Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT

    Dakar, 28 août (APS) – Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mercredi, à l’APS.

    L’Info parle de ‘’tirs groupés sur le président Bassirou Diomaye Faye’’ après la convocation de l’Assemblée nationale pour l’examen d’un projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

    ‘’Une décision fortement critiquée et rejetée par des opposants et détracteurs du régime, aussi bien dans sa forme que dans son opportunité. De Thierno Bocoum à Moustapha Diakhaté, en passant par Bougane Guèye et Zahra Iyane Thiam, ils n’ont pas mis de gants pour fustiger la décision présidentielle’’, écrit L’Info.

    Selon WalfQuotidien, ‘’le projet de suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est parti pour créer une confrontation entre le pouvoir et Benno. Tout porte à le croire avec la sortie, hier, des députés de l’opposition qui annoncent leur refus de voter ledit texte’’.

    En convoquant l’Assemblée nationale pour la suppression du Hcct et du CESE, le président Bassirou Diomaye Faye ‘’met la majorité’’ parlementaire incarnée par le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’au défi’’, estime Sud Quotidien.

    ‘’Le décret du chef de l’Etat convoquant l’Assemblée nationale aux fins de dissoudre le Hcct et le Cese est vraisemblablement parti pour mettre la représentation parlementaire sens dessus dessous. Pour cause, alors qu’il ne détient pas encore la majorité parlementaire requise pour valider un quelconque projet de loi émanant de son camp, le nouveau régime semble vouloir titiller son opposition par une +mesure+ que certains pourraient assimiler à de la provocation. Ou simplement à un subterfuge pour dissoudre l’Assemblée nationale ? Du coup, la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar se trouve dans le gril’’, écrit Sud.

    L’As note que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’se braque’’. ‘’Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du Président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du +Gatsa-Gatsa+ (confrontation) avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’État de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo’’, rapporte le journal.

    Bës Bi, à propos de ‘’l’équation de Benno’’, estime qu’en ‘’prenant le risque de défier la majorité, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a choisi, au nom de la rationalisation des dépenses publiques et du respect des promesses de campagne, de couper les +vivres+ aux politiques de l’APR, du Ps ou de Benno. Le Hcct et le Cese étant de véritables machines de guerre en direction des Législatives anticipées’.

    Le Quotidien décèle dans la procédure ‘’une bataille de pouvoirs’’. ‘’La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale jeudi pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution, qui porte sur la suppression du Hcct et du Cese, est un excès de pouvoir présidentiel. S’il a les prérogatives de la convoquer, il n’a pas les pouvoirs constitutionnels d’imposer une date aux députés, selon les experts’’, écrit la publication.

    Le journal EnQuête souligne que ‘’derrière cette initiative se cache une ambition claire pour les sympathisants et militants du nouveau régime : construire des institutions en adéquation avec les idéaux du nouveau régime, des institutions qui seraient plus efficaces, moins coûteuses et mieux adaptées aux réalités socioéconomiques du pays. Cependant, cette volonté de réforme soulève de nombreuses questions sur les der véritables motivations du président Faye’’.

    Pour L’Observateur, ‘’en voulant supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le nouveau régime serait, au-delà du respect d’un engagement électoral, dans une stratégie pour affaiblir ses adversaires politiques en perspective des prochaines élections législatives’’.

    Le même journal signale que ‘’les choses se précisent dans l’affaire Aziz Dabala’’, du nom de ce danseur tué à Pikine.

    ‘’Après l’excellent travail des policiers enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le témoin est passé hier au procureur de la République, Saliou Dicko, pour son premier grand dossier. Les sept mis en cause dans cette affaire (…) ont été déférés au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les présumés meurtriers de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly ont été présentés, sous bonne escorte de la Brigade d’in- tervention polyvalente (Bip) (…)’’, selon L’Obs.

    Le quotidien EnQuête consacre un large dossier à l’addiction aux téléhones portables et titre : ‘’tyrannie de la technologie’’. ‘’Aujourd’hui, le téléphone portable est indispensable à la vie de chacun. Cependant, certaines personnes, en particulier les jeunes et les enfants, en font un usage excessif. Beaucoup ne peuvent plus se passer de cet outil, même pendant une seule heure. Ils deviennent totalement dépendants, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur leur santé’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue les 30 mesures annoncées à l’issue du Conseil interministériel sur la gestion de l’eau potable. ‘’Face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à cette ressource essentielle. Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, 30 décisions ont été prises pour répondre aux défis du secteur et les besoins en financement sont estimés á 1.627 milliards de FCfa’’, rapporte le quotidien.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de suppression du CESE et du HCCT

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de suppression du CESE et du HCCT

    Dakar, 27 août (APS) – Les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent le projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), une stratégie qui pourrait ouvrir la voie à une dissolution de l’Assemblée nationale, conformément à la volonté des nouvelles autorités.

    La présidence de la République a déclaré, lundi, avoir transmis au président de l’Assemblée nationale un décret portant convocation des membres de cette institution parlementaire à une session extraordinaire prévue jeudi 29 août, dans le but d’examiner un projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    ‘’Conformément à l’article 63 de la Constitution, le président de la République a transmis au président de l’Assemblée nationale le décret portant convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire, le jeudi 29 août, pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution’’, annonce la présidence de la République sur sa page Facebook.

    Elle précise que ‘’la modification envisagée de la Constitution porte sur la suppression du HCCT et du CESE’’.

