Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de quatre soldats en Casamance

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de quatre soldats en Casamance

    Dakar, 15 déc (APS) – La mort de 04 militaires en Casamance dans l’explosion d’une mine et les déclarations de Barthélémy Dias sur son procès devant la Cour suprême dans l’affaire Ndiaga Diouf et la baisse de la Contribution économique locale valeur ajoutée (CELVA) sont au menu des quotidiens reçus samedi à l’APS.

    Sud Quotidien met en exergue la mort de 04 soldats en Casamance.

    ‘’Quatre morts (…) dans les rangs de l’Armée sénégalaise, c’est le triste bilan de cet accident survenu jeudi soir dans le village de Diaboudior (…). Le véhicule qui a sauté sur une mine antichar transportait des troupes (…) qui revenaient des opérations de sécurisation et de ratissage enclenchées dans la zone depuis quelques jours’’, rapporte Sud.

    La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé qu’un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5.

    ‘’Le bilan est de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés’’, a t-elle précisé sur X, ajoutant que l’accident s’est produit au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée dans cette partie du pays

    Le président de la République, Macky Sall, a présenté, dans un post sur son compte X, ses condoléances aux familles des quatre militaires sénégalais morts.

    Selon L’As, ‘’quatre soldats (sont) tombés au champ d’honneur’’. ‘’L’Armée nationale perd quatre éléments dans un accident par mine, dans la commune de Djibidione. Des blessés sont aussi signalés dans les rangs des forces de défense (…)’’, écrit le journal.

    Le Soleil rappelle que ‘’la zone militaire n°5, qui se trouve dans la région administrative de Ziguinchor, est en proie à une rébellion armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) qui réclame l’autonomie depuis 1982’’.

     »Des efforts ont été notés dans le déminage ces derniers mois tout comme les succès enregistrés dans le retour des populations déplacées. Il en est de même pour un retour à une paix durable avec la volonté des parties en conflit de se prêter au dialogue’’, souligne le journal.

    ‘’La mine fatale’’, dit Bës Bi, qui estime que ‘’le déminage reste encore un gros problème’’ en Casamance en 40 ans de conflit.

    Le même journal revient sur le point de presse de Barthélémy Dias au cours duquel le maire de Dakar a abordé ses affaires judicaires et la situation financière de sa mairie.

    ‘’Barthélémy Dias juge +suspect+ l’enrôlement de son dossier le 22 décembre par la Cour suprême. Le maire de Dakar estime que même s’il est condamné, il ne bougera pas de la mairie. Cependant, pour le mandat de député, il soupçonne la majorité présidentielle de vouloir empêcher à Khalifa Sall de réunir ses 13 parlementaires pour son parrainage’’, écrit le journal.

    Barthélémy Dias est convoqué, vendredi, devant la Cour suprême, pour son pourvoi en cassation suite à sa condamnation à 2 ans dont 6 mois ferme dans la mort de Ndiaga Diouf en 2011 dans un contexte de tensions pré-électorales.

    Selon WalfQuotidien, ‘’on en sait un peu plus sur la réactivation du dossier Ndiaga Diouf impliquant l’actuel maire de Dakar et poulain du candidat de Taxawu Senegaal’’.

    ‘’Devant les journalistes, hier, Barth a éventré le +deal+, soulignant qu’il s’agit de saboter le parrainage parlementaire de Khalifa Sall’’, note Walf qui affiche à la Une ‘’ Barth crache du feu’’.

    Lors de son point de presse, il a également déploré la baisse de la Contribution économique locale valeur ajoutée (CELVA) passée de 3 milliards en 2022 à 55 millions pour 2023.

    Selon Vox Populi, Barthélémy Dias ‘’dénonce un +sabotage+ de l’Etat pour réduire les ressources de la Ville de Dakar’’.

    ‘’Barthélemy Dias ne compte pas céder son fauteuil de maire de Dakar sans combattre. Hier, à l’occasion d’un point de presse, le premier magistrat a dénoncé une cabale du régime visant à le destituer de son poste et affaiblir, au passage, la candidature de Khalifa Sall’’, écrit EnQuête, notant que le maire  »accuse aussi l’Etat de vouloir asphyxier financièrement la ville de Dakar ».

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dernier rebondissement du « feuilleton » Sonko en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dernier rebondissement du « feuilleton » Sonko en exergue

    Dakar, 15 déc (APS) – La décision du Tribunal hors classe de Dakar annulant la radiation de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales est le sujet le plus en vue dans les journaux reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Un juge du Tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le Tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le 17 novembre, la Cour suprême avait annulé et cassé cette décision favorable à M. Sonko.

    La juridiction supérieure a en même temps renvoyé les deux parties devant le Tribunal hors classe de Dakar.

