Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bonne nouvelle de la reprise de la production de farine fait l’actualité 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bonne nouvelle de la reprise de la production de farine fait l’actualité 

    Dakar, 26 juin (APS) – La décision des meuniers de reprendre la production de farine est le sujet le plus évoqué dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne.

    L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (AMIS) avait annoncé avoir décidé un arrêt de la production de farine pour marquer son désaccord sur la baisse du prix du pain, une décision prise récemment par le gouvernement.

    Les meuniers avaient notamment fait valoir que cet « arrêt périodique et collectif de production » devrait leur permettre de réduire les pertes subies quotidiennement par la baisse des prix.

    Ils estimaient que le fait d’appliquer la baisse des prix du pain reviendrait à contrevenir à la loi interdisant la vente à perte.

    Sud Quotidien constate que les meuniers ont finalement « rapidement mis fin à leur bras de fer avec les autorités », à la suite d’une mise en demeure de ces dernières, sans compter que des missions d’inspection devaient être envoyées par le gouvernement dans les minoteries pour évaluer les stocks en circulation et s’enquérir d’éventuelles « pratiques commerciales douteuses ».

    « Moins de douze heures après la mise en demeure du gouvernement, l’Association des meuniers industriels du Sénégal enterre la hache de guerre. Du coup, le prix de la baguette de pain à 150 francs CFA est validé », se satisfait Sud Quotidien.

    « Les meuniers mettent de l’eau dans leur farine », fait observer le journal Yoor-Yoor, qui parle de rétropédalage.

    Le Mandat constate que les meuniers « abdiquent », après une médiation du Conseil national du patronat et du Syndicat professionnel des industries du Sénégal.

    « Les meuniers capitulent »

    Par conséquent, l’AMIS a « invité les entreprises concernées à reprendre leurs activités de production », rapporte le quotidien Yoor-Yoor.

    « Les meuniers suspendent leur… suspension », relève Bés Bi Le Jour dans une formule pleine d’ironie pour mieux mettre en exergue une situation quelque peu cocasse.

    « Un pas en avant, deux pas en arrière », titre Source A pour suggérer une image de la situation dans laquelle se trouvent désormais les meuniers après leur décision de reprendre la production de farine.

    Certains titres sont surtout sans pitié et utilisent des mots forts. « Les meuniers capitulent » et décident de reprendre la production de farine « à la suite de la mise en demeure du gouvernement [les] sommant de ne pas paralyser la distribution de la farine », écrit L’info.

    Libération parle d’abdication, EnQuête estimant qu’il s’agit d’une « reculade ».

    « Les meuniers cèdent face à la pression de l’État », titre le quotidien L’As, un peu comme WalfQuotidien, lequel note que « les meuniers cèdent au diktat de l’État ».

    Cette publication ajoute que les patrons des minoteries « ne décolèrent pas ».

    « Ils sont dans tous leurs états après les menaces du gouvernement qui les accuse de ‘pratiques commerciales douteuses’ ». Sauf qu’ils ont malgré tout mis fin à leur grève, observe Le Quotidien. « Du pain béni », lit-on sur la une du même journal.

    Vox Populi, revenant sur ce qu’il considère comme un rétropédalage « à toute vitesse », rapporte que le Syndicat professionnel des industries du Sénégal « invite officiellement les représentants de l’État à participer à une série de discussions avec [l’Association des meuniers industriels du Sénégal] » en vue d’une « collaboration étroite » devant permettre de « surmonter les défis actuels ».

    Divers autres sujets font le menu des quotidiens. Le Soleil, parmi d’autres, s’intéresse à la visite du chef de l’État sur la plateforme pétrolière de Sangomar. Bassirou Diomaye Faye en est revenu « fier du savoir-faire sénégalais », note le journal.

    Des directives du Premier ministre pour « dégager des marges budgétaires »

    Libération aborde également ce sujet en relayant des propos du président de la République : « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais. »

    « Bassirou Diomaye Faye visite Sangomar et renouvelle son serment de transparence », signale Rewmi Quotidien, le quotidien 24 Heures soulignant que le président Faye a salué « l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence [de ce pétrole au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal ».

    Tribune note qu’avec le début de l’exploitation du pétrole et du gaz, il y a « nécessité de réduire les prix de l’électricité et du carburant ».

    Le même journal évoque aussi les attentes relatives à « une gestion transparente et équitable [des ressources du secteur] au bénéfice du peuple sénégalais ».

    EnQuête annonce que le Premier ministre, Ousmane Sonko, « a donné des directives pour dégager des marges budgétaires et financer les axes du [programme de développement] » que les nouvelles autorités comptent mettre en œuvre.

    Dans ce cadre, précise le même journal, les marchés et contrats ne correspondant « pas aux priorités du régime doivent être annulés, différés ou redimensionnés ».

    Sur un tout autre sujet, le rapport du département d’État américain sur la traite des personnes et le trafic humain au Sénégal fait la une de certains quotidiens comme Vox Populi.

    Selon ce journal, le gouvernement américain accuse « les ‘daara’, les maîtres coraniques et les réseaux d’État », tout en recommandant aux autorités de « ‘redoubler leurs efforts pour enquêter et poursuivre au pénal les crimes de traite, de mendicité forcée d’enfants et des sanctions adéquates pour les trafiquants reconnus coupables’ ».

