Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre la dégradation de l’environnement et la polémique Kandé en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre la dégradation de l’environnement et la polémique Kandé en exergue

    Dakar, 30 mai (APS) – Plusieurs sujets portant sur l’environnement et le cadre de vie font le menu des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, lesquels se font aussi l’écho aussi de la polémique entourant l’affectation d’un officier général sénégalais comme attaché militaire en Inde.

    Le Soleil, dans un compte rendu du dernier Conseil des ministres, mercredi, rapporte que Bassirou Diomaye Faye « a demandé la vulgarisation de la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du ‘Projet’ » de gouvernement du nouveau pouvoir.

    Selon le quotidien 24 heures, M. Faye a annoncé à ses collaborateurs qu’il participera, « samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des […] armées et des services de l’État dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage ».

    « Une journée qui sera instituée chaque premier samedi du mois pour un cadre de vie et un environnement sains », précise Sud Quotidien au sujet de cette opération « Set Setal », que le journal voit comme une résurgence des « Cleaning Days ».

    « Bassirou Diomaye Faye veut ainsi donner l’exemple et pousser les Sénégalais à s’impliquer davantage dans la préservation de l’environnement et du cadre de vie », souligne le quotidien L’As.

    Rewmi Quotidien, de son côté, annonce que le Premier ministre va « à l’assaut » de la coupe illicite de bois, au regard des résultats jugés insuffisants dans ce domaine.

    Ousmane Sonko a annoncé la tenue d’un conseil interministériel sur cette question et un audit des moyens mis à la disposition de la direction des eaux et forêts, rapporte le même journal.

    « La coupe et le trafic de bois restent une plaie béante. L’actuel régime entend bien trouver un remède au fléau qui gangrène l’écosystème et met en danger nos forêts », commente la même publication.

    La « délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation »

    « Sonko alerte sur ‘une catastrophe environnementale et écologique’ », note Vox Populi sur sa une. Il laisse la parole au Premier ministre, selon lequel les mesures mises en œuvre jusque-là en matière de lutte contre la déforestation « n’ont pas permis de mettre fin à ce fléau ».

    Le quotidien 24 heures également note que le Premier ministre est « au défi de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions [sud et est] du pays ».

    Ce sujet consensuel pour tout dire s’inscrit loin de la polémique relative à l’affectation, comme attaché militaire en Inde, du général Souleymane Kandé, chef de l’état-major de l’armée de terre et coordonnateur des opérations spéciales des armées sénégalaises.

    « Macky Sall l’avait propulsé devant [les armées], après ses brillants résultats contre la rébellion en Casamance, en le nommant général et en lui confiant la coordination des opérations spéciales. Son successeur, Bassirou Diomaye Faye, l’a débarqué de ses postes pour le nommer attaché de défense et de sécurité à l’ambassade du Sénégal en Inde », lit-on dans L’info.

    Tribune voit cette décision du nouveau régime comme « une manière peu glorieuse [de] régler son compte à un homme très apprécié ».

    Si plusieurs quotidiens prêtent au général Kandé l’intention d’attaquer le décret portant sur sa nomination et estiment que son grade et ses états de service devraient lui valoir au minimum un poste d’ambassadeur, il « devra se contenter du titre d’attaché militaire en Inde, si la Cour suprême confirme son affectation », relève Le Quotidien.

    Selon le même journal, un nouveau décret fixant les attributions et les missions des attachés militaires – « l’un des derniers mauvais coups donnés par Macky Sall avant de quitter le pouvoir », début avril – prévoit qu’un « officier général puisse être nommé » à un tel poste.

    La  »guerre du poisson » entre l’Union européenne et le Sénégal

    « Le général Kandé, comme le général Moussa Fall, ou l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, étaient au cœur du dispositif sécuritaire de l’ancien régime. Il n’est pas étonnant alors qu’ils perdent leurs postes avec les nouvelles autorités, qui ont leurs hommes et leur propre vision de la sécurité », analyse le quotidien L’info.

    Kritik’ parle de ces nouvelles autorités et de leur mode de gouvernement, qui pencheraient vers un régime  »semi-présidentiel ».  »Le bicéphalisme en marche », titre-t-il.

     »Même s’il n’y a pas de dualité au sommet de l’État, signale le même journal, le tandem qui dirige le Sénégal est marqué par une réelle proximité entre les deux profils qui incarnent la République. Seulement, avec des styles aux antipodes, le régime en place devra être vigilant et pragmatique, la confusion des rôles étant vite installée si les violons sont mal accordés entre le palais de la République et la Primature ».

    Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête évoque une possible  »guerre du poisson » entre l’Union européenne et le Sénégal. Bruxelles menace d’interdire les exportations sénégalaises de produits halieutiques vers le marché européen, Dakar ayant émis le vœu de renégocier les accords de pêche déjà signés avec l’Europe.

