (APS) – La découverte d’une pirogue au large de Dakar avec les corps de trente migrants en état de décomposition avancée est un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’information a suscité une vive émotion dans la soirée du dimanche. Une pirogue découverte au large de Dakar avec des corps en état de décomposition avancée. La Marine en a dénombré 30. Un acteur du secteur estime que ça devrait être l’embarcation partie de Mbour il y a deux mois sans nouvelles’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    Libération livre ‘’les témoignages de l’horreur’’. Dans le journal, un pêcheur confie : ‘’La pirogue avait le drapeau allemand et cela renseigne qu’elle vient de Mbour. On s’est approché mais l’odeur qui s’y dégageait était horrible. Il n’y avait que des squelettes’’. ‘’L’autre détail important est l’absence d’eau dans la pirogue. En effet, cela renseigne que les candidats au +Barça walla barsakh+ se sont perdus en mer durant plusieurs semaines avant de mourir de faim et de soif. Une terrible fin…’’, rapporte Libération.

    ‘’Jusqu’où ça va aller, car le drame de l’émigration ne s’estompe pas ? Et les tragédies s’enchaînent sur nos côtes, qui deviennent des mouroirs pour ces candidats à l’émigration irrégulière. Après le naufrage de Mbour, qui a fait au moins 40 morts, une pirogue avec 30 corps sans vie a été découverte le dimanche 22 septembre 2024 en début de soirée à Ouakam, qui a déjà subi un drame pareil il y a quelques mois’’, écrit Le Quotidien.

    S’intéressant à la provenance de cette pirogue, Vox Populi souligne : ‘’Moins de 24 heures après la découverte macabre d’une embarcation à la dérive, au large des Mamelles avec des dizaines de corps sans vie en état de décomposition avancée, les langues ont commencé à se délier. A Yoff, localité d’où sont originaires les pêcheurs ayant croisé la route de la pirogue dans laquelle gisaient les corps sans vie, des témoignages d’acteurs du secteur  croient savoir qu’il s’agit de l’embarcation en provenance de Mbour qui était restée sans nouvelle, depuis plus d’un mois’’.

    ‘’Le drame de trop’’, dit EnQuête qui estime que l’émigration irrégulière est ‘’une faillite collective’’. La publication rapporte que ‘’du 1er janvier au 15 septembre 2024, 26 758 migrants ont atteint les côtes des îles Canaries à bord de 394 pirogues, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. C’est presque le double par rapport à la même période en 2023, où il a été enregistré 14 454 migrants pour 258 embarcations, soit une augmentation de 85,1% en 2024, selon les chiffres du gouvernement espagnol. Parallèlement, le nombre de morts et de disparus a également sensiblement augmenté, avec leurs lots de rêves brisés, de familles dévastées et une jeunesse qui choisit l’exil, faute de perspectives viables’’.

    En politique, le même journal signale que Khalifa Sall et cie passent à ‘’l’offensive’’ en perspective des élections législatives du 17 novembre. ‘’À moins de deux mois des élections législatives prévues le 17 novembre prochain, une nouvelle coalition politique vient de voir le jour. Elle est baptisée Samm Sa Kaddu, « Sauver le Sénégal ». Ce front est constitué de plusieurs partis et mouvements politiques. Parmi eux, on retrouve des formations comme le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’Alliance pour la renaissance et la citoyenneté (Arc), Taxawu Sénégal, Les Serviteurs, le Parti de la renaissance et de la prospérité (PRP), I’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) ainsi que Gueum Sa Bopp. Une diversité politique présentée comme une force destinée à rassembler les aspirations de plusieurs segments de la société sénégalaise’’, écrit le journal.

