Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les adieux de Macky Sall et le contrôle des parrainages à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les adieux de Macky Sall et le contrôle des parrainages à la Une

    Dakar, 2 jan (APS) – Les adieux de Macky Sall à la Nation, à l’occasion de son discours du 31 décembre, et les premiers résultats des opérations de contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

    ‘’Bilan et legs d’un homme d’action’’, affiche à la Une Le Soleil, parlant du dernier message à la Nation du président Macky Sall. ‘’Il a placé le Sénégal sur les rampes de l’émergence, et garanti la tenue d’une Présidentielle transparente à laquelle il ne prendra pas part. Après le pouvoir, il va se consacrer à une Fondation pour la paix, le dialogue et le développement’’, résume Le Soleil.

    Le président de la République, Macky Sall, a saisi l’occasion de son dernier discours de nouvel an, le 31 décembre, pour faire ses adieux à moins de deux mois de l’élection présidentielle qui doit désigner son successeur. Il a, sur le bilan, souligné que les progrès sont ‘’réels et visibles à travers tout le pays’’, relevant que ‘’les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes’’ avant d’annoncer qu’il mettra en place ‘’une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement’’.

    WalfQuotidien note que c’était ‘’un dernier discours entre adieu et autoglorification’’.

    ‘’Comme il fallait s’y attendre, le président Macky Sall a fait son discours d’adieu au peuple sénégalais. Un discours où il a tiré le bilan de ses douze ans à la tête de la Nation, marqué par des réalisations pour reprendre ses propos’’, souligne Walf.

    Macky Sall a prononcé des ‘’mots sages à la Nation’’, selon Bes Bi.

    ‘’C’était presque un +Je suis venu vous dire que je m’en vais+. Ce n’est pas le ton et les cordes de Serge Gainsbourg. Mais il y avait une émotion contenue qui se dégageait de cette voix et de ce timbre familiers aux Sénégalais’’, écrit le quotidien.

    Il ajoute : ‘’Pour son dernier message à la Nation, le président de la République a choisi un costume et une cravate bleus de nuit assortis d’une chemise bleu ciel. Pour remercier le Ciel d’avoir servi douze ans ! Avec toute la solennité et la neutralité qui se voient dans le décor. Le fond marron-beige polémique de son parti et sa coalition lors de ses derniers discours a disparu. Il laisse la place aux seules couleurs du drapeau national’’.

    Dans ce discours, ‘’Macky Sall exhibe ses +trophées+’’, estime Sud Quotidien.

    ‘’Après le président-poète, Léopold Sédar Senghor relevant dans son discours à la Nation, le 31 décembre 1980, avoir refusé le dépôt d’une proposition de loi tendant à faire de lui un +Président à Vie+ (…) Macky Sall aura été le deuxième chef d’Etat à réussir à faire ses adieux aux Sénégalais qui lui ont fait confiance en 2012, avant de lui renouveler ce bail en 2019’’, écrit le journal.

    La publication ajoute : ‘’Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau… Aussi a-t-il salué la situation d’accalmie en Casamance et le dépôt des armes par des groupes armés qui ont désormais leur place dans la Nation’’.

    Alors que ‘’Macky Sall dénonce l’extrémise, le populisme et la manipulation et appelle au fair-play’’, EnQuête note que ‘’le camp de Ousmane Sonko parle d’un régime dictatorial qui foule au pied les libertés’’.

    Vox Populi met en exergue le contrôle des parrainages et souligne que ‘’c’est le début de l’hécatombe’’. ‘’Seuls 3 candidats sur 19 passent au 1er tour : Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall’’.

    ‘’La commission de contrôle des parrainages a entamé son travail samedi 30 juin avec le passage de 20 des 93 candidats déclarés pour la prochaine présidentielle. Au cours de cette vérification, seulement trois, appartenant tous à l’opposition (Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall et Bouacar Camara), ont pu obtenir directement leur ticket d’entrée pour la prochaine étape. Malick Guèye et Mamadou Sambou Yatassaye ont été éliminés d’office. Le mandataire de Sonko ne s’est pas présenté. Me Elhadj Diouf et Rose Wardini sont appelés à remplacer leurs doublons. Les 14 qui restent ont été tous recalés’’, rapporte Les Echos.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages pour la présidentielle de février au menu

    Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens du week-end consacrent leurs manchettes au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, à l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.

    Le Conseil constitutionnel a procédé vendredi au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage du contrôle des parrainages des 93 candidats déclarés à la présidentielle de 2024.

    Citant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, Le Soleil signale que seuls les dossiers qui présentent les neuf pièces exigées feront l’objet d’un contrôle.

    ‘’Les sept sages en mode tirage’’, souligne Sud Quotidien qui évoque les explications du président du Conseil constitutionnel : ‘’l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures’’.

    S’intéressant aux explication du président de cette juridiction, L’AS quotidien parle de ‘’commandements du président Badio’’ et signale à son tour qu’en séance publique, le Conseil constitutionnel a déterminé l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages (…) en présence des représentants des candidats, de la presse et d’un huissier de justice.