    Bès Bi Le Jour s’intéresse aux nouvelles drogues et aux vies qu’elles font  »tituber », là où Sud Quotidien met en exergue un dossier que le journal a consacré à l’éducation au Sénégal.

    En dépit des efforts fournis par les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall,  »force est de reconnaître que leurs efforts n’ont pas empêché l’école sénégalaise d’être dans la tourmente », affirme le journal.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens absorbés par la première journée des assises de la justice

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens absorbés par la première journée des assises de la justice

    Dakar, 29 mai (APS) – Les quotidiens de ce mercredi abordent largement la première journée des assises de la justice, dont les travaux ont démarré la veille au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest).

    « Début d’une lourde chirurgie esthétique pour… Dame justice » : Vox Populi utilise une métaphore médicale pour parler du démarrage de ces assises, une initiative du président Bassirou Diomaye Faye visant à réformer la justice.

    « La finalité, dit M. Faye dans des propos rapportés par ce journal, [est de] baliser la voie pour une réforme pragmatique, afin que notre système judiciaire inspire davantage confiance au justiciable et préserve sa dignité. »

    Le quotidien L’info parle bien d’une « séance d’exorcisme à Diamniadio ».

    Le Quotidien précise, en rapportant à son tour des propos du président Faye, que « ce n’est pas une inquisition ».

    « Dans son discours d’ouverture, le président de la République a appelé à des échanges ‘lucides, sereins, posés et apaisés’, pour une réforme pragmatique du système judiciaire », note Le Soleil.

    Cette publication, revenant sur le mot d’ouverture du chef de l’État, ajoute qu’il ne s’agit en aucun cas de « bâtir une ‘République des juges’ ».

    Le Soleil précise que les discussions au sein des commissions des assises de la justice se dérouleront du 28 mai au 4 juin.

    « Huit jours pour convaincre », affiche dans le même sens le quotidien L’As, selon lequel le chef de l’État « a voulu être clair sur le fait qu’il ne s’agit pas de faire le procès de ceux qui ont été jusque-là dépositaires de l’organisation et du fonctionnement de ce secteur ».

    Libération et L’Observateur, à l’image de plusieurs autres publications quotidiennes d’ailleurs, se font l’écho d’autres déclarations du président Faye, sous la forme de précisions ou de mises en garde.

    Une « guerre des ego »

    D’abord un constat implacable : « Force est de reconnaître que notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation », dit Bassirou Diomaye Faye dans des propos relayés par le quotidien Libération. Le président de la République précise ensuite, selon L’Observateur : « Gardons-nous [cependant] de vouloir bâtir une République des juges. »

    Cela veut dire que la justice « restera sous le contrôle des politiciens », retient Tribune.

    « La justice à la barre », fait observer le journal Les Échos sur sa une, Bès Bi Le jour affichant : « Assises pour une justice debout ».

    « Les assises de toutes les attentes », note Sud Quotidien en donnant la parole à plusieurs acteurs qui, pour la plupart, saluent la pertinence de l’initiative.

    Le quotidien Kritik’, au risque de décevoir ou de passer pour un oiseau de mauvais augure, soutient que la « refonte de la justice sénégalaise » semble relever d’un vœu pieu.

    « La montagne va-t-elle donc accoucher d’une souris ? » se demande-t-il.

    « Malgré l’espoir et les fortes résolutions prises par le pouvoir pour corriger l’appareil judiciaire, le réformer puis l’adapter aux exigences de justice et d’équité, les chances sont encore infimes pour les acteurs », écrit Kritik’.

    WalfQuotidien déplace un peu l’intérêt des lecteurs vers la politique en parlant d’une « guerre des ego » entre le Pastef, dont les deux leaders sont au pouvoir, et la coalition Taxawu Sénégal de l’ancien maire de Dakar et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Khalifa Sall.

    Autrefois « cordiales, les relations entre Pastef et Taxawu Sénégal ont progressivement viré au vinaigre, au fil des années », analyse le même journal en ouvrant une fenêtre d’espoir : « Les prochaines élections législatives pourraient ouvrir la voie à un rapprochement entre les deux [organisations politiques]. »

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité du secteur de la justice s’installe dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité du secteur de la justice s’installe dans les quotidiens

    Dakar, 28 mai (APS) – Les sujets se rapportant à la justice continuent de faire l’actualité, l’intérêt des quotidiens étant partagé entre la tenue des assises devant démarrer ce mardi et le procès en diffamation contre un activiste et un imam.

    Lundi, à la veille du démarrage des travaux des assises de la justice, une première réunion s’est tenue au CICAD, le centre international de conférence de Diamniadio, avec à la baguette le professeur Babacar Guèye, facilitateur desdites assises, rapporte Vox Populi.

    Etaient présents à cette réunion, le directeur de cabinet du président de la République, les présidents, vice-présidents, rapporteurs de commissions et les membres de la commission scientifique. « Ils ont discuté de l’organisation et de l’animation des assises », histoire de déblayer le terrain, selon Vox Populi.

