Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La 145e édition de l’Appel des Layènnes et la mobilisation des recettes fiscales et budgétaires à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La 145e édition de l’Appel des Layènnes et la mobilisation des recettes fiscales et budgétaires à la Une

    Dakar, 31 jan (APS) – La 145e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye et les stratégies de la Direction générale des impôts et domaines pour mobiliser davantage de recettes sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    L’Observateur plonge ‘’dans la ferveur de Cambérène’’ à l’occasion de la 145e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. ‘’La vue est imprenable. Du blanc à perte de vue. Une couleur de paix, de piété et d’unicité. Dans le mausolée à Cambérène, le moment est à la communion dans la joie avec la 145 édition de l’Appel de Limamou Laye. Premier jour de ferveur, de prières et de recueillement qui a vibré, très tôt ce matin du jeudi, aux sons des incantations religieuses distillées par les mégaphones. Ici, l’air frais se hume avec douceur. Tous drapés de blanc, les fidèles layennes sont venus par milliers répondre à l’Appel. Installés sous les tentes, sur le sable fin, ils sont venus de tous les recoins du pays, entonnant avec fierté les chants à l’honneur du Mahdi. Dans un mouvement séculaire et synchronisé des bras, les Layennes n’ont eu de cesse de rappeler les recommandations de leur guide’’, écrit L’Obs.

    ‘’Résonnance éternelle, foi immaculée’’, titre Le Soleil qui note que ‘’le 145e anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou résonne une fois de plus, offrant aux fidèles Layènes l’occasion renouvelée de répondre à la voix intemporelle du saint maître. Chaque année, cet événement est bien plus qu’une simple commémoration : il est une renaissance spirituelle, une immersion dans un héritage sacré qui défie le temps et les générations. Al-Muntazar est venu, il a lancé son appel, puis il est reparti.

    ‘’Pourtant, souligne le journal, son message demeure vivant, traversant les époques avec une pertinence qui force l’éveil des consciences. Pourquoi ? Parce qu’à chaque lecture, relecture ou simple survol de ses sermons, on a l’impression qu’ils ont été écrits pour notre époque, bien qu’il ait quitté ce monde en 1909. Ses paroles résonnent avec une force intacte, comme si elles s’adressaient directement aux défis contemporains, aux bouleversements de notre société, aux âmes en quête de lumière’’.

    La publication ajoute : ‘’Ce legs spirituel, vibrant et actuel en tout temps, trouve un éclat particulier lors de ces deux journées de prière où la ferveur atteint son apogée. D’abord à Cambérène, puis à Ngor et enfin à Yoff, les fidèles s’immergent dans leur foi, en communion avec leur Seigneur et leur Mahdi, dans une ferveur qui témoigne de la pérennité de son appel. Partout, les rues, les mosquées et les maisons se parent de l’aura de cette célébration. Les cœurs s’ouvrent, les esprits s’élèvent, et chacun revit à travers ces instants un fragment de l’histoire de Seydina Limamou Laye’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’les Layènnes prêchent l’unité’’. ‘’La 145éme édition de l’Appel de Seydi Limamou Laye s’est ouverte hier, jeudi 30 janvier, à Cambéréne. En présence de nombreux disciples, le coordonnateur de l’Appel, Seydina Issa Laye, a prononcé un discours unificateur. Selon lui, le métissage culturel est le socle de la cohésion sociale (…) », écrit Sud.

    Sur un tout autre sujet, le même journal signale que dans le cadre de la mobilisation de recettes fiscales et budgétaires, ‘’l’Etat est en quête de nouvelles niches’’. ‘’Le ministère des Finances et du Budget entend s’activer de manière encore plus dynamique pour améliorer la mobilisation des ressources. Sous la conduite de la Direction Générale du Budget dirigée par Abdou Diouf, un atelier de lancement de la gestion 2025 a réuni l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire afin de partager les enseignements clés de la gestion 2024 et d’identifier les axes d’amélioration pour 2025’’, explique le journal.

    EnQuête met en exergue la modernisation de la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

    ‘’La traque des délinquants fiscaux ne faiblit pas. Elle va prendre une autre dimension, avec le lancement, hier, d’une nouvelle application dénommée Asref (Application de suivi des renseignements fiscaux’’, souligne la publication.

    Elle note qu’en ‘’sus du lancement d’une nouvelle application qui va permettre non seulement d’identifier les assujettis qui passent entre les mailles des filets, mais aussi de lutter contre les sous-déclarations, la DGID est en train de préparer les avis d’imposition, à la suite du recensement des propriétés immobilières’’.

    L’Info parle de ‘’réformes audacieuses’’ du ministère des Finances. ‘’Revoir l’assiette fiscale et mettre en place des mesures d’administration rigoureuses. C’est la nouvelle option de l’administration fiscale, afin de pouvoir assurer une mobilisation maximale des recettes. Pour cela, il est préconisé d’identifier d’abord les risques, de cartographier les comportements non conformes tels que la fraude fiscale, le défaut de déclaration, les reçus de paiement irréguliers et les abus d’exonérations. Et en fonction de l’impact de ces risques, des actions préventives ou correctives seront mises en œuvre, notamment à travers une sensibilisation accrue des contribuables. Toujours dans le sens de renforcer la mobilisation des recettes fiscales, la DGID a édicté d’autres : comme le renforcement du contrôle fiscal, la promotion de la transparence fiscale ainsi que la généralisation de la facturation électronique pour sécuriser la collecte de la TVA, l’amélioration du recouvrement des échéances fiscales’’.