    ‘’C’est un communiqué qui prend de court beaucoup d’observateurs. Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, souhaiterait dissoudre le Haut conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental’’, écrit EnQuête, ajoutant que  »dans une note publiée hier par les services de communication de la présidence de la République, il est annoncé que l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire le jeudi 29 août 2024, à l’effet d’examiner un projet de loi portant modification de la Constitution’’.

    Pour EnQuête, ‘’la question que tous les observateurs avertis peuvent se poser c’est pourquoi le régime qui s’obstine à refuser d’envoyer son Premier ministre devant cette législature va solliciter les députés de la même législature pour la mise en œuvre d’une partie de sa politique qui, de surcroît, les impacte directement ? La question est d’autant plus légitime que jusque-là, il n’a été signalé une quelconque discussion ou même une consultation avec la majorité parlementaire actuelle sur cette volonté de dissoudre ces institutions mises en place par leur mentor Macky Sall’’.

     »Dans tous les cas, écrit le journal, ce projet constitue un véritable piège pour l’Alliance pour la République et ses alliés. Refuser de le voter pourrait non seulement donner un motif légitime au régime de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, mais aussi de donner un argument de campagne. Ils pourront avancer le besoin d’avoir une majorité pour dérouler leur politique et que sans majorité, il leur serait presque impossible de mettre en œuvre leur programme’’.

    Selon L’As, ‘’Bassirou Diomaye Faye piège Benno Bokk Yaakaar’’. ‘’Pris de court par la décision du président de la République, BBY a convoqué ses députés aujourd’hui à 17 h pour voir la stratégie à adopter : il s’agit de définir sa stratégie face à ce piège tendu par Diomaye Faye. S’ils refusent de voter la loi, ils donnent non seulement un argument de campagne à Sonko et Cie, mais ils donnent également l’occasion à Diomaye de dissoudre l’Assemblée à partir de ce mois de septembre conformément à la loi’’.

    ‘’Tout donc dépendra de la position de Bby. Si la coalition de l’opposition rejette la loi, le président Diomaye Faye va dissoudre l’Assemblée de facto et convoquer le collège électoral dans les 60 jours minimum et 90 jours maximum. Il disposera ainsi d’un bon argument de campagne. Quoi qu’il en soit, les jours des trois institutions (Cese, Hcct et Assemblée) sont comptés. Reste à savoir si les partisans de la rupture systémique feront comme leurs prédécesseurs en faisant renaitre le Sénat des cendres des défuntes Cese et Hcct pour caser une clientèle politique ou s’ils vont se conformer à la rupture et fonctionner sans d’autres institutions budgétivores’’, dit L’As.

    Selon Le Quotidien, ‘’le projet était jusqu’ici mis en stand-by. Et apparemment l’opportunité s’est présentée au chef de l’Etat de dissoudre les deux institutions de la République que sont le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE)’’.

    ‘’Maintenant, il reste à savoir si le projet de loi que le gouvernement dépose sur la table du président de l’Assemblée nationale emportera l’adhésion de la majorité des parlementaires. Celle-ci qui d’ailleurs se réclame du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (BBY), devenu la nouvelle opposition au niveau de la Place Soweto’’, souligne le journal du Groupe Avenir Communication.

    La publication ajoute : ‘’Le Président Diomaye Faye ne cherche-t-il pas le prétexte idéal pour dissoudre l’Assemblée nationale, en cas de vote ou de rejet du projet de loi en question ? En tout cas, voté ou pas, ce projet de loi visant à mettre fin à l’existence du Hcct et du Cese, ce serait la voie clairement ouverte pour mettre un terme au mandat des députés de la XIVème Législature, élus le 31 juillet 2022 et installés le 12 septembre de la même année. Ainsi, le régime né au soir du 24 mars dernier tiendrait son projet politique de bâtir de nouvelles institutions qui entrent en adéquation avec les idéaux que ses partisans professent et défendent partout ou pour ne pas dire mot, conformes au +Projet+’’.

    Sud Quotidien rappelle que ‘’dans leur programme de campagne pour la présidentielle du 24 mars 2024, les nouvelles autorités avaient promis, une fois élues, la dissolution de certaines institutions jugées budgétivores pour rationaliser les dépenses de l’Etat’’.

    Selon le journal, ‘’la machine semble en marche. Par décret n°2024- 1590, en date du 7 août 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, avait déjà dissout la Commission nationale de dialogue des territoires (CNDT) dont les ressources, biens et meubles, etc. étaient transférés au Secrétariat général de la Présidence de la République’’.

    Le quotidien L’Info note que ‘’la volonté des nouvelles autorités de dissoudre l’Assemblée nationale et d’aller à de nouvelles législatives, pour avoir une majorité confortable, ne souffre d’aucun doute’’.

     »Sauf qu’au rythme actuel, souligne la publication, ça risque de prendre du temps. Or, c’est tout ce qui est défavorable au président Faye et son régime. Plus il prend son temps, au lieu de surfer sur la vague de son écrasante victoire à la présidentielle, plus il prendra le risque de perdre de plus en plus d’électeurs, les déçus et frustrés des premiers actes de sa gouvernance; mais plus encore, il donnera à l’opposition le temps de refaire ses forces et ses stratégies’’.

    OID/SKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Magal de Touba et l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Magal de Touba et l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu

    Dakar, 26 août (APS) – Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’La 130ème édition du Magal de Touba a été clôturée, samedi, par la cérémonie officielle. Le porte-parole du khalife général des mourides a délivré le message de Serigne Mountakha Mbacké en présence de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur qui a demandé aux jeunes de ne pas tenter l’émigration irrégulière’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, président du Comité d’organisation du Magal et porte-parole du khalife général des mourides, a annoncé qu’après la saison des pluies, Serigne Mountakha, ‘’compte engager des travaux d’installation de tentes climatisées dans la cour de la grande mosquée de Touba’’, écrit le journal, soulignant que l’’autre projet qui tient à cœur le khalife, selon lui, c’est l’achèvement des travaux du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (Ccak-Ef).

