Catégorie : Revue de Presse

  • Les quotidiens continuent d’éplucher les rapports des institutions de contrôle

    Les quotidiens continuent d’éplucher les rapports des institutions de contrôle

    Dakar, 3 mai (APS) – Les premières décisions de l’exécutif en vue de la transparence de l’État continuent de faire les choux gras de la presse quotidienne.

    Tribune s’impatiente de voir livrés au procureur de la République les auteurs présumés de ‘’prédation des ressources’’ du pays, à la suite de la publication des rapports des institutions de contrôle de l’État. ‘’Qu’attend le pouvoir pour mettre à la disposition de la justice les rapports déjà ficelés’’, afin que ‘’des poursuites soient engagées contre ces gloutons repus de l’argent public ?’’ se demande le journal.

    ‘’Il (Bassirou Diomaye Faye) est foncièrement contre tout accaparement des terres par des politiciens prédateurs’’, s’écrient des proches de Macky Sall, sous le crayon du dessinateur de Tribune, lequel fait dire au nouveau président de la République : ‘’Je vais casser tout ça !’’

    Kritik’ affirme que l’exécutif a ‘’une belle occasion de rompre la danse des loups’’. Autrement dit, faire juger les auteurs présumés de mauvaise gestion des deniers publics. ‘’Accusés, levez-vous’’, ordonne le journal.

    ‘’Activistes et militants de la société civile réclament au nouveau régime des sanctions immédiates’’, constate L’Observateur en ajoutant que ‘’ce n’est pas facile’’ de faire juger les auteurs présumés de fautes de gestion.

    Il ajoute, en citant des spécialistes, que ‘’toutes les personnes incriminées ne sont pas passibles d’une infraction pénale’’.

    ‘’On n’entend parler que d’hectares. C’est l’unité de mesure. Comme on n’entend parler que de milliards. Sur le terrain glissant du foncier, beaucoup se sont cassé jambes et bras’’, commente Bés Bi Le Jour à propos de la mainmise présumée de proches de Macky Sall sur des terres appartenant au domaine public.

    Source A n’en croit pas ses yeux en lisant le rapport de la Cour des comptes sur la gestion faite de la municipalité de Kédougou (sud-est) par son ex-maire.

    Des travailleurs de la gouvernance, de la préfecture et du commissariat de police de Kédougou, tout comme des membres du conseil municipal, auraient bénéficié de dons de denrées alimentaires destinées aux nécessiteux, rapporte le journal en citant un rapport de la Cour des comptes.

    Une ‘’controverse juridique’’

    ‘’Le problème avec le foncier, c’est qu’il s’agit du domaine par excellence de l’argent facile et du blanchiment de sommes astronomiques. Un pays ne se développe jamais avec un boom aussi peu vertueux’’, analyse L’info.

    ‘’Au contraire, ajoute-t-il, c’est avec la jonction agriculture-industrie-commerce que le Sénégal devrait amorcer un début de décollage économique.’’

    Libération aussi a lu le rapport de la Cour des comptes. ‘’De grandes quantités de semences d’arachide subventionnées [auraient été] filées à des ministres, des députés, des [membres du Haut Conseil] des collectivités territoriales, des personnalités religieuses’’, note le journal, ajoutant que ces largesses leur ont été faites ‘’sans justification’’.

    EnQuête évoque la ‘’controverse juridique’’ relative à la suspension des activités immobilières sur le domaine public maritime.

    Si l’avocat Doudou Ndoye juge que ‘’le président de la République n’a pas le droit [de suspendre] ces constructions’’, Samba Traoré, enseignant à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), jure : ‘’Le chef de l’État a pris une mesure conservatoire, afin d’y voir plus clair. Et c’est son droit.’’

    Pour WalfQuotidien, la gestion de la terre est ‘’une course d’obstacles’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’risque […] d’être rattrapé par sa déclaration de patrimoine dans laquelle il mentionnait être propriétaire d’un terrain […] de 4,3 hectares représentant 286 parcelles de 150 mètres carrés’’, poursuit WalfQuotidien.

    Un ‘’carnage foncier’’

    L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) avait tiré la sonnette d’alarme en 2020 pour éviter un ‘’carnage foncier’’ dans les départements de Dakar, Mbour et Thiès (ouest), rappelle Sud Quotidien.

    Malgré la mise en garde de l’OFNAC, ‘’les autorités sortantes ont fait semblant de ne rien entendre’’, ajoute le journal.

    Le président de la République ‘’continue de placer ses hommes dans les […] directions’’ des entreprises nationales, observe Le Quotidien, après que des militants du parti au pouvoir ont été désignés pour diriger d’importantes sociétés d’État.

    Bés Bi Le Jour saisit l’occasion de ces nominations pour exprimer son désaccord avec les nouvelles autorités du pays à propos de la promesse faite de recourir aux appels à candidatures pour désigner les directeurs généraux des sociétés nationales. ‘’Quand les clés de la République vous sont confiées, il n’y a rien d’autre à faire que de gouverner et de prendre des décisions sur la base d’une vision. On pourvoit aux postes comme le prévoit la Constitution’’, écrit-il.

    Les appels à candidatures, ‘’ça fait joli mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous’’, opine-t-il.

    Le Soleil évoque les états généraux qu’envisage de tenir le président de la République d’ici à juillet prochain, concernant les transports.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho des rapports sur la gestion des deniers publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho des rapports sur la gestion des deniers publics

    Dakar, 2 mai (APS) – Les quotidiens évoquent les rapports publiés par les institutions de contrôle de la gestion financière des collectivités territoriales et des entreprises nationales, qui mettent en cause plusieurs personnalités et collaborateurs de l’ex-président de la République, Macky Sall.

