Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le BRT, la nationalité de Karim Wade et le premier match des Lions à la CAN

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : le BRT, la nationalité de Karim Wade et le premier match des Lions à la CAN

    Dakar, 15 jan (APS) – L’inauguration du Bus rapid transit (BRT), la nationalité de Karim Wade, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice du Sénégal dans la compétition face à la Gambie sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’APS.

    Le Soleil met en exergue l’inauguration du Bus rapid transit (BRT) par le chef de l’Etat qui salue  »un saut qualitatif vers le Sénégal moderne’’.

    Le chef de l’Etat a inauguré, dimanche, à Guédiawaye, le Bus rapid transit (Brt), une infrastructure 100% électrique devant permettre de transporter quotidiennement 300 000 passagers dans la région de Dakar. C’est à la gare de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, qu’il a procédé à la coupure officielle du ruban, lançant la mise en service.

    Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Il traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau.

    Selon Le Quotidien, le président de la République a déclaré qu’un pays ‘’se construit avec des bâtisseurs et non des casseurs’’.

    En politique, le même journal signale qu’après la validation de sa candidature à la présidentielle du 25 février par le Conseil constitutionnel, Karim Wade fait face à ‘’un TAS d’obstacles’’ liés à sa double nationalité sénégalaise et française alors que la Constitution postule que ‘’tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise’’.

    En effet, rapporte la publication, le candidat Thierno Alassane Sall ‘’dénonce la double nationalité de Karim Wade’’. Toutefois, selon toujours Le Quotidien, les alliés du fils du président Abdoulaye Wade ‘’assurent qu’il a renoncé à sa binationalité’’.

    Le quotidien Bës Bi estime que ‘’Karim Wade risque d’être le premier candidat à voir sa course vers cette Présidentielle freinée par une question de +double nationalité+’’.

    ‘’Se fondant sur son droit de réclamation contre tout candidat retenu par le Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall a soulevé hier l’obstacle de la supposée +nationalité française+ pouvant se dresser contre la candidature de l’héritier du Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, rapporte le journal.

    Pour WalfQuotidien, ‘’c’est devenu un véritable arlésienne’’. ‘’Le débat sur la nationalité ou la double nationalité de Karim Wade refait surface, comme c’est le cas depuis l’avènement de son père au pouvoir’’, souligne Walf. EnQuête parle de  »retour du serpent de mer ».

    Dans les Echos, la Coalition Karim 2024 soutient que M. Wade a ‘’renoncé à sa nationalité française’’. ‘’Toutes les formalités ont été faites et cela a été acté par les autorités françaises. Soulever ce débat, c’est l’expression d’une méprisable discrimination ou d’une xénophobie’’, estime-t-elle.

    En sport, les quotidiens mettent en exergue la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice de l’équipe du Sénégal dans la compétition cet après-midi face à la Gambie.

    ‘’L’équipe nationale du Sénégal va entrer dans cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec un derby contre la Gambie à 14 heures Gmt au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro. Une entrée en lice à ne pas manquer pour les champions d’Afrique qui devront s’employer face à des Scorpions qui joueront le match de leur vie’’, écrit Bës Bi.

    Pour WalfQuotidien, ‘’le Sénégal remet en jeu son titre de champion d’Afrique ce lundi, à 14h, face à la Gambie’’. ‘’Aliou Cissé et ses joueurs ne doivent aucunement se rater pour leur entrée en lice, même s’ils commenceront par un chaud derby’’, dit le journal.  »Opération reconquête », selon Sud Quotidien.

    Le quotidien Stades estime qu’il faut ‘’marquer les esprits d’entrée’’.

    ‘’Match d’histoire(s)’’, commente L’Observateur, qui note que les Lions ‘’auront à cœur de réécrire l’histoire, après la douloureuse élimination du Sénégal par la Gambie aux portes de la Coupe du Monde, Afrique du Sud 2010’’.

    ‘’Après un nul (0-0) au match aller le 8 juin 2008 à Banjul (Gambie), la bande à Fadiga (…) était bien partie pour faire le boulot à Dakar, quatre mois plus tard (11 octobre). Mais c’était sans compter avec la détermination gambienne. Le Sénégal avait pris les devants sur une réalisation de Kader Mangane, avant que Aziz Nyang, auteur du but égalisateur, ne brise tout espoir des Lions de jouer ce Mondial. Une douloureuse élimination qui a provoqué la colère des supporters qui ont saccagé les alentours du stade Léopold Sédar Senghor et brûlé partiellement le siège de la Fédération sénégalaise de football’’, rappelle L’Obs.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne scrute le démarrage de la CAN en Côte d’Ivoire

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne scrute le démarrage de la CAN en Côte d’Ivoire

    Dakar, 13 jan (APS) – Tous les quotidiens dakarois parus ce samedi ont les yeux tournés vers la Côte d’Ivoire où l’équipe nationale de football défend son titre continental, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), dont le coup d’envoi sera donné cet après-midi.