    Devant ce juge, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    “Sonko obtient gain de cause’’, titre le journal Vox Populi, selon lequel le juge Racine Thione a confirmé son collègue Sabassy Faye du Tribunal de grande instance de Ziguinchor.

    “Par deux fois, la justice sénégalaise a tranché et donné raison à Ousmane Sonko. Il est temps que l’Etat abdique. Ce ne serait ni honte ni désolation, mais grandeur et sagesse’’, rapporte Vox Populi, en citant Me Ciré Clédor Ly, l’un des conseillers de l’opposant sénégalais.

    “Sonko réintégré’’, mentionne Sud Quotidien à sa Une. “Le juge Ousmane Racine Thione casse la mesure de radiation dans les listes électorales prise contre Ousmane Sonko’’, rapporte le journal qui met en évidence les photos des juges de Ziguinchor et Dakar.

     “Suite et pas fin’’

    Pour l’As, l’opposant Ousmane Sonko a tout simplement gagné la bataille d’instance. “Le verdict lui est favorable. Mais Ousmane Sonko n’était pas au palais de justice pour savourer sa victoire contre l’Etat du Sénégal avec ses collaborateurs’’, a fait remarquer le journal l’As.

    Pour le journal Le Quotidien, la réintégration d’Ousmane Sonko sonne comme une autre étape dans le long feuilleton judiciaire opposant l’Etat à l’opposant. “Saison 2 à la Cour suprême’’, titre Le Quotidien via sa manchette.

    La publication annonce que l’Etat du Sénégal va se pourvoir en cassation. “Dans un communiqué rendu public, les conseils de l’Etat du Sénégal entendent user de leur droit de recours par l’introduction d’un pourvoi en cassation’’, signale Le Quotidien.

    D’où ce titre du journal Enquête : “Suite et pas fin’’. Il cite, à ce sujet, Me El Hadji Diouf, membre du pool d’avocats de l’Etat. “Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur. Nous allons faire un pourvoi en cassation’’, dit l’avocat.

    “La justice garde la tête haute’’

    Cette situation fait dire au journal Le Soleil que “les délai et procédure jouent contre Ousmane Sonko’’.

    Citant les avocats de la partie civile, Le Soleil fait observer que l’opposant Ousmane Sonko “reste radié des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée’’. La publication signale que M. Sonko est “prisonnier des délais pour participer à l’élection présidentielle’’.

    Pour Sud Quotidien cette “victoire’’ d’Ousmane Sonko permet à la justice de garder la tête haute.

    “Même s’il est vrai qu’une justice parfaire n’existe pas, il est aussi certain que la justice sénégalaise continue de jouer pleinement son rôle, malgré les attaques dont les magistrats font l’objet de la part des hommes politiques […]’’. Il note que ‘’le verdict rendu par le tribunal hors classe de Dakar en est une parfaite illustration’’.

    MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    Dakar, 14 déc (APS) – Les quotidiens de ce jeudi parlent beaucoup des opposants Ousmane Sonko et Barthélémy Dias en raison des affaires judiciaires les concernant.

    Ce jeudi, le tribunal hors  classe de Dakar rendra une décision qui devrait consister à confirmer la radiation de M. Sonko du fichier électoral ou à l’annuler.

    La Cour suprême a annulé une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor en faveur de l’opposant et a demandé au tribunal hors classe de Dakar de juger l’affaire.

    ‘’Quel que soit le verdict, il est probable que la Cour suprême soit de nouveau saisie par la partie perdante. Or, de [la confirmation de] cette radiation ou de son annulation dépendra le dépôt des parrainages’’ de la candidature d’Ousmane Sonko, explique Bés Bi Le Jour.

    Cette ‘’affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’

    ‘’Un jeudi crucial pour Ousmane Sonko’’, titre Source A en relayant une réaction de l’opposant Khalifa Sall – candidat à la candidature à l’élection présidentielle et ancien maire de Dakar – à la radiation du maire de Ziguinchor du fichier électoral : ‘’Il mène un combat légitime, subit une situation difficile et se bat. J’ai fait vingt-huit mois de parcours judiciaire pour être candidat. Je crois, donc, que c’est un combat qu’il faut mener et il le mène bien.’’

    ‘’Le tribunal peut ordonner à la Direction générale de lui remettre ses fiches de parrainage. Dans ce cas, ce sera une victoire […] qui peut lui ouvrir les portes du palais de la République’’, écrit WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’‘’au cas où le juge confirme la Cour suprême qui avait cassé l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor, le 17 novembre dernier, Ousmane Sonko sera mis out’’.

    Sud Quotidien est d’avis que le verdit de ce jeudi ‘’pourrait sonner le prolongement de la bataille judiciaire, auprès de la Cour suprême, sur cette affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’.

    Le 22 décembre prochain, Barthélémy Dias sera jugé par la Cour suprême. Il s’agira, pour cette juridiction, de dire s’il est responsable ou pas de la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme aurait été tué par balle lors d’une manifestation survenue le 22 décembre 2011 à Dakar.