    « Le département d’État ‘épingle’ les enseignants, les touristes, les Nigérians… » résume à sa manière le quotidien Les Échos, selon lequel le rapport américain dénonce la situation des enfants domestiques et ceux utilisés dans l’exploitation de l’or.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les obstacles à l’application des nouveaux prix

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les obstacles à l’application des nouveaux prix

    Dakar, 25 juin (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne revient essentiellement sur les obstacles à l’application des nouveaux prix des denrées de consommation courante, au regard précisément de la situation prévalant dans le secteur de la boulangerie.

    Le 13 juin dernier, le gouvernement annonçait sa décision de réduire les prix de plusieurs denrées de consommation courante, dont le riz, l’huile et le pain, avec une suspension de taxes d’un montant global annuel de 53,4 milliards de francs CFA.

    Cette décision va entrer en vigueur à la suite d’une réunion des membres du Conseil national de la consommation, tenue la semaine dernière.

    « C’est un véritable dialogue de ‘sous’ entre l’État et l’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS), qui a décidé tout simplement d’arrêter la production de farine pour protester contre la baisse des prix imposée par le ministre du Commerce », écrit le quotidien L’As.

    Réagissant à la décision des meuniers, le gouvernement « a mis fermement en garde les meuniers qui semblent être prêts à aller jusqu’au bout de leur combat », lit-on dans L’As.

    « L’État menace les meuniers de ses foudres », titre-t-il.

    « L’État brandit la baguette », après la décision des meuniers d’arrêter provisoirement la production de farine boulangère, rapporte Le Soleil sur un ton bien plus diplomatique que celui de L’As.

    « Mettant en demeure les meuniers pour assurer un approvisionnement correct du marché, le gouvernement assure qu’il prendra toutes ses responsabilités », écrit Le Soleil.

    Le journal annonce que des missions d’inspection seront envoyées dans les minoteries pour évaluer les stocks en circulation. « L’exécutif tacle les meuniers », note le quotidien 24 Heures.

    « Bras de fer entre l’État et les meuniers »

    « L’État déclare la ‘guerre’ aux meuniers », affiche EnQuête, concernant le même sujet.

    Il signale que le gouvernement dit avoir « relevé des pratiques commerciales douteuses et entend mener des missions de vérification dans les minoteries ».

    « Bras de fer entre l’État et les meuniers », résume Libération, ajoutant à son tour que le gouvernement « annonce des inspections sur site ».

    Source A va plus loin en citant le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, lequel affirme que l’Association des meuniers et industriels du Sénégal a décidé de suspendre la production et la vente de farine dans le but de « compromettre l’approvisionnement des ménages en pain ».

    D’autres journaux reviennent aussi sur la « réticence [de certains distributeurs] à se conformer aux nouveaux prix ». « L’État tape du poing sur la table et met en demeure les meuniers », rapporte ainsi Yoor-Yoor, Les Échos faisant observer que le gouvernement « menace et vilipende les meuniers ».

    Le Quotidien note que les industriels « continuent à décrier la démarche de l’État, concernant la baisse des prix ».

    « Après les boulangers et les meuniers, les cimentiers » s’y mettent, ajoute le journal. Plus généralement, Le Quotidien estime que le gouvernement « devrait faire des efforts pour faire respecter la baisse des prix des produits de grande consommation ».

    La baisse des prix des principales denrées de consommation a pourtant été « actée » par le ministre de l’Industrie et du Commerce, selon Le Mandat. Il signale que Serigne Guèye Diop « a finalement publié l’arrêté des nouveaux prix plafond de certains produits dont l’huile, le riz, le sucre et la farine ».

    Les quotidiens traitent d’autres sujets aussi. WalfQuotidien, par exemple, revient sur l’état du secteur du BTP, le bâtiment et les travaux publics. « L’envers du décor », affiche le journal en soulignant que les entreprises concernées « courent derrière une dette publique de 300 milliards » de francs CFA.

    « Éviter, avec le Covid-19, de créer une crise qui n’existe pas »

    Rewmi Quotidien parle des cas de Covid-19 recensés chez les pèlerins sénégalais rentrés de La Mecque. Le journal reprend à ce sujet la recommandation du docteur Abdoulaye Bousso, expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires. « Il faut éviter de créer une crise qui n’existe pas », prévient le spécialiste.

    « Pour le premier bilan des tests de Covid-19 chez les pèlerins, 78 cas ont été notés. Le ministère de la Santé appelle au port du masque, au renoncement des ‘ganalé’ [des pèlerins] et à la sérénité », rapporte Bés Bi Le jour.

    Le quotidien Kritik’ anticipe, s’il ne s’impatiente pas tout simplement, concernant la déclaration de politique générale du Premier ministre. Ousmane Sonko va présenter le programme de son gouvernement aux députés.

    Un message « très attendu, [puisque le chef du gouvernement], qui embrasse trop de dossiers, ne doit laisser aucune marge de manœuvre à ses détracteurs qui ne lui pardonneront ni omission ni virgule sur la feuille de route à proposer pour sortir le pays de l’ornière », commente le même journal.

    « Moins la tonalité bruyante, c’est le contenu du discours à servir à la nation qui sera décisif pour cet exercice périlleux du chef du gouvernement. » Ousmane Sonko « a tellement vu le projet en rêve, [qu’il] n’aura certainement aucune peine pour décliner les axes majeurs sur lesquels le tandem compte s’appuyer pour le quinquennat », conclut Kritik’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’annonce de l’arrêt provisoire de la production de farine, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’annonce de l’arrêt provisoire de la production de farine, un des sujets en exergue

    Dakar, 24 juin (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à APS traitent de divers sujets, dont la décision des meuniers d’arrêter provisoirement la production de farine, en lien avec la baisse des prix des denrées de consommation.

