Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’

    Dakar, 5 déc (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS se font largement écho de l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’, au ‘’radicalisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’ à l’occasion du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023) qui se tient à Dakar.

     »Après Marrakech en 2022, c’est au tour de la capitale sénégalaise d’abriter l’édition 2023 du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023). Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre prévue sur deux jours hier, lundi 4 décembre, le président de la République, Macky Sall a appelé à une union sacrée contre le +populisme+, le +radicalisme+ et +l’extrémisme violent+’’, souligne Sud Quotidien.

    Macky Sall s’érige en ‘’sentinelle’’ de la lutte contre ‘’le populisme’’, ‘’le radicalisme’’ et ‘’l’extrémisme violent’’, selon L’Info.

     »Démocratie, libertés, droits fondamentaux, responsabilité…Ces termes sont devenus indissociables des discours de Macky Sall. Hier, lors de son adresse, à l’occasion de l’ouverture de la conférence RENEWPAC 2023, il les a encore ramenés au-devant de la scène. Et c’était pour insister sur la nécessité de maintenir +l’équilibre entre liberté, responsabilité et respect des Institutions et de l’ordre public+, mais aussi d’inviter à la lutte commune contre +le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent+, qui, assure-t-il, +sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité+ », rapporte le journal.

    Selon Vox Populi,  le chef de l’Etat  »a livré un message fort (…) invitant à combattre, sans concession, le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent pour préserver la démocratie ».

    A Dakar, le Soleil relève que Macky Sall prône la recherche d’un nouveau ‘’logiciel’’ pour consolider les relations de partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

     »Présidant, hier, la cérémonie d’ouverture du Sommet Renewpac (Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean/ rassemblant les libéraux d’Europe, d’Afrique et des Caraïbes, le chef de l’État, Macky Sall, a plaidé pour qu’on repense, refonde et revitalise les relations entre l’Europe et l’Afrique afin de les consolider davantage’’’, écrit le journal, qui se fait également écho de l’hommage du chef de l’Etat à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.

    Macky Sall a rendu ‘’un hommage appuyé à son prédécesseur à la tête du pays, Me Abdoulaye Wade, qu’il a qualifié de +père du libéralisme africain+’’, rapporte la publication.

     »Il nous a inspiré les valeurs du libéralisme à une époque où les idéologies marxistes avaient le vent en poupe en Afrique. Il a osé ramer à contre-courant. Moi-même et beaucoup de personnalités qui participons à ce Sommet sommes ses héritiers’’, a déclaré le président sénégalais en hommage à son ancien mentor, sous les applaudissements nourris de la salle, rapporte Le Soleil.

    Dans sa publication du jour, le quotidien Bës Bi annonce que Macky Sall va réceptionner ce mardi les logements de la nouvelle cité ‘’Baraka’’ à Dakar.

     »La Cité Baraka de Liberté 6 fait peau neuve. Cinq années, après le lancement de sa réhabilitation, les bâtiments sont sortis de terre. C’est ainsi que les 1600 habitants du quartier longtemps restés dans la vétusté, vont enfin pouvoir pousser un ouf de soulagement. C’est parce que ce bidonville créé au début des années 90 par feu Jacques Bugnicourt, fondateur de l’Ong Enda Tiers Monde manquait de tout. Les maisons étaient construites en taule et des planches de bois et n’offraient pas la sécurité minimale aux habitants dont la plupart étaient des personnes démunies. Cette cité résidentielle qui prend maintenant la place du bidonville a coûté plus 5 milliards », écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    Dakar, 4 déc (APS) – Des sujets se rapportant à la santé et ‘’l’exhumation’’ des Assises nationales à la veille de l’élection présidentielle sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    En santé, WalfQuotidien s’intéresse aux opérations cardio-pédiatriques et signale que ‘’ plus de mille enfants malades sont sur la liste d’attente’’.

     »Au centre cardio-pédiatrique Cuomo de l’hôpital Fann, beaucoup enfants atteints de maladies cardiaques attendent de subir une intervention chirurgicale. Mais, dans cette structure sanitaire, on ne peut plus dépasser deux opérations par jour. Du coup, c’est plus de mille patients qui attendent que l’Etat se précipite sur leur sort’’, écrit Walf.

    Le journal se fait écho du ‘’cri du cœur’’ du Dr Sokhna Diagne, correspondante de Monaco collectif humanitaire (Mch) au Sénégal, lancé, samedi dernier, lors de la célébration des 15 ans d’existence de ladite structure.

     »Ce sont des interventions très lourdes qui demandent énormément de moyens. Et nous lançons un plaidoyer à l’endroit des autorités sur la situation des enfants atteints de maladies cardiaques. Le cœur ne peut pas attendre. Malheureusement, on a énormément de cas chez les enfants’’, déclare-t-elle dans des propos rapportés par Walf.

    En santé toujours, le quotidien Bës Bi dresse le portrait du Colonel Youhanidou Wane Dia, Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam où a été réalisée récemment la première transplantation rénale au Sénégal.