    ‘’La chambre pénale de la Cour suprême a fixé cette date pour juger l’affaire Barthélémy Dias contre le ministère public’’, lit-on dans EnQuête.

    Ce journal, comme tant d’autres, affirme que M. Dias pourrait être privé du poste de maire de Dakar et de ses fonctions parlementaires, s’il est condamné. ‘’Les supputations vont bon train à propos de son fauteuil de maire, en cas de condamnation définitive’’, note EnQuête.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’

    ‘’Barthélémy Dias risque-t-il de connaître le même sort que son prédécesseur Khalifa Sall ? C’est-à-dire perdre la mairie de Dakar et son mandat de député à cause de ses déboires judiciaires’’, affirme Sud Quotidien.

    ‘’Pour éviter cela, explique un avocat à L’As, la première parade est d’initier un pourvoi en cassation. Une autre parade est prévue par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dont le bureau peut demander […] la suspension de toutes les poursuites, jusqu’à l’expiration de son mandat.’’

    Bés Bi Le Jour note ‘’si la Cour suprême ne casse pas la décision déjà rendue dans cette affaire, il sera révoqué de ses fonctions de maire et de député’’.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’, rapporte le même journal en citant M. Dias, que L’Observateur présente comme ‘’un député-maire en danger’’.

    En 2022, Barthélémy Dias a été condamné par le tribunal hors classe de Dakar à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour coups mortels, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort, rappelle Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    Dakar, 13 déc (APS) – Les quotidiens commentent le procès d’Ousmane Sonko contre l’Agent judiciaire de l’État, concernant la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    Le tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré à jeudi sa décision sur la réintégration ou non de M. Sonko dans le fichier électoral.

    Il est chargé de juger cette affaire judiciaire après que la Cour suprême a cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud) annulant la radiation de l’opposant et ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.

    De ‘’chaudes empoignades entre avocats’’, titre L’info, ajoutant : ‘’On a assisté à des plaidoiries musclées. Les avocats de l’opposant se sont évertués à démonter les arguments de l’État…’’

    ‘’La salle 7 où a eu lieu l’examen de la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation contre Ousmane Sonko était remplie de militants de Pastef (son parti politique, qui a été dissous). Chapelets, exemplaires du saint Coran, ‘La Citadelle du musulman’, etc. Ils n’ont rien oublié en venant assister à l’audience’’, lit-on dans Source A.

    EnQuête note que ‘’les joutes ont été âpres, hier, au tribunal, entre les avocats d’Ousmane Sonko et ceux de l’État’’.

    ‘’Ousmane Sonko n’est plus maître du temps’’, affirme Le Quotidien, ajoutant qu’un éventuel pourvoi pourrait prolonger la procédure.

    Il existe des ‘’risques de forclusion’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, puisque les parrainages des candidats à l’élection présidentielle doivent être déposés au plus tard le 26 décembre, signale Le Quotidien.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’

    EnQuête évoque les mêmes risques, concernant la candidature de M. Sonko, en parlant d’‘’une infime chance entre les mains du juge’’.

    Bés Bi Le Jour s’est intéressé au parcours de l’avocat et opposant Moussa Diop, placé en garde vue après avoir cité les noms de plusieurs personnalités, dont Macky Sall, dans un présumé scandale d’exploitation minière au Sénégal.

    Le journal le présente comme un ‘’brillant rebelle’’.

    Il y a eu un ‘’jeu de ping-pong entre Me Moussa Diop et les enquêteurs à propos de l’authenticité des documents’’ sur la base desquels il a mis en cause Macky Sall et d’autres personnalités.

    Ils ont rejeté toute responsabilité dans cette affaire.

    Le Soleil évoque le ‘’discours saisissant’’ de Macky Sall à Genève, à l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

    ‘’Une seule aire civilisationnelle ne peut définir la manière dont tout le monde doit se comporter en droits et devoirs’’, rapporte le journal, citant le président de la République.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’, a dit Macky Sall.

    Vox Populi annonce la ‘’mesure sociale exceptionnelle’’ prise par le chef de l’État d’octroyer ‘’2 à 5 millions de francs CFA à 2.238 militaires invalides à la retraite’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    Dakar, 12 déc (APS) – Les quotidiens évoquent la convocation et l’audition de l’avocat et opposant Moussa Diop par des enquêteurs de la Sûreté urbaine, après qu’il a cité les noms de Macky Sall et d’Aly Ngouille Ndiaye dans un présumé scandale d’exploitation minière.

    Selon Me Diop, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain et ancien collaborateur du président de la République, le chef de l’Etat Macky Sall et l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye ont signé un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal avec une compagnie minière.