    Source A décrypte les résultats du tirage au sort et fait remarquer que le candidat Boubacar Camara, ancien directeur général des douanes sénégalaises ouvre le bal du contrôle des parrainages alors que la candidate Aïssatou Mbodj, ferme le ballet.

    ‘’Jour de vérité pour certains candidats qui ont crié sur tous les toits le nombre de parrains obtenus pour les besoins de l’élection présidentielle. La Commission de contrôle et de validation parrainages démarre sa mission avec la vérification des parrains de Boubacar Camara et neuf autres candidats déclarés aujourd’hui (samedi), indique la publication dans ses colonnes.

    Pendant ce temps, Vox Populi évoque en Une l’interdiction par le préfet de Dakar du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’La cérémonie d’investiture du candidat déclaré, prévue aujourd’hui samedi 30 décembre, au terrain ACAPES des Parcelles Assainies, a été interdite par les autorités. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, a rendu public un arrêté interdisant le meeting pour trois raisons : menace de trouble à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées’’, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

    ‘’L’Etat dit niet’’ à la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko, indique en appel le journal Enquête qui rend dans le même temps compte de la réaction d’El Malick Ndiaye, responsable de la communication du PASTEF, le parti dissout du candidat déclaré à la présidentielle de 2024 : ‘’Cette interdiction est une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à l’écoute’’.

    D’autres publications mettent à profit leur dernière parution avant 2024 pour tirer le bilan de l’année qui s’achève ce dimanche. A l’image de Walf Quotidien qui présente 2023 comme l’année du ‘’mortal kombat’’ que se seraient livrer Macky Sall et Ousmane Sonko.

    ‘’Année charnière, 2023 a été riche en évènements. Un bouleversement politique à tous les niveaux allant des élections législatives à la renonciation à une troisième candidature du président Macky Sall, aux évènements Sonko, allant de ses déboires judiciaires à la dissolution de PASTEF’’, résume le journal.

    ‘’Manifestations, saccages, morts, dissolution de PASTEF et arrestation de son leader, 2023 a été marquée par les dossiers Sonko’’, fait pour sa part observer Le Quotidien.

    S’intéressant au sort d’Ousmane Sonko, la publication estime que le 2 février 2021 a été le soir où tout a basculé alors que la jeune Adji Sarr a porté plainte pour viol contre l’opposant sénégalais, lequel dénonce une tentative de liquidation politique.

    ‘’Depuis cette affaire, la vie de Sonko n’est plus la même. Il fait face à plusieurs affaires politico-judiciaires qui tiennent en haleine le pays depuis deux ans’’, souligne le journal.

    L’Observateur a fait l’option d’évoquer les perspectives du pays pour 2024 dans les domaines de la politique, de l’économie, de la sécurité entre autres qu’il présente sous forme de défis majeurs pour le pays.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’élection présidentielle, principal sujet des quotidiens de ce vendredi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’élection présidentielle, principal sujet des quotidiens de ce vendredi

    Dakar, 29 déc (APS) – Les quotidiens mettent en exergue les préparatifs du scrutin présidentiel du 25 février prochain, dans leur livraison de ce vendredi.

    ‘’Les enjeux n’ont pas dévié notre administration de sa trajectoire faite de neutralité et d’équidistance’’, écrit Vox Populi en citant le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, chargé de l’organisation de cette élection.

    ‘’Comme [aux élections] antérieures, les grandes administrations électorales du ministère de l’Intérieur, la DGE, la DAF, la police, les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets s’engagent solennellement à relever le défi de l’organisation’’, ajoute le même journal. Il cite le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Alioune Aïdara Niang.

    Selon le journal, Sidiki Kaba et son collaborateur ont donné ces assurances lors d’une cérémonie de décoration d’agents du ministère de l’Intérieur.

    Le ‘’premier grand test’’ des candidats à l’élection présidentielle aura lieu ce vendredi, affirme Tribune en parlant du tirage au sort en vue de leur ordre de passage au contrôle des parrains collectés pour leur candidature.

    ‘’Le piège du tirage au sort’’, note L’As, ajoutant qu’il s’agit d’‘’un exercice qui peut s’avérer périlleux pour certains’’ candidats.

    L’As affirme que ‘’les premiers à être tirés auront la chance de contourner facilement l’obstacle des doublons externes’’.

    Les derniers vont s’exposer au ‘’risque de présenter des parrains déjà pris en compte’’ par ceux qui les auront précédés, ajoute le même journal.

    Le Soleil signale que ‘’des personnalités [ont été] rigoureusement sélectionnées’’ en même temps que des magistrats et des greffiers du Conseil constitutionnel pour assister les membres de l’institution dans le contrôle des parrains déposés par les candidats à la candidature.

    Ousmane Sonko est ‘’éligible’’

    ‘’De plus en plus, des voix s’élèvent pour dire que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pourrait être éliminé dès le premier tour’’, lit-on dans L’Observateur.

