Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les auditions à la DIC et les législatives anticipées au menu de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les auditions à la DIC et les législatives anticipées au menu de la presse quotidienne

    Dakar, 21 sept (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont mis l’accent sur le début des auditions à la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de la reddition des comptes lancée par les nouvelles autorités sénégalaises, ainsi que sur les préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Le journal Libération s’intéresse en particulier à l’audition de l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, un sujet qui fait sa principale une. ‘’La DIC piste 2700 kilos d’or sortis du Sénégal par jet privé’’, explique-t-il. Il prend le soin de préciser que M. Sylla n’a pas été auditionné sur un dossier d’audit.

    Selon Libération, ‘’un manifeste de vol et un ordre de mission au nom de Abdoulaye Sylla [sont] au cœur de l’enquête’’.

    Le quotidien L’As s’appesantit lui aussi sur ce même sujet. ‘’Reddition des comptes ou traque des dignitaires de l’ancien régime, la machine judiciaire s’emballe’’, titre en une le journal.

    Il relève que le Pool judiciaire financier (PJF), installé le 17 septembre dernier, n’a pas perdu du temps. Il informe en effet que l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron de l’entreprise Ecotra, a été convoqué vendredi, tandis que l’ancien ministre des Sports et ancien directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, est attendu ce samedi à la DIC.

    L’As cite aussi d’autres noms de personnalités connues pour leur proximité avec l’ancien chef de l’Etat Macky Sall comme faisant partie des personnes qui pourraient être auditionnées.

    Le journal Le Quotidien et L’Observateur s’intéressent eux aussi au sujet, en annonçant la convocation ce samedi de Lat Diop.

    Le Quotidien apporte des éclairages sur ‘’le rôle bien défini du Parquet financier et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac)’’.

    Le journal estime que l’Ofnac et les officiers de polices judiciaires et assimilés ont compétences pour mener les enquêtes relatives aux infractions de la compétence de l’office.  ‘’Il faut croire que les dossiers actuellement transmis par le procureur financier aux enquêteurs ont dû au préalable avoir fait l’objet d’investigation de la part de l’Ofnac’’, précise-t-il.

    Evoquant les législatives anticipées du 17 novembre prochain, le quotidien national Le Soleil signale que le parti au pouvoir, Pastef, ‘’se prépare’’. ‘’Le choix des candidats pour la législature est le nouvel enjeu’’, explique le journal.

    Il souligne aussi que le parti AJ/Pads (Parti africain pour la démocratie et le socialisme), de Mamadou Diop Decroix appelle toutes les forces politiques à ‘’faire corps’’ autour des nouvelles autorités pour une victoire de la liste de la majorité présidentielle.

    Sud Quotidien fait état de la main tendue de l’Etat aux partis politiques, au sujet de la rencontre prévue ce samedi entre des représentants des partis politiques et coalitions avec le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine.

    A propos de ces législatives anticipées, Walf Quotidien pointe ‘’le délit d’initié du Pastef’’, estimant que le parti au pouvoir dispose depuis deux mois d’informations sur l’organisation du scrutin contrairement à ses rivaux.

    A l’instar de WalfQuotidien et du Soleil, plusieurs quotidiens évoquent la création, par l’ancien ministre du régime de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye, d’un parti politique dénommé Psd/Njarine (Parti pour la souveraineté et le développement).

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    Dakar, 20 sept (APS) – L’alliance nouée par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain suscite l’intérêt de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’L’opposition se gonfle et engage le combat’’ contre le pouvoir en créant l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), annonce le quotidien Les Échos.

    Les membres de cette nouvelle organisation ‘’accusent le pouvoir de ‘préparer un putsch électoral’’’, note Vox Populi.

    Tribune rapporte à ce sujet que ‘’110 partis et mouvements politiques lancent un bouclier en vue de la transparence’’ du scrutin du 17 novembre.

    Les formations concernées ‘’exigent la tenue immédiate d’une véritable concertation’’ sur ces législatives anticipées, qui se tiendront à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, lit-on dans Tribune.

    Selon le quotidien L’info, les leaders de l’ATEL promettent de ‘’recourir à tous les moyens légaux’’, afin que les législatives se tiennent dans la transparence.

    Pour la première fois depuis 1993, les partis d’opposition sont exclus de toute forme de participation à la préparation d’une élection, affirme le quotidien 24 Heures en citant les dirigeants de l’alliance.

    Les membres de l’ATEL projettent par exemple de tenir ‘’un vaste rassemblement’’ à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), à Dakar, vendredi 27 septembre, annoncent plusieurs quotidiens, dont Les Échos.

    ‘’L’ATEL affûte ses armes’’, fait observer Bés Bi Le Jour en parlant de l’organisation de ce rassemblement.

    La concertation ‘’exigée’’ pour ‘’un scrutin sans suspicion’’

    La nouvelle alliance dénonce ‘’les décisions unilatérales’’ du président de la République et ‘’n’exclut pas de saisir la Cour de justice de la CEDEAO’’, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, ajoute Bés Bi Le Jour.