    Le Quotidien rapporte que pour l’année 2025, la DGID veut collecter 3014 milliards de francs Cfa, une hausse de 584 milliards par rapport à l’année dernière. ‘’Tout le monde à la caisse !’’, s’exclame Le Quotidien.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les missions des agents de l’Etat à l’étranger et le retrait de l’AES de la CEDEAO au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les missions des agents de l’Etat à l’étranger et le retrait de l’AES de la CEDEAO au menu des journaux

    Dakar, 30 jan (APS) – La rationalisation des dépenses liées aux missions à l’étranger des agents de l’Etat, le retrait de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) sont entre autres les sujets au menu des quotidiens reçus jeudi l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a publié une circulaire à la date du 22 janvier portant réglementation des déplacements à l’étranger des agents de l’Etat. Il a introduit des restrictions sur les indemnités de mission et la composition des délégations.

    ‘’Sonko serre les cordons de la bourse’’, selon le quotidien L’Info. ‘’Les missions à l’étranger doivent principalement concerner les réunions statutaires et des conférences ou rencontres d’institutions et organisations internationales auxquelles le Sénégal est Etat-partie. Les frais journaliers de mission sont de 200 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les hauts responsables et selon les quatre zones définies, contre 150 000 FCFA pour les autres agents quel que soit la zone’’, écrit le journal.  

    ‘’Les voyages en première classe réservées seulement au chef de l’Etat, au Président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre. La classe affaire réservée aux présidents de cours et tribunaux ( …) et aux hauts commandants de gendarmerie, au CEMGA, etc . Tous les autres agents de l’Etat, le personnel des agences, entités publiques voyageront désormais en 3e classe, dite +classe touriste+’’, souligne la publication.

    Selon L’As, ‘’Sonko corse les mesures’’, relevant que  »le Premier ministre Ousmane Sonko poursuit sa dynamique de rationalisation des ressources publiques’’.   

    ‘’Sonko centralise tout’’, dit WalfQuotidien, qui parle d’’’Etat d’austérité’’. Le journal note que ‘’le chef du gouvernement impose ses règles et règlements applicables à tous les agents de l’Etat, avec l’ambition de rationaliser les dépenses publiques’’. Toutefois, ‘’cette austérité qui ne semble pas toucher les plus hautes autorités n’emballe pas trop’’, ajoute Walf.

    EnQuête souligne que cette circulaire sur les missions à l’étranger  »qui s’inscrit dans un contexte de difficultés financières pour le pays a été saluée par de nombreux citoyens et militants, mais soulève également des questions sur son efficacité’’. ‘’Si certains applaudissent cette politique d’austérité, d’autres dénoncent une restriction excessive qui pourrait nuire à la diplomatie’’, note la publication.

    Libération parle d’un ‘’rappel à l’ordre du Premier ministre’’.

    Sud Quotidien met en exergue dans sa livraison du jour le retrait de l’Alliance des Etats du  Sahel (AES) de la CEDEAO.

    ‘’C’est désormais officiel ! La CEDEAO a acté le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de ses rangs. Dans un communiqué rendu public, hier, mercredi 29 janvier, l’organisation régionale ouest-africaine justifie sa décision par la nécessité de préserver la solidarité régionale dans l’intérêt supérieur des populations. Même, si elle se dit ouverte à toutes négociations’’, indique la publication qui titre : ‘’La CEDEAO souffle le chaud et le froid’’.

    Le Quotidien constate que le président Bassirou Diomaye Faye  »n’a pas pu désarmer les putschistes’’. ‘’La CEDEAO qui voulait retenir les pays de l’AES, pensait pouvoir compter sur Bassirou Diomaye Faye, qui croyait avoir une proximité idéologique avec les régimes putschistes, autoproclamées +souverainistes+  à Niamey, Ouagadougou et Bamako, pour les retenir dans son giron. Aujourd’hui, il est clair que la médiation sénégalaise n’a pas suffi, comme le montre le départ définitif acté hier’’, rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident mortel de Réfane et la migration circulaire en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident mortel de Réfane et la migration circulaire en exergue

    Dakar, 29 jan (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de différents sujets dont l’accident mortel de la circulation survenu sur l’autoroute Ila Touba, à hauteur de Réfane (Bambey), et la migration circulaire vers l’Espagne et le Qatar.

    ‘’L’hécatombe continue’’, titre Sud Quotidien.  »Les décisions et mesures de fermeté brandies par les autorités étatiques à l’issue des nombreux Conseils interministériels, des Conseils des ministres et tout récemment lors des états généraux de transports publics à Diamniadio y compris des déclarations d’autorités gouvernementales suite à des accidents n’y feront rien’’, souligne la publication.