    Des proches de Macky Sall ont rejeté toute responsabilité du chef de l’État dans le contrat évoqué par l’opposant et ont nié l’existence d’une mine de diamant dans le pays.

    Aly Ngouille Ndiaye aussi l’a démenti.

    ‘’Me Moussa Diop est entre les mains de la justice depuis hier’’, annonce Le Soleil.

    Selon Sud Quotidien, les opposants Guy Marius Sagna et Aminata Touré réclament une enquête parlementaire sur le sujet.

    C’est ‘’le temps des déballages’’, titre WalfQuotidien, qui explique : ‘’La présidentielle approche à grands pas […] Chaque jour, ce sont des poubelles qui sont renversées et des égouts éventrés pour mettre le maximum d’odeurs pestilentielles dans la campagne.’’

    EnQuête affirme que ‘’Me Moussa Diop va devoir faire valoir les preuves qu’il dit détenir devant les autorités judiciaires’’.

    Il fait le même constat que WalfQuotidien en notant qu’‘’une campagne de désinformation visant à décrédibiliser des acteurs politiques a manifestement cours au Sénégal depuis quelques mois’’.

    L’Observateur, selon lequel l’avocat a été placé en garde à vue, estime que ‘’les accusations sont gravissimes et ne sortent pas de la bouche de n’importe qui’’.

    ‘’En homme de droit averti, Me Moussa Diop prendrait-il le risque de s’aventurer dans de fausses déclarations ?’’ se demande L’Observateur en rappelant qu’il a été collaborateur de Macky Sall, lequel l’avait nommé directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk.

    ‘’Un pays, un scandale, un jour. Ce devrait être la devise politique de notre pays. Chaque jour qui vient charrie un scandale, qui vient chasser celui de la veille […] En attendant le scandale de demain’’, commente Le Quotidien.

    Libération croit savoir ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs. Concernant ‘’les armes livrées à la présidence’’ de la République, ‘’il confirme ses propos’’ et ‘’assume tout ce qu’il a dit lors de la conférence de presse, sort les documents brandis devant les journalistes et dit protéger ses sources’’, lit-on dans Libération.

    Les quotidiens se sont intéressés aussi au procès concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’État du Sénégal.

    Dans ce procès, les avocats de M. Sonko veulent emmener la justice à annuler sa radiation du fichier électoral.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’

    La Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud), lequel avait ordonné l’annulation de la radiation de l’opposant, candidat à l’élection présidentielle.

    ‘’La bataille judiciaire risque de se poursuivre au-delà des délais requis par la loi électorale pour le dépôt des candidatures et la validation de toute la paperasse nécessaire pour être aux normes prescrites par le législateur’’, écrit Kritik’.

    L’As soutient que ‘’quel que soit le verdict, les chances du leader de l’ex-Pastef de participer à la prochaine élection présidentielle sont minimes, voire inexistantes’’.

    L’Observateur parle d’‘’une audience d’espoir d’Ousmane Sonko’’.

    ‘’Si le tribunal infirme la décision du juge [du tribunal de Ziguinchor], nous irons en cassation’’, soutiennent des alliés politiques de M. Sonko.

    Les CAF Awards, la célébration des meilleurs footballeurs de la Confédération africaine de football, ont été évoqués par les quotidiens.

    ‘’Lamine Camara, la consécration’’, titre Le Soleil en parlant du meilleur joueur de moins de 21 ans.

    Il fait remarquer que ‘’le milieu de terrain sénégalais […] devance son compatriote Amara Diouf et le Marocain Abdessamad Ezzalzouli’’.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’, note L’Observateur.

    Le Sénégal, qui avait remporté de nombreux prix aux CAF Awards de l’année dernière, s’est contenté de la distinction remise à Camara et de la présence de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly dans le 11 type de la CAF, fait observer EnQuête.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique domine la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique domine la livraison des quotidiens

    Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux activités des leaders politiques au cours du week-end, pour leur livraison de ce lundi.

    Ils ont évoqué la conférence de presse de l’avocat et opposant Moussa Diop, ancien collaborateur du président de la République, qui cite des personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière.

    Selon Bés Bi Le Jour, Me Diop a cité les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.

    ‘’Le candidat à l’élection présidentielle de février 2024 a demandé à être entendu par la justice’’, ajoute le même journal, relayant les démentis d’un proche du président de la République et de l’ancien ministre des Mines.

    ‘’Cette fois-ci, il ne doit pas échapper à des poursuites [judiciaires]’’, note Bés Bi Le Jour en citant un proche du président de la République, selon lequel l’ancien directeur général de la société nationale Dakar Dem Dikk (DDD) a plusieurs fois fait des accusations similaires.