    ‘’34e Coupe d’Afrique des nations de football : ça démarre aujourd’hui !’’, annonce le Soleil en manchette. Le quotidien national souligne que ‘’les autorités, le chef de l’Etat Alassane Ouattara au premier chef, ont mis les gros moyens pour réussir la plus grande Can de l’histoire’’.

    Le journal indique qu’’’un spectacle grandiose est prévu au stade Ebimpé, avec une cérémonie d’ouverture de 18 minutes, suivie d’une prestation musicale de 5 minutes’’.

    Sud Quotidien écrit qu’’’à quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économiques et administratives de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussokro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives sur le continent’’, souligne le journal.

    ‘’Akwaba !’’, s’écrit le quotidien du Groupe Sud Communication en manchette, soulignant que cette 34e édition de la CAN est ‘’placée sous le sceau de l’hospitalité’’.

    Le quotidien Enquête prévient que ‘’cette Can est partie pour être la plus disputée de l’histoire’’.

    Le quotidien Record rassure sur l’état d’esprit de l’équipe nationale. ‘’Des Lions sereins et concentrés’’, titre en une le quotidien sportif. Le journal informe qu’ils ont ‘’tenu hier [vendredi]’’ leur troisième séance d’entrainement au terrain annexe du stade Charles Konan Banny.

    Le journal Stades se préoccupe lui du dispositif d’attaque que le sélecteur national Aliou Cissé devra concocter face aux Scorpions. ‘’Qui à la pointe de l’attaque contre la Gambie ?’’, s’interroge le journal.

    Il explique qu’après le forfait de Boulaye Dia, ‘’Aliou Cissé devra choisir entre Habib Diallo, Nicolas Jackson, Abdallah Sima ou Bamba Dieng pour démarrer à la pointe de l’attaque’’.

    L’Observateur donne la parole à Pierre Lechantre, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 avec le Cameroun, lequel donne la recette pour éviter la malédiction du champion d’Afrique.

    Le journal s’est aussi intéressé aux tenues des différentes sélections, évoquant ‘’une Can de haute couture’’.

    En politique, L’As informe que ‘’le Conseil constitutionnel a rendu publique hier la liste provisoire des candidats qui vont compétir à la prochaine élection présidentielle’’. Le journal précise que 21 candidats ont ‘’franchi l’étape des parrainages’’.

    ‘’Les 7 +Sages+ valident tout le monde’’, informe à son tour Le Quotidien.

    Commentant cette décision, Walfadjri estime que ‘’l’élection présidentielle du 25 février prochain va battre le record de participation’’. Et le journal pense que ‘’cette pléthore de candidats risque de faire l’affaire du premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, s’il arrive à convaincre les frondeurs Aly Ngouille Ndiaye, Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao de renoncer à leur candidature pour le soutenir’’.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de l’organisation du scrutin présidentiel

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de l’organisation du scrutin présidentiel

    Dakar, 11 jan (APS) – L’organisation de l’élection présidentielle du 25 février prochain est le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.

    ‘’À moins de deux mois […] de la date du scrutin, seul le ministère de l’Intérieur, qui est dirigé par un responsable de la coalition [au pouvoir], dispose de la bonne version du fichier électoral’’, affirme Sud Quotidien en se demandant si le Sénégal arrivera ou pas à tenir ‘’un scrutin transparent et crédible’’.

    Tribune note que ‘’les nuages ne cessent de s’amonceler sur le scrutin’’. ‘’Un fichier à problème, un parrainage controversé, qui a vu des inconnus au bataillon passer là où des poids lourds ont été recalés, des décisions de justice foulées au pied…’’ note Tribune.

    ‘’Encore quarante-cinq jours d’incertitude !’’ titre Kritik’.

    Il s’inquiète des ‘’dysfonctionnements’’ et ajoute que ‘’les citoyens n’ont pas encore la certitude qu’ils [vont voter] dans les meilleures conditions’’.

    Source A signale, concernant les dysfonctionnements en question, que les noms des candidats Mouhamed Ben Diop et Mary Teuw Niane ne figurent pas dans le fichier général des électeurs.

    Une plainte contre le Conseil constitutionnel pour ‘’falsification de documents’’

    ‘’J’affirme haut et fort qu’il y a eu une manipulation ou un remplacement de notre clé par une autre qui ne nous appartient pas’’, écrit L’info en citant M. Niane.

