Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens médusés par l’attaque contre un hôtel de la Petite-Côte

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens médusés par l’attaque contre un hôtel de la Petite-Côte

    Dakar, 20 jan (APS) – Le braquage d’un établissement hôtelier situé sur la Petite-Côte, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour, est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

    De nombreux journaux, dont Walfquotidien, rapportent que des malfaiteurs armés ont attaqué dans la nuit de samedi l’hôtel Riu Baobab, installé dans une zone considérée comme une place forte du tourisme balnéaire au Sénégal.

    « Ce gang, constitué d’une trentaine d’individus, n’a pu emporter beaucoup d’argent, grâce à l’intervention rapide des éléments de la brigade de gendarmerie de Mbour assistés d’un renfort des unités d’intervention des localités environnantes », rapporte Walfquotidien.

    Vox Populi évoque une scène « digne d’un film d’Hollywood », avec comme acteurs « une vingtaine de bandits armés », parvenus à maîtriser le personnel et la sécurité de l’hôtel avant d’emporter dans leur retraite un butin de 12 millions de francs CFA, selon le journal.

    « Ils ont pu prendre la fuite après des échanges de tir avec les gendarmes », souligne Le Quotidien, qui évoque à son tour un butin de 12 millions emportés par les assaillants.

    « Elan de solidarité autour de Farba Ngom »

    « Ce fut un samedi mouvementé et de tensions », commente Le Quotidien. Il signale que les assaillants « ont échangé des tirs avec les gendarmes avant de se fondre dans la nature en déchirant la clôture grillagée de l’établissement hôtelier. Comme dans un film ».

    Les responsables et clients de cet établissement hôtelier « ont vécu un week-end mouvementé, marqué par de violents affrontements entre les forces de l’ordre de la localité et des malfaiteurs », renchérit L’Observateur.

    Les malfaiteurs, « une vingtaine, se sont introduits dans ledit hôtel, ont neutralisés les vigiles trouvés sur place et échangé des armes à feu avec les pandores », avant de prendre la fuite « avec plus de 12 millions de francs CFA », ajoute la même publication. « Scène de guerre à l’hôtel Riu Baobab », affiche L’Observateur, le même titre se retrouvant à la une du quotidien L’As, à quelques mots près.

    Pour le reste, Les Echos parlent d’un « élan de solidarité » autour du député Mouhamadou Ngom dit Farba, cité dans une enquête portant sur une affaire de blanchiment de capitaux. Il annonce une « grande marche pour la résistance » prévue ce jeudi, à l’initiative de ses amis, pendant que le collectif de avocats constitués pour la défense du député « s’étoffe ».

    « Le député-maire de Agnam dont la levée de l’immunité parlementaire est enclenchée par l’Assemblée nationale vendra cher sa peau. Alors que sa première audition est prévue mardi par la commission ad hoc, Farba Ngom reçoit des manifestations [de sympathie] de partout au niveau de la diaspora et au Sénégal », écrit L’As.

    Sud Quotidien, un peu dans le sens de la problématique de la gouvernance, fait le bilan du Pool judiciaire financier, dont le démarrage des activités signe « la seconde mort de la CREI », la Cour de répression de l’enrichissement illicite.

    Le Plan Diomaye, pour tourner la page du conflit en Casamance

    « Avec 91 dossiers ouverts dont 87 transmis aux juges d’instruction financiers ayant conduit à l’arrestation de 162 personnes et permis à l’Etat de saisir 2 milliards 500 millions, le Pool judiciaire financier semble sceller le deuxième enterrement ou la seconde mort de son devancier qui affiche un bilan moins élogieux après sa réactivation », lit-on dans les colonne de cette publication.

    Le quotidien Enquête s’intéresse à la première édition de la Conférence des administrateurs et managers publics (CAMP), qui se tient ce lundi, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. « Cette rencontre va réunir tous les décideurs du secteur public et parapublic, pour leur inculquer les rudiments et autres principes qui régissent le service public », précise le journal.

    Le Soleil ouvre sur le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC), qui annonce, selon le journal,  »le temps des investissements en Casamance », la partie méridionale du Sénégal meurtrie par les conséquences d’u conflit armé de plus de 30 ans, lié aux revendications des séparatistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

     »Doté d’une enveloppe de plus de 53 milliards de FCFA, dont 30,9 milliards de FCFA pour l’année 2025, le PDC permettra à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda de tourner définitivement la page du conflit », avec une priorité donnée au déminage et au retour des villages déplacés, indique Le Soleil.

