Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho de l’angoisse des inondations

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho de l’angoisse des inondations

    Dakar, 8 juil (APS) – La livraison de lundi de la presse quotidienne traite de sujets variés, dont les conséquences des premières pluies qui ont entraîné des dégâts dans certaines villes du Sénégal.

    « De fortes pluies se sont abattues, hier [dimanche), dans la quasi-totalité du Sénégal. A Kaolack, Touba et certaines parties de la banlieue de Dakar, les eaux de pluie ont inondé beaucoup de quartiers et artères de la capitale sénégalaise », rapporte Walfquotidien.

    Le journal ajoute que des domiciles ont été « complétement submergés, des véhicules bloqués en pleine circulation, des fils et poteaux électriques endommagés à cause des précipitations ».

    « Premières pluies, premières inondations », constate Vox Populi. « De l’eau et d’importants dégâts dans les capitales du Sénégal, du Saloum (Kaolack) et du mouridisme (Touba) », indique le même journal.

    Des quotidiens parmi lesquels L’Observateur insistent sur l’ampleur des dégâts à Kaolack (centre) en particulier, plusieurs quartiers, des mosquées et des routes ayant été « engloutis dans les eaux » dans cette ville, du centre du Sénégal. « La présente saison des pluies s’annonce très mal pour les populations de la commune de Kaolack », souligne cette publication.

    C’est dire si « l’angoisse s’installe chez les populations », lesquelles « craignent cet hivernage qui a débuté hier avec les premières précipitations », note le journal Le Quotidien. « Premières pluies, premiers bruits », affiche à ce sujet Bès Bi Le jour. Les Echos constatent : « Premières pluies et déjà beaucoup de dégâts », pendant que Tribune titre : « Diomaye-Sonko face aux dégâts des inondations ».

    « Comme nous l’attendions, dès que les pluies commencent, les problèmes liés aux inondations aussi commencent », écrit justement le président Bassirou Diomaye Faye dans un message aux populations relayé par Vox Populi.

    « En trois mois, on ne peut pas réaliser des infrastructures pour que les inondations puissent, en si peu de temps, disparaître », ajoute le président sénégalais dans ce message.

    Le quotidien Kritik’ annonce, sur ce thème, que le nouveau pouvoir a décidé de « fouiller dans les eaux pour dénicher les pilleurs des deniers consacrés à la lutte contre les inondations ».

    « C’est à coup de milliards de francs CFA que le pouvoir sortant a géré, sans succès, le phénomène des inondations. La mafia de l’eau a profité à des privilégiés qui ont noyé l’espoir de la grande masse des Sénégalais qui espéraient se libérer des conséquences des pluies diluviennes », indique le journal. Il poursuit : « Programmes d’assainissement et construction d’ouvrages, bassins de rétention et pompes électriques, un pactole inestimable [a été] défalqué des fonds publics pour des destinations inconnues, voire frauduleuses ».

    Le quotidien EnQuête, citant le Premier ministre, renseigne que dans cet esprit, le programme assainissement de 10 villes sera audité. « Sonko +piste+ 60 milliards F CFA », précise-t-il à propos.

    Les quotidiens reviennent par ailleurs sur la création d’une Confédération regroupant les membres de l’Alliance des Etats du Sahel, une annonce qui semble acter définitivement le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

     »Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme », a commenté le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par plusieurs quotidiens dont L’info.

    Le chef de l’Etat a fait ses déclarations lors du 65e sommet de la Cédéao, auquel il a participé ce dimanche, au Nigéria, 24 heures après celui des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel.

     »Bassirou Diomaye Faye en sapeur-pompier », relève le quotidien Enquête, selon lequel le rôle du chef de l’Etat sénégalais  »sera décisif dans la médiation et la promotion de la stabilité et de la coopération régionale ».

     »Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cédéao », insiste-t-il dans d’autres propos relayés par le quotidien Libération, non sans réitérer, comme on peut le lire à la une de Sud Quotidien,  »l’ancrage du Sénégal dans la Cédéao ».

    Et ce dernier journal de relever qu’au-delà de cet engagement, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité, dans un deuxième temps, de  »débarrasser la Cédéao des clichés et stéréotypes ». 

    BK/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position du président Faye sur la fiscalité des entreprises de presse en relief

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position du président Faye sur la fiscalité des entreprises de presse en relief

    Dakar, 6 juil (APS) – Les quotidiens dakarois de ce samedi s’intéressent à divers sujets de l’actualité dont le plus en vue est la position du chef de l’Etat sur la fiscalité des entreprises de presse.

    Le Quotidien informe que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis à profit l’audience qu’il a accordée vendredi à la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) pour rappeler ‘’l’obligation légale pour toute entreprise de payer les impôts afin de soutenir les efforts de l’Etat dans la prise en charge des besoins de la population’’.

    Selon le journal, le chef de l’Etat considère que ‘’les exonérations fiscales ne doivent pas être perçues comme un droit acquis et ne doivent pas être la règle quand elles surviennent à la suite de violations manifestes de la loi fiscale (…)’’. ‘’Paiement des impôts des entreprises de presse : Diomaye fisc ses règles’’, ironise le journal.

