Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux s’intéressent à l’adresse à la Nation du Président Faye et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux s’intéressent à l’adresse à la Nation du Président Faye et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour

    Dakar, 9 sep (APS) – Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de plusieurs sujets, dont l’annonce par le Premier ministre, Ousmane Sonko, d’une adresse à la Nation du Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et le chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.

    Le chef du gouvernement, qui présidait samedi, à Matam, la quatrième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal sunu rééw’’, a annoncé que le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine.

    ‘’Sonko annonce un message de Diomaye’’, affiche à sa une le journal Le Quotidien, annonçant un état des lieux de la situation du pays.

    ‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état ! Je l’avais dit la dernière fois et les gens se sont mis à interpréter, mais le Président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays’’, écrit le journal, en rapportant les propos du chef du Gouvernement.

    Selon le journal Les Echos, ‘’Sonko annonce le grand déballage’’, faisant allusion à la ‘’situation économique du Sénégal au 2 avril 2024’’.

    ‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées’’, poursuit la publication.

    Le quotidien L’info évoque aussi l’adresse à la Nation du chef de l’Etat en titrant : ‘’Ousmane Sonko vend la mèche’’.

    ‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. C’est important de faire cet état des lieux », indique le tabloïd.

    ‘’Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation‘’, renseigne le journal, soulignant que pour le Premier ministre ‘’c’est important de faire cet état des lieux’’.

    Le journal L’info a quant à lui mis le curseur sur le nouveau drame de l’émigration clandestine survenu au large de Mbour, en titrant : ‘’Des morts dans un chavirement au large de Mbour’’.

    ‘’Nouveau drame de l’émigration clandestin ! Une pirogue avec à son bord au moins 260 personnes, des candidats au voyages de la mort, a chaviré à 2 kilomètres au large de Mbour’’, indique le journal.

    ‘’La pirogue avait quitté Mbour, 4 corps sans vie ont été repêchés. Il s’agit de 3 hommes et d’une femme’’, renseigne L’info, citant des sources locales.

    A Mbour, une pirogue, avec à son bord 200 jeunes, a chaviré en pleine mer’’. Le drame a eu lieu à 3 kilomètres de nos côtes’’, indique Source A. ‘’Dimanche de Drapeau en berne’’, titre en une le journal, évoquant également les autres accidents survenus durant le week-end.

    ‘’Barça walla Barsakh, nouveau drame au large de Mbour’’, relève le quotidien Libération. Le journal écrit en une qu’‘’une embarcation s’est renversée en pleine mer avec plus d’une centaine de passagers. 4 corps sans vie déjà repêchés, une vingtaine de rescapés signalés, le reste de l’équipage porté disparu’’.

    Les Echos notent qu’un ‘’avion espagnol survole la Zone’’ où le drame s’est produit, ajoutant que les ‘’quatre survivants sont hospitalisés à Grand Mbour’’.

    Sud Quotidien parle quant à lui de ‘’la suspension des activités minières autour de la Falémé’’, en indiquant à sa une que ‘’les orpailleurs défient l’Etat’’.

    ‘’Malgré le décret présidentiel du 31 juillet dernier portant suspension jusqu’en 2027 de l’exploitation minière sur un rayon de 500 m autour de Falémé, les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or se poursuivent sans relâche’’, renseigne la publication.

    FD/MK/SKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle date de la DPG en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle date de la DPG en exergue

    Dakar, 7 sept (APS) -La livraison du week-end des journaux reçus à l’APS met principalement le curseur sur la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre à l’Assemblée nationale prévue finalement le 13 septembre prochain après moults rebondissements.

    Depuis quelques jours l’Assemblée nationale fait l’objet de querelles politiques au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée initialement au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’opposent leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Faye (BDF) a adressé vendredi au président de l’Assemblée nationale une lettre dans laquelle il fixe, au 13 septembre, la date de la tenue de la déclaration de politique générale de son Premier ministre Ousmane Sonko, rapporte le journal L’Info qui porte en manchette ‘’BDF impose sa date et sauve son PM’’.

    La publication rappelle que cette décision du président Faye vient après un jeu de ping-pong entre l’exécutif et le législatif.

    ‘’Au-delà de mettre les pendules à l’heure pour couper à la crise institutionnelle qui prenait progressivement forme entre l’exécutif et le législatif, Diomaye Faye sauve son Premier ministre qui refuse catégoriquement de tenir sa DPG devant l’institution parlementaire’’, explique L’Info.

