Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du DG de l’ONAS et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du DG de l’ONAS et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 1er août (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.

    L’ingénieur hydrogéologue Séni Diène a été nommé mercredi directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Cheikh Dieng, trois mois environ après l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, a-t-on appris du communiqué du Conseil des ministres.

    M. Dieng, nommé directeur général de l’ONAS le 25 avril dernier, avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service. Il avait remplacé l’inspecteur des impôts et des domaines Mamadou Mamour Diallo.

    Vox Populi parle de ‘’passage éclair’’ de Dr Cheikh Dieng à la direction de l’ONAS. ‘’Le président Diomaye limoge Dr Cheikh Dieng trois mois après l’avoir nommé’’, écrit le journal.

    Sur les raisons de ce limogeage, Vox Populi évoque une ‘’affaire’’ de ‘’véhicule de 80 millions de francs’’, ‘’des relations heurtées avec son ministre de tutelle qui a réclamé sa tête’’.

    ‘’Juste après trois mois, Cheikh Dieng débarqué’’, relève Le Quotidien qui écrit : ‘’c’est historiquement le premier directeur nommé par le nouveau régime à être débarqué. Et cela juste après un seul trimestre de service. A en croire qu’il n’a pas vu les chausse-trappes cachées dans les eaux de pluie qu’il était censé nettoyer’’. 

    WalfQuotidien souligne qu’avec ‘’ce limogeage aux allures d’une humiliation, il est peu probable que Cheikh Dieng reste dans la coalition présidentielle’’.

    ‘’Ancien maire de la commune de Djidah Thiaroye Kaw et ex-chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds), Cheikh Dieng était candidat à la présidentielle de 2024 avec Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité (Feep/ Tawfekh). Recalé par le Conseil constitutionnel, il finira par rejoindre la coalition DiomayePrésident et soutenir son candi- dat Bassirou Diomaye Faye qui va remporter l’élection présidentielle au premier tour’’, rappelle le journal.

    En Conseil des ministres toujours, Sud Quotidien rapporte que le président de la République a donné ‘’des instructions pour freiner les accidents de la route, protéger les forêts et trouver des solutions à l’accaparement du littoral’’.

    Concernant les accidents de la route, le quotidien EnQuête note que le chef de l’Etat ‘’demande des mesures préventives prises’’.

    Le Soleil met en exergue la mise en place d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

    Le Premier ministre a informé le gouvernement de la création, au cours de la semaine en cours, d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse à l’émigration irrégulière, ‘’une tragédie hyper politisée’’. ‘’Les nouveaux membres de l’opposition cherchent à politiser cette question tout comme l’avaient fait les actuels dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Malgré les efforts des gouvernements successifs, la lutte contre l’émigration irrégulière reste un défi de taille’’, souligne le journal.

    Après le pétrole, ‘’ça gazera d’ici novembre’’, annonce le quotidien Bës Bi. ‘’BP prévoit le premier gaz dans 3 ou 4 mois. Après le premier baril de pétrole en juin dernier, le Sénégal attend son premier mètre cube gaz de Gta d’ici novembre. +Dans trois ou quatre mois+, a annoncé, ce mercredi, le PDG de BP. Un gisement estimé à 900 milliards de mètres cubes que le Sénégal partage avec la Mauritanie’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La cérémonie du Concours général à la Une de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La cérémonie du Concours général à la Une de la presse quotidienne

    Dakar, 31 juil (APS) – La cérémonie du Concours général 2024 et l’appel du collectif des mouvements citoyens pour l’application du Pacte de bonne gouvernance démocratique sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Les meilleurs élèves du Sénégal ont reçu leurs distinctions mardi lors d’une cérémonie solennelle présidée au Grand théâtre national par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en compagnie du Premier ministre Ousmane Sonko et d’autres membres du gouvernement ainsi que des autorités académiques.

    ‘’Le Concours général en chiffres et en lettres’’ met en Une L’Observateur qui indique qu’ ‘’une centaine d’élèves ont été primés, avec une majorité de filles’’.

    ‘’Au total, cent élèves dont 53 filles en classe de première et terminale ont reçu leurs prix devant le chef de l’Etat’’, rapporte L’As.

    Avec ‘’100 lauréats dont 53 filles : l’excellence prend des elles’’, dit Le Quotidien sous le ton de l’humour. Le  journal ajoute qu’ »en présidant la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général hier, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une réforme du système éducatif, en mettant l’accent sur le développement de l’enseignement des sciences et l’introduction des langues nationales ».

    D’après le président de la République,  »le Sénégal a besoin de scientifiques pour faire face au défi présent des temps présents et à venir. De même pour lui, mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif’’, écrit la publication.

    Le Soleil parle de  »sacre de l’excellence’’. ‘’Le président de la République qui a présidé la cérémonie a soutenu que les lauréats représentent ce que le système éducatif sénégalais a de meilleur à offrir. Il les a, toutefois, invités à maintenir haut le flambeau de l’excellence et à cultiver l’esprit patriotique’’, mentionne le quotidien national.

    ‘’L’excellence célébrée’’, affiche à la Une EnQuête. Le journal rapporte que ‘’le président de la République a souligné, hier à l’occasion de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, l’urgence de renforcer l’enseignement des sciences et des mathématiques afin d’accroitre considérablement le nombre d’élèves dans les filières scientifiques’’.

    L’Info relève qu »’avec seulement 17% des candidats au baccalauréat issus des séries scientifiques et techniques, le Sénégal présente un taux faible d’élèves. Un déséquilibre que le chef de l’Etat veut résoudre’’.

    Selon Bès Bi, ‘’Diomaye veut un meilleur tableau’’.

    Le même journal se fait écho dans sa livraison du jour de l’appel du collectif des mouvements citoyens engagés pour l’application des conclusions des assises nationale et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).