    ‘’Parole d’opposants ou réalité politique ?’’ se demande-t-il.

    EnQuête pense que ‘’la pléthore de candidats s’explique par l’éclatement des principaux blocs’’, Benno Bokk Yaakaar, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal.

    Il publie une liste de ‘’quelques candidats aux profils pas du tout ou très peu connus’’.

    ‘’Aux côtés des favoris qui aspirent à jouer les premiers rôles et des outsiders qui vont jouer les trouble-fêtes, il faudra aussi compter avec les fortes personnalités du monde des affaires et de la haute administration qui ont pas mal d’idées à faire valoir’’, observe EnQuête.

    Source A relaye l’argumentaire de l’enseignant-chercheur Pape Moussa Saliou Guèye, qui juge la candidature d’Ousmane Sonko recevable, malgré le refus de la Direction générale des élections de lui remettre les outils de collecte des parrains.

    ‘’Du point de vue juridique, Ousmane Sonko est électeur et éligible. Du point de vue administratif, c’est l’administration qui refuse cela, on n’y peut rien’’, rapporte Source A en citant M. Guèye.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les candidats à l’élection présidentielle tiennent la vedette dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les candidats à l’élection présidentielle tiennent la vedette dans les quotidiens

    Dakar, 28 déc (APS) – Les candidatures à l’élection présidentielle sont l’un des sujets dominants de la livraison des quotidiens de ce jeudi.

    Kritik’ affirme que ‘’même si tous bombent le torse et affirment avoir réussi la prouesse de la collecte des parrains, bien des ténors peuvent se voir recaler’’ à cause des ‘’doublons externes’’.

    Le journal fait allusion à une disposition du code électoral selon laquelle des candidats se verront privés des doublons, s’il arrive que des électeurs, des députés ou des élus territoriaux parrainent plusieurs fois d’entre eux en même temps.

    Source A constate qu’‘’il y a de nouveaux hommes politiques qui émergent dans le paysage politique sénégalais’’. ‘’C’est le cas notamment de Ndiack Lakh’’, qui, selon les médias, fait partie des dizaines de candidats à la candidature ayant déposé leur dossier au Conseil constitutionnel.

    ‘’Son plus grand souci n’est pas de participer à l’élection présidentielle, il est de savoir par quelle manière il va battre ses adversaires avant 12 heures’’, le jour du scrutin, écrit L’info en citant les proches de l’opposant Ousmane Sonko.

    Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire, même si la Direction générale des élections refuse de lui remettre les outils nécessaires à la collecte des parrains, l’une des conditions requises pour la validité des candidatures.

    Au moins 95 dossiers de candidature déposés au Conseil constitutionnel

    ‘’Nous avons déposé un dossier en bonne et due forme au Conseil constitutionnel’’, note Libération en citant Mohamed Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko.

    Tribune et d’autres journaux annoncent un meeting d’investiture prévu samedi prochain aux Parcelles Assainies, à Dakar, de l’opposant en prison depuis plusieurs mois.

    L’année ‘’2024 va battre tous les records en termes d’aspirants à la présidence’’ de la République, observe EnQuête, annonçant qu’‘’au moins 95 personnes ont réussi à déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel’’.

    ‘’Pastef (le parti d’Ousmane Sonko dissous par le président de la République) aligne quatre mousquetaires’’, titre WalfQuotidien, précisant qu’il s’agit de M. Sonko lui-même, de Bassirou Diomaye Faye, de l’ancien ministre Habib Sy et de Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’La floraison de candidatures […] n’est-elle pas la conséquence de notre goût de l’homme providentiel, généralement choisi sur le tas, ajouté au monarchisme de l’institution présidentielle, où  le chef de l’État détient tous les pouvoirs ?’’ se demande Sud Quotidien.

    Concernant les autres sujets d’actualité, Le Quotidien annonce la reprise des cours en présentiel à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, le 3 janvier.

    Cette décision a été prise ‘’sans l’aval du conseil académique’’ de ladite université, selon le journal.

    Les enseignements en présentiel de la faculté des lettres et sciences humaines ont été suspendus pendant plusieurs mois.

    Le Sénégal peut-il gagner la Coupe d’Afrique des nations sans Boulaye Dia ? 

    Les quotidiens se sont intéressés au renouvellement du parc automobile de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, qui s’enrichit de 370 nouveaux bus, selon Vox Populi.

    ‘’Avec l’acquisition et la mise en service des nouveaux bus, la société nationale de transport espère améliorer sensiblement ses services, avec une réduction du temps d’attente aux arrêts’’, lit-on dans Le Soleil.

    L’As relaye le message de félicitation adressé par le président de la République à l’ex-directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes, Ibrahima Ndiaye, ‘’un fonctionnaire émérite’’.

    Pendant trente-quatre ans, il a été ‘’au service de notre pays, particulièrement du secteur des infrastructures’’, rapporte L’As, ajoutant que Macky Sall a salué ‘’son professionnalisme, sa rigueur et son dévouement exemplaires’’.