    Le quotidien L’As affirme que les organisateurs du rassemblement du 27 septembre réclament au gouvernement ‘’une concertation inclusive’’, censée ‘’aboutir à un scrutin sans suspicion’’.

    Mais, signale WalfQuotidien, avant de ‘’croiser le fer avec l’opposition, la majorité présidentielle gagnerait à atténuer les difficultés des populations confrontées aux inondations, au chômage, à la vie chère…’’

    Ces difficultés ‘’risquent […] de constituer de redoutables adversaires pour Ousmane Sonko et Cie aux prochaines législatives’’, ajoute le même journal.

    Les opposants Bougane Guèye Dany et Amadou Ba, un ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, sont considérés par certains journaux comme les plus redoutables adversaires de la majorité présidentielle.

    Yoor-Yoor aborde la conférence de presse donnée par Ngagne Demba Touré, l’un des leaders de la Jeunesse patriotique du Sénégal, un démembrement du parti  au pouvoir. M. Touré a réagi aux critiques dont le gouvernement fait l’objet, selon le même journal.

    ‘’Ngagne Demba Touré pulvérise Bougane Guèye Dany’’, titre Yoor-Yoor, sachant que M. Guèye est un critique virulent du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Adapter le règlement intérieur des écoles à la Constitution

    Selon L’Observateur, les nouvelles autorités du pays considèrent l’ancien Premier ministre Amadou Ba comme ‘’leur principale cible, qu’[elles] attaquent à tout-va’’. Le journal a invité des spécialistes à analyser le sujet. Ils estiment que le dernier chef de gouvernement de Macky Sall, l’ex-président de la République, ‘’est une réelle menace pour le pouvoir en place’’.

    La prochaine rentrée des classes intéresse beaucoup les quotidiens, qui se sont fait l’écho de la réunion interministérielle consacrée à ce sujet.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé des ‘’mesures phares’’ en vue d’‘’une transformation systémique de l’éducation nationale’’.

    ‘’Le gouvernement est à pied d’œuvre pour une rentrée scolaire 2024-2025 dans les meilleures conditions’’, affirme Sud Quotidien. Pour y arriver, ajoute le même journal, 30 mesures ont été prises en vue d’un bon déroulement de la rentrée scolaire.

    Libération aborde ce sujet en mettant l’accent sur le port vestimentaire à l’école. Le journal renvoie implicitement à l’épineuse question du voile. ‘’Ousmane Sonko met au pas les établissements scolaires’’, observe-t-il.

    Libération annonce qu’un arrêté ‘’invitant les établissements scolaires à adapter leur règlement intérieur aux dispositions de la Constitution’’ sera soumis au Premier ministre ‘’au plus tard ce 27 septembre 2024’’.

    ‘’Ousmane Sonko s’attaque à la discrimination en milieu scolaire’’, estime L’Observateur.

    Le Premier ministre assure que ‘’les écoles étrangères appliqueront ce que le Sénégal aura décidé’’, poursuit le même journal.

    Le journal Le Quotidien note que le ministre de l’Éducation nationale ‘’doit soumettre [au Premier ministre] un arrêté qui met en conformité le règlement intérieur des établissements scolaires avec la Constitution’’. ‘’L’État remet le voile’’, titre-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent en priorité aux préparatifs des élections législatives du 17 novembre prochain.

    Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective des élections fixées à cette date, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services sont chargés de l’organisation du scrutin, va ouvrir « des concertations avec la CENA (Commission électorale nationale autonome), les acteurs politiques et les organisations concernées ».

    « L’État accélère la cadence », titre Sud Quotidien en considérant la publication des décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges à pourvoir au scrutin majoritaire départemental de ces législatives anticipées.

    Concernant le dépôt des listes, le journal Les Échos fait observer que les états-majors « n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes ». L’Observateur redoute le « piège du temps » pour l’opposition.

    « La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse préélectorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps », signale-t-il.

    Le quotidien Bés Bi Le Jour note que l’opposition doit faire « face à des alliances et investitures en dix jours ». « La loi du fait accompli », titre-t-il au sujet de ce raccourcissement du délai de dépôt des candidatures.

    Une « cascade de départs » de militants de l’APR

    « Le syndrome de Wade guette Macky Sall », pense WalfQuotidien en estimant que « les défections notées […] dans le camp de Macky Sall rappellent la situation vécue par Wade après sa perte du pouvoir ».

    « À l’image du fondateur du PDS, qui a perdu ses plus illustres [partisans], le président de l’APR, avec cette cascade de départs, risque de se retrouver avec des seconds couteaux aux prochaines élections législatives », poursuit WalfQuotidien.

    L’As précise que le dépôt des listes « démarre le 28 septembre », la caution de 15 millions de francs CFA restant « inchangée » – le montant était le même pour les candidats à l’élection présidentielle -, alors que « le parrainage a été abandonné pour ces joutes ».

    Le quotidien EnQuête constate que les choses « s’accélèrent » au moment où s’ouvre « une phase décisive » des préparatifs des élections législatives anticipées. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public », informe le même journal.

    Il ajoute que l’objectif recherché est de « préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale ».

    Le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, concernant les inondations et l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe l’opposant Bougane Guèye Dany.