    A quelques jours de la rentrée scolaire, Sud Quotidien met en exergue les ‘’grands défis qui attendent l’école’’. ‘’Malgré tous les efforts consentis par les divers régimes qui se sont succédé à la tête du pays, l’école sénégalaise peine encore à atteindre le niveau de performance requis pour conforter son ambition  d’excellence. En témoigne la relative baisse du taux d’admission au Bac et du Bfem notée pour cette année. A quelques jours de l’ouverture des classes pour l’année académique 2024-2025, l’occasion semble propice pour revisiter les grands défis qui attendent l’école. Des défis qui ont pour noms déficit d’enseignants, de classes et de tables-bancs, floraison d’abris provisoires, forte déperdition scolaire, grèves cycliques’’, selon Sud.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la formation des alliances électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la formation des alliances électorales

    Dakar, 23 sept (APS) – La constitution de grandes coalitions en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’La course aux alliances !’’, s’exclame EnQuête qui parle de ‘’retrouvailles libérales’’ entre l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, Rewmi d’Idrisssa Seck et le PDS de Me Abdoulaye Wade. Le même journal croit savoir que Amadou Ba, Khalifa Sall et Aminata Mbengue Ndiaye tentent de ‘’faire renaître la fibre socialiste’’.

    ‘’Jeux d’alliances’’, affiche à la Une Sud Quotidien qui signale que le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’Alliance pour la République (APR) ‘’scellent leurs retrouvailles’’.

    Le journal rapporte que dans un communiqué rendu public, dimanche, les deux formations ont annoncé leur ‘’volonté de mettre en place une grande coalition politique ouverte aux alliés respectifs et à toute formation politique qui souhaiterait la rejoindre en vue de remporter les élections législatives prochaines’’.

    ‘’Inattendu et surprenant. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Alliance pour la République (Apr) ont officialisé la formation d’une grande coalition politique. Cette alliance, ouverte à leurs alliés respectifs et à toute formation désireuse de les rejoindre, vise à remporter largement les prochaines élections. Ils invitent l’ensemble des forces politiques et sociales à contribuer à cette initiative qui entend répondre aux préoccupations urgentes des Sénégalais’’, note Les Echos. 

    Le champ politique est en ‘‘ébullition’’, constate Le Quotidien, relevant, entre autres, que l’ancien candidat à la présidentielle, Amadou Ba, ‘’s’allie avec Aminata Mbengue Ndiaye’’ du Parti socialiste. Le journal fait également état d’un ‘’accord entre Amadou Ba et 30 organisations de la Gauche’’.

    Selon L’As, ‘’même si le scrutin est anticipé, la bataille pour la 15e  législature s’annonce rude. En effet, des discussions sont entamées de tous bords pour nouer des alliances. L’objectif étant d’imposer une cohabitation au régime actuel’’.

    C’est le temps des ‘’grandes manœuvres’’ pour la constitution de ‘’grands blocs’’, selon Vox Populi. Si le Pastef de Ousmane Sonko a décidé de porter la coalition Diomaye Président, le journal souligne que l’APR, le PDS et Rewmi ‘’se retrouvent en coalition’’.

    Alors que Pastef part ‘’en solo’’, des alliances sont en vue dans le camp de l’opposition, fait observer Le Soleil. ‘’Tout est possible avant le dépôt des listes, mais l’option prise au sein du Pastef est claire: aller seul aux législatives et les gagner pour assurer une majorité confortable au pouvoir’’, rapporte le journal qui signale qu’à l’approche des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’le Parti socialiste, la Nouvelle responsabilité, Taxawu Senegaal et la Gauche plurielle renforcent leurs liens pour bâtir une coalition solide’’.

    ‘’Pastef a les épaules suffisamment larges, pour porter, seul et avec succès, le combat des législatives. Même si ça n’a pas été dit dans les mêmes termes, c’est ce que Sonko et Cie ont fait clairement savoir à leurs alliés politiques de la coalition Diomaye/Président. En effet, lors de la réunion, samedi dernier, de la conférence des leaders de la ladite coalition, convoquée par le leader de Pastef Ousmane Sonko, ce dernier a informé ses alliés, que la Coalition Diomaye Président, créée pendant la présidentielle et qui a permis l’élection du président Faye, n’avait plus sa raison d’être, puisque son objet était atteint. Et qu’il ira aux législatives avec son parti, qui pourrait coopter sur ses lits, des membres de la coalition présidentielle’’, rapporte L’Info.

    Selon Bës Bi,  »Ousmane Sonko a choisi d’aller aux Législatives sous la bannière de son parti et avec quelques alliés. Le PDS, qui était plus proche du Pouvoir, semble sceller la +rupture+ en s’alliant avec l’APR, dans l’opposition’’.

    OID/SKS/SBS