    « La réduction du prix de la baguette de pain décidée par le nouveau régime n’agrée pas l’Association des meuniers et industriels du Sénégal (AMIS). Cette dernière annonce ainsi un arrêt de la production de pain aujourd’hui, pour marquer son désaccord », annonce le journal Le Quotidien.

    Les meuniers considèrent que cet « arrêt périodique et collectif de production [permettrait] de ralentir le niveau des pertes indues quotidiennement », explique le quotidien L’As.

    « On s’achemine vers des journées sans pain », écrit Walfquotidien, selon lequel les meuniers « estiment qu’appliquer la baisse des prix reviendrait à contrevenir à la loi qui interdit la vente à perte ».

    Tribune constate qu’ils engagent donc « le bras de fer avec [Ousmane] Sonko », le Premier ministre, qui est à la baguette depuis plusieurs semaines pour faire réduire les prix des denrées de première nécessité.

    « Les meuniers du Sénégal n’entendent pas se plier à la décision de baisse du prix de la farine », arguant qu’ils « ne peuvent engager toute la filière à la dérive », rapporte le quotidien L’info.

    Selon Bès Bi Le Jour, la décision des meuniers d’arrêter provisoirement la production de farine est motivée par « la hausse continue des coûts du blé et ‘l’absence’ de clarté sur les modalités de compensation financière ».

    Aussi appellent-ils à « un dialogue urgent avec les autorités », indique le quotidien Les Echos. « Les meuniers ont appris brusquement cette baisse sans consultation », alors même qu’un consensus n’avait pas été trouvé en mai dernier avec le Premier ministre Ousmane Sonko, fait valoir un responsable de l’Association des meuniers et industriels du Sénégal, dans des propos rapportés par le même journal.

     »Le gouvernement à l’épreuve du réel », affiche à ce sujet le quotidien L’Observateur. « En lieu et place de l’effectivité de la baisse du prix de la baguette de pain aujourd’hui, c’est une pénurie qui guette le consommateur sénégalais », ajoute le même quotidien.

    Plus généralement, Source A s’intéresse à la stratégie que comptent mettre en œuvre les autorités pour faire appliquer « les nouveaux prix du pain, du sucre, de l’huile et du ciment », fixés à la suite d’une réunion du Conseil national de la consommation.

    Les autorités ont « annoncé une batterie de mesures allant du recrutement de volontaires à l’augmentation du nombre de brigades et services commerciaux en passant par la contribution des forces de l’ordre, des chefs de village, des chefs de quartier et des Bajenu Gox », rapporte Source A.

    Sur un tout autre sujet, celui relatif à la gouvernance, le quotidien Kritik’ annonce que « la reddition des comptes s’annonce épique et douloureuse pour les autorités épinglées [pour] détournements de deniers publics ».

    « Entre les convocations pour clarifications et auditions et les probables mandats de dépôt à servir, le procureur de la République aura du pain sur la planche mais c’est surtout pour le sort des mis en cause que la crainte est grande de voir la main du justicier enfouie dans un gang de velours politique ».

    Le Soleil annonce que la commercialisation du pétrole issu du champ Sangomar va débuter début juillet. « La première cargaison commerciale […] est attendue en début juillet. Il est prévu une production annuelle de 11,7 millions de barils de pétrole brut pour 2024, dont un volume de 4,34 millions destiné au marché domestique », précise le journal.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse des prix de certains produits de grande consommation à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse des prix de certains produits de grande consommation à la Une

    Dakar, 22 juin (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise ont principalement mis en exergue, les mesures et les nouveaux prix de certains produits de grande consommation publiés vendredi, lors du Conseil national de la consommation (CNC), en vue de réduire le coût de la vie.

    ‘’Annoncé par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lô, le jeudi 13 juin, le Conseil national de la consommation (CNC) s’est tenu vendredi en présence de tous les acteurs du secteur », rapporte L’As.

    ’‘’A cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé les nouveaux prix fixés par le gouvernement sur les denrées de première nécessité dont l’application sera effective, le lundi 24 juin prochain’’, écrit le journal qui titre : ‘’les nouveaux prix appliqués ce lundi’’.  

    ‘’Baisse sur la baisse’’, affiche WalfQuotidien qui indique que ‘’la baguette de pain est à 150 au lieu de 160 francs CFA’’.

    ‘’Le riz va passer de 410 frs à 400 frs en août, le sucre cristallisé à 600 frs le kg et la tonne de ciment de 75 mille à 71 mille frs CFA’’, note Walf annonçant qu’’’à compter de ce lundi, les nouveaux prix des denrées de grande consommation entre en vigueur’’.

    Baisse des prix du riz, de l’huile, du sucre, du pain …’’le top départ donné lundi’’, indique Sud Quotidien. ‘’Le CNC acte la baisse des prix de l’huile, du sucre, du riz, de la farine de blé, du pain et du ciment’’, mentionne de son côté Vox Populi.

    ‘’L’Etat dévoile les nouveaux prix’’ de certaines denrées, note Libération.

    Le quotidien L’Info rapporte que ‘’tous les nouveaux prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire et l’affichage des prix sera obligatoire’’.

    ‘’Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé et les forces de défense et de sécurité seront aussi mis à contribution’’, indique la publication qui met à sa Une : ‘’l’Etat affiche la fermeté’’ sur l’application des nouveaux prix.

    +Les Echos+ précise que ‘’ les nouveaux prix arrêtés, lors du Conseil national de la consommation interviennent après quatre semaines de concertations avec les acteurs ».