    Ce qui fait dire au journal L’As que le chef de l’Etat a tout simplement ‘’imposé son dictat à l’Assemblée’’.

    ‘’Le président de la République a mis fin à la polémique’’, rapporte cette publication, considérant la missive présidentielle au président de l’Assemblée nationale comme ‘l’acte II autour de l’imbroglio institutionnel’’ à propos de la déclaration de politique générale du chef du gouvernement.

    Pour le journal Bés Bi le Jour, la principale coalition de l’opposition parlementaire ‘’se résout à attendre la DPG d’Ousmane Sonko, tout en pensant à la dissolution de l’Assemblée nationale’’.

    ‘’Rien n’indique que le Premier ministre défèrera à cette convocation du 13 septembre pour sa déclaration de politique générale, à la suite de la récente sortie d’Ousmane Sonko affirmant que le 12 septembre les membres de l’Assemblée nationale seront occupés à autre chose’’, rapporte le journal d’E-media.

    Le même doute sur la tenue de la DPG semble être partagé par le journal Les Echos qui se demande si la nouvelle date fixée au 13 septembre ne constitue pas une ruse de la part du pouvoir.

    Walf Quotidien voit dans les derniers développements un ‘’jeu trouble’’ orchestré par le chef de l’Etat. Le journal de Front de terre estime que cette nouvelle date à propos de la DPG constitue soit ‘’un désaveu d’Ousmane Sonko ou un sale tour aux députés’’.

    Quoi qu’il en soit la publication est convaincue que ‘’la crédibilité du Premier ministre est en jeu’’.

    Pour le Quotidien, en envoyant son Premier ministre à l’Assemblée nationale le 13 septembre pour la déclaration de politique générale, le président ‘’a mis fin au débat’’.

    Les quotidiens font aussi l’écho du match nul (1-1) de l’équipe nationale de football contre les Etalons du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025.

    ‘’Un coup d’Etalons sur les Lions’’, met en exergue le journal le Quotidien. ‘’Le stade Abdoulaye Wade ne sourit plus aux Lions. Après le match nul il y a quelques mois contre la RD Congo, les hommes d’Aliou Cissé se font encore piéger en se faisant rejoindre dans les arrêts de jeu par le Burkina Faso’’, rapporte le journal qui parle d’un ‘’mauvais départ’’ pour les éliminatoires de la CAN 2025.

    En commentant ce match nul de l’équipe nationale, le quotidien spécialisé Record mentionne que  »les Lions retombent dans leurs travers »

    MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    « Controverse autour d’une date », affiche Le Soleil. « La majorité fait le forcing », souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale « à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track », écrit le journal.

    Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, « en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur » de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée « huit jours au moins avant la date retenue » pour le « grand oral » du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.

    « A chacun sa date », les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé  de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un « baroud d’honneur des députés de BBY », qui « veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024 ».

    En conséquence de ces désaccords, la « tension est à son paroxysme » à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que « la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement ». « Après le jeu, la ruse », titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.

    Le PM pourrait refuser de « se soumettre au diktat »

    « Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles », écrit L’As.

    « Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM », explique le quotidien Kritik’.

    Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.

    Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi « prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date ».

    Tribune, de son côté, estime que « le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale] ». « Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent », ajoute Bès Bi Le jour. « La peur d’un 11 septembre », peut-on lire sur la manchette de ce journal.

    Les prochaines législatives, « un enjeu majeur »

    Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une « revanche » pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif « voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire », à partir du 12 septembre.

    Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est « victime de sa classe politique ». « Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien », écrit le journal.

    « Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituent, sous ce rapport, « un enjeu majeur », analyse L’Observateur.

    Enquête avertit contre les risques d’une  »crise politico-juridique », en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les batailles politiques à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les batailles politiques à l’Assemblée nationale

    Dakar, 5 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les « rebondissements politiques » à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi, à l’initiative du président de la République, au moment où certains de leurs homologues de l’opposition préparaient une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    « Journée à rebondissements », titre Le Soleil en parlant de l’enchaînement des évènements ayant conduit le chef de l’État à convoquer les députés à une session extraordinaire, pour l’examen de plusieurs projets de loi.

    Auparavant, le président de l’Assemblée nationale avait convoqué les membres du bureau de l’institution à une réunion dont l’ordre du jour n’était pas rendu public.

    Cette rencontre portait certainement sur la motion de censure déposée par un groupe parlementaire de l’opposition.

    La session extraordinaire annoncée est la « riposte fatale » du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la motion de censure visant à dissoudre le gouvernement. « Ça tire dans tous les sens », fait observer le journal.