    ‘’Les routes du Sénégal continuent d’être très meurtrières. En atteste ce terrible accident de la circulation qui a fait 11 morts sur le coup et huit blessés graves dans la matinée de ce mardi 28 janvier 2025, sur l’autoroute à péage Ila Touba, entre Bambey et Khombole. Les victimes, toutes à bord d’un minicar qui a dérapé avant de percuter un camion en panne, revenaient du Magal de Kazu Rajab célébré à Touba’’, ajoute le journal.

    ‘’Onze morts et trois blessés graves dénombrés’’, rapporte L’As. La publication indique que ‘’le minicar de 18 places, provenant du Magal du Kazu Rajab à Touba est violemment entré en collision avec un bus stationné sur l’autoroute sans aucune lumière’’.

    Source A précise que  »les faits ont eu lieu mardi vers 6h 50 du matin dans le sens Touba-Dakar, à hauteur du village de Réfane ».

    ‘’Le minibus de transport, a violemment percuté une camionnette de transport de marchandises en panne stationnée sur la bande d’arrêt d’urgence. Cette camionnette, en panne était correctement signalée selon les premières constations, au moment où le minibus transportant des voyageurs, a dévié de sa trajectoire, entrainant un choc violent. Au vu de la violence du choc et des premiers éléments de l’enquête recueillis sur place, l’excès de vitesse manifeste et la somnolence pourraient être à l’origine de cet accident’’, écrit la publication.

    Vox populi note que ‘’d’après les premiers constats sur les causes de l’accident, le ministère des Transports terrestres relève +l’excès de vitesse manifeste et la somnolence+’’ dans un communiqué.

    Le même journal aborde la question de la migration circulaire et note que ‘’les dépôts des dossiers aux BAOS vont désormais se faire en ligne à travers une plateforme dédiée’’, après les images insoutenables du rush humain d’avant-hier.

    ‘’Le flux de candidats ne faiblit pas’’, constate Le Soleil. ‘’Au Bureau d’accueil et d’orientation et de suivi (BAOS) de Dakar, sise à Liberté 6, les candidats à la l’émigration ont pris d’assaut les lieux. Certains n’hésitent pas à passer la nuit pour espérer pouvoir déposer leur dossier’’, écrit la publication. ‘’Rien que pour la journée du lundi, plus de 10000 dossiers ont été déposés pour l’Espagne, dont 5000 à Dakar’’, note le journal.   

    Le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur a lancé un appel à la candidature pour le recrutement d’ouvriers agricoles, dans le cadre du programme de migration circulaire Espagne-Sénégal.

     »Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, a en marge de l’ouverture de la 24e édition du Forum du 1er emploi organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES) saisi l’occasion pour répondre aux critiques suite aux emplois proposés aux Sénégalais en Espagne mais aussi au Qatar’’, rapporte Libération, .

    Dans le journal, il déclare :  »Même si on nous propose 100 000 emplois, nous prendrons’’. Selon WalfQuotidien,  »l’Etat persiste et signe ».  »Le nouveau gouvernement ne compte pas abandonner cette politique de migration circulaire du travail qui va permettre aux jeunes sénégalais d’aller en Espagne et au Qatar pour travailler. Le ministre du Travail, Abass Fall affirme que rien ne détournera le gouvernement de cet objectif », indique Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    Dakar, 28 jan (APS) – Les images de jeunes devant les tribunaux et les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) espérant rallier l’Espagne dans le cadre de la migration circulaire sont largement commentées par les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les images du désespoir’’, titre EnQuête, qui écrit : ‘’Cela a fait le tour de la toile depuis la fin de la semaine dernière. Des hordes de jeunes qui prennent d’assaut les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) à la quête du sésame pour une hypothétique place dans la cohorte de jeunes devant rallier l’Espagne en tant que travailleurs saisonniers’’.

    Le journal note qu’après l’appel à candidatures lancé par le ministère chargé des Sénégalais de l’extérieur pour le recrutement de 250 ouvriers agricoles, ‘’des milliers de jeunes se sont rués vers les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) pour déposer leurs candidatures. Tous, diplômés comme non-diplômés, n’ont qu’un seul rêve : regagner l’Espagne, quels que soient le moyen et le boulot’’.

    ‘’La jeunesse à l’appel des champs du désespoir’’, dit L’Observateur. ‘’L’occasion semble être saisie par beaucoup de Sénégalais. Le programme pilote de +migration circulaire+ offre des opportunités d’emplois saisonniers dans le secteur agricole en Espagne. Des milliers de jeunes ont pris ainsi d’assaut les tribunaux pour obtenir des casiers judiciaires afin de compléter leur dossier dans l’espoir d’être sélectionnés parmi les 250 ouvriers agricoles en Espagne’’, écrit L’Obs.

    ‘’L’énergie du désespoir !’’, s’exclame Le Quotidien. ‘’Dans les 14 régions du pays, des centaines voire des milliers de jeunes, qui espèrent des perspectives réjouissantes en Espagne, ont envahi les Baos et les palais de justice pour déposer leur dossier de candidature ou chercher un casier judiciaire. De Kolda à Ziguinchor, en passant par la banlieue dakaroise, les candidats à cette émigration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne espèrent provoquer la chance loin de leur pays’’, constate la publication.