     »Prouesse clinique indiscutable dans un pays où près de 750 mille patients souffrent d’insuffisance rénale, la réussite d’une telle opération plus que salvatrice rime désormais avec le nom de ce médecin Colonel’’, estime le journal qui écrit : ‘’la première transplantation rénale effectuée au Sénégal l’a sortie de l’ombre de la grande muette. Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo), Colonel Youhanidou Wane, gynécologue-obstétricienne, la cinquantaine, est aussi une mère de famille exemplaire’’.

    Le quotidien souligne que ‘’la cinquantaine, visage affable, Youhanidou Wane, née à Saint-Louis, aurait pu suivre les traces de son papa, Amadou Tidiane Wane, et devenir ingénieur agronome. Ou bien, toujours comme ce dernier, aller à la quête des suffrages de sa communauté pour devenir maire’’.

     »Mais n’empêche, l’édile d’alors de la commune de Kanel, son père, directeur général de la Sodragi aussi à l’époque, ne ménagera aucun soutien pour voir sa fille arpenter les endurantes marches du succès. +La réussite au bout de l’effort+, comme se le galvanisent ses compagnons d’armes, Youhanidou Wane, trimant dans les études au lycée Van Vollenhoven, actuelle lycée Lamine Gueye, va franchir le passage de l’ultra sélectif concours Santé militaire. Pour ensuite sortir de la Fac médecine avec un diplôme de gynécologie-obstétricale’’, écrit Bës Bi.

    A trois mois de l’élection présidentielle, Sud Quotidien note que ‘’des acteurs politiques et universitaire recommandent’’ les conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI).

     »Des acteurs politiques et universitaires sont montés au créneau pour alerter sur la nécessité d’une refondation du modèle démocratique sénégalais sur la base des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). S’exprimant le samedi 2 décembre, lors du séminaire de partage des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), initié depuis le 25 novembre dernier par le site d’information SenePlus en partenariat avec des mouvements citoyens, Demain Sénégal et Sursaut citoyen, ils ont déploré la crise persistante de la démocratie sénégalaise’’, rapporte Sud.

    L’Info souligne qu’à quelques mois du scrutin présidentiel, ‘’des acteurs politiques et universitaires ont plaidé pour l’application des recommandations issues des Assises nationales, afin de mieux assoir l’Etat de droit et la démocratie, fortement menacés au Sénégal ces dernières années’’.

    L’As note qu’une décennie après, ‘’la société civile veut replacer les conclusions des assises nationales au sein des débats politiques en perspective de l’élection présidentielle de février 2024’’.

     »Remettre les assises nationales au cœur de la réflexion autour de l’élection présidentielle, C’est le souhait de la société civile. A cet effet, elle a organisé, samedi, une conférence publique avec la participation de quelques candidats à l’élection présidentielle. Parmi eux, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio’’, écrit le journal.

    La publication ajoute : ‘’À la table des discussions modérées par l’ancienne procureure Dior Fall Sow, il y avait l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, l’historienne Penda Mbow, le sociologue Moussa Mbaye, le syndicaliste Mamadou Ndoye. Ensemble, ils se sont interrogés sur l’appropriation des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). Dans les conclusions des débats, les acteurs de la société civile ont estimé qu’il faut réactualiser le texte des assises nationales’’.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre a inauguré, dimanche, la Maison des associations et la Maison de la femme à Guédiawaye, en banlieue de Dakar.

     »Dans le cadre du Programme de modernisation des villes (Promovilles), le département de Guédiawaye bénéficie désormais de deux importantes infrastructures: la Maison des associations et la Maison de la femme. Elles devraient booster la vie associative tout en promouvant les activités des femmes’’, souligne le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du rabat d’arrêt des avocats de Sonko et l’appel de Macky Sall à Dubaï en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du rabat d’arrêt des avocats de Sonko et l’appel de Macky Sall à Dubaï en exergue

    Dakar, 2 déc (APS) – La presse quotidienne  s’intéresse surtout ce samedi à la fin de non recevoir opposée au rabat d’arrêt introduit par les avocats de l’opposant Ousmane Soko auprès de la Cour suprême, ainsi qu’à l’appel lancé, vendredi, à Dubaï, par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour une « transition énergétique juste et équitable ».

    ‘’La Cour suprême rejette la requête en procédure accélérée’’, introduite par les conseils de l’opposant emprisonné depuis fin juillet pour notamment appel à l’insurrection, titre Vox Populi. Le journal rappelle qu’ils avaient déposé une requête en procédure accélérée, pour que ‘’l’arrêt qui a [été pris] par la Cour suprême fasse l’objet d’une nouvelle discussion, d’un nouveau débat, et peut-être d’une nouvelle décision’’.

    ‘’La Cour suprême rejette la requête de Sonko’’, affiche à son tour Le Quotidien. Le journal en déduit que ‘’les avocats de Ousmane Sonko devront prendre leur mal en patience’’.

    Citant le Premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, le journal explique que ‘’le Tribunal d’instance hors classe de Dakar doit être saisi afin de mettre en œuvre la seule procédure d’urgence prévue par les articles 76 et suivants de la Loi organique sur la Cour suprême’’.

    Le Quotidien rappelle que les avocats de M. Sonko ‘’avaient saisi la plus haute juridiction du pays d’une requête abréviative des délais d’instruction d’un recours en rabat d’arrêt enregistré au Greffe de la Cour suprême (…)’’.

