Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la large avance prise par Bassirou Diomaye Faye au 1er tour de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la large avance prise par Bassirou Diomaye Faye au 1er tour de la présidentielle

    Dakar, 25 mars (APS) – Les quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), commentent largement les premières tendances de l’élection présidentielle largement favorables au candidat de l’ex parti Pastef, Bassirou Diomaye Faye.

    Au total 7 371 890 électeurs sénégalais étaient appelés aux urnes, dimanche, pour élire le successeur de Macky Sall.

    Dix-neuf candidats dont une femme étaient en lice pour ce scrutin qui s’est déroulé ‘’sans anicroches’’, selon Le Soleil.

    ‘’Un vote, une lecture. Une lecture simple : une victoire de Bassirou Diomaye Faye se dessine. Ainsi se définit le scrutin présidentiel de ce dimanche, 24 mars 2024. Le candidat Bassirou Diomaye Faye est arrivé largement en tête d’un scrutin qui l’a mis aux prises avec Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yakaar, principalement’’, souligne Le Quotidien.

    ‘’Diomaye, la surprise du chef !’’, s’exclame Sud Quotidien qui écrit : ‘’Les tendances lourdes des résultats provisoires du scrutin d’hier placent le lieutenant d’Ousmane Sonko largement en tête dans les bureaux de vote à Dakar et dans la majorité des villes du pays. Amadou Ba, le candidat de la majorité présidentielle, arrive en deuxième position des suffrages valablement exprimés’’.

    L’As aussi note que les tendances sont ‘’favorables’’ à Bassirou Diomaye Faye. ‘’Les urnes ont parlé. Les premiers résultats de la diaspora en particulier et des régions représentatives montrent que Diomaye Faye est largement en tête de la présidentielle tenue hier’’, écrit le journal.

    Après les premières tendances issues de l’élection présidentielle, ‘’des candidats abdiquent devant Diomaye’’, affiche à la Une Libération, soulignant que Khalifa Sall, Déthié Fall, Mame Boye Diao, Anta Babacar Ngom, Mamadou Lamine Diallo, Daouda Ndiaye, Pape Djibril Fall, Aly Ngouille Ndiaye, Thierno Alassane Sall, Malick Gackou, ont accepté la victoire de Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Diomaye Faye en route vers le Palais’’, selon L’Info, saluant ‘’une forte mobilisation des électeurs, qui ont voté dans le calme, malgré quelques couacs et heurts’’. Le journal relève ‘’le raz de marée de la coalition ‘’Diomaye Président’’ a emporté toutes les grandes communes du pays en dehors de celles du Fouta et de Fatick’’.

     Selon les premières tendances, ‘’Bassirou Diomaye Faye, 5ème président’’ du Sénégal, titre le quotidien Les Echos non sans relever que la coalition Benno Bokk Yakaar ‘’conteste une victoire de Diomaye au 1er tour’’. Son candidat Amadou Ba dit attendre ‘’les remontées et promet de se prononcer aujourd’hui  à midi au plus tard’’.

    ‘’Victoire au premier tour de Diomaye le jour de son anniversaire’’, relève WalfQuotidien qui affiche à la Une : ‘’Happy birthday Mister president’’. ‘’ Agé de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye, qui fête aujourd’hui son anniversaire, devient le plus jeune président de la République et le cinquième chef de l’Etat du Sénégal’’, écrit Walf.

    Selon le journal, ‘’les premières tendances donnent une large victoire à  Bassirou Diomaye Faye. Il devance largement ses adversaires dans plusieurs localités, notamment dans les zones à enjeu, tels que Dakar, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor, faisant mordre la poussière à ses rivaux dans leur fief respectif’’.

    Bës Bi note que ‘’les lourdes tendances donnent Diomaye vainqueur au 1er tour’’. ‘’Un nouveau souffle, une nouvelle équipe. C’est le message sorti des urnes ce 24 mars et qui pourrait se confirmer dès ce lundi. Le successeur de Macky Sall s’appelle donc Bassirou Diomaye Faye, qui a pris une avance énorme de plus de 55%, d’après les premières tendances des statisticiens de la Rfm. Amadou Ba arriverait derrière lui avec plus de 30%’’, écrit le journal.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tournés vers le scrutin présidentiel

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tournés vers le scrutin présidentiel

    Dakar, 23 mars (APS) – Les quotidiens consultés samedi redonnent la parole au peuple, appelé à voter dimanche pour élire un nouveau président de la république, dernier acte d’une campagne électorale lancée dans la douleur d’un contexte de crispation politique.

    « L’heure de vérité » a sonné, souligne le quotidien Enquête, affichant à sa une photo du ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, dont l’ambition est d’organiser « la meilleure élection » possible, selon le journal.

    À un peu plus de 24 heures de l’élection, il a rencontré la presse « pour faire le point sur l’organisation du scrutin », qui va coûter « environ 14 milliards de francs CFA, dont 1,400 milliard pour les bulletins », sans compter que « 50.000 éléments des forces de défense et de sécurité [seront mobilisés] », rapporte Enquête.