    Les Echos aussi note que ‘’depuis l’annonce de la migration circulaire vers l’Espagne, les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) sont pris d’assaut par les candidats’’. ‘’Les jeunes sont prêts à tout pour déposer leur dossier. Des scènes de bousculades et de tensions ont été enregistrées dans certains Baos. Parmi les candidats destinés à être des ouvriers agricoles en Espagne, des femmes et même des étudiants’’, souligne le journal.

    L’Info relève que cette ruée vers la migration circulaire a entrainé des ‘’critiques acerbes contre le régime’’. Selon Boubacar Sèye, de l’ONG Horizons sans frontière, qui s’occupe de questions migratoires, ‘’Ce qui se passe, c’est une honte pour le Sénégal et pour toute l’Afrique. Ces images nous interpellent tous. Ce sont des images qui ne sont pas bonnes pour le Sénégal’’.

    Dans le journal, le député de l’opposition, Abdou Mbow, estime que ‘’la fuite des jeunes vers l’Espagne sonne comme un aveu d’échec et surtout d’impuissance’’.

    Selon le quotidien L’As, l’envoi de travailleurs en Espagne et au Qatar dans le cadre de la migration circulaire ‘’est en déphasage avec la nouvelle dynamique de souveraineté prônée par les nouvelles autorités’’.

    ‘’Le Sénégal semble entrer dans une nouvelle ère avec l’avènement du nouveau régime incarné par le tandem Diomaye-Sonko qui donne une nouvelle impulsion à la souveraineté du pays. Mais entre ce désir de s’affranchir du joug occidental et les accords signés entre l’Espagne et le Qatar dans le but d’envoyer des travailleurs dans ces deux pays, le manque d’harmonie est manifeste’’, écrit le journal qui affiche à la Une : ‘’ci-git le souverainisme’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’œuvre politique de Mamadou Dia et la crise au PUR au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’œuvre politique de Mamadou Dia et la crise au PUR au menu des quotidiens

    Dakar, 27 jan (APS) – L’œuvre politique et la vision de Mamadou Dia, l’ancien président du Conseil, et la crise au Parti de l’unité et du rassemblement  (PUR) sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus à l’APS, lundi.

    Le journal Le Soleil rapporte que le lancement des Grandes conférences de la Maison de la Culture Douta Seck  »a été l’occasion pour célébrer le 16e anniversaire de la disparition de l’ancien président du Conseil (1958-1962) ».

    Il souligne que lors de cette rencontre qui s’est tenue, samedi,  »les différents panélistes sont largement revenus sur l’importance de préserver la mémoire de l’ancien président du Conseil Mamadou Dia dont l’œuvre politique et la vision peuvent constituer une source d’inspiration pour la nouvelle génération ».

    Ainsi ont-ils abordé  »son programme politique autour du socialisme autogestionnaire, ses projets de modernisation de l’économie sénégalaise et son legs politique », rapporte la publication.

    Le parcours politique et la vision de développement de Dia ainsi que son emprisonnement  »ont été condensés par des panelistes », note L’As, relevant qu’il  »s’agit de revisiter l’œuvre de l’homme et tirer des leçons de son projet de développement et les œuvres qu’il a produites ».

     »(…) Pour les jeunes, la réflexion va permettre de s’interroger sur les similitudes entre le plan de développement de Mamadou Dia et le projet panafricain de Pastef. D’autant que les tenants du pouvoir se réclament de la vision de développement de l’homme », écrit le journal.

    Selon Le Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré  »demande que l’héritage de Mamadou Dia soit vulgarisé à travers l’enseignement de sa pensée dans les écoles ».

    En politique toujours, Sud Quotidien se fait l’écho de la  »crise interne » au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), une formation de l’opposition.

     »Les Secrétaires généraux de fédération (SGF) et Secrétaires nationaux (SN) du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) réclament la tête de Cheikh Tidiane Youm, le Secrétaire général du parti de Serigne Moustapha Sy. En effet, ces cadres du PUR, au sortir d’une rencontre tenue, samedi 25 janvier, au siège du parti, ont fait face à la presse pour +définir les bases d’une nouvelle organisation politique plus solide et plus adéquate+ mais surtout déclarer +indésirable+ le Secrétaire général au sein du parti », rapporte Sud qui affiche à la Une :  »Cheikh Tidiane Youm sur siège éjectable ».

    Vox Populi parle de  »vent de rébellion au PUR » et signale que  »la tête de Cheikh Tidiane Youm est réclamée ».

    EnQuête s’intéresse à la question de la rémunération des ministres et Directeurs généraux et titre : Les incongruités du système ».

     »Alors même qu’ils sont censés être les patrons des directeurs généraux, les ministres gagnent moins que les directeurs des structures relevant de la catégorie 1 et se retrouvent parfois à la merci des DAGE pour faire face aux fins du mois difficiles et aux nombreuses sollicitations », écrit le journal.

    OID/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom  

    Dakar, 25 jan (APS) – ‘’Farba Ngom livré à la justice’’, ‘’Les députés livrent Farba Ngom’’, ‘’L’immunité parlementaire de Farba Ngom levée’’, ‘’Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom : [de] virulentes plaidoiries’’, etc. Les quotidiens commentent, pour leur édition de ce week-end, la procédure ayant permis à l’Assemblée nationale d’autoriser le parquet financier à mener des poursuites judiciaires contre ce député du groupe Takku Wallu Sénégal.