    Le journal précise que neuf thématiques seront à l’ordre du jour, parmi lesquelles le statut des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention, le régime de la privation de liberté, entre autres points.

    En attendant de pouvoir entrer dans le vif du sujet, certains quotidiens reviennent sur l’importance d’une réforme de la justice. Cette question renvoie à « des enjeux colossaux », indique Enquête, citant des acteurs de la société civile dont Moundiaye Cissé et Alioune Tine, engagés depuis plusieurs années sur ces questions.

    « Il faut définitivement mettre un terme à la justice à deux vitesses », plaide par exemple Alioune Tine, président fondateur de l’ONG Afrikajom Center et expert indépendant des Nations unies.

    Le quotidien Yoor-Yoor donne la parole aux citoyens sur le sujet. Il en ressort que l’un des enjeux de ces assises est de doter le pays d’une « justice qui redonne confiance » aux populations, ce qui suppose indépendance et impartialité, selon le journal.

    « Malmenée et souvent au banc des accusés, la justice est perçue comme une arme politique pour casser des adversaires ou des voix discordantes. Le rôle central du pouvoir judiciaire dans plusieurs dossiers a participé à écorcher l’image de la justice », analyse le quotidien Kritik’.

    Il revient ensuite sur un cas particulier : la dernière loi d’amnistie votée sous le prédécesseur du président Bassirou Diomaye Faye, estimant que cette initiative a participé à torpiller la justice, selon les mots de cette publication.

    « Le président sortant a posé un acte fort regrettable à quelques jours de la fin de son mandat à la tête de l’Etat. Macky Sall a prétexté une réconciliation de la patrie » avec elle-même, mais il « avait aussi pour objectif de remettre dans le jeu politique ses plus fervents adversaires ».

    Il s’agit du duo actuellement au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, libérés de prison à la faveur de cette loi d’amnistie portant sur les faits liés aux manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024.

    Comme une pièce versée au débat, plusieurs journaux rappellent qu’en 2018, il s’était tenu une concertation sur la modernisation de la justice, « malheureusement, bon nombre [des] recommandations [issues de cette rencontre] avaient fini au dépotoir de Mbeubeuss, car n’ayant jamais été appliquées par le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye ».

    Vox Populi signale qu’il s’agit de « 19 mesures pour +l’équilibre des pouvoirs+ et sur le statut des magistrats », ajoutées à « 12 recommandations pour l’autonomisation du Conseil supérieur de la magistrature avec un +recul de l’exécutif+, le président de la République n’y siégerait plus ».

    En droite ligne de ces questions judiciaires, le journal Le Quotidien revient sur la gestion du Fonds Covid 19 et signale que s’il avait suivi les réquisitions du parquet, le garde des Sceaux aurait dû faire enclencher les poursuites pénales contre des responsables de 9 ministères alors en charge de la gestion des fonds du Programme de résilience économique et sociale (PRES) ou Force Covid.

    « Depuis le 18 avril 2024, ajoute Le Quotidien, quand la demande lui a été transmise, le ministre de la Justice n’y a toujours pas donné suite ».

    En attendant, la justice se penche sur des cas brûlants, comme cette affaire de diffamation pour lequel un activiste et un imam ont été attraits devant la justice.

    « Six mois requis pour imam Ndao et Bah Diakhaté », affiche L’As, au sujet d’une affaire d’offense au Premier ministre Ousmane Sonko ayant valu un procès aux concernés. Ils devront prendre leur mal en patience jusqu’au 3 juin prochain, après avoir fait face hier lundi au juge des flagrants délits de Dakar, rapporte le même journal.

    « Bah Diakhaté et imam Ndao risquent gros », renchérit Les Echos, quotidien selon lequel le procureur a requis contre les deux mis en cause six mois de prison ferme, de même, le parquet a demandé « la destruction des vidéos et audios ainsi que le retrait des propos des plateformes ».

    L’info note surtout que cette affaire a surtout donné l’occasion à la défense de faire le procès du régime en place, alors que Bah Diakhaté et imam Ndao sont poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles et offense envers une personne exerçant les prérogatives présidentielles », à savoir le chef du gouvernement.

    Selon Walfquotidien, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, les prévenus « ont reconnu certaines de leurs erreurs, mais ont, parfois, fait volte-face ».

    BK/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens anticipent sur les assises de la justice

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens anticipent sur les assises de la justice

    Dakar, 27 mai (APS) – L’actualité, telle que la presse quotidienne en rend compte, porte essentiellement sur les assises de la justice prévues mardi.

    Selon WalfQuotidien, les nouvelles autorités du pays « comptent sur les conclusions du dialogue national sur ‘la réforme et la modernisation de la justice’ pour mettre en œuvre leur politique judiciaire ».

    « C’est en tout cas ce que semblent prévoir les termes de référence » de ces assises, indique le journal.