    BK/ADL

      

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les affaires liées à la reddition des comptes en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les affaires liées à la reddition des comptes en exergue

    Dakar, 18 jan (APS)- La livraison du week-end de la presse quotidienne traite principalement des enquêtes ouvertes par le Pool judiciaire financier dans plusieurs affaires liées à la reddition des comptes.

    Le parquet national financier « est en train d’abattre un énorme travail, parfois dans l’ombre », commente à ce sujet le quotidien L’As, avant de révéler, citant El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier, qu’à ce jour, 87 dossiers ont été transmis aux juges d’instruction ».

    « A l’heure où je vous parle, dit-il, en termes de saisies et de cautionnements, nous sommes à un montant de 2,5 milliards de francs CFA en plus des moyens roulants saisis et confiés à l’ONRAC », l’Office national de recouvrement des avoirs criminels.

    « Sans tambours ni trompettes, le Pool judiciaire financier (PJF) est en train d’abattre un travail de titan. Les magistrats installés récemment ont mis la pédale sur l’accélérateur afin d’éplucher les nombreux dossiers qui les attendaient », peut-on lire également dans les colonnes du quotidien L’As.

    Le journal cite à son tour le procureur de la République financier, selon lequel « déjà 91 dossiers ont été traités avec célérité dans le cadre de la gestion des finances », dont 87 ont été transmis aux juges d’instruction du PJF « pour poursuivre les investigations ».

    La machine judiciaire en marche contre les infractions économiques

    Le magistrat a dans le même temps « balayé d’un revers de main », tout idée de règlement de comptes politiques. « Des personnes convoqués qui ont cautionné ont bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-il confié dans des propos rapportés par l’AS. Lorsqu’on est convoqué au Pool judiciaire financier, ce n’est pas forcément en qualité d’inculpé. On peut vous entendre pour N raisons ».

    « La machine judiciaire est désormais en marche contre les personnes impliquées dans les infractions économiques et financières, notamment le blanchiment de capitaux. Avec l’enquête annoncée par le parquet du Pool judiciaire financier suite au rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), les choses semblent évoluer avec l’arrivée du nouveau régime », souligne L’Observateur.

    L’As revient sur un cas précis, qui concerne le député Mouhamadou Ngom dit Farba. « Un pas de plus a été posé hier [vendredi] vers la levée de l’immunité parlementaire » de ce député de l’opposition, renseigne le journal. « Le compte à rebours [a été] déclenché », fait savoir Sud Quotidien à sa une. « Le sort de Farba Ngom désormais entre les mains de la commission ad hoc [de l’Assemblée nationale] composée de 11 membres dont 9 de Pastef, 1 du groupe Takku-Wallu et un non-inscrit », écrit-t-il.

    « Farba sur un terrain glissant », titre le journal Le Quotidien. « Il n’a pas été entendu. Mais il a appris. Il ne sait pas ce qu’on lui reproche, mais la procédure pour la levée de son immunité parlementaire est enclenchée par l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice », constate le journal.

    « Vers un bras de fer judiciaire »

    « Alors, deux précautions valent mieux qu’une. Farba Ngom entend se défendre jusqu’au bout », il a donc « déjà constitué un pool d’avocats de quatre ténors du barreau. Il s’agit de Mes Doudou Ndoye, Baboucar Cissé, Alassane Cissé et Jacques Pascal Gomis, qui ignorent aussi tout du dossier ouvert contre leur client », ajoute Le Quotidien.

    Walfquotidien signale que d’ores et déjà, les avocats de Farba Ngom « pointent un vice de procédure » et déplorent la « précipitation de l’Etat » dans cette affaire. Ils disent avoir « relevé plusieurs irrégularités » dans ce dossier, renchérit le quotidien Enquête, qui affiche : « Vers un bras de fer judiciaire ».

    « Alors que l’Assemblée nationale examine la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, alias Farba, accusé de blanchiment d’argent à hauteur de 125 milliards de francs CFA, le collectif de ses avocats est monté au créneau ce vendredi », pour « faire part de leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme une procédure comportant de nombreuses zones d’ombre », écrit Enquête.