    ‘’Les prix entrent en vigueur dès ce lundi et l’Etat a pris toutes les dispositions pour veiller à l’application de cette mesure qui a fait l’objet d’un arrêté. Des volontaires, des FDS et les relais communautaires seront également déployés sur le terrain’’, mentionne le journal.

    Le Soleil s’intéresse à la visite de courtoisie du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye et son épouse au Président Abdou Diouf, à Paris.

    ‘’Au lendemain de sa participation au Forum de l’Alliance du vaccin, Gavi, pour la souverain et l’innovation vaccinales, le Président Bassirou Diomaye Faye,  a rendu une visite de courtoisie au couple présidentiel Abdou Diouf et Elisabeth’’, écrit le quotidien national évoquant à sa Une :  »Retrouvailles présidentielles à Paris’’.

    ‘’Diomaye, un modèle de courtoisie légendaire’’, note Source A relevant ‘’qu’après ses actes de discipline envers les chefs religieux, sa visite à l’ancien Président Abdoulaye Wade, c’est autour de Abdou Diouf de recevoir la visite du successeur de Macky Sall’’.

     

    AB

     

       

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la rencontre Bassirou Diomaye Faye-Emmanuel Macron

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la rencontre Bassirou Diomaye Faye-Emmanuel Macron

    Dakar, 21 juin (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise ont largement mis en exergue la volonté affichée du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et de son homologue français Emmanuel Macron, de donner une  »nouvelle impulsion au partenariat » entre Dakar et Paris basé sur le respect mutuel.

    En déplacement à Paris, jeudi, dans la capitale française où il a participé à un forum mondial consacré à la souveraineté vaccinale en Afrique, à l’initiative Gavi, l’Alliance du vaccin, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Emmanuel Macron.

    Les deux chefs d’Etat ont évoqué au cours de cette rencontre les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération entre leurs deux pays dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, selon un communiqué conjoint.

    ‘’Axe Paris-Dakar : en quête d’un nouveau souffle’’, affiche à la Une Sud Quotidien qui souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son homologue français, Emmanuel Macron, ont eu hier, jeudi 20 juin, leur premier tête à tête depuis l’investiture du chef de l’Etat sénégalais.

    Sud souligne qu’a l’issue de cette rencontre tenue en marge du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales organisé à Paris,  »les chefs d’ Etat ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France’’.

    ‘’Entre le Sénégal et la France, va-t-on vers un new-deal ?, s’interroge WalfQuotidien. ‘’En tous cas, le Président Diomaye a exprimé la volonté commune des deux pays d’œuvrer à la rénovation de ces relations en les adaptant aux mutations actuelles’’, écrit Walf qui titre : ‘’coopération franco-sénégalaise vers un new-deal’’.

    ‘’Diomaye-Macron : un +Paris+ gagnant-gagnant ?, s’interroge à son tour Vox Populi indiquant que Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron  »veulent renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal ».

    L’Observateur évoque également  »les bases d’un nouveau partenariat ». ‘’Les deux chefs d’Etat ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un équilibre au service des intérêts réciproques des deux peuples’’, écrit L’Obs.

    Selon Le Quotidien,  »Macron et Diomaye se jaugent ».  »Cartes sur table’’, lors de la rencontre Macron-Diomaye, à l’Elysée, dit Bès Bi. Le journal souligne que ‘’pour une première rencontre à Paris, autour d’un déjeuner, les présidents Diomaye et Macron se sont promis de donner une nouvelle impulsion à la coopération entre la France et le Sénégal’’.

    ‘’Dans ce premier tête à tête, d’hier, outre les domaines comme l’agriculture, la formation, l’énergie, le successeur de Macky Sall n’a pas posé sur la table des dossiers sensibles touchant la souveraineté’’, précise la publication.

    Le Soleil met en exergue ‘’le plaidoyer du chef de l’Etat’’ pour la production de vaccins en Afrique.

    ‘’Au Forum Gavi de Paris auquel il a pris part, hier, le Président a plaidé pour la souveraineté vaccinale du continent en prenant l’exemple du Sénégal et de l’Institut Pasteur de Dakar, pionnier en la matière en Afrique’’, rapporte le quotidien national.

    ‘’Dans son allocution à l’ouverture du Forum Gavi de Paris, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a fait une brillante plaidoirie pour la souveraineté vaccinale du continent africain. Il s’est appuyé sur l’exemple sénégalais avec les exploits de l’Institut Pasteur de Dakar qui produit des vaccins depuis plus d’un demi-siècle’’, note la publication.

    Le quotidien L’As indique aussi qu’au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales organisé par l’Alliance du vaccin (Gavi) en collaboration avec l’Union africaine,  »le Président Bassirou Diomaye Faye a exposé devant les partenaires internationaux l’ambitieux programme du Sénégal en matière de souveraineté vaccinale avec 150 milliards pour l’industrie pharmaceutique et une production annuelle de 3 millions de doses de vaccins ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les performances de l’économie et les affrontements au Camp pénal de Liberté 6

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les performances de l’économie et les affrontements au Camp pénal de Liberté 6

    Dakar, 20 juin (APS) – Les performances de l’économie sénégalaise mises en exergue par le Fonds monétaire international (FMI) et les affrontements entre détenus et gardes au Camp pénal de Liberté 6 sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Après un séjour de deux semaines dans notre pays, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), sous la conduite d’Edouard Gemayel, a fait face à la presse hier pour discuter des échanges avec les autorités sur la deuxième revue du programme économique et financier qui lie le Sénégal au FMI. Profitant de cette tribune, Edouard Gemayel s’est félicité des performances de notre pays qui demeure le meilleur élève dans la sous-région, avant d’annoncer de bonnes perspectives pour l’année 2025’’, rapporte le quotidien L’As, qui fait état d’une baisse de l’inflation à 2% et d’une croissance à deux chiffres.