    Vox Populi note que « près de 300 participants » sont attendus à cette rencontre, qu’il qualifie de « grand ‘ndëp’ ».

    Le professeur Babacar Guèye, de la faculté de droit de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a été désigné facilitateur des travaux, selon plusieurs journaux.

    « Après une première liste controversée, le ministère de la Justice a rétropédalé en annonçant une autre », signale Le Quotidien, rappelant qu’ »un travail similaire avait été fait » en 2018, « même si les conclusions n’ont pas été appliquées ».  

    « Les assises de la justice sont-elles mal parties ? »

    Le quotidien EnQuête fait observer que le nouveau pouvoir « s’attaque à l’un des chantiers phares de son ‘projet’ : la réforme de la justice », en organisant « de larges concertations qui vont concerner presque tous les pans de la société ».

    Les panélistes auront notamment « comme base de travail […] les recommandations pertinentes issues des concertations organisées par l’Union des magistrats sénégalais en décembre 2017 et reprises par le Comité de concertation sur la modernisation de la justice en mars-avril 2018 », ajoute le même journal.

    Les bonnes intentions ne suffisant pas souvent dans une matière aussi sensible et importante, les journaux se font l’écho d’une polémique suscitée par certains leaders d’opinion, des politiciens notamment, qui ne voient pas d’un bon œil la tenue de ces assises.

    « Des vomisseurs face à nos magistrats pour réformer la justice, ce pays est une grosse farce ! » peut-on lire dans les colonnes de Tribune, qui publie un article de Moussa Niang, délégué national intérimaire de Gëm Sa Bopp, l’organisation que dirige l’opposant et homme d’affaires Bougane Guèye Dany.

    Moustapha Diakhaté, une figure importante du régime de Macky Sall, dénonce un « cirque populiste ». Il proteste contre l’invitation à ces assises d’ »anciens détenus pour crimes », dont l’ »un des assassins de Me Babacar Sèye », un ancien juge constitutionnel tué en 1993.

    « Les assises de la justice sont-elles mal parties ? Tout porte à le croire », au regard de la polémique consécutive à la publication de la liste des participants, sur laquelle ne figurent pas certains acteurs de la justice « comme le juge [Ibrahima Hamidou] Dème », signale le quotidien L’info.

    Cet ancien magistrat, spécialiste du droit pénal et de la procédure, connu pour ses prises de position en faveur d’une réforme de la justice, a démissionné du Conseil supérieur de la magistrature.

    Il a renoncé à la profession de magistrat en même temps, sous la présidence de Macky Sall, en guise de protestation contre l’immixtion du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire.

    L’info évoque « l’indignation de beaucoup d’acteurs et de personnalités », concernant la liste des participants aux assises de la justice, sans compter que « le principe même [de ces] convoquées par le chef de l’État est remis en cause par [certains] détracteurs [de cette initiative] », écrit le journal.

    « Un effet boomerang »

    Bés Bi Le Jour, sur le même sujet, évoque des « vices de procédure ».

    Le quotidien EnQuête revient à la politique comme par nécessité, tentant de disséquer le mode de gouvernance des nouvelles autorités du pays.

    « Le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko a opté pour une gouvernance basée sur la présence permanente sur le terrain. Ils marchent sur les pas de Mamadou Dia », sauf qu’il y a le risque d’ »un effet boomerang, si les résultats tardent à se matérialiser », analyse le journal.

    Le quotidien Kritik’, de son côté, reparle de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, désormais « opposant en chef », depuis sa défaite à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

    L’ancien chef de gouvernement et candidat malheureux de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de l’ex-pouvoir, « compte enfiler le bleu de chauffe », ne pouvant « plus se dérober », « par égard et respect aux électeurs qui avaient misé sur lui », note Kritik’.

    « Dépité, résigné, abattu et au bord du gouffre, l’ancien Premier ministre ne peut se permettre de dormir sur ses lauriers d’agent actif de l’État ayant conduit les plus grands changements du pays sur le plan financier ».

    Le Soleil, rendant compte de la visite que le président Bassirou Diomaye Faye vient d’effectuer à Conakry, évoque l’état des relations entre le Sénégal et la Guinée. « Le temps des relances », constate le journal à ce sujet.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne est revenue largement sur la suite qui sera donnée aux rapports des corps de contrôle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne est revenue largement sur la suite qui sera donnée aux rapports des corps de contrôle

    Dakar, 25 mais (APS) – Les quotidiens dakarois, ce samedi, ont pour la plupart mis en exergue les propos du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, portant notamment sur les rapports des corps de contrôle.

    Le journal Le Soleil, à sa Une, indique que ‘’les concernés répondront des griefs contre eux’’, reprenant M. Diagne qui parlait ainsi dans une interview exclusive accordée vendredi à l’APS, en prélude de la Journée nationale du dialogue mardi.