    ‘’Le Sénégal peut-il gagner sans Boulaye Dia ?’’ se demande Stades.

    À cause d’une blessure, ‘’Boulaye Dia pourrait manquer la grand-messe du football africain en Côte d’Ivoire’’, la Coupe d’Afrique des nations, qui démarre début janvier, ajoute le même journal.

    Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, ne va pas ‘’se priver de cette chance de doubler les hommes à chaque poste et de disposer d’une marge pour combler les gaps’’ causés par les blessures et d’autres situations imprévues, lit-on dans Record.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    Dakar, 23 déc (APS) – Les journaux du weekend traitent en priorité du sujet relatif au rejet par la Cour suprême du pourvoi en cassation du maire de Dakar Barthélemy Dias, insistant sur les conséquences politiques de cette décision de la juridiction suprême.

    La Cour suprême a rejeté, vendredi, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar avait confirmé un jugement condamnant M. Dias à deux ans de prison, dont six mois ferme.

    Cette juridiction le condamnait en même temps à payer à la partie civile, la famille de Ndiaga Diouf, la somme de 25 millions de francs CFA.

    “Barthélémy Dias en danger’’, porte en manchette le journal Sud Quotidien qui estime que son mandat de maire de Dakar et de député à l’Assemblée nationale “sont entre les mains du président Macky Sall et de la ministre de la Justice Aïssata Tall Sall’’.

    Evoquant la probable “déchéance’’ du mandat de M. Dias, le journal l’As mentionne à sa Une que “Barth est suspendu au glaive d’Aïssata Tall Sall (ministre de la Justice)’’.

    “Ironie du sort. Après avoir plaidé la relaxe de Barthélémy Dias dans le dossier Ndiaga Diouf en 2011, c’est à Aïssata Tall Sall que revient 12 ans après, la décision de déchoir son ex client’’, commente le journal l’As.

    L’actuelle garde des sceaux, ministre de la justice était l’avocate du maire de Dakar en 2011 dans l’affaire de la mort de Ndiaga Diouf.

    “Comment Barthélémy Dias compte sauver son fauteuil de maire de Dakar ?’’, s’interroge le journal Enquête qui a recueilli les éclairages d’un spécialiste.

    “Cette condamnation de Barthélémy Dias ne peut pas entrainer une révocation de son mandat de maire de Dakar, dans la mesure où il est condamné pour un délit. Aucune disposition du Code des collectivités territoriales ne prévoit la destitution d’un maire pour un simple fait de délit’’, analyse le juriste Pr Iba Barry Camara interrogé par Enquête.

    Le journal Le Soleil prédit de “sombres perspectives pour le maire de Dakar’’.

    Revenant sur les conséquences politiques de la décision de la Cour suprême, Le Soleil évoque l’application de l’article L29 du Code électoral qui stipule que “lorsque quelqu’un est condamnée à une peine supérieure à six mois avec sursis, il n’est plus électeur’’.

    Cette condamnation du maire de Dakar inspire plusieurs commentaires aux différentes publications. “Barth perd son mandat de député, mais reste maire de Dakar’’, (Les Echos). “Barth essuie un troisième revers’’, (L’Info). “Le sort de Barth entre les mains de son ancienne avocate’’ (Le Quotidien). “Coup mortel pour Barth (Bés bi le jour).

    Tout cela fait dire au journal Walfadjri que “Khalifa Sall est dans de beaux draps’’.

    “A moins que le candidat Khalifa Sall ne trouve de nouveaux subterfuges, son parrainage parlementaire risque de tomber à l’eau avec la condamnation définitive de Barthélémy Dias par la Cour suprême’’, estime la publication de Front de terre.

    MTN

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’investiture d’Amadou Ba et l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’investiture d’Amadou Ba et l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé au menu des quotidiens

    Dakar, 22 déc (APS) – L’investiture d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar à la présidentielle de 2024, le placement en garde à vue de Ndélla Madior Diouf, responsable de la pouponnière Keur Yeurmandé, et les résultats 2022 du secteur extractif sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Après le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (AFP), des partis de la mouvance présidentielle, le candidat choisi par Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (APR) reçoit l’onction du parti au pouvoir, lors d’un Conseil national transformé en Congrès extraordinaire d’investiture », selon Sud Quotidien qui titre :  »L’APR intronise Amadou Ba’’.

    Le Témoin note que Amadou Ba a été  »investi dans la ferveur’’. Le journal souligne que  »la majorité présidentielle a fait jeudi montre d’une grande mobilisation sans précédent, dans l’unité et la ferveur militante pour investir son candidat à la présidentielle Amadou Ba ».

    ‘’L’APR investit Amadou Ba’’, affiche à la Une Le Soleil qui écrit : ‘’juste après son investiture par l’Alliance pour la République, le candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, a assuré et rassuré qu’il peut mener la coalition BBY à la victoire lors de la prochaine présidentielle’’.

