Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du Premier ministre Ousmane Sonko au Mali à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du Premier ministre Ousmane Sonko au Mali à la Une

    Dakar, 13 août (APS)– La visite de travail et d’amitié effectuée au Mali par le Premier Ousmane Sonko est le sujet le plus en vue dans les quotidiens Le Soleil et WalfQuotidien reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a effectué, hier sa première visite officielle au Mali. Une visite de travail,  d’amitié et de fraternité d’une demi-journée qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale », rapporte Le Soleil, sous le titre : ‘’Après Kigali, Ousmane Sonko à Bamako’’.

    ‘’En effet, après Kigali où il a représenté le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la cérémonie de prestation du Président Rwandais, Paul Kagamé, Ousmane Sonko a choisi le Mali  dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail’’, écrit le journal.

    Le quotidien national précise que ‘’cette visite entre également dans le cadre du raffermissement des relations de coopération entre le Sénégal et le Mali, deux pays frères unis par les liens socio-culturels pluriséculaires entre leurs deux peuples’’.

    ‘’Dakar et Bamako se reconnectent’’, titre en Une WalfQuotidien, soulignant qu’’’à travers cette visite du Premier ministre sénégalais à Bamako, les relations entre le Sénégal et le Mali reviennent au beau fixe’’.

    La publication signale par ailleurs que le Premier ministre sénégalais a également rencontré le Chef de l’Etat du Mali, le colonel Assimi Goita, lors de sa visite officielle.

    Walf s’intéresse également aux ‘’relations heurtées’’ entre les nouvelles autorités étatiques et la presse. ‘’Ce mardi, 13 août 2024, est déclaré journée sans presse par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS). Ce mot d’ordre, suivi par un bon nombre de groupes de presse, est parti pour annoncer une relation difficile entre les acteurs de la presse et les tenants du pouvoir’’, avertit la publication.

    ‘’Plusieurs quotidiens d’informations n’ont pas paru ce mardi 13 août  pour respecter le mot d’ordre de grève de journée sans presse décrété par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS)’’, constate le journal.

    AB/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’assemblée générale de l’UMS à la une des journaux 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’assemblée générale de l’UMS à la une des journaux 

    Dakar, 12 août (APS) – La position de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) sur le départ du Chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’ouverture de cette instance à d’autres personnalités ainsi que la journée sans presse annoncée ‘’pour faire face au pouvoir’’, sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    En Assemblée générale samedi au King Fahd Palace, l’Union des magistrats du Sénégal s’est prononcée sur plusieurs sujets dont le départ du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature. Cette  rencontre, qui se tenait traditionnellement à Saly, a eu lieu à Dakar, à l’hôtel  King Fahd Palace, dans une ambiance pour le moins délétère.

    ‘’L’Ums tolère le chef de l’Etat et le Garde des Sceaux et dit non aux autres’’, titre en Une Vox Populi. Le journal relève qu’en ce qui concerne la présence du Président de la République et du ministre de la Justice au Conseil supérieur de la magistrature, ‘’l’Ums ne s’y oppose pas sous réserve de la volonté du président  de la République de quitter le conseil’’.

    ‘‘Conseil supérieur de la magistrature : l’Ums déroule le tapis rouge à Diomaye », note WalfQuotidien. ‘’Le président de la République est prié de rester au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C’est l’Union des magistrats sénégalais qui a formulé cette prière, ce samedi à Dakar lors de son assemblée générale’’, écrit Walf.

    L’As souligne  que  »la présence ou non du chef de l’Etat et du Garde des Sceaux au sein du Conseil supérieur de la magistrature, l’UMS se fondant en partie sur l’avis qu’elle a demandé aux anciens magistrats et sur les conclusions de son assemblée générale tenue le 18 mai 2024, rappelle qu’elle n’’est pas opposée à la présence de ces deux autorités. ‘’La sentence de l’Ums’’, titre le journal.

    ‘’ Justice au Sénégal : l’impossible indépendance ? », s’interroge EnQuête.  »Ce débat qui oppose régulièrement les partisans d’une autonomie complète de la justice à ceux qui défendent la présence de l’Exécutif au sein des instances judiciaires, reflète les tensions et les divergences sur la question. La récente déclaration du président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf, a relancé ce débat complexe en affirmant que l’UMS n’est pas opposée à la présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature », écrit le journal.

    Le quotidien Info rapporte que ‘’l’Union des magistrats du Sénégal rejette toute idée d’ouverture du Conseil supérieur à des personnes extérieures, expliquant que le CSM, est un organe interne qui s’occupe du sujet sensible de la carrière des magistrats’’.

    ‘’Mieux, le président Ousmane Chimère Diouf et ses collègues craignent que l’arrivée de personnes extérieures, de surcroît, politiques ou partisanes, pourrait nuire à l’impartialité  de la justice. En outre, les magistrats du Sénégal qui étaient samedi en Assemblée générale, ne sont pas du tout contre la présence du chef de l’Etat au sein du CSM, soulignant que même s’il est retiré, il lui revient de signer les décrets de nomination. Et que l’indépendance de la justice ne se résume pas uniquement aux décisions du Conseil supérieur de la magistrature’’, ajoute le journal.  ‘’L’UMS motive son opposition’’, affiche le journal.

    ‘’L’Ums libère Diomaye’’, écrit Bès Bi.

    L’Observateur souligne que ‘’les avis sont partagés sur la question du maintien ou non du chef de l’Etat au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Si le président reste sur son ni oui ni non, l’Ums qui défendait sa sortie durant le règne de Souleymane Téliko, semble aujourd’hui s’accorder à son avis ».

     »Mais certains magistrats de  la société civile sont formels que le chef de l’Etat doit sortir du Conseil ainsi que son Garde des Sceaux. Justice, la gène magistrale’’, note L’Obs.