    ‘’Le candidat Bassirou Diomaye Faye avait signé le Pacte pour l’application des Assises nationales. Le collectif lui rappelle cette promesse après 100 jours au pouvoir. Mamadou Ndoye et ses camarades s’interrogent sur l’absence de réaction du Président à leurs deux correspondances. Même s’ils restent encore compréhensifs au vu des enjeux’’, écrit la publication qui titre: ‘’Les assisards signent avec des réserves’’, le bilan des 100 jours du Président  Faye.

    Selon Les Echos,  »la société civile rappelle à Diomaye ses engagements’’.

    ‘’La société civile presse Diomaye’’, dit Sud Quotidien. ‘’Le collectif des mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises nationales ainsi que des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) s’interroge autour du flou qui entoure la volonté du nouveau régime d’honorer son engagement à mettre en œuvre le Pacte de bonne gouvernance démocratique. Ils invitent le chef de l’Etat à appliquer le Pacte qui est, par son ancrage sur les Assises nationales, une demande sociale’’, écrit Sud.

    Au sujet de l’application du Pacte de bonne gouvernance démocratique, WalfQuotidien note que  »la société civile reste sur sa faim ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le patrimoine de Bassirou Diomaye Faye et l’accident de Palméo

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le patrimoine de Bassirou Diomaye Faye et l’accident de Palméo

    Dakar, 30 juil (APS) – Les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se sont principalement intéressés à la déclaration de patrimoine du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au bilan macabre de l’accident de la circulation qui s’est produit lundi sur la route nationale numéro 2, à hauteur du village de Palméo Fall.

    Le Conseil constitutionnel a déclaré avoir reçu et enregistré la déclaration de patrimoine du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a été publiée dans le journal officiel du 25 juillet, a-t-on appris de source officielle, lundi.

    ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé son patrimoine au Conseil constitutionnel, informe le Journal officiel rendu public hier, lundi 29 juillet. Son patrimoine  comprend deux comptes bancaires, des biens immobiliers et un véhicule de marque Ford. Le chef de l’Etat a contracté deux prêts bancaires pour lesquels, il lui reste à payer respectivement, 8 478 451 et 24 486 162 francs CFA’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Le patrimoine de Diomaye dévoilé au public’’.

    Selon Le Soleil,  »le président passe à l’acte ». Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, ‘’a, conformément à la Constitution, déposé depuis le 2 juillet dernier sa déclaration de patrimoine au Conseil constitutionnel’’, indique la publication, soulignant que  »le document a été traité et publié par l’instance juridique dans un numéro spécial du journal officiel en date du 25 juillet’’.

    ‘’Le Conseil constitutionnel confirme le chef de l’Etat’’, dit Source A, notant que ‘’le chef de l’Etat a visiblement donné les vrais chiffres de son patrimoine’’.  ‘’En tout cas, il n’y a pas de différences entre les chiffres de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et ceux publiés par le Conseil constitutionnel hier’’, relève la publication.

    ‘’Diomaye tient parole’’, selon WalfQuotidien, précisant qu’ ‘’excepté son salaire de près de 5 mois, c’est le même patrimoine exposé par le candidat de la coalition DiomayePrésident lors de la campagne électorale’’.

    En rendant public son patrimoine ‘’Diomaye joint l’acte à la parole’’, écrit Libération.  »’Diomaye s’affiche », selon Le Quotidien.

    Les quotidiens ont également mis l’accent sur l’accident de la circulation qui s’est produit, lundi, sur la route nationale numéro 2, à hauteur du village de Palméo Fall, dans la commune de Ndande Fall (département de Kébémer). ‘’L’hécatombe sur les routes’’, met en exergue L’AS, indiquant qu’ ‘’au total, onze personnes ont été tuées sur le coup dont le chauffeur, avec neuf blessés dont huit dans un état grave. Malheureusement, une douzième victime a succombé à ses blessures’’.

    ‘’12 morts et huit blessés dans une collision entre un camion et un minibus à Palméo’’, affiche en Une Vox Populi. Le journal explique que ‘’c’est un dépassement défectueux qui est à l’origine de cet accident. Le camion a tenté de doubler deux voitures malheureusement le minibus était en face’’. ‘’La routine !’’, s’exclame Bès Bi faisant allusion au nombre élevé d’accidents meurtriers de la route. ‘’Encore onze morts !’’, selon EnQuête.

    L’Info rapporte que le ministre des Transports, Malick Ndiaye, qui s’est rendu sur les lieux du drame, promet d’être  »beaucoup plus dur dans les sanctions ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Amadou Ba à Touba et la 4e transplantation rénale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Amadou Ba à Touba et la 4e transplantation rénale en exergue

    Dakar, 29 juil (APS) – Le déplacement à Touba de Amadou Ba, l’ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, et la quatrième transplantation rénale réalisée au Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’ancien Premier ministre était à Touba samedi dernier. Amadou Ba a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, son porte-parole, Cheikh Bass Abdou Khadre et Serigne Abdou Karim Mbacké. Le candidat malheureux à la Présidentielle de mars a invité les Sénégalais à laisser les nouveaux dirigeants travailler’’, rapporte le quotidien Bès Bi qui met en Une : ‘’Touba, terre de lancement’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’l’ancien Premier ministre Amadou Ba marque sa rupture dans la nouvelle opposition au régime de Bassirou Diomaye Faye, une opposition qui a été sans concession durant les 100 premiers jours de gestion du pouvoir par le régime’’.

    ‘’Ramant à contre-courant de cette vague de critiques acerbes, le candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yaakar à l’élection présidentielle, se prononçant furtivement sur la situation du pays, préfère lui accorder un délai de grâce au nouveau régime », écrit Sud qui titre : ‘’Amadou Ba calme le jeu’’.

    L’As souligne que Amadou Ba  »qui a refusé de donner un cachet politique à son déplacement à Touba, a promis de donner prochainement son avis sur la marche du pays sous l’impulsion du tandem Diomaye-Sonko’’.