    Le Mandat parle d’une « situation tendue » au sein de l’institution parlementaire.

    « Coup KO contre coup de Jarnac ! », s’exclame Sud Quotidien.

    Une « escalade »

    Bassirou Diomaye Faye « a freiné le processus de dissolution du gouvernement », note-t-il. C’est une « escalade », selon Sud Quotidien.

    « Pis, ajoute Sud Quotidien, pour apporter une cinglante réplique aux députés qui ont rejeté son projet de loi visant à modifier la Constitution dans le but de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) […], le chef de l’État a mis fin aux fonctions de leurs [dirigeants]. »

    Bassirou Diomaye Faye a limogé Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, qui dirigeaient le HCCT et le CESE.

    Le Premier ministre « a demandé le blocage des comptes de ces deux institutions, tout en annonçant le démarrage imminent de la traque des biens supposés mal acquis et la dissolution de l’Assemblée nationale », annonce le même journal.

    Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font « échec » à Benno Bokk Yaakaar, titre Vox Populi.

    Le journal Le Quotidien exhume, pour sa part, le slogan de campagne du duo au pouvoir : « Sonko Móoy Diomaye », pour dire que le président de la République et le Premier ministre sont les deux faces d’une même médaille.

    Le Quotidien se demande « si le pouvoir ne chercherait pas ‘à manœuvrer pour annihiler’ cette volonté de l’opposition de voter la motion de censure… »

    « Jeu de ruse », écrit WalfQuotidien.

    La reddition des comptes « va démarrer maintenant »

    « Le traquenard de Bassirou Diomaye Faye », titre L’As, selon lequel, « sauf coup de théâtre », la stratégie mise en place par le président de la République devrait lui permettre de « gagner du temps jusqu’au 12 septembre, date à laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre d’échapper à une motion de censure ».

    « Bassirou Diomaye Faye ne lâche rien. Dans cette bataille contre Benno, il aura usé de toutes ses armes pour faire obstruction à la motion de censure d’Abdou Mbow et Cie et imposer son agenda », constate Bés Bi Le Jour.

    Le quotidien EnQuête fait observer que le président de la République « coupe l’herbe sous le pied de Benno » et « met temporairement de côté la motion de censure déposée par l’opposition ».

    Plusieurs quotidiens, dont L’info, annoncent par ailleurs que la reddition des comptes « va démarrer maintenant ». « Maintenant, tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers », annonce ce journal en citant le Premier ministre.

    « Nous avons pris des mesures conservatoires pour les empêcher de quitter le pays », note Source A en citant le chef du gouvernement, lequel parle de ceux qui ont dirigé le pays au cours des douze dernières années.

    « Nous avons des preuves de toutes leurs malversations et ils vont rendre compte », a soutenu Ousmane Sonko, ajoutant, selon Les Échos : « Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte. »

    Le Premier ministre déclare que « trois ou quatre d’entre eux ont pu s’échapper ». « Mais ils ont été localisés à Dubaï et au Canada », ajoute-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La motion de censure en vedette dans les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La motion de censure en vedette dans les journaux

    Dakar, 4 sept (APS) – La motion de censure enclenchée par la coalition de l’opposition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le but de destituer le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement est traitée en priorité dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Motion de censure : Abdou Mbow passe à l’acte’’, souligne le journal Vox Populi qui informe que le président de l’Assemblée nationale a été saisi sur le sujet.

    ‘’La motion de censure est la résultante du débat qui s’est déroulé lundi à l’Assemblée nationale avec le vote du projet de loi portant dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental’’, a expliqué la publication.

    Citant l’ancien député Doudou Wade, le journal rapporte que ‘’la motion de censure peut se tenir en cinq jours’’.

    Abordant le même sujet, le journal Kritik porte en manchette ‘’La majorité bat le fer encore chaud pour la démission du gouvernement’’.

    ‘’Les députés de BBY ont officiellement saisi le président de l’Assemblée nationale pour déclencher la procédure devant aboutir, en cas d’adoption, à la remise immédiate de la démission du gouvernement au président de la République’’, a informé Kritik.

    L’Observateur qui parle de ‘’grands enjeux de la dernière bataille’’, évoque les ‘’risques d’un coup fatal et les incidences sur l’image de la démocratie’’.

    ‘’Avec cette motion de censure, BBY déclenche ainsi une nouvelle bataille pour faire tomber le gouvernement avant la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République’’, analyse le journal du groupe Futurs médias.