    Cette commémoration est couplée aux assises de la Justice portant sur le thème : ‘’La réforme et la modernisation de la justice’’.

    Les griefs dont parle le garde des Sceaux concernent des supposés manquements à la gestion des deniers publics consignés dans les rapports de la Cour des comptes et de l’OFNAC.

    Pour le journal privé Walf Quotidien, qui titre à sa Une ‘’le ministre de la Justice sort le fouet’’, ce dernier a indiqué que ‘’des suites judicaires seront données sans faiblesse et en toute objectivité’’.

    Selon lui ‘’la finalité d’un rapport dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants, expérimentés, appelés à décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer’’.

    ‘’Le ministre de la Justice annonce des poursuites’’, écrit en page intérieure Le Quotidien. ‘’Le Garde des Sceaux inflexible sur les poursuites’’, renchérit à sa Une, Vox Pop. Et le journal d’ajouter, citant M. Diagne, qu’‘’il n’y a pas de règlement de compte, il faut juste répondre de ses actes’’.

    Vox Pop met également en épingle la saisie par la douane de Kompentoum, dans la région de Tambacounda (est) de 264 kilogrammes de cocaïne estimée à 21 milliards de francs CFA.

    Évoquant le modus operandi des trafiquants, le journal écrit : ‘’les 228 plaquettes de poudre blanche étaient cachées dans le faux réservoir du camion frigorifique d’immatriculation étrangère. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain arrêtés’’.

    Sur le même sujet, Le Quotidien rappelle que ‘’près d’1,5 tonnes [de drogue dure] en un mois’’.

    Le journal mentionne également l’appel des évêques sénégalais pour ‘’la baisse des prix’’ de consommation, à l’occasion de la deuxième session pastorale du 20 au 24 mai au Foyer de charité du Cap des biches.

    L’AS, pour sa part, annonce en Une qu’‘’Amadou Ba va quitter l’APR’’, l’ancien parti au pouvoir.

    La publication cite l’ancien conseiller du Premier ministre, candidat malheureux de la dernière présidentielle, en ces termes : ‘’Amadou Ba va rester dans l’opposition. ET il va assumer cette posture. Il va quitter l’Alliance pour la République et la coalition Benno Bokk Yaakaar’’.

    En sport, les quotidiens parvenus à l’APS ont quasiment tous parlé de la liste de 26 joueurs du sélectionneur national Aliou Cissé, qui affronteront le 6 juin la RDC et le 9 juin la Mauritanie, pour le compte des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, qui aura lieu dans trois pays : le Canada, les États-Unis et le Mexique.

    Les matchs de l’équipe du Sénégal se joueront au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avec la sélection du bleu de la ‘’tanière’’, Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans de l’Etoile rouge de Belgrade et ‘’auteur de 20 buts et de 5 passes décisives’’ cette saison, écrit Source A.   

    ABB/

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réforme et la modernisation de la justice

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réforme et la modernisation de la justice

    Dakar, 24 mai (APS) – Le dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, prévu à partir de mardi, est l’un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    En prélude de l’évènement, la présidence sénégalaise a lancé, jeudi, à Dakar, la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, redresser, en wolof) destinée à recueillir les préoccupations des citoyens.

     »Le fonctionnement de la Justice sénégalaise fait l’objet de beaucoup de critiques. La question de l’indépendance de la Justice, et celle d’une bonne Administration de la Justice ont été au cœur des débats. Fraichement élu à la tête du pays, c’est au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, que revient la lourde tâche de remettre la Justice sénégalaise sur les rails. D’ailleurs, le mercredi 3 avril 2024, lors de son discours adressé à la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye avait fait savoir qu’il va +organiser des Assises regroupant les professionnels du métier’’, écrit L’Observateur.

    Le journal ajoute : ‘’Elles vont démarrer le 28 mai prochain sous le thème : +La réforme et la modernisation de de la Justice+. L’annonce a été faite par le chef de l’État lors du Conseil des ministres du 17 avril 2024. De part ces Assises, le Président Bassirou Diomaye Faye entend +redorer le blason de la Justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple aų nom duquel elle est rendue+. Ce que souhaitent également les acteurs de la Justice. Ils y seront avec, dans des classeurs, des listes de propositions préalablement dressées qu’ils vont soumettre au chef de l’État’’.

     »Le 28 mai, les acteurs de la justice se retrouveront autour du président de la République (…) pour des assises du secteur. La justice et ses maux seront passés au peigne fin. Récemment la Cour des comptes a publié plusieurs rapports et des responsables ont été épinglés. Des Sénégalais réclament que la lumière soit faite’’, note Sud Quotidien.

    Le journal rappelle qu’auparavant, ‘’depuis quelques années, la justice est sous le feu de critiques. Des dossiers mettant en cause des leaders politiques de l’opposition vidés à la hâte, pour servir l’Exécutif, des proches du régime qui ne sont jamais inquiétés, en dépit du fait d’être épinglés par des audits, sont autant de griefs soulevés par des Sénégalais’’.

