Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    Dakar, 19 fév (APS) – Les consultations en vue de la fixation de la date du scrutin présidentiel et d’autres sujets liés à cette élection préoccupent les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Macky Sall entame ses consultations’’, annonce Le Quotidien, ajoutant que les électeurs seront édifiés à l’issue de ces échanges, concernant la date de l’élection de son successeur.

    Vox Populi relève la ‘’cacophonie’’ dont l’élection est l’objet.

    ‘’Les acteurs politiques [sont] divisés’’ sur la question, le choix de la date notamment, affirme-t-il.

    Les coalitions de partis politiques et les partis ont chacun leur proposition, le camp du candidat d’opposition Bassirou Diomaye Faye proposant par exemple la date du 2 avril, l’ancien ministre El Hadji Malick Gakou, l’un des prétendants à la succession de Macky Sall, suggérant de tenir le vote le 3 mars.

    ‘’Présidentielle 2024 : la concertation en marche’’, annonce le journal EnQuête en mettant en exergue, à l’aide d’une photo, les principaux acteurs des concertations en vue de la fixation de la date du scrutin, Macky Sall, l’opposant Ousmane Sonko, les médiateurs Pierre Atépa Goudiaby et Aliou Tine.

    ‘’Macky Sall n’a pas une grande marge de manœuvre. Il ne lui reste alors qu’à engager l’organisation de l’élection présidentielle au pas de charge’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Les quotidiens évoquent aussi la dissolution de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les soupçons de corruption concernant deux membres du Conseil constitutionnel.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’

    ‘’L’enquête parlementaire arrêtée’’, titre Le Soleil.

    Sud Quotidien observe que ‘’l’Assemblée nationale enterre sa commission d’enquête sur la corruption présumée de juges constitutionnels’’.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’ se demande Tribune en faisant allusion à la cacophonie consécutive au report de l’élection présidentielle et à la courte vie de cette structure parlementaire.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et du Parti démocratique sénégalais ont dissous ladite commission après que le Conseil constitutionnel, nullement inquiété par les députés enquêtant sur certains de ses membres, a annulé la loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Sud Quotidien évoque la ‘’marche silencieuse et pacifique’’ tenue samedi à Dakar par l’opposition et la société civile en guise de protestation contre le report du scrutin.

    ‘’‘Aar Sunu élection’ (Protégeons notre élection) réussit son test’’, écrit-il, ajoutant que des milliers de Sénégalais étaient dans la rue pour dénoncer le report de l’élection et exiger qu’elle se tienne le 3 ou le 10 mars 2024.

    Les journaux évoquent en même temps le rang du Sénégal dans un classement de la Banque africaine de développement (BAD).

    ‘’Le Sénégal parmi les 20 premiers pays’’ du continent en termes de croissance économique, note Le Soleil. Il s’agit de prévisions économiques pour l’année en cours.

    Le Sénégal est deuxième, derrière le Niger, selon Le Quotidien.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent la réaction de Macky Sall à l’annulation du report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent la réaction de Macky Sall à l’annulation du report de la présidentielle

    Dakar, 17 fév (APS) – La réaction de Macky Sall à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle est le principal sujet au menu des quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le président de la République s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé vendredi Yoro-Dia, ministre, porte-parole de la présidence dans un communiqué.

    Le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Conseil constitutionnel, après avoir reçu des recours introduits à son greffe par des députés et des candidats à l’élection présidentielle opposés au report du scrutin, a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain.

    Dans une décision rendue jeudi, cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    ‘’Macky Sall prend acte et s’engage’’, souligne à sa Une Sud Quotidien en évoquant des concertations annoncées par le chef de l’Etat pour la tenue de l’élection présidentielle dans les ‘’meilleurs délais’’.

    ‘’Le président de la République dit prendre acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’est opposé à tout report de l’élection présidentielle au-delà du 2 avril, la date de la fin de son mandat. Le chef de l’Etat, tout en s’engageant à faire pleinement exécuter cette décision du juge constitutionnel a annoncé qu’il lancera des consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais’’, résume le journal.