    La commission électorale nationale autonome (CENA), de son côté, « donne des gages de transparence », note le quotidien L’As, selon lequel « plus de mille observateurs » sont mobilisés pour surveiller la bonne tenue du scrutin.

    Un effectif de « 50.000 éléments de sécurité a été déployé et plus de 2400 observateurs nationaux et internationaux accrédités pour superviser cette élection, dont l’organisation a coûté environ 14 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal », renchérit Le Soleil.

    « Macky out, 19 prétendants pour le +fauteuil+ » présidentiel, peut-on lire à la une du quotidien Les Echos. « Pour la première fois de l’histoire du Sénégal, précise Libération, le président sortant n’est pas dans la course ».

    Libération rappelle que cela fait de cette présidentielle « un scrutin inédit ». Constant repris par le quotidien L’Info, lequel ajoute qu’en plus du président sortant, le leader de l’opposition est absent du scrutin qui va mettre en concurrence « des candidats qui, à l’exception d’un seul, sont à leur premier essai ».

    « Voici venue l’heure de l’élection. Demain est le jour de vérité. Il s’agira, pour le citoyen, de choisir le 5ème président de la République. Entre le changement dans la continuité […] et l’alternance […] », indique le journal Le Quotidien.

    Les électeurs « à l’heure d’un choix fatidique », estime Vox Populi, qui revient sur  »les derniers clins d’œil des 19 candidats à l’électorat ». « Rupture ou continuité ? », s’interroge à ce sujet Walfquotidien à sa une.

    Si les candidats sont 10 à solliciter les suffrages des Sénégal, indique cette publication, ils peuvent être classés « en deux groupes : les partisans d’un changement radical », d’une part, et ceux  »du changement dans la continuité », d’autre part.

    Sud Quotidien note que le Sénégal va tenir, dimanche, la 13ème élection présidentielle de son histoire depuis l’indépendance en 1960. Et le journal de signaler que « 7.033.852 électeurs sont attendus dans les 15.633 bureaux de vote ouverts dans 6.681 centres de vote au niveau de 553 communes sur les 46 départements que compte notre pays […] ».

    Le Quotidien Bés Bi Le jour ouvre sur les recommandations de l’Eglise à l’endroit des électeurs, dont il met deux points en exergue : « Tu ne vendras pas ton vote pour un sac de riz…Tu ne choisiras pas les candidats qui prônent la violence ».

    Alors que le scrutin présidentiel de dimanche devrait permettre de passer à autre chose, plusieurs quotidiens, dont les publications spécialisées dans le sport, saluent le début de renouveau de l’équipe nationale sénior de football.

    Après une Coupe d’Afrique des nations décevante, les Lions étaient opposés aux Panthères du Gabon en match amical internationale, l’occasion de repartir de l’avant.

    L’équipe nationale a dominé son adversaire du jour, 3-0, une « démonstration », selon le quotidien Stades. « Les Lions bouffent les panthères », indique Record.

    Walfquotidien salue ce résultat en titrant « Bon pour le moral ! », Sud Quotidien titrant : « Un nouveau départ canon pour les Lions », Les Echos affichant « La jeunesse prend le pouvoir ».

    Ce qui correspond à l’analyse du quotidien Enquête (« La jeunesse s’affirme »), qui fait référence à la première sélection de nouveau jeunes joueurs dont Mikayil Ngor Faye, jeune défenseur du Barça B (Espagne) qui a réussi son baptême du feu en marquant un but.

    L’As considère que ce résultat signifie que les Lions sont « guéris de la désillusion ivoirienne », en référence à l’élimination du Sénégal dès les huitièmes de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire alors que les Lions avaient attaqué la compétition avec l’ambition de conserver leur premier trophée continental acquis un an plutôt au Cameroun.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux évoquent les dernières heures de la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux évoquent les dernières heures de la campagne électorale

    Dakar, 22 mars (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS évoquent les derniers développements de la campagne électorale qui tire à sa fin pour faire place au scrutin de la présidentielle prévue ce dimanche.

    A quelques heures de la fin de cette campagne-éclair, les journaux insistent sur les dernières cartes jetées par les différents candidats en lice pour tenter de convaincre les électeurs.

    ‘’Campagne électorale : le dernier rush’’, signale Sud Quotidien. Le journal souligne ‘’qu’à moins de 24 heures de la fin de la campagne électorale prévue ce vendredi à minuit, les candidats au fauteuil présidentiel jettent leurs ultimes forces dans la bataille’’.

    Les candidats tentent de ‘’pêcher des voix chez les derniers récalcitrants à leur projet de gouvernance et/ou de conforter leur bastion électoral’’, poursuit Sud Quotidien.

    ‘’La campagne dans tous ses éclats’’, soutient Le Quotidien dans son titre principal, faisant allusion aux promesses de campagne des différents candidats.

    ‘’Amadou Bâ le candidat de la majorité sortante, annonce 1000 milliards FCFA à Ziguinchor, tandis que le candidat Boubacar Kamara annonce une enveloppe de 8000 milliards FCFA pour le secteur de l’Education’’, rapporte le journal.