    Les Echos expliquent que selon le Premier président de la Cour suprême, ‘’le délai de recours en rabat [d’arrêt] et le recours ne sont pas suspensifs’’.

    Commentant cette décision, Le Soleil estime en une que ‘’Ousmane Sonko perd encore devant la Cour suprême’’.

    Enquête relève quant à lui que ‘’Sonko perd une autre manche à la Cour suprême’’.

    Le quotidien WalfQuotidien prévient qu’’’une lourde tâche attend les candidats à la présidentielle de 2024’’. ‘’Avec la disparition de l’idéologie politique, ils devront peaufiner d’autres stratégies pour influencer le vote le jour du scrutin’’, analyse le journal.

    Sud Quotidien revient sur l’adoption de la Loi de finances initiale 2024, en relevant que celle-ci s’est faite ‘’sans le dépôt de la loi de règlement 2022’’. ‘’L’Assemblée nationale encore censurée’’, commente le journal

    La presse quotidienne se fait par ailleurs l’écho de la position de fermeté affichée par le président de la République, Macky Sall,  à la Cop 28, qui se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    Le Soleil indique qu’il a ‘’appelé à une transition énergétique juste et équitable’’. Selon lui, ‘’les Etats africains ne doivent pas être contraints à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’.

    Cette position du chef de l’Etat, Macky Sall, est également mise en exergue par Sud Quotidien selon qui ‘’[il] ne lâche pas les géants pollueurs de l’environnement mondial’’. A en croire le journal, il estime que ‘’les pays en développement, particulièrement les Etats africains dont le Sénégal, ne doivent pas être condamnés à payer les pots qu’ils n’ont pas cassés’’’.

    Parlant d’un ‘’Macky Sall en mode écolo, l’As écrit que pour lui ‘’le bon choix, c’est de se développer en protégeant l’environnement’’.

    Le Quotidien se préoccupe des conséquences liées à l’arrêt du bateau Aline Sitoe Diatta, qui assurait la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. ‘’L’économie en paie les frets’’, constate le journal. Il relève que la suspension des rotations du navire ‘’entraine une agonie des activités gravitant autour de ce lieu d’échanges et de voyage’’.

    Le quotidien Enquête consacre un large dossier au massacre des Tirailleurs de Thiaroye, relevant que ‘’près de 79 ans après’’, cet évènement ‘’suscite toujours des débats concernant le nombre exact des victimes et leur lieu de sépulture’’. D’où ce titre du journal : ‘’Evènements de Thiaroye 1er décembre 1944 : la mémoire massacrée’’.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    ‘’Les représentants du peuple se sont […] montrés à la hauteur de leur mission. Au nom du gouvernement, je les remercie bien sincèrement. Le débat a été vif, parfois virulent. Il a été sincère et constructif’’, rapporte Kritik’ en citant le ministre des Finances et du Budget.

    M. Ba a tenu ces propos à la clôture de la session budgétaire.

    Tribune retient de cette session de trente-deux jours que 1.248,2 milliards du budget général de 7.003,6 milliards de francs CFA de l’État seront destinés au paiement de la dette publique.

    ‘’Quelques lueurs d’espoir au Parlement’’, observe Le Quotidien.

    ‘’Il est heureux de constater que le moule avec lequel se bâtissent des serviteurs publics de haute qualité intellectuelle et éthique ne s’est pas brisé’’, commente le même journal après avoir regardé les députés débattre du budget général de l’État pour 2024.

    Moussa Diakhaté, un élu de Bokk Gis-Gis, le parti politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale Pape Diop, ‘’s’est montré totalement conscient de sa mission’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’des députés comme lui, il nous en faut des légions’’.

    ‘’Certains députés de l’opposition ont réaffirmé leurs doutes et désaccords pour le budget général de l’État estimé à plus de 7.000 milliards de francs CFA’’, constate EnQuête, L’As retenant que ‘’Mamadou Moustapha Ba met tout le monde d’accord’’.

    Le ministre des Finances et du Budget a été acclamé par les députés, qui ‘’ont salué son ouverture au dialogue, sa maîtrise [des finances publiques] et sa courtoisie’’, note L’As.

    Concernant le budget, ‘’quel que soit le nombre de zéros qui s’alignent sur les budgets [des ministères et des institutions], personne ne devrait avoir le toupet de bomber le torse, car on connaît la réalité […] Des responsables qui n’ont pas le sens des priorités, qui préfèrent les mauvaises dépenses aux bons investissements’’, s’indigne Bés Bi Le Jour.

    ‘’Lors de l’examen des projets de budget des ministères à l’Assemblée nationale, les députés font de nombreuses observations et suggestions qui sont rarement prises en compte. De quoi se demander quel est l’intérêt de ces séances plénières’’, commente L’Observateur.

    Une ‘’volte-face […] inexplicable’’

    ‘’Encore un mauvais départ’’, titre Sud Quotidien, concernant la campagne de vente des récoltes d’arachide.

    ‘’Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide n’augure rien de bon […] Le prix plancher fixé à 280 francs CFA le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs, qui [pourraient] vendre leurs graines aux exportateurs ou dans le marché noir, ce qui ne va pas arranger les huiliers, notamment la SONACOS’’, affirme Sud Quotidien.