    Evoquant la promesse de soumission du chef de l’Etat à la décision du Conseil constitutionnel, Le Quotidien signale que le président Sall va s’atteler à recueillir les considérations des acteurs pour décider de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

    Raison sans doute pour laquelle Enquête croit savoir que Macky Sall est  »en quête de la bonne formule » au sujet de la date du scrutin, du dialogue politique et du projet d’amnistie évoqué dans certains cercles.

    ‘’Macky se hisse à la hauteur des Sages’’ (les sept membres du Conseil constitutionnel) en prenant acte et en s’engageant à exécuter la décision à travers l’organisation dans les meilleurs délais de l’élection présidentielle, estime de son côté Vox Populi.

    Ce qui laisse sans doute penser au quotidien Libération que ‘’la date du scrutin (est) en point de mire’’. Pendant ce temps, L’Observateur analyse et anticipe les scénarios en gestation en évoquant notamment les ‘’calculs et le vide juridique’’ que redoute certains candidats.

    ‘’Proposer une nouvelle date de l’organisation de l’élection présidentielle reste une gageure pour des candidats’’, martèle la publication.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’annulation du report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’annulation du report de l’élection présidentielle

    Dakar, 16 fev (APS) –  »’Véritable coup de théâtre’’,  »tsunami »,  »rebondissement spectaculaire’’,  »une nouvelle page de l’histoire politique du Sénégal » : la décision du Conseil constitutionnel annulant la loi reportant l’élection présidentielle et le décret abrogeant la convocation du collège électoral est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le dernier rempart a dicté sa loi suprême. Une bombe désamorcée’’, selon Le Témoin qui parle d’un ‘’véritable coup de théâtre’’.

    ‘’Le Conseil Constitutionnel a annulé le décret portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le Conseil Constitutionnel désavoue ainsi Macky et l’Assemblée nationale, tout en exigeant la tenue de la présidentielle dans les meilleurs délais. Les Sages se sont abstenus de donner une date précise pour la date du scrutin’’, souligne la publication.

    Pour Bës Bi, ‘’le Conseil constitutionnel a pris le contre-pied du président de la République en annulant son décret abrogeant celui convoquant le corps électoral. Mais aussi la loi portant report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024’’.

    Selon le journal, ‘’il reste à savoir la suite que le chef de l’Etat donnera à cette décision historique et qui a semblé baissé la tension’’.

    L’Observateur estime que ‘’la lumière vient d’être apportée à l’obscurité qui entourait la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée le 25 de ce mois’’.

    ‘’Au-delà, la décision du Conseil Constitutionnel marque un cinglant désaveu à l’égard de l’Assemblée nationale ainsi que du chef de l’État. Dans son arrêt rendu hier jeudi, le Conseil constitutionnel a rétorqué la loi entérinant le report du scrutin. Il a rejeté les deux textes reportant l’élection présidentielle au 15 décembre 2024’’, écrit L’Obs qui affiche à la Une ‘’Droit dans les ténèbres’’.

    Le quotidien EnQuête note que ‘’dans sa décision n°1/C/2024, le Conseil constitutionnel fixe le terme du mandat de Macky Sall au 2 avril et enjoint aux autorités compétentes l’organisation d’élections +dans les meilleurs délais+’’. ‘’Un rebondissement spectaculaire’’, commente le journal.

    C’est ‘’une nouvelle page de l’histoire politique du Sénégal’’ qui ‘’s’est ouverte hier avec l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle’’, souligne L’As, qui relève que ‘’les Sages remettent ainsi le processus électoral sur les rails en demandant aux autorités d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais’’.

    ‘’Les 7 Sages cassent tout’’, dit Sud Quotidien qui écrit : ‘’tsunami dans la décision du chef de l’Etat de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024, un scrutin dans lequel il n’est même pas candidat et dont il avait arrêté le processus à quelques heures du démarrage de la campagne électorale, le 03 février dernier. Pour cause, le Conseil Constitutionnel a annulé la décision du président Macky Sall reportant l’élection présidentielle du 25 février prochain’’.

    Le Quotidien estime pour sa part que Karim Wade est le ‘’grand perdant’’ de cette ‘’nouvelle situation’’.