    ‘’L’opposition et le pouvoir jouent les prolongations du rejet du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE. Ils ont rompu tout dialogue et les hostilités ont repris de plus belle. Mais à quelle fin ?’’, s’interroge le journal.

    L’Observateur estime que les ‘’enjeux liés à cette motion de censure sont très politiques et sont liés à des intérêts intrinsèques de chaque camp’’.

    La quasi-totalité des journaux se sont intéressés à cette actualité politique. ‘’Benno active la destitution de Sonko’’ (Tribune), ‘’La course contre la montre de BBY’’ (L’Info), ‘’Mortal Kombat-acte 2 : motion sang sûr’’, parle Le Quotidien en jouant sur les mots.

    Tout cela fait dire au journal l’As que ‘’Sonko est sur siège éjectable’’.

    Source A va plus loin en informant que la plénière pour l’examen de la motion de censure ‘’est attendue au plus tard vendredi’’. Le journal explique cette rapidité dans la procédure par l’absence de commission technique en l’espèce, la conférence des présidents se limitant seulement à fixer la date.

    Le journal Les Echos précise qu’en cas de votes favorables à la motion de censure, ‘’Sonko est obligé de démissionner’’.

    ‘’Si la motion de censure obtient 83 votes favorables comme lors de l’examen du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE, Ousmane Sonko sera obligé de remettre sa démission au président de la République. Mais ce dernier a la latitude de le reconduire’’, fait observer la publication.

    Mais pour Sud Quotidien la tache ne sera pas de tout repos ‘’car au Sénégal, une seule motion de censure a prospéré de l’indépendance à nos jours’’.

    ‘’Parmi les quelques motions de censure au Sénégal, seule celle contre Mamadou Dia en 1962 a abouti à l’installation d’un régime présidentiel voire hyper présidentialiste’’, a rappelé Sud Quotidien, signalant la motion de censure contre Abdou Mbaye en 2012 et celle contre Mamadou Lamine Loum en 1998.

    MTN/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    Dakar, 3 sept (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale. 

    L’Assemblée nationale « dit niet à Diomaye » en rejetant ce texte, rapporte Sud Quotidien. Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe de l’opposition, « bloque Diomaye », affiche le quotidien Enquête.

    « Malgré les divisions internes, écrit ce journal, la coalition BBY a su faire front commun et voter majoritairement » contre le projet de loi portant suppression du HCCT et du Conseil économique social et environnemental.

    Un « camouflet » pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, juge Le Mandat. « A l’issue d’une plénière marathon de plus de 12 heures de discussions émaillées d’incidents, le groupe parlementaire BBY a dit niet » à ce projet de loi, rapporte-t-il.

    « La douche froide pour Diomaye », souligne L’info, précisant que « ce sont 83 députés qui ont voté pour le rejet de ce projet contre 80 voix qui se sont prononcées en faveur » du texte.  

    « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT »

    « Sans surprise, le texte rejeté par 83 voix contre 40 », indique de son côté Vox Populi. Les débats ont été « très chauds de 11h à 22h. Les députés des deux camps se sont farouchement confrontés », ajoute le journal selon lequel « le bruyant public » qui assistait à cette plénière a été « évacué » sur ordre du président de l’Assemblée nationale.

    En dépit de sa défaite à la présidentielle du 24 mars passé, l’Alliance pour la République (APR), au pouvoir jusqu’à cette date, « a imposé son diktat au président Diomaye Faye et à ses [soutiens] en réussissant à faire échouer le projet de loi portant suppression » du HCCT et du CESE, relève Walfquotidien. Un « camouflet pour Diomaye », estime ce journal. « Gifle offensante à [Bassirou Diomaye Faye », renchérit Source A.  

    Le Soleil constate que « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT », à l’issue d’une plénière tenue « dans une ambiance tendue ».  « Les parlementaires ont infligé un nouveau camouflet au président de la République, Bassirou Diomaye Faye », le texte qui leu a été soumis ayant été déjà rejeté en commission des lois, samedi dernier, note L’Observateur.

    « Baroud d’honneur », dit cette publication, le quotidien Yoor-Yoor laissant entendre que le groupe Benno Bokk Yaakaar « a creusé sa propre tombe » en rejetant ce texte. « Il n’y a pas eu de surprise à l’Assemblée nationale », note-t-il, ajoutant cependant : « C’est le baroud d’honneur des parlementaires APR-BBY avant la mise à mort de la XVIe législature réclamée par des milliers de citoyens Sénégalais ».