    Libération annonce que 540 millions de francs CFA ont été volés au Crédit mutuel du Sénégal (CMS).

    Deux personnes mises en cause, dont un ancien chef de l’agence du CMS à La Médina, à Dakar, ont été arrêtées et devraient être mises à la disposition du parquet de Dakar, ce vendredi, selon le journal.

    La Caisse des dépôts et consignations a refusé d’encaisser la caution du mandataire d’Ousmane Sonko en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’On a une liste venant du ministère de l’Intérieur, qui nous indique tous les candidats ayant retiré des fiches de parrainage. Puisque [son nom] ne figure pas sur cette liste-là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque’’, écrit Source A en citant le directeur général de la CDC.

    La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les fiches et les autres outils de collecte de parrains au motif que l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), en prison depuis plusieurs mois, a été radié du fichier électoral.

    Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a dénoncé, selon Vox Populi, ‘’une volte-face […] inexplicable’’ de la CDC.

    ‘’La tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’

    ‘’C’est par voie de presse que nous avons appris que la CDC avait décidé de nous retourner notre chèque’’, a expliqué M. Daffé au même journal, jugeant inacceptable cette façon de la Caisse des dépôts et consignations de lui notifier le rejet de la caution d’Ousmane Sonko.

    L’info constate qu’‘’après le rush à la DGE, c’est le désert à la CDC’’.

    Il rappelle que plus de 200 candidats à la candidature avaient pris d’assaut les locaux de la Direction générale des élections pour retirer leurs outils de collecte de parrains.

    ‘’Moins de 10 dépôts de caution’’ ont été dénombrés à la CDC ‘’en trois jours’’, signale L’info.

    ‘’Gros nuages sur la présidentielle’’, titre WalfQuotidien.

    Malgré les assurances données par le président de la République sortant, Macky Sall, ‘’des inquiétudes planent sur la sincérité du scrutin, avec la nouvelle composition de la CENA (Commission électorale nationale autonome), le logiciel de décompte des parrainages et la volonté du régime d’écarter le candidat Ousmane Sonko’’, s’inquiète-t-il.

    Papa Moussa Saliou Guèye, enseignant-chercheur en droit public, partage l’inquiétude de WalfQuotidien, dans les colonnes duquel il affirme que ‘’la tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’.

    Le Soleil publie en exclusivité l’intégralité d’un document du Conseil constitutionnel. Il s’agit d’une ‘’décision […] fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidature et les règles de fonctionnement de la commission de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    Dakar, 30 nov (APS) – Les quotidiens de ce jeudi évoquent les stratégies auxquelles recourent l’opposition et la majorité présidentielle en vue de la conquête ou de la conservation du pouvoir.

    Par souci de transparence de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le F24 a pris les ‘’dispositions’’ pour ‘’une maîtrise de la carte électorale, afin de garantir une représentation fiable, dans tous les bureaux de vote’’, des candidats en faisant partie, rapporte Kritik’.

    Les leaders de ce rassemblement de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile ont mis ‘’à la disposition des candidats [qui en sont membres] un logiciel permettant de vérifier et de procéder au déboulonnage externe, de sorte qu’il n’y ait point de doublons’’ dans les parrains qu’ils sont en train de collecter pour le dépôt des candidatures, ajoute le journal.

    ‘’Les doublons externes pour le parrainage sont une psychose pour les candidats. Le F24 a mis à la disposition des candidats issus de ses rangs un logiciel pour limiter les dégâts’’, confirme Bés Bi Le Jour.

    Il ne s’agit pas seulement de trouver un logiciel, selon Sud Quotidien. ‘’Le F24 demande au gouvernement de garantir une élection présidentielle transparente et apaisée’’, note-t-il.

    Les leaders du F24 ‘’ont listé leurs inquiétudes, exigences et attentes pour un processus électoral transparent’’, rapporte Le Soleil.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’

    La CEDEAO a envoyé au Sénégal une mission d’évaluation des préparatifs de l’élection présidentielle, annonce Vox Populi.

    Selon le journal, les membres de la mission vont rencontrer les candidats, dans le but de trouver le ‘’consensus nécessaire à un environnement propice [à des] élections pacifiques et crédibles’’.

    ‘’Souvent donné en exemple en Afrique en matière de gestion des affaires publiques et de sa stabilité, le Sénégal n’est pourtant pas ce qu’il prétend être’’, écrit Le Quotidien en rendant compte d’un débat consacré à la pratique sénégalaise de la démocratie.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’, rapporte le journal en citant un enseignant-chercheur du Centre des hautes études de défense et de sécurité de Dakar.

    L’As évoque le programme que tentent d’élaborer six candidats à l’élection présidentielle se réclamant de la gauche sénégalaise, dont le maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, et les anciens ministres Mamadou Diop, dit Decroix, et Cheikh Tidiane Gadio.

    ‘’De la lutte des classes, la gauche n’a-t-elle pas bifurqué vers la lutte des places ? Les privilèges ont-ils concassé les convictions de la gauche ?’’ se demande L’As.

    Les ‘’arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’

    Les six candidats désireux d’avoir un programme commun et d’aller éventuellement à l’élection présidentielle avec une candidature unique ‘’sont manifestement conscients de tous les soubresauts et mutations de la gauche sénégalaise’’, commente-t-il.