    Les ‘’documents confidentiels’’ brandis par Me Diop comme étant des preuves sont ‘’inexistants’’ et sont une ‘’pure imagination’’ de celui qui prétend les détenir, selon Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’Me Moussa Diop accable Macky Sall, Mimran et Aly Ngouille Ndiaye’’, titre Libération, ajoutant que ‘’face à la presse, samedi, le candidat de la coalition ‘And Gor Yi Jotna’ a suggéré l’existence d’un présumé scandale impliquant Macky Sall, Aly Ngouille et Jean-Claude Mimran’’.

    Le Quotidien parle des ‘’faux diamants de Moussa Diop’’ et relaye le démenti de l’ancien directeur des mines Ousmane Cissé, un proche de Macky Sall, selon lequel ‘’il n’y a aucune exploitation de diamant au Sénégal’’.

    ‘’Il y a les diamants de Bokassa. Il y a les diamants du sang. Il y a aussi les diamants de Moussa Diop. Dans l’histoire du pays, c’est la première fois que l’on entend parler de l’exploitation de ces pierres précieuses. L’ancien directeur général de DDD peut-il éblouir le Sénégal avec une telle histoire ? Ne serait-il pas tombé dans une mauvaise mine ?’’ commente Le Quotidien.

    L’‘’unité retrouvée de BBY’’

    ‘’Une virée à risques’’, titre EnQuête, concernant le séjour du Premier ministre à Paris.

    Amadou Ba y copréside un séminaire des gouvernements français et sénégalais.

    ‘’Ce déplacement politique sur les terres de Marianne n’est pas pour plaire à tout le monde’’, écrit EnQuête en relayant les critiques de leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré.

    ‘’Ils sont nombreux à croire que cela (la tenue du séminaire intergouvernemental) a trait à l’élection présidentielle à venir’’, commente le même journal.

    L’As parle d’une ‘’unité retrouvée de BBY’’, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle.

    Des militants de formations politiques membres de Benno Bokk Yaakaar ‘’hostiles à la désignation du Premier ministre comme candidat du pouvoir ont fait le déplacement jusqu’à [Paris] pour participer au meeting’’ d’Amadou Ba, rapporte L’As.

    ‘’Devant ses sympathisants venus lui faire fête, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 a donné des assurances’’, lit-on dans L’Observateur, selon lequel le Premier ministre a promis, une fois élu président de la République, de créer une ‘’banque de la diaspora’’ au profit des Sénégalais vivant à l’étranger.

    WalfQuotidien présente la candidate Anta Babacar Ngom comme une ‘’avocate de l’artisanat’’.

    Elle a promis de faire de l’artisanat ‘’la première entreprise du Sénégal’’ et d’octroyer à ce secteur d’activité un budget annuel de 50 milliards de francs CFA, selon le même journal.

    ‘’De nombreuses personnalités ont fait le déplacement depuis Dakar pour assister à cette grande démonstration de force de la majorité’’, confirme Le Soleil.

    ‘’Il n’est pas dit en aucun moment que quelqu’un issu d’un parti dissous ne peut pas déposer une candidature’’ à l’élection présidentielle, écrit Sud Quotidien en citant un expert du code électoral.

    Ce dernier parle de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, l’un des leaders de Pastef, le parti d’opposition dissous par le président de la République, Macky Sall, en juillet dernier.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux préoccupés par la politique et des sujets de société

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux préoccupés par la politique et des sujets de société

    Dakar, 9 dec (APS)- Les quotidiens se sont principalement intéressés aux sujets politiques ainsi que des questions de société pour leur livraison de ce samedi.

    Le journal L’OBS a fait une large ouverture sur le choix des noms des candidats ou coalitions à l’élection présidentielle de février 2024, en faisant remarquer que « les politiques sont en panne d’inspiration », en citant les noms presque identiques des coalitions: « Dionne 2024, Mimi2024, Diao2024, Idy2024, Mld2024, Abdourahmane2024 »

    ‘’Les partis politiques souffrent de leur personnalisation’’, écrit le journal à sa Une.

    Le journal qui a sollicité l’avis de sociologues pour analyser ce phénomène fait notamment allusion à ce qu’il appelle une « floraison de coalitions ou de partis politiques portant le nom du candidat ».

    « Cela révèle quelque chose sur la réalité de l’existence des partis politiques au Sénégal et en Afrique de manière général », renseigne par exemple Alassane Bèye.

    Interrogé par le même journal pour commenter ce fait, l’enseignant-chercheur en sociologie électorale à l’université Gaston Berger de Saint Louis relève que « les partis politiques souffrent de leur personnalisation », car s’identifiant à une personne et « c’est pathologique du point de vue du fonctionnement, du rôle et de la fonction des formations politiques dans une démocratie », fait-il observer.

    L’universitaire fait remarquer que vers les années 1990, « on avait des coalitions ou partis comme Jallarbi, Sopi,  Natangué », qui reflétaient selon lui, « une certaine réalité du point de vue sociologique ».