    Selon Sud Quotidien, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a remis aux autorités judiciaires 40 dossiers concernant des maires et des directeurs généraux, afin que des enquêtes soient menées sur la manière dont ils géré les deniers publics.

    ‘’L’OFNAC [a procédé à] un changement d’approche en se gardant, cette fois-ci, de divulguer l’identité des personnes impliquées dans des affaires de corruption et des infractions connexes’’, signale-t-il.

    Selon Bés Bi Le Jour, la non-divulgation des noms des personnes dont il est question dans les rapports de l’OFNAC ‘’fait débat’’. ‘’C’est un choix’’, écrit-il en ajoutant que ‘’cette volonté de ne pas nuire [aux personnalités concernées] se heurte à une exigence de transparence’’.

    L’Observateur est préoccupé par ‘’la violente et mauvaise gestion’’ faite de la société publique de transport Dakar Dem Dikk (DDD) par l’avocat Moussa Diop, son ex-directeur général.

    ‘’Il a été constaté des dépassements budgétaires importants sur la période contrôlée’’, de 2017 à 2020, concernant DDD, ajoute le même journal.

    Me Diop a démenti les accusations de l’institution de lutte contre la fraude et la corruption. ‘’Je n’ai détourné aucun franc’’, note Bés Bi Le Jour en citant l’ex-directeur général de DDD.

    Il évoque la partie du rapport de l’ODFNAC concernant l’aéroport international Blaise-Diagne, où le chef de la division chargée de la logistique ‘’n’a qu’un BFEM’’, un brevet de fin d’études moyennes, ‘’pour un poste nécessitant un bac + 4’’.

    ‘’Des recrutements de complaisance’’

    ‘’L’escroquerie portant sur les deniers publics, le détournement de deniers publics, la corruption, l’association de malfaiteurs, l’enrichissement [illicite], l’escroquerie et la fraude fiscale’’ sont les délits visés par l’OFNAC dans les 40 dossiers remis au procureur de la République pour des besoins d’enquête, précise Tribune.

    Même de l’argent destiné aux soins des personnes souffrant d’insuffisance rénale a été dilapidé, affirment plusieurs journaux, dont Source A, sur la base des rapports des institutions de contrôle des finances publiques.

    L’OFNAC ‘’a […] révélé des faits supposés de corruption, d’escroquerie [et] d’abus de confiance’’ dans la prise en charge des personnes vivant avec une insuffisance rénale, lit-on dans L’As.

    Libération parle d’un ‘’pillage à huis clos’’ pour décrire la gestion faite des deniers publics par des fonctionnaires, des directeurs généraux et des élus.
    ‘’Des indemnités d’un montant cumulé de 224 milliards de francs CFA ont été versées en toute illégalité à des agents de l’État et à de hautes autorités entre 2015 et 2018. Des agents bénéficiaient aussi cumulativement d’un logement administratif et de l’indemnité y afférente. D’autres agents avaient deux salaires au ministère de la Santé’’, révèle le même journal.

    Au Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à créer des milliers d’emplois dans le domaine de l’agriculture, la Cour des comptes a relevé ‘’des recrutements de complaisance’’, dont ont bénéficié des personnes ‘’peu qualifiées’’, relève EnQuête en donnant l’exemple d’un journaliste affecté à ‘’un poste de suivi-évaluation’’.

    ‘’Que va faire le parquet ?’’ se demande Le Quotidien.

    ‘’C’est un véritable carnage financier que la Cour des comptes a relevé à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, dans son rapport 2023’’, écrit WalfQuotidien en ajoutant que le directeur général de ladite entreprise ‘’s’est octroyé un salaire mensuel de 15 millions de francs CFA et un 13e mois de 5 millions de francs CFA, sans compter 1.000 litres de carburant par mois’’.

    Les quotidiens se sont préoccupés aussi des ‘’anomalies’’ décelées à Mbour 4, un quartier de la ville de Thiès (ouest), dont les habitants ont déjà fait l’objet d’une expulsion.

    Le président de la République a effectué une ‘’visite inopinée’’ de la zone dont les habitants ont été sommés de partir précipitamment.

    Une ‘’grande perte pour les arènes sénégalaises’’

    Des terrains de 100, 200, voire 300 hectares ont été attribués à des ‘’politiciens’’ sur un ‘’lotissement litigieux’’ de Mbour 4, révèle Le Soleil en citant Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’On ira jusqu’au bout’’, promet le chef de l’État dont la promesse de situer les responsabilités dans ce litige foncier est relayée par Vox Populi.

    ‘’Ce sont des [personnalités] de l’ancien régime (le pouvoir dirigé par Macky Sall) et des hommes d’affaires proches [de lui] qui se sont partagé ce lotissement de Mbour 4’’, lit-on dans L’As, qui cite M. Faye.

    Kritik’ constate que ‘’Bassirou Diomaye Faye arrête la pagaille de Mbour 4’’, L’info notant que le président de la République a pris la décision de ‘’faire suspendre toutes les opérations sur le site’’ faisant l’objet d’un litige.

    ‘’Croyez-moi, ça ne passera pas’’, jure le chef de l’État, selon Bés Bi Le Jour, à propos de sa volonté de mettre fin à l’accaparement des terres du domaine public par des privés.

    Les quotidiens évoquent aussi la mort de l’organisateur de combats de lutte Gaston Mbengue.

    ‘’Promoteur [de lutte] depuis 1992, il a révélé beaucoup de champions’’, rappelle le quotidien Record.

    ‘’Surnommé le Don King des arènes, Gaston Mbengue mérite amplement ce surnom. Pendant plus de trente ans, l’ancien commerçant a ébloui les arènes par ses événements, son Championnat de lutte avec frappe surtout’’, lit-on dans Stades.

