Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les fonctions d’ambassadeur de la justice climatique de Macky Sall

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les fonctions d’ambassadeur de la justice climatique de Macky Sall

    Dakar, 10 nov (APS) – Les quotidiens abordent dans leur livraison du week-end la nomination de Macky Sall, par Emmanuel Macron, au poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P).

    Le président sénégalais a été choisi par son homologue français, vendredi, à Paris, où il prenait part à un forum sur la paix et le suivi d’un sommet tenu en juin dernier, dans la capitale française, pour ‘’un nouveau pacte financier mondial’’.

    ‘’Je remercie le président Emmanuel Macron pour son invitation au Forum de Paris. Devant les pays et institutions partenaires, j’ai accepté avec plaisir sa proposition d’être l’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, afin d’aider à la mise en œuvre […] des conclusions du sommet de Paris de juin 2023 pour un nouveau pacte financier mondial’’, a déclaré M. Sall.

    Bés Bi Le Jour considère cette nomination comme un ‘’effet du renoncement au troisième mandat’’ du président sénégalais.

    Il y a eu un moment où ‘’les nerfs étaient tendus entre Emmanuel Macron et Macky Sall, parce que le Français, en plus de s’opposer à un troisième mandat’’ de son homologue du Sénégal, ‘’s’était rapproché d’Ousmane Sonko en lui envoyant des émissaires’’, rappelle Bés Bi Le Jour.

    En le désignant envoyé spécial du 4P, ‘’Emmanuel Macron lui ouvre une vie internationale après le pouvoir’’, ajoute-t-il.

    Le ‘’coup de pouce d’Emmanuel Macron’’

    ‘’Emmanuel Macron jette des fleurs à Macky Sall’’, titre Libération, selon lequel le président français range le chef de l’État sénégalais dans la catégorie des leaders qui ‘’protègent leur pays des troubles’’.

    Le rôle de Macky Sall dans l’exercice des fonctions d’envoyé spécial du 4P sera de ‘’plaider pour un meilleur accès des Africains au circuit financier mondial’’, écrit EnQuête, selon lequel le président sénégalais sera également chargé de travailler à ‘’une meilleure adaptabilité des pays africains aux changements climatiques’’.

    ‘’Macky Sall trouve un point de chute à quelques mois de la fin de son mandat’’, note L’As.

    ‘’Il lui a suffi d’aller à Paris pour pouvoir se caser. On peut alors comprendre tous ces jeunes qui cherchent à atteindre les rives de l’Europe dans l’espoir de trouver un emploi’’, plaisante Le Quotidien.

    Ce sont des fonctions d’‘’ambassadeur de la justice climatique’’ que va exercer Macky Sall, explique L’Observateur, estimant que c’est ‘’un emploi sur mesure pour celui qui va quitter la présidence sénégalaise dans quatre mois’’.

    ‘’Macky Sall trouve un emploi à quatre mois de son contrat présidentiel’’, ajoute-t-il.

    De ‘’nouvelles perspectives’’

    WalfQuotidien parle du ‘’coup de pouce d’Emmanuel Macron’’ pour son homologue sénégalais.

    ‘’Après l’avoir poussé dans le dos et organisé son renoncement à une troisième candidature, Emmanuel Macron aide Macky Sall à trouver un job’’, commente-t-il, Sud Quotidien notant que ‘’de nouvelles perspectives s’ouvrent’’ au dirigeant sénégalais.

    ‘’Sa mission’’ va consister, entre autres tâches, à ‘’booster, par son leadership et son entregent, les financements destinés à la lutte contre le réchauffement climatique et la pauvreté’’, écrit Le Soleil sur sa une.

    En raison de la décision de son homologue français, ‘’le président Macky Sall sait déjà où il va rebondir, avant même de transmettre le pouvoir en avril 2024’’, lit-on dans le même journal.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 10 nov (APS) – La décision du conseil académique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) de prolonger les cours en distanciel, l’alerte rouge sur le diabète et divers sujets relatifs à l’agenda du chef de l’Etat, à l’environnement sont mis en exergue par les quotidiens parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’UCAD : le conseil académique prolonge les cours en distanciel’’, met à sa Une Libération.  Selon le journal,  »ce n’est pas encore l’épilogue à l’UCAD ».

    ‘’En assemblée générale mercredi, le conseil académique de l’UCAD a pris des décisions fermes. En effet après avoir pris connaissance du rapport du comité de sécurité, le conseil académique exige la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 en distanciel avec l’accompagnement du rectorat et surtout la poursuite des travaux du comité de sécurité élargi aux fins de proposition d’un rapport sur les scénarii de reprise en présentiel en tenant compte de l’environnement sécuritaire’’, explique le journal.