    Sud Quotidien retient surtout cette mise en garde du président Faye : ‘’Cette histoire de fraude fiscale, c’est fini.’’ Le journal souligne que le chef de l’Etat a ‘’réitéré la fermeté de son gouvernement sur le règlement de la fiscalité des médias’’. Selon le journal, il a prévenu que ‘’les 40 milliards de FCA de fiscalité des entreprises de presse doivent être payés et que le chantage ne passera pas’’.

    Vox Populi signale toutefois qu’il s’est dit ‘’disposé à écouter les pistes de solutions pour sortir les acteurs de la presse de leur situation’’.

    En politique, Sud Quotidien livre le ‘’verdict des juges et de la société civile’’ sur la question du retrait ou du maintien de l’exécutif au sein du Conseil supérieur de la magistrature.

    Le journal relève que l’ancien procureur de la CREI, Alioune Ndao, et l’ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Téliko, ‘’votent pour le retrait’’, tandis que l’ancien doyen des juges, Demba Kandji et le président du Conseil constitutionnel ‘’optent pour le maintien’’. Il ajoute que le président-fondateur du Think Tank Africa Jom Center a revu sa copie, conseillant désormais au président Faye d’’être à l’aise’’ et de faire ‘’le choix de l’efficacité’’.

    Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien tente d’expliquer les raisons du maintien du Conseil constitutionnel dans le cadre de la réforme de la justice, préconisée par les assises consacrées récemment à ce secteur.

    Evoquant la modification du Code de la famille prônée par les Assises de la justices, L’Observateur annonce une ‘’réforme polémique’’, relevant que ‘’l’avortement médicalisé et la puissance paternelle’’ sont les deux question qui ‘’fâchent’’.

    Le quotidien L’As écrit à propos du bras de fer sur la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, que le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ‘’s’en est ouvert’’ au chef de l’Etat.

    A propos de la tenue ce samedi, à Saint-Louis, de la deuxième journée d’investissement humain dite ‘’Sétal sunu réew’’, le Soleil souligne que ‘’les autorités administratives, en concertation avec la municipalité, les services chargés du nettoiement et de l’assainissement, ont mobilisé des moyens matériels et humains pour la réussite de l’évènement’’.

    Le quotidien national indique que le lancement de cette journée sera présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    Vox Populi revient sur la sortie de ‘’frères d’armes’’ du soldat Fulbert Sambou, disparu en novembre 2022, lesquels estiment que ‘’justice doit être rendue pour les amis et la famille éplorée’’.

    Le sujet fait aussi la une de l’Info, qui indique ‘’le Collectif des camarades d’armes de Fulbert Sambou est monté au créneau hier [vendredi] pour s’insurger contre les déclarations récentes de l’ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice Ismaila Madior sur cette affaire non élucidée’’.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la une des journaux, la remise du rapport des assises de la justice et le tirage des éliminatoires de la CAN 2025

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la une des journaux, la remise du rapport des assises de la justice et le tirage des éliminatoires de la CAN 2025

    Dakar, 5 juil (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS ont mis l’accent sur la remise du rapport final des Assises de la justice, tenues du 28 mai au 4 juin et initiées par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Et comme s’ils s’étaient donné le mot, WalfQuotidien, Bés Bi et L’As titrent sur la question du retrait ou non du chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature.

    Sur ce point précis des assises de la justice, les trois journaux ont tous insisté sur ce qu’ils considèrent comme ‘’Le ni oui ni non de Diomaye’’ Faye.

    Dans une sorte de verbatim, Bés bi met en relief des propos du chef de l’Etat lors de la remise du rapport par le facilitateur de ces assises, le professeur de droit, Babacar Guèye.

    ‘’Je ne tiens absolument pas à rester au CSM (Conseil supérieur de la magistrature)’’, ‘’Je n’en fais pas une obsession, mais on doit prêter une oreille attentive aux magistrats’’, précise notamment le chef de l’Etat.

    Sur le même sujet, Le Soleil écrit à sa une que l’on se dirige ‘’vers une application rapide des conclusions’’ des assises de la justice, dont le thème est : ‘’Réforme et modernisation de la justice’’.

    La Tribune se montre moins péremptoire, préférant s’en tenir à cet engagement du président de la République, qui déclare que ‘’tout ce qui fera l’objet d’un large consensus sera strictement appliqué’’.

    La même publication évoque également le naufrage d’une ‘’pirogue de fortune’’ au large de la Mauritanie, non loin de la ville sénégalaise de Saint-Louis. Un chavirement qui, selon L’Observateur, a fait ‘’plus de 87 morts et 60 portés disparus’’.

    D’après La Tribune, ces candidats à l’émigration irrégulière ‘’étaient partis de Mbour à bord d’une pirogue de fortune pour rallier l’Europe’’.

    En Economie, Le Quotidien et Vox Pop sont revenus sur la remise en cause du contrat signé par l’ancien président Macky Sall avec une entreprise saoudienne pour l’installation d’une usine de dessalement d’eau de mer à Dakar.

    ‘’L’Etat casse le contrat de 450 milliards’’, écrit en une Le Quotidien. ‘’Cheikh Tidiane Dièye casse le contrat d’Acwa Power signé par Macky Sall’’, renchérit Vox Pop, dans un article illustré d’une photo du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

    A propos d’éventuels contestations judiciaires que cette décision pourrait occasionner, Cheikh Tidiane Dièye assure qu’’’il n’y a aucun contentieux judiciaire à réclamer’’ par l’entreprise saoudienne, d’après Vox Pop.