    D’après ses avocats, Farba Ngom « n’a jamais été entendu par la Centif ni épinglé. Me Doudou Ndoye [en particulier] se désole du fait que son client n’a reçu aucune notification officielle de ce qu’on lui reproche, alors que la procédure de levée de son immunité parlementaire est enclenchée », rapporte le quotidien L’As.

    Il y a aussi le cas de Tabaski Ngom, ancienne agent comptable de la Commission de régulation du secteur de l’énergie, qui a été entendue par la Division des investigations criminelles (DIC), pour des soupçons de rétro. L’Observateur affirme que lors de son interrogatoire, cette inspectrice du Trésor a  »révélé le stratagème qui lui a permis de retirer 766.740.000 francs CFA des comptes de la BGFI et de la CBAO ».

    Le Soleil, un peu éloigné de ce sujet, s’intéresse à la « recrudescence de chavirements mortels » au niveau de la brèche de Saint-Louis, où 11 décès ont été enregistrés en une semaine, rapporte le journal. « Gouffre à pêcheurs », titre le journal, selon lequel lequel entre 500 et 650 morts y ont été déplorés depuis 2003.

    BK/SBS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux en exergue dans les journaux 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux en exergue dans les journaux 

    Dakar, 17 jan (APS) – L’audience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de l’année 2025, présidée pour la première fois par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et l’affaire du député Farba Ngom, dont la justice réclame la levée de l’immunité parlementaire suite à des soupçons de blanchiment de capitaux sont les sujets en exergue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    Le chef de l’Etat a déclaré ouverte, jeudi, l’année judicaire 2025, en présence du Premier Ousmane Sonko, du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye et du ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Face à la famille judicaire, le Président Faye a rappelé l’importance de la justice dans la République en tant que garant des libertés fondamentales et de l’équilibre social. Les réformes entamées par son régime dans le secteur ont été aussi au cœur du discours du chef de l’Etat. Sur le thème relatif au droit de grève, le président de la République invite à veiller à ce que le droit de grève s’exerce dans le respect de l’ordre public et de l’intérêt général’’, rapporte L’Info.

    L’As titre : ‘’La justice face au miroir de Diomaye’’. Le journal relève que ‘’le président de la République a appelé dans son discours le monde judicaire à s’ouvrir au questionnement et à se remettre en cause’’. ‘’Il a en outre invité la compagnie judiciaire à l’effort d’introspection pour fortifier la cohésion nationale afin d’éviter de retomber dans les travers de la récente période 2021-2023’’, ajoute la publication.

    ‘’(La) leçon de Diomaye aux magistrats’’, dit WalfQuotidien, estimant que  »contexte ne pouvait être plus opportun pour le président de la République, que la cérémonie de la rentrée des Cours et des Tribunaux, pour dispenser une leçon d’éthique aux magistrats’’. ‘’Dans son discours, tout en leur rappelant leurs missions, Bassirou Diomaye Faye, de manière voilée, les interpelle sur les moments sombres que la justice a traversés ces trois dernières années’’, note Walf.  

    Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la mise en place d’un Comité de rédaction des recommandations des Assises de la justice’’ annoncée par le président de la République.

    ‘’Il est aussi revenu sur les requêtes des avocats relatives à l’aide juridictionnelle, en réponse à une interpellation du Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mamadou Seck. Le Premier président de la Cour Suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a, quant à lui plaidé pour une relecture des textes juridiques et la préservation de patrimoine immobilier de l’institution judiciaire’’, rapporte Sud parlant ‘’d’une justice en mode diagnostic’’.

    L’Observateur souligne que cette cérémonie solennelle était aussi ‘’une occasion pour le Bâtonnier de l’ordre des avocats de plaider en faveur de leur profession et pour le Premier président de la Cour suprême de revenir sur les conditions du droit de grève’’.

    Le Soleil affiche à la Une  »Le droit de grève en débat’’. Le thème de cette rentrée solennelle était  »Le droit de grève et la préservation de l’ordre public’’.

    Selon le journal,  »le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à un exercice responsable du droit de la grève’’.  »Ce droit, selon lui, ne s’exerce pas dans l’anarchie’’.