    Les quotidiens se sont fait l’écho de la journée sans presse prévue ce mardi pour ‘’faire face au pouvoir’’. A cet effet, la presse a publié un édito commun intitulé :  »Médias sénégalais, la mort programmée ».

    ‘’Les journalistes rangent micros, plumes et caméras demain’’, annoncent en Une Les Echos.

    ‘’Les médias asphyxiés par le régime’’, en grève mardi », annonce de son côté L’AS.

    AB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le vaste mouvement dans la magistrature

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le vaste mouvement dans la magistrature

    Dakar, 10 août (APS) – Les journaux reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho du vaste mouvement au sein de la magistrature intervenu la veille lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidée par le président de la République.

    ‘’Diomaye chamboule tout’’, affiche à sa Une le journal Sud Quotidien.  »Le président de la République a présidé (…) la première réunion du CSM sous son magistère. A l’issue de cette rencontre, il a opéré un vaste chamboulement dans les différentes juridictions. Ainsi, au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck sont affectés à Tambacounda. Quant à Amady Diouf et Ibrahima Bakhoum, ils ont quitté les juridictions de jugement pour rejoindre l’administration centrale », rapporte Sud.

    Au sujet de l’affectation de ces trois juges, Walf Quotidien parle de  »purge magistrale de Diomaye », notant que  »les bourreaux de Pastef isolés à Tamba ».

     »Certains juges semblent ne pas être bien servis dans les changements intervenus dans la magistrature. Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, sous les projecteurs depuis les évènements de mars 2021, ont été tous envoyés à Tambacounda. Précédemment doyen des juges d’instruction au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo devient, à l’issue de la réunion, président de chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda », écrit Walf.

    Libération revient également sur les  »grandes lignes d’un vaste mouvement ». Le journal écrit que  »pour sa première réunion du Conseil supérieur de la magistrature, on peut dire que le Président Bassirou Diomaye Faye a d’abord réparé une injustice. En effet, à quelque jours de son départ, Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye au poste de premier président de la Cour suprême’’. Selon Libération,  »c’est une nomination problématique d’autant que Jean Louis Paul Toupane était plus âgé que lui’’.

     »Fast Traque’’, dit Bes Bi, soulignant que le ministre de la Justice Ousmane Diagne mise sur  »le duo Ibrahima Ndoye-Moussa Thiam » au parquet de Dakar.

     »Le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) tant attendu, s’est tenu ce vendredi 9 août. Premier du Président Diomaye Faye, il a été sanctionné par des décisions phares. Et peut-être le dernier, s’il choisit de ne plus y siéger. Même si cette éventualité devient moins évidente au vu de la volonté de certains magistrats. Mais c’est sans grosses surprises pour les départs de hauts magistrats impliqués d’une manière ou d’une autre dans les affaires judiciaires concernant Ousmane Sonko et les hommes de son parti », écrit le journal. 

     »Le grand balayage », commente Enquête. Concernant les affectations à Tambacounda, le journal parle de  »sanction déguisée » ou  »une réorganisation nécessaire ». La publication estime que  »le transfert de ces magistrats soulève toutefois des interrogations’’.

    L’AS parle de ‘’la revanche des vainqueurs’’ et relève que  »tous les juges impliqués dans le procès de Sonko sont affectés à Tambacounda ».

    Un CMS  »entre récompenses, sanctions et bizarreries », dit L’Observateur. Selon le journal,  »la Cour d’Appel de Dakar a reçu un véritable coup de balai. C’est Abdoulaye Ba, président de Chambre à la cour d’Appel de Thiès qui hérite du poste de Premier président de la cour d’Appel de Dakar ».

    Le journal revient également sur le portrait du nouveau procureur de la République de Dakar, Ibrahima Ndoye, un natif de la bourgade de Yeumbeul, pur produit de l’école sénégalaise. Il fait partie de la promotion 98 de la faculté des sciences juridiques et politiques.

    ‘’Magistrat d’expérience jouissant d’une solide réputation d’intégrité professionnelle et morale. Son nom est associé à de grands dossiers comme les chantiers de Thiès , le dossier de Médinatoul Salam avec feu Cheikh Béthio Thioune’’, note pour sa part WalfQuotidien.

    SKS/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régulation des télécoms, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régulation des télécoms, un des sujets en exergue

    Dakar, 9 août (APS) – Les nouvelles perspectives de la régulation des télécommunications et la lutte contre les accidents de la route font partie des sujets en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.

    Plusieurs quotidiens se font l’écho des Journées de concertation sur la régulation des communications électroniques démarrées jeudi à Dakar, sous l’égide de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

    « Une rencontre de deux jours qui permettra à terme de dégager une feuille de route pour la régulation du secteur des communications électroniques », explique le quotidien L’As.

    Le journal cite le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, dont les propos fixent le cap dans ce domaine. « Il faut, dit-il, asseoir une régulation tarifaire pour concilier l’équilibre du secteur ».

    Le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a de son côté « listé les nombreux défis du secteur numérique, avant de s’engager à les adapter au dispositif de régulation », rapporte L’As. Cela amène Sud Quotidien à dire que l’Etat « cherche la bonne formule » pour la régulation des télécommunications.

    Il s’agit principalement de veiller à l’équilibre du secteur et au respect de la réglementation, soutient Dahirou Thiam dans des propos rapportés par le quotidien Yoor-Yoor, autrement dit, « trouver un équilibre entre les impératifs économiques, sociaux et technologiques », ajoute le DG de l’ARTP dans les colonnes de Libération.

    Les quotidiens s’intéressent par ailleurs à la lutte contre les accidents de la route, un sujet de préoccupation pour le gouvernement qui ne fait pas mystère de son ambition de trouver une solution à ce problème. « La sécurité routière dans le radar de Sonko », confirme le quotidien 24 Heures.