     »Le débat judiciaire, c’est aussi une demande de réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Certains acteurs souhaitent un retrait de l’Exécutif notamment le Président de la République et le Garde des Sceaux, du fonctionnement de ce Conseil, afin de garantir plus d’indépendance, surtout relativement à la gestion de la carrière des magistrats’’, ajoute la publication.

    Dans Le Soleil, le chef de l’Etat explique que ‘’cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous’’.

    ‘’La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens’’, soutient le président Bassirou Diomaye Faye.

    Parlant de ce dialogue national, Kritik affiche à sa Une : ‘’Coup de bistouri sur un malade agonisant’’.

    ‘’Diagnostics et remèdes d’un pouvoir capital, décisif et central pour une démocratie. Le chantier est vaste. Mais avec la volonté affichée du nouveau pouvoir, l’espoir est permis si les acteurs, à divers niveaux assument leur responsabilité et acceptent de mettre le doigt sur les plaies béantes qui paralysent le système judiciaire sénégalais. De la liberté avérée des magistrats et la nécessaire séparation des pouvoirs, le rôle de la chancellerie, le statut du personnel de justice mais aussi d’autres ruptures en profondeur pour diagnostiquer le mal’’, écrit le journal.

    Vox Populi note que ‘’pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place: commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, des discussions et débats seront ouverts pour cinq jours sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice’’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, des sujets se rapportant à des questions de gouvernance

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, des sujets se rapportant à des questions de gouvernance

    Dakar, 23 mai (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS abordent des sujets se rapportant à des questions de gouvernance avec la volonté des nouvelles autorités de récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières et de réexaminer certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.

    Mercredi, en Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko  »a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location ».

    Le Premier ministre a, en outre,  »évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 ».

    Selon le quotidien EnQuête, ‘’le régime vise le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières’’. Le journal rapporte que ‘’lors de sa communication au Conseil des ministres de ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en avant les priorités gouvernementales, soulignant la nécessité de réduire le train de vie de l’Etat’’.

    ‘’Dans cette optique, il a demandé aux ministres concernés de prendre des mesures pour récupérer le patrimoine bâti et foncier de l’Etat cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette initiative vise à rationaliser l’utilisation des ressources publiques alors que de nombreux services administratifs sont obligés de louer des locaux’’, ajoute la publication.

    Selon L’As, ‘’la situation et la gestion du patrimoine bâti de l’Etat préoccupe à plus d’un titre Ousmane Sonko (…)’’. Le Premier ministre ‘’hâte le pas et active ses troupes’’ pour la récupération du patrimoine foncier et bâti de l’Etat cédé irrégulièrement à des privés.

    L’Etat ‘’veut récupérer ses biens’’, dit WalfQuotidien, soulignant que ‘’c’est la nouvelle bombe du duo Diomaye-Sonko : la récupération du patrimoine bâti et foncier de l’Etat cédé dans +conditions irrégulières+’’.

    En matière de reddition des comptes et de révision des contrats miniers, pétroliers et halieutiques, Vox populi note que le tandem Diomaye-Sonko ‘’tient toujours à sa promesse de campagne’’.

    ‘’L’Etat veut le +réexamen de certaines conventions’’ dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques’’, écrit le journal.

    Selon Libération, le Premier ministre Ousmane Sonko ‘’fouille tout’’. En Conseil des ministres, il a aussi annoncé la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de l’Eglise pour un ‘’Sénégal paix et de justice’’

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de l’Eglise pour un ‘’Sénégal paix et de justice’’

    Dakar, 21 mai (APS) – L’appel de Eglise pour  »un Sénégal de paix et de justice », à l’occasion du pèlerinage marial de Popenguine, et le Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’appel de Monseigneur Benjamin Ndiaye’’ pour la promotion de la paix et de la justice, affiche à la Une Le Soleil.

    Le journal signale que lors de la cérémonie officielle du pèlerinage marial de Popenguine, célébré lundi, en présence du ministre de l’Intérieur, l’Archevêque de Dakar a lancé un appel pour ‘’un Sénégal de paix et de justice’’.

    Le quotidien souligne également que lors de la messe solennelle, l’Evêque du diocèse de Thiès, André Guèye, a prié pour ‘’un Sénégal de paix et de prospérité’’.

    Sud Quotidien note que Monseigneur Guèye a exhorté les populations à ‘’changer de comportements pour un Sénégal de paix et de justice’’, convaincu qu’il ‘’ne peut y avoir de justice véritable sans la paix et la vérité, l’amour, le pardon et la réconciliation’’.