    ‘’Le député Farba Ngom est désormais disponible pour la justice’’, observe Le Soleil, précisant que 130 des 165 députés ont voté pour la levée de son immunité parlementaire.

    Trois parlementaires ont voté contre la procédure et autant se sont abstenus de voter.

    ‘’La balle est dans le camp du procureur du parquet financier’’, ajoute Le Soleil, expliquant qu’il revient à ce dernier de préparer un réquisitoire introductif, un document par lequel il saisira le juge d’instruction du Pool judiciaire financier, lorsqu’il aura reçu la notification du vote des parlementaires.

    On remarque, en lisant le journal L’info, que la présidente du groupe Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, a fait usage de son talent oratoire pour s’exprimer comme savent le faire les avocats dont elle fait partie. ‘’Si le ministère de la Condamnation est glorieux, le ministère de la Justice est encore plus glorieux’’, a-t-elle argué en dénonçant la levée de l’immunité de son collègue.

    ‘’Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre’’

    ‘’Nous ne sommes pas dans une situation juridictionnelle. Nous respectons les droits de [Farba] Ngom. Nous respectons sa dignité et son honneur’’, s’est défendu Abdoulaye Tall, un membre du groupe Pastef – qui détient la majorité des sièges de la chambre parlementaire -, avocat lui aussi.

    Libération note que ‘’le député-maire d’Agnam (dans la région de Matam) est le premier parlementaire de la 15e législature à perdre son immunité parlementaire’’.

    ‘’Les juges sont désormais libres d’auditionner le député. Me Aïssata Tall Sall dénonce une précipitation dans le traitement du dossier, Pastef botte en touche. Des manifestations éclatent à Agnam après le vote de l’hémicycle’’, note le journal EnQuête.

    L’As rappelle que le parquet a demandé la levée de l’immunité parlementaire de M. Ngom parce que son nom a été associé aux infractions évoquées, dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des infractions financières, une institution dédiée à la lutte contre le blanchiment de capitaux.

    Estimant que la procédure menée contre leur collègue relève d’une ‘’forfaiture’’, les députés du groupe Takku Wallu Sénégal ont boycotté le vote à la demande d’un des leurs, Abdou Mbow. ‘’D’un commun accord, ces députés […] se sont levés comme un seul homme pour quitter la salle’’, rapporte-t-il.

    L’immunité de Farba Ngom a été levée au terme d’une procédure rythmée de ‘’vives polémiques, qui a tenu le pays en haleine pendant des jours’’, fait remarquer L’Observateur, précisant que les faits de blanchiment de capitaux dont est accusé le député portent sur 125 milliards de francs CFA.

    ‘’Tendance vestimentaire’’

    Sud Quotidien consacre un dossier à Mamadou Dia (1910-2009), le premier à avoir dirigé le gouvernement du Sénégal, décédé il y a seize ans.

    ‘’Aujourd’hui, Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre […] Il laisse en héritage une vision audacieuse d’un pays souverain et démocratique’’, lit-on dans le journal.

    Il publie de nouveau une interview qu’avait accordée cette figure politique sénégalaise à Sud Magazine en 1986. ‘’Je ne veux appartenir à aucune structure de pouvoir’’, soutenait Mamadou Dia.

    Le Soleil planche sur la ‘’tendance vestimentaire’’ dont seraient à l’origine le président de la République et le Premier ministre.

    ‘’En optant pour des tenues […] Made in Sénégal, le président de la République [et le] Premier ministre […] insufflent une nouvelle vision de l’élégance et valorisent l’artisanat local’’, observe le journal.

    Cette tendance vestimentaire ‘’fait des créateurs sénégalais des acteurs centraux du renouveau culturel et économique du pays’’, commente Le Soleil.

    WalfQuotidien publie des ‘’chiffres de l’horreur’’, concernant les avortements clandestins. ‘’Plus de 30.000 cas recensés chaque année’’ au Sénégal, lit-on sur la une du journal, selon lequel 11 % des personnes placées en détention dans les prisons sénégalaises le sont pour des faits d’avortement clandestin.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mobilisation des soutiens du député Farba Ngom en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mobilisation des soutiens du député Farba Ngom en exergue

    Dakar, 24 jan (APS) – La mobilisation organisée dans la commune de Agnam (nord), en soutien au député Mouhamadou Ngom dit Farba, cité dans une affaire de blanchiment de capitaux, fait le menu de plusieurs quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    « Farba retient son souffle et mobilise le Fouta », jeudi, alors que la plénière de l’Assemblée nationale devant statuer sur la levée de son immunité parlementaire doit se tenir ce vendredi, rapporte Sud Quotidien.

    « +Touche pas à Farba+ ! C’est le slogan répété hier, jeudi 23 janvier, par plusieurs personnes qui s’étaient mobilisées à Agnam (département de Matam) pour soutenir le député Mouhamadou Ngom dit Farba », écrit le journal.

    Il note que des responsables politiques et militants de l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, ainsi que des populations de la région de Matam « se sont érigés en boucliers du maire de Agnam dont […] l’immunité parlementaire est en passe d’être levée par ce que visé par une enquête ».