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars « se défoule sur Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi (Aminata Touré) », rapporte Vox Populi.

    Bougane Guèye Dany dénonce « une confusion des rôles au sommet de l’État », lit-on dans le même journal.

    Une situation qui « empire d’année en année »

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars a donné une conférence de presse au cours de laquelle il « n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de ‘totalitarisme rampant’ et de manipulation des institutions de la République [au profit des] intérêts d’un homme, Ousmane Sonko ».

    Le quotidien Source A décrit Bougane Guèye Dany comme un « volcan XXXL », qui, selon Tribune, « détruit le système, menace Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ».

    Lors de sa rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany « a livré un discours virulent contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, et son gouvernement », rapporte Le Mandat.

    M. Guèye, président de Gueum Sa Bopp Les Jambars, a « dénoncé la gestion des catastrophes naturelles » et a assuré de sa « solidarité […] les victimes des inondations à Touba et Kaolack », poursuit Le Mandat en notant qu’il s’est mis à « critiquer sévèrement la gestion gouvernementale ».

    Sur la même question, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, « débloque 200 millions de francs CFA » au profit des sinistrés de Touba.

    Dans cette ville du centre du pays, « le jour d’après est toujours difficile : il y a un troisième décès alors que l’eau reste visible partout en dépit des efforts du pompage. Peiné par la situation, le khalife des mourides a débloqué 200 millions pour soutenir les sinistrés », rapporte Le Quotidien.

    Les quotidiens reprennent tous ou presque cette information, certaines publications ajoutant que le guide religieux va construire une cité à Touba Bélel, dans la ville de Touba.

    Yoor-Yoor se demande pour sa part ce qu’il est advenu des « 45 milliards de francs CFA annoncés » par l’ex-président de la République, Macky Sall, pour éradiquer les inondations à Touba, au regard de la situation qui « empire d’année en année ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    Dakar, 18 sept (APS) – L’installation officielle des magistrats du pool judiciaire financier, un pas supplémentaire dans la matérialisation de la reddition des comptes, est un des sujets en exergue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne, avec la problématique des inondations.

    « Détournement, c’est terminé », décrète, en langage simple, le quotidien 24 Heures, après l’installation, mardi, du pool judiciaire financier lors d’une cérémonie solennelle présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Il s’agit de « 27 magistrats pour la traque des criminels en col blanc », note le quotidien Yoor-Yoor.  « Le compte à rebours a commencé » pour la reddition des comptes, souligne L’As. « La machine s’emballe », renchérit Sud Quotidien, selon lequel la traque des biens présumés mal acquis « a franchi un nouveau palier » avec l’installation des magistrats du pool judiciaire financier.

    « Au nombre de vingt-sept, ces juges sont chargés de diligenter, entre autres missions, la reddition des comptes face à la délinquance financière et au crime économique », selon Sud Quotidien.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, déclare à ce sujet que la mise en place du pool judiciaire financier constitue « une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, les multiples réseaux criminels ». Ces déclarations sont reprises à la une du quotidien L’info.

    Selon le garde des Sceaux, cité par Le Soleil, l’avènement de cette nouvelle juridiction se veut « une réponse à l’exigence citoyenne de redevabilité ». M. Diagne « demeure convaincu que les résultats seront au rendez-vous dans la lutte contre les délits et crimes à caractère économique et financier », ajoute le même journal.

    « Il ne s’agira pas de règlements de comptes mais de reddition de comptes de nos faibles ressources », affirme toutefois le procureur général Mbacké Fall, dans des propos repris par de nombreux quotidiens, dont Libération et Vox Populi.

    Outre l’installation du nouveau pool judiciaire financier, les quotidiens ont abondamment traité de la question des inondations, s’intéressant en particulier à la situation de la cité religieuse de Touba, où environ 140 mm d’eau sont tombés en une nuit.

    « Déluge à Touba », titre le journal Le Quotidien, avant d’évoquer le bilan du sinistre, se traduisant par « 2 personnes décédées, des maisons effondrées ». Les populations de Touba ont vécu, du lundi au mardi, une nuit « cauchemardesque à cause des fortes précipitations qui ont fait deux morts et provoqué l’effondrement de plusieurs maisons », rapporte la même publication.

    Vox Populi décrit « des scènes de chaos » et fait état de « centaines de maisons prises par les eaux », avec « de nombreux quartiers sinistrés ». Une situation qui a conduit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, à se rendre « au chevet des populations jusque très tard dans la nuit », signale le journal.

    « Pluie de désolations à Touba », où « d’importants dégâts » ont été enregistrés, indique Walfquotidien. L’As précise que deux décès ont été enregistrés en plus des dégâts causés par ces « pluies diluviennes ».

    Rewmi quotidien pointe le « bilan macabre » de ces « fortes pluies », en parlant également de 2 morts dont celle d’une fillette. Le quotidien Les Echos insiste sur le « désarroi des habitants » de Touba, qui sollicitent l’assistance de l’Etat, selon plusieurs journaux.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    Dakar, 17 sept (APS) – Les quotidiens racontent la célébration, à Tivaouane (ouest) notamment, de la naissance du prophète Mohamed et évoquent en même temps les prochaines élections législatives.