    Le Quotidien parle de  »reprise virtuelle à l’UCAD », soulignant que l’UCAD fermée depuis le mois de juin à cause des saccages de ses installations va devoir finir l’année universitaire en distanciel.

    Pour La Tribune ‘’l’UCAD n’est pas prête à rouvrir les portes’’.  ‘’Le comité académique prolonge l’échéance’’ de reprise des cours en présentiel à l’UCAD, selon l’Info. ‘’Le conseil académique étudie les scénarii de reprise en présentiel au plus tard le 30 novembre’’, note Sud Quotidien.

    WalfQuotidien s’intéresse à la prise en charge du diabète en titrant : ‘’plus de 70% des amputations liées au diabète’’. Selon le journal,  »s’il y a une maladie qui est en train de créer beaucoup d’invalides au Sénégal, c’est bien le diabète ».

    ‘’En effet plus de 70% des amputations non traumatiques sont causées par cette pathologie. Au centre Marck Sankalé on note chaque jour au moins une amputation’’, écrit le journal, rapportant des propos du Pr Maimouna Ndour Mbaye, directrice du centre Marck Sankalé de l’hôpital Abass Ndao.

    L’As se fait également écho de cette  »alerte rouge » au centre pour diabétique Marck Sankalé.

    Le Soleil met en exergue les déplacements du président de la République aux sommets sur la finance mondiale et la Palestine en titrant : ‘’Le président à Paris et à Ryad’’.  »Le président a en effet quitté Dakar pour un périple de 72 heures qui le mènera dans les capitales française, et saoudienne. Macky Sall est attendu au Forum de Paris et à un sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI)’’, indique le journal.

    Sud Quotidien aborde  »les conséquences de l’exploitation minière sur l’environnement » et parle de  »poudrière ».

    Selon le journal,  »il ressort d’une étude de la direction des Mines que l’exploitation a des conséquences néfastes sur l’environnement. L’audit des plans de gestion environnementale (PGES) pour l’opérationnalisation du Fonds de réhabilitation des sites miniers et des carrières montre que beaucoup de carrières n’ont pas d’études d’impact environnemental, des plans de réhabilitation font aussi défaut ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition au menu des quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition au menu des quotidiens  

    Dakar, 9 nov (APS) – Les directives du président de la République pour lutter contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition pour des élections transparentes sont les principaux sujets traités par les quotidiens parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Lutte contre l’émigration irrégulière : L’Etat va prendre des mesures d’urgence’’, titre Le Soleil qui rapporte que le gouvernement a été instruit à  »neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national ».

    Selon le journal, le président de la République a, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi, évoqué la stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’émigration clandestine.

    Il a  ainsi demandé  »au Premier ministre, en relation avec les ministres directement concernés (Intérieur, Forces armées, Justice, Affaires étrangères et Sénégalais de l’Extérieur, Jeunesse, Emploi et Entreprenariat, Pêche et Economie maritime…) et l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de la problématique, de faire prendre des mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence, afin de neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national ».

    Pour Le Quotidien ‘’Macky Sall érige des barrières » contre l’émigration irrégulière. ‘’Pour la première fois le président de la République a pris la parole pour essayer de trouver la bonne formule en vue de régler le phénomène de l’émigration irrégulière, demandant au gouvernement de prendre les mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence pour neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national », écrit le journal.

    En enjoignant son gouvernement de prendre des mesures d’urgence afin de  »neutraliser » les départs d’émigrants à partir du territoire national, ‘’Macky Sall siffle la fin des départs à partir du Sénégal’’, selon Les Echos.

    Parlant de l’émigration irrégulière et ses drames en série, EnQuête estime que  »l’heure est grave’’. La publication rapporte qu’une pirogue partie de Bargny avec 300 migrants,  »une vingtaine de personnes ont survécu ».

    Selon Le Témoin,  »275 jeunes de Bargny périssent en mer ».  »Sept membres d’une même famille périssent. Tous les quartiers de la commune de Bargny touchés par la perte d’un proche. Un père de famille perd trois de ses enfants’’, rapporte le journal.

    En politique WalfQuotidien met en exergue l’idée d’un large front de l’opposition lancée par le leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS-les Guelwaars)s, Babacar Diop.