    Le Soleil déplore ‘’une grande perte pour les arènes sénégalaises’’ et témoigne que le défunt était, ‘’à lui seul’’, un ‘’pan entier’’ de la lutte au Sénégal.

    Mais, précise Le Soleil, ‘’avec la mort de Gaston Mbengue, ce n’est pas la lutte qui perd une figure de proue mais tout le Sénégal’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’annonce de la suspension des procédures domaniales dans certaines zones, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’annonce de la suspension des procédures domaniales dans certaines zones, un des sujets en exergue

    Dakar, 30 avr (APS) – La visite que le président Bassirou Diomaye Faye va effectuer en Guinée-Bissau, ce mardi, et la suspension provisoire des procédures domaniales dans certaines zones du Sénégal sont les deux sujets les plus en vue dans la livraison du jour des quotidiens.

    Le chef de l’Etat sénégalais est attendu à Bissau, capitale de la Guinée du même nom, ce 30 avril, annonce le quotidien Le Soleil. « Dakar et Bissau entretiennent déjà d’excellentes relations de coopération sur le plan diplomatique et économique que les deux parties comptent certainement consolider », souligne le journal.

    « Pêche, sécurité, culture, diplomatie… l’axe Dakar-Bissau au beau fixe », indique Le Soleil, Direct News notant que les deux pays « ne cessent de consolider leurs liens historiques très forts, encadrés par de multiples accords ».

    « Le président Bassirou Diomaye Faye poursuit ses visites dans les pays voisins. Après Nouakchott et Banjul, le chef de l’Etat est attendu, ce mardi 30 avril 2024, en Guinée-Bissau, pour une visite de travail et d’amitié », peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Mandat.

    « Mettre les bouchées doubles et rattraper le temps perdu par les régimes successifs qui ont plombé l’envol du pays, le président Bassirou Diomaye Faye est bien décidé [à] prendre le taureau par les cornes », avance le quotidien Kritik’ dans son commentaire du jour, intitulé « Diomaye Faye adopte le +Hard Working+ ».

    Et le journal d’ajouter : « De la discipline gouvernementale aux lignes de conduite à adopter au sein des ministères, sans oublier le pointage des agents de l’Etat et les audits internes à temps ciblé, c’est tout un arsenal réglementaire qui a été édicté pour le nouvel homme fort du pays qui compte battre le fer pendant qu’il est chaud ».

     »Coup de pied dans la fourmilière foncière »

    C’est peut-être sous ce rapport qu’il faut comprendre la décision de suspendre provisoirement les procédures domaniales foncières dans certaines zones du pays où le foncier pose problème, rapportée par la plupart des journaux, dont L’Observateur : « Diomaye et la bombe foncière », affiche ce journal sur cette question.

    « Parmi les chantiers majeurs qui attendent le nouveau chef de l’Etat et son équipe, la question foncière figure en bonne place. Le président Bassirou Diomaye Faye a commencé à poser des actes, mais le mal est profond », constate L’Observateur.

    « Après la corniche, Diomaye Faye étend la suspension des procédures domaniales et foncières », informe Vox Populi, parlant d’un « coup de pied » de la direction générale des impôts et domaines « dans la fourmilière foncière dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis ».

    Selon ce journal, le président de la République « veut +une situation exhaustive du foncier dans les zones géographiques les plus sensibles dans lesquelles la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir ».

    « 17 zones et opérations foncières [sont] visées : corniche ouest et corniche est Dakar, Terme Sud, Hangar des pèlerins, nouvelle ville de Thiès, le lotissement dit +Mbour 4+, Daga Kholpa, Ndébène Gandiol, Pointe Sarène, pôles urbains de Diacksao Bambilor, Denny Biram Ndao… », précise Vox Populi.

    Rewmi quotidien confirme que « les zones géographiques +les plus sensibles+ vont de Dakar à Saint-Louis, en passant par Guédiawaye, le lac Rose, Mbour et Thiès, entre autres ».

    « De sérieux problèmes quant à la légalité et à l’équité »

    « Ces mesures de suspension […] sont d’application immédiate et dureront jusqu’à instruction contraire », renseigne Les Echos, avant d’ajouter qu’un comité ad hoc sera installé pour étudier les dossiers qui pourraient bénéficier d’une dérogation.

    Tribune signale que cette mesure « ne concerne que des situations postérieures à l’année 2020 ». « 100.000 problèmes ! », s’exclame Bès Bi Le jour, en faisant observer que le président Faye, par cette décision, « freine le programme des +100.000 logements+ de Macky Sall », son prédécesseur.

    « La suspension des mesures domaniales et foncières ne va pas faire que des heureux », estime le billettiste du journal Le Quotidien. « Du littoral dakarois jusqu’à Saint-Louis, en passant par Thiès, Mbour, l’Etat a décidé de foncer dans le foncier pour ne pas dire dans le tas… ».

    « Entre les points positifs et les points négatifs, les deux inspecteurs des impôts et domaines qui font carrière dans ce secteur devraient savoir où ils mettent les pieds », écrit le commentateur du Quotidien en allusion au président de la République et à son Premier ministre, avant de se demander si ce sujet ne serait pas du sable mouvant.

    Enquête apporte son grain de sel au débat, en soutenant que même si cette décision de suspendre provisoirement les procédures domaniales foncières dans certaines zones du pays « est +noble+, la démarche pose de sérieux problèmes quant à la légalité et à l’équité ».