    ‘’Des mots pour toucher du doigt les maux auxquels font face les jeunes de ce pays’’, écrit Le Soleil. Il parle ainsi du sermon donné par les dirigeants à Tivaouane de la confrérie des tidjanes, à l’occasion du Mawlid, cette célébration, pour aider à éradiquer l’émigration irrégulière, les ‘’mauvais comportements’’ et les violences.

    Le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, s’est inquiété des ‘’fléaux […] effrayants’’ auxquels est confrontée la société sénégalaise, rapporte Vox Populi.

    ‘’La débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés comme une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs comme une mode, la pollution esthétique et morale comme une banalité, et la calomnie […] comme une habitude’’, note Vox Populi en citant le guide de la communauté tidjane.

    Ce dernier a lancé un appel à la promotion de la ‘’paix universelle’’, selon L’As. ‘’Serigne Babacar Sy Mansour […] a appelé à renforcer les liens fraternels entre toutes les confessions monothéistes’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Pastef snobe ses alliés’’

    Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, chargé de la tutelle des cultes au sein du gouvernement, est d’avis que ‘’notre pays n’est pas épargné par les fléaux qui frappent le monde’’. Il l’a dit lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance du prophète Mohamed à Tivaouane.

    Les quotidiens évoquent en même temps l’inauguration, au cours du Mawlid, de la principale mosquée de Tivaouane, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée, au nom du khalife des tidjanes, par l’ex-ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé.

    ‘’Après trois ans de travaux, la grande mosquée de Tivaouane [est] inaugurée’’, observe EnQuête, selon lequel ‘’le Premier ministre […] a salué la transparence du projet mené par Mouhamadou Makhtar Cissé’’.

    ‘’Plus de 2.000 Sénégalais ont été employés’’ lors de la construction de l’édifice religieux, ajoute le même journal.

    L’Observateur décrit la nouvelle mosquée comme ‘’la perle de Tivaouane’’. L’ouvrage de 45.000 places a coûté 23 milliards de francs CFA, affirme-t-il en citant un responsable du projet de rénovation du lieu de culte.

    WalfQuotidien signale que, pour la préparation des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’Pastef snobe ses alliés’’.

    Il risque d’y avoir ‘’une centaine’’ de listes de candidature aux législatives

    ‘’Le parti [au pouvoir] compte investir ses militants en priorité pour éviter le syndrome de l’‘intercoalition’ Yewwi askan wi-Wallu’’, annonce le journal en évoquant le compagnonnage entretenu difficilement par des députés de Pastef avec leurs collègues et alliés de Wallu Senegaal au cours de la législature dissoute la semaine dernière par le président de la République.

    ‘’Ce serait suicidaire [pour Pastef] d’y aller seul’’, a dit un analyste politique à L’Observateur. Un autre analyste interrogé par le même journal est d’avis que le parti au pouvoir a intérêt à s’unir à d’autres partis politiques.

    Sud Quotidien et d’autres journaux affirment qu’il n’y aura plus de parrains à collecter chez les électeurs en vue de la constitution des listes de candidature.

    Selon eux, le Conseil constitutionnel a supprimé le parrainage et a fixé à 15 millions de francs CFA le montant de la caution à verser par liste de candidature.

    Ces mesures pourraient engendrer ‘’une pléthore’’ de listes, selon WalfQuotidien. Il pourrait y en avoir ‘’une centaine’’, note-t-il en citant un expert des élections sénégalaises.

    Le Soleil exprime la même inquiétude. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont se faire sans parrainage. Cette nouvelle donne va certainement favoriser une pléthore de listes […] Le scénario des législatives de 2017 risque de se reproduire’’, écrit-il en rappelant que les électeurs avaient à choisir, cette année-là, entre 47 listes de candidature.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les perspectives économiques dressées par le FMI et la célébration du Gamou au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les perspectives économiques dressées par le FMI et la célébration du Gamou au menu

    Dakar, 14 sept (APS) – Les journaux du week-end évoquent les perspectives économiques du pays dressées par le Fonds monétaire international (FMI) et se projettent sur la célébration dans la nuit du dimanche, du Mawlid, la commémoration de la naissance du prophète Mohamed (PSL).

     Le Fonds monétaire international (FMI), en raison de perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le Sénégal, prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % pour le pays à la fin de l’année, contre une estimation de 7,1 % faite en juin.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024’’, déclare l’institution financière dans un communiqué publié à la fin du séjour à Dakar de quelques-uns de ses fonctionnaires.

    ‘’La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %’’, ajoute le FMI, concernant les raisons pour lesquelles il dit s’attendre maintenant à une croissance moins élevée que celle prévue en juin pour la fin de l’année.

    Ses fonctionnaires ayant pris part à la revue annuelle conjointe avec le Sénégal affirment que l’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel.

    ‘’Le tableau noir du Fmi’’, résume à sa Une Walf Quotidien en indiquant que la plupart des voyants de l’économie sénégalaise sont au rouge, signe d’une situation économique difficile, selon la publication.