     »La neutralité de l’opposition dénoncée dans nos colonnes, hier, semble faire bouger les forces de l’opposition. Babacar Diop et ses camarades du parti FDS /les Guelwaars ont appelé à la construction d’un large front de l’opposition et de tous les candidats pour exiger des élections libres, transparentes et inclusives. D’ailleurs, ils sont en discussion avec d’autres partis et mouvements pour la mise sur pied de ce large front », écrit Walf.

    Dr Babacar Diop qui dit craindre un ‘’nouveau cycle de violences pré et post-électorales’’, a appelé à ‘’la construction d’un large front de l’opposition et de tous les candidats pour exiger des élections libres, transparentes et inclusives’’, selon le quotidien Bës Bi.

    AB/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : les adieux de Macky Sall aux Armées et  »la grande offensive » contre l’émigration irrégulière

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : les adieux de Macky Sall aux Armées et  »la grande offensive » contre l’émigration irrégulière

    Dakar, 8 nov (APS) – Les adieux du chef de l’Etat aux Forces armées et  »la grande offensive » annoncée contre l’émigration irrégulière sont les sujets mis en exergue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Journées des Forces armées, le chef de l’Etat fait ses adieux à la grande muette’’, titre Sud Quotidien. le journal souligne que cette année marque sa dernière célébration de cette fête solennelle de la grande muette en tant que chef suprême des Armées, avant son départ du pouvoir prévu en avril 2024.

    Sud souligne qu’il a profité de la célébration de cette journée pour « exprimer sa gratitude aux militaires, tout en rappelant les efforts fournis dans le renforcement des moyens des forces de défense ».

    Le président de la République Macky Sall a présidé mardi au camp Dial Diop, à Dakar, la 20ème édition de la journée nationale des Forces armées, axée sur le thème : « les Forces armées au cœur de la cohésion sociale’’.

    ‘’Macky Sall, les adieux à l’Armée’’,  affiche en Une Enquête, informant que le président de la République a annoncé mardi, lors de la journée nationale des Forces armées, que le budget des armées a connu une hausse de  250%, entre 2012 et 2023. ‘’Macky Sall a aussi profité de cette occasion pour remercier la grande muette avant de lui faire ses adieux’’, écrit le journal.

     »Le renforcement de la défense nationale, c’est hors de prix, selon le président », titre le Soleil. Le président de la République a estimé, lors de la journée nationale des Forces armées, que le renforcement de la défense nationale  »n’a pas de prix car rien n’est possible sans la paix, la sécurité et la stabilité », souligne le journal.

    ‘’Macky Sall étale la force de frappe du Sénégal’’, note L’As, relevant que lors de cette journée, le président de la République a eu l’occasion de  »faire son bilan militaire ». Il a indiqué à cet égard que le budget de défense du Sénégal a connu une hausse sans précédent de 250% entre 2012 et 2023.  »Les effectifs également ont augmenté de plus de 60%, offrant ainsi un maillage complet du territoire national’’, rapporte le journal.

    Concernant la lutte contre l’émigration irrégulière, Le Quotidien annonce que l’Etat  »lance la grande offensive contre les départs ».

    En conférence de presse à Kaolack, le ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a annoncé ‘’la grande offensive de l’Etat contre l’émigration irrégulière au Sénégal », informe le journal.  »Ce programme, d’après le ministre de la Jeunesse, vise à faire engager une riposte sociale soutenue fondée sur une approche combinée de la dimension citoyenne et socioéconomique du problème’’, explique Le Quotidien.

    L’Info met également en exergue cette  »grande offensive de l’Etat », précisant que ce programme  »sera basé sur une alliance stratégique entre les structures publiques prestataires d’emploi et d’employabilité, les collectivités territoriales et les mouvements associatifs des jeunes ».

    Selon Vox Populi,  »l’Etat passe à la grande offensive ». Le ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a appelé ‘’toutes les forces vives du pouvoir comme de l’opposition à unir leurs voix dans un effort patriotique commun contre ce phénomène’’, souligne la publication.

    AB/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les remous dans les systèmes universitaire et scolaire à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les remous dans les systèmes universitaire et scolaire à la Une

    Dakar, 7 nov (APS) – Les remous notés dans les écoles et les universités sont mis en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Les enseignants du supérieur  »haussent le ton », relève EnQuête, soulignant que la section UCAD du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a organisé lundi un rassemblement devant le rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour demander la reprise des activités pédagogiques.