    ‘’Popenguine a lancé, ce lundi, un message de paix et de justice’’, selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Monseigneur André Guèye a appelé à +un changement de comportement pour un Sénégal de paix et de justice+. L’Evêque de Thiès a, en effet, présidé la messe solennelle lors de cette 136e édition du pèlerinage marial. +Pour la justice et la paix, il faut de l’humilité et du courage, et il faut surtout nous accepter les uns et les autres dans nos différences de toute sorte et nous décider à aller dans la même direction, accepter de changer radicalement nos comportements et nos mentalités+, a-t-il déclaré’’, rapporte le journal.

    La paix et la justice étaient au cœur des prêches à l’occasion de la célébration du pèlerinage marial, selon Le Quotidien.

    Dans L’Observateur, l’Evêque du diocèse de Thiès, André Guèye, invite à ‘’renoncer à tout ce qui peut fragiliser la paix et la justice’’. 

    Le même journal revient sur le Conseil interministériel consacré, samedi, à la préparation des examens et concours. L’Obs rapporte que lors de cette réunion, le Premier ministre Ousmane Sonko a évoqué les défis à relever et liés aux programmes scolaires, à l’état-civil et au système de rémunération dans la fonction publique.

    Selon Vox Populi, ‘’Sonko s’attaque au système de rémunération’’. ‘’Il y a des équilibres liés à des hiérarchies, à des grades, à des fonctions qu’il faut respecter. Une fois que vous les désagrégez, vous créez une situation qu’on est en train de vivre aujourd’hui et qui nous rattrape’’, a déclaré le Premier ministre.

    ‘’Il faut qu’on ait le courage de revenir à une discussion sincère et sérieuse sur la question pour assainir et stabiliser définitivement cette question’’, a ajouté M. Sonko dont les propos ont été rapportés par Vox populi.

    Pour Le Quotidien, Ousmane Sonko ‘’veut mettre de l’ordre’’ dans l’état-civil et la rémunération dans la fonction publique.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Plusieurs sujets politiques en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Plusieurs sujets politiques en exergue

    Dakar, 18 mai (APS) –La posture du Premier ministre Ousmane Sonko, avec en toile de fond sa dernière sortie publique sur des questions politiques et sociétales, le statut du chef de l’opposition et l’avenir politique d’Amadou Ba et la nomination de hauts fonctionnaires de défense dans différents départements ministériels intéressent particulièrement les journaux dans leur livraison de ce samedi.

    « Sonko, chef de parti, Premier ministre et opposant », titre par exemple Walfquotiden, en parlant du Premier ministre Ousmane Sonko, leader de PASTEF.

    « Avec sa casquette de chef de parti, Ousmane Sonko parle des questions qui sont normalement abordées entre ministres des Affaires étrangères ou entre chefs d’Etat entre quatre murs. Deux mois après la conquête du pouvoir, Sonko porte toujours sa casquette d’opposant », tranche le journal.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko, co-animait, mercredi, à l’université Cheikh Anta Diop, une conférence publique avec son hôte de la France Insoumise (LFI), Jean Luc Mélenchon sur l’avenir des relations Europe-Afrique. Au cours de cette rencontre, les deux leaders politiques ont notamment abordé la question de la présence des militaires français [en Afrique], la polygamie, l’homosexualité et l’émigration.

    Au même moment, le journal LeQuotidien annonce les coulisses de la préparation de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, notant que « Sonko presse les membres du gouvernement ».

    Le même journal parle d’une circulaire adressée aux membres du gouvernement dans laquelle le Premier ministre demande à ces derniers de lui faire parvenir, « avant le 24 mai, leurs contributions pour la Déclaration de politique générale ».

    S’interrogeant sur l’avenir politique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, Enquête met en exergue : « Amadou face à son destin »

    Le quotidien se demande s’il va enfiler l’habit de nouveau chef de l’opposition et créer son parti

    « La prise de parole très attendue d’Amadou Ba normalement prévue pour cette fin de semaine, pourrait constituer, selon plusieurs sources le premier acte de sa volonté d’émancipation vis-à-vis de sa formation politique actuelle, l’APR », indique le journal.

    Le quotidien Les Echos a préféré donner la parole à un analyste politique qui invite « l’ancien Premier ministre à s’inspirer de Macky Sall qui a eu le courage de quitter Wade ».

    « Diomaye opte pour des officiers à la retraite », note pour sa part LeQuotidien en commentant la nomination de hauts fonctionnaires de défenses dans les différents départements ministériels pour une durée de trois ans renouvelables une fois.

    « La principale mission de ces hauts fonctionnaires de défense au rang de conseiller technique sera de renforcer la sécurité », indique le quotidien.

    Le Soleil évoque la dernière visite du président de la République Bassirou Diomaye Faye au Nigeria et au Ghana au cours de laquelle il a appelé à œuvrer à « la consolidation des acquis en matière d’intégration ».