    Investi  »en grande pompe » par son parti, Alliance pour la République (APR), ‘’Amadou Ba se confond dans le Macky’’, dit L’As, qui ajoute qu’en présence de Macky Sall confirmé à la tête de l’APR,  »il se dit convaincu de la victoire de la mouvance présidentielle à l’élection présidentielle de février 2024 avant d’appeler à l’unité ».

    Bes Bi met en exergue ‘’le serment de Ba’’.  »Des assurances pour préserver l’unité de Benno. Des engagements pour la continuité de l’œuvre du Président Macky Sall. C’est le serment prononcé, hier, par Amadou Ba qui a été investi par son parti dans une salle de l’hôtel King Fahd Palace. Macky Sall, qui a été reconduit président de l’Apr, a souligné que son candidat doit s’appuyer sur son +bilan exceptionnel+, mais qu’il doit +parfaire+ », écrit le journal.

    WalfQuotidien rapporte de ‘’petits coups Ba contre Amadou’’ lors du meeting d’investiture du candidat de Benno.

    ‘’Que Amadou Ba ne compte pas sur ses camarades de l’Alliance pour la République pour remporter la présidentielle. Ces derniers, outre leur faible enthousiasme dans la collecte des parrainages, se sont illustrés dans des actes de sabotage de son investiture. Une attitude qui contraste avec celle des alliés socialistes et progressistes qui travaillent d’arrache-pied pour sa victoire au soir du 25 février 2024 », souligne le journal.

    L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé dont la reponsable Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue intéresse la livraison des quotidiens.

    ‘’Ndella Diouf arrêté pour homicides involontaires’’, met à sa Une Les Echos qui rapporte que  »deux bébés ont rendu l’âme dans sa pouponnière ».

    ‘’Cueillie jeudi par la Brigade de protection des mineurs de la Sureté urbaine après avoir refusé de déférer à une convocation, Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue après son audition. Elle est visée pour homicides involontaires, maltraitance sur des enfants et exploitation d’une pouponnière sans autorisation’’, rapporte Libération qui titre : ‘’Keur Yeurmandé, la pouponnière de l’horreur’’.

    Le journal annonce également que les bébés ont été retirés de la pouponnière et confiés aux services compétents du ministre de la Famille.

    Les quotidiens se sont fait également écho du denier rapport 2022 du secteur extractif élaboré par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (ITIE).

    ‘’Le secteur extractif a rapporté 275,33 milliards FCFA’’, selon EnQuête. ‘’Publié jeudi à Dakar, le rapport ITIE 2022, renseigne que le secteur extractif a contribué à hauteur de 275,33 milliards de francs CFA à l’économie dont 242, 30 milliards alloués au budget de l’Etat. Cette contribution représente 6, 85% du budget de l’Etat du Sénégal’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    Dakar, 21 déc (APS) – Le procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang devant la Cour suprême et le combat du leader de Pastef pour sa participation à l’élection présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens parvenus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    La Cour Suprême a retenu la date du 4 janvier prochain pour statuer sur le procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor avait été condamné à six mois avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA à l’issue de son procès en appel.

    “Le combat suprême entre Sonko et Mame Mbaye Niang’’, selon L’As. Les Echos estime que c’est  »le procès le plus dangereux » car en cas de confirmation de la décision de la Cour d’appel, Ousmane Sonko  »est immédiatement inéligible »

    EnQuête s’intéresse aux “dossiers politico-judiciaires en lien avec Sonko” et s’interroge “qui contrôle la justice ?”.

    ‘’Dans les affaires impliquant Ousmane Sonko, les verdicts se suivent et se ressemblent rarement. Pour le moment, devant les juges, c’est presque l’égalité parfaite avec trois victoires pour Ousmane Sonko (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang deux dans l’affaire de la radiation, dans l’affaire Sweet Beauty). Contre trois victoires pour le régime (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang ; 1 dans l’affaire de la radiation et 1 dans l’affaire Adji Sarr’’, écrit le journal.

    Le quotidien constate que la ‘’bipolarisation de la vie publique’’ qui ‘’se propage’’ après avoir ‘’infesté presque tous les secteurs l’Ecole, l’Université, I’Administration, les médias, a fini de contaminer un secteur que l’on a jusque-là cru uniforme, solidaire et indivisible : la Justice’’.

    ‘’Aux magistrats dont les décisions bénéficient systématiquement au pouvoir, il faudrait désormais opposer ceux dont les positions sont systématiquement défavorables au régime’’, écrit EnQuête, qui s’interroge : ‘’Alors peut-on parler de division ou de fronde dans la magistrature?’’.

    Dans le journal, un magistrat précise: « Je ne pense vraiment pas qu’on puisse parler ni de division ni de fronde. Je dirais plutôt que c’est l’exercice effectif de la liberté d’appréciation du juge dans un environnement politicien’’.

    Vox Populi parle de “la longue errance des envoyés de Sonko”. “Les portes de l’administration leur sont partout fermées”, écrit le journal soulignant que son mandataire et son huissier ont été empêchés d’accéder à la caisse des dépôts et consignations (CDC), Ayib Daffé et l’avocat Me Ciré Clédor Ly ont été également bloqués devant le ministère de l’Intérieur.