    La publication souligne aussi que le candidat Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à ‘’résoudre deux problématiques majeures pour les agriculteurs sénégalais : la qualité des semences et le prix élevé des engrais’’.

    ‘’L’engrais sera accessible’’, promet Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par le Quotidien. Le principal candidat de l’opposition souligne la contradiction qu’il y a entre ‘’la production locale de phosphate et la cherté des intrants’’.

    Le Conseil constitutionnel n’examine pas le désistement de deux candidats 

    Sous le titre ‘’Dernières heures pour convaincre’’, le journal Libération rapporte les déclarations de plusieurs candidats. ‘’Je ne suis ni un aventurier ni un démagogue encore moins un populiste’’, fait valoir le candidat Khalifa Sall dans le journal Libération.

    ‘’Si vous m’élisez, je vous garantis la souveraineté alimentaire d’ici cinq ans’’, déclare le candidat Aly Ngouille Ndiaye dans le même journal.

    Plusieurs autres candidats ont aussi retenu l’attention des publications. ‘’Déthié Fall draine les foules à Tivaouane’’ (Vox Populi), ‘’La grande offensive de Anta Babacar Ngom’’ (L’As), ‘’Mame Boye Diao veut redonner espoir aux jeunes’’ (Le Soleil) ou encore ‘’Khalifa Sall prêt à incarner le changement’’ (L’Info).

    Les journaux évoquent aussi le désistement de deux candidats de l’opposition en faveur de Bassirou Diomaye Faye. A quelques heures de la clôture de la campagne, ces deux candidats proches de l’ex-Pastef d’Ousmane Sonko ont déclaré avoir désisté en faveur de la coalition ‘’Diomaye Président’’.

    ‘’Mais les sages du Conseil constitutionnel ont éconduit Habib Sy et Cheikh Tidiane Sy en refusant de prendre leurs courriers de renonciation et leur donnent rendez-vous le 29 mars’’, rapporte Les Echos.

    Un scrutin sincère et incontesté

    Les assurances du nouveau ministre de l’Intérieur occupent aussi une bonne partie des quotidiens. ‘’Le résultat du scrutin de dimanche sera sincère et incontesté’’, rassure Mouhamadou Makhtar Cissé dans le journal Le Soleil.

    Se faisant l’écho d’une visite du ministre de l’Intérieur à Thiès, Le Soleil rapporte que ‘’tout le matériel relatif à un bon déroulement du vote est bien arrivé dans les différents centres de vote de la région de Thiès’’. 

    ‘’Makhtar Cissé inspecte la mise en place du matériel électoral’’, relève à son tour Vox Populi. ‘’Le ministre de l’Intérieur veut s’assurer d’une élection présidentielle apaisée et transparente et dont le résultat sera sincère et incontesté’’, écrit la publication.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

    Dakar, 21 (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, certains quotidiens revenant à l’occasion sur la dernière prise de parole du président sortant, qui a évoqué son action à la tête du pays ces derniers mois.

    « Tant de ralliements », affiche par exemple le journal Le Quotidien, au sujet des soutiens reçus par les différents candidats, au cours des « dernières heures » de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel prévu ce dimanche.

    Selon le journal, des libéraux (Parti démocratique sénégalais) et Rose Wardini – candidate qui s’est retirée de la course – « renforcent Amadou Ba », le champion de la coalition Benno Bokk Yaakaar regroupant les partis de la majorité.

    Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition coalition « Président bi ñu bëgg », « se range derrière Diomaye [Faye] », alors que « 73 mouvements et partis [sont] debout derrière Khalifa [Sall] », un des principaux candidats de l’opposition, rapporte Le Quotidien.

    L’Observateur décèle les « signes d’un gros malaise au PDS », relativement au soutien de « 25 fédérations et des députés » de la formation fondée par l’ancien président Abdoulaye Wade au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.

    La campagne proprement dite poursuit pendant ce temps son petit bonhomme de chemin. L’Observateur revient sur le cas des villes qui ne sont visitées que pendant les campagnes électorales. « Ils sont nombreux, ces terroirs qui ne voient d’autorité politique qu’en période d’élection », avance le journal.

    Une bonne occasion pour cette publication de « faire le focus sur ces contrées abandonnées à elles-mêmes, malgré les mille et une promesses non tenues des candidats à la magistrature suprême qui n’y passent » que lorsqu’il y a élection.

    Bès Bi Le Jour propose à ses lecteurs un voyage « au royaume de l’enfance » de Bassirou Diomaye Faye, qui, avec Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a « pris une longueur d’avance » sur les autres prétendants, selon le quotidien Kritik’.

    « Entre ces deux énarques des impôts et domaines, les électeurs doivent faire leur choix même si ces deux postulants ne partagent » pas la même génération et ne peuvent se prévaloir d’une expérience de même niveau au service de l’Etat, note le même journal. « Deux profils atypiques aux fonds communs », titre-t-il à ce sujet.

    L’Info relaie « la colère » des acteurs de la culture qui constatent avec ce journal le peu de place réservé à leur secteur dans les thèmes de la campagne qui en est à son « dernier virage », relève Libération, Enquête faisant observer de son côté que les jeunes, « cible transversale des politiques publiques », sont « au cœur des programmes » des candidats.