    D’un autre côté, relève Enquête, il y a que cette décision « permettra de voir plus clair sur les propriétaires terriens qui ne sont pas en règle avec le fisc ». L’As soulève le cas d’un lotissement en particulier, celui de Mbour 4 à Thiès, « un véritable tong tong entre acteurs politiques et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive ».

    « Diomaye marque ses empreintes », juge Sud Quotidien, en évoquant tout à la fois la suspension des opérations des mesures domaniales et foncières dans certaines zones et les instructions du président de la République de suspendre les chantiers engagés par des particuliers sur le domaine public maritime.

    BK

       

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets en exergue, dont le séminaire gouvernemental

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets en exergue, dont le séminaire gouvernemental

    Dakar, 29 avr (APS) – La livraison de lundi de la presse quotidienne traite principalement du séminaire gouvernemental tenu ce week-end à Dakar et de la suspension des chantiers situés sur le domaine public maritime.

    Le Soleil revient sur les « quatre recommandations du président de la République aux membres du gouvernement », lesquelles ont été faites par Bassirou Diomaye Faye à l’occasion d’un séminaire gouvernemental.

    À cette occasion, M. Faye a demandé « aux ministres et aux secrétaires d’État de promouvoir quatre grands principes à savoir l’honneur, la disponibilité, l’humilité et la compétence », rapporte Le Soleil. Bassirou Diomaye Faye « poursuit le discours de la rupture », note le journal Le Quotidien.

    « Une rencontre aux allures d’une ‘piqûre de rappel’ du chef de l’État qui, à travers son discours de rupture, invite les ministres à [satisfaire] les attentes des populations » envers eux, écrit Le Quotidien en parlant de ce séminaire gouvernemental.

    L’objectif de cette rencontre est « également d’œuvrer à une transformation […] qui doit commencer ‘par la méthode de travail au sein de l’exécutif comme dans les rangs du gouvernement’ », ajoute Le Quotidien, citant le président de la République.

    « Les réformes systémiques et structurelles que prône le nouveau régime » nécessitant « une équipe gouvernementale soudée et compétente », ce séminaire gouvernemental « vise à définir les exigences et les champs d’activités des ministres du gouvernement Sonko 1, qui doivent être basés, selon le président de la République, sur l’honneur, la disponibilité, l’humilité et la compétence », souligne le quotidien EnQuête.

    Les « fortes attentes des populations »

    « Le grand oral de [Bassirou Diomaye Faye] », titre, à propos du même sujet, le journal Source A en faisant allusion au président de la République. « La rupture, a déclaré le chef de l’État, doit commencer par la méthode de travail au sein de l’exécutif. »

    « Le président [Bassirou Diomaye Faye] fixe quatre piliers de l’action gouvernementale », note L’info, L’Observateur évoquant « les quatre commandements » de M. Faye. « Diomaye Formula », affiche le quotidien Kritik’.

    Selon le même journal, lors de ce séminaire gouvernemental, le chef de l’État « a fait un exposé sur la bonne gestion de l’État ». Le président de la République « a rappelé à ses ministres les quatre piliers pour la bonne gestion de l’action gouvernementale. Entre l’honneur, la disponibilité, l’humilité et la compétence, le président de la République a tracé une feuille de route à ses envoyés spéciaux [en insistant] sur les fortes attentes des populations ».

    « Les nouvelles autorités veulent imprimer leur marque et matérialiser leurs promesses électorales. Mais elles devront faire avec une administration connue pour ses lourdeurs qui frisent le centralisme outrancier », analyse Walfquotidien.

    Plusieurs quotidiens reviennent aussi sur une annonce forte faite par l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, en lien avec l’action du nouveau gouvernement, à savoir la suspension des constructions sur le littoral dakarois.

    « Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font ‘arrêter toutes les constructions sur la corniche’ », peut-on lire sur la une de Vox Populi.

    Il reprend l’annonce du célèbre architecte sénégalais dont la photo, en médaillon au-dessus d’un chantier, illustre cette information. « Sale temps pour certains occupants du domaine public maritime », commente Vox Populi.

    « Le président Bassirou Diomaye Faye met fin à la pagaille »

    Le Quotidien précise, en citant l’architecte sénégalais, que « les autorités ont suspendu toutes les constructions sur le littoral depuis vendredi, excepté les travaux d’aménagement entamés par l’État ».

    S’il a été décidé de « ne pas toucher à tous les édifices, cette mesure risque aussi de conduire les autorités à des contentieux », écrit Le Quotidien.

    « Le président Bassirou Diomaye Faye met fin à la pagaille », note Tribune, qui semble déplorer que, sur la corniche dakaroise, « immeubles, hôtels, villas de luxe… poussent comme des champignons ».

    « Ousmane Sonko l’avait promis en 2020, Bassirou Diomaye Faye l’a fait en 2024 », note L’info en parlant de cette décision des nouvelles autorités de suspendre les constructions sur la corniche, annonce traitée par de nombreux autres quotidiens, dont Bés Bi Le Jour, qui y va de son petit commentaire.

    « C’était l’une des doléances des populations, des activistes en particulier » de mettre fin aux constructions « presque sauvages sur le long du littoral, qui privent les Sénégalais de plages et de loisirs ».

    Sauf que les constructions « sauvages » sur le littoral ne sont pas le seul sujet qui concerne les nouvelles autorités. L’info rapporte par ailleurs que la société civile « presse » Bassirou Diomaye Faye de plancher sur le Pacte de bonne gouvernance démocratique.

    « Samedi dernier, lors d’une rencontre consacrée à la question, le collectif ‘Sursaut citoyen et demain Sénégal’, qui regroupe des organisations de la société civile, lui a rappelé la nécessité de ‘respecter ses promesses’, après lui avoir envoyé une correspondance dans ce sens, au lendemain de son élection », lit-on dans les colonnes de ce journal.