    La publication signale que l’Etat du Sénégal  »va accompagner les projets initiés à Touba par le khalife général des mourides ». Jean Baptiste Tine, qui conduisait la délégation officielle, a assuré de la ‘’disponibilité du gouvernement à accompagner Touba pour améliorer le cadre de vie et de bien-être des populations’’.

    Le Soleil se fait écho du ‘’sermon’’ du khalife général des mourides ‘’contre les dérives’’ notées durant les célébrations du Magal.

    ‘’Le mois de Safar, dont le 18e jour coïncide avec la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est célébré de plus en plus avec des pratiques telles que les gaspillages, le non-respect de la séparation entre les hommes et les femmes, les tamtams, la danse, aux antipodes de l’enseignement du fondateur du mouridisme. Il en est de même de certaines pratiques durant le Magal. Une situation que déplore le guide de la confrérie, Serigne Mountakha Mbacké’’, écrit Le Soleil.

    Selon Les Echos, ‘’Touba déplore le folklore du mois de Safar’’.  ‘’Serigne Bassirou Mbacké dénonce les 18 Safar avant l’heure, le folklore, l’émigration irrégulière’’, rapporte Vox populi.

    EnQuête signale qu’une semaine après le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, tués dans leur appartement à Pikine, dans la banlieue de Dakar,  »l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) avance à grands pas’’.

    Selon le journal, ‘’six suspects dont l’artiste et amie du danseur, Nabou Lèye, ont été arrêtés et seront déférés au parquet dans les prochaines heures’’.

    La DIC est ‘’sur les traces d’une exécution planifiée avec beaucoup de zones d’ombres’’, à en croire Libération.

    Sud Quotidien s’intéresse à Air Sénégal SA, ‘’une compagnie en zone de turbulence’’.

    Avec une dette de 10 millions de dollars à payer à la société américaine Carlyle Aviation qui ‘’a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise, en passe d’interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK) à compter du 19 septembre 2024, soumis à des retards constants et une qualité de service qui suscite réflexion, Air Sénégal traverse mille et une turbulences’’, écrit Sud.

    ‘’Dans la nasse depuis sa création, le fleuron aérien national tarde à prendre véritablement son envol. Une situation que les nouvelles autorités entendent corriger en adoptant une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’affaires, en accord avec leur politique de souveraineté…’’, ajoute le journal.

    WalfQuotidien rapporte que ‘’pour une dette de 6,5 milliards Fcfa, Carlyle Aviation menace de saisir quatre appareils d’Air Sénégal’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le Grand Magal de Touba, sujet en exergue comme attendu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le Grand Magal de Touba, sujet en exergue comme attendu

    Dakar, 22 août (APS) – Le Grand Magal de Touba, une manifestation religieuse annuelle dont la 130e édition sera célébrée vendredi, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne

    « Rassemblement de la foi », affiche Sud Quotidien, en parlant de cet évènement annuel commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.

    « La cité religieuse de Touba sera le point de convergence des fidèles musulmans et particulièrement de la communauté mouride à l’occasion du Grand Magal », un « appel perpétué par des millions de fidèles […] », écrit Sud Quotidien.

    « C’est déjà l’effervescence à Touba ». Et même si les inondations « sont venues jouer les trouble-fête, avec des quartiers envahis, des routes coupées, des maisons abandonnées, des efforts sont faits pour un Magal sans trop de couacs », rapporte L’Observateur.

    Vox Populi développe un peu la même idée et fait état d’une pénurie d’eau dans certains quartiers de Touba. « Soif à Keur Niangue, quartier Mame Diarra, Alieu quartier Ndiané, arrondissement Darou Marnane, Poulailler, Mbacké Barri », détaille le journal.

    Les quotidiens font également remarquer que cette 130e édition du Magal de Touba coïncide avec le centenaire du rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la cité religieuse du même nom.

    « Sonko savoure sa revanche » à Touba

    « Cent ans après, le village Touba est devenu la deuxième ville du pays. Une ville fortement ancrée dans l’enseignement religieux, mais devenue moderne par la force des choses », constate L’Observateur. Ce qui conduit Tribune à s’exclamant : « Gloire à Cheikh Ahmadou Bamba, un excellent modèle de paix et de dialogue ».

    « Les hommes politiques passent, le Magal demeure », écrit L’As, ouvrant sur la visite du Premier ministre Ousmane Sonko dans la cité religieuse, une tradition bien entretenue par tous les régimes qui se succèdent à la tête du pays. En prélude au Grand Magal, le président de la République et son Premier ministre « ont respecté la tradition, faisant ainsi le déplacement pour rendre hommage au khalife général des mourides », rapporte le journal.

    L’As note que « Diomaye et Sonko ont été, à leur tour, reçus avec les mêmes honneurs et la même considération que les anciens chefs d’Etat et de gouvernement, malgré tout ce qui a été dit les années précédentes », comme le fait de les faire passer pour des dirigeants politiques opposés aux confréries, souligne le journal.

    « Sonko savoure sa revanche », lit-on à la une de Walfquotidien. Le Premier ministre, reçu par le khalife général des mourides, a non seulement pris « des engagements […] dans le cadre du développement socio-économique » de Touba, mais il a aussi « souligné sa volonté de remplir un +contrat moral+ qui le lie aux populations » de cette cité religieuse située au centre du Sénégal.