    ‘’Ces arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’, titre WalfQuotidien, ajoutant que ‘’le candidat de la majorité présidentielle a démarré sa campagne électorale’’.

    ‘’Pour espérer convaincre les électeurs, Amadou Ba compte sur les travaux routiers qu’il vient de lancer, les milliards promis par le chef de l’État, le BRT…’’ lit-on dans le même journal.

    EnQuête évoque l’‘’affaire de la cocaïne saisie en haute mer’’ par un patrouilleur de la Marine nationale.

    ‘’Plus de vingt-quatre heures après leur arrestation en pleine mer, l’identité des mis en cause est connue. Ils seront transférés [à la] DOCTRIS’’, la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants de la Police nationale, ‘’pour la poursuite de l’enquête’’, explique le journal.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques

    Dakar, 29 nov (APS) – Les sujets politiques, dont les travaux du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dominent la livraison des quotidiens de ce mercredi.

    Plusieurs journaux annoncent le dépôt d’un rabat d’arrêt des avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour suprême en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    ‘’La décision rendue le 17 novembre souffre de […] graves irrégularités’’, note Vox Populi en citant Me Saïd Larifou, l’un des avocats de M. Sonko.

    Le journal parle de la décision de la Cour suprême qui, saisie par les conseils de l’opposant, a renvoyé les deux parties, l’État du Sénégal et Ousmane Sonko, devant le tribunal hors classe de Dakar, le chargeant de les juger.

    La haute juridiction a cassé et annulé le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), lequel avait annulé la radiation de l’opposant et ordonné sa réintégration dans le fichier électoral.

    ‘’Le dossier va atterrir devant les chambres réunies de la Cour suprême’’ en raison du dépôt du rabat d’arrêt, explique Libération.

    Le même journal signale que les chambres de la haute juridiction se réunissent ‘’très rarement’’, alors que les avocats de l’opposant exigent qu’une ‘’décision’’ soit prise ‘’le plus vite possible’’.

    ‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’

    Kritik’ évoque la collecte des parrainages en vue de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat de Pastef – le parti politique de M. Sonko dissous par le président de la République – par quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko.

    ‘’Les opportunistes, qui lorgnaient l’électorat de Pastef, peuvent déchanter’’, puisque les militants de cette formation politique dissoute ne voteront que pour le leader désigné, au cas où M. Sonko ne participe pas au scrutin.

    ‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’, lequel ‘’avait déposé un rabat d’arrêt que la Cour suprême a rejeté’’, commente Bés Bi Le Jour, laissant entendre que cette voie ne serait pas salutaire.

    Il y a quelques années, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade avaient recouru au rabat d’arrêt, dans des procès les opposant à l’État, sans obtenir gain de cause, rappelle-t-il.

    ‘’L’absence de l’un des membres de la composition de l’audience de la chambre administrative de la Cour suprême […] a motivé […] les avocats d’Ousmane Sonko a déposer un rabat d’arrêt’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Comme l’affirme Me Larifou, il existe, selon Le Quotidien, d’autres raisons pour lesquelles les avocats d’Ousmane Sonko ont recouru à ce moyen.

    Sud Quotidien considère le rabat d’arrêt déposé à la Cour suprême comme ‘’la dernière carte’’ d’Ousmane Sonko.

    ‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires’’

    L’opposant Cheikh Bamba Dièye dénonce l’engagement politique des gestionnaires des régies financières de l’État. ‘’Comment est-ce que vous pouvez gérer une régie financière, avoir un devoir de redevabilité […] et être partisan ?’’ se demande-t-il, ajoutant : ‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires.’’

    Le Témoin Quotidien évoque le programme du candidat et ancien ministre Alioune Sarr. Il a fait la promesse de ne pas diriger le Conseil supérieur de la magistrature, s’il est élu président de la République.

    M. Sarr s’engage à faire en sorte que le chef de l’État ne soit plus autorisé à diriger un parti politique.

    ‘’La recherche de la paix s’accompagne d’une redistribution des ressources en commun. C’est l’un des engagements que l’on peut tirer d’un panel sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, lors du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité’’, rapporte EnQuête.

    Des officiers généraux ont pris part à cette rencontre internationale au cours de laquelle ils se sont prononcés en faveur de la limitation des mandats présidentiels en Afrique, selon L’As. ‘’Le mandat unique peut être une bonne solution’’, a dit l’un d’eux.

    La Force africaine en attente, créée par l’Union africaine en vue du maintien de la paix dans les pays instables du continent, va ‘’bientôt’’ déployer une unité dédiée à la sécurité des frontières, selon Le Soleil.

    ‘’Lancée en 2002 pour servir de bras armé à l’Union africaine, cette force militaire peine à décoller et à être opérationnelle’’, observe-t-il.

    ESF

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    Dakar, 28 nov (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, pour leur livraison de ce mardi.

    Cette rencontre internationale est l’occasion pour L’As d’analyser la diplomatie sénégalaise, de l’indépendance du pays à nos jours. ‘’C’est une diplomatie où se mêlent la nuance et l’intransigeance, le courage et la générosité, la fermeté et la souplesse, la vigueur de la conviction et le sens du dialogue’’, écrit-il, considérant le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique comme ‘’une belle prouesse diplomatique’’ du Sénégal.