    Selon Sud Quotidien,  »Sonko est sur tous les fronts ».

    “Le chef de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, actuellement en prison, pour sept chefs d’accusation, dont +appel à insurrection+ et +atteinte à la sûreté de l’État+ s’est lancé dans une course contre la montre pour son éligibilité à la présidentielle du 25 février 2024. Alors que la Direction générale des élections (DGE) ainsi que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ferment leurs portes à son mandataire, Ayib Daffé, nonobstant les décisions de justice qui lui sont favorables, le président du Pastef/Les Patriotes, parti également dissous par décret le 31 juillet dernier (…) garde une lueur d’espoir avec la CENA. Toutefois, l’affaire Prodac dont l’audience ordinaire est convoquée le 4 janvier 2024, par la 1ère Chambre pénale de la Cour suprême, risque d’annihiler toutes ses chances de devenir le 5ème président de la République du Sénégal”, écrit Sud.

    Selon le quotidien Bës Bi, “Sonko accentue la pression”.

    “Le mandataire de Ousmane Sonko, Ayib Daffé et l’huissier de justice, Guillaume Sagna, ont été empêchés, hier, par les forces de l’ordre d’accéder à la Caisse des dépôts et consignations pour faire constater le refus d’exécuter l’ordonnance rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Ils ont, cependant, été reçus par le président de la Cena”, rapporte la publication.

    WalfQuotidien note qu’à cinq jours de la clôture des dépôts des candidatures, “Ousmane Sonko est balloté entre la Direction générale des élections (Dge), la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) et la Caisse des dépôts et consignations”.

    “Face à ce +dilatoire+, ses avocats prévoient de déposer son dossier de candidature incomplet au Conseil constitutionnel pour mettre les sept juges devant leur propre jurisprudence”, écrit Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    Dakar, 20 déc (APS) – Les transferts de fonds de la diaspora sénégalaise, la balance des paiements du Sénégal et le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Transferts de fonds de la diaspora au pays, 1700 milliards FCFA en 2022’’.  »En 2022, les Sénégalais résidant à l’extérieur ont transféré 1700 milliards de francs Cfa vers leur pays d’après les données de la balance de paiements du Sénégal, présentés mardi sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ et du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », écrit le journal.

    La publication note aussi que le solde global de la balance des paiements du Sénégal est passé d’un excédent de 142,2 milliards en 2021 à un déficit de de 62, 2 milliards de FCFA en 2022.

    Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ souligne que cette évolution  »est principalement attribuable à un déficit du compte courant plus élevé qui n’a pas pu être compensé par les entrées des capitaux ».

    Dans WalfQuotidien, Amadou Al Amine Lô, le directeur national de la Bceao annonce que le Sénégal va ‘’passer de 20 % de déficit courant en 2022 à environ 5 ou 6 % en 2024 grâce aux exportations de pétrole et de gaz’’.

    ‘’C’est dire qu’il y a au niveau de l’orientation de la dynamique de nos balances de paiement une nouvelle ère qui va s’ouvrir. Ce qui est visé, c’est la transformation structurelle de notre économie par une poursuite de la diversification de la base des exportations pour que le Sénégal puisse  être dans ce chemin vertueux d’un déficit budgétaire maitrisé mais également d’un déficit courant qui soit soutenable pour que l’on puisse continuer à bénéficier de la confiance des investisseurs étrangers’’, a-t-il déclaré lors de la seizième édition de la journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal.

    Par rapport au retrait des fiches de parrainages pour Ousmane Sonko, WalfQuotidien note que la DGE ‘’adresse une fin de non-recevoir à Ayib Daffé’’.

    ‘’Le mandataire de Ousmane Sonko qui s’est rendu, hier, à la Direction générale des élections (DGE) pour le retrait des fiches de parrainages, est rentré bredouille. Malgré la notification de la justice ordonnant la réintégration de son leader sur les listes électorales, Ayib Daffé n’a pas reçu de fiches. En jouant au dilatoire, Me Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko affirme que Tanor Thiéndalla Fall est en train d’exécuter le plan du pouvoir’’, écrit Walf.

    Le quotidien Bes Bi relève qu’après ‘’avoir poireauté pendant 3 heures de temps sans voir l’ombre d’une fiche encore moins la silhouette de Thiendella Fall, c’est un Ayib Daffé, l’air irrité, qui s’est adressé hier à la presse. (…) Il est sorti de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) et de la DGE sans réintégration de Sonko ni fiches de parrainage’’.

     »Sonko, Toujours dans le dur !’’, s’exclame Sud Quotidien. ‘’En ordonnant sa réintégration sur les listes électorales vendredi, le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar remet l’opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle de 2024. Cependant face au refus de la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainage à son mandataire et à la date butoir du Conseil constitutionnel pour recevoir les dossiers de candidature à la présidentielle, une menace de forfaiture plane sur la candidature de Ousmane Sonko’’, écrit le journal.