    « Le PM mobilise le gouvernement » contre ce phénomène, relève Libération. « Corruption sur les routes, visites techniques, vétusté des véhicules…, Ousmane Sonko annonce des mesures drastiques », ajoute la même publication. « Sonko dénonce la corruption et annonce des mesures », peut-on lire à la une du quotidien Les Echos.

    « Les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation », promet le chef du gouvernement à la une du quotidien Le Soleil. Walfquotidien rapporte que les derniers drames routiers ont poussé les autorités à tenir, jeudi, un conseil interministériel au cours duquel le Premier ministre « a dénoncé la corruption qui mine le secteur du transport routier sans compter, dit-il, la vétusté du parc automobile ».

    M. Sonko précise, à la une du quotidien Bès Bi Le Jour, que l’intention du gouvernement n’est pas d’exercer une quelconque pression sur les acteurs concernés, « mais il faut de la fermeté ».  

    Le Quotidien anticipe sur le prochain  »chamboulement diplomatique » et  renseigne que « ces derniers jours », le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères « a envoyé des notes de rappel à plus d’une quarantaine de diplomates constitués d’ambassadeurs, de consuls généraux et de premiers ou deuxièmes conseillers ».

     »On peut citer, entre autres, les ambassadeurs du Sénégal en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, ou les consulats généraux de Marseille, New York, Djeddah, Naples », ajoute Le Quotidien, qui affiche à ce sujet : « Le grand remplacement à venir ».

    Les changements ne concernent pas seulement ce domaine si l’on en croit Vox Populi.  »Après l’administration territoriale, informe ce journal, le chef de l’Etat va chambouler la magistrature » également.

     »Par la force du décret, le président de la République secoue le cocotier chaque mercredi et découpe le gâteau à partager, les profils les moins convaincants parviennent à sortir du tri des prédisposés à l’emploi », commente le quotidien Kritik’.

    Le journal estime que  »la principale rupture opérée par le nouveau régime consiste à  positionner des combattants qui ont mouillé le maillot durant la période des vaches maigres ».  »On est encore loin de l’épilogue de la rémunération des guerriers qui sont allés au front du combat pour le Projet », ajoute Kritik’.

    Boubacar Camara Kamâh, président du parti « Jengu » et allié du nouveau pouvoir incarné par le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, semble donner des assurances sur cette question.

     »Les conditions ne sont pas encore réunies, mais avec de nouvelles lois, on fera des appels à candidatures », comme promis pendant la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars dernier, assure Boubacar Camara dans les colonnes du quotidien Le Soleil.

    M. Camara dit ce qu’il  »pense du gouvernement » sur beaucoup de sujets, dont la reddition des comptes, qui, à ses yeux,  »ne doit pas être analysée en termes de séquence, mais comme une activité permanente ».

    Enquête traite de l’agenda diplomatique du président de la République, qui  »devrait prononcer un discours mémorable ce 15 août à Paris », après la sortie de son Premier ministre sur les tirailleurs sénégalais. Le président de la République va ensuite participer au sommet Chine-Afrique « en début septembre ». Il est ensuite attendu à l’Assemblée des Nations unies du 20 au 27 septembre.

    Enquête, à l’appui de cet agenda chargé, affiche  »Diomaye à contre-courant », une manchette faisant référence à la  »multiplication des déplacements » du chef de l’Etat en France.

    BK/ASG

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L' »horreur » de la migration clandestine en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’ »horreur » de la migration clandestine en exergue

    Dakar, 8 août (APS) – Les quotidiens sont fortement marqués par l’horreur de l’émigration clandestine, après que des ressortissants sénégalais et d’autres pays ont été retrouvés morts aux Caraïbes.

    Plusieurs titres de la livraison de jeudi s’intéressent à cette question. « Horreur au large de Rio San Juan », affiche le quotidien Enquête, au sujet d’une embarcation de fortune ayant échoué au large d’une commune de la République dominicaine « avec 14 corps sans vie de migrants ».

    La « découverte macabre » a été faite par les autorités dominicaines le 6 août dernier, au large de Rio San Juan, dans le nord du pays, renseigne le journal. « Une pirogue, dérivant depuis des semaines, a été repérée par un pêcheur à une trentaine de kilomètres des côtes. A son bord, les secours ont retrouvé 14 corps en état de décomposition avancée », rapporte-t-il.

    Enquête ajoute que les premières investigations menées révèlent que les victimes sont originaires du Sénégal et de la Mauritanie. Le quotidien Tribune souligne que les corps des victimes, « âgés de 24 à 33 ans » selon les documents d’identité retrouvés sur elles, étaient « en ‘état de décomposition avancée’, à l’état de squelettes […] ».

    La pirogue convoyant ces migrants « avait pris la route des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique », affirme L’Observateur, Le Quotidien pointant « un drame migratoire […] joué à près de milliers de kilomètres » du Sénégal et de la Mauritanie, dans la partie de la République dominicaine frontalière avec Haïti.

    Vox Populi signale que ces « 14 squelettes de Sénégalais et Mauritaniens » ont été découverts avec « 12 paquets de cocaïne également retrouvés avec les cadavres ». Ce qui conduit le journal à dire qu’il s’agit d’un cas d’émigration clandestine ou de trafic international de drogue.

    Un « livre blanc » sur le système électoral sénégalais 

    « Malgré les nombreuses agences, les multiples fonds et programmes en faveur de l’emploi des jeunes, le fléau de la migration [irrégulière] persiste. Il prend même de l’ampleur », commente Walfquotidien, selon lequel l’argent investi dans ce domaine « n’arrive pas à retenir les candidats » à s’engager dans « ce qui ressemble à un voyage sans retour avec son lot de morts ».

    Pour le reste, des thématiques diverses suscitent l’intérêt des quotidiens, de l’actualité politique aux réformes institutionnelles en passant par des sujets de société tels que l’insécurité routière.

    « Enjeu d’un couplage », titre Bès Bi Le jour en évoquant la perspective des prochaines élections législatives et locales. « L’idée du couplage des élections législatives et locales serait une des propositions phares d’une partie de la société civile qui se penche sur l’édition d’un livre blanc sur le système électoral », explique le journal.