    Le président sénégalais et ses invités se sont employés à rechercher un ‘’arsenal de solutions’’ aux problèmes sécuritaires, selon Bés Bi Le Jour.

    ‘’Macky Sall […] a proposé l’organisation d’une rencontre entre les chefs d’État et les chefs des armées pour promouvoir la paix et taire les armes en Afrique’’, rapporte-t-il.

    Son homologue mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani, s’est intéressé aux causes de l’insécurité et de l’instabilité politique en Afrique en affirmant que ‘’cette violence prend naissance dans la pauvreté, la [mauvaise] gouvernance et l’absence de perspectives’’ pour la jeunesse.

    L’Observateur affirme que ‘’Macky Sall a profité […] du lancement des travaux du neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité pour dire ses vérités aux opposants, activistes et militaires du continent’’.

    ‘’L’option du dialogue’’, titre EnQuête en évoquant l’approche mauritanienne de prévention des conflits, basée sur ‘’la déradicalisation des jeunes et la promotion d’une culture d’ouverture et de tolérance’’.

    Le Quotidien note que ‘’le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité va demeurer l’une des tribunes appropriées pour mettre le curseur sur la marche du continent’’.

    ‘’L’opposition peine à trouver sa voie’’

    Le Soleil annonce l’arrivée au Sénégal, le 9 décembre, du cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Saint-Siège. Il effectuera ‘’une visite de travail et d’amitié’’ à Dakar et ‘’présidera la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire national marial de Popenguine’’ (ouest), selon le journal.

    Le retour au Sénégal de l’ancien ministre Karim Wade est ‘’un dossier voilé de secrets politiques’’, selon Kritik’. Signe de ce retour qu’il juge imminent, le journal annonce que le PDS (opposition) s’est acquitté du paiement de la caution du candidat Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Il est en route’’, note Libération en citant Lamine Thiam, l’un des dirigeants du PDS.

    ‘’Le mystère plane toujours sur le retour longtemps annoncé du candidat Karim Wade à trois mois de l’élection présidentielle’’, lit-on dans Sud Quotidien.

    L’Observateur est d’avis que ‘’l’opposition peine à trouver sa voie’’. Il évoque la création de nombreuses organisations créées par ses leaders.

    ‘’Quand l’opposition est immature, chacun des grands partis met en avant sa subjectivité’’, affirme un analyste politique interrogé par le journal.

    ‘’Chacun se bat pour sa propre chapelle’’, observe un autre analyste.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    Dakar, 27 nov (APS) – La politique, l’économie et la santé dominent la livraison des quotidiens de ce lundi.

    Le Soleil annonce que le candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février prochain a réuni 3.782.052 parrains, soit 136,65 % de l’objectif qu’il s’était fixé.

    ‘’Il reste maintenant l’heure de vérité pour les candidats, lorsqu’il s’agira de vérifier la conformité de tous les parrainages, dont les dépôts prendront fin le 26 décembre’’, ajoute-t-il.

    L’opposant Bougane Guèye Dany, dans des propos relayés par L’info, est d’avis que ‘’dégager Benno Bokk Yaakaar de la tête du pays n’est plus un choix mais un devoir citoyen’’.

    Le Quotidien parle de la fortune d’Amadou Ba. ‘’Est-il richissime ? La fortune qu’on lui prête peut s’avérer exagérée’’, écrit le journal.

    Il estime que le Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, ancien ministre et fonctionnaire des impôts et domaines (dont il a été directeur général), a bénéficié d’‘’un système dont il n’est pas à l’origine’’.

    Qu’il soit ‘’riche comme Crésus’’ ou pas, Amadou Ba a bénéficié d’un système qu’‘’il trouve déjà en place lorsqu’il entre dans la fonction publique’’, tient à préciser le journal en publiant des extraits d’un livre de son patron, Madiambal Diagne.

    De ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’

    Le journal EnQuête est préoccupé par les ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’, Benno Bokk Yaakaar d’un côté, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye de l’autre.

    ‘’La précampagne et la collecte des parrainages sont difficiles pour les candidats dissidents de BBY’’, observe le journal.

    ‘’La machine Benno Bokk Yaakaar se retourne contre ses ex-alliés. Les candidats dissidents de [BBY] sont victimes d’un acharnement de la majorité présidentielle’’, note EnQuête, ajoutant que la majorité présidentielle recourt à ‘’diverses astuces et mesures de sabotage’’ contre MM. Diao, Dionne et Ndiaye, tous candidats à la succession de Macky Sall.

    Des candidats de l’opposition dénoncent le ‘’refus’’ du ministère de l’Intérieur de mettre à leur disposition le fichier comprenant la liste des électeurs, selon WalfQuotidien.

    ‘’Amadou Ba a accès à ce fichier, ce qui lui permet de contrôler ses parrains […] Nous exigeons du gouvernement qu’il mette à notre disposition ce fichier, ce qui nous permettra de faire le contrôle de nos parrains’’, écrit le journal en citant l’opposant Abdourahmane Diouf.