    Evoquant ‘’l’inquiétude du FMI’’, Le Quotidien pointe une ‘’faiblesse des marges de liquidité, le recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7, 1 % de juin de la même année’’, détaille le journal.

    Un tableau dressé de façon à convaincre L’AS quotidien que le FMI prédit des perspectives sombres pour le Sénégal s’agissant notamment de sa situation économique.

    Edward Gemayel, le chef d’une mission du FMI dépêchée au Sénégal a relevé un ralentissement de l’économie au cours du premier semestre 2024 avant d’annoncer des perspectives difficiles pour le reste de l’année, mentionne la publication dans ses colonnes.

    Elle rappelle que le déploiement de cette mission entre dans le cadre de la poursuite des discussions entamées en juin dernier sur le programme économique des autorités, soutenu par les accords de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC).

    Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse à la célébration de la naissance du prophète Mohamed (PSL), en consacrant sa Une sur le déplacement en masse de fidèle en direction de Tivaouane, une ville de la région de Thiès considérée comme un des principaux foyers de la confrérie Tidiane.

    ‘’Cap sur Tivaouane’’, titre le journal en assurant que la cité religieuse sera encore l’un des points focaux du Gamou.

    ‘’Après la cloture du Burd hier (vendredi), les fidèles venus de tous les horizons continuent de converger vers la cité pour répondre à l’appel d’El Hadji Maodo Malick Sy (1855-1922). Le Mawlid, ou l’anniversaire de la nuit de naissance du prophète Mohamed (PSL) est célébrée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre’’, rapporte le quotidien du groupe Sud Communication.

    Bes Bi opte de son côté évoque le thème de l’édition 2024 du Gamou de Tivaouane : ‘’la reproduction du modèle prophétique’’. Le journal rappelle ainsi à ses lecteurs que le choix de ce thème a été fait à partir d’une demande du khalife général des Tidiane, Serigne Mbaye Sy Mansour au comité d’organisation de l’évènement.

    Le Soleil a choisi de rendre compte de l’ambition du Sénégal se doter d’un centre spatial. Le quotidien souligne la volonté du gouvernement sénégalais de bâtir un véritable écosystème spatial à travers la création de ce centre.

    Une annonce du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait vendredi la cérémonie consacrée du ‘’First satllite day’’, à Diamniadio, moins d’un mois après le lancement et la mise en orbite réussie du premier sattelite sénégalais, Gaïndé Sat 1 A  

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la dissolution de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la dissolution de l’Assemblée nationale

    Dakar, 13 sept (APS) – La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Il n’y a pas eu de surprise. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Dans un message à la nation de 13 minutes, dans son costume africain sombre, il a donc décidé de rebattre les cartes. Mais d’abord en procédant à une véritable plaidoirie pour justifier sa décision. Il a fait état de blocage de sa politique par la majorité parlementaire qui a +décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024’’, note le quotidien Bës Bi.

    ‘’Diomaye met fin au suspense’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a finalement mis fin au suspense en annonçant lors de son message à la Nation d’hier, jeudi, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives anticipées le 17 novembre. Annonçant également la publication d’un rapport validé par la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur. Le chef de l’Etat a accusé l’Assemblée nationale de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel il a été élu’’.

    EnQuête parle d’une ‘’première historique’’ au Sénégal.

    ‘’Si la dissolution est une prérogative constitutionnelle du chef de l’État et que tout le monde s’attendait à une dissolution de la présente législature, il faut noter que la méthode a été fortement décriée. En tous les cas, par son acte, le Président Diomaye entre dans les annales en devenant le premier président de la République au Sénégal à dissoudre l’Assemblée nationale. Souvent cité comme étant le seul précédent, 2001 est un mauvais exemple. À l’époque, Abdoulaye Wade avait fait adopter par référendum une nouvelle Constitution et avait profité des dispositions transitoires qui lui avaient permis d’aller aux législatives sans dissolution préalable de l’Assemblée nationale. C’est donc pour la première fois de son histoire que le Sénégal va rester soixante jour sans Assemblée nationale’’, souligne le journal.

    L’Info voit cette dissolution comme ‘’le coup de grâce de Diomaye à Benno’’, majoritaire à l’Assemblée nationale. ‘’Sans aucune surprise, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué par la même occasion, les prochaines législatives le dimanche 17 novembre 2024’’, dit le journal.

    Selon cette publication, ‘’c’est un Bassirou Diomaye Diakhar Faye visiblement revanchard qui s’est adressé hier à la nation, pour porter publiquement le coup de grâce au régime déchu de Macky Sall. Tout dans la gestuelle du chef de l’Etat s’est révélée grave, pour annoncer dès le départ, ce qui devait être les derniers instants de la représentation nationale. Et ce que tout le monde redoutait, arriva enfin. Le président de la République, sans sourciller, a prononcé la dissolution de la représentation nationale’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’Bassirou Diomaye Faye valide la volonté de Ousmane Sonko’’. ‘’Si certains avaient espéré que la dissolution de l’Assemblée allait être prise après la Déclaration de politique générale, la divine surprise ne s’est pas produite : le Président a acté la dissolution de l’institution et validé le refus du Premier ministre de se soumettre à cet exercice constitutionnel. Si BDF se défend d’avoir +dupé+ le Peuple sénégalais, cet engagement non respecté va le poursuivre durant son quinquennat, comme Macky Sall qui n’avait pas réduit son mandat après avoir pris un tel engagement. On lui a toujours rappelé qu’une parole présidentielle est sacrée’’, note la publication.