    Selon la publication, ‘’même le Conseil d’administration a clairement dit qu’il n’a pas accepté ce contrat signé, selon Le Quotidien’’, le 27 mars passé, soit 4 jours avant la fin du mandat de Macky Sall’’.

    En sport, les quotidiens sénégalais abordent presque tous le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2025 prévue au Maroc, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

    ‘’Le Sénégal avec le Burkina, le Malawi et le Burundi’’ est le titre qui revient presque dans tous les quotidiens qui scrutent minutieusement la poule des coéquipiers de Sadio Mané.

    ABB/

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le développement du transport ferroviaire et le décès de l’industriel Baba Diao au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le développement du transport ferroviaire et le décès de l’industriel Baba Diao au menu des journaux

    Dakar, 4 juil (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue la volonté exprimée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, d’assurer la relance et le développement du transport ferroviaire, ainsi que le décès de l’homme d’affaires sénégalais Baba Diao, survenu mardi à Dakar.

    Le quotidien Le Soleil consacre son titre phare à la nouvelle politique ferroviaire du Sénégal et liste ‘’Les orientations du président’’.

    Le journal rappelle que lors du Conseil des ministres tenu mercredi, le chef de l’État est revenu sur cette ‘’nouvelle politique ferroviaire (…) qui devra améliorer la mobilité urbaine et interurbaine ainsi que les systèmes de transport des voyageurs et des marchandises dans la sécurité’’.

     Bassirou Diomaye Faye ‘’fouille les rails’’, titre le quotidien Rewmi,. Selon la publication, le président de la République a commandé ‘’un audit des activités, projets et financements des Chemins de fer du Sénégal (CFS), de la SENTER et des Grands Trains du Sénégal (GTS)’’.

     ‘’Diomaye reste sur les rails’’, écrit pour sa part Le Quotidien, ajoutant que le chef de l’Etat demande une ‘’évaluation’’ des ‘’activités, projets et financements ferroviaires’’.

    Le journal révèle par ailleurs que l’ancien maire de Guédiawaye, ‘’Aliou Sall, quitte l’APR’’, l’Alliance pour la République, le parti créé par son frère et ancien chef de l’État, Macky Sall. 

    Vox Pop ajoute qu’il a entamé des ‘’négociations avec Amadou Ba [candidat défait à la dernière présidentielle] et Aminata Mbengue Ndiaye’’ du Parti socialiste.  ‘’Je ne suis plus militant de l’APR’’, a-t-il ainsi déclaré sur les ondes d’une radio de la place.  

    En politique toujours, le même journal annonce que   »des députés de Wallu déposent une proposition de loi pour mettre à jour le RIAN (Règlement intérieur de l’Assemblée nationale) ». Cela fait suite à la polémique sur la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Sud Quotidien affiche à sa une un tout autre sujet pour évoquer ‘’le déguerpissement des artères de Dakar’’ et le ‘’relogement de marchands ambulants’’. D’après le journal, ces deux sujets rappellent ‘’un air de déjà-vu !’’.

    ‘’(…) Suite à une série de déguerpissements initiés par plusieurs mairies de Dakar et sa banlieue, le Premier ministre Ousmane Sonko, a plaidé la construction de cantines, entre autres solutions alternatives, pour leur relogement. Seulement, cette approche n’est pas nouvelle puisque des initiatives du genre ont été expérimentées de par le passé et se sont heurtées à la résistance des ambulants’’, commente Sud Quotidien.

    Ce jeudi, les journaux ont pour la plupart paru avec une note triste avec le décès de l’hommes d’affaires Baba Diao, fondateur de la société de trading en hydrocarbures sénégalaise, ITOC.

    ‘’Le magnat du pétrole tire sa révérence’’, titre à sa Une Walfadjri, qui parle de Baba Diao comme l’un des hommes les  »plus riches de l’Afrique au Sud du Sahara’’.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les 100 premiers jours du nouveau régime

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les 100 premiers jours du nouveau régime

    Dakar, 3 juil (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont principalement mis l’accent sur les 100 premiers jours du nouveau régime ainsi que sur le déroulement des épreuves du premier tour du baccalauréat général sur toute l’étendue du territoire national.

    Entré en service le 2 avril dernier, le régime actuel a franchi mardi le cap de ses 100 jours au pouvoir, rapporte L’As. ‘’En trois mois d’exercice, le duo avance comme des siamois. Toutefois, il faut relever la prééminence du Premier ministre Ousmane Sonko sur certains dossiers pendant que le chef de l’Etat semble se satisfaire de ses prérogatives régaliennes’’, écrit le journal. ‘’Cent jours du nouveau régime : Diomaye sous le manteau de Sonko’’, affiche le journal en manchette.

    ‘’Diomaye-Sonko, état d’éclipse’’, relève pour sa part L’Observateur. ‘’L’actuel Premier ministre a été un opposant virulent, à la limite agressif. Aujourd’hui au pouvoir, Ousmane Sonko ne s’est pas encore départi de son ton guerrier et de sa tendance à occuper le devant de la scène. Mais ce faisant, il éclipse le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui fait pâle figure à ses côtés’’, écrit L’Obs.  