    Les quotidiens se sont intéressés à la suppression de la troisième tranche sur l’électricité prépayée, une mesure censée réduire le coût du courant électrique.

    ‘’Cette haute tension sur les ménages ne pouvait pas continuer’’, commente Bés Bi Le Jour, estimant que le ministre du Pétrole et des Énergies, en annonçant cette mesure, ‘’baisse la tension sociale’’ en même temps.

    ‘’Controverse autour d’un prix’’, titre Sud Quotidien, concernant le tarif de 280 francs CFA fixé par le gouvernement pour le kilogramme d’arachide.

    Des ‘’lueurs d’espoir’’ 

    Sud Quotidien constate que ‘’cette décision divise le monde rural : certains demandent […] 300 francs CFA, d’autres portent le regard sur les opportunités qui pourraient découler de ce prix plancher’’.

    Plusieurs journaux évoquent la première transplantation rénale au Sénégal, une prouesse de l’hôpital militaire de Ouakam et de l’hôpital Aristide-Le-Dantec, à Dakar.

    ‘’Une première et un succès […] Ce premier pas sera suivi de beaucoup d’autres, pour que […] l’hémodialyse ne soit plus la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale’’, lit-on dans Libération.

    ‘’C’est une grande victoire pour les acteurs du secteur de la santé. Le Sénégal a réussi, hier, sa première transplantation rénale […] Le Sénégal est entré dans l’histoire de la greffe et de la transplantation d’organes’’, annonce L’As.

    Vox Populi parle de ‘’lueurs d’espoir’’ après les prouesses menées de concert par l’hôpital militaire de Ouakam et l’hôpital Aristide-Le-Dantec.

    L’annonce de nouvelles maladies respiratoires en Chine préoccupe les quotidiens, qui se rappellent que la très meurtrière pandémie de coronavirus est partie de ce pays il y a quatre ans.

    ‘’Va-t-on reprendre les masques, les mesures barrières ? Le ministère [sénégalais] de la Santé retient son souffle après l’apparition de maladies respiratoires en Chine. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve encore […] Il faut prier que cela n’étouffe pas le monde à nouveau’’, commente Le Quotidien.

    L’Observateur évoque la disparition depuis plusieurs mois du gendarme Didier Badji.

    ‘’Ses enfants ne peuvent plus aller à l’école’’, note le journal en citant un porte-parole de la famille de l’homme porté disparu depuis plusieurs mois.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La commercialisation de l’arachide et la politique au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La commercialisation de l’arachide et la politique au menu

    Dakar, 25 nov (APS) – Les journaux du week-end consacrent leurs manchettes à la campagne de commercialisation de l’arachide, à l’actualité politique et à d’autres sujets.

    Le gouvernement du Sénégal a fixé vendredi le prix plancher du kilogramme d’arachide à 280 francs pour la campagne de commercialisation des récoltes, dont le démarrage est prévu jeudi.

    La décision émane d’un Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation de l’arachide tenu en présence du Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’Le prix plancher fixé à 280 francs’’, signale en Une Vox Populi qui fait savoir que pour cette présente campagne, le gouvernement table sur une production estimée à 1, 7 million de tonnes d’arachide.

    ‘’Face à cette perspective encourageante, une planification anticipée s’avère cruciale pour garantir le succès de la filière, en permettant à tous les acteurs de tirer profit de leur labeur’’, a ainsi commenté le Premier ministre dans des propos rapportés par le journal.

    Sud Quotidien évoque les décisions annoncées à l’issue de cette réunion ministérielle consacrée à la commercialisation de l’arachide et choisit de rappeler en citant le Premier ministre que la présente campagne a bénéficié d’un appui du gouvernemental de 100 milliards de francs Cfa.

    En politique, les publications continuent de rendre compte de la chronique des prises de position, retournements et reniements à mesure qu’approche l’échéance fixée pour la fin des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2024.

    Il en est ainsi de Walf Quotidien qui pointe les ‘’mauvaises pratiques politiques sur les candidats dissidents de la coalition au pouvoir, Benno Bok Yaakaar (BBY), notamment Aly Ngouille Ndiaye, Mame Boye Diao et Mahammed Boun Abdallah Dionne.

    ‘’La vie d’opposant n’est pas un long fleuve tranquille. Dionne, Aly Ngouille et Mame Boye Diao, qui ont vécu 12 ans sous les parasols dorés de la République, viennent de l’apprendre à leurs dépens. Aujourd’hui, ils expérimentent les coups tordus de leurs ex-camarades de Benno’’, fait remarquer le journal.

    Dans ses colonnes, Walf Quotidien rapporte que ces candidats dissidents de la coalition au pouvoir se plaignent de la campagne de débauchage de leurs délégués au parrainage. ‘’Aujourd’hui, Aly Ngouille Ndiaye, Mahammed Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao font l’amère expérience de l’opposition et de la traversée du désert’’, croit savoir la publication.

    Pendant ce temps, le journal Enquête ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, candidate déclarée à la prochaine élection présidentielle.

    ‘’A trois mois de l’élection présidentielle, l’Etat doit assurer la sécurité de tous les candidats déclarés’’, a ainsi souligné l’ancien Premier ministre qui dit n’avoir aucun regret de son compagnonnage avec Macky Sall, ou encore : ‘’Je suis pour qu’en cas de deuxième tour, toute l’opposition soutienne le candidat le mieux placé’’.