    « Nous avons un contrat avec Touba », assène le Premier ministre, cité à sa une par le quotidien Le Soleil, qui signale que concernant les préparatifs du Magal, les engagements pris par l’Etat ont été « exécutés à 96% ».

    « L’offensive du CEDEPS » contre la tutelle des médias

    Yoor-Yoor évoque la volonté exprimée par le Premier ministre de « réaliser les projets du président Diomaye à Touba », pendant que le quotidien Enquête rapporte que le khalife a demandé à Ousmane Sonko de « faire table rase du passé ».

    Ou encore, le journal Le Quotidien pointe certains « foyers de tension », plus de 100 jours après l’arrivée du duo Diomaye-Sonko au pouvoir, à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier. « ONAS, médias, entreprise, diplomatie…fronts en surchauffe », affiche la même publication.

    Au sujet justement de la presse et de la « crise » qui s’est emparée de ce secteur, Enquête rapporte que le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse au Sénégal a « exprimé son profond mécontentement » au sujet des dernières déclarations du ministre chargé de la Communication, relative à la situation fiscale des médias et à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse.

    « Le patronat dénonce la mauvaise foi et les manipulations du ministre de la Communication », écrit ce quotidien, avant de titrer sur « L’offensive du CEDEPS » contre Alioune Sall, le ministre de la Communication, qui « a bidonné ! », s ‘ s’exclame Bés Bi Le jour, en allusion aux chiffres avancés par la tutelle.

    La réplique est lieu de son précédent Moussa Bocar Thiam, dont les propositions sont rapportées par Source A.  »En 2023, dit-il, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10.337.595.510 FCFA en droits simples et 2.900. 000 FCFA de pénalités ».

    « Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ? », s’interroge Moussa Bocar Thiam. Il ajoute par ailleurs :  »Dire que sur 1.900.000 FCFA, les 800.000.000 FCFA ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître un soupçon de détournement de deniers publics ».

    Dans un communiqué rendu public mercredi, relève L’Observateur, Moussa Bocar Thiam « démonte les arguments et chiffres de son successeur sur la dette fiscale de la presse, mais aussi le fonds d’appui et de développement de la presse ».

    Les Echos, au regard de tout ce qui précède, affirment que la presse  »démonte Alioune Sall ». Et le journal d’évoquer une  »campagne de dénigrement, de diabolisation, de manipulation des chiffres » prononcée par les patrons de presse. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    Dakar, 21 août (APS) – L’affaire du marché de curage passé par l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal continue de prendre de l’épaisseur dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS, ce sujet servant opportunément d’angle d’attaque de certaines figures de l’opposition contre le nouveau pouvoir.

    Le Soleil, par exemple, se fait l’écho des « éclairages et révélations » du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont certains responsables ont animé une conférence de presse, mardi, pour nier « toute implication » du ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, « dans le choix des attributaires dudit marché ».

    « La bataille médiatique entre l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement se poursuit », constate le journal, en revenant sur une conférence de presse animée par le directeur de l’assainissement, qui exerce « la tutelle directe » de cet établissement public en charge des projets d’assainissement de l’Etat.

    Toute cette affaire est partie des accusations de l’ancien directeur de l’ONAS, limogé environ trois mois après son arrivée à la tête de cette structure. Selon Cheikh Dieng, le ministère de tutelle aurait attribué des contrats de curage à deux sociétés sans procédure transparente.

    « L’Etat patauge » dans cette affaire, fait observer le journal Le Quotidien, après la conférence de presse convoquée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont les techniciens se sont livrés, à cette occasion, « à un exercice de clarification sur des marchés de gré à gré pour lesquels Cheikh Dieng a incriminé le ministre Cheikh Tidiane Dièye ».

    « A les en croire, ajoute Le Quotidien, le ministre Cheikh Tidiane Dièye n’a fait qu’exécuter les recommandations du groupe de travail technique qui, après avoir constaté des lenteurs et manquements dans l’exécution des marchés, a préconisé une procédure d’entente directe avec des entreprises dont la capacité est reconnue, afin de corriger les impairs ».

    Selon L’Observateur, le directeur de l’Assainissement, Oumar Sène,  »est monté au créneau pour apporter des précisions » et balayer d’un revers de main les accusations de Cheikh Dieng contre le ministre Cheikh Tidiane Dièye. 

    Sur la même affaire, Tribune titre : « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye esquive, Cheikh Dieng maintient ses accusations ». La réplique des services de Cheikh Tidiane Dièye est « loin de la réponse Bi Nu Beugg ! », celle attendue par l’opinion, note pour sa part le quotidien Bès Bi Le Jour. Le journal en profite pour faire de la dérision en faisant un clin d’œil à un slogan ayant fait la fortune de la plateforme politique du ministre, « Avenir Sénégal Bi Nu Begg », qui peut se traduire par « l’avenir que nous souhaitons pour le Sénégal’’.

    « L’ONAS lave le ministre à grande eau », résume L’As. Enquête parle  d’attaques et de contre-attaques, pendant que Le Mandat affiche que « Bougane Guèye Dany fustige la tentative de diversion de Sonko en pleine tourmente de l’ONAS ».  

    Kritik’ signale que le leader du mouvement « Geum Sa Bopp, les Jambaars », un des contempteurs les plus en vue du nouveau régime, interpelle le parquet financier, tout en accusant le Premier ministre Ousmane Sonko de détourner l’attention sur [ce] scandale majeur […] ».