    Analysant ce phénomène de la personnalisation, son collègue Abdou Khadre Sanokho, note pour sa part que « la survie d’un projet politique s’adosse à la longévité de son leader ».

    Il est d’avis que le fait de personnaliser ou de créer une sorte d’accointance entre le nom de la personne et  le projet politique « entraine de la saturation en termes d’image ».

    Dans ce cas, affirme-t-il, « dès l’instant que le leader se retire ou prend du recul , le projet connait très souvent un déclin ».

    Toujours à fond sur les questions politiques, le journal Enquête s’est intéressé sur les perspectives de la candidature de Karim Wade, du nom du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, aujourd’hui en exil au Qatar.

    Ce qui explique d’ailleurs son titre à la Une, « le dernier obstacle ? », en faisant allusion à Karim Wade.

    Le journal indique que « la campagne électorale de Karim Wade est actuellement à la merci du Procureur du parquet financier ». Il renseigne que le Libéral qui a déjà déposé sa caution et disposant du nombre de députés requis pour le parrainage optionnel, « reste sous la menace de la contrainte par corps sur l’amende de 138 milliards de FCFA ».

    WalfQuotidien penche également sur l’éventuel retour au bercail du candidat du Parti démocratique sénégalais, le PDS, en titrant « le mystère Karim Wade ».

    Le quotidien le soleil fait écho du séminaire intergouvernemental entre le Sénégal et la France.

    ‘’Nous avons eu des résultats au-delà de nos attentes’’, dit le Premier ministre Amadou Ba dans le même journal, indiquant que cette activité entre dans le cadre de « la mission de suivi et de renforcement de la coopération franco-sénégalaise »

    Le chef du gouvernement a ainsi exprimé ‘’sa satisfaction’’ à l’issue de son entretien bilatéral, à Paris, avec son homologue française, Elisabeth Borne, ajoute le soleil.

    « Le Sénégal et la France entendent bâtir des partenariats renouvelés et adaptés aux enjeux actuels », a encore déclaré Amadou Ba dont les propos sont repris par le même journal.

    Interpellé sur les critiques suscitées par son déplacement en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, dans un contexte pré-électoral, le Premier ministre se défend en estimant qu’il est « impératif pour le Gouvernement d’assurer la continuité de l’Etat, car nous sommes au service du peuple sénégalais »

    Les quotidiens se sont également intéressés au procès du prêcheur oustaz Oumar Sall, « poursuivi pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion ».

    A ce propos, le soleil renseigne qu’après ses propos controversés sur les tidianes, « Oustaz Oumar Ahmed Sall a présenté, hier, ses excuses à la barre des flagrants délits de Dakar ».

    A l’issue de son procès, « il a été condamné à 6 mois assortis de sursis pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion », renseigne le soleil.

    Le journal le Quotidien parle également de cette affaire en rappelant qu’à la barre, l’accusé  « s’est excusé pour les propos pour lesquels il avait été poursuivi ».

    « Ce sont des propos que je regrette dans ma vie. Quand je les tenais, j’étais jeune. Ce sont des propos qui me font le plus mal dans ma vie. Si des gens ont senti que je les ai offensés, je leur présente mes plates excuses », dit le journal en citant Oustaz Sall.

    SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais

    Dakar, 8 déc (APS) – La visite du Premier ministre Amadou Ba à Paris dans le cadre du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais est l’un des sujets abordés par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Selon Vox Populi, ‘’la France et le Sénégal passent en revue leur portefeuille de projets’’.

     »Le Premier ministre Amadou Ba rencontre tour à tour son homologue français et le ministre français de l’Économie des Finances. A la date du 30 novembre, 56 conventions de financement d’une valeur de 1 541,4 milliards de FCFA signées avec la France’’, souligne le journal.

    Les Premiers ministres sénégalais, Amadou Ba, et français, Elisabeth Borne, ont échangé, jeudi, à Paris, sur les enjeux et les chantiers de la coopération entre le Sénégal et la France.

    Cette visite a permis de faire le point sur les chantiers communs et les axes de coopération entre la France et le Sénégal, un an après la cinquième édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais qui s’est tenu le 8 décembre 2022.

     »Renforcement de l’axe Dakar-Paris’’, met en exergue Le Soleil. ‘’Amadou Ba s’est longtemps entretenu, jeudi, avec son homologue français Elisabeth Borne sur des questions d’intérêt commun. C’était lors du séminaire intergouvernemental entre les deux pays qui se tient à Paris depuis hier. Les deux chefs de gouvernement en ont profité pour se pencher, une nouvelle fois, sur les enjeux et les chantiers de la coopération entre le Sénégal et la France’’, écrit le journal.

    Parlant de cette coopération, L’As s’exclame à la Une : ‘’Les heurts du bilan !’’.