    La dissolution de l’Assemblée nationale ‘’était devenue un secret de Polichinelle’’, selon le quotidien L’As sur fond d’intérrogation : ‘’’Mais dans un contexte politico-social peu reluisant, surtout avec la recrudescence de l’émigration irrégulière, le Président Bassirou Diomaye Faye ne prend-il pas un risque avec ces prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain?’’.

    ‘’Aux urnes, le 17 novembre !’’, s’exclame à la Une Le Soleil, qui rappelle, dans un éditorial intitulé ‘’Clarifications’’:  »Un pouvoir qui s’installe, c’est toujours un nouveau départ. En mettant le bulletin du nouvel élu dans l’urne, les électeurs ont aussi pris le soin de glisser dans l’enveloppe leurs frustrations et leurs espoirs. Ils élisent pour changer. Ils élisent pour fixer un autre cap. Ils élisent pour prendre un… nouveau départ’’, 

    ‘’Or, souligne l’éditorialiste, comment changer les choses quand une ancienne majorité, en rupture avec la nouvelle confiance exprimée par nos compatriotes, en mars dernier, s’accroche à ses privilèges et plante des clous sur le chemin de cette espérance de mieux-être ? La majorité sortante a montré, par son rejet du projet de loi visant la dissolution du Conseil économique sociale et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales et par son refus, auparavant, du débat d’orientation budgétaire, toute sa capacité d’obstruction. Le président de la République a besoin d’une majorité confortable pour dérouler son programme’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière

    Dakar, 12 sept (APS) – La lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le chef de l’Etat veut ‘’une traque sans répit’’ les convoyeurs, selon Le Soleil qui informe que ‘’le président de la République s’est rendu, mercredi, à Mbour, pour présenter les condoléances de la Nation, aux familles des 40 morts (bilan provisoire) à la suite du chavirement d’une pirogue dimanche dernier. Devant les populations sorties l’accueillir, le chef de l’Etat a invité les familles à mettre moins de pression sur les jeunes. Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé que des mesures seront prises pour intensifier la traque des convoyeurs de migrants’’.

    ‘’Diomaye à l’épreuve de la réalité’’ annonce ‘’une traque sans répit des marchands de la mort’’, dit WalfQuotidien. Selon le journal, ‘’le nouveau régime pris par les urgences est attendu sur des actes forts pour endiguer les départs massifs de jeunes à la migration, un phénomène qui décime des milliers de personnes chaque année depuis 2005-2007. Parallèlement, Bassirou Diomaye Faye et ses collaborateurs devront mettre en place des mesures pour tenter de réduire l’hécatombe sur les routes’’.

    Selon L’As, ‘’Diomaye promet l’enfer aux passeurs’’. ‘’Le président de la République était à Mbour pour présenter les condoléances de la nation suite au naufrage d’une pirogue de migrants ayant causé plus de 40 morts et autant de disparus. A la plage de Tama lodge où les corps ont été débarqués, Bassirou Diomaye Faye a promis la traque des convoyeurs jusqu’à leurs derniers retranchements par les forces de l’ordre’’, écrit la publication.

    EnQuête note que ‘’le drame qui s’est produit à Mbour le 8 septembre dernier, avec le chavirement de la pirogue des candidats à l’émigration clandestine, n’a pas laissé insensible le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a effectué le déplacement pour constater l’ampleur des dégâts et présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il a profité de l’occasion pour annoncer une traque contre les personnes à l’origine de ces drames’’.

    ‘’Diomaye traque les passeurs’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que ‘’le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye promet une traque sans relâche contre les convoyeurs des migrants (…)’’.

    Alors que le Premier ministre doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, le 13 septembre, Sud Quotidien signale que l’Assemblée nationale ‘’retient son souffle’’.

    Sud explique que ‘’le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye peut désormais procéder à la dissolution de la quatorzième législature et convoquer des élections législatives anticipées comme le lui suggèrent certains membres de sa coalition politique. En effet, installés le 12 septembre 2022, les députés de cette présente Assemblée nationale bouclent ce jeudi 12 septembre 2024 à minuit, le délai constitutionnel des deux ans exigé dans l’article 87 de la Constitution avant toute dissolution’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’le président maintient le pays dans l’incertitude’’.

    ‘’La dissolution de l’Assemblée nationale, qui est sur toutes les lèvres, sera-t-elle entérinée aujourd’hui par le régime en place ? On ne saurait donner de réponse que seul le régime en place détient. Celui-ci, sur la base de la Constitution, dispose de ce droit après les deux ans d’existence de cette XIVème législature. Une dissolution qui, si elle intervient, annule de fait tout simplement la Déclaration de politique générale du PM et suscitera un débat sur la légitimité du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête’’, écrit la publication.