    Il ajoute que cette perspective « suggère la double dissolution de l’Assemblée nationale et des collectivités territoriales. Diomaye et Sonko, qui ne sont pas majoritaire, ne cracheraient pas sur une telle perche. Mais l’opposition laisserait-elle les parcelles de pouvoir qui lui restent lui filer entre les mains ? », s’interroge Bès Bi Le Jour.

    « Au-delà des enjeux de la dissolution de l’Assemblée nationale dont les conséquences restent imprévisibles, la mère des batailles reste la majorité qui se profile au lendemain des prochaines élections législatives anticipées », analyse le quotidien Kritik’.

    « Bataille de survie pour la nouvelle opposition mais soupape de sécurité et couverture parlementaire pour le nouveau pouvoir qui compte s’appuyer sur la machine parlementaire pour dérouler les grands axes [de son projet de gouvernement] », relève la même publication.

    « Jeu de chaises musicales » dans l’administration territoriale

    Libération s’intéresse au dernier Conseil des ministres qui a décidé d’un « vaste chamboulement dans l’administration territoriale ». « Jeu de chaises musicales chez les gouverneurs, préfets et sous-préfets », note également Vox Populi, précisant que « 9 gouverneurs sur 14 bougent, Al Hassan de Dakar muté à Saint-Louis ».

    Quatre gouverneurs  »n’ont pas été reconduits. Au moins 15 préfets » ont été aussi nommés dans les 45 départements, note le quotidien L’As, avant de revenir sur la promotion des artistes Nitt Doff et Kilifeu, devenus présidents de conseil d’administration. Ils sont tous les deux marqués, avec d’autres artistes et acteurs de la société civile,  par leur engagement aux côtés de l’opposant Ousmane Sonko, devenu Premier ministre.

    Sud Quotidien ouvre son édition sur la présence de plus en plus massive des mototaxis Jakarta dans le transport public urbain et le secteur de la livraison, contribuant  »sensiblement à la résorption du chômage ». Il reste que selon le journal, cette irruption n’est  »pas sans conséquence sur le vécu des Dakarois ».

     »Entre insécurité routière, accidents de la circulation, agressions et vols à main armée, entre autres infractions dans lesquelles ils sont impliqués au quotidien, les Jakarta sèment psychose, angoisse et peur chez les usagers et les populations », soutient Sud Quotidien.

    Concernant le rapport final des assises de la justice, L’info constate qu’il met en lumière  »le profond désaccord [des acteurs] sur la réforme du CSM », le Conseil supérieur de la magistrature, avec comme principale  »pomme de discorde » la présence ou non du président de la République au sein de cette instance chargée de la gestion de la carrière des magistrats.

    Le Soleil, faisant le compte-rendu du dernier Conseil des ministres, rapporte que  »de fortes mesures » ont été annoncées par le président de la République en faveur du secteur de la santé. Le journal, détaillant ces mesures, cite la gouvernance sanitaire, l’accès aux soins, la prévention et la réforme hospitalière.

    Le quotidien 24 heures en conclut que le président Bassirou Diomaye Faye  »engage les grands projets santé ». Il note, à ce propos, que le chef de l’Etat a notamment demandé  »la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de Couverture sanitaire universelle (CSU)… ».  

    BK/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La  »crise » du secteur des médias au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La  »crise » du secteur des médias au menu

    Dakar, 7 août (APS) – Plusieurs titres de la livraison de mercredi de la presse quotidienne s’intéressent à la « crise » dans le secteur des médias, constat qui a conduit le patronat du secteur à solliciter des pouvoirs publics des mesures visant à favoriser la viabilité des entreprises concernées.

    « La presse à l’épreuve », affiche à sa une le quotidien Enquête, selon lequel les entreprises de média sont plongées « dans une crise sans précédent, exacerbée par les réclamations financières colossales de la Télédiffusion du Sénégal (TDS) ».

    « Depuis le samedi 3 août, la situation s’est encore détériorée, menaçant même l’existence de plusieurs organes de presse », écrit le journal. Il note que ces difficultés ont amené la Coordination des associations de presse (CAP) à demander « des mesures immédiates après la suspension de la publication » des quotidiens sportifs Stades et Sunu Lamb.

    Les Echos annoncent que les patrons de presse se réuniront après-demain vendredi autour de cette problématique, alors même que la CAP « prédit la fermeture prochaine d’autres médias et demande l’ouverture de discussions » avec les pouvoirs publics.

    « La presse, au bord de l’asphyxie ! », s’exclame Sud Quotidien, comme alarmé par une situation tellement difficile que « le risque est grand de voir pas mal d’organes de presse mettre la clé sous le paillasson ».

    Sud Quotidien ne se fait pas prier pour lister ces difficultés qui plombent « depuis quelques mois » les médias, entre « blocage de comptes bancaires, réclamation de paiement des dettes fiscales […] suspension de conventions liant des départements et structures étatiques à des médias ».

    L’Etat doit savoir que le secteur des médias est  »en danger »

    Cette crise, marquée par des pressions multiformes sur les entreprises de presse […], a déjà conduit à la fermeture de Stades, Sunu Lamb, ainsi que la non-parution de Vox Populi hier [mardi] et la perte d’emplois dans le secteur », relève le journal Le Quotidien.

    Suffisant pour que le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) alerte les autorités publiques. « Il faut que l’Etat sache que son secteur médiatique est en danger », déclare Bamba Kassé dont les propos sont à la une du quotidien L’As.

    Certains journaux reviennent sur un autre débat, celui relatif à la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko. « Si près si loin », titre Bès Bi Le Jour, en laissant entendre que la perspective du face-à-face entre le chef du gouvernement et les députés s’éloigne un peu plus.