     »A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le SAES-UGB, a rué dans les brancards pour dénoncer la fermeture des universités publiques du Sénégal, le non-respect flagrant du protocole d’accord signé entre ce syndicat et le gouvernement, le 6 janvier 2023, entre autres problèmes », écrit le journal, ajoutant que les enseignants ont décrété 48 heures de grève générale à l’issue de leur assemblée générale.

    Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour  »corruption de la jeunesse » dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr, ex-employée d’un salon de massage dakarois.

    Pour la reprise des cours , ‘’le SAES appelle les étudiants à un front commun’’, note le quotidien Bès Bi Le Jour qui écrit :  »Au moment où les enseignants du SAES ont décrété une grève de 48 heures à partir de ce lundi 6 novembre pour exiger la réouverture des universités, la coordination des étudiants a tenu lundi un sit-in et un point de presse devant le rectorat pour la même revendication’’.

     »Les étudiants de l’UCAD et les enseignants membres du SAES joignent ainsi leurs forces pour la réouverture immédiate de l’université’’, ajoute la publication.

    Le SAES  »manifeste devant le rectorat pour la réouverture de l’UCAD », selon Le Quotidien qui rapporte que les enseignants ont crié leur ras-le bol et exigé la reprise immédiate des cours et en présentiel d’une université en léthargie depuis cinq mois.

     »Une fois n’est pas coutume ! Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) ne traite pas, cette fois-ci, des revendications d’ordre pécuniaires ! », s’exclame WalfQuotidien.  »La reprise effective des enseignements et en +présentiel+, c’est la volonté exprimée du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur qui a tenu, hier, un sit-in, devant le rectorat de l’université de Dakar », rapporte Walf.

    L’école est également secouée par la  »journée école morte » décrétée ce mardi par le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) sur toute l’étendue du territoire.

    Selon l’As,  »l’alliance SAEMSS-CUSEMS n’a pas mis du temps pour répondre au ministre de l’Education nationale Cheikh Oumar Hann qui menace de sévir contre eux. Les syndicalistes appellent les enseignants du Sénégal à se mobiliser pour la réussite de la journée école morte ».

    ‘’Revoilà la Crise !’’, s’exclame à sa Une Sud Quotidien.  »Le secteur éducatif connaît une tension. Ce qui risque encore d’impacter négativement sur les enseignements-apprentissages et le quantum horaire. Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle, le 25 février, les perturbations des enseignements risquent de s’intensifier’’, prévient le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière, l’école, la CENA et la victoire de Modou Lo à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière, l’école, la CENA et la victoire de Modou Lo à la Une

    Dakar, 6 nov (APS) – Le drame de l’émigration irrégulière, les risques de perturbations dans le secteur de l’éducation, la polémique née de la nomination de nouveaux membres  de la commission électorale  nationale autonome (CENA) et la victoire de Modou Lô sur Ama Baldé en lutte, sont les sujets en exergue dans les journaux reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    A propos de l’émigration irrégulière Libération rapporte un  »nouveau drame au large de Nouadhibou’’.  »Un nouveau drame, impliquant une pirogue ayant pris le départ au Sénégal pour rejoindre l’Espagne, s’est produit au large de Nouadhibou (Mauritanie), samedi. En effet, une embarcation transportant des candidats au voyage a heurté un rocher en pleine mer avant de se renverser. Le bilan est lourd. Selon des informations consulaires, 13 corps sans vie ont été déjà repêchés alors que 12 blessés sont signalés. Pire, plus de 50 personnes seraient portées disparues, selon les témoignages de rescapés’’, rapporte le journal.

     »A Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes. Il y avait au moins 13 personnes décédées, enterrées sur place à cause de leur état. Selon des rescapés, une centaine d’autres a été jetée dans l’eau lors de la traversée. Pour les survivants, éprouvés par le voyage, c’est le retour avec le début des rapatriements depuis samedi, selon le ministère des Affaires étrangères. Bien sûr, la déception doit se mêler à la tristesse, car C’est la fin d’un rêve’’, écrit Le Quotidien qui affiche à la Une  »Nouadhibou, cimetière à ciel ouvert’’.

    Concernant l’école, Le Soleil se fait écho de la réaction du ministère de l’Education après l’appel des syndicats d’enseignants à tenir  »une journée école morte » mardi. Le ministère de l’Education nationale a dénoncé  »un mouvement contraire à la réglementation » et des  »tentatives de déstabilisation de l’école », selon le journal.

    Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) ont décrété la journée du mardi 7 octobre  »Ecole morte » sur toute l’étendue du territoire.