    « L’APR bande les muscles », affiche le quotidien L’As. « Devant les populations du Fouta, écrit le journal, les responsables de l’Alliance pour la République se sont montrés virulents, lors de la manifestation de soutien d’hier à Agnam, à l’égard du régime qui, pour eux, instrumentalise la justice ».

    Farba Ngom « dopé » par la mobilisation de Agnam

    Ces responsables de l’ancien parti au pouvoir et de la coalition Takku Wallu, dont plusieurs anciens ministres, ont tiré « à boulets rouges sur le régime et adoubant Farba », constate le quotidien L’info. « Agnam, rouge de colère, s’érige en bouclier autour de son fils », renchérit Les Echos.

    Il s’est agi d’une « démonstration de force en attendant le face-à-face avec le juge », souligne L’Observateur. Un « baroud d’honneur » surtout, estime Vox Populi, car pour Farba Ngom, c’est « le début des ennuis », selon Walfquotidien.

    « Au regard de la démarche de la commission ad hoc de l’Assemblée nationale qui a enclenché la procédure, on peut dire que le maire des Agnam est dans la ligne droite en direction du Pool judiciaire financier (PJF) », soutient le journal Le Quotidien.

    Source A repend à sa une des déclarations de Farba Ngom, dont il dit qu’il a été « dopé » par cette mobilisation populaire dans son fief. « Cette procédure ne m’ébranle pas, a déclaré le député, c’est Sonko qui est derrière, mais je suis déterminé à rester dans l’arène politique ».

    Mais le garde des Sceaux, cité par plusieurs quotidiens dont Tribune, assure que l’autorité politique « n’a absolument rien à voir avec l’affaire Farba Ngom ». Le procureur, qui reçoit directement les rapports de la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), « a l’obligation légale de saisir le juge d’instruction », précise Ousmane Diagne dont les propos sont rapportés par Libération.

    La surpopulation carcérale, « un défi humain et structurel »

    « Le ministre de la Justice se blanchit », relève Vox Populi, reprenant à son tour les propos du garde des Sceaux selon lesquels l’affaire visant Farba Ngom n’a rien de politique. « Accusé d’être derrière la procédure enclenchée pour traduire le député Farba Ngom devant le Pool judiciaire financier, le ministre de la Justice a nié ces allégations », fait observer Le Quotidien.

    Enquête se demande à sa une si la réforme de la Fonction publique va sonner la fin des privilèges. « Face à une administration gangrenée par la corruption et l’inefficacité, rappelle le journal, le gouvernement a initié une vaste réforme de la Fonction publique ».

    Selon Enquête, « cette initiative vise à moderniser les services de l’Etat, renforcer la transparence et instaurer une gestion plus rigoureuse des ressources humaines ». Sauf que « cette ambition se heurte à des obstacles structurels majeurs : le clientélisme politique, la lourdeur bureaucratique et la résistance au changement au sein de l’administration », constate la même publication.

    Le Soleil s’intéresse à la surpopulation carcérale, en renseignant que les 37 prisons du pays regroupent 14 147 détenus pour une capacité de 4 924 places, selon des statistiques datant d’août 2024. « Nous sommes face à un défi humain et structurel », reconnait à ce propos, le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens toujours plus tournés vers les affaires

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens toujours plus tournés vers les affaires

    Dakar, 23 jan (APS) – Les enquêtes ouvertes par la justice dans plusieurs affaires liées à des infractions financières continuent de tenir en haleine les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.

    Sud quotidien annonce que l’Assemblée nationale va statuer demain, vendredi 24 janvier, sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, cité dans une affaire de blanchiment de capitaux s’élevant à 125 milliards de francs CFA.

    « Vingt-quatre heures après son face-à-face raté avec le député de Takku Wallu [opposition parlementaire] qui a boycotté son audition, la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de son immunité parlementaire a saisi hier, mercredi 22 janvier, le président de l’Assemblée nationale qui, dans la foulée, a convoqué la conférence des présidents pour arrêter la date de la plénière », rapporte le journal, évoquant un « bras de der » en perspective.

    Vox populi note que d’ores et déjà, « les avocats politiques de Farba Ngom fustigent la procédure choisie », à l’image de Me El Hadj Amadou Sall, qui affirme, dans des propos rapportés par le même journal, que par « Farba Ngom n’a pas eu accès à son dossier pour se défendre ».

    « Rien d’autre qu’une chasse aux sorcières »

    La coalition Takku Wallu Sénégal à laquelle appartient le député, dénonce de son côté « une tentative du gouvernement de déchoir Mouhamadou Nom dit Farba de son immunité parlementaire », rapporte L’Observateur.

    Elle considère que la demande dont il fait l’objet « n’est rien d’autre qu’une chasse aux sorcières politiquement motivée, dénuée de tout élément concret », avant de signaler que trois société de Farba Ngom sont sous enquête fiscale.

    Le quotidien l’As note que cette affaire peut se lire comme « le baromètre d’un rapport de forces », en allusion à la « grande mobilisation de soutien » convoquée par l’Alliance pour la République, ce jeudi, dans le fief du député, à Agnam, dans le nord du pays.

    Selon l’As, le succès de cette mobilisation « sera déterminant dans le rapport de forces que la formation marron-beige veut imposer au pouvoir en place, qu’elle qualifie de ‘revanchard’ et ‘d’inexpert’ ».