    De même le chef de l’État se retrouverait-il « face à un casse-tête » sur la question de la lutte contre la cherté de la vie, soutient le quotidien EnQuête.

    « Tous les précédents gouvernements n’ont pu venir à bout de la cherté de la vie », écrit le même journal.

    BK/ESF

  • SENEGAL- PRESSE-REVUE / À la Une, les engagements du président Faye pour les foyers religieux

    SENEGAL- PRESSE-REVUE / À la Une, les engagements du président Faye pour les foyers religieux

    Dakar, 27 avr (APS) – Les engagements pris par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour la poursuite de la modernisation des cités religieuses, lors d’une visite effectuée vendredi dans des foyers religieux à Dakar et les mesures de l’Etat pour lutter contre les accidents de la route sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à la mosquée omarienne où il a effectué la grande prière du vendredi  et chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.

    ‘’Le président s’engage à poursuivre la modernisation des cités religieuses’’, titre Le Soleil. Le journal rapporte que ‘’le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, s’est engagé à reprendre les travaux de la mosquée omarienne’’.

    ‘’Après avoir effectué la grande prière de vendredi, il a promis de renforcer et de multiplier les initiatives pour la modernisation des foyers religieux’’, écrit la publication.

    ‘’ Les gages de Diomaye au khalife de la famille omarienne et à l’Archevêque de Dakar  pour la finition de la mosquée de la corniche et du sanctuaire marial de Popenguine’’, titre Vox Populi.

    Bès Bi met en exergue ‘’les assurances de Diomaye à Thierno Madani’’ pour la poursuite des travaux de la mosquée omarienne en chantier.

    ‘’Après Touba et Tivaouane, le chef de l’Etat était vendredi chez la famille omarienne. Bassirou Diomaye Faye a effectué la prière du vendredi dans cette mosquée en chantier. Il a promis d’assurer la poursuite des travaux et sollicité des prières auprès du khalife, Thierno Madani Tall’’, écrit le journal.

    Libération souligne qu »’ en compagnie de son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, du secrétaire général de la Présidence, Oumar Samba Ba, du ministre des Transports aériens, Malick Ndiaye, du secrétaire d’Etat, Alpha Ba, et du député Abass Fall, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’ est engagé à finir les travaux de la mosquée omarienne et le sanctuaire marial de Popenguine’’. ‘’Les engagements du président’’, titre le journal.

    « Cités religieuses : Diomaye magnifie l’œuvre de Macky’’, note  pour sa part Les Echos. La publication indique  qu’‘’après avoir assisté à la prière du vendredi à la mosquée de la famille omarienne, le chef de l’Etat a magnifié le travail accompli par son prédécesseur dans les cités religieuses’’.

    ‘’Une œuvre dont il s’est félicité et qu’il compte pérenniser en faisant plus et mieux. D’autant plus que les guides religieux sont des piliers de la cohésion sociale et de la stabilité du pays’’, rapporte le journal.

    ‘’Bassirou Diomaye Faye s’engage’’ pour la finition des travaux de la mosquée omarienne et du sanctuaire marial de Popenguine, affiche Source A.

    Sud Quotidien s’intéresse aux vieilles relations entre les chefs d’Etat sénégalais et les foyers religieux  et titre  : ‘’L’éternelle quête de +baraka+’’. Le journal souligne que ‘’la prise de contact du nouveau chef de l’Etat avec la famille omarienne, via la prière du vendredi, comme lors de sa première visite officielle dans les grandes cités religieuses de Touba et Tivaouane ne sont pas une nouveauté au Sénégal’’.

    ‘’Plus qu’une simple visite pieuse, c’est une quête de bénédictions qui entre dans le cadre d’un rituel politique, au Sénégal, une coutume respectée depuis l’aube de l’indépendance. Les présidents de la République qui se sont succédé à la tête du pays ont chacun, à sa manière, donné un caractère quasi républicain à cette démarche’’, écrit le journal.

    ‘’Les relations avec les confréries religieuses musulmanes et le clergé catholique ont toutes été du coup marquées du sceau de la bonne entente et de l’interdépendance entre la sphère politique et religieuse. Avec en toile de fond la recherche de cette onction et cette +baraka+ dans la conduite des affaires de l’Etat’’, explique la publication.

    Selon Le Quotidien, en effectuant la prière du vendredi à la mosquée omarienne et une visite auprès de l’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye‘’, le président Faye ‘’poursuit son pèlerinage’’.

    DirectNews met en exergue les mesures annoncées  par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye,  lors de sa visite à Yamong, un village du département de Koungheul, où un accident survenu jeudi a fait 14 morts et plusieurs blessés.

     »El Malick annonce de fortes mesures ‘’, titre le journal.  Il informe notamment qu »’une série de rencontres de tous les acteurs, pour une mise en œuvre rapide d’un plan d’actions axé sur la digitalisation du processus d’obtention de permis de conduire et de cartes grises est annoncée », note le journal.

    Le ministre a aussi évoqué  »le passage au permis à points et l’installation de centres de contrôle technique modernes des véhicules dans les huit pôles de développement d’abord, ensuite dans les 14 régions », ajoute le journal.

    AB/ABB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident de Koungheul et le rapport 2022 de l’OFNAC en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident de Koungheul et le rapport 2022 de l’OFNAC en exergue

    Dakar, 26 avr (APS) –  Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise ont principalement mis l’accent sur le bilan lourd de l’accident survenu à hauteur du village de Yamong, dans le département de Koungheul et la publication du rapport d’enquêtes 2022 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

    Un accident de la circulation survenu jeudi sur la route nationale numéro 1 à hauteur du village de Yamong dans le département de Koungheul a fait 14 morts et plusieurs  blessés. Les victimes étaient à bord d’un bus de transport en commun en partance pour Kédougou.