    ‘’ La gouvernance de Diomaye-Sonko : 100 jours de heurts’’, titre Bes Bi, notant que  »le régime de Diomaye-Sonko  a bouclé  100 jours symboliques ». ‘’ Cent jours souvent conflictuels avec différents acteurs et segments de la société’’, note la publication. Il indique que le nouveau régime,  »piégé par les nombreuses promesses, l’immense espoir, un temps qui fuit, a gouverné par la menace ».

     »Le Premier ministre est au front. Sur tous les fronts, presse, magistrats, Assemblées nationale entre autres’’, mentionne le journal.

    Les quotidiens se sont également intéressés au déroulement des épreuves du Baccalauréat 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

    ‘’Baccalauréat 2024 : démarrage des épreuves sans grand couac’’, titre Sud Quotidien. Le journal explique que c’est l’assurance donnée mardi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf.

    ‘’Au terme d’une tournée effectuée dans quatre centres d’examen de Dakar, informe le journal, il a souligné que les épreuves du premier tour du Baccalauréat général  se sont déroulées normalement sur toute l’étendue du pays.’’ Le quotidien souligne qu’il ‘’a également fait savoir que les candidats qui n’ont pas pu faire le bac à cause des problèmes d’état civil, pourront effectuer la session  de rattrapage en octobre prochain’’.

     »Déroulement du baccalauréat général :  le ministre Abdourahmane Diouf affiche sa satisfaction », titre Le Soleil.

    Le quotidien national souligne qu’en tournée mardi dans quelques centres d’examen de Dakar, il  »s’est dit satisfait du processus avant d’annoncer des modifications majeures par rapport à la session de remplacement qui aura lieu au mois d’octobre ».

     »Sur les 159.487 candidats en lice, 98% ont répondu présents, selon le  ministre Abdourahmane Diouf qui veut un taux de réussite supérieur à 50% », relève WalfQuotidien, ajoutant qu’il  »table sur 90 mille admis’’.

    L’Info indique qu’‘’un taux de présence de 98%’’ a été enregistré au baccalauréat 2024, mardi au premier jour du baccalauréat.  ‘’Un démarrage sous de bons auspices », fait observer le journal en citant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf’’.   

    Le même journal annonce par ailleurs que ‘’64 candidats au baccalauréat ont été exclus à Kaolack,  pour avoir bravé l’interdiction de port de téléphone, par le président du Jury 1506 du centre du nouveau lycée de Kaolack, Amath Ndiaye’’.

    ‘’64 candidats exclus pour port de portable’’, affiche à son tour Libération.

    AB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les démarches de BBY pour empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les démarches de BBY pour empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale

    Dakar, 2 juil (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue les démarches des députés de la coalition Benno Bokk Yaakar, dans leur bras de fer avec le gouvernement, pour empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et les difficultés de certaines entreprises sénégalaises face à la pression fiscale et à la concurrence des multinationales.   

    ‘’Comme annoncé lors de leur conférence de presse de la semaine dernière, les députés de la coalition Benno Bokk Yaakar, actuellement majoritaire à l’Assemblée nationale vont entreprendre les démarches pour modifier l’article 87 de la Constitution. Abdou Mbow et Cie sont déterminés à enlever au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, son pouvoir de dissolution du parlement », rapporte Les Echos qui titre  »les députés de Benno à fond dans leur projet’’, titre la publication.

    Le journal annonce que ‘’la proposition de loi est en rédaction et une session extraordinaire envisagée pour son examen’’.

    L’As signale que  »plus de 100 députés sont favorables à l’initiative’’. Selon le journal; ‘’l’annonce du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar d’introduire une proposition de loi visant à empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale n’est pas un simple effet d’annonce ».  »L’idée fait son petit bonhomme de chemin au sein de l’hémicycle. Selon des informations plus de 100 députés ont manifesté l’intérêt de faire passer la proposition’’, écrit la publication.

    Le gouvernement et l’Assemblée nationale sont en conflit après que le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé la modification du règlement intérieur de l’institution parlementaire avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. En réaction, le Bureau de l’Assemblée nationale a annulé, samedi, la tenue du Débat d’orientation budgétaire.

    Selon L’As,  »le bras de fer entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale va bientôt connaitre son épilogue. En effet, de sources bien informées au sein de l’institution parlementaire, le président Amadou Mame Diop a pris langue avec les différents groupes parlementaires pour dépasser la crise ».

    Source A donne la parole au constitutionaliste Mawa Ndiaye pour apporter des éclairages sur ce projet de suppression du pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale par l’exécutif. ‘’Selon le constitutionnaliste, les députés ont certes, le pouvoir de proposer une loi et de l’adopter mais pour son application, il faut l’intervention du président de la République qui doit procéder à sa promulgation. Seulement, ce dernier dispose de possibilité pour ne pas promulguer cette loi’’, rapporte la publication.

    Il ajoute dans les colonnes du même journal : ‘’Le chef de l’Etat est obligé de motiver son refus de la loi, la Constitution lui donne un délai de six jours pour saisir le Conseil constitutionnel. Et à l’expiration de ces délais constitutionnels, la promulgation est de droit, il y est pourvu par le président de l’Assemblée nationale’’.

    D’autres quotidiens ont mis en relief les difficultés du monde des entreprises au Sénégal.

    EnQuête relève qu’après  »les Grands moulins de Dakar rachetés à des centaines de millions d’euros par les Américains de Seabord, Patisen racheté par des dizaines de  millions d’euros par la marocaine, Al Mada, Avisen racheté par Olam, c’est au tour de la Sédima de subir l’assaut des multinationales qui, à partir du Sénégal, visent le marché de la CEDEAO ». 