    Suffisant pour exacerber les antagonismes politiques entre le pouvoir et certaines figures de l’opposition que le Premier ministre peint en « poule mouillée », note le quotidien L’info.  »Ousmane Sonko qui rencontrait hier des militants de Pastef, en a profité pour poser son viseur sur les opposants », les « traitant de tous les noms », rapporte le journal.

    Le chef du gouvernement, leader du parti Pastef au pouvoir,  »affirme que le régime n’a pas besoin d’état de grâce derrière lequel se cache ls opposants qu’il qualifie de peureux, d’insulteurs, tout en les invitant à descendre sur le terrain et s’opposer autant qu’ils peuvent, puisque cela n’ébranle nullement le régime », ajoute L’info.

     »Sonko reprend ‘le combat politique’ et les menaces » (Vox Populi). « Nous n’avons pas besoin d’état de grâce », répète-t-il dans des propos rapportés à sa une par le quotidien Libération.

     »Sonko nargue l’opposition », en déclarant  »ne pas être ébranlé par ‘une opposition sac à main’ et qui n’existe que par des insultes », relève le quotidien L’As, lequel annonce par ailleurs qu’en perspective des législatives, « une coalition XXXL » est en gestation, autour de Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et Amadou Ba.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    Dakar, 20 août (APS) – La visite effectuée lundi par le président de la République à Touba (centre), en prélude au Magal annuel commémoré dans cette cité religieuse, capitale du mouridisme, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

    Dans le cadre des préparatifs de cet évènement dont l’édition 2024 sera célébrée vendredi, Bassirou Diomaye Faye a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Devant le guide religieux, le chef de l’Etat « s’est engagé […] à résoudre définitivement le problème de l’eau potable et de l’assainissement dans la ville sainte de Touba. Pour lui, c’est une priorité », rapporte Le Soleil.

    « A Touba, le projet prioritaire du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye consiste à résoudre les problèmes liés à l’assainissement et à l’eau. C’est le chef de l’Etat, lui-même, qui l’a annoncé hier lundi au khalife », Serigne Mountakha Mbacké, « en prélude à la célébration du grand Magal de Touba prévu vendredi […] », écrit L’As.

    L’Observateur note que lors de cette visite, le président de la République « a réitéré […] sa volonté de régler les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement [à Touba] ». Bassirou Diomaye Faye « s’attaque à l’assainissement et à l’eau potable » à Touba, insiste le quotidien 24 Heures.

    « Le Magal de Touba est prévu dans 72 heures. Cette 130e édition va se dérouler dans un contexte marqué par les inondations et l’insuffisance du liquide précieux notée au niveau de certains quartiers. Le président Faye, en déplacement dans la cité religieuse, compte régler définitivement ces deux questions au cours de son mandat : eau et assainissement ».

    Walfquotidien relève que « Diomaye promet de ‘faire de son mieux’ pour Touba ». Vox Populi souligne que de son côté, la cité religieuse « déroule le tapis rouge au chef de l’Etat ». « Vos deux visites ont coïncidé avec la pluie. C’est un bon signe », a dit le khalife s’adressant au président Faye dans des propos rapportés par Vox Populi.

    Serigne Mountakha Mbacké a par ailleurs « exhorté [le président de la République] à faire preuve d’indulgence et à toujours travailler pour la paix et la concorde nationale », signale le quotidien Enquête. « Le premier Ndigueul », affiche à ce sujet Bès Bi Le Jour, en mettant en exergue une autre recommandation du guide religieux au chef de l’Etat.

    « Ouvrez vos portes à tous, y compris à ceux qui n’ont pas voté pour vous et à la famille de Serigne Touba », peut-on lire à la une de ce journal, citant Serigne Mountakha Mbacké s’adressant au président Faye. « Je t’estime beaucoup et je vais t’accompagner », a aussi assuré le marabout au président de la République, selon d’autres déclarations rapportées par le quotidien Libération.

    L’info résume en une formule cette visite du président de la République.  « Touba adoube Bassirou Diomaye Faye qui s’engage à nouveau » pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement de la capitale du mouridisme.

    Pour le reste, divers sujets sont en exergue dans les quotidiens. Walfquotidien, s’intéressant au climat des affaires au Sénégal, titre :  »Le spleen des chefs d’entreprises ».

     »Les hommes d’affaires ont le spleen. Ils ont le moral dans les chaussettes », écrit le journal, citant une étude de la direction générale de la planification et des politiques économiques faisant état d’une dégradation de l’opinion de cette catégorie professionnelle.

    Selon le journal, le  »pessimisme des chefs d’entreprises » est à lier à des problèmes tels que  »le recouvrement des créances, la fiscalité, la concurrence supposée déloyale, l’insuffisance de la demande ».

    Enquête évoque la perspective de la renégociation de certains contrats que l’Etat a signés avec des compagnies pétrolières.  »Incertitudes sur le pétrole et le gaz », affiche le journal à sa une. Yoor-Yoor parle de l’aide à la presse et titre sur un « +Tong-Tong+ scandaleux et honteux de l’argent du contribuable ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les mesures contre les accidents de la route et d’autres sujets

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les mesures contre les accidents de la route et d’autres sujets

    Dakar, 19 août (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise proposent des sujets très variés, qui vont des mesures annoncées pour éviter les accidents de la route à la communication du gouvernement.

    On apprend du journal Le Soleil que l’État a décidé de durcir les mesures de prévention des accidents de la circulation, qui ont engendré la mort d’une vingtaine de personnes au cours de la semaine dernière.

    ‘’Plusieurs mesures [ont été] prises, samedi’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’En cas d’accident grave, des enquêtes systématiques seront menées pour [situer les] responsabilités. Tous les acteurs concernés seront tenus de rendre des comptes’’, ajoute Le Soleil.