    L’Info note que Amadou Ba incarne  »une nouvelle forme d’opposition » tandis que pour WalfQuotidien ‘’Amadou Ba tisse sa toile’’.

    Walf indique que ‘’depuis qu’il a pris ses distances avec ses camarades de l’APR, Amadou Ba, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de mars 2024 tisse sa toile. Il multiplie tranquillement les activités.  Après s’être affiché avec les socialistes, l’ancien Premier ministre était le week-end dernier, dans la cité religieuse de Touba où il a eu un long tête-à-tête avec le khalife général des mourides’’.

    En médecine, les quotidiens se sont fait écho de la quatrième opération de transplantation rénale réalisée par des médecins de l’Hôpital militaire de Ouakam (HMO) et l’Hôpital Aristide Le Dantec

    ‘’Nouvelle transplantation rénale à HMO : une première toute sénégalaise’’, magnifie Le Quotidien. ‘’La réalisation des premières opérations de transplantation rénale suscite beaucoup d’espoir. Réalisé grâce à la collaboration de médecins de Le Dantec de Dakar et de l’Hôpital militaire de Ouakam. La quatrième opération a eu lieu hier et a été effectuée cette fois par une équipe de exclusivement composée de compétences sénégalaises’’, écrit la publication.

    ‘’Le Sénégal réalise sa 4e transplantation’’, souligne Le Soleil. ‘’Une 4é transplantation rénale réussie au Sénégal, samedi dernier’’, salue Vox Populi.

    Dans L’Observateur, Professeur Khassim Ndoye, président de la commission technique du Comité de transplantation HMO-LEDANTEC, déclare que  »cette opération est l’aboutissement d’un processus plein d’incertitudes et de difficultés’’.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse du week-end commente divers sujets, dont les JO

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse du week-end commente divers sujets, dont les JO

    Dakar, 27 juil (APS) – Pour leur livraison de ce week-end, les quotidiens abordent des sujets très variés, qui vont de la fiscalité des entreprises à la participation de citoyens sénégalais à l’organisation des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.

    ‘’La fermeture annoncée de la société Premier Bet Sénégal est une illustration de la situation critique des entreprises au Sénégal, qui sont asphyxiées par la pression fiscale’’, affirme L’Observateur.

    ‘’La fiscalité ne doit pas être un frein pour l’épanouissement des entreprises’’, dit l’un des spécialistes de la matière fiscale interrogés par le journal.

    Un autre expert de ce domaine observe qu’‘’il y a un problème d’équité fiscale’’ au Sénégal.

    ‘’Il n’y a pas une répartition équitable de la charge. Si chacun payait sa juste part, il n’y aurait pas de problème’’, analyse le même spécialiste.

    Le Quotidien annonce le report d’une réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international avec le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Explication du journal : ‘’Le ministre des Finances et du Budget […] savait que des questions l’attendaient sur les causes et circonstances du dernier eurobond de 450 milliards de francs CFA auquel les partenaires n’étaient pas associés.’’

    Le Quotidien déclare que ‘’le faux bond de Diba prive le pays, dans l’immédiat, d’un décaissement de 230 milliards de francs CFA, qui aurait été particulièrement bienvenu avant celui de décembre portant sur 109 milliards’’.

    Libération annonce l’arrestation de cinq personnes à Bambey (centre), dans le cadre d’une enquête que mène la gendarmerie sur un financement du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP).

    Ces arrestations viennent s’ajouter à d’autres, précise le journal, selon lequel trois mandats de dépôt ont été décernés aux personnes concernées à la suite d’une information judiciaire confiée au doyen des juges de Thiès (ouest).

    Une éventuelle ‘’refondation’’ de l’opposition sénégalaise

    L’un des suspects a pris la fuite. Des commerçants font partie des mis en cause. Le financement litigieux du FONGIP a été exécuté par le Crédit mutuel du Sénégal, selon Libération.

    Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la grande épreuve de l’opposition’’ sénégalaise : la ‘’remobilisation’’ de ses militants pour les prochaines élections.

    Le hic, c’est que les partis et coalitions de partis membres de cette opposition sont ‘’dirigés par des leaders à la cote de popularité fortement fragilisée bien avant même le scrutin présidentiel de mars 2024’’, note le journal.

    Il évoque l’éventualité d’une ‘’refondation’’ des partis et coalitions de partis autour d’une ‘’nouvelle personnalité’’.

    Sont concernés Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, le Parti socialiste d’Aminata Mbengue Ndiaye et l’Alliance pour la République d’Amadou Ba, selon Sud Quotidien.

    WalfQuotidien craint qu’il y ait ‘’une recrudescence des départs de pirogues vers l’Europe’’, d’‘’ici à octobre’’.

    Des embarcations transportant plus de 500 migrants ont été récemment ‘’interceptés’’ par la marine sénégalaise, affirme-t-il en titrant : ‘’Ça redémarre’’.

    Le Soleil est sous le charme de Maïmouna Dièye. ‘’Rien n’égale le sourire solaire de la ministre de la Famille et des Solidarités. Pas même la magnifique vue panoramique sur l’île de Gorée et l’océan Atlantique de son bureau…’’ lit-on dans le journal.

    ‘’Son parcours sportif, militant et professionnel, son physique à la Aminata Mbengue Ndiaye lui assurent le coffre nécessaire pour bien mener un département ministériel dont le slogan est ‘pour un Sénégal de paix, juste, équitable, inclusif et prospère’’’, ajoute Le Soleil dans une interview-portrait de l’ex-maire de la Patte d’oie, une commune d’arrondissement dakaroise.

    L’‘’horreur’’ règne dans les prisons sénégalaises, affirme L’As sur la base d’un rapport de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté.

    Les conditions dans lesquels les détenus sont placés en ‘’cellule disciplinaire’’ sont ‘’incontestablement attentatoires à la dignité humaine et [à leurs] droits fondamentaux’’, écrit le journal en citant le rapport consacré à la situation des prisons en 2023.