    « Vivier électoral convoité, du moins dans la tranche d’au-delà des 18 ans », la jeunesse « suscite une surenchère de promesses, en particulier sur l’emploi des jeunes », constate Enquête.

    Toujours est-il que le président sortant « appelle à voter dans le calme », selon des propos rapportés par le quotidien L’As, quand d’autres publications quotidiennes, à l’image de Sud Quotidien, mettent plutôt en exergue des déclarations de Macky Sall sonnant comme un regard posé par le chef de l’Etat sur son action à la tête du pays, principalement ces derniers mois.

    « Macky Sall se dédouane », peut-on ainsi lire à la une de Sud Quotidien, lequel reprend une déclaration choc du président de la République : « Je n’ai pas d’excuses à présenter, puisque je n’ai pas commis de faute ».

    « A onze jours de son départ à la tête de l’Etat le 2 avril, le président de la République Macky Sall se prononce sur l’actualité politique sénégalaise fortement marquée par le report de la présidentielle prévue le 25 février dernier au 24 mars prochain », souligne Sud Quotidien.

    Et d’ajouter que dans un entretien accordé à la BBC, média public britannique, « le chef de l’Etat a dégagé sa responsabilité sur le report de la date de la présidentielle en pointant l’Assemblée nationale, tout en précisant qu’il n’a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnés par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier ».

    « Toutes les actions ont été posées dans le cadre de la loi et du règlement », a assuré le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, quotidien qui reprend à son tour les mêmes déclarations de Macky Sall selon lesquelles il n’a pas d’excuses à présenter.

    Tribune relaie les propos en question, de même que Walfquotidien et Les Echos, lequel quotidien ajoute que dans son entretien avec la BBC, « le président Sall a déclaré vouloir laisser à la postérité l’image d’un président qui s’est beaucoup déployé, qui a fait de son mieux pour développer son pays et le mettre sur la rampe de l’émergence ».

    « Macky Sall s’est également dit meurtri par les jugements de valeur qui sont faits sur sa personne », évoquant les accusations selon lesquelles il aurait « tenté de prolonger son mandat », écrit Les Echos.

     BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font leurs premiers points de la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font leurs premiers points de la campagne électorale

    Dakar, 20 mars (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS tentent pour la plupart de mesurer les forces en présence dans la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, après plus d’une semaine d’engagement des différents candidats sur le terrain à la conquête des électeurs.

    Les journaux essaient surtout de rendre compte des programmes des candidats et de la mobilisation de leur camp sur le terrain, histoire d’y voir un peu plus clair pour leurs lecteurs, au besoin en s’attelant à décortiquer les discours des protagonistes.

    « Un quintet se dégage », à 72 heures du scrutin, soutient le quotidien Kritik’. « Entre discours prometteurs et bonnes intentions, analyse ce quotidien, les programmes les plus éprouvés par les électeurs ont surfé sur les insuffisances du régime sortant ».

    Les candidats « ont affiché de fortes ambitions pour diriger le pays. Seulement, entre le discours et le profil des candidats, le fossé s’est élargi au fil des jours de campagne. Des favoris qui creusent l’écart et prennent des longueurs d’avance et des outsiders qui trainent le pied au risque de miser tout leur électorat sur un second tour probable », écrit Kritik’.

    Sur ce registre, L’Observateur prévient que la foule est un « baromètre en trompe-l’œil ». Le journal interroge un spécialiste selon lequel il n’est « jamais évident de faire une corrélation entre les foules que l’on voit et l’électorat réel ».

    « Le déferlement de populations qui suit les candidats à la présidentielle de ce 24 mars durant la campagne électorale pourrait prêter à confusion ou induire en erreur les observateurs », relève à ce sujet L’Observateur.

    Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel, pour sa part, se projette d’ores et déjà sur le second tour. « Les tendances montrent clairement qu’il y aura un second tour », dit-il dans des propos relayés par le quotidien Libération, se posant en faiseur de roi.

    « Karim fait monter les enchères », affiche L’As, ce quotidien rappelant qu’il y a deux jours, le candidat recalé du Parti démocratique sénégalais avait demandé à « ses partisans et alliés de rester mobilisés pour la suite du combat qui sera déterminée en rapport avec le secrétaire général national du PDS, Me Abdoulaye Wade ».

    « En attendant que le pape du Sopi se prononce, indique le journal, +Wade fils+ est sorti hier pour faire monter les enchères tandis que certains de ses frères libéraux sont partagés entre Idrissa Seck et Amadou Ba ».

    Le journal Le Quotidien rapporte que « 10 députés et 20 responsables de fédérations [du PDS] décident de rejoindre le candidat de Benno [Bokk Yaakaar] », à savoir l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pendant que Sud Quotidien revient sur la thématique de la réforme des institutions et du renforcement de l’Etat de droit, abordée sous l’angle de « l’hyperprésidentialisme ».

    « Les candidats mis au défi » de « l’hyperprésidentialisme », système « marqué par la trop grande concentration des pouvoirs entre les mains du chef de l’Etat » et qui se trouve « de plus en plus décrié par des organisations de la société civile et des universitaires ».