    Se projeter dans « le temps nouveau de l’action politique »

    Kritik’ s’inscrit dans une perspective plus globale, en soutenant que le haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental « ne sont pas les seules niches financières qui grèvent le budget national ». Les fonds politiques « sont aussi épinglés comme des gouffres financiers qui ne peuvent échapper à la correction des dépenses publiques », note Kritik.

    Plusieurs autres journaux rapportent qu’une des répercussions politiques du rejet de ce projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE, c’est que le groupe Benno Bokk Yaakaar veut désormais « faire tomber Sonko ».

    Le député Abdou Mbow, président dudit groupe, « va déposer ce [mardi] matin une motion de censure » contre le gouvernement, annonce le quotidien Les Echos.

    « Prolongeant la ‘guerre’ entre l’opposition et le pouvoir, le président du groupe Benno, Abdou Mbow, annonce le dépôt, dès aujourd’hui, d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko », indique Le Quotidien.

    Le quotidien L’As s’intéresse à un autre sujet politique et annonce que l’ancien président Macky Sall a acté « la mort de BBY », la coalition qui l’a accompagné au cours de ses 12 ans d’exercice du pouvoir. « La puissante machine électorale Benno Bokk Yaakaar (BBY), après avoir atteint ses limites lors de la dernière présidentielle, est mise à mort par son patron […] », fait savoir le journal.

    Dans une note adressée aux membres de ladite coalition, le leader de l’Alliance pour la République (APR) évoque la nécessité d’aller au-delà de BBY et invite ses alliés à se « projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », informe le quotidien L’As.

    BK/ADL

      

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    Dakar, 2 sept (APS) – Le rejet du projet de loi en vue de la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE) par la commission des lois de l’Assemblée nationale est l’un des sujets les plus commentés par la presse de ce lundi.

    ‘’Premier barrage’’, titre le journal Le Quotidien en parlant du rejet du projet de loi de suppression du HCCT et du CESE par les députés membres de la commission des lois.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale, ‘’se dressent contre le projet de suppression’’ de ces deux institutions ‘’jugées budgétivores par les actuels tenants du pouvoir’’, écrit Le Quotidien.

    Le gouvernement ayant décidé de la poursuite du processus législatif, malgré ce rejet, une ‘’plénière décisive [se tiendra] aujourd’hui’’, souligne le journal.

    ‘’Revers samedi, déconvenue aujourd’hui’’, ajoute Le Quotidien en rappelant que le projet de suppression des deux institutions est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Si le rejet du texte par la commission des lois ‘’n’a pas de conséquence sur la plénière prévue ce lundi’’, il présage ‘’l’attitude que les députés de Benno adopteront’’, selon le quotidien EnQuête.

    L’Assemblée nationale ‘’en défiance ouverte contre l’exécutif’’

    ‘’En conséquence, écrit Bés Bi Le Jour, l’Assemblée [nationale] va renouer avec son ambiance’’ lors d’une plénière qui va coïncider avec ‘’le baptême du feu d’Ousmane Diagne’’, le nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Libération fait observer que ‘’les députés de BBY continuent de défier le président Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’Ça passe ou ça casse’’, titre Source A, affirmant que si ce projet de loi est rejeté par les députés, ‘’l’Assemblée nationale risque tout simplement d’être dissoute’’.

    ‘‘Le signal donné en commission des lois pour bloquer la procédure introduite par le président Bassirou Diomaye Faye afin de dissoudre le HCCT et le CESE n’est pas du goût du palais [de la République]. Déjà en sursis, les députés de BBY risquent de précipiter la dissolution de l’Assemblée nationale si simplement, en plénière, Abdou Mbow et Cie parvenaient à faire échec au plan politique déroulé par [l’exécutif]’’, analyse le quotidien Kritik’.

    L’info note que l’Assemblée nationale, ‘’dont les jours sont comptés, est en défiance ouverte contre l’exécutif, à travers les députés de Benno Bokk Yaakaar’’, d’où le rejet, par sa commission des lois, du projet de suppression du HCCT et du CESE.

    ‘’Une décision à laquelle il fallait s’attendre, vu le climat délétère entre l’exécutif et le législatif, et surtout les nombreux enjeux et défis qui se cachent derrière cette volonté du président Faye de rayer le CESE et le HCCT de la carte des institutions nationales’’, ajoute cette publication.