    A propos des  »entreprises en difficulté », L’Observateur qui s’est entretenu avec le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama Lam, affiche à la Une:  »L’ampleur du mal’’, M. Lam aborde, entre autres, la situation difficile que traversent les entreprises sénégalaises, la pression fiscale, les pertes d’emplois.

    Le Soleil  s’intéresse aux difficultés de la filière mangue des Niayes en période d’hivernage.  »La pluie favorisant l’éclosion de mouches de mangue, les acteurs se démultiplient pour en exporter le maximum afin d’éviter toute interception. A la date du 28 juin, 3500 tonnes déjà exportées’’, écrit le quotidien national, qui titre  »Campagne 2024 d’exportation de la mangue des Niayes : la course contre la montre des exportateurs’’.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le bras de fer entre le gouvernement et l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le bras de fer entre le gouvernement et l’Assemblée nationale

    Dakar, 1er juil (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue l’annulation du Débat d’orientation budgétaire (DOB) par le bureau de l’Assemblée nationale après que le Premier ministre a exigé la modification du règlement intérieur de l’institution parlementaire avant de faire sa Déclaration de politique générale devant les députés.

    ‘’La majorité parlementaire bloque le Débat d’orientation budgétaire’’, affiche à la Une Sud Quotidien. ‘’Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de sursoir au débat d’orientation budgétaire qui était prévu avant-hier, samedi 29 juin, à l’hémicycle. Selon le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar Abdou Mbow, cette décision a été prise suite au refus du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale dans une Assemblée nationale qui ne reconnait pas le poste de Premier ministre’’, explique Sud.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. En réaction, le Bureau de l’Assemblée nationale a annulé, samedi, la tenue du Débat d’orientation budgétaire.

    Dans Sud Quotidien, le Dr docteur en communication politique, Momar Thiam, estime que ‘’la perspective, d’une solution à la crise autour de la déclaration de politique générale qui oppose actuellement le Premier ministre à l’Assemblée nationale est la réadaptation du règlement intérieur du parlement’’.

    Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 30 juin, l’ancien membre du Pôle de communication de la présidence de la République sous le régime libéral du Président Abdoulaye Wade, ‘’a prévenu qu’on va finalement vers une dissolution de l’Assemblée nationale, à défaut de la correction des insuffisances du règlement intérieur’’.

    Dans L’Observateur, l’ancien député, Théodore Monteil souligne que la non tenue du DOB est ‘’sans effet sur le fonctionnement des Finances publiques’’. ‘’Le DOB est une étape d’information. Le ministre vient avec un rapport général avec le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle et le document de programmation pluriannuelle des dépenses et les députés débattent sur ça. (…). Le DOB est juste une information qui leur permet de préparer le marathon budgétaire à venir. Il n’y aura donc aucune incidence’’, a fait savoir l’ancien parlementaire, Théodore Monteil.

    Selon Vox Populi, ‘’la crise enfle entre majorités au pouvoir et à l’Assemblée’’. ‘’De latente, par déclarations d’intention et de guerre interposées, la crise institutionnelle entre l’Exécutif et le Législatif devient manifeste (….)’’, dit le journal.

    ‘’Le conflit entre l’Exécutif et l’Assemblée nationale s’est matérialisé par l’annulation du débat d’orientation budgétaire prévu le 29 juin 2024 par le bureau de l’Assemblée nationale. Les députés de la majorité dénoncent l’attitude du Premier ministre Ousmane Sonko qui n’a pas encore fait sa Déclaration de politique générale (DPG)’’, écrit EnQuête, qui affiche à la Une ‘’L’hémicycle porte le fer contre Ousmane Sonko’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’les positions irréconciliables entre le gouvernement et la majorité parlementaire ont installé le Sénégal dans une crise politique institutionnelle’’. ‘’La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par des responsables de la mouvance présidentielle semble être la seule issue possible’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue la visite du Premier ministre au marché Colobane suite au déguerpissement des marchands ambulants. ‘’Le Premier ministre Ousmane Sonko a effectué, hier, une visite au marché Colobane. Il a fait le tour du lieu de commerce pour constater les conséquences des opérations de déguerpissement initiées par la mairie et délivrer un message du chef de l’État’’, rapporte la publication, soulignant que Ousmane Sonko a demandé à la mairie de ‘’faire preuve de compassion, en attendant de trouver des solutions’’.

    Dans ces opérations de déguerpissement des marchés, le quotidien Bës Bi flaire ‘’la guerre en sourdine Ousmane Sonko-Khalifa Sall’’. ‘’La colère allait crescendo chez les marchands ambulants depuis plusieurs semaines du fait des opérations de déguerpissement de certains marchés de Dakar. Mais Colobane a été la goutte d’eau qui a failli déborder le vase de la patience. Le Premier ministre a effectué le déplacement hier sur les lieux pour y voir plus clair. Mais dans ses mots, la veille, Sonko insinuait un +sabotage, comme l’a affirmé Abass Fall, par certains maires. Et ce sont ceux qui sont proches de Khalifa Sall qui sont visés. Pourtant, c’est le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, qui avait, dans une circulaire du 7 mai, donné des instructions dans ce sens’’, écrit le journal.