    Alors que selon le quotidien Libération, la campagne électorale se poursuit « entre piques, engagements et scènes de violence », L’Info rapporte que le F24, plateforme regroupant les « forces vives » du Sénégal, « engage la bataille de la sécurisation du vote ».

    Le quotidien Enquête s’intéresse aux potentielles Premières dames. « On ne les découvre pour la plupart qu’après l’élection de leur mari », écrit ce journal, en tentant de décrypter les styles, méthodes et pouvoirs des Premières dames, de Senghor à Macky Sall.

    Le journal signale aussi qu’en cas de victoire de la candidate Anta Babacar Ngom, dont le mari est un colonel de la gendarmerie nationale, le Sénégal se doterait d’un « Premier monsieur ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les dernières libérations de « détenus politiques » et la campagne électorale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les dernières libérations de « détenus politiques » et la campagne électorale en exergue

    Dakar, 19 mars (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne fait état d’une nouvelle vague de libérations de détenus dits politiques, pendant que la campagne électorale s’accélère en direction du scrutin présidentiel du 24 mars.

    « Une nouvelle vague de libérations enregistrée », rapporte à ce sujet le quotidien Libération. « Des sorties massives ont été enregistrées lundi dans les prisons à la suite de la promulgation de la loi d’amnistie. Parmi les bénéficiaires, indique le journal, on peut citer ceux qui avaient été interpellés par la Section de recherches (SR) » de la gendarmerie nationale « dans l’affaire dite du bus de Yarakh qui avait fait officiellement deux morts ».

    « Les ‘forces spéciales’, les pyromanes de l’UCAD, les monstres du bus Tata…libres », indique le quotidien Les Echos, avant de commenter cette nouvelle. « La loi d’amnistie a peut-être fait des heureux, mais il y en a sûrement qui vont en pâlir, parce qu’ils ne sauront jamais ce qui s’est passé et la justice ne sera jamais rendue au nom de leurs enfants », écrit le journal.

    Source A précise que parmi les suspects appréhendés suite à l’affaire de l’incendie d’un bus de transport public à Yarakh, dans la banlieue dakaroise, en août 2023, « deux ont été libérés récemment, quatre élargis depuis hier et les deux autres sont toujours en fuite ».

    La campagne pour la présidentielle du 24 mars s’emballe pendant ce temps. « Le scrutin approche, l’adrénaline monte », constate Libération. « Piques, répliques, attaques et contre-attaques au menu », souligne Les Echos.

    De nombreux quotidiens, dont Vox Populi, insistent sur l’adversité visiblement grandissante entre le candidat du pouvoir, l’ancien Premier ministre Amadou Ba, et celui de la coalition « Diomaye Président », qui défend les couleurs d’un pôle important de l’opposition.

    Vox populi note que quand Amadou Ba « charge » Diomaye Faye (« On n’a pas besoin d’un Sénégal de clivage et de clans »), celui qui est présenté comme le lieutenant de Ousmane Sonko ne se fait pas prier pour répliquer. « J’ai fait quinze années aux impôts comme mon grand-frère [Ousmane] Sonko et j’ai les mains propres. »

    Une pique dans le jardin de l’ancien Premier ministre, alors que la coalition Benno Bokk Yaakaar, regroupant les partis de la majorité au pouvoir, continue de faire l’union sacrée autour de son candidat, selon les termes du quotidien Enquête. « De plus en plus, écrit ce journal, Benno fait bloc autour d’Amadou Ba ».

    « Un cadeau d’adieu » de Macky Sall à la presse

    « Déthié Fall s’engage à régler le fléau des inondations », selon Walfquotidien, le quotidien L’As faisant observer que l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’industrie sont les secteurs « pris en compte » par les candidats Déthié Fall justement, Anta Babacar Ngom et Aliou Mamadou Dia.

    Il y a le cas Karim Wade, le champion du Parti démocratique sénégalais dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour double nationalité. Plusieurs quotidiens évoquent la situation du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, « poussé vers Amadou Ba », puisque ne pouvant briguer les suffrages des Sénégalais.

    « Dans une lettre ouverte, Babacar Gaye, ancien directeur de cabinet adjoint de Abdoulaye Wade, demande à Karim de soutenir la candidature de Amadou Ba », rapporte Walfquotidien. Mais « Karim Wade demande aux militants de rester à l’écoute de Me Wade », renseigne le journal Le Quotidien, lequel affiche à sa une : « Le PDS à l’heure du choix ».

    « Toutes les initiatives pour bloquer ou reprendre le processus électoral vouées à l’échec, la coalition Karim.2024 digère mal que son candidat soit forclos », avance le quotidien Kritik’. Mais malgré la dernière décision défavorable de la Cour suprême, « anéantissant définitivement les chances de Karim Wade de briguer les suffrages des Sénégalais, les poulains de Me Wade n’ont pas dit leur dernier mot ». Sauf que « certains sautent déjà du navire pour rallier des candidats », ajoute Kritik’.