    Pour prévenir les accidents, ‘’on doit agir sur l’homme, le véhicule et la route’’, note L’Observateur en citant un professionnel des transports.

    ‘’La vérité, c’est que le système de transport au Sénégal n’est pas bon’’, diagnostique un autre en proposant de le ‘’réévaluer’’.

    Selon Vox Populi, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, semble vouloir s’appesantir sur les ‘’défaillances humaines’’, concernant les causes des accidents.

    Selon le même journal, M. Ndiaye a décidé, entre autres mesures, de procéder à une ‘’intensification des contrôles routiers’’.

    L’As révèle l’existence d’une ‘’crise diplomatique’’ entre l’Arabie Saoudite et le Sénégal. ‘’La rupture du contrat liant le Sénégal à l’entreprise saoudienne Acwa Power a entraîné une crise diplomatique entre notre pays et son partenaire le plus historique’’, écrit le journal.

    Le contrat en question devait déboucher sur la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer, selon L’As.

    Le journal EnQuête relève les ‘’crises à répétition’’ et la ‘’confusion communicationnelle’’ du gouvernement. Cette ‘’confusion […] exacerbée par des réponses souvent tardives et maladroites [dévoile] une gestion de l’État encore balbutiante’’, concernant la communication gouvernementale, affirme-t-il.

    ‘’Le Parti socialiste face à son destin’’

    Libération croit connaître ‘’les détails de la répartition’’ et les bénéficiaires du fonds d’aide à la presse de l’année dernière. Un ancien ministre interrogé à ce sujet ‘’s’est justifié par des arguments qui pousseraient à ricaner’’, commente le journal, pas du tout satisfait de la version de l’intéressé.

    La COSYDEP, une organisation de la société civile active dans le secteur de l’éducation, a fait quatre recommandations aux autorités du pays en vue d’une année scolaire ‘’stable’’, en prévision de la prochaine rentrée des classes, selon Source A et d’autres journaux.

    ‘’Le Parti socialiste face à son destin’’, titre L’info, estimant que cette formation politique de l’ex-majorité présidentielle ‘’est dans l’obligation de prendre son destin en main’’.

    Le PS devrait, pour son avenir, procéder à ‘’une alternance générationnelle’’ en confiant sa direction à des jeunes, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias, suggère L’info.

    Les prochaines élections législatives seront un ‘’grand test’’ pour ce parti politique, selon le journal.

    Kritik’ signale qu’une boisson énergisante est en train de faire des ravages au Sénégal. ‘’La dose est bien mortelle’’, affirme le journal, ajoutant que le breuvage peut, en plus de la mort, entraîner une ‘’intoxication éthylique’’, des ‘’problèmes cardiovasculaires’’ et des ‘’troubles du comportement’’.

    Le journal Record évoque la ‘’bonne opération’’ de Teungueth FC et du Jaraaf aux premiers matchs des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), pour la saison 2024-2025.

    En Ligue des champions, Teungueth FC s’en est bien sorti avec un match nul, 1-1, samedi, contre le Stade d’Abidjan, le club ivoirien qui recevait celui de Rufisque.

    Le Jaraaf de Dakar a battu l’East End Lions à Bo City, en Sierra Leone, pour la Coupe de la CAF. ‘’Le Jaraaf a marqué les esprits en s’imposant d’entrée sur un terrain adverse’’, note Record.

    Teungueth FC et le Jaraaf sont les représentants du Sénégal à ces compétitions de la Confédération africaine de football.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vedette

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vedette

    Dakar, 17 aout (APS) – Les quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de plusieurs sujets politiques et de société, le sujet le plus en vue restant l’adoption la veille de la loi portant réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une des conditions posées par le Premier ministre Ousmane Sonko pour faire sa Déclaration de politique générale devant le Parlement.

    Certains titres reviennent largement sur l’adoption, hier à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi relative à la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une perspective sur la quelle insiste par exemple le journal SudQuotidien qui estime que « Les députés ouvrent la porte à Sonko ».

    « La balle est désormais dans le camp du Premier ministre pour la tenue de la Déclaration de politique générale », souligne le même journal

    De son côté Vox populi, qui s’intéresse également à ce sujet, évoque le « retour du PM dans le règlement intérieur à travers la mise à jour de l’Assemblée nationale ».

    Il précise que « les députés ont voté son adoption à l’exception d’une seule voix ».

    « Il s’agit certes d’une proposition de loi, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est que cela résulte d’un consensus », s’est réjoui le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, dont les propos sont repris par le même journal.

    « Sonko va-t-il faire sa Déclaration de politique générale ? », se demande le journal WalfQuotidien, en faisant allusion à ce qu’il appelle des « menaces » de députés de Benno Bokk Yaakar après la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale réintégrant les dispositions relatives au poste de Premier ministre.

    Le Sénégal dans l’espace

    « Avec les menaces des députés de BBY de lui faire subir un sale quart d’heure et les propositions de dissolution de l’Assemblée nationale, ce rituel risque d’être problématique », écrit le journal

    L’Observateur en déduit que « l’Assemblée nationale met Ousmane Sonko devant ses responsabilités », avec l’adoption hier, de la proposition de loi modifiant le règlement intérieur du Parlement, qui était « la condition posée par le Premier ministre Ousmane Sonko pour faire sa Déclaration de politique générale » devant les députés.

    Le quotidien le Soleil amène ses lecteurs à s’intéresser à l’espace avec en perspective le lancement, hier, aux Etats unis, de GandeSat, le premier satellite sénégalais envoyé dans l’espace.