    ‘’14 morts et 11 blessés graves’’, affiche à sa Une L’Observateur. Le journal du groupe futurs médias (GFM) ajoute : ‘’c’est le triste bilan » de l’accident de la circulation survenu jeudi, aux environs de 18 heures, à Yamong, un village situé dans le département de Koungheul.

    ‘’Le chauffeur d’un bus qui se rendait avec ses clients à Kédougou, a subitement perdu le contrôle du volant à la suite de l’éclatement du pneu avant droit de son véhicule », explique L’Obs.

    ‘’Le renversement d’un bus fait au moins 14 morts et 10 blessés graves et 44 légers’’, mentionne Vox Populi, relevant qu’’à l’ origine de l’accident du bus ‘horaire’ parti de Sicap-Mbao, à Dakar pour Kédougou, l’éclatement des deux pneus entre les localités de Badianène et Yamong’’.

    ‘’14 morts, 41 blessés dont 10 gravement’’, met en exergue La Tribune.

    ‘’Jeudi funeste’’, titre pour sa part Source A. Le journal signale que ‘’le médecin-chef de l’hôpital de Kaffrine, joint au téléphone, parle de 14 morts, 10 blessés graves et 44 blessés légers’’.

    ‘’Ce qui fait un total de 68 victimes, malheureusement, il y a un besoin pressant en sang chez les blessés’’, note le journal, ajoutant que ‘’ce bus qui quitte tous les jeudis, Dakar pour Kédougou, transportait principalement des ressortissants guinéens’.

    Selon la publication, la cause de l’accident est ‘’partie de l’éclatement du pneu droit du bus’’.

    Le même journal évoque dans sa parution du jour le Rapport 2022 des activités de l’OFNAC et titre : ‘’Bass sort les grands cafards’’, pour parler de la publication du rapport d’enquêtes 2022  de l’OFNAC par son président Serigne Bassirou Guèye.

    Dans ce rapport,  »le faux et usage de faux dans un document administratif a été l’infraction la plus visée par les enquêteurs pour l’année 2022. L’escroquerie sur les deniers publics arrive en deuxième position suivie par la mauvaise gestion (14 cas), la corruption (10 cas), la fraude, le détournement de deniers publics (02 cas) et les litiges fonciers (07 cas) », détaille la publication.

    ‘’Sont conduits à l’abattoir du procureur, le maire de Sindia, Thierno Diagne, son collègue de Ndindy, Cheikh Seck, l’édile de Ngor, Assane Samba, le maire de Gandé, Mamadou Sow, etc. », poursuit Source A.

    Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, avait promis de rendre public les rapports de l’institution avant même le délai d’un mois ordonné par le  président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    L’OFNAC dévoile son rapport 2022,  »la bamboula des élus délinquants », titre Libération.  »Dans la commune de Gandé, le maire Mamadou Sow détourne les recettes, loue à son profit le tracteur offert par l’Etat aux paysans et se gave sur le foncier. Dans la commune de Sindia, le maire Thierno Diagne, au cœur de plusieurs affaires judicaires, détourne le chèque de la Coopérative de Sonatel et empoche aussi les indemnités », indique le journal.

    Dans la commune de Faoune,  »le budget destiné à la construction de salles de classe, est introuvable », rapporte la publication.

     »Des dossiers chauds et brûlants transmis au procureur », évoque Les Echos. Le journal indique que le rapport dévoile  »une faute de gestion au Prodac, escroquerie portant sur les deniers publics à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’entretien et la réparation de véhicules ».

    Le rapport relève entre autres  »une affaire qui concerne le député Cheikh Seck, maire de Ndindy sur la table du procureur, 154 personnes ayant quitté leur fonction n’avaient pas toujours fait leur déclaration de sortie ou encore les affaires Covid-19 et celle de Sindia envoyées au maître des poursuites », écrit le journal.

    ‘’Revoilà le riz de Mansour !’’, s’exclame Bès Bi à sa Une. Le journal souligne que parmi ‘’les dossiers, il y a celui du fonds force Covid-19 géré à l’époque par Mansour Faye, en tant que ministre du Développement communautaire’’.

    Saisine de la justice dans la mal gouvernance des Fonds Covid-19, ‘’l’OFNAC s’en mêle’’, note Sud Quotidien.

    Sud relève qu’’’après la Cour des comptes, c’est au tour de l’OFNAC de saisir le procureur de la République dans la gouvernance des fonds Covid-19. Son rapport 2022, interpelle Dame Justice sur l’acquisition et la prestation de services de transport de vivres dans la lutte contre la pandémie ».

    Le Quotidien annonce   »9 rapports transmis au Parquet’’  dans la lutte contre la corruption et la fraude.  »L’OFNAC a produit 13 rapports d’enquêtes relatifs aux faits de fraude, de corruption, de pratiques assimilées d’infractions connexes en 2022 dont 9 transmis au Parquet », écrit le journal.

    AB/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les premières nominations à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les premières nominations à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques

    Dakar, 25 avr (APS) – Les premières nominations à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, lors du Conseil des ministres, et les annonces sur le coût de la vie et le référentiel des politiques publiques sont largement commentées par les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

     »Le +Projet+ étend ses tentacules », titre Vox Populi, soulignant que  »Diomaye et Sonko étoffent l’armature de leur système ».