    Ce dernier parle de la clé USB contenant les parrains collectés pour son dossier de candidature. Comme de nombreux autres candidats – sur 93 -, l’universitaire et ancien ministre a vu ses parrains invalidés par la commission de contrôle des parrainages.

    Selon L’As, des candidats éliminés au terme du contrôle des parrainages ont décidé de déposer une plainte contre le Conseil constitutionnel pour ‘’falsification de documents’’.

    ‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va vérifier les huit pièces restantes des dossiers de candidature avant la publication de la liste définitive, au plus tard le 20 janvier. Une étape difficile pour les candidats’’, lit-on dans L’Observateur.

    Il sera difficile pour le Conseil constitutionnel de procéder au contrôle des casiers judiciaires des candidats et du document ‘’prouvant qu’ils sont en règle avec la législation fiscale’’, selon le même journal.

    Il faut s’attendre, selon Le Quotidien, à de nouvelles ‘’contestations et vociférations’’ après le contrôle des autres pièces du dossier de candidature.

    EnQuête qualifie d’impitoyable le système de présélection des candidats à l’élection présidentielle. ‘’Si la nécessité de rationaliser les candidatures aux élections est admise chez la plupart des observateurs, de plus en plus de voix s’élèvent pour s’interroger sur le système de parrainage en vigueur’’, observe le même journal.

    ‘’C’est déjà la pénurie de billets’’ pour le match Sénégal-Cameroun de la CAN 

    Bés Bi Le Jour croit connaître l’une des causes des doublons à l’origine de l’élimination de nombreux candidats lors du contrôle des parrainages. ‘’L’usage des réseaux sociaux pour la collecte de parrains montre la facette peu orthodoxe des mandataires [des candidats]. Le choix de WhatsApp notamment n’est pas étranger aux doublons externes et rejets […] qui ont été fatals à certains candidats’’, révèle-t-il.

    WalfQuotidien signale que ‘’le système de Macky Sall […] disperse ses forces’’ en se faisant représenter par quatre candidats. Le journal considère Amadou Ba, Mahammed Dionne, El Hadji Mamadou Diao et Aly Ngouille Ndiaye comme des membres de ce ‘’système’’, tous les quatre candidats d’actuels ou d’anciens collaborateurs du président sortant.

    Le Soleil et Vox Populi réservent leur une à l’arrivée des Lions du Sénégal à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, où ils doivent prendre part à la 34e Coupe d’Afrique des nations de football.

    ‘’Les nouvelles du groupe sont bonnes’’, confie à Vox Populi un membre de la délégation sénégalaise en parlant des Lions.

    ‘’La presse sportive sénégalaise risque de ne pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent’’, s’inquiète Le Soleil en parlant de l’interdiction faite aux journalistes d’assister aux séances d’entraînement de l’équipe nationale.

    Le même journal signale que ‘’c’est déjà la pénurie de billets !’’ Il s’agit des billets d’entrée au stade où joueront les Lions, lundi, contre le Cameroun.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le bilan des travaux de la commission de contrôle des parrainages des candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain.

    Vingt et un candidats ont réussi à faire valider leurs parrains, selon les journaux. Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature avaient été déposés au Conseil constitutionnel.

    ‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va étudier […] les dossiers des 21 candidats et publiera [ensuite] la liste définitive de [ceux] retenus pour la présidentielle de 2024’’, lit-on dans Le Soleil.

    Plusieurs journaux se sont préoccupés de l’invalidation des candidatures des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye, Souleymane Ndéné Ndiaye, Cheikh Hadjibou Soumaré et Aminata Touré.

    Les ‘’trois rebelles’’ de la majorité présidentielle, El Hadji Mamadou Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, ‘’sont décidés à faire valoir leur légitimité politique’’, puisqu’ils ont fait valider leurs parrains, note Bés Bi Le Jour.

    Ces trois personnalités ont quitté le parti politique de Macky Sall et la coalition majoritaire pour faire acte de candidature, après que le président de la République a choisi comme candidat le Premier ministre.

    Sud Quotidien estime que ‘’la grosse surprise dans cette étape des parrainages, c’est l’élimination des deux anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Abdoul Mbaye’’ au contrôle des parrainages.

    ‘’On m’a fait payer mon combat contre le troisième mandat’’ de Macky Sall, a écrit Tribune en citant Aminata Touré.

    ‘’Aminata Touré accuse le régime qu’elle chérissait dans un passé récent d’avoir volé ses parrains dans la région de Saint-Louis’’, note Source A.

    Libération publie la liste des 21 candidats dont les parrains ont été validés, le journal EnQuête s’employant, pour sa part, à dévoiler ‘’les secrets de la réussite’’ de 12 d’entre eux qui sont parvenus à faire les corrections nécessaires.