     »Exécution de la décision de réinscrire Sonko sur les listes, la DGE se barricade », selon L’AS.  »Ousmane Sonko toujours privé de fiches de parrainages’’, dit Enquête.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et d’autres sujets mis en exergue par les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et d’autres sujets mis en exergue par les quotidiens

    Dakar, 19 déc (APS) – Les sujets se rapportant à l’élection présidentielle de février 2024, à la grève des concessionnaires du nettoiement, à la modernisation des cités religieuses sont en exergue dans les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Les Echos signale qu’à deux mois de la présidentielle, Macky Sall a convoqué la réunion du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), formation dont il est le président. Cette rencontre politique aura lieu ce jeudi 21 décembre à l’hôtel King Fahd Palace, rapporte ce journal qui titre :  »Conseil national du parti présidentiel pour l’investiture d’Amadou Bâ, l’APR prépare un grand hommage à Macky Sall ».

    Le quotidien Bës Bi note qu’après le PS et l’AFP, le week-end dernier,  »c’est au tour de l’Alliance pour la République (APR) de procéder à l’investiture de
    Amadou Ba ce jeudi 21 décembre ».  »Leader du parti, le président Macky Sall a convoqué le Conseil national ce jeudi, à l’hôtel King Fahd Palace », écrit le journal.

    Selon le quotidien L’As, l’APR  »met en branle » son état-major pour l’investiture de son candidat Amadou Bâ.

    Le journal Le Quotidien s’intéresse à la question de la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales et affiche à la Une  »Les alliés de Sonko pressent Macky ».  »Les leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (LACOS) ont réagi à travers un communiqué, à la décision du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, qui ordonne la réintégration du candidat Ousmane Sonko sur les listes électorales », rapporte le journal.

    Le quotidien Libération constate que la Direction générale des élections (DGE)  »prolonge le suspens » au sujet de la remise des fiches de parrainage au mandataire de Sonko après la décision du tribunal de Dakar.  »Hier, la DGE a renvoyé Ayib Daffé vers la Direction de l’automatisation du fichier électoral (DAF) », écrit le journal.

    Alors que l’élection présidentielle de 2024 s’approche à grands pas, WalfQuotidien note qu »’à l’exception d’Amadou Bâ, candidat de la mouvance présidentielle, aucune candidature des leaders considérés comme favoris n’est sûre ».

     »Que ce soit Khalifa Sall, Ousmane Sonko ou encore Karim Wade, aucun d’eux n’est certain de sa participation à la prochaine présidentielle. Surveillés comme du lait sur le feu par le pouvoir, ils doivent batailler fort pour surmonter des écueils sur le chemin de ce rendez-vous électoral », écrit Walf qui affiche à la Une ‘’Khalifa, Sonko, et Karim, candidats en sursis’’.

    Le quotidien EnQuête a ouvert ses colonnes à Khalifa Sall. ‘’Malgré les campagnes de dénigrement tous azimuts contre sa personne, Khalifa Ababbacar Sall reste focus sur l’objectif. Esquivant magistralement les questions sur ses +ex-alliés+ de Yewwi askan wi, sur Ousmane Sonko et de supposées offres du président Sall pour le coopter dans ses précédents gouvernements, le leader de la plateforme Taxawu Sénégal a préféré mettre le curseur sur son ambition pour le Sénégal, des axes de son programme, tout en réitérant sa volonté de respecter le pacte fondateur de Yewwi Askan Wi’’, écrit le journal, précisant que M. Sall a répondu à ses questions par   »correspondance’’.

    Vox populi met en exergue les perturbations dans le ramassage des ordures à Dakar avec la grève des concessionnaires et souligne que l’Etat s’est engagé à décaisser 8 milliards ce mardi. ‘’Vers la fin de la grève des concessionnaires ? », s’interroge à sa Une le journal.

    A l’arrêt depuis le vendredi 15 décembre 2023, les concessionnaires du nettoiement dénoncent  »le non-respect » des engagements pris par l’Etat pour leur payer plus de 10 milliards de francs CFA d’arriérés, rappelle la publication.

    Le Soleil s’intéresse au programme présidentiel pour les cités religieuses.  »Quatre-vingt-quatre mille mètres carrés de surfaces construites pour un coût global de près de quarante milliards de FCFA. Construction d’une dizaines de grandes, moyennes et petites mosquées de sanctuaires et d’églises, de résidences et infrastructures d’accueil de pèlerins pour toutes les familles religieuses du pays », résume le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Investitures, intrigues politiques et saisies de drogue au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Investitures, intrigues politiques et saisies de drogue au menu

    Dakar, 18 déc (APS) – Les quotidiens du lundi consacrent leurs manchettes principalement à la politique en s’intéressant notamment aux investitures et intrigues à mesure qu’approchent les échéances pour le parrainage et le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024.