     »Karim Wade, candidat recalé à la présidentielle de 2024, reste le grand perdant de la nouvelle situation relative à la tenue de ce scrutin. Sous son initiative, le Groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement avait obtenu le report de la Présidentielle au 15 décembre 2024, avant que le Conseil constitutionnel n’annule cette décision hier’’, écrit le journal.

    La publication note aussi que cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte de  »décrispation politique » avec la première vague de libération de détenus dits politiques.

     »Vent de liberté’’, affiche à la Une Libération qui écrit : ‘’certains parmi ces détenus étaient sous le coup de deux mandats de dépôt depuis plusieurs mois. Une deuxième vague de libération est attendue ce vendredi’’.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’ enseignement supérieur et les spéculations sur une amnistie à la Une des quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’ enseignement supérieur et les spéculations sur une amnistie à la Une des quotidiens  

    Dakar, 15 fév (APS) –  Les annonces du chef de l’Etat en Conseil des ministres sur le secteur de l’enseignement supérieur et les spéculations sur un projet de loi d’amnistie visant à apaiser le champ politique sont entre autres sujets traités par les quotidiens reçu, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    S’agissant de l’enseignement supérieur, Sud Quotidien met en exergue  »les recommandations de Macky Sall à son gouvernement ».

     »Le président de la République a présidé mercredi la réunion du Conseil des ministres. Revenant sur les développements de l’enseignement supérieur et la transformation du système éducatif, il a formulé un certain nombre de recommandations à son gouvernement », a indiqué le journal.

    ‘’Il a ainsi demandé la tenue d’une concertation avec la communauté universitaire afin de trouver les voies et moyens rapides d’assurer le déroulement normal des enseignements et le déploiement adéquat des  œuvres sociales’’, écrit la publication.

    Selon Le Soleil, ‘’le président promeut un climat serein’’ en demandant au gouvernement de tenir une concertation-revue avec la communauté universitaire pour assurer le déroulement normal des enseignements et déploiement des œuvres sociales.

    ‘’Macky Sall acte le retour à une situation normale » dans le Supérieur, note Enquête.

    Alors que les spéculations vont bon train sur un projet de loi d’amnistie visant à apaiser le climat politique, le journal Libération constate que ce texte  »n’a pas été évoqué en Conseil des ministres’’.

    Le projet de loi d’amnistie pour  »Ousmane Sonko et compagnie » devait être présenté mercredi en Conseil des ministres, mais face à la  »levée de bouclier contre » cette initiative, ‘’Macky déchire son projet’’, note Le Quotidien.

     »Les sorties de  Alioune Tine et Pierre Goudiaby Atépa, entre autres pressions, ont eu une conséquence négative sur la perception de la situation par la majorité des soutiens du chef de l’Etat’’, justifie la publication.

    Macky Sall  »zappe le sujet en Conseil des ministres », selon le quotidien Bës Bi, soulignant que  »le projet de loi d’amnistie pour Sonko et cie sera pour une prochaine fois ».

    EnQuête croit savoir que le projet est toujours dans les tuyaux.  »Un acte supplémentaire pourrait être posé, incessamment pour rétablir la paix dans le pays et sortir de la crise politique né du report de l’élection présidentielle. Hier, le Secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR), le parti du chef de l’Etat, a validé l’idée  d’une loi d’amnistie », rapporte le journal.

     »L’amnistie est en marche’’, selon Les Echos qui souligne qu’à ‘’l’occasion de la réunion du Secrétariat exécutif national de l’APR tenue mercredi, Macky Sall a renouvelé sa confiance à Amadou Ba pour être le candidat de la mouvance présidentielle’’.