    « La saisine annoncée du Conseil constitutionnel par le président de la République pour un avis sur la date de dissolution de l’Assemblée nationale semble éloigner une DPG de Sonko », explique le journal.

    Il ajoute qu’en dépit de la mise en place du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, condition posée par le chef du gouvernement pour faire sa déclaration de politique générale, « le pouvoir prend son temps pour ne pas faire face à la majorité » Benno Bokk Yaakaar de l’opposition.

    Kritik’ aussi voit le Premier ministre prendre « la voie de contournement » sur cette question. « Pour éviter de prêter le flanc face à une Assemblée nationale hostile et tuer l’œuf d’une motion de censure certaine, analyse-t-il, le PM snobe la quatorzième législature ».

    Le chef du gouvernement, « pas tenu par les délais, compte dérouler son programme de gouvernance devant de nouveaux députés reflétant la trajectoire impulsée par l’électorat sénégalais. Un coup politique inégalant mais opportun en ces temps de realpolitik », analyse Kritik’.

    D’ici là, certains députés, dont Guy Marius Sagna, sont décidés à demander des comptes au gouvernement sur certaines questions dont l’attribution d’un marché de 9000 logements à des entrepreneurs chinois.

     »Fidèle à sa dynamique de +député du peuple+, Guy Marius Sagna a adressé, hier [mardi], pas moins de 24 questions au gouvernement, sur autant de faits et problématiques que vivent les populations », rapporte L’info.

     »Parmi ces questions, précise le journal, la réalisation de 9.000 logements sociaux confiée à des Chinois. Il demande au gouvernement d’expliquer le choix d’une entreprise chinoise, au lieu d’une entreprise sénégalaise ».

    Une brigade pour contrôler les activités sylvopastorales

    Sur cette question pouvant relever de la  »préférence nationale », L’Observateur énonce une  »dure réalité », selon laquelle les entreprises sénégalaises  »sont trop petites » pour se voir attribuer certains marchés, sans compter qu’elles ne sont pas toujours guidées par  »l’esprit de solidarité ».

    Le député Abdou Mbow, de son côté,  »s’empare de l’affaire du limogeage de Cheikh Dieng à la tête de l’Office national de l’assainissement (ONAS) », en demandant au ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye,  »des explications sur plusieurs allégations, relatives notamment à de présumées surfacturations, marchés par entente directe », rapporte encore L’info.

    Le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) de l’opposition  »veut éventer le scandale », titre sur cette question le quotidien L’As. Abdou Mbow, président dudit groupe, demande à être édifié sur certaines insinuations de Cheikh Dieng, démis de ses fonctions environ trois mois après sa nomination à la tête de l’ONAS.

    Le député veut savoir  »si, effectivement, comme l’insinue » M. Dieng, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement  »a pris la décision de suspendre la procédure de passation des marchés attribués provisoirement aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas et de privilégier en lieu et place une entente directe avec des entreprises de son choix ».

    Sur un sujet totalement différent, Le Soleil annonce la création d’une Brigade de sécurité alimentaire appelée à  »davantage contrôler les activités sylvopastorales et renforcer les mesures contre le vol de bétail sur toute l’étendue du territoire national ». 

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / De nombreux sujets au menu des quotidiens, entre diplomatie et économie

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / De nombreux sujets au menu des quotidiens, entre diplomatie et économie

    Dakar, 6 août (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite d’un grand nombre de sujets dont les nouvelles perspectives de renforcement de la coopération sénégalo-gambienne.

    Le chef du gouvernement sénégalais, Ousmane Sonko, et le vice-président gambien Muhammad Jallow, ont eu une séance de travail, lundi, dans le cadre d’une visite que ce dernier effectuait à Dakar.

    MM. Sonko et Jallow « ont salué l’état de la coopération sénégalo-gambienne », rapporte le Soleil. Ils se sont aussi « engagés à renforcer les points de convergence dans la coopération sécuritaire, la lutte contre la criminalité transfrontalière et le transport transfrontalier ».

    « Dans cette dynamique, renseigne Le Soleil, ils entendent redynamiser le secrétariat permanent sénégalo-gambien, véritable colonne vertébrale de cette coopération ». « Dakar et Banjul ouvrent de nouvelles opportunités », souligne à ce sujet le quotidien 24 heures.

    Plusieurs quotidiens reviennent sur le débat sur le port du voile à l’école, après des déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko qui ont ramené ce sujet au-devant de l’actualité.

    Sud Quotidien pose les termes du débat en notant que « près de cinq ans après la polémique » née de la décision de l’institution Sainte Jeanne d’arc d’interdire le port du voile à ses pensionnaires, « voilà que le Premier ministre Ousmane Sonko dépoussière le dossier », en déclarant que l’Etat n’accepterait plus que les filles portant le voile soient récusées dans certains établissements.

    « L’enseignement privé catholique se sentant ainsi visé », convoque la Constitution et le règlement intérieur de ces établissements, indique Sud Quotidien, selon lequel face à un discours « ayant suscité indignations et récriminations, les appels au calme se multiplient ».

    Régler définitivement la question du voile à l’école

    Le quotidien L’As fait observer que la lettre de l’abbé Latyr Ndiaye, en réponse à la sortie du Premier ministre, « continue de faire couler beaucoup d’encre. Mais cette polémique est manifestement l’arbre qui cache la forêt ».

    L’As considère que le débat devrait être posé dans les termes suivants : dans un pays majoritairement religieux tel que le Sénégal, le modèle éducatif doit-il continuer à être sous-tendu par une laïcité qui est une survivance coloniale, calquée quasiment sur la loi de 1905 ?

    Sud Quotidien note toutefois que cette sortie du Premier ministre « pourrait être le début des +Assises de l’enseignement privé+ qui permettraient de régler définitivement cette question et tant d’autres comme la part de la subvention allouée à ces écoles mais aussi pour promouvoir le vivre-ensemble qui concerne tout le monde ».