    De nombreux quotidiens reviennent sur le rassemblement organisé à Dakar en guise de soutien au peuple palestinien, une manifestation à laquelle le Premier ministre, Ousmane Sonko, a participé.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’

    Le chef du gouvernement a prôné, à cette occasion, ‘’un isolement politique de l’État d’Israël’’, rapporte Libération. ‘’Le Sénégal entend désormais adopter une position plus affirmée’’, assène Ousmane Sonko, cité par le même quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’, note le quotidien Le Soleil en rapportant d’autres propos du Premier ministre.

    ‘’Beaucoup de pays sont restés aphones sur cette crise’’, ajoute Le Soleil en parlant de la guerre à Gaza.

    D’intenses bombardements de l’armée israélienne, accompagnés de violents combats terrestres, ont fait plus de 40 000 morts, des civils pour la plupart, à la suite d’une attaque menée par un commando du Hamas dans le sud d’Israël en octobre dernier.

    Selon le quotidien L’As, le Premier ministre sénégalais ‘’a appelé toutes les forces qui luttent pour la libération du peuple palestinien à travailler à un ‘isolement politique’ de l’Etat d’Israël’’.

    Ousmane Sonko ‘’ne s’est pas embarrassé de formules diplomatiques pour dénoncer la politique d’‘extermination’ du peuple palestinien menée par Benjamin Netanyahu, qui ‘est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre’’, rapporte Le Quotidien.

    Et le journal de se demander si la présence du chef du gouvernement sénégalais à ce rassemblement de soutien à la Palestine et ses propos vont déteindre ou pas sur les relations sénégalo-israéliennes.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    Dakar, 31 août (APS) – La livraison de la presse quotidienne pour ce week-end traite de plusieurs sujets dont les nouvelles mesures édictées par le gouvernement en matière d’économie d’énergie.

    De nombreux quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur le conseil interministériel sur l’économie d’énergie, tenu vendredi à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    « Le gouvernement est déterminé à rationaliser l’utilisation de l’énergie dans les structures publiques », et dans cette perspective, il a retenu plusieurs mesures « pour une meilleure efficacité », écrit Le Soleil.

    Il a été par exemple décidé de mettre en place « un réseau national de gestionnaires de l’énergie, couvrant les 9000 police d’abonnement de l’Etat […] », de « résilier les abonnements dès le déménagement des services de l’Etat et autres organismes dont les factures sont payées sur les fonds publics », détaille Le Soleil.

    Le chef du gouvernement « préconise, dans l’immédiat, l’élaboration d’une note circulaire de la Primature aux ministres, afin de faciliter l’accès aux locaux administratifs ciblés pour la réalisation d’études préalables à l’installation de prises intelligentes et technologies d’efficacité énergétique et accompagnement pour les opérations ».

    Les Echos pointe des « mesures draconiennes de Sonko pour réduire la facture d’énergie de l’administration », L’As notant que le Premier ministre « veut réduire drastiquement » la facture d’électricité de l’Etat « estimée à 71 milliards par an ».

    Divers autres sujets font le menu du jour de la presse quotidienne, dont « la dissolution programmée de l’Assemblée nationale ». « Le mandat des députés de la 14e législature en ‘sursis’ après l’aval du Conseil constitutionnel », qui a donné « carte blanche » au présidant Bassirou Diomaye Faye pour mettre fin à ladite législature, renseigne Sud Quotidien.

    Le Sénégal « semble se diriger tout droit vers la suppression des mandats des députés de la 14e législature qui devrait expirer en 2027″ initialement, sauf que le Conseil constitutionnel a donné son aval pour sa dissolution, écrit Sud Quotidien. Il rappelle que depuis son élection à la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye « compose avec une majorité parlementaire dominée par l’opposition […] ».

    « La suppression de l’Assemblée nationale est en vue. Le président de la République, Diomaye Faye, a l’aval du Conseil constitutionnel qu’il a consulté », confirme le quotidien Enquête, avant de s’interroger : « Qu’en est-il du délai par rapport aux prochaines législatives ? »

    L’Observateur, pendant ce temps, se projette « sur la date annoncée pour le lancement » de la formation politique de l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à la dernière présidentielle du 24 mars dernier. « Pour le moment, précise le journal, il a choisi le 9e jour du 9e mois pour bâtir du neuf […] ».

    Enquête dénonce un « grand bazar » dans le secteur de la culture, où « les changements espérés se font attendre », près de cinq mois après la nomination des nouvelles autorités en charge de ce département. « Les récentes nominations politiquement motivées, souligne le journal, entraînent une stagnation du secteur culturel ».

    Le Quotidien s’affranchit un peu du poids de l’actualité politique pour s’intéresser à l’économie et aux relations du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), dont les représentants sont attendus à Dakar le 5 septembre, selon le journal.

    « Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du conseil d’administration du FMI qui devait étudier les progrès du programme IPCE qui devait se tenir en juillet dernier a été reportée », avance Le Quotidien, selon lequel entre-temps, « les questions qui avaient été laissées en suspense à cette période, n’ont pas été évoquées ».

    Ces dernières concernent notamment les eurobonds et la Loi de finances rectificative (LFR), sujets qui « se retrouvent sur la table » lors de cette visite. « On se demande comment le gouvernement va s’en sortir », commente Le Quotidien.

    BK/SBS

         

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le livre-bilan des 12 ans de Macky Sall à la tête du Sénégal

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le livre-bilan des 12 ans de Macky Sall à la tête du Sénégal

    Dakar, 30 août (APS) – ‘’Macky Sall en chiffres et en lettres’’, ‘’la peur de l’oubli’’, ‘’réponse du berger à la bergère’’, ‘’combat contre le PROJET’’, etc : les quotidiens reçus, vendredi à l’APS, commentent largement le livre ‘’Macky Sall: 12 années à la tête du Sénégal’’ présenté, jeudi, par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

    Parlant du livre-bilan de 12 ans de gouvernance du 4e président de la République du Sénégal, les Echos affiche à la Une : ‘’Macky Sall en chiffres et en lettres’’. ‘’La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a présenté le livre blanc qui consacre les réalisations du président Macky Sall durant ses 12 ans de gouvernance. C’est un livre qui retrace les actions de gouvernance dans tous les secteurs d’activités qui a été présenté. Ce sont d’anciens ministres qui ont exposé hier au siège de l’APR ce livre’’, rapporte le journal.

    Selon L’Observateur, ‘’c’est une mobilisation des grands jours que la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby) a réussie hier. Tous les alliés et sympathisants de l’Alliance pour la République (Apr) se sont réunis pour prendre part à la présentation du livre-bilan des 12 ans du président Macky Sall au pouvoir. En présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, des anciens ministres, Directeurs généraux et autres responsables « apéristes », le bilan du Président Macky Sall a été passé en revue’’.

    ‘’L’APR livre son combat contre le PROJET’’, selon le quotidien Bës Bi, qui écrit : ‘’Macky Sall, ou l’APR, a confié la parole à un maitre du verbe, pour l’éloquence de l’avocat qu’il est. Qui mieux que Me Sidiki Kaba pour défendre la cause- le bilan- de son régime. Mais c’est aussi, symboliquement et légitimement son statut d’ancien Premier ministre- fut-il de trois semaines- qui le propulse devant tous ces ministres, députés, alliés. Le siège de l’APR, devenu moins brillant depuis le 24 mars, a renoué, hier, avec une ambiance de la grasse période’’.

    L’As note que la coalition BBY, accusée d’avoir ‘’mis en ruine le Sénégal’’ répond par ‘’un livre blanc sur les 12 ans de Macky Sall’’. ‘’Dans la cour de l’Alliance pour la République trône un énorme poster du maître des lieux, Macky Sall. Sur la photo, il est de tout blanc vêtu, marchant fièrement sur le pont de Foundiougne, une de ses réalisations à la tête de l’Etat. C’est cette photo qui est à la première de couverture du livre blanc que la coalition Benno Bokk Yakaar a édité sur les 12 ans de Macky Sall à la tête du Sénégal. Ce document de 200 pages est l’héritage de Macky Sall aux futures générations, selon Me Oumar Youm, qui a coordonné la rédaction du livre’’, écrit le journal.

    Pour Sud Quotidien, ce livre est une ‘’réponse du berger à la bergère !’’. ‘’(…) Macky Sall a répondu aux attaques du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko qui soutiennent avoir trouvé des +caisses vides+ et un +pays en ruines+’’.

     »La peur de l’oubli’’, dit EnQuête, soulignant que ‘’Alliance pour la République et Benno Bokk Yaakaar ne veulent pas être enterrées par le régime de Diomaye-Sonko. A travers un « livre bilan » de 200 pages présenté hier, ils sont largement revenus sur les 12 ans de pouvoir, sous la conduite de leur leader’’.

    Selon WalfQuotidienn, ‘’Benno en a cure des dénonciations et attaques contre le Président Macky. Au contraire. Devant les journalistes, hier, au siège de l’Apr, ils ont présenté leurs douze années à la tête de la Nation. L’ouvrage suit trois axes :  l’héritage économique trouvé en 2012, le Sénégal sous le Président Macky Sall et les perspectives après douze années de gestion du pays’’.