    Cette journée  »Ecole morte » s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’actions pour  »le respect de tous les accords » signés avec le gouvernement, ‘’l’arrêt systématique des restrictions des libertés » et  »la libération de tous les enseignants et élèves victimes de détention arbitraire’’, selon l’alliance CUSEMS-SAEMSS.

    Selon Vox populi,  »le ministre de l’Education est prêt à en découdre avec les grévistes’’ du CUSEMS-SAEMSS qui prévoient une ‘’journée école morte’’, ce mardi.

    ‘’Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat sur les engagements qui ont déjà coûté 250 milliards de francs CFA au contribuable’’, ajoute le journal rapportant le communiqué du ministère de l’Education nationale.

    ‘’L’Etat sera sans pitié’’, dit Source A. Le gouvernement  »prendra en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire’’, écrit le journal, qui rapporte la déclaration du ministère de l’Education.

    Selon EnQuête,  »l’’école est entre la vie et la mort’’.

    La presse quotidienne met également en exergue la polémique née de la nomination des nouveaux membres de la CENA.

     »Le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) comporte plusieurs irrégularités, notamment le choix porté sur des personnalités politiquement colorées. Ce qui, selon des observateurs, remet en cause leur neutralité », écrit WalfQuotidien.

     »La polémique enfle », selon Sud Quotidien qui note que  »le processus électoral pour la présidentielle de 2024 s’enlise de plus en plus dans des incertitudes à moins de quatre mois du scrutin du 25 février ».

     »Alors qu’on a pas encore résolu l’équation de l’exécution de la décision du président du tribunal d’instance de  Ziguinchor concernant la réinscription d’ Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la mise à disposition de son mandataire des fiches de collecte des parrainages, voilà qu’une autre controverse secoue le processus électoral . Il s’agit du recours annoncé contre le  décret  de nomination des nouveaux membres de la CENA », écrit Sud.

    L’Info parle de  »décret de la polémique ». Selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, cité dans le journal,  »ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire de même que la clause de la fin et du renouvellement des mandats ».

    L’actualité sportive reste dominée par la victoire du roi des arènes, Modou Lô sur Ama Baldé.

     »Modou Lô corrige Ama Baldé et conserve son titre de roi des arènes », écrit le quotidien Bës Bi.

     »Le combat royal tant attendu par tout un pays a découlé sur le succès de Modou Lô expéditif devant Ama Baldé en moins d’une minute. Il a infligé au chouchou de Pikine sa troisième défaite. Les arbitres ont fait recours à la vidéo pour confirmer les quatre appuis du lutteur de Pikine. Ce dernier a reçu plusieurs coups avant de se retrouver en position de quatre appuis », écrit le journal.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la nomination des 12 nouveaux membres de la CENA

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la nomination des 12 nouveaux membres de la CENA

    Dakar, 4 nov (APS) – La nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) est largement commentée par les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »L’Inspecteur général d’Etat Abdoulaye Sylla, nouveau président de la CENA’’, affiche à la Une Le Soleil. ‘’C’est le 24 décembre 2009 que Doudou Ndir a été nommé par décret à la présidence de la Cena. (…) il avait épuisé son mandat de six ans, mais était resté à son poste. Un maintien qui avait été dénoncé par l’opposition’’, rappelle le journal.

    La publication présente le nouveau président de la CENA comme ‘’un grand commis de l’Etat au parcours riche’’. ‘’Abdoulaye Sylla, qui est né le 29 janvier 1956 à Dakar, est Inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Selon son Cv, il a été reçu à ce concours et nommé dans le corps par décret numéro 2001-1154 du 31 décembre 2001. Il est aussi administrateur civil breveté de l’École nationale d’administration (Ena). (…) En ce qui concerne sa carrière, M. Sylla était juge constitutionnel depuis 2018. Il a été président de l’Autorité de régulation des marchés publics (2011-2013)’’, écrit Le Soleil.

    L’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla et le magistrat Ndary Touré, tous les deux à la retraite, ont été respectivement nommés président et vice-président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), a annoncé, vendredi, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba.

    L’inspecteur général d’État Cheikh Awa Balla Fall, Serigne Amadou Ndiaye, professeur des universités, les administrateurs civils Cheikh Tidiane Ndoye et Léopold Wade, et le commissaire de police Mamadou Marème Diallo, également à la retraite tous les cinq, sont désormais membres de la Commission électorale nationale autonome.

    Aminata Fall Niang, professeure des universités, la journaliste Ndèye Rokhaya Mbodji, Mamadou Bocar Niane, un enseignant, la notaire Aïssatou Sow, et la conseillère en décentralisation Fatou Kiné Diop ont été nommés aussi membres de la CENA, selon un décret du président de la République.