    ‘’Les perspectives économiques du Sénégal sont bonnes’’, écrit Le Quotidien. ‘’D’après les projections du Fonds monétaire international (Fmi), le taux de croissance du Sénégal pour 2024 est maintenu à 7.1, tandis que pour 2025, le pays va atteindre un taux à 2 chiffres (10.1%). La mission du Fonds monétaire international (Fmi), qui a séjourné au Sénégal du 6 au 19 juin 2024 pour la deuxième revue du programme économique et financier, l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse’’, note le journal.

    Selon Le Soleil,  »l’économie sénégalaise poursuit son renouveau après les nombreux chocs qui l’ont secouée ».  »La deuxième revue du programme de réformes économiques du gouvernement du Sénégal soutenue par le Fmi a été l’occasion de déceler les belles performances et les niches d’amélioration. Pour 2025, le Sénégal table sur une croissance de 10,1 %, soit la plus forte de l’Afrique subsaharienne », note le journal.

    Les Echos signale que le FMI, ‘’voué aux gémonies, il y a quelques semaines encore, vient à la rescousse des nouvelles autorités’’ à travers un décaissement de 230 milliards de francs Cfa prévu vers mi-juillet.

    Le journal revient sur ‘’les graves affrontements entre détenus et leurs gardes’’ au Camp pénal de Liberté 6.

    ‘’Pris dans des affrontements entre détenus et surveillants, l’établissement carcéral de Camp pénal a été secoué hier mercredi. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est rendu sur les lieux afin d’évaluer la situation désormais +sous contrôle+. Toutefois, des blessés graves ont été enregistrés, selon les vidéos sur les réseaux sociaux. Les détenus ont refusé la fouille de la chambre 8 provoquant un déferlement de violence dans les geôles du Camp pénal. Une enquête a été ouverte’’, écrit Les Echos.

    Le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’ce fut une chaude journée à la prison du Camp pénal. Un mercredi de colère et de fumée, à l’origine une mutinerie des détenus qui n’auraient pas apprécié la fouille pourtant routinière des matons. Mais des sources confient que tout est parti d’une découverte de chanvre indien dans les chambres’’.

    Dans un communiqué, l’administration pénitentiaire parle d’un ‘’incident’’ survenu, mercredi, à 9 heures après que les pensionnaires de la chambre 8 du camp pénal de Liberté 6 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif, qui reste une mesure de sécurité obligatoire.

    ‘’Ces images et vidéos (…) résultent d’un incident survenu après que les pensionnaires ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif (…) Ils ont par la suite délibérément mis le feu sur leurs effets de couchage’’, a expliqué le service de communication.

    Sud Quotidien s’intéresse aux véhicules de fonction, logements et passeports diplomatiques et s’exclament ‘’ces privilèges qui perturbent !’’.

    ‘’Au Sénégal, la bonne gouvernance est fortement impactée par la gestion des véhicules et logements de fonctions ainsi que des passeports diplomatiques. En effet, de plus en plus, de non-ayants droit sont réticents à rendre ces privilèges auparavant mis à leur disposition dans le cadre de leurs missions. D’où le récent bras de fer engagé par le nouveau pouvoir contre tous ces récalcitrants qui rechignent à restituer les atours de la République attribués suite à leurs anciennes fonctions’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les affrontements intercommunautaires à Madina Gounass

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les affrontements intercommunautaires à Madina Gounass

    Dakar, 19 juin (APS) – Les affrontements intercommunautaires à Madina Gounass, la célébration de la fête de tabaski et le premier voyage du président Bassirou Diomaye Faye en France sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Ce lundi 17 juin, juste après la prière de l’Aïd El Kebir ou Tabaski, aux environs de 11 heures, des incidents malheureux ont éclaté entre les fidèles de Thierno Amadou Tidiane Ba, le khalife général de Madina Gounass et (ceux) de Thierno Mounirou Baldé, khalife de Médinatoul Houda, l’autre nom de Madina Gounass. Dans un premier temps, il a été fait cas de 2 morts, mais le communiqué des proches de Thierno Amadou Tidiane Ba s’en tient à 1 décès’’, rapporte le quotidien Bës Bi, qui parle de ‘’retour des démons’’ dans cette cité religieuse du département de Vélingara (Kolda).

    Le journal rappelle que ‘’la cohabitation entre les deux communautés qui peuplent Médina Gounass a toujours été difficile. Et, comme les faits de ce lundi, il y a eu un scenario identique en 2007, le jour de la Tabaski avec un caillassage du cortège de Thierno Amadou Tidiane Ba. Et d’autres accrochages’’.

    ‘’Entre les deux communautés de Madina Gounass, note Bës Bi, c’est une longue histoire qui date de l’installation de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba et du refus de khalife des Ngabounké ou du Fuladu, Thierno Amadou Saïkou Baldé de reconnaitre l’autorité de l’initiateur du Daaka’’.

    La ville de Madina Gounass ‘’n’était pas à la fête’’, ce lundi, 17 juin, selon Le Quotidien.

    ‘’1 mort, une trentaine de blessés, des maisons et des magasins incendiés, c’est le bilan des affrontements ayant lieu le jour de la Tabaski dans la ville de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara. Ce bilan dramatique qui touche 2 communautés, qui peuplent la ville religieuse, ne les a pas poussées à se radicaliser. Au contraire, elles ont invité au calme tout en appelant l’Etat du Sénégal à assurer la sécurité des personnes’’, écrit le journal.