    Le quotidien national est également revenu sur le parcours de Farba Ngom, ‘’l’homme lige de Macky Sall’’, au-devant de l’actualité à cause de son implication supposée dans une affaire de blanchiment de capitaux suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Selon Les Echos,  »Farba commet quatre ténors du barreau et fait face’’. ‘’L’Alliance pour la République (APR) est aussi en ordre de bataille pour extirper Farba Ngom des grilles du régime actuel qui cherche selon eux à l’emprisonner injustement. Plusieurs responsables et alliés de ce parti ont assisté hier au point de presse pour montrer leur détermination à protéger Farba Ngom coûte que coûte », écrit le journal.

    ‘’Farba Ngom en résistance, apéristes et alliés en boucliers’’, affiche à la Une Vox Populi.

    AB/OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la DER

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la DER

    Dakar, 16 jan (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), traitent de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) entre septembre et octobre 2024.

    Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

    ‘’Le président Faye a pris au cours de ce Conseil des ministres plusieurs décisions. Sur le transport, il a invité les ministres en charge du secteur à veiller à la finalisation du plan d’action du  gouvernement pour la modernisation du transport ainsi qu’à l’application des mesures d’amélioration de la sécurité routière’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Diomaye presse son gouvernement’’.

    Selon EnQuête ‘’Diomaye accélère la cadence’’ pour la modernisation des transports. Le journal relève que ‘’la modernisation des transports dans tous leurs compartiments est une grande priorité pour l’Etat du Sénégal, qui entend accélérer le processus’’. ‘’Des décisions importantes ont été prises lors du Conseil des ministres, hier, concernant les transports terrestres et maritimes’’, souligne la publication.

    Concernant les transports maritimes, ‘’Diomaye se jette à l’eau’’, titre Le Quotidien, qui note que ‘’dans le cadre la nouvelle politique maritime et portuaire, le président de la République attend des réformes de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), à la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) et au Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC)’’.

    Au sujet du Conseil des ministres toujours, Libération souligne que le président Bassirou Diomaye Faye  »opère un chamboulement’’ dans les représentations diplomatiques et à la Douane. ‘’Diomaye secoue la diplomatie et chamboule la Douane’’, dit L’As.

    Le même journal s’intéresse au  »financement massif » opéré par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes  et des jeunes (DER/FJ) dans le cadre de sa  campagne d’autonomisation financière sur la période de septembre à octobre 2024.

    ‘’La déléguée à la DER/FJ, Aida Mbodj, a fait le point mercredi sur les financements octroyés par sa structure, lors d’un point de presse. Elle indique qu’en moins de sept mois, la DER/DJ a financé 8667 projets pour un montant global de 5,6 milliards de francs CFA’’, note le journal.

    La DER/FJ  »débourse 5,6 milliards pour 8667 projets’’, rapporte WalfQuotidien, ajoutant qu’en 2025,  »la DER prévoit un montant de 11 milliards de FCFA’’.

    Source A relève qu’au départ, la DER/FJ avait prévu une enveloppe de 5 milliards francs CFA pour répondre aux besoins exprimés dans le cadre de sa dernière campagne d’autonomisation. ‘’Mais à la grande surprise générale de la déléguée générale, Dr Aissatou Mbodj, la DER a reçu une demande de financement globale de 60 milliards de francs CFA (…) », selon le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    Dakar, 15 jan (APS) – La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, un proche de l’ancien président Macky Sall, la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et les ravages des jeux de hasard sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier a déclaré avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, selon le Parquet.

    En application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations ‘’d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le bureau et la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale se sont réunis hier pour se pencher sur la levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, demandée par le Garde des Sceaux suite à la saisine du parquet financier, informe Libération.

    ‘’Lors des deux séances, le président de l’Assemblée nationale a lu la lettre du ministre de la Justice Ousmane Diagne avant le lancement des travaux. Après les travaux, il a été décidé que la Commission ad hoc sera mise en place ce jeudi et la décision sera ratifiée le lendemain’’, écrit le journal.

    ‘’Après la réunion du bureau et la conférence des présidents, mardi, l’Assemblée nationale va attaquer la mise en place de la commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Elle est programmée demain jeudi 16 janvier, suivie de la plénière de validation des 11 membres qui vont porter cette levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, le lendemain vendredi’’, rapporte Les Echos.

    Selon L’Info, ‘’le sol se dérobe sous les pieds du député Farba Ngom’’. En effet, ‘’le bureau de l’assemblée nationale qui s’est réuni hier sur la demande de levée de son immunité parlementaire faite par le ministre de la justice, a enclenché la procédure. Avec la majorité écrasante du pouvoir, Farba Ngom devrait perdre sa protection dans quelques jours’’.