    ‘’La nécessité d’une amnistie a été actée par l’instance suprême de l’APR, après un exposé de Me Sidiki Kaba qui a été acclamé à tout rompre par les membres du secrétariat même s’il y a eu des réticences de quelques responsables’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les appels pour une sortie de crise à la Une des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les appels pour une sortie de crise à la Une des journaux

    Dakar, 14 fév (APS) – Les appels pour une sortie de crise suite au report de l’élection présidentielle et la nouvelle déclaration de l’ancien président Abdou Diouf sont principalement mis en exergue par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Le Khalife général des Tidianes fait entendre sa voix’’, selon Vox Populi. ‘’Les derniers événements interpellent ma conscience en tant que citoyen et ma responsabilité en tant que chef de communauté religieuse. Cette impasse si elle n’est pas dépassée pourrait plonger notre pays dans une nuit de regrets et de désolation. J’exhorte les politiques à mettre le Sénégal au-dessus des contingences partisanes et accepter, toute main tendue du président de la République pour des élections apaisées et inclusives’’, a déclaré le guide religieux dans un communiqué repris par plusieurs publications.

    Selon Le Soleil ‘’Tivaouane prône le dialogue ».  »Le Khalife général des Tidianes invite tout le monde au dialogue », dit le journal.

    L’As parle de  »la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour ».  »Le temps des religieux n’est pas celui des simples citoyens. Après avoir analysé froidement la situation tendue au Sénégal, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, dans sa mansuétude et sa sagesse s’est adressé aux Sénégalais à travers un communiqué qui reflète sa dimension intellectuelle et sa maitrise parfaite des textes islamiques. Le guide religieux a appelé à la retenue, au calme et au dialogue », indique le journal.

    Dans ce contexte de crise,  »les religieux prennent la parole », note EnQuête.  »Le Khalife général des Tidianes a lancé un poignant message de paix et de dialogue. Les préoccupations du Khalife des Layènes et son appel à la paix. L’Archevêque de Dakar et son invite à faire prévaloir +l’intérêt supérieur de la Nation+ », écrit le journal.

    Les quotidiens se font écho de la nouvelle déclaration de l’ancien président Abdou Diouf appelant les citoyens et la classe politique et dirigeante du Sénégal à faire preuve de retenue et d’intégrité tout en œuvrant en faveur d’une application à la lettre des dispositions de la Constitution.

    Dans un message rendu public mardi, l’ancien chef de l’État a déclaré avoir décidé de rompre le serment qu’il s’était fait de s’abstenir de tout commentaire sur la vie politique en raison de la crise institutionnelle sans précèdent que vit le Sénégal.

    Dans une lettre publiée lundi, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, son successeur à la tête du Sénégal, ont invité l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour “des discussions franches et loyales”, afin que “la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables”.

    En raison des commentaires suscités par cette sortie publique, Abdou Diouf dit constater “avec regret et tristesse”, que la lettre publiée avec sa signature et celle du président Abdoulaye Wade suscite beaucoup d’incompréhension.

    Selon Les Echos,  »Abdou Diouf clarifie sa position et montre la voie à suivre ». Le Quotidien parle de  »rétropédalage de Abdou Diouf ». Le journal Bës Bi met en exergue  »les précisions de Abdou Diouf sur sa sortie avec Wade » et publie in extenso la déclaration de l’ancien président.

     »Un revirement spectaculaire de Diouf », estime WalfQuotidien. 

    ‘’L’ancien président Abdou Diouf revoit sa copie. Contrairement à la lettre signée avec Abdoulaye Wade, il affirme qu’il appartient au Conseil constitutionnel, et à lui seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral’’, écrit Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel des présidents Diouf et Wade et les tentatives de décrispation de l’espace politique à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel des présidents Diouf et Wade et les tentatives de décrispation de l’espace politique à la Une

    Dakar, 13 fév (APS) – L’appel des anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et les démarches entreprises par des bonnes volontés pour une décrispation de l’espace politique sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Abdou Diouf et Me Wade s’en mêlent », selon Sud Quotidien, faisant allusion à la déclaration conjointe des deux anciens présidents de la République, invitant  »la  jeunesse à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs’’.

     »L’appel de Diouf et de Me Wade’’, met en exergue Le Soleil. Abdou Diouf et Abdoulaye Wade invitent l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall pour  »des discussions franches et loyales » afin que  »la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables ».

    Selon Les Echos,  »Abdou Diouf et Me Wade adoubent Macky Sall’’.  »Dialogue en chœur », dit L’As, soulignant que les deux anciens présidents ont ‘’fait preuve de sagesse pour essayer d’éteindre le feu qui couve dans le pays depuis le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024’’.