    Sur un autre sujet, le journal le soleil annonce la baisse de 22% sur le prix des fertilisants et 19%pour la filière tomate, en citant le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage

    Mabouba Diagne a aussi indiqué que quelque 35 milles tonnes d’engrais seront gracieusement offertes aux producteurs, renseigne la même publicatiopn

    SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite de Mélenchon et les relations de l’Afrique avec l’Europe en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite de Mélenchon et les relations de l’Afrique avec l’Europe en exergue

    Dakar, 17 mai (APS) – Les relations entre l’Afrique et l’Europe s’invitent dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne, à la faveur d’une conférence publique animée la veille par le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, et le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    M. Mélenchon, en visite à Dakar sur l’invitation de Pastef, le parti politique que dirige M. Sonko, a abordé plusieurs questions au cours d’une conférence relayée par les quotidiens.

    ‘’Le leader sénégalais et celui français ont [proposé des] solutions [en faveur du] renouvellement des relations entre les deux continents’’, sachant que le thème de la conférence portait sur ‘’l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe’’.

    ‘’La présence des militaires français [en Afrique], la polygamie, l’homosexualité et l’émigration étaient parmi les sujets évoqués’’, rapporte le quotidien EnQuête, qui insiste surtout sur ‘’le discours de politique étrangère’’ prononcé à cette occasion par le Premier ministre sénégalais.

    Égalité, équité et respect mutuel

    Ousmane Sonko ‘’a largement abordé sa vision concernant les relations entre l’Afrique et l’Europe, notamment celles entre la France et le Sénégal. Souverainiste, il veut notamment que le pays se débarrasse des bases militaires étrangères’’.

    ‘’Rien ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé par des bases militaires étrangères’’, note le quotidien Les Échos en citant M. Sonko.

    Il en a profité pour dénoncer ‘’le ‘mutisme approbateur face à la sanglante répression du régime du président Macky Sall’ contre Pastef’’, son parti politique désormais au pouvoir, avec la victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, rapporte le même journal.

    ‘’Au-delà de transformer notre pays, nous avons un continent à inspirer par notre capacité à faire des responsabilités qui nous sont confiées, des œuvres utiles pour les Sénégalais et les Africains’’, écrit Vox Populi en citant Ousmane Sonko.

    S’agissant précisément de relations avec la France, il fait observer dans le même journal que ces dernières ‘’ont été jusque-là léonines au détriment des Africains et du continent africain’’. ‘’L’Africanité en bandoulière, Sonko dit ses quatre vérités’’, lit-on sur la une de Vox Populi.

    Le chef du gouvernement sénégalais a réitéré, lors de cette conférence publique avec Jean-Luc Mélenchon, ‘’le plaidoyer pour des relations équilibrées. À son avis, les relations n’ont pas toujours été fondées sur l’égalité, l’équité et le respect mutuel’’, écrit WalfQuotidien.

    Mais si les deux hommes se mettent d’accord sur des sujets relatifs aux relations entre Paris et Dakar, les bases militaires françaises à Dakar, la renégociation des contrats pétroliers ou la monnaie, ils sont en revanche en désaccord sur d’autres questions telles que l’homosexualité et la polygamie. ‘’Sonko-Mélenchon, un débat de sourds’’, titre à ce sujet L’As.

    Un ‘’Sonko percutant et sans langue de bois’’

    Tribune rapporte que ‘’Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé sa position de défendre les communautés LGBT’’, le leader de LFI allant même jusqu’à plaider pour la pratique du mariage homosexuel en Afrique, selon Kritik’.

    Ce à quoi Ousmane Sonko a répondu que la question des LGBT ‘’risque d’être le prochain casus belli’’. Concernant la polygamie, il répond à M. Mélenchon en déclarant : ‘’Personne ne m’empêchera de débarquer à Paris avec mes deux dames’’, alors que son interlocuteur dit déplorer la pratique de la polygamie.

    Il n’en faut pas plus pour que Bès Bi Le Jour relève une ‘’alliance contre-nature’’ entre les deux leaders politiques. Le journal parle d’un ‘’Sonko percutant et sans langue de bois’’ devant son interlocuteur, qui constate de son côté des ‘’désaccords radicaux’’ avec le Premier ministre sénégalais.

    ‘’Mélenchon les genres’’, titre le journal Le Quotidien sur cette question. ‘’Deux leaders politiques, des visions convergentes par endroits et un gros point de désaccord […] sur la question de l’homosexualité’’, résume-t-il.

    Le Soleil revient sur le conseil interministériel sur la prévention des inondations en annonçant que le gouvernement ‘’arrête 22 mesures’’ pour une prise en charge adéquate de ce fléau.

    Le journal, citant le Premier ministre, annonce un audit de l’usage fait des 717 milliards de francs CFA injectés par l’État dans la construction d’ouvrages de drainage, de stockage et de pompage des eaux pluviales.

    Une partie de ce budget est destinée à la restructuration des zones inondables et au relogement des sinistrés, selon le journal.

    ‘’Vers un audit des 717 milliards’’, confirme Sud Quotidien.

    BK/MK/ESF