    ‘’Il y a une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal’’, rappelle Le Quotidien, précisant qu’il s’agit de l’évaluation des autres pièces du dossier de candidature.

    ‘’Certains d’entre eux sont contraints de quitter l’espace politique’’, a dit à L’Observateur un analyste politique en parlant des 72 candidats n’étant pas parvenus à faire valider leurs parrains.

    WalfQuotidien signale que ‘’l’élection présidentielle de février prochain est partie pour battre le record en termes de nombre de candidats, si le Conseil constitutionnel valide la vingtaine de candidatures ayant passé le filtre du parrainage’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ratés du système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ratés du système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle

    Dakar, 9 jan (APS) – La difficulté qu’ont certains candidats à l’élection présidentielle à faire valider leurs parrains et les ratés supposés du système de parrainage dominent la livraison des quotidiens de ce mardi.

    Vingt-huit candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain ont annoncé lundi avoir introduit un recours auprès du Conseil constitutionnel pour réclamer la régularisation de tous les parrains déclarés invalides.

    Ils ont relevé des ‘’erreurs matérielles’’ qui, selon eux, les ont empêchés de faire valider leurs parrains.

    ‘’L’opposition victime de sa propre négligence’’, titre Kritik’, ajoutant : ‘’Pour n’avoir pas en amont exigé que le fichier de référence soit mis à sa disposition, l’opposition sénégalaise tombe encore dans le piège électoral, avec une pléthore de grosses pointures qui risquent de passer définitivement à la trappe.’’

    ‘’Aujourd’hui, ils sont devenus les victimes de leur mentor’’, note Tribune en parlant des anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Aminata Touré, et de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye.

    Le journal tient à rappeler que ces trois personnalités en difficulté dans les parrainages soutenaient cette innovation du système électoral sénégalais en 2019.

    ‘’Nous demandons l’annulation de tout le processus de parrainage’’

    À cette époque-là, ils faisaient partie des collaborateurs de Macky Sall, leur ‘’mentor’’, qui a instauré le parrainage des candidats à l’élection présidentielle.

    ‘’C’est […] succulent de contempler Mme Touré qui, en 2019, se moquait des opposants qui n’avaient pu passer le cap des parrainages, retrouver son allié Boun Abdallah Dionne qui, cette année-là, prédisait avec une surprenante exactitude le nombre de candidats qui passeraient les parrainages, ainsi que le pourcentage du vainqueur de l’élection’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Des candidats de l’opposition ont engagé […] un nouveau front autour du processus de contrôle des parrainages’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Mme Touré ‘’a demandé l’arrêt des travaux’’ de la commission de contrôle des parrainages, ajoute le même journal, selon lequel Aly Ngouille Ndiaye ‘’exige la reprise du processus’’.

    ‘’Nous demandons l’annulation de tout le processus de parrainage’’, lit-on dans Source A, qui cite la candidate et ancienne ministre Aïda Mbodj.

    La disparition du fichier électoral d’électeurs ayant voté même aux dernières élections est l’un des ratés les plus fréquents, selon les auteurs du recours introduit au Conseil constitutionnel.

    ‘’Un mardi décisif pour les 23 admis au second tour’’, titre Libération en parlant des candidats devant rencontrer à partir de ce jour la commission de contrôle des parrainages pour tenter de faire valider leurs parrains en procédant aux corrections nécessaires.

    Une seule femme se trouve parmi les neuf candidats ayant réussi à faire valider leurs parrains, observe EnQuête en relevant ‘’les pesanteurs sociales qui bloquent l’ascension des femmes’’ en politique.

    Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature – dont ceux de six femmes – avaient été déposés au Conseil constitutionnel.

    ‘’Notre fichier est fiable et complet’’

    Ce mardi ‘’est un jour crucial pour les candidats admis à régulariser leurs parrains invalidés’’, affirme L’As en rappelant que neuf candidats ont fait valider leurs parrains.

    ‘’Aucun pouvoir issu du processus actuel si manifestement gangrené de vices […] ne sera ni légitime, ni légal, ni démocratique’’, écrit WalfQuotidien en citant Cheikh Tidiane Gadio, l’un des candidats dont les parrains ont été invalidés.

    L’ancien ministre des Affaires étrangères propose au président de la République de faire valoir le ‘’bon sens’’ en veillant à ce que l’élection présidentielle puisse se dérouler dans la transparence.

    Le Conseil constitutionnel a l’obligation d’expliquer ce qu’il entend par un électeur ‘’non identifié dans le fichier électoral’’, les votants étant dans cette situation ayant valu à beaucoup de candidats l’invalidation de leur candidature, a dit un expert des questions électorales à Sud Quotidien.