    « Désormais à chaque fois que le satellite passera au-dessus du Sénégal-soit deux à trois passage par jour- il pourra se connecter à ces stations de mesure et d’aspirer toutes les données et de les renvoyer vers le centre de contrôle et de réception situé à Diamniadio », écrit le journal.

    Le quotidien national donne écho également à l’installation le même jour par le Premier ministre du comité de commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye

    Ce comité dirigé par l’historien Mamadou Diouf et regroupant des universitaires et d’acteurs de la société civile du Sénégal et de l’étranger a été présenté par Ousmane Sonko comme une « étape cruciale dans la reconnaissance et l’hommage aux tirailleurs sénégalais, symbolisant un engagement renouvelé pour la justice et la mémoire historique ».

    « Même s’il existe une abondante production littéraire, cinématographique et musicale, le massacre des tirailleurs sénégalais n’occupe pas la place qu’elle doit occuper autant dans nos histoires que dans l’histoire de l’empire coloniale français », a fait constater le professeur Mamadou Diouf dans le même journal.

    Du point de vue de l’historien sénégalais, « la France avait adopté la posture d’effacer ou de couvrir hermétiquement le massacre traité simplement comme une erreur ».

    Le Soleil rend compte également du lancement officiel d’une plateforme de recensement des médias par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall.

    Selon le ministre dont les propos sont repris dans le journal le Soleil, « ce support permet de renforcer le secteur, de lutter contre la précarité et de se mettre en conformité avec le code de la presse ».

    Règlements de compte

    « L’Etat n’a aucun problème avec la presse », a-t-il ajouté, en réponse à la journée sans presse décrétée, mardi dernier, par une partie des patrons de presse au Sénégal.

    Le journal a également donné la parole au président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal (CDEPS), initiateur de ce mouvement d’humeur. Mamadou Ibra Kane s’est félicité d’un « succès » et « salue l’appel au dialogue du chef de l’Etat ».

    Les journaux donnent écho également à la sortie médiatique de l’ancien directeur général de l’ONAS, Cheikh Dieng limogé quelque trois mois après sa nomination.

    « Les premiers règlements de comptes » écrit à sa une le quotidien EnQuête, en faisant allusion aux déclarations de Cheikh Dieng qui se dit « victime d’une campagne de dénigrement » de la part de la tutelle

    C’est le cas aussi du journal le Quotidien qui écrit : « Cheikh Dieng enfonce Cheikh Dièye ».

    « Après ma déclaration, j’attends fermement que le ministre ait le courage de faire un point de presse pour apporter des éclaircissements à mes propos. Mieux de m’envoyer une citation directe pour une éventuelle confrontation en justice car il y a beaucoup de choses qui se passent au ministère de l’Assainissement et dont les Sénégalais devront être informés », a poursuivi le quotidien le Quotidien en citant Cheikh Dieng, ex DG de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    SMD/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le bilan de l’accident de Khourou Mbacké et l’appel du chef de l’Etat à la une des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le bilan de l’accident de Khourou Mbacké et l’appel du chef de l’Etat à la une des journaux

    Dakar, 16 août (APS) –  Le bilan de l’accident de la route survenu à Khourou Mbacké, dans le département de Mbacké et l’appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye à un dialogue ‘’rénové’’ avec la presse nationale sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     Une collision entre un camion et un minicar survenue jeudi dans l’après-midi, à hauteur du village de Khourou Mbacké, dans le département de Diourbel, a fait neuf décès et plusieurs blessés. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel et l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba, a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’9 morts et plusieurs blessés dans un accident’’, titre Vox Populi, précisant que ‘’l’horreur est survenue entre Ndoulo et Khourou Mbacké : un camion emboutit un car, 6 morts sur le coup, 3 autres un peu plus tard’’.

    Le journal ajoute que ‘’la majorité des décédés sont originaires de Diourbel. Les passagers revenaient de funérailles à Touba’’.

    ‘’Huit morts et 15 blessés dans un accident sur la route de Touba’’, écrit en une Le Soleil, indiquant que ce ‘’violent accident survenu hier sur la route de Touba, a occasionné huit décès et 15 blessés’’. ‘’Cet événement malheureux survient à une semaine du Magal de Touba’’, déplore le quotidien national.

    ‘’Accident tragique sur l’axe Diourbel- Mbacké : 9 morts dont 6 sur le coup enregistrés’’, selon Libération. ‘’Neuf morts dans un accident à Mbacké’’, met en exergue à son tour WalfQuotidien.

    L’Observateur indique que ‘’le bilan de l’accident est très lourd avec 23 victimes dont neuf décès et 13 blessés graves et un léger’’, donnant ‘’la liste des victimes de l’accident qui a fait 9 victimes’’.

    Les quotidiens du jour se sont également intéressés à l’appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en Conseil des ministres pour un dialogue  »rénové » avec la presse nationale au lendemain de la journée sans presse décrétée, le 13 août 2024, par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS).  

    ‘’Crise de la presse : le dialogue à la une’’, affiche à sa une Bès Bi. Le journal indique que ‘’c’est le paragraphe qui a été peut-être le plus partagé du communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024’’.

    ‘’Le président Faye a appelé à un dialogue rénové avec la presse et souligné que le secteur mérite une attention particulière du gouvernement. Une réaction au lendemain de la journée sans presse largement suivie. Les patrons affichent le sourire mais semblent encore prudents’’, écrit la publication.