    Le journal Source A aussi a parcouru ce document. Il affirme, en le citant, que ‘’12.910 personnes privées de liberté [vivent] dans l’exiguïté et la promiscuité’’.

    La vannerie, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes

    Bés Bi Le Jour s’est intéressé à la vannerie. Il consacre un dossier au rônier, qui produit la matière première des vanniers, et à ‘’la belle histoire des années 1970’’, une période où la vannerie était florissante.

    De même raconte-t-il ‘’la revanche’’ de la vannière Rose Wade ‘’sur l’école’’ et la vie d’Aly Thiaw, l’‘’un des rares hommes encore dans la vannerie’’, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes.

    La participation des Sénégalais à l’organisation des JO de Paris fait la une du journal EnQuête, qui s’intéresse surtout aux ‘’talents sénégalais de l’ombre’’.

    ‘’Alors que le danseur franco-sénégalais Guillaume Diop a livré une prestation XXL devant les téléspectateurs du monde entier, ils sont nombreux ces jeunes et adultes sénégalais qui […] contribuent à la réussite des Jeux olympiques Paris 2024, dans la plus grande discrétion’’, lit-on dans le même journal.

    En font partie les frères Guèye, Yénis Fabrice, Selim Alexandre et Skander Andréas, dont EnQuête raconte les parcours professionnels.

    Le journal Stades évoque le parcours du Sénégal dans l’olympisme, de Tokyo 1964 à Paris 2024.

    Pour cette année, ‘’le Sénégal fera son entrée en lice aux Jeux olympiques, ce samedi 27 juillet. Ils seront quatre athlètes à concourir pour espérer aller le plus loin possible dans la quête d’une deuxième médaille olympique après celle d’Amadou Dia Ba en 1988’’, résume-t-il.

    La nageuse Oumy Diop prendra part aux séries du 100 m papillon, l’escrimeuse Ndèye Binta Diongue sera également en lice.

    En canoë et kayak, le Sénégalais Yves Bourhis va entamer les compétitions, et Ibrahima Diaw prendra part aux préliminaires en simple. Il s’agit de tennis.

    ‘’Après un spectacle grandiose’’ à l’ouverture des JO, ‘’la chasse aux médailles lancée’’, titre Le Soleil, qui dit avoir été témoin d’une ‘’cérémonie hors du commun’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets en exergue, de l’émigration à la régulation des médias

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets en exergue, de l’émigration à la régulation des médias

    Dakar, 26 juil (APS) – Le débat suscité par la recrudescence de l’émigration irrégulière continue de trouver écho dans les quotidiens dont la livraison de ce vendredi traite par ailleurs de divers autres sujets.

    Plusieurs quotidiens, dont Vox Populi, reviennent sur le débat nourri autour du dernier drame de l’émigration irrégulière, suite au chavirement lundi d’une pirogue au large de Nouakchott, en Mauritanie.

    Ce drame a fait « 45 morts, 185 personnes disparues, 103 sauvées et 25 repêchées », dont des Sénégalais, Maliens, Gambiens, des femmes et des enfants, rappelle Vox Populi. Il rapporte que le président du mouvement Gueum sa Bopp les Jambars, Bougane Guèye Dany « revient à la charge [sur ce sujet] et accable les tenants du pouvoir ».

    Il demande au président de la République à propos de « cette folie meurtrière », en laissant entendre que les jeunes « déçus par les premiers actes du régime » de Bassirou Diomaye Faye sont ceux qui « bravent » l’océan Atlantique, selon Tribune.

    Les Echos, parmi d’autres journaux, revient sur cette sortie de Bougane Guèye Dany, de même que Walfquotidien. « Dans un communiqué, rapporte ce quotidien, Bougane [Guèye] affirme que le gouvernement ne s’indigne point de la peine des victimes et de leurs familles ».

    Bougane Guèye Dany « ne lâche pas le tandem au pouvoir », souligne le quotidien Kritik’, pendant que Le Mandat fait observer que « les jeunes continuent de mourir dans l’océan ! », « malgré les nombreuses promesses [qui leur ont été faites] ».

    Bassirou Diomaye Faye pour « un ordre mondial plus juste »

    « En tout cas depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore posé un acte fort allant dans le sens de juguler » cette question, affirme la même publication, en s’adressant aux pouvoirs publics.

    Le président Diomaye Faye, à Paris pour encourager les athlètes sénégalais participant aux Jeux olympiques 2024, répond à sa manière à ces critiques, en plaidant pour un partenariat équitable entre pays développés et moins développés.

    « Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé dans des propos rapportés par le quotidien Libération. Ces déclarations ont été tenues par le président Faye lors d’un sommet dans la capitale française, sur le thème « Le sport pour le développement durable ».

    « Diomaye [Faye] plaide pour un ordre mondial plus juste autour des valeurs du sport », titre le quotidien 24 Heures, Enquête profitant de cette brèche sur les valeurs dans le sport pour évoquer une autre partie du message du président sénégalais.

    « Face aux discours haineux et au racisme » dans le sport notamment, Bassirou Diomaye Faye a pris position, en martelant qu’il faut « rester debout et intransigeant », et en insistant sur « le réveil des consciences et les iniquités persistantes d’un ordre mondial dépassé ».

    Le Soleil également ouvre son édition sur le même message délivré par Bassirou Diomaye Faye à Paris. « Dans un contexte de banalisation des discours haineux et xénophobes, le chef de l’Etat a invité les différents acteurs à faire bloc », note le journal.

     »Coup de balai dans la presse »

    « Pour lui, le sport n’est pas que compétition, il est aussi une humanité qui rassemble les peuples, au-delà de leurs frontières et de leurs différences », ajoute Le Soleil, selon lequel le président Faye, de passage au village olympique, « a boosté le moral des athlètes sénégalais ».