    Dans cette affaire, ‘’même si Farba Ngom reste au centre des soupçons, le nom de Seydou Sarr, alias Tahirou Sarr, revient fréquemment dans cette affaire de blanchiment de capitaux présumée révélée par le Parquet du Pool Judiciaire financier (PJF)’’, note L’Observateur.

    Selon ce journal, ‘’l’enquête de la Centif, portant sur des transactions suspectes de 125 milliards de francs Cfa, dévoile des mécanismes opaques mêlant sociétés écrans et flux financiers injustifiés’’.

    Le Soleil met en exergue la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et note que la voie a été balisée pour le secteur privé. ‘’Dans la nouvelle dynamique que le Sénégal et la Mauritanie veulent donner à leur coopération, les secteurs privés des deux pays auront un rôle important à jouer. Un petit aperçu en a été donné, hier, à l’occasion d’une table ronde autour du thème :+Mauritanie Sénégal: Renforcer le partenariat stratégique pour une intégration économique durable+. Cependant, plusieurs écueils sont à lever pour l’atteinte des nombreux objectifs’’, rapporte le journal.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse aux jeux de hasard en ligne et parle de ‘’pari des perdant des jeunes’’. ‘’Si les jeux de hasard sont vieux comme le monde, leur technicité et leur toxicité ne cessent de prendre de l’ampleur. 1xBet en est une parfaite illustration. Maniable, discret et très excitant, il stimule, avec habileté, l’envie, jusqu’au trognon’’, selon la publication.

    Selon le journal, ‘’ces nouveaux jeux sont en train de faire des ravages dans la société. Détruisant des familles, perturbant la scolarité de nombreux mineurs, ruinant beaucoup d’entrepreneurs’’. Dans un entretien avec le journal, le journaliste-écrivain, Pape Samba Kane, auteur de l’ouvrage ‘’La folie des jeux’’, déclare qu’il ‘’a été scientifiquement prouvé que ces jeux ont le même effet que la cocaïne’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    Dakar, 14 jan (APS) –  La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Dakar et Nouakchott huilent la machine’’, affiche Le Soleil. ‘’En visite d’amitié et de travail à Nouakchott, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a dégagé avec son homologue mauritanien, Moctar Ould Diay, les bases de cette nouvelle dynamique. De l’énergie aux infrastructures, de la pêche à l’élevage (…) les opportunités sont nombreuses’’, écrit la publication.

    Selon le journal,  »l’ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) semble avoir donné un coup de boost à la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Mauritanie’’.

    ‘’Sonko accueilli en grande pompe’’, relève EnQuête, rappelant que  »le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle, depuis dimanche dernier, en Mauritanie’’. ‘’Cette mission diplomatique met en évidence des questions majeures telles que l’énergie, le transport, la sécurité et la migration dans le but de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays voisins’’, note le journal.

    L’Info rapporte que ‘’cette rencontre entre les délégations ministérielles des deux pays a permis de discuter des moyens pour consolider la coopération bilatérale et diversifier les partenariats stratégiques’’. ‘’Dans leur discours d’ouverture, les deux chefs de gouvernement ont magnifié l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et insisté sur la nécessité de  les renforcer à tous les niveaux’’, indique la publication.

    Le même journal se fait écho des propos tenus à Nouakchott par le Premier ministre sur le rapport de la Cour des comptes, lors d’une rencontre avec la communauté sénégalaise, en marge de sa visite officielle. ‘’Ousmane Sonko a déclaré devant cette communauté avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur la situation du pays hérité du régime de Macky Sall.  »Sonko prévient de l’ampleur des dégâts’’, selon l’Info.

     »Sonko souffle sur les braises’’, dit Source A. ‘’Quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, les Sénégalais sauront l’ampleur des dégâts’’, a déclaré le chef du gouvernement cité par le journal.

    Le même publication annonce que le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué mardi, après-midi.  »Cette réunion sera suivie de celle de la Conférence de présidents. Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, tout porte à croire que cette convocation est liée au dossier des 125 milliards de FCFA annoncé par le Parquet judiciaire financier. Et pour lequel celui-ci a demandé au ministre de la Justice de la levée de l’immunité parlementaire du griot attitré de l’ancien président de la République, Macky Sall’’.

    Selon L’As,  »les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques’’.