    ‘’La Déclaration de politique générale (Dpg) de Ousmane Sonko aura-t-elle lieu ce 13 septembre ?’’, s’interroge le journal Bés bi qui note que ‘’le suspense est encore là’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le drame de l’émigration irrégulière à Mbour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le drame de l’émigration irrégulière à Mbour

    Dakar, 11 sept (APS) – Le bilan macabre du chavirement d’une pirogue de migrants irréguliers, à Mbour, et la Déclaration de politique générale du Premier ministre sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Mbour pourrait s’alourdir davantage. 26 corps ont été repêchés dans la seule journée du mardi, selon les sapeurs-pompiers. Pour rappel, cette embarcation avait à son bord plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière. 9 corps ont été repêchés entre dimanche et lundi. Au total, 36 morts sont enregistrés. Le capitaine de la pirogue a été arrêté’’, informe Bës Bi.

    C’est une ‘’tragédie à marée haute’’, selon Le Quotidien qui écrit : ‘’ Après le chavirement d’une pirogue qui est partie de la plage de Mbour le dimanche dernier et a coulé 30 mn après son départ, la mer continue de vomir les corps sans vie. Après les 9 personnes décédées retrouvées entre dimanche et lundi, les secouristes, composés de la Marine nationale, des sapeurs-pompiers et des agents du Service des pêches de Mbour, ont découvert au moins 27 corps sans vie dans un état de décomposition très avancé. Le long de la Petite- Côte, la douleur intense est ressentie par tout le monde. Jusque tard dans la soirée, les recherches et les enterrements se poursuivaient à Mbour’’.

     »Les morts s’amoncellent’’, titre L’As, notant que ‘’les corps des migrants continuent d’échouer sur la plage de Mbour. 48h après le chavirement d’une pirogue de candidats à l’émigration clandestine, des corps commencent à flotter sur les eaux. Hier, les sapeurs-pompiers et la marine nationale ont pu récupérer 19 dépouilles en état de putréfaction’’.

    ‘’Sous escorte de la police, les soldats du feu ont acheminé les dépouilles à bord de deux pick-up. Beaucoup de personnes n’ayant pas jusque-là retrouvé leurs proches avaient envahi en masse les cimetières pour essayer d’identifier les corps. Mais au regard de l’état des cadavres, il était presque impossible de reconnaître quelqu’un. Au quartier Tefess qui a connu la plus lourde perte, c’est la consternation et l’émoi’’, écrit la publication.

    Vox Populi décrit ‘’l’insoutenable horreur’’ avec ‘’un bilan qui grimpe’’. Et malgré, cette catastrophe, relève le journal, ‘’les départs de pirogues bondées de clandestins ne cessent pas’’.

    ‘’Ce drame de Mbour et d’autres similaires ne tempèrent pas l’ardeur des jeunes à quitter le pays pour de potentiels eldorados en Europe. Avant-hier 9 septembre 2024, le patrouilleur de la marine nationale Niani a intercepté deux pirogues transportant au total 421 candidats à l’émigration irrégulière. Et dans le lot, il y a 20 enfants. Un autre départ de 37 candidats à l’émigration irrégulière a aussi été déjoué, mais cette fois par la brigade territoriale de Mboro, renforcée par l’ESI de Tivaouane’’, rapporte Vox.

    Libération pointe ‘’le business de la mort’’ et souligne que le principal convoyeur ‘’s’est constitué prisonnier à la brigade de recherches de Saly avant d’être remis à la Division nationale de lutte contre le trafic de personnes et pratiques assimilées (DNLT). Agé de 52 ans, le mis en cause, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de migrants, est le demi- frère du maire de Mbour (…)’’. ‘’Face aux enquêteurs, (il) a avoué avoir encaissé 10, 7 millions de Fcfa de la part des candidats au voyage (…) », rapporte le journal.

    En politique, EnQuête, note que ‘’le doute plane’’ toujours à 48h de la Déclaration de politique générale du Premier ministre.

    ‘’À 48 heures de la date fixée par le président de la République pour la DPG et à 24 heures de la date fatidique du 12 septembre annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko comme le dernier jour de la présente législature, la polémique enfle et les Sénégalais ne savent toujours pas si le PM va faire face à la représentation nationale, encore moins si l’Assemblée sera dissoute demain ou pas’’, écrit le journal.

    Le Soleil signale qu’en Conseil des ministres, mardi, le président de la République, a clarifié le débat sur les prérogatives constitutionnelles des institutions.

    En effet, abordant  »la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres repris par le journal.

    Le chef de l’Etat a invoqué l’article 55 de la Constitution qui stipule que ‘’le gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution’’.

    Bassirou Diomaye a déclaré qu’il attachait ‘’du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations’’.

    Il a fait ‘’valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat’’ , selon le communiqué. 

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’, le parti de l’ancien PM Amadou Ba, en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’, le parti de l’ancien PM Amadou Ba, en exergue

    Dakar, 10 sept (APS) – Le lancement, lundi, de ‘’Nouvelle responsabilité’’, le parti politique nouvellement créé par l’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, la mort de 16 personnes dans un accident de la circulation survenu à Ndangalma, dans la région de Diourbel (centre) et le chavirement d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, à Mbour, sont les sujets les plus en vue dans la livraison des quotidiens de ce mardi.