    Pour le reste, les quotidiens donnent la bonne nouvelle d’un « cadeau d’adieu » du président sortant. « Macky Sall éponge la dette fiscale des entreprises de presse », annonce Le Quotidien, par exemple. « Macky éponge la dette fiscale de la presse estimée à 40 milliards de francs CFA », confirme Tribune. « Macky passe l’éponge », peut-on lire sur la première page du quotidien Kritik’.

    Le quotidien L’As parle d’un « cadeau d’adieu à la presse », mais affirme, en guise de précision, qu’il était pour sa part en règle. « Le président Macky Sall efface tout », « passe l’éponge sur la dette fiscale contractée par les entreprises de presse », écrit le quotidien Le Soleil.

    « Il a acté, lundi 18 mars, cette décision prise depuis septembre 2020, lors d’une rencontre avec le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal », précise Le Soleil.

    Vox Populi ajoute que désormais, télévisions et radios vont payer mensuellement 500 mille FCFA à la société Télédiffusion du Sénégal (TDS) « à la place d’un million prévu ». « Macky ‘gâte’ les médias », relève Sud Quotidien, un brin satisfait.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La première semaine de la campagne électorale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La première semaine de la campagne électorale en exergue

    Dakar, 18 mars (APS) – L’air de la campagne électorale s’empare des quotidiens dont la livraison de lundi traite de la première semaine d’engagement des candidats sur le terrain, avant la dernière ligne droite devant conduire au scrutin présidentiel prévu dans moins d’une semaine.

    Les journaux notent que la première partie de campagne a permis aux différents candidats en lice de prendre leurs marques, de se jauger et de se donner les premiers coups.

    « Deuxième et dernière semaine de campagne électorale pour la succession du président Macky Sall : les candidats rivalisent d’ardeur et de persuasion pour capter le maximum de voix, parmi les 7.361.894 suffrages appelés à arbitrer le premier tour de la présidentielle, prévu ce dimanche », écrit Sud Quotidien.

    « La dernière ligne droite », souligne le quotidien Le Soleil, dont la première page revient sur certaines des propositions-phares de plusieurs candidats en lice, alors que les différents états-majors continuent de sillonner le pays, enchaînant meetings et caravanes. Se donnant aussi leurs premiers coups.

    Plusieurs quotidiens notent, à ce sujet, que le ton monte entre le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (pouvoir) et celui de « Diomaye Président ». « La guerre ouverte ! », affiche par exemple le quotidien Enquête.

    Ce journal se fait l’écho de piques décochées de part et d’autre de ces deux camps. « Ces gens sont des aventuriers, inconsistants et incompétents », a lancé le candidat de Bennoo Bokk Yaakaar. « Leur objectif n’est autre que de désintégrer le Sénégal », a ajouté Amadou Ba, en parlant du candidat de la coalition « Diomaye Président ».

    La réplique de Diomaye Faye, ne s’est pas fait attendre. « Il est le fonctionnaire milliardaire, le spécialiste des combines et des coups bas », a rétorqué le candidat de la coalition « Diomaye Président » dont le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, est l’un des soutiens les plus en vue.

    « Je vais me charger d’Amadou Ba, car on se connait », a chargé le célèbre opposant, qui bat campagne auprès de son lieutenant, qu’il a mis en selle et dont il a béni la candidature après que la sienne a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

    Le journal Le Quotidien évoque aussi les attaques entre les candidats de Bennoo Bokk Yaakaar et de la coalition « Diomaye Président » et fait observer que ça vole bas entre les deux camps.

    Il faut craindre une montée de l’adversité, avec l’implication annoncée du président sortant aux côtés de son candidat. « Macky Sall plonge avec les gros moyens », titre à ce sujet le quotidien Les Echos.

    « Amadou Ba, qui était abandonné à lui-même durant toute la première semaine de campagne, bénéficie depuis le mot d’ordre du président du soutien de presque tous les ministres, DG et autres responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar », écrit ce journal.

    Les Echos soutient que le candidat du pouvoir « est passé d’une campagne sobre à des mobilisations monstrueuses dans les départements avec l’appui du responsable de chaque zone », affirmant que « chaque comité électoral a reçu son enveloppe pour la campagne ».

    « De par leur implication personnelle dans la campagne de leur candidat, Macky Sall et Ousmane Sonko, après plusieurs rebondissements dans leur rivalité, livrent leur dernière bataille. Chacun d’entre eux, selon des analystes, est l’ombre de son bras droit, à savoir Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye », analyse Walfquotidien.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet des recours en annulation de la date de la présidentielle et la première sortie publique d’Ousmane Sonko en Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet des recours en annulation de la date de la présidentielle et la première sortie publique d’Ousmane Sonko en Une

    Dakar, 16 mars (APS) – Le rejet par la Cour suprême des recours en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février et la prise de parole d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, deux figures de l’opposition, au lendemain de leur élargissement de prison, font le menu des journaux parvenus samedi à l’APS.

    La Cour suprême a jugé  »irrecevables » vendredi les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars en argumentant que la fixation de la date du scrutin rentre dans les prérogatives du président de la République.

    De plus, rappellent les juges de la Cour suprême, le Conseil constitutionnel a “la plénitude de juridiction en matière électorale” et ses décisions ne sont susceptibles d’aucun recours et sont contraignantes.