     »Amadou Ba et Élisabeth Borne se sont entretenus hier à Paris, dans le cadre de la réunion de suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Les deux Premiers ministres sont largement revenus sur le séminaire tenu le 8 décembre dernier en vue de consolider le dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la France. L’occasion a été également saisie pour passer en revue l’ensemble des projets développés par les deux pays’’, rapporte la publication.

    Le journal EnQuête note que ‘’les relations économiques entre le Sénégal et la France sont au beau fixe’’.

    ‘’À la date du 30 novembre 2023, la France et le Sénégal ont signé 56 conventions pour un montant global des financements estimé à plus de 1 500 milliards de francs Cfa. A l’occasion du dernier séminaire intergouvernemental, les deux parties ont passé en revue le portefeuille et discuté des contraintes sur certains projets comme le Train express régional (TER)’’, souligne le journal qui affiche à la Une : ‘’ Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais, des projets et des milliards’’.

    Le Quotidien aborde la question des arrivées de migrants irréguliers dans l’Union européenne et titre: ‘’L’UE d’attirance’’.

    ‘’Cette année, le Sénégal a été fortement secoué par la vague de départs de jeunes, de femmes et enfants vers l’Europe, même si le phénomène semble s’estomper, malgré quelques départs qui persistent. L’Agence européenne de surveillance des frontières (Frontex) a indiqué dans un document qui agrège les arrivées dans l’espace européen via chacune des routes migratoires vers l’Union européenne (UE) : depuis Afrique de l’Ouest vers les Canaries, depuis les routes de la Méditerranée de l’ouest vers les côtes sud de l’Europe et depuis la route des Balkans vers l’ouest de l’UE. Si des Sénégalais sont partis en masse, il y a plus de Guinéens et d’Ivoiriens qui se sont jetés sur ces routes migratoires’’, rapporte le journal.

    Le journal Bës Bi met en exergue ‘’la situation de faillite de la Sonacos’’.

    ‘’La Sonacos vit des heures difficiles. Au manque de graines d’arachides, s’ajoute l’arrêt total des usines de Diourbel, Ziguinchor, Kaolack et Louga. L’entreprise est à la croisée des chemins. Elle a besoin d’argent qu’elle peine à trouver’’, souligne le quotidien.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé, les libertés, etc, à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé, les libertés, etc, à la Une des quotidiens

    Dakar, 7 déc (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la santé, aux libertés civiques et à l’économie.

    En matière de santé, Source A s’intéresse à la mortalité infantile et juvénile au Sénégal suite à la publication de l’Enquête démographique et de santé continue (EDS-Continue) 2023.

     »L’Enquête démographique et de santé continue (EDS-Continue) de 2023 a livré ses résultats. Le rapport détaille la mortalité des enfants, notamment l’estimation de la mortalité infantile et juvénile. Globalement, le risque de mortalité infanto-juvénile est estimé à 40%. De même que les maladies, à savoir la diarrhée, la pneumonie et le paludisme qui sont les principales maladies infantiles qui peuvent entraîner le décès des enfants de moins de cinq ans au Sénégal’’, indique le journal.

    Le quotidien L’Info met en exergue le rapport de Civicus monitor sur les libertés en 2023 et note que ‘’le Sénégal chute dangereusement’’.

     »Le Sénégal a dégringolé en matière de respect des droits de l’homme. C’est l’une des principales conclusions du rapport 2023 de Civicus Monitor, publié hier, et dans lequel, le Sénégal est classé dans la catégorie, espace civique +réprimés+. Cela, explique le rapport intitulé : +Le pouvoir du peuple sous attaque en 2023+, du fait de la répression permanente qui s’exerce sur des membres de la société civile, des journalistes, des oppositions politiques, à l’approche de l’élection présidentielle du 25 février prochain’’, écrit le journal.

    Selon Sud Quotidien, ‘’Civicus Monitor peint un tableau sombre des libertés civiques au Sénégal’’. En effet, ‘’dans son nouveau rapport publié hier, mercredi 6 décembre 2023, la plateforme de recherche et d’évaluation des libertés civiques dans le monde révèle que, dans notre pays, +le respect des droits humains fléchit de façon spectaculaire sous le poids de la répression pré-électorale’’, indique Sud.

    Le Sénégal figure parmi ‘’les sept pays en net recul’’ en matière de libertés civiques, note L’As qui écrit : ‘’+Le pouvoir du peuple sous attaque 2023+. Tel est l’intitulé du nouveau rapport publié hier par Civicus Monitor, l’Alliance internationale dédiée au renforcement de l’action citoyenne et de la société civile à travers le monde. Elle décrit en détail l’état de l’espace civique dans 198 pays et territoires’’, explique L’As.