    Les membres de cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections exercent un mandat de six ans

    Enquête relève qu’en ‘’pleine controverse sur les listes électorales, Macky Sall sabre la CENA’’. ‘’Le bras de fer judiciaro-administratif autour de la réintégration de Sonko sur les listes fait des dégâts. Abdoulaye Sylla trône désormais à la tête de la CENA ; le départ de Doudou Ndir était prévu, dit-on’’, souligne le journal.

    ‘’Il ne faut jamais réveiller le lion qui dort. Le président Macky Sall, après avoir longtemps fermé les yeux sur le cas Doudou Ndir qui continuait à diriger la Commission électorale nationale autonome (CENA) malgré l’épuisement de ses mandats, a fini par le dégommer de son poste, à quelques mois de la présidentielle’’ , écrit L’As.

    Le journal note que ‘’cette mesure prise par le chef de l’Etat intervient quelques jours après la décision de la Commission électorale de demander au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle de 2024’’

     »Un coup de pied présidentiel dans la fourmilière ! A quelques trois mois de la Présidentielle de 2024, le chef de l’Etat ne s’est pas fait prier pour renouveler tous les membres qui composent la CENA. A commencer par le président de ladite structure, l’ancien magistrat Doudou Ndir. Ce dernier, en poste depuis 2009, cède son fauteuil à Abdoulaye Sylla, Inspecteur général à la retraite’’, écrit Le Quotidien.

     »Tous virés !’’, s’exclame à la Une Bës Bi. ‘’Doudou Ndir saute donc dans un contexte de bisbilles entre l’organe et la Direction générale des élections (DGE) à laquelle il a demandé de remettre des fiches de parrainage à Ousmane Sonko’’, souligne la publication.

    Le quotidien rappelle que ‘’Doudou Ndir avait été nommé par décret n° 2009- 1431 du 24 décembre 2009, en remplacement de Moustapha Touré, démissionnaire. Ce dernier, décédé en juin 2022, avait refusé de démissionner sur demande du Président Abdoulaye Wade en 2009 parce qu’+il ne peut être mis fin avant l’expiration de son mandat, aux fonctions d’un membre de la Cena…+’’.

    Pour WalfQuotidien, ‘’Doudou Ndir paie cash son autonomie’’. ‘’ Le président Macky Sall a tranché. Il s’est penché du côté de la Direction générale des élections (Dge), dirigée par Thiendella Fall, dans sa bataille juridique contre la Commission électorale nationale autonome (Cena), dirigée par Doudou Ndir, dans l’affaire des fiches de parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, leader de l’opposition emprisonné’’, relève Walf.

    Ce qui fait dire à Sud Quotidien que Doudou Ndir a été ‘’+déraciné+’’ par sa requête’’. ‘’Le président de la République Macky Sall, a limogé Doudou Ndir. Celui qui est désormais l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), quitte son poste après une longévité, longtemps décriée. Nommé en mai 2011, Doudou Ndir semblait être celui qui présidera l’organisation de la présidentielle du 25 février 2024. Que nenni! Son injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) à remettre de fiches de parrainages à Sonko, semble avoir précipité sa chute… inattendue’’, écrit Sud.

    OID

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens continuent de commenter la controverse sur les parrainages d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens continuent de commenter la controverse sur les parrainages d’Ousmane Sonko

    Dakar, 3 nov (APS) – Les démarches entreprises par le mandataire et les avocats d’Ousmane Sonko pour recevoir de la Direction générale des élections (DGE) les outils de collecte des parrainages et l’inauguration de l’état-major de la Gendarmerie nationale sont les sujets les plus commentés par les quotidiens.

    Les avocats de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) ont demandé à la Commission électorale nationale autonome de se substituer à la DGE et de lui remettre la clé USB et les autres outils avec lesquels il doit collecter les parrainages en vue de sa candidature.

    ‘’Malgré son état de santé dégradant, Ousmane Sonko ne baisse toujours pas la garde. Il s’accroche à sa ferme volonté de participer à la prochaine élection présidentielle’’, déduit Le Quotidien des efforts par son mandataire et ses conseils pour obtenir gain de cause devant la Direction générale des élections.

    ‘’La CENA dispose du pouvoir de dessaisissement et de substitution d’action, dans le cadre des opérations électorales et référendaires à l’‘égard’’ de la DGE, arguent les avocats de M. Sonko pour demander à cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections de remettre à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrainages.