    « L’ampleur du tollé suscité par la sortie de l’abbé Latyr Ndiaye contre les propos de Ousmane Sonko sur l’interdiction du voile dans certaines écoles a aussi rafraichi les mémoires sur une polémique similaire », relève Bès Bi Je jour.

    Il rappelle que l’ancien président Abdoulaye Wade « avait vu le courroux du même homme d’église s’abattre sur lui » en 2009, après des déclarations considérées comme offensantes pour la communauté catholique. « L’ironie du sort, ajoute Bès Bi Le jour, c’est aussi le même Moustapha Guirassy, ministre de la Communication à l’époque », aujourd’hui ministre de l’Education nationale, « qui s’était retrouvé au front pour la contre-attaque ».

    En marge de ce débat, Le Mandat pointe les « sorties de plus en plus nombreuses et peu convaincantes » du chef du gouvernement, des prises de position qui « dérangent jusqu’aux familles religieuses ».

    Plus généralement, estime le quotidien Kritik’, le nouveau pouvoir « entretient plusieurs fronts et le tandem en place semble s’y plaire. Si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye évoque les sujets d’actualité avec un style qui lui est propre, posé mais intransigeant, c’est de loin de la méthode avec laquelle son chef de gouvernement s’y prend ».

    « Des discours qui suscitent souvent la polémique »

    « Va-t’en guerre, belliqueux et menaçant, le PM […] tire sur tout ce qui bouge. Provocation politique, brouillage des pistes ou dispatching dans la communication étatique, la double tonalité du discours fait du tandem un alliage entre le fer et le feu », analyse le même journal.

    L’As fait le constat de « deux styles à l’épreuve du pouvoir ». « Ils ont beau cheminer ensemble, tout oppose le président de la république et le Premier ministre en style communication », avance ce journal.

    « Très effacé, Bassirou Diomaye Faye fait figure d’un dirigeant posé et calme. Tandis que son Premier ministre, harangueur de foules attitré, s’en sort plutôt difficilement avec des discours qui suscitent souvent la polémique », soutient L’As.

    D’autres titres se projettent sur les prochaines législatives devant être convoquées après la dissolution annoncée de l’Assemblée nationale.  »Au cas où, comme le prévoit la Constitution, le président de la République dissout l’Assemblée nationale, les élections législatives se tiendront courant décembre 2024 », indique Walfquotidien.

     »A partir de ce moment, ajoute le journal, la coalition au pouvoir risque de faire face à un choix difficile dans la confection des listes, comme ce fut le cas avec les régimes précédents ».

    Toujours est-il que le président de la République a saisi le Conseil constitutionnel pour  »connaître la date opportune pour dissoudre l’Assemblée nationale », annonce le quotidien Enquête.   

    L’Observateur est plutôt intéressé par la situation économique du pays, sur la base du rapport de juillet 2024 de la direction de la prévision et des études économiques (DPEE), document portant sur  »les risques macroéconomiques au Sénégal et les mesures d’atténuation ».

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le diagnostic socio-économique du PM et le voile à l’école, sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le diagnostic socio-économique du PM et le voile à l’école, sujets en exergue

    Dakar, 5 août (APS) – Le dernier diagnostic du Premier ministre, Ousmane Sonko, relativement à la situation socio-économique du Sénégal, est un des sujets en exergue dans les quotidiens, avec la question du port du voile à l’école.

    Plusieurs quotidiens parvenus lundi à l’APS s’intéressent en priorité aux dernières déclarations du chef du gouvernement sur la situation économique du Sénégal à l’arrivée du nouveau pouvoir issu de la présidentielle du 24 mars dernier.

    Selon Ousmane Sonko, l’ancien régime a laissé « un Etat en ruine. Notre silence doit être perçu comme un travail méthodique et sérieux de dressage des lieux », a-t-il indiqué dans des propos rapportés par le quotidien L’info.

    « Quand on aura fini, nous dirons aux Sénégalais de manière transparente : voilà ce que l’ancien régime vous a caché et toutes les conséquences qui vont en être tirées », a ajouté le Premier ministre dans des propos rapportés par le même journal.

    Les journaux ne pouvaient passer à côté de ces déclarations et sont tous ou presque revenus sur ce sujet. Bès Bi Le Jour par exemple rapporte que le Premier ministre « Ousmane Sonko a promis de faire le compte rendu [de la situation socio-économique du pays] aux Sénégalais dans les jours à venir ».

    Mais en attendant, le chef du gouvernement donne des gages.  »Nous ne nous enrichirons jamais et nous ne tolérerons aucun acte d’enrichissement dans ce gouvernement », a-t-il assuré dans des propos rapportés par Libération.

    Ce qui n’empêche pas Kritik’ de parler d’une « République des millionnaires », en soulignant que le président Bassirou Diomaye Faye, dont la déclaration de patrimoine vient d’être rendue publique par le Conseil constitutionnel,  est  »l’arbre qui cache la forêt » sur cette question.

    La polémique sur le voile à l’école « ressuscitée »

     »Même si le Sénégal patauge encore dans le lot des pays les moins avancés, ses dirigeants ne crèvent pas la dalle comme les citoyens qui ne voient pas la queue du diable », avance le quotidien Kritik’.

     »Entre institutions, Primature et ministère, ce sont des émoluments à coups de millions qui font d’eux des privilégiés de la République », insiste le journal, évoquant un  »défilé des salaires exceptionnels qui affolent le Trésor public ».

    Le quotidien Kritik’ donne l’exemple du Conseil économique social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) dont les présidents sont  »assis sur une caisse noire de 50 millions FCFA par mois. Soit 600 millions FCFA » pour Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye.

    Les quotidiens se font aussi l’écho d’un autre débat qui fait rage, concernant le port du voile à l’école. Le quotidien Enquête fait observer que le Premier ministre « Ousmane Sonko ressuscite la polémique » après sa dernière sortie sur ce sujet.