    ‘’Pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam’’, indique le journal, parlant de  »célérité suspecte de l’Assemblée’’.

    ‘’L’Assemblée nationale entre en action’’, affiche à la Une Sud Quotidien, notant que  »selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) contre des dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom’’.

    Libération rapporte que ‘’le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom ». Et la procédure sera déclenchée aujourd’hui du côté de l’hémicycle.

    Selon le même journal, le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) révèle entre autres ‘’plus de huit déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçues des banques, des virements effectués par Sifico en faveur de Farba Ngom, sa SCI et son frère après des paiements du Trésor ».

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    Dakar, 13 jan (APS) – Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.

    La même source ajoute qu’  » en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.

    ‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.

     Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.

    Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    ‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.

    Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.

    ‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.

    Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.

    ‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.

    Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.

    Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régularisation des deux-roues et l’affiche Gris Bordeaux-Zarco en exergue dans les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régularisation des deux-roues et l’affiche Gris Bordeaux-Zarco en exergue dans les journaux

    Dakar, 11 jan (APS) – La régularisation des deux-roues, le coût de la vie et l’affiche en lutte prévue dimanche à l’arène nationale entre le +Tigre+ de Fass, Gris Bordeaux et le lutteur Zarco de l’écurie Grand-Yoff sont entre autres les sujets au menu des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    L’Etat a décidé d’améliorer la sécurité routière dans tout le pays en adoptant certaines mesures strictes.

    Parmi ces mesures figure en bonne place l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubes. Une période de gratuité de trois mois est prévue pour faciliter cette régularisation, à l’exception du coût des plaques d’immatriculation. Au-delà de cette période, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière. Ce qui n’a pas manqué de susciter  des mouvements d’humeur et des manifestations de rue de la part des conducteurs de deux-roues à Ziguinchor, Dakar et à Kaolack.

    La régulation des deux-roues,  »ce grand défi de l’Etat », titre Sud Quotidien.  Le journal rapporte que  »l’Etat a annoncé, à plusieurs occasions, la réglementation de la circulation des deux roues ».

     »En attendant la mise en œuvre des directives dont l’immatriculation systématique, force est de relever que les autorités publiques se sont déjà attaquées au cours des huit dernières années et sans grand résultats, à la question de la régulation de cette nouvelle forme de transport public urbain dont l’essor s’accompagne de moult désagréments dans le quotidien des Sénégalais, même s’il y a des avantages dans la lutte contre le sous-emploi des jeunes’’, constate Sud.

    Selon le Soleil,  »la discorde est dans le délai ».  »Pris de court par la décision du gouvernement de faire immatriculer les deux roues, les conducteurs de moto +jakarta+ comptent s’y conformer d’ici le 13 mars prochain. Mais la plupart d’entre eux estiment que le délai est très court et demandent plus de marge’’, écrit le quotidien national.

    Les quotidiens se sont fait par ailleurs l’écho des difficultés des nouvelles autorités à relever le niveau de vie des citoyens, malgré la baisse, en juin 2024, des prix de certaines denrées alimentaires.

     WalfQuotifien indique que  »la mayonnaise n’a pas encore pris malgré la volonté du nouveau régime de relever le niveau de vie des citoyens ».

     »Toutes les solutions proposées en ce sens par Diomaye Faye, notamment la baisse des prix des denrées de première nécessité, n’ont pas encore produit les effets escomptés. Les populations attendent toujours des actes concrets allant dans le sens d’améliorer leurs conditions de vie. Malgré la mesure prise en juin dernier portant sur la baisse des denrées de première nécessité, les prix des produits les plus prisés ont repris l’ascenseur », écrit Walf.

    Face à la  »hausse annoncée du prix de l’huile et du sucre », le Directeur du commerce intérieur parle sans convaincre, selon L’As, rapportant qu’ »Ahmadou Bamba Ndao s’est enfin prononcé sur la hausse des prix de l’huile et du sucre ainsi que des risques de pénurie annoncée ».

     »Invité dans l’émission Kinkéliba de la RTS le directeur du commerce intérieur minimise et parle de pénurie factice face à des stocks pleins. Il a balayé d’un revers de la main la rumeur sur la hausse en parlant de spéculation », écrit la publication.

    En lutte, le troisième +Tigre+ de Fass, Gris Bordeaux, retrouve l’arène nationale, ce dimanche face Zarco, de l’écurie Grand-Yoff. Une affiche spéciale entre les deux lutteurs dont l’ambition est de rester dans le cercle restreint de la cour des grands.