    ‘’Tabaski ensanglantée à Gounass’’, titre L’As, soulignant que le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine y était en ‘’sapeur-pompier’’. Le général Jean Baptiste Tine s’est rendu, mardi, dans la cité religieuse où il a rencontré les guides des deux communautés.

    Le Soleil se fait également écho de l’appel au calme lancé par le ministre de l’Intérieur.

    Sud Quotidien revient sur le message du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la célébration de la fête de tabaski. ‘’Le président Bassirou Diomaye Faye a effectué sa première prière de l’Aïd El Kébir à la Grande Mosquée de Dakar. Le chef de l’Etat a profité de ce rituel pour dresser le bilan de son action, près de trois mois après son élection à la tête du pays. Tout en se félicitant du climat de paix, de sérénité, de cohésion nationale à perpétuer et à pérenniser, il a rappelé la nécessité du dialogue et des réformes à entreprendre pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais’’, rapporte Sud.

    WalfQuotidien signale que ‘’les Imams ont profité de la célébration de la fête de Tabaski pour se prononcer sur certains sujets qui alimentent l’actualité nationale et internationale’’. ‘’Entre dérives des jeunes sur les réseaux sociaux, indiscipline, manque de rigueur de certains journalistes et animateurs de télé, en passant par le conflit israélo-palestinien, les marabouts ont pêché la bonne parole’’, écrit Walf.

    Le journal s’intéresse également au premier voyage du président Bassirou Diomaye Faye en France, à partir de ce mardi.  ‘’Les dessous d’une visite’’, titre Walf qui écrit : ‘’Le chef de l’Etat effectue sa première visite officielle hors du continent africain en France. D’après un communiqué, Bassirou Diomaye Faye est convié à un déjeuner par son homologue français. Cette rencontre pourrait déboucher sur un appui budgétaire d’une part, et d’autre part pourrait être une occasion pour les deux hommes de raffermir les relations entre les deux pays mises à mal par les propos de Ousmane Sonko’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les préparatifs de la Tabaski, un des sujets en vue dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les préparatifs de la Tabaski, un des sujets en vue dans les quotidiens

    Dakar, 15 juin (APS) – La livraison de samedi de la presse quotidien traite principalement de sujets relatifs à l’Aïd-el-adha ou Tabaski, la grande fête musulmane qui sera célébrée lundi 17 juin au Sénégal par l’écrasante majorité des fidèles musulmans.

     »Deux jours (dimanche et lundi) pour sacrifier au rituel d’Abraham », écrit Sud Quotidien, au sujet de la Tabaski, la grande fête musulmane au cours de laquelle il est recommandé d’immoler un mouton, rituel qui se veut un acte de foi et de soumission à Dieu.

     »Entre des moutons aux prix onéreux pour leurs bourses de +gorgorlu+ et des difficultés de transport accentuées par la hausse indue des tickets, les Sénégalais s’apprêtent à célébrer encore dans la division la fête de la tabaski 2024 », écrit le même journal, après avoir titré  »Une tabaski, deux fêtes ».

    Le journal Le Quotidien fait état d’un  »renchérissement des coûts » sur les marchés d’approvisionnement en moutons notamment, mais malgré tout, les populations sont décidées à se donner les moyens de fêter la Tabaski comme il se doit « à tout prix ».

     »C’est le même refrain tous les ans : ça coûte cher, un mouton. Mais, tous les ans, même si elles leur trouent les poches, les Sénégalais s’arrangent pour trouver des cornes pour la Tabaski », rapporte Le Quotidien.

    Il y a aussi  »l’éternelle anarchie dans le transport », les jours précédant la Tabaski, note le quotidien Le Soleil, journal qui fait état d’une « hausse des tarifs à la veille de la fête ».   

    Cette situation a fait réagir le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. Malick Ndiaye a rappelé à l’ordre les transporteurs. Il leur a rappelé qu’ »aucune augmentation des tarifs n’a été discutée » avec les acteurs du secteur, selon le quotidien Libération.

    Le quotidien L’info rapporte même que la tutelle  »hausse le ton » face à cette  »hausse injustifiée » des prix des transports. Il a prévenu que  »toute augmentation des tarifs constituerait une violation de la réglementation sur les tarifs de transport routier […] »  

    Pour le reste, plusieurs journaux reviennent sur la baisse opérée sur les prix des principales denrées de consommation. Le quotidien L’Observateur parle à ce sujet d’ »éternel saupoudrage ».  »Le coût de la vie a toujours été un casse-tête pour les différents régimes politiques », relève le journal, selon lequel la baisse des prix est  »une solution à problèmes ».

    Des économistes interrogés par le journal militent pour une solution « durable »,  »structurelle », qui passe notamment par le consommer local et l’autosuffisance alimentaire.

    Le Forum civil, antenne sénégalaise de l’ONG Transparency International, s’est aussi prononcé sur les mesures annoncées jeudi par le gouvernement, rapportent plusieurs quotidiens.

    Birahim Seck, responsable du Forum civil, salue certes  »les efforts du gouvernement », mais c’est pour mieux inviter les autorités à  »travailler dans le sens de garantir la sécurité et la souveraineté alimentaire », rapporte le quotidien L’As.

    « Le Sénégal est encore un pays importateur net. À cela, s’ajoutent les coûts de transport et d’assurance qui réduisent fortement les marges bénéficiaires des opérateurs économiques », explique M. Seck dans des propos rapportés par le quotidien L’info.