    OID

  • La Déclaration de politique générale de Sonko fait encore le choux gras des journaux

    La Déclaration de politique générale de Sonko fait encore le choux gras des journaux

    Dakar, 29 juin (APS)- La polémique autour de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko continue de tenir en haleine les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le quotidien national le Soleil parle à cet effet du « oui, mais d’Ousmane Sonko ». Ce dernier dont les propos sont repris par le même journal indique : « ma DPG est prête, mais je ne la tiendrais devant cette Assemblée qu’une fois que la majorité parlementaire se sera amendée ».

    Le député du groupe parlementaire Yewwi askan wi, Guy Marius Sagna avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale.

    En réponse à cette correspondance, le chef du gouvernement a fait part de son « impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du gouvernement ».

    Il a toutefois relevé que « l’article 55 de la constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant le parlement sans préciser les délais et la procédure qui relève du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Or, argue-t-il, « les dispositions du règlement intérieur qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ainsi que les références au Premier ministre ont été abrogées de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale depuis 2019 », suite à la suppression du Premier ministre avant son rétablissement

    « Sonko veut réinventer la roue »

    En cas de carence avant le 15 juillet, le Premier ministre avertit qu’il s’acquittera de cette tâche devant une assemblée « constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

    « Ce serait d’ailleurs l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », a-t-il estimé.

    Vox populi a ouvert ses colonnes à des personnalités politiques et de la société civile pour se prononcer sur ce débat qui enfle ces derniers jours.

    « Privilégier la démocratie directe est un faux fuyant ou un leurre », semble rétorquer l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à Ousmane Sonko qui menace de faire sa déclaration de politique générale devant une assemblée constituée d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques

    « Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle crise politique qui aurait des conséquences sur la marche du pays », martèle Elimane Haby Kane de l’ONG Legs africa.

    Le député Mamadou Lamine Diallo menace également de saisir la justice, « si d’ici le 15 juillet 2024, l’Assemblée nationale ne corrige pas le règlement intérieur ».

    « Que le Premier ministre Ousmane Sonko ne veuille pas suivre le forcing d’Amadou Ba, je le comprends tout à fait », souligne Mamadou Lamine Diallo cité par le journal Vox populi. Le parlementaire du mouvement « Tekki » a dit avoir attitré l’attention du président de l’Assemblée nationale à la date du 11 novembre 2022 sur « la nature frauduleuse du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui venait d’être distribué aux députés ».

    Le journal l’OBS a préféré évoquer à sa une des « Signes de crise », dans l’éventualité d’une DPG faite hors de l’hémicycle.

    Le même journal a recueilli l’avis de l’universitaire Iba Barry Kamara qui parle d’un procédé « anticonstitutionnel et illégal à tous points de vue ».

    La publication informe également que « Benno agite une réforme pour empêcher le président de dissoudre l’Assemblée ».

    « Sonko veut réinventer la roue », note Walfquotidien, qui écrit également que « le Premier ministre snobe l’Assemblée ».

    Au même moment rappelle Walfquotidien, les députés du groupe parlementaire BBY ont décidé de répondre « au mépris par le mépris, la défiance par la défiance, en annonçant le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement en cas d’une procédure de dissolution de l’Assemblée nationale ».

    SudQuotidien a évoqué pour sa part ce qu’il appelle « l’ultimatum de Sonko », en informant que le Premier ministre a dit à l’Assemblée nationale qu’elle a jusqu’au 15 juillet pour « s’amender en réinscrivant dans son règlement intérieur l’ensemble des dispositions relatives au Premier ministre ».

    SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique enfle, concernant la DPG du Premier ministre, selon les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique enfle, concernant la DPG du Premier ministre, selon les quotidiens

    Dakar, 28 juin (APS) – Les quotidiens constatent vendredi que la polémique enfle au sujet de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, au fur et à mesure que la classe politique se divise sur le fait de savoir si Ousmane Sonko doit ou non sacrifier à ce rituel républicain.

    De nombreux acteurs politiques, dont des députés de l’opposition, exigent du chef du gouvernement qu’il se rende rapidement à l’Assemblée nationale pour délivrer aux députés sa DPG, près de trois mois après sa nomination.

    Mais des députés de son camp politique, à travers le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), soutiennent que l’audition du Premier ministre devant la 14e législature est pour le moment impossible en raison d’une incohérence du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Selon le groupe YAW, une modification datant de 2019 a abrogé les mentions relatives à la déclaration de politique générale et à la motion de censure du gouvernement.

    Par conséquent, disent les membres de ce groupe, il serait impossible pour le Premier ministre de faire sa DPG.

    Dans les colonnes du quotidien Le Soleil, Guy Marius Sagna, un député influent membre du parti au pouvoir, demande même au chef du gouvernement de « ne pas tenir sa déclaration de politique générale, si les dispositions relatives au Premier ministre n’ont pas été réintégrées dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

    Il reste que certains observateurs et acteurs politiques, ces derniers généralement du camp de l’opposition, ne partagent pas l’avis de M. Sagna ou ne l’entendent simplement pas de cette oreille. C’est le cas de la députée Mariétou Dieng.

    « La parlementaire soutient, dans une note, qu’en sacrifiant à cette tradition républicaine, le Premier ministre […] ferait montre d’un grand respect à l’égard des ‘valeurs de nos institutions’ », rapporte Le Soleil.