     »+Au Sénégal, le respect des droits de l’Homme fléchit de façon spectaculaire sous le poids de la répression préélectorale+. Tel est le constat de Civicus Monitor dans son rapport publié hier. Elle classe ainsi le Sénégal parmi les sept pays en net recul en matière de libertés civiques’’, souligne le quotidien.

    Le quotidien EnQuête se fait écho de la ‘’grogne’’ des sociétés de distribution pétrolière.

     »Alors qu’il leur doit 140 milliards de francs CFA, l’Etat continue de presser les sociétés de distribution pétrolière à travers les services des impôts et des douanes. Tout en réclamant le paiement des arriérés dus au titre de la péréquation et des pertes commerciales le président de l’Association sénégalaise des pétroliers (ASP), Ameth Guissé, insiste sur la nécessité d’instaurer un mécanisme de compensation’’, note le journal.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    Dakar, 6 déc (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de sujets ayant trait, entre autres, à l’économie et à la politique.

    Le Soleil a choisi de mettre en exergue le processus d’industrialisation du Sénégal en rendant compte de l’inauguration par le président Macky Sall de la deuxième phase de la Plateforme industrielle de Diamniadio.

    Le journal évoque ‘’un pas de plus’’ pour l’industrialisation du Sénégal à travers l’avènement de cette infrastructure érigée dans la Nouvelle ville de Diamniadio pour un coût de 60 milliards de francs Cfa.

    ‘’Batie sur 40 hectares comprenant, entre autres commodités, 17 hangars, 17 restaurants, une cité pouvant accueillir 1.400 personnes, un entrepôt de 1.800 m2, un terrain omnisport, des aires de jeux et de loisirs et un bâtiment administratif, la 2e phase de la plateforme industrielle de Diamniadio devrait contribuer à améliorer les capacités productives du Sénégal’’, explique la publication dans ses colonnes.

    ‘’Cette plateforme industrielle s’inscrit harmonieusement dans la mise en œuvre du programme d’industrialisation de notre pays, conformément à l’axe1 du Plan Sénégal émergent dédié à la transformation structurelle de notre économie’’, a commenté le chef de l’Etat dans des propos rapportés par le quotidien L’AS.

    Selon le journal, le président de la République a profité de l’inauguration de cette infrastructure pour appeler à une densification du tissu économique du pays en tenant compte du contexte d’exploitation de ses ressources minières, gazières et pétrolières.

    Ces acquis et réalisations du PSE ne convainquent pas pour autant tous les spécialistes, à l’image d’Ibrahima Sarr, inspecteur du Trésor et ancien ministre en charge du Budget.

    ‘’Le Plan Sénégal émergent a manqué d’articulation entre la vision, les programmes, les projets et les actions’’, a-t-il soutenu dans des propos rapportés par Sud Quotidien.

    L’ancien membre du gouvernement sous le magistère du président Abdoulaye Wade y déclare notamment que le PSE, quoique bon référentiel de politique économique et sociale, souffre de l’absence d’un système national de planification devant permettre une bonne articulation entre la vision, les programmes, les projets et les actions.

    D’autres quotidiens ont choisi de mettre en avant l’actualité politico-judiciaire en s’intéressant particulièrement à l’annonce de la date de l’audience au Tribunal hors classe de Dakar au sujet de l’inscription de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

    ‘’Ousmane Sonko fixé sur son sort le 12 décembre prochain’’, indique ainsi en Une le journal Les Echos. D’après la publication, le président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, chargé par la Cour suprême le 17 novembre dernier de vider l’affaire, va trancher l’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales.

    ‘’Si toutes les conditions sont réunies le jour-j, le leader du parti Pastef dissout, aura une réponse sur ses chances de se présenter à l’élection présidentielle’’, croit savoir le journal.

    Après Ziguinhor, Sonko joue l’autre partie de cartes le 12 décembre à travers une audience spéciale au Palais de justice Lat Dior, résume de son côté Vox Populi.

    La Cour suprême a cassé et annulé le 17 novembre dernier la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et confié le dossier au tribunal hors classe de Dakar

    Le tribunal de Ziguinchor, saisi par les avocats d’Ousmane Sonko, avait jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’avait annulée et avait ordonné sa réintégration. Cette radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, à la suite d’une condamnation en justice refuse de délivrer au mandataire de l’opposant les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    Pendant ce temps l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, ‘’liste ses priorités’’ et anticipe les résultats du candidat de la mouvance présidentielle dans une interview publiée par Walf Quotidien.

    Elle soutient notamment que le candidat désigné par le pouvoir, le Premier ministre Amadou Ba n’ira pas au second tour de la présidentielle.

    ‘’Il sera sanctionné par le vote populaire parce qu’il a des problèmes dans son parti et les Sénégalais veulent se débarrasser de Macky Sall alors qu’Amadou Ba s’est engagé à poursuivre son programme’’, affirme Aminata Touré dans les colonnes du journal.

    AKS