     »Bien mais peut mieux faire. C’est ainsi que certains politiques apprécient la baisse des prix des denrées alimentaires. La solution durable réside dans la promotion de l’agriculture locale, d’une part, et la baisse du train de vie de l’Etat, d’autre part », lit-on dans les colonnes de Walfquotidien.

    Selon Enquête, sur cette question, le nouveau régime, arrivé au pouvoir début avril dernier,  »marche sur une corde raide ». Le journal, citant des spécialistes, soutient que  »la situation budgétaire ne permet pas […] d’avoir une plus large marge de manœuvres concernant cette baisse des prix des denrées de première nécessité ».

    BK

        

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse des prix des denrées en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse des prix des denrées en exergue

    Dakar, 14 juin (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS traitent principalement de l’annonce du gouvernement portant sur une baisse des prix de plusieurs denrées de consommation, une mesure attendue par les populations pour une réduction du coût de la vie.

    « L’Etat passe à l’acte », affiche Sud Quotidien, en parlant de la baisse opérée sur les prix de certaines denrées de première nécessité, conformément à une promesse faite par les nouvelles autorités avant leur arrivée au pouvoir.

    « Une suspension de taxes d’un montant annuel de 53,4 milliards de francs CFA a été opérée pour soutenir la baisse. Le riz, l’huile, le pain et le ciment sont pour l’instant concernés. La mesure de baisse entre en vigueur la semaine prochaine, après la réunion du Conseil national de la consommation », rapporte Sud Quotidien.

    Le quotidien Les Echos estime que la montagne a simplement accouché d’une « petite souris ». « Seuls 15 francs sur le pain, 50 francs sur le sucre et 40 francs sur le riz », détaille le journal pour faire observer l’ampleur de cette baisse, que le quotidien Tribune juge même « insignifiante ».

    Dans ses pages intérieures, Tribune soutient qu’il s’agit d’une « vraie fausse réduction du coût de la vie ». « Pour ces [nouveaux] prix, on n’a pas compris. Ce n’est peut-être pas un gros coup. Mais merci beaucoup. Parce que ça baisse une tension », écrit le billettiste de Bès Bi Le Jour, dans l’esprit de la une du journal : « Baisse de tension ».

    Le consommer local pour « baisser drastiquement le coût de la vie »

    « Acculé par les populations exténuées par la crise, le tandem au pouvoir a cherché vaille que vaille à faire un geste pour taire l’impatience des Sénégalais sur la baisse du coût de la vie », selon le quotidien Kritik’.

    « Le chef du gouvernement, qui a fait un calcul d’épicier, a tout de même réussi à impacter les prix. Mais les efforts consentis par Ousmane Sonko à hauteur de 53 milliards CFA sur le budget national, ne sont que des miettes devant la demande croissante des Sénégalais qui devront se rendre à l’évidence qu’ils devront consommer local pour baisser drastiquement le coût de la vie », ajoute le même journal.

    L’Observateur insiste surtout sur « les acrobaties de l’Etat et les compromis des acteurs ». « Prix de consolation », affiche le journal en informant que les nouvelles autorités « ont consenti à des renonciations douanières, puisque la subvention sur certains produits pouvait être trop lourde ».

    De fait, rapporte L’info, cette baisse des prix « coûte plus de 53 milliards à l’Etat contre 142 milliards en 2023, grâce à une nouvelle démarche qui privilégie les interventions sur la fiscalité à la place des subventions ».

    Le gouvernement ne compte pas changer de cap pour autant, si l’on en croit son secrétaire général. « Notre objectif est d’avoir un coût de la vie au Sénégal parmi les moins chers en Afrique en boostant la production locale », a dit Ahmadou Al Aminou Lô, dont les propos sont rapportés par le quotidien Libération.

     »Des mesures d’accompagnement radicales »

    En attendant mieux, les mesures annoncées laissent certains journaux quelque peu dubitatifs, à l’image du journal Le Quotidien qui affiche : « Panier de questions ». « La baisse annoncée des denrées de première nécessité ne pourrait pas intervenir avant la Tabaski. Et elle n’aurait pas non plus l’ampleur annoncée à grand bruit par les autorités », souligne Le Quotidien.

    Il signale que l’un des célèbres consuméristes du Sénégal, à savoir Momar Ndao, « a décrété qu’il n’y avait, à ce jour, qu’un effet d’annonce ». Walfquotidien également constate que les consuméristes « restent sur leur faim ».

    Le journal rapporte que les associations de consommateurs « ont émis des réserves sur l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires. Ils espéraient des mesures plus hardies car ces baisses ne changent pas grand-chose ».

    Le Soleil note toutefois que l’association des boutiquiers et l’UNACOIS-Yessal « s’alignent » sur ces mesures, pendant que le directeur du commerce intérieur donne des assurances à la une du même journal. « Nous sommes bien équipés pour le contrôle des prix », dit Cheikh Ahmadou Bamba Ndao.

    Vox Populi complète en disant que l’Etat a prévu « des mesures d’accompagnement radicales ». Le journal cite le retour au système des magasins-témoins dans toutes les localités, le renforcement du contrôle économique mais aussi la surveillance par les citoyens des prix homologués. Enquête également revient sur ces mesures d’accompagnement et de régulation.

    BK/SMD

      

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dette publique et le pétrole en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dette publique et le pétrole en exergue

    Dakar, 13 juin (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de sujets variés, dont le poids de la dette publique au Sénégal et les perspectives et implications de l’exploitation des hydrocarbures, le Sénégal ayant annoncé mardi la production de son premier baril de pétrole.

    Plusieurs journaux s’inquiètent de l’état de l’économie sénégalaise, à la lumière du dernier rapport de la Banque mondiale, selon lequel le poids de la dette publique du Sénégal « culmine à 80,8% du PIB », comme rapporté par le quotidien Les Echos.