    « Le Sénégal, souvent cité comme un modèle de cohabitation pacifique entre religions, est à nouveau secoué par une polémique sur la laïcité et l’interdiction du voile dans certains établissements scolaire », écrit le journal.

    Il ajoute que cette controverse, « ravivée par les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, a suscité une vague de réactions diverses, faisant ressurgir un débat qui n’est pas nouveau dans l’espace public sénégalais ».

    Faire en sorte que le Sénégal « retrouve sa verdure »

    Sauf que le quotidien Enquête souligne que cette polémique sur le voile à l’école « fragilise un tissu social soumis à rude épreuve, depuis des mois », surtout après la sortie du clergé, en réaction aux déclarations du chef du gouvernement.

    « L’Eglise charge violemment Sonko », constate le quotidien Les Echos, citant l’abbé André Latyr Ndiaye. « Certaines langues, certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu », a déclaré ce religieux dont les propos sont repris par la plupart des quotidiens.

    Tribune, par exemple, reprend ces propos contenus dans une missive intitulée « Lettre ouverte à un politicien nouvellement promu à un haut poste de responsabilité ». « Soyez poli, écrivez diplomatiquement, parlez poliment », écrit-il en s’adressant au chef du gouvernement.

    L’abbé André Latyr Ndiaye « a lancé des piques très salées à Ousmane Sonko avant de l’appeler à la raison », relève le Quotidien L’As, lequel signale par ailleurs la réaction du Conseil national du laïcat, émanation des associations et mouvements d’action catholique.

    Le Conseil national du laïcat « a jugé maladroits les propos du Premier ministre Ousmane Sonko à l’encontre des écoles privées catholiques qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », peut-on lire dans les colonnes du même journal.           

    « La polémique glisse sur un terrain religieux, des va-t-en guerre se …dévoilent », fait observer Vox Populi, parlant d’un « branle-bas de combat d’hommes d’église ». « Sonko pris les pieds…dans le voile », pointe le journal Enquête.

    « Même si ses partisans assurent que sa déclaration sur le voile a été décontextualisé, le Premier ministre vient de raviver un débat réglé depuis 2019 après l’affaire Sainte Jeanne d’Arc », note cette publication.

    « Danger sous le voile », affiche L’Observateur, en allusion à cette polémique et à « la menace [qu’elle fait peser] sur la cohésion sociale ». « Le clergé catholique n’a pas caché ses mots et ses maux [pour réagir à ce débat et exprimer] sa déception », indique Walfquotidien.

    Le Soleil aère l’esprit de ses lecteurs en s’intéressant au  »projet de reverdissement du Sénégal », que la Journée nationale de l’arbre commémorée ce week-end a contribué à mettre en exergue.  »Bassirou Diomaye Faye veut que le Sénégal retrouve sa verdure à l’aune du dérèglement climatique », selon Le Soleil.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et les accidents meurtriers de la route en Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et les accidents meurtriers de la route en Une

    Dakar, 3 août (APS) – Les journaux du week-end consacrent leurs manchettes à la politique, en évoquant notamment la déclaration de politique générale du Premier ministre, le patrimoine des tenants du pouvoir tout en n’occultant pas la résurgence des accidents de la circulation.

    ‘’Grand oral dans une assemblée nationale sous contrôle de l’opposition : Sonko, au défi de la majorité !’’, s’exclame Sud Quotidien dont la Une est illustrée d’une photo du Premier ministre.

    ‘’Le Bureau de l’Assemblée nationale s’emploie enfin à ouvrir l’hémicycle au Premier ministre pour sa déclaration de politique générale en validant la semaine dernière la proposition de loi portant réactualisation du règlement intérieur (…) Cet exercice parti pour se tenir dans une Assemblée nationale sous contrôle de l’ancien régime suscite moult interrogations, en raison de la menace de motion de censure contre le gouvernement’’, analyse le journal.

    De son côté, Walf Quotidien choisit de mettre en vedette le chef de l’Etat en s’intéressant dans sa parution du jour à sa déclaration de patrimoine tout en pointant un ‘’jeu de cache cash’’ au sujet des membres du gouvernement.

    Avec une Une illustrée par la photo officielle du premier gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la publication note dans ses colonnes que ‘’le Premier ministre, les ministres et DG +cachent+ leurs biens.

    ‘’Les responsables de Pastef assujettis à la déclaration de patrimoine refusent de s’inspirer de manière diligente du Président de la République’’, croit savoir le journal.

    Pendant ce temps, le journal Libération s’est penché sur la gestion de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat pour porter une accusation de ‘’pillage en toute impunité’’ au sujet de la gestion de ladite agence.

    Le journal rapporte que l’IGF (inspection générale des finances) et la Cour des comptes recommandent des poursuites judiciaires après des contrôles et des rapports enterrés’’.

    En pages intérieures, le journal revient sur la manière dont ‘’le Fonds de garantie des projets artisanaux a été pillé en toute impunité’’.

    A son tour, le journal Info n’est pas resté indifférent à la gouvernance des structures et entreprises publiques par le pouvoir sortant en expliquant les raisons de la convocation par la section recherches de la gendarmerie de Keur Massar de l’ancienne Directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire.

    L’AS met en vedette la nouvelle présidente du Comité sénégalais des droits humains, Pr Amsatou Sow Sidibé. Pour le journal, ‘’Ayant perdu ses lettres de noblesse, le Comité sénégalais des droits humains (est) en quête d’une nouvelle vie’’.

    Pendant ce temps, le journal Enquête choisit de mettre le focus sur la série d’accidents mortels dernièrement constatée et fait savoir que le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine ‘’secoue ses services’’. En tenue Kaki, les bras croisés, entourés de forces de l’ordre, le ministre est montré en photos sur le lieu de l’accident de Bandia, sur la nationale 1, ayant causé la mort de trois personnes, vendredi.