     »A la gendarmerie nationale, le général de Division Martin Faye remplace Moussa Fall, Papa Diouf, devient Haut commandant en second. Pape Alé Niang à la RTS, Fadilou Kéita à la Caisse de dépôts et consignations (CDC), Waly Diouf Bodiang au Port, Bacary Séga Bathily à l’APIX, Cheikh Bamba Dièye à l’AIBD, Dr Cheikh Dieng à l’ONAS, …Abdou Gning nouveau directeur des Domaines. La Poste, SICAP, SN-HLM, Pôle urbain de Diamniadio, SAPCO, entre autres, touchés par les changements de direction », écrit le journal.

    Sud Quotidien parle de  »grand chamboulement ».

    ‘’Les Sénégalais attendaient depuis la mise en  place du gouvernement suivie de la tenue du premier Conseil des ministres. C’est désormais effectif. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à des nominations à différentes directions nationales », rapporte la publication.

    Le journal relève que ‘’ces premières mesures individuelles, prises en conseil des ministres mercredi, le troisième du genre depuis son accession à la magistrature suprême, constituent un grand chamboulement, avec les choix portés sur le journaliste Pape Alé Niang pour diriger la RTS, Bacary Séga Bathily à la tête de l’APIX, Waly Diouf Bodiang au Port autonome de Dakar et Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye à l’AIBD, etc ».

    Changements à la tête des plus grandes directions,  »le coup de balai de Diomaye », titre L’As.

    Selon EnQuête,  »Sonko et Diomaye placent leurs hommes ». ‘’Pape Alé, Waly Diouf Bodiang, Fadilou Keita… nommés DG, la revanche des prisonniers’’, commente Bés Bi.

     »Le grand ménage a commencé dans les directions’’, indique les Echos, ajoutant :  »le Projet d’appels à candidature aux oubliettes, place au partage du gâteau’’.

    WalfQuotidien relève que dans sa lutte contre la vie chère, le président de la République  »a enjoint le Premier ministre, Ousmane Sonko, aux ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère ».

     »Le Projet en chantier’’, note pour sa part Le Quotidien, qui souligne que le document qui doit servir de référentiel des politiques publiques sera achevé dans cinq mois. ‘’Il sera rédigé par l’expertise locale sous la coordination du Premier ministre et d’un Comité technique composé de six ministères’’, précise la publication.

    Le Soleil met en exergue l’indemnisation des victimes des manifestations politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024.

    En Conseil des ministres, le président de la République a demandé au Premier ministre de mettre en place une commission qui devra identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement, mentionne le quotidien national.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la stratégie des nouvelles autorités face au coût de la vie et à l’emploi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la stratégie des nouvelles autorités face au coût de la vie et à l’emploi

    Dakar, 24 avr (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont principalement mis l’accent sur la stratégie que comptent mettre en œuvre les nouvelles autorités pour réduire le coût de la vie et favoriser la création d’emplois.

    ‘’A cet effet le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu mardi dans la matinée les Secrétaires généraux des organisations syndicales. Il s’est entretenu dans l’après-midi avec les patrons du secteur privé national’’, rapporte le quotidien Bès Bi.

    La publication note que face à  »ces urgences sociales, Diomaye Faye a campé les discussions autour des modalités de réduction du coût de la vie ainsi que l’épineuse question de l’emploi ».

    En rencontrant les syndicats et le patronat ‘’BDF travaille à apaiser le climat social’’, indique l’Info.

    ‘’La démarche du chef de l’Etat a été saluée par les centrales syndicales et le patronat qui se félicitent de son esprit d’ouverture, ainsi que de sa volonté de dialogue avec les acteurs et d’apaiser le climat social’’, note le journal.

    Dans ses concertations avec le secteur privé pour la réduction du coût de la vie et la création d’emplois,  »Diomaye cherche la meilleure formule », selon Sud Quotidien.

     »La réduction du coût de la vie, un des défis majeurs et grande préoccupation du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye a été au centre de la concertation que le nouveau locataire du Palais a tenue hier avec le secteur privé national’’, souligne Sud.

    Le journal relève que  »les organisations patronales se sont engagées à accompagner de manière dynamique l’Etat dans la création d’emplois et la réduction de la vie chère. La mise en place d’un comité ad’ hoc est d’ailleurs programmé pour ce jour mercredi’’.

    L’As met en exergue  »le plan Diomaye’’ contre la vie chère.  ‘’Pour y parvenir, le chef de l’Etat a pris un certain nombre de mesures dont la baisse des TVA, et des frais de domaines. Ainsi, un comité d’action sera mis en place ce jour pour réfléchir sur la réduction du coût de la vie’’, explique la publication.

    Le Quotidien annonce la mise en place de ce  »comité d’action », soulignant que la vie chère  »hante le sommeil des Sénégalais ».

    Après la rencontre entre le chef de l’Etat et les leaders des organisations patronales, Vox Populi note que chaque secteur va préparer une série de propositions à soumettre à la tutelle; le Premier ministre validera en premier en Conseil interministériel avant un Conseil présidentiel.

    Le même journal souligne aussi que pour  »un climat social apaisé, le chef de l’Etat est à l’écoute des centrales syndicales ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rupture systémique à l’épreuve de la réalité et la motion de censure à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rupture systémique à l’épreuve de la réalité et la motion de censure à la Une

    Dakar, 23 avr  (APS)  –  La matérialisation de la rupture systémique prônée par les nouvelles autorités étatiques et l’agitation d’une motion de censure par la majorité parlementaire de Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition) contre le gouvernement d’Ousmane Sonko appelé à faire sa déclaration de politique générale à l’hémicycle dans un délai de trois mois, sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.

    La rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques, ‘’le grand chantier du président Diomaye’’, affiche à sa Une Sud Quotidien.