    ‘’Diouf et Wade en béquilles’’, selon WalfQuotidien qui écrit : ‘’Les anciens présidents Abdou Diouf, enfin sorti de son roupillon, et Abdoulaye Wade prennent le contre-pied des Sénégalais qui sont opposés, dans leur écrasante majorité, au report de la présidentielle. Dans une lettre commune, ils se  disent bizarrement favorables au report du scrutin et appellent l’opposition à participer au dialogue voulu par Macky Sall’’,.

    Enquête parle de  »temps de manœuvres’’.  »La loi d’amnistie générale qu’envisage de faire voter le gouvernement tel qu’annoncé par Le Quotidien est au cœur de toutes les polémiques. Beaucoup dénoncent une manœuvre de Macky Sall pour diviser l’opposition et faire baisser les tensions dans le pays suite au report de la présidentielle », relève le journal.

    Concernant  »les tractations autour d’un projet de loi d’amnistie et du dialogue nationale », Libération rapporte que l’homme d’affaires Pierre Goudiaby Atépa et le défenseur des droits de l’homme Alioune Tine sont ‘’à la manœuvre’’.

    ‘’Dans la nuit dakaroise, Pierre Goudiaby Atépa et Alioune Tine ont révélé lundi que des négociations allant dans le sens de la libération de tous les détenus politiques de mars 2021 et juin 2023, se font depuis un certain temps. Si elles aboutissent, Ousmane Sonko et tous les autres détenus vont recouvrer la liberté avec une loi d’amnistie », indique le journal.

    Vox Populi parle de  »dégel Macky-Sonko ».  »Après Khalifa Sall et Karim, Sonko va-t-il dealer avec Macky Sall’’,  s’interroge La Tribune.

    Alors que les appels à manifester  »se poursuivent, parallèlement, les acteurs politiques jouent la carte de l’apaisement », selon le quotidien Bës Bi.  »Dans la foulée du projet de loi d’amnistie pour Sonko et Cie, annoncé par Le Quotidien, Pierre Goudiaby Atépa a révélé, hier, sur RFM, que +les deux hommes (Macky Sall et Ousmane Sonko) sont prêts à faire des concessions importantes pour décrisper l’atmosphère politique », rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La crise politique et le sacre des Eléphants à la Une  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La crise politique et le sacre des Eléphants à la Une  

    Dakar, 12 fév (APS) – Les pistes de solutions envisagées par Macky Sall pour une décrispation de l’espace politique, la victoire finale des éléphants de Côte d’Ivoire à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations sont les sujets les plus en exergues dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS). 

    Alors que les manifestations contre le report de l’élection présidentielle ont fait trois morts, selon le journal Libération, L’As signale de son côté que  »Macky desserre l’étau ».  »Un parfum de dégel se dégage dans le ciel du Sénégal après la décision controversée du chef de l’Etat de reporter la présidentielle’’, selon le journal.

     »Des sources concordantes ont contacté le journal pour dire que la décision du chef de l’Etat d’apaiser l’espace politique en attendant son départ va bientôt être une réalité. Ces bonnes volontés qui ont taillé bavette avec Macky Sall renseignent qu’après avoir remis la licence de Walfadjri, l’actuel locataire du palais envisage de libérer tous les détenus de politiques dont Ousmane Sonko et Diomaye Faye’’, rapporte L’As.

    Le Quotidien annonce que  »Macky Sall va amnistier les crimes de 2021 et 2023 » dans un  »esprit de pardon et de réconciliation ». 

     »La reprise du signal de la télévision Walfadjri rentre dans un plan général de réconciliation préparé par Macky Sall. Le  Gouvernement va présenter, mercredi,  un projet d’amnistie couvrant les émeutes de 2021 et de 2023. Cela, afin de préparer la voie au dialogue souhaité par le président de la République’’, écrit la publication.