    Pendant ce temps, Le Soleil met l’accent sur l’actualité internationale en consacrant sa Une à l’épidémie provoquée par quatre virus en Chine.

    ‘’Atteinte à nouveau, la Chine se remobilise’’, indique notamment le journal en faisant état d’une mobilisation des autorités chinoises.

    Citant l’Agence de presse chinoise Xinhua, la publication explique que des maladies infectieuses respiratoires ont été récemment signalées par les systèmes de surveillance et les hôpitaux à travers le pays.

    ‘’Non létales pour le moment, elles sont causées par des agents pathogènes épidémiques connus tels que le virus de la grippe, le mycoplasme pneumonal, le virus respiratoire syncytial’’, peut-on lire dans ses colonnes.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la Maison de l’ONU et le débauchage de délégués des coalitions « Dionne 2024 » et « Diao 2024 »

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la Maison de l’ONU et le débauchage de délégués des coalitions « Dionne 2024 » et « Diao 2024 »

    Dakar, 24 nov (APS) – L’inauguration de la Maison des Nations unies à Diamniadio et le débauchage de délégués des candidats Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao sont, entre autres, les sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le président Macky Sall a inauguré, hier, la Maison des Nations unies de Diamniadio en présence de son homologue roumain Klaus Iohannis accompagné de son épouse, de la Vice- secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, du président de l’Assemblée nationale, du président du Conseil économique, social et environnemental, des ministres, de diplomates accrédités à Dakar et d’autres personnalités de la République’’, rapporte Le Soleil.

    Le journal ajoute qu’en réalisant ce complexe qui va abriter les bureaux de 34 agences des Nations unies au Sénégal, ‘’le chef de l’Etat a dit vouloir +offrir à l’Onu un cadre idéal et adéquat de travail pour faciliter l’interaction à la complémentarité+’’.

    Selon EnQuête, ‘’Macky Sall gâte les 34 agences onusiennes’’.

    ‘’Sa vision dépasse le Sénégal. Elle va au-delà des frontières. Le président Macky Sall a tenu à le faire savoir jeudi, lors de l’inauguration de la maison des Nations Unies de Diamniadio’’, écrit L’Observateur.

    L’As note que ‘’le président Macky Sall est visiblement très satisfait du travail qu’il a abattu dans la transformation de Diamniadio en une ville moderne, après son accession au pouvoir’’.

    Selon lui, ‘’Diamniadio, terrain quasiment vague il y a quelques années, conforte progressivement son standing de ville moderne aux vocations multiples’’.

    En politique, L’As se fait l’écho des difficultés rencontrées par Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao, dans la récolte des parrainages. Dionne et Diao, membres de l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, sont candidats déclarés à la présidentielle de février.

    ‘’Candidats à la candidature pour la présidentielle de 2024, Mame Boye Diao et Mahammad Boun Dionne devront batailler ferme pour être dans les starting- blocks. En effet, certains de leurs proches collaborateurs peuvent à tout moment quitter leur navire pour rejoindre celui du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba. Déjà, à quelques jours du bouclage du processus de collecte de parrainages, des remous sont constatés de part et d’autre à +Dionne 2024+ et à +Diao 2024+ avec des responsables qui décident de s’en aller en emportant les signatures qu’ils avaient collectées’’, rapporte L’As.

    La publication signale que ‘’Mame Boye Diao, par exemple a vu une dizaine de ses partisans le quitter pour rejoindre le Premier ministre Amadou Ba, désigné candidat du pouvoir actuel pour le scrutin du 25 février 2024’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Mahammad Boun Abdallah Dionne ne pourra pas compter sur six de ses délégués régionaux en vue de la prochaine élection présidentielle pour laquelle l’ancien Premier ministre a déclaré sa candidature. Ses préposés à la coordination de sa campagne de collecte de parrainages lui ont tourné le dos pour rejoindre l’actuel Premier ministre, Amadou Ba’’.

    Source A rapporte qu’à quelques mois de la présidentielle, ‘’les coups bas et autres combines politiques sont de rigueur au sein de la Coalition Benno Bokk Yaakaar pour fragiliser ceux qui ont décidé de quitter le +Macky+ pour défendre leur candidature. Désormais, Mame Boye Diao, Aly Ngouille Ndiaye et Mahammad Boun Abdallah Dionne sont dans l’œil du cyclone. A défaut de les convaincre de revenir dans les rangs, leurs alliés sont recrutés de partout pour s’engager auprès du candidat Amadou Ba. C’est autour d’une réunion nocturne des +apéristes+ que la vaste campagne de débauchage a été lancée contre les dissidents’’.

    Selon L’Info, ‘’Mahammad Boun Abdallah Dionne est rouge de colère suite à l’information selon laquelle, 5 de ses délégués régionaux ont rejoint le camp d’Amadou Ba, candidat de BBY’’.  »+Faux+, rétorque le candidat de la coalition Dionne 2024 qui débusque une +intox+ du camp d’en face, après avoir sans succès, tenté de débaucher, lesdits délégués’’, écrit le journal.

    OID/AKS/ASG