    EnQuête constate que ‘’le ping-pong continue’’, puisque ‘’l’administration [électorale] continue de refuser à Ousmane Sonko ses fiches de parrainage’’.

    Cette ‘’confusion actuelle met à nu les nombreuses insuffisances du système électoral sénégalais, qui dépend en grande partie […] du ministre de l’Intérieur, à la tête duquel se trouve un politique’’, fait observer EnQuête.

    ‘’La DGE s’entête’’, titre WalfQuotidien, affirmant que le député Mohamed Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, est revenu plusieurs fois de la DGE sans les outils réclamés.

    Un militant de la société civile interrogé par Sud Quotidien estime que ‘’cette situation ne fait que renforcer le doute et engendrer une rupture de la confiance entre les acteurs politiques, le ministère de l’Intérieur et l’administration chargée des élections’’.

    ‘’On n’investit jamais à perte dans les armées’’

    ‘’Vous êtes un soldat loyal et professionnel, avec un sens du devoir’’, rapporte Libération en citant le président de la République, Macky Sall, qui a fait ce compliment au patron de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall.

    C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de l’état-major de la Gendarmerie nationale, à Dakar.

    ‘’Les fleurs du président au général Fall’’, titre L’As, ajoutant que l’infrastructure inaugurée ‘’symbolise, selon Macky Sall, la grandeur et le prestige de nos forces de défense et de sécurité’’.

    ‘’Cet état-major flambant neuf donne un nouveau souffle de modernité et de vitalité à notre gendarmerie’’, note EnQuête en citant le président de la République.

    Le Quotidien estime qu’‘’on n’investit jamais à perte dans les armées, dans leur formation surtout’’.

    ‘’La défense est l’un des enjeux qui prévalent sur tout le reste au Sénégal […] L’inauguration, cette semaine, du nouvel état-major de la Gendarmerie nationale montre que, au niveau sécuritaire, l’ambition du Sénégal est vive’’, ajoute Le Quotidien.

    ‘’Atteindre 35.000 agents en 2025’’, titre Le Soleil en affirmant que c’est l’objectif que se donne l’État pour la Gendarmerie nationale.

    Tribune signale que ‘’le scandale des fonds Covid-19, éventé par la Cour des comptes, n’a toujours pas donné lieu à des poursuites judiciaires’’, même si ‘’une enquête [a été] rondement menée par la DIC’’, la Division des investigations criminelles.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le ‘’bras de fer’’ entre la CENA et la DGE à la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le ‘’bras de fer’’ entre la CENA et la DGE à la une des quotidiens

    Dakar, 2 nov (APS) – La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages, est commentée par les quotidiens de ce jeudi.

    ‘’La CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son état d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y [étant] attachés’’, a argué le président de la commission électorale, Doudou Ndir.

    ‘’En conséquence, la CENA invite la Direction générale des élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB, ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi’’, a écrit M. Ndir dans une lettre destinée au directeur général des élections.

    Ce dernier, répondant au président de la CENA, soutient que le nom d’Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.

    Tanor Thiendella Fall fait valoir que ‘’cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême’’.

    ‘’Un […] rebondissement dans l’affaire des fiches de parrainage que la Direction générale des élections refuse de remettre au mandataire’’ d’Ousmane Sonko, observe Le Soleil.

    ‘’La Direction générale des élections ne bouge pas d’un iota […] Elle a sa vérité, qui est celle du pouvoir. Elle est simple : le leader de l’opposition sénégalaise ne doit pas participer à la présidentielle du 25 février 2024’’, commente L’info.

    Selon Source A, il risque d’y avoir un ‘’rebondissement’’, dans la mesure où la CENA a tenu à faire savoir qu’‘’un dessaisissement et une substitution restent possibles’’.

    Un ‘’processus électoral biaisé’’

    Autrement dit, cette instance chargée de la supervision des élections rappelle que le code électoral lui octroie le pouvoir de remettre les outils de collecte de parrainages à un candidat.

    ‘’Selon le code électoral, la CENA peut se substituer à la DGE et remettre les fiches de parrainage’’ au mandataire d’Ousmane Sonko, lit-on dans EnQuête.

    ‘’L’organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du ministère chargé des élections ?’’ questionne L’As.

    L’invitation faite à la DGE par la CENA ‘’s’est heurtée […] à un nouveau refus’’, écrit Bés Bi Le Jour.

    Le Sénégal a un ‘’processus électoral biaisé’’, conclut Tribune à l’observation des divergences entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections.