    « Se mettre à la hauteur de l’histoire »

    Le titre à la une de ce journal – « Une déclaration de politique générale, mille échos » – est un résumé intéressant de la polémique nourrie sur ce sujet, qui « enfle », constatent les quotidiens EnQuête et Vox Populi. « Déclaration de politique générale de Sonko : la polémique enfle », titre ce dernier.

    EnQuête note que la « polémique » « n’est pas loin de s’estomper » à ce sujet. Le journal revient sur les réactions de plusieurs leaders politiques, dont Thierno Alassane Sall, le candidat de la République des valeurs à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

    M. Sall demande aux nouvelles autorités du pays de « se mettre à la hauteur de l’histoire ». « Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture », note Libération en citant M. Sall.

    Samba Sy, le leader du Parti de l’indépendance et du travail, émet un point de vue qui se veut définitif sur la question. « La vérité, c’est que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’est pas prêt », soutient-il dans des propos rapportés par le quotidien EnQuête.

    La réaction la moins amène, chez les contempteurs du Premier ministre, est venue de Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp. « Ils veulent légitimer une forfaiture en invoquant [le règlement intérieur de l’Assemblée nationale] pour tirer d’affaire un [Premier ministre] qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre », soutient-il dans des propos mis en exergue par Vox Populi.

    « Insatisfait de la non-tenue de la déclaration de politique générale, le leader de Gueum Sa Bopp a déversé sa bile sur Ousmane Sonko », relève Le Mandat. Pour Bougane Guèye Dany, « si l’actuel Premier ministre trouve des faux-fuyants pour ne pas sacrifier à la traditionnelle déclaration de politique générale, c’est qu’il ne dispose d’aucun projet de gouvernance », rapporte le quotidien Kritik’.

    Il y a aussi cette position « ferme » de l’ancien député Doudou Wade. « Si Ousmane Sonko veut venir faire sa déclaration de politique générale, son groupe parlementaire n’a qu’à s’évertuer à mettre en place les dispositions légales », recommande-t-il. Des propos relayés par le quotidien Les Échos.

    La polémique n’est pas près de s’atténuer, si l’on en juge par les nombreux titres consacrés à ce sujet. « Déclarations politiques guerrières », titre Bés Bi Le Jour.

    « Tirs groupés sur Sonko et ses députés », souligne le quotidien Les Échos. Des titres virils, mais aussi d’autres inspirés par un constat simple, tel que le fait Tribune, en notant que « la déclaration de politique générale fait rage ».

    « L’État dévoile ses plans pour le secteur privé »

    Selon Sud Quotidien, la question de la DPG  »est en train de susciter une polémique majeure dans l’espace politique », le journal faisant observer que  »les appréciations divergent d’un camp à un autre ».

    Interrogé à ce sujet par Sud Quotidien, le professeur Meïssa Diakhaté, un agrégé de droit public, estime que  »le Premier ministre n’est plus enfermé dans un délai pour se soumettre à la déclaration de politique générale ». 

    D’autres sujets relatifs notamment à l’économie sont abordés dans les quotidiens. Le Soleil s’intéresse au renforcement du secteur privé sénégalais.

     »L’Etat dévoile ses plans », écrit le journal en rapportant qu’à l’occasion de l’ouverture des assises de l’entreprise, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et son collègue chargé de l’Industrie et du Commerce  »ont décliné les leviers que le gouvernement compte actionner pour booster le secteur privé ».

    Cela tombe bien, le patronat ayant profité de ces assises pour étaler ses inquiétudes, relayées par le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne.  »La reddition des comptes est un acte de bonne gouvernance, mais elle ne devrait pas se traduire par l’arrêt de l’exécution des contrats public-privé en cours », note le quotidien Les Échos en citant M. Agne.

    Le CNP s’est cependant réjoui de  »la posture des nouvelles autorités qui prônent la souveraineté et le patriotisme économiques, une vision qui met le secteur privé national au cœur des politiques publiques », écrit L’info.

    En ce qui concerne la pétition signée en vue d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président Macky Sall, Rewmi Quotidien signale que l’ex-Première ministre Aminata Touré  »valide la traque ».

     »On l’a vu dans plusieurs pays, comme au Chili avec Pinochet. L’ancien président Moussa Dadis Camara fait face à la justice… Le Sénégal ne devrait pas faire exception », soutient l’ancienne cheffe de gouvernement, devenue farouche opposante de Macky Sall, dans des propos relayés par Rewmi Quotidien.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent le débat sur la DPG non encore faite du Premier ministre

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent le débat sur la DPG non encore faite du Premier ministre

    Dakar, 27 juin (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS se font l’écho du débat relatif à la déclaration de politique générale (DPG) pas encore faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, près de trois mois après sa nomination à la tête du gouvernement.

    Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), qui appartiennent au camp du nouveau pouvoir incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son chef de gouvernement, « ont souligné hier une ‘incohérence’ dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale », rapporte Le Soleil.

    Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale « ne tient plus compte du poste de Premier ministre depuis sa dernière modification en 2019 ». Et comme « conséquence directe » de ce manquement, les députés de YAW invoquent « l’impossibilité d’une déclaration de politique générale », écrit Le Soleil.

    Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi se veut « formel : le débat autour de la déclaration de politique générale agité par l’ancien parti au pouvoir et ses partisans n’oblige pas l’actuel chef du gouvernement, Ousmane Sonko », de présenter sa DPG dans un délai de trois mois après sa nomination, note Sud Quotidien.