    L’Observateur s’attarde sur la participation du camp de Sonko au dialogue lancé par le président de la République en titrant : ‘’Sonko et le traquenard du dialogue’’. Selon le journal, ‘’la participation au dialogue lancé par le président de la République, Macky Sall, pour décrisper le climat politique tendu depuis le report de la présidentielle, est un couteau à double tranchant pour les leaders de l’opposition et plus particulièrement, Ousmane Sonko et ses partisans’’.

    Enquête parle de  »dialogue de sourds’’.

     »Diverses coalitions politiques se sont prononcées sur la crise qui mine le pays. Tout en dénonçant les répressions, les partis de l’opposition affichent leur volonté de continuer les manifestations jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle à la date du 15 décembre 2024. De son côté la coalition présidentielle justifie le report et les invite à aller au dialogue’’, indique le journal.

    Les quotidiens se font également écho de l’entretien accordé par le chef de l’Etat à l’Agence Associeted Press (AP).

    Dans cet entretien, le journal Bës Bi décèle ‘’la phrase qui fait grand bruit’’.

    ‘’Le chef de l’Etat prévient les politiques contre des +forces organisées+ qui pourraient prendre le pouvoir. Une suggestion d’un coup d’Etat bien redouté et qui a retenu l’attention dans son entretien avec AP. Pour le scénario de l’annulation de la loi portant report de la Présidentielle, il préfère attendre la décision des 7 Sages du Conseil constitutionnel’’, rapporte la publication.

    Selon Vox Populi,  »Macky préfigure le scénario du pire’’ en déclarant que ‘’si les politiques ne sont pas capables de s’entendre sur l’essentiel, d’autres forces organisées le feront à leur place. Et là ils perdront tout le pays avec’’.

     »Les sombres prédictions de Macky Sall’’, affiche Les Echos. 

    L’actualité sportive reste dominée par le sacre des Eléphants de la Côte d’Ivoire en Coupe d’ Afrique de nations.

    ‘’Les Eléphants sur le toit de l’Afrique’’, affiche Le Soleil. ‘’Impossible n’est pas ivoirien. Les  Eléphants l’ont encore prouvé hier lors de la finale de la 34e édition de la CAN, face au Nigéria, au stade olympique, Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpé. Menés au score avant la pause, ils sont revenus de très loin pour battre les super eagles (2-1) et s’offrir une troisième étoile, à domicile, égalant le Nigéria’’, écrit le journal.

     »Le miracle jusqu’au bout », titre Stades.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    Dakar, 10 fév (APS) – ‘’La révolte monte d’un cran’’, ‘’Scènes de chaos’’, ‘’Vendredi de heurts’’, ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, ‘’La contestation […] met le feu au pays’’, ‘’La révolte’’… Les quotidiens racontent les manifestations organisées à Saint-Louis (nord), Dakar et dans d’autres villes sénégalaises en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    En guise de rappel, Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République.

    Un étudiant de l’université Gaston-Berger a été tué lors des heurts qui ont éclaté à Saint-Louis, selon plusieurs journaux, WalfQuotidien parlant de deux morts.

    ‘’La capitale sénégalaise est plongée dans un contexte de tension à la suite du report de la présidentielle […] Dakar s’indigne’’, constate WalfQuotiden.

    Vox Populi évoque ‘’l’inouïe violence des forces de l’ordre’’.

    Des éditeurs de presse cités par le même journal dénoncent ‘’la sauvagerie’’ dont été victimes des journalistes.

    ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, observe L’As, ajoutant que ‘’le sit-in des travailleurs et sympathisants du groupe WalFadjri a été interrompu par la police’’.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive’’

    Ceux qui participaient à cette manifestation de soutien au groupe de presse privé victime d’un retrait de sa licence audiovisuelle se sont fait gazer par les forces de l’ordre, selon L’As. Le même journal annonce qu’une cinquantaine de personnes ont été arrêtées à Diourbel, Mbacké et Touba (centre), lors des manifestations.

    ‘’Maintenant, il ne s’agit plus de bavures mais d’attaques inouïes et ciblées, portées contre des hommes et des femmes des médias, dont le seul tort est de se rendre sur le terrain pour […] informer les Sénégalais’’, s’indigne EnQuête.