    Ces requêtes en référé examinées vendredi lors d’une audience publique émanait notamment de candidats dits ‘’spoliés’’ et de responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.

    Les plaignants avaient introduit ces recours devant la haute juridiction pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.

    ‘’La Cour suprême anéantit l’espoir des spoliés’’, affiche ainsi à sa Une le journal L’AS en faisant savoir dans ses colonnes que le juge des référés, Jean Aloise Ndiaye, a déclaré irrecevables les requêtes en suspension déposées par le Parti démocratique sénégalais et des candidats spoliés.

    ‘’Tous les arguments de droit étaient favorables à l’annulation du décret du chef de l’Etat ayant convoqué le corps électoral du 24 mars abrégeant la durée de la campagne électorale, en totale violation du Code électoral qui dispose que la durée de la campagne pour la présidentielle est de 21 jours. Les juges de la Chambre administrative ont fermé les yeux pour éviter au Sénégal un précédent lourd de conséquences’’, commente la publication.

    Fin de non-recevoir à Karim Wade et au PDS : toutes les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de la présidentielle (ont été) rejetées à l’audience de la Chambre administrative de la Cour suprême, informe de son côté, Sud Quotidien.

    Tirant les conséquences de cet arrête de la haute juridiction, le journal du groupe Sud Communication souligne que le processus électoral devant mener à l’élection présidentielle du 24 mars va se poursuivre.

    Le PDS et compagnie déboutés, le processus électoral se poursuite et l’élection présidentielle aura lieu le 24 mars, résume à sa Une Le Soleil.

    ‘’La décision du juge des référés de la Cour suprême, déclarant irrecevables toutes les requêtes introduites pour la suspension des décrets organisant la présidentielle, réduit les chances de Karim Wade de participer à cette joute. Les conséquences de ce jugement sont entre autres l’impossibilité de reprendre le processus électoral et la confirmation de la date du scrutin au 24 mars’’, explique le journal.

    Pendant ce temps, d’autres publications du week-end ont mis l’accent sur l’effet accélérateur de l’entrée en campagne du candidat de l’opposition, Bassirou Dimaye Faye avec le soutien d’Ousmane Sonko.

    ‘’Sonko et Diomaye ouvrent les hostilités’’, indique Walf Quotidien en rendant compte de la conférence de presse organisée vendredi par les deux premiers responsables du parti Pastef, dissous.

    ‘’Elargis de prison avant-hier, Ousmane Sonko et le candidat de la coalition Diomaye Président ont fait face aux journalistes. Sonko a, cette fois-ci, ménagé le président Macky Sall pour se défouler sur Amadou Ba, le candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bok Yakaar (BBY).

    ‘’Pour sa première sortie après une privation de liberté de huit mois, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver ses alliés, militants et sympathisants venus nombreux le soutenir. L’homme qui n’a pas perdu de sa verve, n’a pas tardé à emprunter les mécanismes habituels de ses discours’’, fait remarquer L’Observateur.

    La publication du groupe futurs médias (GFM), n’a pas manqué de relever qu’aux côtés de Bassirou Diomaye Faye, Sonko a fait des révélations sur les discussions avec le régime de Macky Sall, attaqué durement le candidat Amadou Ba, raillé kles manœuvres de la majorité et a donné les clés pour décrypter ses dernières décisions.

    Analysant la teneur de la première sortie publique de l’opposant, Enquête évoque un temps de la normalisation. ‘’Après les rapports conflictuels avec Macky Sall et son régime, l’ex-Pastef engage une ère plus soft, moins belliqueuse, sans rancœur, ni désir de vengeance’’, soutient le journal.

    Pour Le Quotidien, la décrispation de l’espace politique est le ‘’Nouveau projet de Pastef’’.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 15 mars (APS) – La libération de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye à la faveur de la loi d’amnistie votée récemment est largement commentée par les quotidiens alors que l’avenir du processus électoral se joue ce vendredi devant la Cour suprême.

    ‘’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye hument enfin l’air de la liberté. Ils ont été élargis de la prison du Cap manuel, dans la soirée du jeudi, vers les coups de 22 heures. Cette libération fait suite au vote de la loi d’amnistie suivi de sa promulgation, hier. Ils recouvrent ainsi la liberté après plusieurs mois de détention pour des faits de crimes’’, souligne WalfQuotidien.

    Le quotidien Bës Bi note qu’après plus de sept mois en prison, ‘’le leader de l’ex-Pastef a été libéré, hier, en faveur de la loi d’amnistie. Ecarté de la Présidentielle, Ousmane Sonko est sorti de sa cellule en même temps que son candidat, Bassirou Diomaye Faye. Fortement attendus sur la scène politique en pleine campagne, les deux vont rejoindre la caravane de Diomaye Président dès ce vendredi’’.

    ‘’Ousmane Sonko et Diomaye libres’’, affiche en une Sud Quotidien.