    ‘’Bras de fer presse-Etat : un parfum de dégel’’, note Sud Quotidien.  »Le mouvement d’humeur des acteurs et professionnels des médias sénégalais, manifesté par une journée sans presse, initiée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS) et largement suivie, le mardi 13 août dernier, semble recevoir une oreille attentive du côté des autorités étatiques’’, rapporte le journal.

    ‘’En Conseil des ministres au Palais de la République, le mercredi 14 août 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, convaincu que la situation générale de la presse mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriée’’, fait savoir Sud.

    ‘’Bass, en père de la Nation’’, titre Source A. ’’Le président de la République a réagi suite à la journée sans presse observée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (CDEPS) à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Face aux membres de son gouvernement, le chef de l’Etat se dit ouvert à un dialogue avec les acteurs, avant de donner des instructions fermes au ministre de la Communication pour l’application intégrale du Code de la presse’’, écrit la publication.

    EnQuête annonce que le patronat se réunit aujourd’hui après la journée sans presse.  ‘’Après la journée sans presse, le patronat se réunit ce vendredi autour du Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (CDEPS) pour évaluer le premier plan d’action exécuté cette semaine, pour protester contre les mesures asphyxiantes prises par l’Etat à son encontre’’, mentionne le journal.

    AB/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le bilan de la journée sans presse et les résultats définitifs du Bac 2024 au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le bilan de la journée sans presse et les résultats définitifs du Bac 2024 au menu des quotidiens

    Dakar, 14 août (APS) – Le bilan de la journée sans presse décrétée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS), les résultats définitifs du baccalauréat 2024 et la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, sont les principaux sujets en exergue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Journée sans presse : un signal fort’’, titre EnQuête, soulignant que ‘’le Sénégal a vécu le mardi 13 août une journée sans précédent ». Le journal indique que  »la quasi-totalité des médias du pays ont observé un silence assourdissant, en réponse à l’appel d’une journée sans presse, lancé par le CDEPS ».

    La même publication précise que  »cet acte symbolique visait à dénoncer les mesures fiscales et économiques imposées par les nouvelles autorités, perçues comme une menace à la survie des entreprises de presse et à la liberté de presse’’.

     »Journée sans presse, démocratie sans voix’’, affiche en une L’Observateur. Le journal indique que  »plusieurs médias étrangers ont relayé la journée sans presse décrétée, hier par, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS) sur toute l’étendue du pays pour alerter sur les difficultés dans le secteur ».

    Vox Populi va plus loin en informant que ‘’la journée sans presse [a été] largement suivie’’. Le journal souligne que ‘’RSF, UPF Sénégal et Amnesty Sénégal appellent à un dialogue entre l’Etat et les acteurs de la presse. L’Association de parents d’élèves du primaire au supérieur (APEPS) prend le contrepied et s’indigne de cette façon de manifester’’.

    ‘’La journée sans presse, à la une des médias internationaux’’, écrit Source A.

    Le Quotidien précise que  »si la journée sans presse décrétée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse sénégalaise (CDEPS) a été bien suivie, certains médias (Le Soleil, WalfQuotidien et Yoor Yoor) ont bien marqué leur distance par rapport aux revendications du syndicat patronal ».  

     De son côté, Bès Bi met en exergue les résultats du baccalauréat de 2024. Selon le journal,  »ces résultats révèlent 50,50% de candidats admis, soit une baisse par rapport aux deux dernières années ». ‘’Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Elhadj Abdourahmane Diouf, a déclaré lundi que ces résultats ne sont pas proportionnels aux investissements dans le secteur de l’éducation’’, indique la publication.   

    ‘’Les leçons du baccalauréat’’, affiche à sa une L’Info. ‘’Le baccalauréat 2024 a fini de livrer ses secrets. Et c’est le ministre de tutelle qui a lui-même présenté les principales conclusions, avec des statistiques qui au-delà de cette année couvrent toute la période de l’indépendance à nos jours, montrant entre autres que depuis lors, le Sénégal a produit moins d’un million de bacheliers avec les meilleurs résultats entre 1960 et 1969 et les pires résultats entre 2010 et 2019 », rapporte le journal.

    ‘’Pour cette année, le top 10 des meilleures écoles au Bac est dominé par le privé, la première école publique est à la 7e place. L’Académie de Dakar et la région de Matam ont les meilleurs résultats au Bac 2024. Les académies et régions de Kaffrine, Kédougou et Kolda dernières de la classe. Les filles de plus en plus nombreuses et excellentes, mais les garçons ont un meilleur taux de réussite’’, ajoute L’Info.

    Les journaux se sont également intéressés à la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    ‘’Réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : vers une procédure d’urgence’’, informe Sud Quotidien.  Le journal indique que ‘les députés étaient en séance plénière hier mardi dans le cadre de la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution’’.

    Sud souligne qu’‘’ à cette occasion, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale a déclaré avoir reçu une demande d’examen en procédure d’urgence d’une proposition de la loi visant à modifier le règlement intérieur’’.

    Les Echos annoncent de son côté que ‘’le règlement intérieur [sera] modifié vendredi’’, soulignant que ‘’le projet de modification portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été déclenché hier avec l’ouverture de la session extraordinaire de l’institution parlementaire’’.

    ‘’En effet, la commission des lois va se réunir aujourd’hui pour examiner ladite proposition de loi avant son adoption vendredi en plénière’’, indique le journal.

     ‘’L’assemblée aux petits soins du Premier ministre Ousmane Sonko’’, selon L’AS. La publication signale que ‘’l’institution parlementaire a été convoquée en vue d’examiner la modification du règlement intérieur, objet de refus du Premier ministre de tenir sa déclaration de politique générale’’.    

    AB/ASB