    Si M. Ngom est « en passe de perdre son immunité parlementaire », sur la base de « soupçons financières de nature encore indéterminée, le dernier rapport de la Centif [Cellule nationale de traitement des informations financières] montre qu’il n’est pas le seul à être visé », relève L’Observateur.

    Il ajoute que « les infractions les plus notables relevées par cet organisme portent sur les délits de corruption, de détournement de fonds publics, ou même de trafic de devises et autres », étant entendu  que l’année dernière, « 43 dossiers avaient été transmis à la Justice ».

    Libération, par exemple, révèle que le parquet financier « piste des retraits de 1,051 milliard de francs CFA » à la Société de construction et d’aménagement (SECAM), filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Il s’agit de retraits « sans justificatifs ni contrepartie », intervenus après le rachat, en septembre 2023, de 60% du capital de la SECAM par la CDC, fait observer le journal.

    « Ça sent la diète »

    Le quotidien Les Echos, dans le même esprit, s’intéresse aux poursuites judiciaires contre Tabaski Ngom, ex-agent comptable particulier de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, dans le cadre d’un détournement présumé de plus de 700 millions de francs CFA.

    « D’autres affaires apparaissent dans l’affaire », renseigne le journal, selon lequel de nouvelles têtes risquent de tomber dans cette affaire.  « Le parquet financier vient de poser un acte fort allant dans la diligence des dossiers impliquant Tabaski Ngom, Mor Guète et Momath Ba », renseigne L’Observateur, sur le même sujet.

    « Cette juridiction qui a ordonné la jonction des trois procédures, eu égard à leur ‘lien de connexité’, a également désigné un juge, lequel pourrait inculper aujourd’hui [jeudi 23 décembre] le trio », annonce la même publication.  

    Walfquotidien évoque un tout autre sujet, lié à la « réduction de l’aide au développement de la France » et à « la suspension des financements de l’USAID et du FMI ». « Ça sent la diète », affiche le journal. Et de faire remarquer que pendant que les finances publiques sont tendues, écrit le journal, « les sources de financement se raréfient. Ce qui risque de compliquer la situation économique du Sénégal déjà tendue ».

    « Diomaye-Sonko sous pression », lit-on à la une du quotidien Enquête, dont l’intérêt porte sur l’état du front social. « Face aux menaces sur l’emploi dans le public et le privé, les défenseurs des droits des travailleurs se mobilisent », indique le journal.

    Le Soleil pointe les conséquences de l’attaque, ce week-end, d’un réceptif hôtelier sur la petite-côte sénégalaise. Ce braquage n’a pas fait de victime, mais son écho « pourrait faire du mal au tourisme sénégalais », qui se trouve soumis « à rude épreuve », selon le journal.

    BK

      

         

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom en vedette dans les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom en vedette dans les journaux

    Dakar, 22 jan (APS)- La procédure annoncée de la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba avec en toile de fond la tenue, hier, de la commission ad hoc à cette fin, intéresse particulièrement les quotidiens reçus ce mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    « Farba Ngom vers le pool judiciaire financier », titre par exemple le Quotidien à sa une.

    Il poursuit en annonçant que « la commission ad hoc va proposer sous peu à la plénière la levée de l’immunité parlementaire du député ».

    Sud quotidien s’est aussi intéressé à ce sujet en titrant : « Farba Ngom livré à la plénière ».

    Il évoque par ailleurs le cas d’Aissata Tall qui dit-il, « n’a pas apprécié le fait qu’on ne lui ait pas donné l’occasion d’accéder au document incriminant le député ».

    Représentant son collègue devant la commission ad  hoc, «  »Aissata Tall Sall a quitté celle-ci hier et a dénoncé la démarche de la structure », renseigne le journal

    Walfquotidien s’est également attardé sur le « boycott » d’Aissata Tall Sall qui préfère parler d’une « parodie de commission ad hoc » dans le même journal

    L’Obs est aussi revenu sur l’absence des représentants du députés à la commission ad hoc, notant que « la défense de Farba Ngom claque la porte de la commission ad hoc ».

    Il cite Aissata Tall Sall et Djimo Souaré qui dénoncent une « instrumentalisation politique ».

    « Une volatilité qui déroute les ménages »

    L’AS quotidien a ouvert ses colonnes au président du groupe parlementaire de PASTEF, Ayib Daffé selon qui « Takku Wallu entretient une confusion entre les attributions d’une commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire d’un député et celles d’enquête parlementaire ».

    « Au stade actuel, la procédure a été strictement respectée », clame Ayib Daffé dans le même journal.

    Le Soleil s’est éloigné de la politique pour évoquer des sujets essentiellement économiques et sociales.

    Il a consacré un large dossier sur ce qu’il appelle  « la hause répétitive des prix des denrées de première nécessité »

    « Une volatilité qui déroute les ménages », barre-t-il à sa Une en faisant allusion à cette hausse des prix.

    Selon le journal, « ces cinq dernières années , malgré des renonciations fiscales et des subventions avoisinant 800 milliards de FCFA, les consommateurs sont confrontés à une augmentation récurrente des prix ».

    Le directeur du Commerce intérieur Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw s’est exprimé dans le journal en informant que « les cas de hausse relevés sont liés à un déficit de l’offre ».

    SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’état de l’administration et des finances publiques en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’état de l’administration et des finances publiques en exergue

    Dakar, 21 jan (APS) – Les quotidiens parvenus, mardi, à l’APS reviennent largement sur la conférence des administrateurs et managers publics tenue la veille et au cours de laquelle le président de la République a dressé un diagnostic jugé alarmant de l’état des finances publiques et du fonctionnement de l’administration sénégalaise.

    Bassirou Diomaye Faye, qui présidait cette rencontre au centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), « a rappelé la nécessité de mettre sur pied une administration de rupture, plus efficiente et mieux à même de répondre aux exigences des citoyens », rapporte le quotidien Le Soleil.

    « Dans cette optique, il demande au gouvernement la mise en place d’une politique de réformes innovantes et transparentes visant à faire de l’administration publique un élément central de la stratégie de développement Sénégal 2050 », ajoute Le Soleil.

    Selon Sud Quotidien, Bassirou Diomaye Faye a livré, à l’occasion de cette conférence, « les grandes orientations de son mandat en matière de gouvernance publique », parmi lesquelles « la création prochaine de l’Agence de centralisation de la commande publique ».

    « Le tableau de bord pour un renouveau de l’administration a été affichée […] par le président de la République [lors de cette rencontre]. Plus d’efficacité et d’orthodoxie, de la rigueur et un contrôle strict des ressources, une revitalisation de la décentralisation et de la déconcentration…Bassirou Diomaye Faye s’engage », résume Le Quotidien.

    La situation des finances publiques « alarmante »

    Le chef de l’Etat « a insisté sur la nécessité de renforcer l’efficacité de l’action des pouvoirs publics, de lutter contre la mauvaise gouvernance », jugeant qu’il est impératif de « recentrer l’administration en évitant les doublons entre le secteur public et parapublic », lit-on dans les colonnes de L’As.

    L’Info revient à son tour sur les points soulignés par le président de la République, évoquant des « constats alarmants sur la gouvernance du pays, mais aussi sur la nécessité d’inverser les tendances, avec une réforme et une modernisation de l’administration publique tournée uniquement vers son devoir de servir les populations, le pays et son développement, dans la rigueur, la transparence, l’éthique… ».

    Après le chef de l’Etat, c’est le vérificateur général, Lamine Diom, qui « a mis le doigt sur les nombreux manquements et irrégularités constatés lors des nombreuses missions des inspecteurs généraux d’Etat », dont « la plupart ont été constatés à l’occasion des dernières passations de service et des missions de vérification en cours dans les différentes administrations », rapporte le quotidien Enquête.

    Le chef de l’Etat a aussi exposé « ses craintes » concernant l’état des finances publiques, une « situation alarmante » qui « est partie pour créer un avenir sombre du fonctionnement de l’administration », si l’on croit Walfquotidien. Des prédictions renforcées par le quotidien L’Observateur, sur la base de déclarations du chef de l’Etat : « Nous sommes dans un Etat contraint dont les marges de manœuvres budgétaire et financière n’existent quasiment plus ».

    Le Premier ministre Ousmane Sonko « avait annoncé un pays en ruines ». Le président [de la République] est venu en rajouter une couche en parlant d’un  »Etat contraint » sans presque de  »marge de manœuvre », écrit le billettiste du Quotidien.

    « Détournements de deniers publics et soupçons de collusions politiques »

     »Ceux qui ont écouté le discours hier du président de la République n’ont sans doute pas dormi à poings fermés, surtout dans un contexte d’inflation avec les prix des denrées qui ont pris l’ascenseur. Le panier de la ménagère sonne creux, les entreprises sont devenues moribondes », ajoute-t-il.   

    Comme un cas pratique, Libération ouvre sur « une mafia au cœur des services fiscaux de Grand-Dakar », où le Trésor public a été « délesté de plusieurs millions de FCFA avec la confection de fausses quittances ».

    L’agent judiciaire de l’Etat a porté plainte et un agent d’assiette a déjà été arrêté, signale le journal, selon lequel « des scandales similaires [ont été] étouffées en 2009 puis en 2014 ».

    Et puis il y a l’affaire du moment, liée à une enquête de la Division des investigations criminelles portant sur un détournement présumé de deniers publics et de blanchiment de capitaux impliquant l’inspectrice du Trésor Tabaski Ngom, ex-agent comptable particulier (ACP) de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE).

    Dans le cadre de cette affaire, l’ancien directeur général de l’APROSI, agence d’aménagement et de promotion des sites industriels, Momath Bâ a été placé en garde-à-vue, hier, lundi.  »Ce scandale présumé, qui éclabousse également l’ancien ministre Moustapha Diop, révèle un vaste réseau de transactions financières douteuses ».

     »Tabaski Ngom fait tomber Momath Bâ », titre le quotidien Les Echos.  »Des audios et documents compromettants entre les mains des autorités judiciaires pourraient être confrontés aux mis en cause dans les prochaines étapes de l’enquête », renseigne L’Observateur. Le journal précise que cette affaire porte sur un  »vaste réseau de transactions financières douteuses, mêlant détournements de deniers publics, prêts non remboursés et soupçons de collusions politiques ».

    BK/FKS