    ‘’Violentés et gazés, [des] journalistes ont vécu aussi l’enfer des grenades et des coups de matraque des forces de l’ordre’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Selon L’Observateur, des journalistes ont été la ‘’cible des FDS’’, les forces de défense et de sécurité, qui les ont ‘’violentés et arrêtés’’. ‘’Les scènes sont ignobles et affreuses. Devenues virales sur les réseaux sociaux, elles sont d’une époque dépassée. Des journalistes qui couvraient les manifestations d’hier contre le report de l’élection présidentielle ont été […] la cible des forces de défense et de sécurité’’, note L’Observateur.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive. La démocratie est piétinée. La presse, l’un de ses piliers, est atteinte’’, s’émeut L’info, Libération estimant que ‘’Dakar a connu hier l’une des pires journées après le report de l’élection présidentielle’’.

    ‘’Dakar a renoué avec les violences. Et en cet après-midi du vendredi 9 février, un nouveau palier a été franchi. Dans leur entreprise de neutralisation des manifestants, les forces de défense et de sécurité se sont signalées par leur violence à l’endroit de la presse’’, écrit Le Quotidien.

    Il signale que ‘’plusieurs journalistes ont fait les frais de ces exactions’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens reviennent sur les initiatives appelant au respect du calendrier électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens reviennent sur les initiatives appelant au respect du calendrier électoral

    Dakar, 9 fév (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne reste concentrée sur les initiatives lancées par l’opposition et la société civile pour le respect du calendrier électoral. 

    « Sall pressions sur Macky », affiche le journal Le Quotidien, notant dans son commentaire du jour que le président sortant « reste dans le viseur des partis d’opposition, des syndicats et du patronat », suite à sa décision d’abroger son  décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, date initialement prévue pour la tenue de la présidentielle.

    Deux jours après cette annonce faite le 3 février, l’Assemblée nationale, à l’incitation du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et avec le soutien de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY), a voté une proposition de loi constitutionnelle reportant cette élection au 15 décembre prochain.

    Le PDS  avait demandé l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de sélection des candidats à la présidentielle, sur la base de soupçons de corruption présumée et de conflits d’intérêts émis contre deux juges du Conseil constitutionnel, juridiction supérieure chargé de l’examen des candidatures à cette élection.

    « Premier test grandeur nature des opposants au report », ce vendredi

    « Comment dialoguer dans ces conditions ? Il faudra ériger rapidement des ponts pour retrouver l’autoroute qui mène vers le consensus pour la tenue du scrutin présidentiel. C’est une Sall pression pour Macky Sall pressé de lâcher du lest ou de trouver une solution à cet écheveau politico-juridique », écrit le commentateur du journal Le Quotidien.

    Il signale que la « campagne de contestations débute aujourd’hui » vendredi avec un débrayage décidé par les enseignants, alors que la plateforme  »Aar Sunu élection » « engage le combat contre le report de l’élection présidentielle », en misant sur « une forte mobilisation des citoyens ».

    Cette plateforme « les invite à se rendre à la prière de ce vendredi en arborant le drapeau national en guise de protestation. Non sans demander aux imams et prêtres de consacrer leurs prêches et homélies [à] ce report », selon Le Quotidien. « +Aar Sunu élection+ prêt à en découdre avec Macky Sall », souligne également Vox Populi.

    L’As pointe un risque de paralysie du système éducatif, Walfquotidien évoquant un « premier test grandeur nature des opposants au report » à l’occasion de ce « vendredi de protestation ». « Toutes les couches socio-professionnelles seront dans la rue aujourd’hui pour protester contre le report de la présidentielle. Cette journée […] s’annonce mouvementée sur l’ensemble du territoire national », indique le journal.

    Les sept sages « en arbitres »

    « Vers un réchauffement du front social », titre Sud Quotidien sur le même sujet. « Des actions sectorielles et des grèves générales en vue », annonce également le quotidien Les Echos, selon lequel la société civile, les enseignants et le patronat « se liguent » contre le report de l’élection présidentielle.