    A en croire cette publication,  »la rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques promise par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est encore loin de la réalité ».

     »En effet malgré quelques mesures fortes notamment dans le domaine de la rationalisation des dépenses publiques et le retour à l’orthodoxie républicain, l’actuel chef d’Etat s’illustre de plus en plus par des déclarations d’intention dont certaines suscitent des interrogations sur la réelle volonté de matérialiser cet engagement de promotion d’une bonne gouvernance’’, commente Sud Quotidien.

    ‘’Le +Projet+ face au diktat des bailleurs’’, note WalfQuotidien qui souligne que l’Etat du Sénégal tient à sa souveraineté économique. ‘’Ses représentants l’ont réaffirmé aux réunions de Printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024. Mais il y a un fossé entre le désir et la réalité », relève le journal

    Selon Walf,  »ces institutions ne sont pas prêtes à écouter des discours souverainistes’’.

    Bès Bi écrit de son côté que ‘’Diomaye appelle l’UE au secours’’, contre le déficit budgétaire. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est entretenu hier [lundi] avec le patron du Conseil européen au cours d’une audience au Palais, renseigne la publication.

    Bès Bi informe qu’‘’au sortir de ce tête-à-tête avec Charles Michel, le chef de l’Etat, revenant sur les attentes de la coopération entre l’UE et le Sénégal, s’est appesanti sur la réduction graduelle du déficit budgétaire, les chemins de fer, la lutte contre les flux financiers illicites’’.

    Les quotidiens font également  écho de la motion de censure agitée par la majorité parlementaire, Benno Bokk Yaakaar, contre le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko.

    En effet, l’article 86 de la Constitution permet aux parlementaires de provoquer la démission du gouvernement, à travers une motion de censure.

    ‘’Une motion de censure votée par la majorité parlementaire entrainerait la démission du gouvernement. Risque de dissolution  de l’Assemblée nationale, en cas de vote de défiance contre Ousmane Sonko’’, prévient EnQuête. Motion de censure à l’Assemblée nationale ‘’Arme ou suicide’?’, s’interroge le journal.

    ‘’Motion de censure : un couteau à double tranchant ‘’, tire pour sa part Vox Populi, relevant des risques pour le pouvoir, l’opposition et le contribuable sénégalais.

    Source A met en exergue ‘’les différents scénarii’’  pour arriver à cette motion de censure agitée par Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’En principe, la nouvelle opposition peut déposer plusieurs motions de censure contre Ousmane Sonko avant la fin de la session en juin, puisqu’il lui suffit juste d’avoir 17 députés », précise le journal.

    Il souligne toutefois que  »si la motion de censure passe, Bassirou Diomaye Faye peut tout de même nommer de nouveau Ousmane Sonko. Le leader de Pastef qui a trois mois pour faire sa déclaration de politique générale, a donc en principe, la possibilité d’attendre la dissolution de l’Assemblée nationale ».

    L’agitation d’une motion de censure contre Sonko, ‘’le début de la fin de l’Etat de grâce », écrit l’As.

    AB/ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie à la Une

    Dakar, 22 avr (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent principalement à la visite de travail effectuée samedi par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie où il a convenu avec son homologue gambien, Adama Barrow, de « faire progresser » et  »renforcer les relations bilatérales » entre les deux Etats.

    ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, était l’hôte de son homologue Adama Barrow de la République de Gambie, samedi dernier, pour sa deuxième sortie hors du territoire. Lors de ce déplacement, les deux chefs d’Etat ont convenu, entre autres, de la tenue de la prochaine session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Dakar, tout en s’engageant à faire progresser les relations bilatérales entre les deux pays, notamment en matière de défense et sécurité et de gestion des forêts et de la faune sauvage’’, rapporte Sud Quotidien. ‘’Diomaye et Barrow balisent le terrain’’, titre le journal.

    Gambie-Sénégal, ‘’une coopération qui se renforce’’, note le Soleil. Le quotidien national souligne que ‘’lors de cette visite du chef de l’Etat sénégalais en Gambie, les présidents Adama Barrow et Bassirou Diomaye Faye se sont engagés à travailler ensemble pour faire progresser les relations bilatérales entre leurs deux Etats et à fortifier les différents accords’’.

    « Les notes de Banjul », titre pour sa part Le Quotidien, indiquant que Bassirou Diomaye Faye et son homologue, Adama Barrow, ont convenu de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

    ‘’Dans ce cadre, le Conseil présidentiel établi va être maintenu et les consultations entre les autorités des deux gouvernements pour mettre en œuvre et les accords signés en matière de sécurité, défense, gestion des forêts, vont être intensifiés ’’, écrit le journal.

    A propos de ce renforcement des relations entre la Gambie et le Sénégal, ‘’Faye et Barrow veulent être +mbourou ak soow+ !’’, note Bès Bi, relevant que cette ‘’première visite en terre gambienne a été marquée par une implacable volonté de raffermissement des liens entre Dakar et Banjul’’.

    ‘’BDF s’engage à faire plus que Macky’’ pour raffermir les relations de coopération multiforme entre le Sénégal et la Gambie, indique l’Info. ‘’De la même manière, Adama Barrow s’est dit heureux de pouvoir travailler avec son homologue sénégalais et a manifesté toute sa disponibilité à sauvegarder cet héritage qui fait l’unité entre les deux pays’’, souligne le journal.

    ‘’Banjul porte Diomaye en triomphe’’, affiche pour sa part le quotidien l’As.

    ‘’La Gambie et le Sénégal font un et tout nous lie’’, indique EnQuête, soulignant que ‘’cette visite marque le début d’une ère renouvelée de coopération et de collaboration entre les deux nations voisines’’.

    AB/ASG/ASB