    L’Observateur constate que ‘’la vérification des dossiers de parrainage […] ouvre une phase de contentieux préélectoral’’.

    ‘’Notre fichier est fiable et complet’’, soutient l’ancien député Théodore Chérif Monteil.

    ‘’Tous les [candidats], sans exception, devraient avoir à leur disposition le fichier qui a servi aux élections législatives du 31 juillet 2022 […] Les entendre dire que l’État devrait le mettre à leur disposition relève du manque d’honnêteté de leur part’’, a écrit Le Soleil en citant M. Monteil.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    Dakar, 8 jan (APS) – Les quotidiens consacrent de larges colonnes aux complaintes des candidats remettant en question la fiabilité du fichier électoral avec lesquels leurs parrains collectés pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain ont été invalidés ou jugés incomplets.

    Quelques-unes des 93 personnes prétendant diriger le Sénégal ont fait valider leurs parrains, d’autres ont été écartés de la compétition électorale en raison de parrains n’étant pas conformes à la loi. D’autres encore doivent corriger leur parrainage pour faire valider leur candidature.

    Kritik’ conclut à un ‘’désordre  électoral’’.

    ‘’De quel fichier parle-t-on ?’’ écrit-t-il en citant l’ancienne Première ministre Aminata Touré, qui doit corriger et compléter ses parrains.

    ‘’De gros doutes sur le fichier’’, titre WalfQuotidien, observant que ‘’le travail de la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel est remis en question’’.

    Il ajoute que ‘’de nombreux candidats doutent de sa fiabilité et, surtout, de sa base de travail, le fichier électoral’’.

    Vingt-deux candidats invités à ‘’régulariser’’ leurs parrains sont sur une ‘’pente raide’’, selon Source A.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, dont les parrains ont été invalidés, se désole de l’absence du fichier électoral des noms de ses parrains, y compris du sien.

    ‘’Aminata Touré crie au scandale’’, lit-on dans Tribune.

    Selon ce journal, l’ancienne cheffe du gouvernement ‘’poursuit ses dénonciations’’ et doute de la ‘’transparence des procédures en vue de l’élection présidentielle’’.

    M. Dionne dénonce, selon L’info, ‘’les pratiques actuelles du système de parrainage, qui balafrent hideusement notre démocratie’’.

    Vingt-sept candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel

    Libération constate que ‘’le contrôle des parrainages provoque un tollé’’.

    ‘’Dans la région de Thiès, deux ou trois candidats […] ont été à l’origine de milliers de doublons. Ces situations absurdes mettent en lumière les défaillances d’un système que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis 2019’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, l’un des candidats autorisés à régulariser leurs parrains.

    ‘’Une enquête s’impose’’ sur le fichier électoral, soutient EnQuête.

    Le Quotidien évoque ‘’la grosse colère’’ d’Aminata Touré et la proposition faite par Mahammed Dionne de ‘’tenir une discussion encadrée […] pour relever les incohérences et trouver des solutions idoines et durables’’, qui permettront d’organiser ‘’une élection libre, apaisée, transparente’’.

    Dans une interview publiée par Vox Populi, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, dit avoir ‘’une profonde confiance dans la sagesse du peuple sénégalais à exercer ses droits démocratiques de manière réfléchie, inclusive et pacifique’’.

    L’As annonce que 27 candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel, ce lundi.

    Ils contestent l’invalidation de leurs parrains.

    Même la Commission électorale nationale autonome, chargée du contrôle de l’élection présidentielle, ‘’ne sait pas sur quel pied danser’’, car son président, selon Bés Bi Le Jour, dit ne pas disposer encore du fichier électoral mis à jour.

    ‘’Il y a une clarification à faire sur le fichier avec lequel ce contrôle des parrainages a été fait’’, écrit L’Observateur en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, dont les parrains ont été invalidés.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tirent le bilan du contrôle des parrainages à la prochaine présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tirent le bilan du contrôle des parrainages à la prochaine présidentielle

    Dakar, 6 jan (APS) – Les quotidiens parvenus samedi à l’APS continuent de rendre compte en priorité des travaux du Conseil constitutionnel consacrés au contrôle de la validité des parrainages à la présidentielle du 25 février prochain, de nombreux titres revenant sur le rejet du dossier présenté par l’opposant Ousmane Sonko.

    « Neuf passent, Sonko éliminé », à l’issue du dernier jour des travaux du Conseil constitutionnel, résume le quotidien Le Soleil, selon lequel la première phase du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a été bouclé vendredi. « A l’issue de l’opération, neufs candidats sont admis d’office », d’autres ont 48 heures pour compléter leurs dossiers, tandis que plusieurs des 93 postulants ont été recalés.