    « Pour Ayib Daffé et les députés de Yewwi Askan Wi, ajoute le même journal, l’audition du Premier ministre devant la 14e législature est ‘actuellement impossible’. Pour la simple raison que » cette question, de même que celles relatives à « la motion de censure, sont abrogés dans la nouvelle version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

    Le quotidien Yoor-Yoor, citant le député Ayib Daffé, reprend le même argumentaire en affirmant qu’il n’y a « aucune disposition pour l’organisation d’une déclaration de politique générale, d’une motion de censure et d’une question de confiance ».

    « Yewwi Askan Wi décharge Sonko », titre WalfQuotidien. « Si l’on se fie aux explications des députés du groupe parlementaire de Yewwi, le Premier ministre […] ne fera pas de déclaration de politique générale », écrit le journal.

    L’audition du chef du gouvernement ne figurant « pas dans le règlement intérieur, selon eux, elle est donc impossible pour le moment », ajoute WalfQuotidien.

    Une  »grosse faille » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    Yewwi Askan Wi « censure » la DPG, car si la déclaration de politique générale est bel et bien prévue dans la Constitution, elle « ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale », souligne le journal Le Quotidien en citant le même député.

    « Ayib Daffé parle de falsification de document en y rajoutant des dispositions qui n’ont pas fait l’objet de révision », poursuit la même publication. Vox Populi évoque une « grosse faille dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ». « L’improbable déclaration de politique générale du Premier ministre », titre-t-il.

    Un « imbroglio », relève le quotidien EnQuête en reprenant les mêmes arguments servis par le député Ayib Daffé, comme le quotidien 24 Heures, L’Evidence ou Rewmi Quotidien. « Sonko jouera en différé », affirme ce dernier, pour dire que l’adresse du Premier ministre à l’Assemblée n’aura pas lieu maintenant.

    « Yewwi Askan Wi au secours de Sonko », lit-on sur la une du quotidien Bés Bi Le Jour, qui cite un autre député, Abass Fall, lequel déclare : « Nous allons saisir le Premier ministre, mais c’est à lui de décider. »

    Source A note que « ça sent le dilatoire ». Au-delà des arguments servis par les députés de Yewwi Askan Wi, Tribune s’interroge : « De quoi Sonko a-t-il vraiment peur ? »

    Le quotidien L’As fait sienne la même interrogation en estimant que le fait d’être minoritaire à l’Assemblée nationale ne peut pas justifier que le Premier ministre soit exempté de la déclaration de politique générale.

    « Même si le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne le dit pas, il devrait quand même obtenir l’onction politique des populations pour conduire la politique de la nation. Il doit donc se présenter devant elle pour leur dire ce qu’il entend faire », commente L’As.

    L’ancienne ministre Zahra Iyane Thiam, membre de l’Alliance pour la République, formation politique de l’ancien président Macky Sall, défend la même position. « Il n’existe aucune obligation légale stipulant un délai de trois mois pour cette [DPG], mais la déclaration de politique générale, présentée dans un délai raisonnable », peut « renforcer la position politique du Premier ministre », dit-elle.

    Les motions de censure  »n’ont jamais prospéré »

    L’ancien député Babacar Gaye fait observer que la déclaration de politique générale « est une obligation constitutionnelle ». « On ne peut pas se cacher derrière des manquements de l’Assemblée nationale pour exempter le Premier ministre » de l’obligation de faire sa DPG, écrit le journal Les Échos en citant M. Gaye.

    Le Quotidien estime que le groupe Yewwi Askan Wi « accepte pour Sonko ce qu’il a refusé à Amadou Ba », le dernier Premier ministre en poste sous la présidence de Macky Sall, qui a cédé le pouvoir à son successeur en avril dernier. « En proposant une motion de censure contre Amadou Ba, les députés ne savaient-ils pas que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale était ‘falsifié’ ? » se demande Le Quotidien.

    « La déclaration de politique générale du Premier ministre […] est sur toutes les lèvres, alors que le chef du gouvernement a encore du temps, si l’on se réfère au délai de quatre-vingt-dix jours [qui lui est imparti]. Mieux, l’histoire a montré que les chefs de gouvernement, de 2000 à nos jours, n’ont pas toujours respecté ce délai », signale L’info.

    « S’agissant de la motion de censure qui pourrait être déposée contre son gouvernement, relève le journal, le patron de la primature ne devrait pas non plus avoir de soucis à se faire, même si la configuration de l’Assemblée nationale a fortement changé ».

    Le journal ajoute que l’histoire a montré que les motions de censure « peuvent être gênantes, mais […] n’ont jamais prospéré, sauf contre le gouvernement de » Mamadou Dia, au début des années 1960, « dans un contexte de désaccord entre lui et le président Senghor et dans des conditions rocambolesques ».

    Le Soleil s’affranchit un moment de ce sujet quelque peu polémique pour un plus consensuel qui fait sa une. Le président Bassirou Diomaye Faye « dessine les contours » des nouvelles politiques industrielles et budgétaires, lit-on sur la une du journal.

    Il rapporte que lors du Conseil des ministres tenu mercredi, le chef de l’État « a exposé au gouvernement sa vision en matière de conduite budgétaire et le nouveau programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel ».

    BK/ESF