    L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a officiellement lancé, à Dakar, sa formation politique dénommée ‘’Nouvelle Responsabilité’’, actant la rupture avec l’Alliance pour la République (APR, opposition), le parti de l’ancien président de la République, Macky Sall.

    ‘’Amadou lance la Nouvelle responsabilité, écrit à ce propos Bès bi. Le 9-9 pour du neuf’’ en allusion à la date du 9 septembre 2024, jour du lancement de +Nouvelle responsabilité+ qui deviendra son parti politique’’.

    Le journal retient surtout ce propos d’Amadou Ba, qui déclare que « ce ne sera pas un parti de plus, ni pour une élection, mais un parti du peuple’’.

    ‘’Amadou Ba prône une +une nouvelle démarche+’’, titre pour sa part Sud Quotidien. Citant l’ancien Premier ministre, le journal souligne que ‘’ce parti est une réponse favorable [adressée] à ses sympathisants qui, depuis son échec à l’élection présidentielle, ont lancé de nombreux appels pour qu’il crée sa propre formation politique’’.

    ‘’En attendant le lancement de son parti. Amadou Ba mijote son projet’’, titre Le Quotidien. ‘’L’heure est venue d’agir’’, ‘’Je ne crée pas un parti pour une élection’’, déclare l’ancien chef du gouvernement dans des propos repris par ce journal.

    Revenant sur la création du parti (NR), Walf Quotidien écrit ‘’ Amadou Ba prend ses responsabilités’’. Le journal annonce que ‘’l’ancien Premier ministre compte lancer dans les jours à venir sa formation politique’’, ajoutant qu’il en a jeté les fondements, lundi, lors d’une cérémonie à laquelle plusieurs caciques de Benno Bokk Yaakar, l’ancienne mouvance présidentielle, ont pris part.

    ‘’Initiatives menant à la création de son parti. Amadou Ba trace enfin sa voie’’, souligne L’As, tandis que Direct News met à sa une : ‘’Lancement de son parti à King Fahd. Amadou Ba dessine sa nouvelle voie’’.

    Le Soleil, quant à lui, observe que ‘’6 mois après sa défaite à la présidentielle. Amadou Ba jette les bases de son futur’’.

    Vox Pop rappelle ses ‘’déboires avant la présidentielle’’, comme  »le report de l’élection, les accusations de corruption’’ et de titrer : ‘’ Amadou solde ses comptes’’.

    Le journal ajoute qu’il a démenti les accusations qu’on lui a prêtées ‘’sur la présumée corruption de juges du Conseil constitutionnel pour recaler des candidats dont Karim Wade’’, le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade (2000-2012).

    A sa une, Le journal Les Echos écrit ‘’Amadou Ba ignore royalement Macky’’ Sall, relevant qu’ »’il n’a cité à aucun moment le nom de son ancien mentor politique’’. Dans des propos repris par cette publication, le candidat malheureux déclare ‘’j’étais contre le report de la présidentielle’’, ‘’tout ce qui s’est dit sur la corruption des juges est inexact’’.

    Yoor Yoor évoque de son côté ‘’une coïncidence troublante avec le début de la reddition des comptes’’ annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko. ‘’Amadou Ba cherche-t-il refuge sous un parapluie politique ?’’, s’interroge la publication.

    Les quotidiens sont par ailleurs revenus sur l’accident de la circulation à Ndangalma dans le département de Bambey ayant causé la mort de 16 personnes.

    L’As parle d’‘’Horreur au village de Ndama’’, en rapportant que ‘’ 16 personnes meurent calcinées dans une collision entre un bus et un camion’’, hier lundi 9 septembre 2024, au village de Ndama, localité située entre Ndangalma et Khombole.

    ‘’Ndangalma rallonge la liste macabre’’, écrit à sa Une Rewmi quotidien. La publication précise que ‘’lundi, le choc entre un bus et un camion a occasionné la mort de 16 personnes et une vingtaine de blessés, dont certains dans un état grave’’.

    Les journaux ont également mis en exergue le chavirement à Mbour d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière.

    Le journal Enquête parle d’une ‘’tragique banalisation’’, à propos de ‘’l’émigration clandestine et des morts en cascade’’.

    Selon la publication, ‘’trente candidats à l’émigration irrégulière périssent à Mbour, des dizaines de personnes portées disparues, aucune réaction de l’Etat’’

    ‘’ On a touché le fond’’, titre Source A revenant sur l’accident de la circulation à Bambey et le chavirement de la pirogue transportant 200 migrants de Mbour.

    Évoquant ces drames en série entre mer et routes, Le Soleil écrit que ‘’25 vies [ont été] fauchées à Mbour et près de Bambey en moins de 24 heures’’.

    Le quotidien de Hann est en outre revenu sur le nouveau pool financier du tribunal de Dakar et affiche : ‘’Reddition des comptes, mode d’emploi’’, avec les éclairages de Yakham  Lèye, le directeur des Affaires criminelles des Grâces.

    ASB/SKS/ABB