    Le cas de l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti dissout Pastef-Les patriotes, semble le plus marquant aux yeux des journaux, qui reviennent largement sur le rejet du dossier de candidature du maire de Ziguinchor, déclaré « incomplet » par le Conseil constitutionnel.

    « Sonko écarté », affiche le quotidien L’As à ce sujet. « Le coup de grâce », estime L’info. « Ousmane Sonko définitivement recalé », affirme Les Echos.  « Sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko médite, du fond de sa cellule, sur son sort actuel », commente le journal Le Quotidien.

    « Le terminus où l’a conduit son parcours électoral a été parsemé d’embûches et de pièges qu’il s’est créés lui-même, et qui se sont refermés sur lui. La base de ceux-ci reste ses virées nocturnes à Sweet Beauty », ajoute Le Quotidien, en allusion à l’affaire relative aux accusations de viols portées à son encontre par une employée d’un salon de massage dakarois.

    Refonte de la stratégie de l’ex parti Pastef

    Dans cette affaire, la justice, dans une décision rendue le 1er juin dernier, avait acquitté l’opposant des faits présumés de viols, mais l’a condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Arrêté le 28 juillet, Ousmane Sonko a été inculpé trois jours plus tard de huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, etc.

    Plusieurs quotidiens rapportent que même son dossier de candidature invalidé, M. Sonko et ses avocats ne disent pas leur dernier mot et annoncent un recours. Vox Populi, parmi d’autres quotidiens, précise que le Conseil constitutionnel sera saisi d’un recours dès que le rejet de son dossier sera notifié à son mandataire.

    « Plans de survie », peut-on ainsi lire à la une de Bès Bi Le Jour. « Les avocats du candidat Sonko ne lâchent pas prise. De l’avis de Me Ciré Clédor Ly, ils comptent déposer un recours afin que l’opposant + puissent participer à la présidentielle+ ». Sans compter que le camp du maire de Ziguinchor mise sur Habib Sy, Cheikh Tidiane Dièye et Diomaye Faye « pour le sauvetage du +projet+ » porté par l’ex-parti Pastef-Les Patriotes.

    « Le rejet du dossier de candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil constitutionnel est susceptible d’entraîner une refonte de la stratégie de l’ex parti Pastef. L’option des cadres de [cette formation dissoute] d’envoyer ou de +parrainer + plusieurs candidatures vise à s’assurer de la présence d’un membre de la galaxie Pastef à la présidentielle. Un moyen de contourner l’invalidation de son leader Ousmane Sonko », analyse le quotidien Enquête.

    Plus généralement, L’Observateur note que la liste des candidats à la présidentielle du 25 février prochain « risque d’être longue, avec plusieurs concurrents face à Amadou Ba, candidat de la majorité au pouvoir. Cette pluralité de candidats de l’opposition présente aussi bien des avantages que des inconvénients, pour les deux camps », ajoute le journal.

    « Encore des épines sous le pied », titre Walf quotidien, en s’intéressant à trois candidats – Habib Sy, Karim Wade, Déthié Fall – qui ont certes passé l’étape du contrôle des parrainages, mais qui sont « encore loin du bout du tunnel ». Il reste encore à ces candidats « un saut pour espérer prendre part à la prochaine présidentielle de 2024. Ils risquent d’être bloqués par leur passé pénal ».

    BK

     

     

     

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la remise en question de l’éligibilité de Ousmane Sonko

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la remise en question de l’éligibilité de Ousmane Sonko

    Dakar, 5 jan (APS) – La condamnation définitive de Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation l’opposant à Mame Mbaye Niang, ses conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle du 25 février et le contrôle des parrainages sont les principaux sujets traités par les journaux reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    La Cour suprême a confirmé, jeudi soir, la condamnation prononcée en mai dernier par la Cour d’appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation face au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui remet en question l’éligibilité de M. Sonko.

    ‘’La Cour suprême exclut Sonko de la présidentielle’’, titre 24 Heures qui souligne que la chambre pénale de la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation du maire de Ziguinchor contre l’arrêt de la Cour d’Appel qui l’avait condamné à 6 mois assortis de sursis pour diffamation et injures tout en supprimant la contrainte par corps concernant la sanction pécuniaire fixée à 200 millions de francs CFA.

    En confirmant la condamnation de Sonko par la Cour d’Appel, ‘’la Cour suprême termine avec panache le boulot !’’, s’exclame Le Témoin.

    ‘’En mode fast-tract, dans le traitement d’une affaire de diffamation le plus rapide de l’histoire du Sénégal, Ousmane Sonko a été définitivement condamné hier par la Cour suprême. Pile poil le jour de clôture du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel’’, écrit  le journal.

    Selon Libération, ‘’la Cour suprême maintient la peine et l’amende mais écarte la contrainte de corps’’.