    « Diomaye harangue les Lions », relève à ce propos Walfquotidien. « Vous n’entendrez pas mes cris, mais je vous supporterai tous d’où je serai », a-t-il lancé aux 11 athlètes sénégalais engagés dans six disciplines, selon Walfquotidien.

    Le Quotidien traite de la régulation du secteur des médias.  »L’Etat lance ses filets », indique le journal, en soulignant que les entreprises de presse ont été  »rappelées à l’ordre », concernant la déclaration de parution et le non-respect du dépôt légal.

    Dans un communiqué, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique  »demande [aux entreprises de presse] de se conformer à la réglementation en vigueur en matière de déclaration de parution et de respect de dépôt légal », écrit Le Quotidien.

     »Elles ont jusqu’au 29 juillet 2024 au plus tard pour se conformer à cette règle. A défaut, les sanctions prévues par la loi seront appliquées, avertit le directeur de la Communication », rapporte le communiqué cité par Le Quotidien.

     »Coup de balai dans la presse », affiche Walfquotidien, pour qui l’Etat  »veut assainir le secteur des médias ».  »Les nouvelles autorités maintiennent la pression sur les médias en leur demandant de se conformer de manière stricte à la loi sur la presse », écrit le journal.

    BK/ASG

      

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Un nouveau drame de l’émigration irrégulière en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Un nouveau drame de l’émigration irrégulière en exergue

    Dakar, 25 juil (APS) – Divers sujets font le menu de la livraison de jeudi de la presse quotidienne, dont le chavirement lundi d’une pirogue transportant des migrants au large de Nouakchott, en Mauritanie.

    La pirogue avait pris départ en Gambie avec à bord « 300 passagers, dont des Sénégalais, Maliens, Gambiens, des femmes et des enfants », écrit le quotidien Tribune, selon lequel les passagers de cette embarcation ont passé « sept jours en mer ».

    Le journal s’émeut des « vies naufragées » de ce nouveau drame de l’émigration irrégulière. « 25 morts et une centaine de personnes portées disparues », indique le journal à ce sujet.

    « Le drame s’est déroulé à la plage de la capitale mauritanienne à cause d’une forte houle. Certains témoins, qui ont assisté à la tragédie, parlent d’une scène effroyable », rapporte Le Quotidien.

    « Le Projet peine à dissuader les jeunes », souligne Walfquotidien, en allusion directe au nouveau pouvoir dont l’arrivée à la tête du pays a suscité beaucoup d’enthousiasme et d’espoir, en termes d’amélioration de la vie des citoyens.

    « Il faudra plus que des promesses pour endiguer l’émigration irrégulière, à travers l’Océan atlantique et le désert du Sahara. Le projet du duo Diomaye-Sonko de faire du Sénégal un eldorado peine à convaincre les candidats au départ aux allures de suicide collectif », écrit Walfquotidien.

    Amath Suzanne Camara  »risque gros »

    Les sujets politiques intéressent toujours autant les quotidiens, à l’image de Vox Populi qui revient sur l’arrestation de Amath Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti présidentiel. Ce dernier a été « arrêté, auditionné et […] placé en garde-à-vue à la [Sûreté urbaine] » de Dakar, « après sa lourde charge contre les tenants du régime actuel », rapporte Vox Populi.

    Amath Suzanne Camara « a été placé en garde-à-vue pour offense au chef de l’Etat et actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions’ », renseigne le quotidien Libération.

    « Le responsable de l’APR qui a fait une sortie virulente, ce mardi, dans l’émission ‘Ultimatum’ de Seneweb contre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, risque gros », écrit Bès Bi Le Jour. « Pour l’heure, ajoute le journal, il est en garde-à-vue mais l’apériste pourrait subir le même sort que l’activiste Bah Diakhaté ».

    L’As estime que le président Diomaye Faye est « sur les traces de ses prédécesseurs », évoquant le délit d’offense au chef de l’Etat pour lequel M. Camara a été arrêté. « Quand l’histoire se répète ! », relève la même publication.

    Le délit d’offense au chef de l’Etat « n’est pas inconnu du débat public sénégalais tellement cette disposition du code pénal a souvent été utilisée pour mettre derrière les verrous des voix critiques », ajoute L’As.

    Un peu dans le même ordre d’idées, L’Observateur revient sur la dernière sortie du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Fadilou Keïta « sur les dégâts de l’ancien régime ».

    Selon L’Observateur, cette sortie « rajoute de l’huile sur le feu déjà ardent de menaces du pouvoir en place contre le régime sortant. Erreur de communication ou appel du pied pour des représailles ? », s’interroge le journal.

    Sud Quotidien affirme que l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière constitue un autre  »casse-tête » pour le président Diomaye Faye, un problème encore entier, en dépit des différents programmes mis en place dans ce domaine par les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays.

    « Les oubliés emmurés dans un silence intriguant »

    Le journal note que « toutes ces politiques ont fini par montrer leurs limites à atteindre les objectifs édictés face à la croissance démographique, la boulimie et l’accaparement du foncier et aux promoteurs immobiliers dont l’écrasante majorité ne cherche que le profit ».

    Enquête, pour sa part, s’intéresse aux partis politiques et personnalités alliés du régime lors de la phase de conquête du pouvoir, mais désormais « emmurés dans un silence intriguant depuis la fin de la présidentielle ».

     »Le silence des oubliés », titre à propos Enquête, en référence à des personnalités telles que Malick Gackou et Déthié Fall, et à des formations politiques comme le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR).

    L’As insiste sur le cas de Déthié Fall,  »si proche, si loin » du nouveau pouvoir.  »Longtemps pressenti comme étant le plan B de Ousmane Sonko pour la présidentielle de 2024 », Déthié Fall  »s’est finalement lancé dans la course pour la présidentielle en utilisant sa propre bannière », rappelle le journal.