    Ce n’est pas tout, puisque les artistes aussi s’y mettent, du moins certains artistes comme les rappeurs « Didier Awadi, Ndongo D, Ngaaka Blindé, Dip…, qui se sont insurgés [contre le report de la présidentielle] à la suite de Youssou Ndour », star du mbalax, style dominat de la scène musicale sénégalaise.

    Seulement, relève L’Info, « la plupart des artistes, dont des ténors, ont brillé par leur silence ou des réactions très mesurées », ce qui peut s’expliquer par le fait que l’art engagé est « un couteau à double tranchant », analyse le quotidien Enquête, et cela, même si à l’heure des réseaux sociaux,  »la parole des artistes et des leaders d’opinion est attendue par l’opinion publique qui leur exige de prendre position sur tel ou tel sujet », écrit ce journal.

    Il y a aussi la part de la justice, de nombreux quotidiens annonçant que des recours ont été déposés sur la table du Conseil constitutionnel. « Les sages en arbitres », affiche à ce propos Enquête, quotidien selon lequel « 39 députés » de Yewwi Askan Wi « ont saisi le Conseil constitutionnel sur la base de l’article 75 de la Constitution », pour contester la loi constitutionnelle reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    Dakar, 8 fév (APS) – Le report du scrutin présidentiel continue de préoccuper les quotidiens, dont la plupart soulignent dans leur édition de jeudi la volonté de dialogue et d’apaisement du chef de l’État, pendant que l’opposition crée un nouveau cadre de contestation.

    Le Soleil, citant le communiqué du Conseil des ministres tenu la veille, rapporte que le président de la République « a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation, pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Macky Sall a fait cette promesse, à l’occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement, après le vote, par l’Assemblée nationale, d’une loi constitutionnelle reportant au 15 décembre prochain la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’État a, au préalable, abrogé le décret convoquant les électeurs le 25 février en invoquant une crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, à la suite d’accusations de corruption et de conflit d’intérêts présumés, contre deux membres de cette juridiction par le Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Pour en arriver là, le PDS a demandé et obtenu l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    Ce processus a fini par conduire l’Assemblée nationale à reporter l’élection.

    « La grave et accablante accusation de corruption supposée de magistrats [du Conseil constitutionnel] est au centre de toutes les attentions. En plus du fait qu’elle remet en cause la crédibilité du Conseil constitutionnel, cette affaire puante est l’épine dorsale de l’abrogation du décret qui avait convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle à date échue », commente le journal Kritik’.

    « Décrispation »

    Malgré la décision de reporter l’élection, l’opposition compte faire front et continuer à faire campagne comme si de rien n’était, au risque de rendre le climat politique encore plus délétère, avec la poursuite de la contestation et son lot de tensions et d’incertitudes.

    Cette situation a conduit le président sortant à saisir l’opportunité du Conseil des ministres pour une « grande séance d’explications », selon L’Observateur. Macky Sall en a également profité pour renouveler sa confiance au Premier ministre, Amadou Ba, qui reste le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle, ajoute le même journal.

    « Face aux critiques engendrées par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral et le report de la présidentielle au 15 décembre prochain, le président Macky Sall ne compte pas se braquer ou être dans une posture défensive ou de riposte », écrit L’As.

    Il ajoute que le chef de l’État « a […] opté pour l’apaisement » et cherche à « convaincre la classe politique et les forces vives de la nation que son appel au dialogue pour une élection libre et transparente est sincère », alors que la colère de l’opposition ne s’atténue pas.

    Cette dernière reste « vent debout contre Macky Sall », relève le quotidien Bés Bi Le Jour, selon lequel les candidats continuent de hausser le ton et d’exiger « la poursuite du processus électoral », tout en appelant « à une plus large mobilisation ».

    Mais Macky Sall « veut la décrispation », résume ce journal. Sauf que les candidats de l’opposition opposés au report de l’élection viennent de créer le Front des candidats à la présidentielle (FC 25), « dont l’objectif est de faire respecter le calendrier électoral », annonce le journal Le Quotidien.

    « Les candidats [de l’opposition] sonnent la charge », note L’info, Vox Populi titrant : « Colère et mises en garde des candidats de l’opposition ».

    BK/ESF