    Après dix ans sans victoire  »Gris veut retrouver des couleurs face à Zarco », selon Le Quotidien.

     »Cette affiche Gris Bordeaux-Zarco s’annonce comme un duel captivant, un  dernier test pour le 3e tigre de Fass qui doit réaffirmer son statut de VIP et l’occasion pour Zarco de rejoindre la cour des grands », analyse L’Observateur.

     »L’arène (sera) en ébullition, ce dimanche », annonce Record.

    AB/MK

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens abordent des sujets économiques en priorité

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens abordent des sujets économiques en priorité

    Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se préoccupent surtout de l’actualité économique pour leur édition de ce vendredi, le journal EnQuête évoquant des ‘’tensions’’ du marché international à l’origine d’une ‘’équation complexe’’ pour les autorités sénégalaises.

    ‘’Les ménages peinent à voir l’impact sur le marché [local] de l’enveloppe de 53 milliards de francs CFA destinée à alléger le coût de la vie’’, affirme le même quotidien, ajoutant : ‘’Face aux tensions, les grossistes contournent la loi en alimentant un commerce parallèle lucratif.’’

    ‘’Après avoir réduit l’opposition à sa plus simple expression, Ousmane Sonko et son gouvernement devraient faire face à leur adversaire le plus coriace : le coût de la vie’’, poursuit EnQuête.

    L’As estime, faisant allusion au président de la République et au Premier ministre, que ‘’la méthode Sonko-Diomaye inquiète’’.

    Il signale, sur la base d’un texte rendu public par des ‘’agents de l’État’’, ‘’des projections fantaisistes’’ sur le plan budgétaire, des ‘’contre-performances des finances’’, un ‘’manque de transparence de la loi de finances’’ et une ‘’politisation outrancière de l’administration’’.

    ‘’Trois sociétés nationales dans un état critique’’, titre Libération en parlant du groupe La Poste, de la Société nationale de recouvrement et de la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État.

    Ces trois entreprises du secteur public sont confrontées à une ‘’situation de dégradation [de leurs] capitaux’’, affirme le journal, disant avoir consulté un document officiel qui en fait état.

    ‘’La période des vaches maigres’’

    Confronté à la ‘’grogne’’ des conducteurs de deux-roues, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ‘’mise sur le dialogue et la concertation, tente de calmer la colère’’, tout en restant ‘’intransigeant sur l’application de la mesure’’, observe Le Quotidien.

    Ce ministère a demandé aux conducteurs des véhicules à deux roues ayant un cylindre supérieur à 49 centimètres cubes de les faire immatriculer pour des raisons de sécurité, une mesure que dénoncent certains d’entre eux.

    Certains véhicules à deux roues ne peuvent pas être immatriculés, car, entrés au Sénégal en pièces détachées, ils ne sont pas pourvus d’un certificat de mise à la circulation, selon un expert du transport logistique et de la sécurité routière interrogé par L’Observateur.

    ‘’Il faut une négociation politique autour de cette affaire’’, propose le même expert.

    ‘’Malgré la bronca, les autorités […] n’entendent pas reculer’’, note Yoor-Yoor, laissant entendre qu’elles tiennent à ce que tous les véhiculés concernés soient immatriculés.

    Le Soleil consacre sa une à la filière lait local. ‘’La période des vaches maigres’’, titre-t-il.

    ‘’À l’heure de l’objectif proclamé de souveraineté alimentaire, le lait local fait face à de nombreux défis qui plombent son essor’’, constate Le Soleil, ajoutant que cette filière ‘’subit la loi des importations de l’Union européenne’’.

    Le ‘’silence intrigant’’ d’Abdoulaye Daouda Diallo

    Le directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian, signale l’existence d’‘’agents fictifs’’, de ‘’clients politiques et [de] familles entières casés’’ par cette société nationale.

    ‘’Je veux révolutionner le Port autonome de Dakar’’, promet M. Bodian, dont les propos sont relayés par le quotidien Yoor-Yoor.

    Sud Quotidien est surtout intéressé par l’engagement de la Première Dame en faveur d’une ‘’éducation inclusive’’ des filles. ‘’Je m’engage solennellement à porter le plaidoyer pour la promotion de l’éducation des filles au Sénégal et dans le monde’’, rapporte Sud Quotidien en citant Marie Khone Faye.