     »Alors qu’on s’attendait qu’il soit dans l’attelage gouvernemental ou institutionnel, le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) semble de plus en plus loin du duo Diomaye-Sonko. Il se dit qu’un message en privé serait à l’origine de leur brouille », ajoute L’As.

    Plus généralement, la  »grogne » monte dans les rangs du pouvoir, si l’on en croit le quotidien Kritik’.  »Malgré la vague de nominations et les promotions tous azimuts faites pour caser des soutiens politiques et personnes ressources qui ont porté le combat, le tandem au pouvoir n’est pas encore sorti de l’auberge », soutient le journal.

    « Des personnalités et non des moindres, convaincues d’avoir mouillé le maillot durant les temps de vaches maigres, s’impatientent de n’être pas encore cooptées au niveau de la gestion des affaires. Des positions loin des convictions originelles […] qui voudraient que la promotion individuelle soit bannie au profit du don à la patrie », conclut le journal.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’Assemblée nationale et son règlement intérieur, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’Assemblée nationale et son règlement intérieur, un des sujets en exergue

    Dakar, 24 juil (APS) – La réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est l’un des sujets en exergue dans les quotidiens parus mercredi dont plusieurs titres s’intéressent dans le même temps à l’audition de l’ancien ministre des Sports Lat Diop, en lien avec des accusations de détournement portées contre lui.

    Les groupes parlementaires « semblent passer à la vitesse supérieure pour mettre fin à ce qui est considéré comme un bras de fer entre le pouvoir et l’opposition. Ils ont planché sur les contours » de la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale « pour s’atteler, très vite, à une proposition de loi relative à [sa] modification », rapporte le quotidien Le Soleil.

    La décision du chef de gouvernement de prononcer ou non sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale semblait conditionnée par la réactualisation de son règlement intérieur qui ne comportait plus les mentions relatives à la motion de censure et au Premier ministre depuis la réforme ayant supprimé ce poste.

    Il a été de nouveau intégré à l’architecture institutionnelle du pays mais sans les mentions correspondantes dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce qui a conduit à un « méli-mélo », selon la formule du Soleil, le Premier ministre refusant de s’acquitter de sa déclaration de politique générale à l’hémicycle dans ces conditions.

    Ousmane Sonko « a évoqué comme argument le fait que le règlement intérieur [de l’Assemblée nationale], une loi organique, n’a pas été révisé après qu’il a subi, en 2019, une modification avec la suppression des dispositions relatives au poste qu’il occupe », explique Le Soleil.

    « Guy Marius Sagna n’a pas changé »

    « Vers une issue heureuse » dans cette affaire, annonce le journal, dont les informations sont confirmées par Sud Quotidien, selon lequel le groupe de travail composé des représentants des trois pôles parlementaires et du représentant des députés non-inscrits, assistés par l’administration de l’Assemblée nationale, devrait déposer ses conclusions « sur la table du président [de l’institution parlementaire] ce jour, mercredi 24 juillet 2024 ».

    D’un parlement à un autre, le député sénégalais Guy Marius Sagna suscite l’intérêt de plusieurs publications quotidiennes, dont le journal Le Quotidien. « GMS, un réseau haut débit », écrit ce journal en s’inspirant des initiales du parlementaire sénégalais, dont les positions anti-impérialistes ont fait la renommée.

    « A Abidjan pour assister à une session du Parlement de la Cédéao, écrit Le Quotidien, le député Guy Marius Sagna n’a pas changé. Il a produit les mêmes discours avec une tonalité qui a exaspéré le bureau du Parlement de la Cédéao qui dénonce ses excès et outrances ».

    « Guy, une lutte avec Frapp », affiche à ce sujet Bés Bi Le Jour, dont la formule est une allusion directe à l’organisation à travers laquelle Guy Marius Sagna s’est fait connaître, à savoir le Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP).

     »Il y en a qui se réclament ‘député du peuple’. Guy Marius Sagna, lui, se définit comme ‘le député des peuples de l’Afrique de l’Ouest’. Ses temps de parole au parlement communautaire sont suivis et font des dégâts », écrit Bés Bi Le Jour.

    « Lat Diop compte laver son honneur »

    WalfQuotidien pointe aussi à son tour les « dérives verbales » de Guy Marius Sagna qui lui ont valu d’être « désavoué » par le bureau du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Mais la convocation à la gendarmerie de Lat Diop est le sujet qui a le plus retenu l’attention des quotidiens, parmi lesquels Vox Populi, qui évoque à sa une « rocambolesque accusation » de détournement d’argent à l’encontre de l’ancien ministre des Sports dans le dernier gouvernement du précédent régime.

    Un ex-collaborateur avait accusé Lat Diop d’avoir tenté de lui confier une valise remplie de billets de banque d’une valeur d’un milliard de francs CFA. « Auditionné et libre, Lat Diop compte laver son honneur », indique Vox Populi.

    « Il dément formellement les accusations » portées contre lui, selon Les Echos. Libération précise que l’audition de l’ancien ministre par la gendarmerie de Keur Massar, à Dakar, « a duré une heure de temps ».

    Direct News et Rewmi Quotidien reviennent tous les deux sur cette affaire, pendant que Bés Bi Le Jour tente de percer le mystère du « silence » de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier.

    « Le silence » de l’ancien Premier ministre « indispose ses alliés », dans un contexte où le régime en place n’est pas épargné par les critiques. En conséquence, Mamadou Ibra Kane, un de ses alliés, « l’invite à s’adresser aux Sénégalais ».

    Il estime que « c’est le moment ou jamais » de le faire. De même, Abdou Latif Coulibaly, ancien secrétaire général du gouvernement, et Aliou Sall, frère de l’ex-président Macky Sall, « attendent que l’ancien PM se détermine », rapporte Bés Bi Le Jour.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau pouvoir fait toujours autant l’actualité

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau pouvoir fait toujours autant l’actualité

    Dakar, 23 juil (APS) – Divers sujets font le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, la plupart étant en corrélation avec les premiers pas au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye.