    « L’endettement public total a atteint 80,8% du PIB 2023 contre 76,0% en 2022 », renseigne Source A. « Cet endettement expose le pays à un risque modéré de surendettement externe et global, avec une capacité très limitée à absorber les chocs », ajoute ce quotidien, à partir des analyses de la Banque mondiale.

    « Cette augmentation […] est principalement due au surfinancement du budget 2023 à 4,6% du PIB », explique le quotidien Tribune, citant le rapport de la Banque mondiale. Le journal s’interroge ensuite : « Le poids de la dette à 80,8%, le Sénégal en danger ? ».

    Comme antidote, répond Bès Bi Le Jour, la Banque mondiale a « prescrit les réformes fiscales et l’impôt sur le revenu des personnes ». « C’est une ordonnance qui va coûter cher aux Sénégalais », commente le même journal, selon lequel l’institution financière internationale a malgré tout « salué la ‘résilience’ de l’économie » sénégalaise en dépit des crises.

    Les perspectives économiques du Sénégal « restent globalement positives », avec une « croissance à court terme [qui] devrait s’accélérer pour atteindre 7,1% en 2024 », précise le quotidien Libération en relayant les prévisions du même rapport de la Banque mondiale.

    Les premières gouttes de pétrole,  »un moment historique »

    Dans le même temps, les journaux annoncent que le Premier ministre, Ousmane Sonko, devrait annoncer ce jeudi les mesures arrêtées par le gouvernement pour réduire le coût de la vie.

    La baisse des prix des denrées de première nécessité « sera effective aujourd’hui. En réunion du Conseil des ministres », hier mercredi, le Premier ministre, « sur demande du chef de l’Etat, a annoncé que les mesures qui portent sur certaines denrées de première nécessité […] seront rendues publiques, ce jeudi 13 juin 2024 », indique Sud Quotidien.

    Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô, tient un point de presse à 11h, pour annoncer les mesures retenues, renseigne Bès Bi Le Jour. « Ces mesures portent sur certaines denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et la facilitation de l’accès au logement », selon Les Echos.

    Au-delà de la baisse du coût de la vie, sujet constituant une préoccupation constate de la plupart des ménages sénégalais depuis quelques années, l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole vient nourrir tous les espoirs d’un avenir meilleur pour les populations.

    La compagnie pétrolière Woodside, chargée de l’exploitation du champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte sénégalaise, au large de Dakar, a annoncé mardi avoir produit son premier baril « en toute sécurité ». Cette nouvelle consacre l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers.

    Après cette annonce, « le président Bassirou Diomaye Faye a reçu un échantillon des premières gouttes [de pétrole], ce mercredi, à l’occasion du Conseil des ministres », rapporte Le Soleil. « C’est un moment historique », estime le journal.

    Il ajoute, à ce sujet, que le chef de l’Etat a invité le gouvernement à « veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures ».

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a pour sa part « appelé à la vigilance en insistant sur la sécurisation de la production et la prévention des risques environnementaux », rapporte le quotidien L’As.

    « Après l’extraction du premier baril de pétrole de Sangomar, le Sénégal se projette dans la commercialisation de ses hydrocarbures », note le journal Le Quotidien.

    « Faut-il renégocier ou non les contrats pétroliers »

    Vox populi, rapportant des déclarations de Meg O’Neil, le président-directeur général de Woodside, assure que la qualité du brut du champ Sangomar « est similaire à celle d’Oman et Johan Sverdrup (Norvège) ».

    Mme O’Neil « prévoit que ‘le brut [sénégalais] sera principalement traité par des raffineries en Europe et en Asie’. Deux premiers cargos de brut ont déjà trouvé acheteurs », révèle la PDG de Woodside, selon Vox Populi.

    « Derrière l’engouement né de ce succès, se pose l’équation de la répartition des recettes notamment la part réelle » du Sénégal, écrit Sud Quotidien, le quotidien Enquête faisant observer qu’avec ses premiers barils, « le Sénégal peut ainsi espérer renforcer sa place dans la géopolitique africaine et mondiale ».

    L’occasion aussi de revenir avec le quotidien Kritik’ sur la question de la renégociation des contrats pétroliers, le journal se demandant s’il faut « cracher sur les 700 milliards » de francs CFA que le Sénégal, à ce stade, devrait recevoir chaque année de l’exploitation des hydrocarbures.

    « Arrivée d’argent frais, coup de pouce [pour] l’économie nationale, devises émergentes et manne financière pour porter les chantiers de l’émergence, la rentrée historique du Sénégal dans le cercle très restreint des producteurs de pétrole suscite énormément d’espoirs », écrit cette publication.

    Kritik’ ajoute que le premier baril produit par Woodside « pose aussi des questions essentielles dont la plus pertinente reste la probable révision des contrats liant le Sénégal aux géants pétroliers. Faut-il renégocier les contrats ou se contenter de 700 milliards par an ? Diomaye a du pétrole dans le moteur ».

    Sauf que Serigne Mboup, ancien directeur général de Petrosen, la compagnie publique de production pétrolière sénégalaise, semble  déconseiller la renégociation de ces contrats, lui qui avait conduit les premières négociations et paraphé les premiers accords.

    Serigne Mboup « prévient sur les risques d’une renégociation des contrats et conseille aux nouvelles autorités de s’appuyer sur les ressources pétrolières pour réussir leur programme de souveraineté économique pour le Sénégal », mentionne L’Observateur.

    BK/SMD