    L’investiture du candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Bâ, par le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (AFP), deux des principales formations de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY) est à la Une de plusieurs journaux parvenus à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Amadou Ba, sur les traces de Macky Sall’’, affiche Sud Quotidien dont la Une illustrée d’une photo montrant le Premier ministre, le leader de l’AFP, Moustapha Niasse et la secrétaire générale du Ps, Aminata Mbengue N’diaye, les bras levés.

    ‘’Les partis politiques alliés ont damé le pion à l’Alliance pour la république (APR, le parti du président Macky Sall). Ce week-end, l’AFP et le PS ont investi l’actuel Premier ministre, candidat de la coalition BBY à la prochaine élection présidentielle. Entre mobilisation, reconnaissance, hommage, engagement, promesses, les deux congrès d’investiture ouvrent la campagne pour Amadou Ba’’, rapporte le journal.

    ‘’Le PS et l’AFP remettent leurs drapeaux à Amadou Ba’’, fait savoir Vox Populi en signalant que le candidat de la coalition au pouvoir est passé à l’offensive lors de son investiture.

    Selon le journal, Amadou Ba a assuré aux socialistes et aux progressistes de son ambition d’aller encore plus loin, encore plus vite et de faire encore plus et mieux dans la construction d’un ‘’Sénégal de progrès dans le sillage de notre référentiel programmatique, le Plan Sénégal émergent que nous devons ensemble, amplifier, protéger et perpétuer’’.

    Bes Bi le Jour évoque à ce sujet un ‘’investissement sur Amadou Ba’’ et déclare que le Premier ministre, qui se définit comme le seul candidat du PS, a donné des gages à Aminata Mbengue NDdiaye, sa secrétaire générale, alors que Moustapha Niasse réclame une meilleure place pour l’AFP au sein de la coalition BBY.

    D’autres publications ont mis en avant l’investiture de Bougane Guèye Dani, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, lequel dans des propos rapportés en Une par le journal L’AS déclare : ‘’Je serai le serviteur du peuple’’.

    ‘’Après avoir fait le tour du Sénégal pour la collecte des parrains, le président de la coalition Gueum Sa Bopp, a ainsi procédé à la présentation de son livre ‘’Tekki’’ lors de son investiture. Cette œuvre de 124 pages résume les vingt-quatre axes de son programme’’, souligne le quotidien.

    Le Soleil s’est intéressé à la caution que dépose les candidats pour participer à l’élection présidentielle.

    ‘’Même si le rythme n’est pas aussi endiablé que celui du dépôt des candidatures à la Direction générale des élections (…), à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) on ne chôme pas depuis trois semaines’’, indique le journal qui signale qu’à ce jour, la barre de quarante candidats et du milliard de francs Cfa de caution est largement dépassée.

    Pendant ce temps, Walf Quotidien croit savoir que ‘’le courant ne passe plus’’ entre l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024 et le président Macky Sall.

    Le quotidien du groupe Walfadjri fait remarquer l’heure est à la guerre entre le chef de l’Etat et le camp de la coalition Taxawu Senegaal et affirme que le pouvoir cible les finances et la candidature de Khalifa Sall à l’élection présidentielle de février prochain.

    ‘’Fini les échanges de bon procédé entre Macky Sall et la coalition Taxawu Senegaal ! Les poignées de main entre le président Macky Sall et Khalifa Sall, d’une part, et, d’autre part, celui de Macky Sall avec Barthélemy Dias, au Palais de la République lors de l’ouverture du dialogue, sont devenues anecdotiques. Elles se conjuguent désormais au passé car l’heure est à la guerre entre le chef de l’Etat et le camp de Khalifa Sall. Une confrontation dans laquelle le pouvoir utilise toutes les armes à sa disposition, qu’elles soient conventionnelles ou pas’’, explique Walf Quotidien.

    S’intéressant à son tour à la relation entre les deux camps, L’Observateur fait observer qu’après une période d’apaisement, Barthelemy Dias reprend du service et tire sur le régime qu’il accuse de vouloir dépouiller la mairie de Dakar et torpiller la candidature de son leader, Khalifa Sall.

    ‘’La fin de l’accalmie après un semblant de rapprochement ?’’, s’interroge le journal vraisemblablement intrigué.

    D’autres publications ont choisi d’entretenir leurs lecteurs de la série de saisies de drogues opérées dernièrement au Sénégal. Le journal Libération évoque des saisies d’une contrevaleur de 252 milliards de francs Cfa en dix-sept jours.

    ‘’La marine tonne fort’’, s’exclame en Une, Le Quotidien, journal du groupe Avenir Communication, en rendant compte d’une nouvelle saisie de cocaïne dans les eaux sénégalaises.

    Les saisies record de cocaïne en haute mer se multiplient. La marine sénégalaise a arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne, le 14 décembre (jeudi), après celui qui a intercepté dans la nuit du 26 au 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar avec le même tonnage, rapporte le journal.

    Il assure qu’il a fallu la mobilisation des différentes structures impliquées dans la répression des stupéfiants, pendant plus de trois heures pour procéder au décompte du produit dont les 7 convoyeurs ont été placés en garde à vue pour trafic présumé de drogue.

    AKS