    La question de la reddition des comptes, par exemple, revient de plus belle au-devant de l’actualité, à la faveur de la dernière sortie du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).  

    Fadilou Keïta « promet l’enfer » aux opposants du nouveau régime, selon Vox Populi. « Pas de pitié ni compassion, l’Etat devra sévir ! », dit-il dans des propos rapportés par le même journal, en allusion aux responsables de l’ancien régime qui se rendraient coupables de mauvaise gestion.

    « Aucun franc ne devrait rester entre leurs mains. Ces messiers qui nous ont précédés ont sciemment distribué nos milliards avec une désinvolture inqualifiable », insiste Fadilou Keïta dont les déclarations sont reprises par Vox Populi à sa une.

    « Keïta y va au bulldozer ! », reprend le quotidien 24 heures, pour relayer à son tour les vérités du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. Fadilou Keita fait notamment part de « la peine » qu’il ressent « à passer 70% de [son] temps à démêler les nœuds…à déjouer leurs pièges, à démanteler leurs forfaits ».

    ’ »Au-delà de me faire mal, [cette peine] me couvre de honte et de tristesse pour mon peuple », ajoute le DG de la Caisse des dépôts et consignations à la une du quotidien 24 Heures. Rewmi évoque un « réquisitoire ferme », Source A affichant : « Fadilou Keïta crache du feu ».

    Les quotidiens continuent parallèlement d’entretenir le débat sur les dernières nominations effectuées par le président Diomaye Faye à la tête de structures publiques. Le quotidien Le Mandat, par exemple, s’interroge : « Quid de la rationalisation des dépenses de l’Etat ? »

    « Dire la vérité au peuple, seule solution »

    « La confusion commence à s’installer autour du président Bassirou Diomaye Faye. Les méthodes de nomination tous azimuts, décriées hier, commencent à inquiéter. La promesse de rationalisation des dépenses de l’Etat, faite aux Sénégalais, prend ainsi un sacré coup », écrit Le Mandat.

    Dans ce contexte, une sortie du directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) a attiré l’attention de Tribune. « L’unique solution est de dire la vérité au peuple et de procéder aux ruptures », écrit ce journal en relayant le tweet de Pape Alé Niang, soutien de longue date du pouvoir.

    Walfquotidien également revient sur les dernières nominations à des fonctions publiques, mais sous l’angle de la promotion de jeunes « à des postes stratégiques ». « Le pari osé du projet », affiche le journal.

    « Malgré les critiques sur le +népotisme+ dans les nominations, Bassirou Diomaye Faye tente, un tant soit peu, de se distinguer de ses prédécesseurs. Contrairement à ces derniers, le président mise sur des jeunes », avance Walfquotidien.

    Il souligne là « un gage de rupture du nouveau régime sénégalais. Reste maintenant à convaincre de l’adéquation entre les profils et les emplois ». Ce qui relève d’un tout autre débat.

    Enquête revient sur un sujet qui a nourri l’actualité ces derniers jours et semaines, à savoir la déclaration de politique générale que le nouveau Premier ministre doit prononcer devant l’Assemblée nationale.

    L’Assemblée nationale devait mettre à jour son règlement intérieur dans lequel ne figurait plus les mentions relatives au Premier ministre et à la motion de censure, pour que le chef du gouvernement puisse se soumettre à cet exercice.

    « De jeunes loups aux dents longues désormais aux affaires »

    La bonne nouvelle c’est que les travaux des députés s’achèvent ce mardi, selon le quotidien Enquête. « Les discussions entre les trois groupes parlementaires avancent dans le bon sens », indique le journal, en affichant : « Vent de dégel à l’Assemblée ».

    L’Observateur s’interroge sur le « silence » du maire de Dakar, Barthélémy Dias, depuis la défaite de son candidat à la présidentielle du 24 mars dernier. « On espérait le voir mener l’opposition face au tandem Diomaye-Sonko, mais Barthélémy Dias s’est emmuré dans un silence assourdissant, indifférent à ce que font les nouvelles autorités. Stratégie ou simple choix politique ? », s’interroge L’Observateur.

    Le quotidien Kritik’ parle de l’alternance générationnelle au pouvoir.  »Ils sont jeunes mais tenaces. Taxés d’immatures et de prétentieux aux ambitions démesurées, les nouveaux tenants du pouvoir forcent le respect pour certaines mesures courageuses prises depuis [leur arrivée au pouvoir] », écrit-il.

     »Entre volonté de rupture et sang neuf dans le profil des hommes liges de l’Etat, c’est le symbole d’une génération de jeunes loups aux dents longues qui est désormais aux affaires. Et les Sénégalais attendent encore de profondes ruptures », ajoute le quotidien Kritik’.

    Bès Bi Le Jour rapporte que d’ »énormes dégâts » ont été enregistrés sur le tronçon de la voie ferroviaire sur l’axe Kaffrine-Tamba,  »impraticable à hauteur du PK 257. La cause, les fortes précipitations qui se sont abattues le 17 juillet passé dans la région de Kaffrine ».

    Le journal Le Quotidien met en exergue les nouveaux chiffres de l’emploi, rapportant que les statistiques du ministère du Travail  »révèlent que 579 emplois ont été supprimés et 123 établissements fermés en 2023 ».

    Le Soleil souligne l’ampleur des pertes post-récoltes dans le département de Podor, qui représente « 68% de la superficie de la région de Saint-Louis » et se trouve « baigné par quatre cours d’eau » pour 140.000 ha de terres irrigables dont 27.000 ha aménagés.

    « A Podor, 5,6 milliards de FCFA dans le vent », indique le journal, citant une étude publiée par l’IPAR, un think tank spécialisé dans la réflexion sur les politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine.