    ‘’Historique !’’, s’exclame Le Témoin. ‘’Jusqu’aux premières heures de cette matinée, la liesse s’est emparée de Dakar et du reste du pays après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye. Une liesse qui rappelle le retour de la bande de Sadio Mané en provenance de Yaoundé en 2021’’, écrit le journal.

    Selon Les Echos, ‘’Dakar célèbre dans l’allégresse et la joie la libération de son idole’’. ‘’Les jeunes et des femmes, en masse, ont accompagné le convoi jusque tard dans la nuit’’, rapporte la publication.

    Le leader de Pastef et son binôme ont été libérés hier, ‘’escortés’’ par une marée humaine, titre Libération. Selon ce journal, ‘’des scènes de liesse populaire ont accueilli la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Bassirou Diomaye Faye. Comme pour ne pas faire de l’ombre à son numéro 2, Ousmane Sonko, s’est retiré du convoi. Bassirou Diomaye Faye s’est d’ailleurs offert un bain de foule alors qu’à la Cité Keur Gorgui où habite Sonko, l’ambiance était indescriptible, un monde fou s’était mobilisé comme dans plusieurs quartiers de Dakar’’.

    ‘’Sonko et Diomaye libres’’ ont été ‘’accueillis en héros’’, relève L’As.

    Le Quotidien signale que Sonko et Faye ‘’doivent tenir un point de presse ce vendredi avant de mener une caravane dans le cadre de la campagne électorale’’.

    Pour L’Info, cette libération ‘’donne un grand coup de fouet à la campagne de la coalition Diomaye Président, qui fait déjà fort, avec le ralliement de quasiment tous les leaders de l’opposition qui ne sont pas candidats à la présidentielle’’.

    EnQuête parle de ‘’vendredi de vérité’’ avec ‘’la déclaration attendue’’ de Sonko et Diomaye et la décision de la Cour suprême sur le recours du PDS contre les décrets organisant le processus électoral. Et le journal de s’interroger : ‘’Et si la Cour suprême déchirait le décret du président de la République’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le soutien de Macky Sall à Amadou Ba et la requête du PDS devant la Cour suprême

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le soutien de Macky Sall à Amadou Ba et la requête du PDS devant la Cour suprême

    Dakar, 14 mars (APS) – Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à l’élection présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électoral introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Macky remet à l’eau son dauphin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.

    ‘’Amadou Ba avait suspendu sa campagne, mardi, pour répondre à l’appel du président de la République. Les craintes suscitées par cet épisode ont été dissipées, hier, en réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR. Une rencontre très scrutée, d’autant plus que les rumeurs circulaient sur un autre candidat que Macky Sall aurait choisi à la place de son ex Premier ministre. Macky Sall a donc décidé de siffler la fin de la récréation en convoquant en urgence le SEN pour confirmer son dauphin et le remettre à l’eau. Il a demandé aux responsables de son parti, jusqu’ici enclins à saboter la campagne de leur candidat, à se retrousser les manches et d’aller à l’assaut des électeurs’’, rapporte le journal.

    Selon WalfQuotidien, ‘’l’APR fait enfin bloc autour de Amadou Bâ’’’. ‘’Le malaise au sein de l’APR, à l’origine du manque de soutien des leaders d’envergure à Amadou Bâ, vient d’être mis fin par Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar. A l’issue de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de son parti, il a donné des instructions, à tous les responsables de descendre sur le terrain, y compris lui-même’’, écrit Walf.

    Les Echos note que ‘’Macky Sall soutient Amadou Ba du bout des lèvres et s’abat sur les Sages’’. ‘’Des choses graves se sont passées dans ce pays. Le Conseil constitutionnel a outrepassé ses prérogatives (…)’’, a déclaré Macky Sall. Le journal fait état de la ‘’colère noire’’ du patron de l’APR sur ‘’la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye et l’invalidation d’autres’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Macky Sall remet son soutien à Amadou Ba’’ et ‘’demande à ses militants et responsables de soutenir leur candidat pour la victoire finale’’. ‘’Macky Sall +libère+ l’APR pour la victoire du candidat Amadou Ba, le 24 mars’’, titre Sud Quotidien.

    ‘’Macky Sall met en branle sa machine électorale et va battre campagne’’, dit Vox Populi.

    Le Témoin note que ‘’l’APR soutient sans enthousiasme Amadou Ba’’. ‘’Il le soutient à la manière dont la corde soutient le pendu’’, commente la publication.

    Le Soleil rapporte que ‘’le SEN de l’APR exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique électoral dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition BBY et de la grande majorité présidentielle’’.

    Le même journal signale que la Cour suprême va statuer vendredi sur ‘’la requête de suspension du processus électoral’’ introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés.

    Selon le quotidien EnQuête, ‘’le PDS engage le combat suprême’’. ‘’La Cour suprême va statuer, ce vendredi, en audience publique spéciale, sur le recours du PDS. Les Libéraux invoquent des audios sur des échanges entre Amadou Ba et des membres du Conseil constitutionnel (….)’’, rapporte le journal.

    La Cour suprême va examiner en audience publique, vendredi, à partir de 9 h 30 mn, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin, a appris l’APS de source judiciaire.

    Cette requête en référé émane notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle, le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.

    OID/AB