     »Pour la postérité, note Le Soleil, la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) a sorti un livre-bilan intitulé +Macky Sall: 12 années à la tête du Sénégal+. Mis à la disposition des militants et téléchargeable en version numérique, ce document de 200 pages est un condensé des réalisations du régime sortant durant les deux mandats de son leader’’.

    Le journal revient également sur la visite du Premier ministre espagnol à Dakar. ‘’En tournée en Afrique de l’Ouest, le Président du Gouvernement du Royaume d’Espagne, Pedro Sanchez, a été reçu, hier au Palais, par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les deux hommes ont eu un échange à huis clos, suivi d’une séance de signature d’accords. Ils visent à renforcer la coopération et à mutualiser les efforts entre Dakar et Madrid en matière de migration et de lutte contre le crime transnational’’, rapporte le quotidien.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le projet de suppression du HCCT et du CESE et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le projet de suppression du HCCT et du CESE et d’autres sujets au menu

    Dakar, 29 août (APS) – L’ouverture, ce jeudi, de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et la rationalisation du train de vie de l’Etat sont au menu des quotidiens reçus à l’APS.

    Vox Populi annonce de ‘’chaudes empoignades’’ ce jeudi à l’Assemblée nationale où les députés doivent plancher sur le projet de loi portant suppression de ces deux institutions.

    WalfQuotidien explique que ‘’la cérémonie d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une ouverture de cette deuxième session extraordinaire’’. ‘’Après la séance, la conférence des présidents de groupes parlementaires sera tenue. Elle sera suivie de la réunion de la commission des lois. C’est après tout cela que la commission technique sera convoquée pour retenir une date pour la séance plénière’’, dit Walf.

    Le Quotidien note qu’après la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le parlement a validé la date fixée par le président de la République pour la tenue de cette session extraordinaire.

    Pour le journal, cette confirmation de la date ‘’éloigne les risques de confrontation annoncés par certains qui redoutaient un bras de fer entre les pouvoirs Exécutif et Législatif sur un éventuel rejet du décret qui convoque les députés en session extraordinaire’’.

    Et Le Quotidien de poser une série d’interrogations : ‘’Quelle serait la suite? Vont-ils voter les propositions de loi ? Vont- ils différer la date de la plénière ? Autant de questions qui seront élucidées ce jeudi par l’hémicycle’’.

    Le journal souligne qu’en Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a expliqué que ‘’cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET’’.

    Selon L’Info, ‘’les députés de BBY, pris au piège du chef de l’Etat qui sort le grand jeu politique, n’ont d’autre choix que d’abdiquer ou de se rebeller et lui donner ainsi toutes les raisons de dissoudre l’institution parlementaire et convoquer des élections législatives anticipées. Les intentions qui lui prêtées de vouloir convoquer des élections législatives anticipées, semblent bien fondées au vu de sa conduite actuelle et celle de son Premier ministre Ousmane Sonko qui rechigne à aller faire sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale’’.

    Pour Sud Quotidien, ‘’c’est une véritable patate chaude que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a mis entre les mains des députés de la majorité avec la modification envisagée de la constitution portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE)’’.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la réduction du train de vie de l’Etat annoncée par le Premier ministre en Conseil des ministres. ‘’Des institutions budgétivores en passant par les dépenses de l’Administration aux détournements de certains biens de l’Etat, le Premier ministre a déployé, hier, son plan d’austérité. En Conseil des ministres, Ousmane Sonko a exposé les termes de sa missive aux fonctionnaires portant sur une nouvelle réglementation des commandes publiques’’, écrit le journal qui s’exclame : ‘’Austérité !’’.

     »Serrer la ceinture de l’Etat et faire le maximum d’économie afin de pouvoir réinjecter l’argent dans des secteurs et programmes prioritaires. C’est la volonté affichée du gouvernement réitérée en Conseil des ministres par son chef’’, souligne L’Info.

    Le Soleil met en exergue le ‘’taaba’’, un aphrodisiaque pour femmes. ‘’ L’introduction de tabac dans l’appareil génital féminin est un phénomène pas nouveau mais en vogue dans certaines parties du pays notamment à Ziguinchor. Si des utilisatrices vantent ses bienfaits thérapeutiques, des professionnels de santé parlent d’addiction et de pratique destructrice de la flore vaginale’’, écrit le journal, qui affiche à la Une : ‘’le taaba, un danger intime’’.

    OID/SKS