    L’Info estime que ‘’ce verdict est éliminatoire à la présidentielle pour Sonko qui a perdu son éligibilité’’. ‘’Sonko perd son éligibilité’’, titre le journal.  ‘’Sonko écarté par Mame Mbaye Niang’’, dit Les Echos.  »Fin de rêve pour Sonko’’, note Source A.  ‘’Sonko hors de course’’, selon EnQuête. ‘’Mame Mbaye Niang se paye la tête de Sonko’’, met en exergue  L’As.

     »Le leader de Pastef peut faire une croix sur la présidentielle de février 2024. Avec la confirmation de sa peine par la Cour suprême, il est définitivement out pour ce scrutin », rapporte WalfQuotidien.

    Au sujet des parrainages pour la présidentielle, Le Quotidien signale que Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré et Abdoul Mbaye sont bloqués par des doublons tandis que Anta Babacar Ngom gagne son pari en passant cette étape. Le journal parle de  »destins en sursis ».

    En validant ses parrainages lors de son contrôle au Conseil constitutionnel,  »Anta Babacar Ngom dribble  son monde », selon Source A. ‘’Anta Babacar passe, des ténors trépassent, Mimi se braque’’, relève L’As.

    Libération rapporte le cas du candidat Thierno Cissé arrêté par la Division des investigations criminelles et  »placé en garde à vue pour confection de faux parrainages, faux et usage de faux en écritures publiques ».

    Agé de 53 ans, selon le journal, le candidat indépendant a présenté hier une liste de 13  faux députés. Face aux enquêteurs de la Dic,  »l’informaticien de profession assume tout et se dit prêt à répondre de ses actes, selon Libération.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang à la Une

    Dakar, 4 jan (APS) – Les instructions de Macky Sall au gouvernement pour une bonne organisation de la présidentielle du 25 février, le contrôle des parrainages et l’audience de la Cour suprême dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang sont les principaux sujets traités par les journaux reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.

     »Bonne organisation de la présidentielle et communication sur le bilan de sa gestion, Macky donne ses ultimes directives », affiche L’As qui souligne que dans un mois,  la campagne électorale va démarrer au Sénégal pour in fine désigner le successeur de Macky Sall à la magistrature suprême.

    ‘’Et le président de la République voudrait que ce processus électoral se déroule dans les meilleures conditions. Il l’a fait savoir mercredi en réunion du conseil des ministres, non sans appeler le candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakar (Amadou Ba) à mieux communiquer sur leur douze années de gestion », écrit le journal.

    Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Le Soleil note que le chef de l’Etat a insisté sur la valorisation du patrimoine culturel. « Le président veut mieux’’, titre le journal, relevant que Macky Sall a demandé au gouvernement  »de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la Culture et du Patrimoine, qui doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact ».

    ‘’Macky Sall veut soigner sa sortie’’, en insistant sur la disponibilité du bilan des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023, note EnQuête, qui écrit:  »Il veut présenter aux Sénégalais ce rapport avant de quitter le pouvoir. Il veut ce rapport dans le courant de ce mois de janvier ».

    Les difficultés des ténors politiques à valider leurs parrainages en vue de l’élection présidentielle de février 2024 intéressent également les quotidiens du jour.

    La commission de contrôle des parrainages a enregistré mercredi deux validations de candidature, six vont repasser pour régularisation et douze ont été invalidées, rapporte L’Observateur, soulignant que parmi ces candidats qui peinent à passer d’office l’étape des parrainages, il n’y a quasiment que des ‘’ténors politiques’’. La publication cite Aly Ngouille Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo, Malick Gackou, Mahamad Boun Abdallah Dionne ou encore Idrissa Seck.

    Pour WalfQuotidien, ‘’ça sent le roussi pour des ténors’’. ‘’Sur les vingt candidats déclarés dont les parrainages ont été contrôlés mercredi, deux seulement sont passés avec succès. Il s’agit de Karim Wade et de Habib Sy qui ont opté pour le parrainage parlementaire’’, a précisé le journal.

    EnQuête signale que  »les candidats font face à l’équation des doublons ».  »Au troisième jour de vérification des parrainage, aucun candidat n’a validé le parrainage citoyen. Sept sont admis au  2e tour, 13 définitivement recalés. Karim Wade et Habib Sy n’ont pas eu de grosses difficultés grâce au parrainage parlementaire », note le journal.

     »Habib Sy et Karim Wade sauvés par les députés », selon Bes Bi qui écrit:  »La 3e journée de contrôle des parrainages n’a consacré que le passage des candidats Habib Sy et Karim Wade, tous deux sauvés par des signatures de députés. Alors que des leaders comme Malick Gakou, Boun Dionne et Mamadou Lamine Diallo devront compléter pour atteindre le nombre de parrains requis. Le maire de Thiès Babacar Diop est, lui, recalé ».