    Citant le ministre de l’Intérieur le journal laisse entendre que les policiers et les gendarmes en charge du contrôle de la circulation ne font pas suffisamment bien leur travail.

    ‘’Accidents tragiques sur les routes du Sénégal : Jean Baptiste Tine ramasse tout le monde’’, renchérit le journal les Echos en Une. La publication fait en même temps observer que le ministre de l’Intérieur inscrit les conducteurs, les policiers, les gendarmes et les services techniques dans ce qu’il considère comme une ‘’chaîne de dysfonctionnement’’.

    Toujours dans ce registre, Source A décompte ‘’20 morts en l’espace de 10 jours sur les routes’’ et parle d’Hécatombe’’.  Selon le journal, entre le 25 juillet et le 2 août, 20 personnes ont perdu la vie.

    En fin de compte ,le ministre de l’Intérieur, repris par plusieurs journaux du week-end, a pointé du doigt ‘’l’irresponsabilité des conducteurs, la complicité des voyageurs, la défaillance des services techniques et la corruption qui gangrène les services de contrôle’’.

    Le quotidien national Le Soleil met en lumière les Journées de mobilisation citoyenne et de l’arbre prévue samedi et dimanche en titrant : ‘’Reboiser pour survivre’’.

    Pour le journal, Touba mobilisée (est) prête à accueillir le président de la République Bassirou Diomaye Fayre pour la Journée de l’Arbre, demain dimanche.

    Bés Bi Le Jour parle certes d’arbre, d’environnement mais sous un autre angle en faisant un dossier sur l’assainissement. ‘’L’arbre qui cache la forêt’’, écrit le journal avec un reportage sur les initiatives citoyennes dans les quartiers avec des cotisations pour un cadre de vie sain.

    Le journal rapporte que 16,8% des ménages utilisent des latrines non couvertes et la défécation dans la nature, citant le rapport 2023 sur la question de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).

    Le Quotidien choisit également de se pencher sur ce rapport titrant à sa Une : ‘’ANSD Conditions de vie des ménages : la pauvreté prend de l’ascenseur’’ avec 500 mille nouveaux pauvres en 4 ans.

    L’Observateur reste dans ce registre pour parler surtout de la situation des travailleurs en lançant l’alerte sur la situation de ‘’précarité de l’emploi’’.

    ‘’La Csa (la Confédération des syndicats autonomes) et l’UNSAS (Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal) dénoncent des agressions contre les droits des travailleurs et une entreprise de démantèlement des acquis sociaux’’.

    En sports, Stades revient sur les Jeux Olympiques de Paris en tablant sur ‘’Du spectacle ce samedi’’ en natation et en gymnastique.

    Maroc et Egypte rêvent d’or en football, tandis que pour le Sénégal Mbagnik Ndiaye en Judo et Saly Sarr en triple saut, ‘’passent à la trappe’’, résume le journal.

    ADL/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la suspension d’opérations foncières dans certaines zones

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la suspension d’opérations foncières dans certaines zones

    Dakar, 2 août (APS) – La nouvelle mesure de suspension d’opérations foncières dans certaines zones du pays à l’exception des projets initiés par l’Etat est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise.          

    ‘’Alors que le rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar n’est pas encore publié, le gouvernement engage un autre front sur le foncier. La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) prend une nouvelle mesure en suspendant toutes les constructions sur quelques sites du pays. Le colonel Amadou Ousmane Ba, dans une note de service en date du 31 juillet informe : +Conformément aux instructions reçues, toutes formes de construction, à l’exception des projets initiés par l’Etat, sont suspendues pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024+’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    Sont concernées ‘’lotissement BOA, lotissement Hangar Pèlerins, lotissement Recasement 2- Aéroport Dakar, lotissement EGBOS sur la VDN de Dakar, lotissement EOGEN 1 et 2, site de batterie à Yoff, le site de Terme sud Ouakam, Pôle urbain de Diacksao Bambilor sur le TF 11651/R, Pôle urbain de Déni sur la TG 15337/R, le site de Pointe Sarène pour la zone SAPCO, lotissement de Ndiobène Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis’’.

    ‘’Lutte contre les litiges fonciers, la DSCOS monte au front’’, affiche à la Une L’Info, qui signale qu’après ‘’la suspension par le gouvernement des demandes de baux et l’arrêt des chantiers dans des zones géographiques jugées sensibles, en particulier sur le littoral, la DSCO entre en action dans la lutte contre les litiges fonciers’’.

    ‘’Encore une suspension d’opérations foncières dans certaines zones’’ pour une durée de trois mois, à l’exception des projets initiés par l’Etat, fait remarquer EnQuête

    ‘’Selon L’As, ‘’le nouveau Directeur général de la DSCOS frappe fort d’entrée’’. ‘’Nommé il n’y a même pas six mois, le nouveau DG de la DSCOS fait montre d’une grande rigueur dans le travail. Amadou Ousmane Ba essaye de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué en donnant corps aux directives formulées par le chef du gouvernement et le président de la République concernant les opérations foncières dans certaines zones du pays’’, écrit le journal.

    L’Observateur signale que cette nouvelle décision ‘’va certainement impacter fortement le secteur du BTP et gonfler les rangs des chômeurs’’. Les Echos parlent de ‘’mesure aux conséquences incalculables’’, ‘’un drame social qui se dessine pour de nombreux pères de familles’’.

    ‘’Les nouvelles ne sont pas bonnes ! Surtout pour les entrepreneurs et autres particuliers qui veulent finir leurs projets de construction pour se caser ou faire des affaires. Pour cause, la DSCOS a informé, hier, dans une note de service, la suspension de toutes les opérations foncières dans certaines zones du pays’’, écrit Source A.

    Le Soleil s’intéresse à la Falémé, entre ‘’bombe écologique et péril sécuritaire’’. ‘’Deux rapports scientifiques alertent sur des tensions communautaires’’, écrit le journal.

    OID