    BK

       

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques et le ‘’retour’’ de Balla Gaye 2

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques et le ‘’retour’’ de Balla Gaye 2

    Dakar, 22 juil (APS) – Le ‘’grand retour’’ du lutteur Balla Gaye 2, victorieux dimanche d’une affiche majeure des arènes sénégalaises, peine à contester la prééminence des sujets politiques dans la livraison de lundi de la presse quotidienne. 

    L’As, partant du constat que le pouvoir se retrouve ‘’sous le feu des critiques’’ depuis quelques jours, estime que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko, en réaction, allume un ‘’contre-feu’’.

    Le pouvoir ‘’a apporté […] une réplique salée à l’opposition qui a vertement critiqué le président Bassirou Diomaye Faye, après ses cent premiers jours au pouvoir’’, rapporte L’As en livrant un compte rendu d’une conférence de presse de la coalition Diomaye Président.

    ‘’Aïssatou Mbodj, Aminata Touré et compagnie ont, par ailleurs, décerné un satisfecit au chef de l’État et au Premier ministre’’, indique L’As.

    Le quotidien Source A s’intéresse également à cette conférence de presse donnée par des figures majeures de la majorité présidentielle.

    Selon le journal, Mme Mbodj, déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, ‘’polit l’image du ‘projet’ et cogne ses détracteurs’’.

    ‘’Aïda Mbodj et ses camarades ont salué [le] bilan matériel et immatériel du tandem Faye-Sonko, malgré les obstacles’’, lit-on dans les colonnes de Bés Bi Le Jour. ‘’Faye et Sonko assurent et rassurent’’, affiche-t-il en citant Aïssatou Mbodj, dite Aïda.

    ‘’Des réformes sont prévues dans les ambassades et consulats’’

    Les nouvelles nominations de directeurs généraux et de collaborateurs du président de la République semblent susciter des critiques contre le pouvoir. ‘’La rupture tant prônée par les nouvelles autorités commence à revêtir un caractère abusif’’, écrit le journal Le Quotidien, concernant certains limogeages.

    Le journal évoque le cas d’El Hadj Djiby Mbaye Lô, le coordonnateur des agropoles, ‘’dont le recrutement s’est fait par appel à candidatures et qui a un contrat [valable] jusqu’en 2028’’.

    M. Lô ‘’s’est fait remplacer par un simple décret par Aïssatou Diallo’’, affirme Le Quotidien, Les Échos relevant un limogeage ‘’illégal’’.

    Le Quotidien parle aussi du cas de Mouhamadou Lamine Diallo, ‘’débarqué de l’ENA pour divergence avec sa hiérarchie’’.

     »Les dernières nominations n’ont pas encore fini de soulever des remous. Au point  que beaucoup s’interrogent si le Projet n’était pas conçu juste pour servir des proches », écrit le billettiste du Quotidien. 

    Tribune évoque à son tour ces « nominations polémiques’’. ‘’La rupture ‘cautionne’ la famille dans la gestion étatique’’, titre-t-il.

    ‘’Les nominations du nouveau pouvoir sont sur toutes les lèvres depuis la dernière réunion du Conseil des ministres’’, écrit Tribune en évoquant la ‘’controverse’’ et la ‘’polémique’’ relatives à ces décisions.

    Certaines nominations concernent des personnes entretenant des ‘’liens familiaux’’, selon le même journal.

    L’Observateur en profite pour parler du ‘’malaise de l’implication des familles dans la gestion publique’’. ‘’Longtemps dénoncée par l’opposition au régime de Macky Sall, la pratique persiste pourtant. Voir des membres d’une même famille aux affaires, c’est aussi une pratique du nouveau régime’’, relève le même journal.

    Les quotidiens insistent d’autant plus sur ce sujet qu’ils s’attendent à ‘’un grand chamboulement’’ dans les ambassades et les consulats, comme l’annonce le quotidien EnQuête.

    ‘’Ce ne sera pas qu’un jeu de chaises musicales […] Des réformes sont prévues dans les ambassades et consulats’’, précise le même journal.

    Les sujets politiques trouvent un prolongement dans les colonnes du quotidien Kritik’, lequel s’intéresse aux ‘’démissions’’ en cascade au sein de l’Alliance pour la République (APR), renvoyé dans l’opposition à l’issue de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, après douze ans au pouvoir.

    ‘’Balla Gaye 2, le Lion, reprend du poil de la bête’’

    ‘’Après douze années au pouvoir, la formation politique pilotée par Macky Sall entame mal sa nouvelle posture dans l’opposition’’, la dernière présidentielle ayant ‘’fini de sonner le glas’’ de ce parti dont ‘’la constante’’, l’ex-président de la République, ‘’manœuvrait à sa guise pour garder la main sur l’appareil politique’’.

    Le Soleil livre à ses lecteurs ‘’la part de vérité’’ du recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ahmadou Aly Mbaye, sur la durée de son mandat et la ‘’polémique’’ relative aux résultats du CAMES, le Conseil supérieur africain et malgache pour l’enseignement supérieur.

    La victoire du lutteur Balla Gaye 2 sur Tapha Tine s’impose à tous les quotidiens ou presque. C’est une affiche majeure des arènes sénégalaises, qui a consacré le retour au premier plan du porte-flambeau de Guédiawaye.

    ‘’Le Lion ressurgit’’, titre Bés Bi Le Jour en parlant de la victoire de Balla Gaye 2, qui, observe Le Soleil, ‘’terrasse à nouveau Tapha Tine’’.

    ‘’Le Lion a rugi !’’ s’enthousiasme WalfQuotidien, ajoutant que ‘’pour une deuxième fois, Balla Gaye 2 a dominé Tapha Tine’’, un succès permettant au ‘’Lion de Guédiawaye’’ de remporter ‘’le trophée de l’Empereur des arènes’’, après le combat organisé par Albourakh Events.

    ‘’Balla Gaye 2 confirme sa suprématie’’, affirme EnQuête, L’Observateur titrant que ‘’Balla Gaye 2, le Lion, reprend du poil de la bête’’. 

    BK/ESF