    Les journaux se sont fait l’écho de l’audience de la Cour suprême dans l’affaire de diffamation qui oppose l’actuel ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.

    ‘’Sonko croise les doigts’’, affiche Sud Quotidien qui souligne que  la première chambre pénale de la Cour suprême va statuer ce jeudi sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    Selon le journal,  »l’enjeu de la décision que va rendre cette chambre de la Cour suprême déterminera l’avenir de la candidature de Sonko à la présidentielle de février prochain’’.

    L’As parle d’une  »audience suprême pour Sonko », estimant que le maire de Ziguinchor  »doit prier de toutes ses forces » pour que la cour suprême  »casse » la décision de la Cour d’appel s’il veut participer à la prochaine élection présidentielle.

    Source A note dans cette affaire que ‘’Sonko joue la montre’’ à travers l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par ses avocats.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 3 jan (APS) – Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Concernant la vérification des parrainages devant le Conseil constitutionnel, il y a un  »rejet massif » de dossiers, relève Enquête, la Une barrée du titre  »Pris au piège ».

     »Hier, un seul candidat, le Pr Daouda Ndiaye, est passé sur un total de 20. Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup et Papa Djibril Fall vont devoir passer le 2e tour. Tous les autres ont été ajournés’’, écrit le journal.

    Au deuxième jour de vérification des parrainages, ‘’Daouda Ndiaye admis d’office, quatre candidats passent au second tour, le reste à la trappe’’, constate le journal Les Echos, qui signale qu’Idy (Idrissa Seck), Pape Djibril Fall, Aliou Mamadou Dia, et Sérigne Mboup passent au second tour. ‘’Cheikh Bamba Dièye, Abdou Mbacké Bara Dolly, Alioune Sarr, Jean Baptiste Diouf sont tous recalés’’, ajoute le journal.

    ‘’Le massacre se poursuit, seuls 2 candidats sur 20 ont passé le parrainage, mardi’’, selon Vox Populi qui souligne que ‘’le professeur Daouda Ndiaye réussit haut la main, Aliou Mamadou Dia du PUR passe, mais devra régulariser quelques doublons’’.

    Selon Libération,  »l’hécatombe se poursuit’’. Les candidats Khadim Diop, Charles Emile Cissé, Jean-Baptiste Diouf, Cheikh Bamba Dièye, le juge Ibrahima Dème, Birima Mangara, Cheikh Bara Dolly sont tous recalés, note la publication.

    Bës Bi parle de  »la loi du tamis » et souligne que Idrissa Seck, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, est  »en sursis ».

     »La deuxième journée du contrôle des parrainages s’est soldée hier par la validation des dossiers des candidats Daouda Ndiaye et Aliou Mamadou Dia. Entre autres leaders qui n’ont pu atteindre le nombre de signatures requises, la liste s’allonge de suite avec Idrissa Seck, Pape Djibril Fall et Serigne Mboup. Alors que le juge Dème, Bara Mbacké Doli, Cheikh Bamba Dièye et autres ont été recalés de la course », rapporte la publication. 

    Idrissa Seck, le patron du parti Rewmi, arrivé 2ème à la présidentielle de 2019 devra régulariser des doublons, selon Sud Quotidien. 

    ‘’Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Réwmi, Idrissa Seck. L’ex-candidat, arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2019, a vu son dossier de parrainage ajourné. Il devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février 2024’’, écrit la publication.

    ‘’Idy en danger’’, remarque L’Observateur, signalant qu’il doit régulariser plus de ‘’8000 doublons externes’’ pour passer l’étape des parrainages. ‘’S’il ne participe pas à l’élection c’en est quasiment fini de son destin présidentiel’’, prévient le journal. Même son de cloche chez Le Quotidien qui affiche à sa Une : ‘’Idy en danger’’.

    Les quotidiens se sont également intéressés aux avantages octroyés par l’Etat aux maires du Sénégal.

    ‘’L’Association des maires du Sénégal a fait face à la presse mardi pour faire le point sur des négociations entreprises avec le gouvernement. Son président Oumar Ba a relevé plusieurs acquis liés entre autres à l’augmentation des indemnités des maires et des adjoints et l’autorisation d’achat de véhicules de fonction’’, rapporte L’AS, qui écrit dans son titre que ‘’Macky gâte les maires‘’.

    Dans le cadre du programme  »100 000 logements », Le Soleil annonce que ‘’l’enroulement de la diaspora (a été) entamé’’. ‘’Entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays’’, rapporte le journal.

    AB/OID/ASG