    ‘’Cette séance de tennis-ballon est partie pour durer encore !’’ lit-on sous le crayon du dessinateur de Tribune.

    C’est ‘’triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême, qui justifierait son acte illégal. Il suffit que le ministre de l’Intérieur […] commande pour que les services centraux (DGE et Direction de l’automatisation du fichier), qui ont procédé à la radiation d’office, réintègrent automatiquement l’électeur concerné’’, rapporte Kritik’ en citant un expert du droit électoral.

    ‘’La DGE refuse de bouger d’un iota. L’invite de la CENA n’y fera rien’’, commente L’As.

    WalfQuotidien pense qu’‘’on s’achemine vers un bras de fer entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections’’.

    ‘’La DGE défie la CENA’’, titre Sud Quotidien. Un expert des élections sénégalaises confirme, dans le même journal, qu’‘’il est logique et normal que la CENA se substitue à la DGE’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les dossiers d’Ousmane Sonko à la Cour de justice de la CEDEAO

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les dossiers d’Ousmane Sonko à la Cour de justice de la CEDEAO

    Dakar, 31 oct (APS) – Les recours introduits par les avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour de justice de la CEDEAO sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS.

    Les recours portent sur la dissolution de Pastef, le parti politique de l’opposant, sa radiation du fichier électoral et d’autres litiges.

    Selon plusieurs journaux, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a demandé le renvoi de l’audience de ce mardi censée se tenir par vidéoconférence.

    ‘’Il invoque des soucis techniques et des problèmes d’Internet’’, rapporte Vox Populi en ajoutant que Yoro Moussa Diallo demande à la juridiction régionale de tenir l’audience en présentiel, 8 novembre.

    Selon Tribune, l’AJE a invoqué ‘’une connexion Internet instable’’.

    ‘’Ousmane Sonko, dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir’’, fait remarquer Bés Bi Le Jour.

    ‘’Ousmane Sonko face à un mur’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Le leader de Pastef […] risque de connaître le sort de Khalifa Sall et de Karim Wade. Ces derniers avaient remporté leur procès devant cette juridiction, mais l’exécution des décisions a toujours fait défaut.’’

    Selon Sud Quotidien, la Cour de justice de la CEDEAO a été saisie de 11 affaires de violation présumée des droits de l’opposant sénégalais.

    Le même journal, comme WalfQuotidien, pose la question de l’utilité de la décision de la juridiction internationale. ‘’Jamais le Sénégal n’a respecté les décisions de la Cour de justice [de la CEDEAO] sous la présidence de Macky Sall’’, soutient-il.

    ‘’Les cancers du sein et du col de l’utérus [seront] bientôt pris en charge’’ par le programme de couverture maladie universelle, annonce WalfQuotidien.

    Le Quotidien continue de crier sa colère, après que le corps d’un présumé homosexuel a été exhumé et brûlé à Kaolack (centre). ‘’Dans mon pays, le Sénégal, l’humanité a disparu’’, s’indigne un chroniqueur du journal.

    C’est ‘’probablement la dernière’’ fois pour Messi 

    ‘’Péril sur le patrimoine classé’’, note EnQuête, signalant qu’‘’il n’y a presque plus de bâtiments historiques au Plateau’’, le centre-ville de Dakar où ils sont censés exister en grand nombre.

    ‘’Pendant qu’il mobilise toute la République et beaucoup de ressources pour sauver le patrimoine de particuliers jusqu’à l’étranger, en l’occurrence celui de Léopold Sédar Senghor et de son épouse, l’État se déleste de biens importants et significatifs’’, écrit-il.

    L’État est resté ‘’passif devant des transactions qui portent préjudice au Sénégal et aux populations’’ en matière de patrimoine classé, soutient EnQuête.

    Les quotidiens ont également commenté le sacre de l’Argentin Lionel Messi, qui remporte le Ballon d’or pour la huitième fois.

    ‘’Messi cimente sa place dans l’histoire’’, titre Stades, Record estimant que c’est ‘’probablement la dernière’’ fois que le footballeur argentin, vainqueur de la Coupe du monde 2022, remporte cette prestigieuse distinction.

    L’équipe nationale de football des sourds du Sénégal a été fêtée au palais de la République, rapporte Le Soleil en évoquant les récompenses remises aux joueurs, médaillés de bronze lors de la dernière Coupe du monde des sourds, par le chef de l’État et le président de la Fédération sénégalaise de football.

    ESF