    L’Observateur parle du ‘’silence intrigant de l’homme qui aspirait à devenir le dauphin de Macky Sall’’, l’ancien ministre Abdoulaye Daouda Diallo.

    ‘’Son mutisme suscite autant de scepticisme que de mystère, quant à son avenir politique’’, commente le journal.

    WalfQuotidien est d’avis que l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall, est confrontée à ‘’une mort programmée’’, ‘’ce qui semble résulter de la combinaison de plusieurs facteurs, dont [sa] non-structuration, l’absence de dauphin’’, ainsi que ‘’la ‘transhumance’, le pouvoir personnel et les violations des droits de l’homme’’.

    ‘’Le problème de l’APR, c’est de n’avoir pas eu le temps de former un dauphin, car, à peine né, le parti est arrivé au pouvoir’’, a dit un analyste politique à L’Observateur.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de la réorganisation deux-roues

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de la réorganisation deux-roues

    Dakar, 9 jan (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de la rationalisation des dépenses de l’État et des protestations consécutives à l’annonce de la réorganisation du sous-secteur des motos-taxis.

    ‘’La révolte des ‘jakartamen’‘’, titre le quotidien L’As, se faisant l’écho, comme d’autres journaux, des manifestations organisées par les conducteurs de motos-taxis en guise de protestation contre les mesures de réorganisation de leur secteur d’activité.

    Il note que ces nouvelles mesures, dont ‘’l’immatriculation obligatoire des motos ayant un cylindre de plus de 49 centimètres cubes, d’ici au 13 mars prochain, fâchent les conducteurs des mots ‘Jakarta’‘’.

    À Ziguinchor comme à Sédhiou (sud) et Tambacounda (est), ils veulent que l’État renonce à cette mesure qui, à leurs yeux, risque de les conduire au chômage, rapporte L’As.

    Quatre conducteurs de motos-taxis ‘’Jakarta’’ ont été écroués à Ziguinchor, annonce Libération.

    À Kaolack (centre) également, selon le même journal, les conducteurs de deux-roues ‘’se révoltent’’ contre les mesures prises en vue d’une bonne organisation de ce secteur d’activité.

    Les conducteurs de deux-roues ‘’face [aux] difficultés’’

    Selon le journal Le Quotidien, les conducteurs de motos-taxis entendent ‘’dénoncer’’ la décision. ‘’Ça gronde de partout’’ contre l’immatriculation des deux-roues, fait observer WalfQuotidien.  

    ‘’Trois jours après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, note WalfQuotidien, les [motos-taxis] font face déjà à des difficultés. Lesquelles sont liées à l’accessibilité des centres d’immatriculation, à l’addition de certains frais…’’

    De manière générale, le secteur des transports ‘’est à l’agonie’’, pense le quotidien Tribune.

    Des taximen membres du Mouvement Dolel Transport ‘’s’insurgent contre l’inaction des autorités face aux plateformes de transport telles que Yango, Heetch et Yassir, qu’ils accusent de [les] concurrencer de manière déloyale’’, lit-on dans le même journal.

    D’autres journaux s’intéressent aux mesures de ‘’rationalisation’’ des ressources publiques pour plus d’efficience.

    Le journal Les Échos affirme que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ‘’centralise’’ désormais ‘’toutes les dépenses d’investissement’’.

    ‘’Toutes les dépenses d’investissement seront validées’’ par Ousmane Sonko, rapporte le journal Les Échos en citant le Premier ministre.

    Il ajoute qu’un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis au chef gouvernement une fois tous les quinze jours.

    ‘’Faut-il autoriser les sondages ?’’

    Le Premier ministre ‘’veut valider toutes les dépenses d’investissement. C’est une mission qui revenait au ministre des Finances, ordonnateur principal des dépenses et des recettes de l’Etat’’, souligne le journal Le Quotidien.

    Or, le ministre des Finances ‘’est sous l’autorité directe du chef de l’État, tout comme les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Tout ce monde a vu le Premier ministre empiéter sur ses prérogatives’’, note Le Quotidien.

    ‘’Sonko centralise toutes les dépenses’’, résume Sud Quotidien.

    EnQuête se penche sur la situation des prisons au Sénégal. ‘’Nos prisons, des morgues’’, titre le journal, selon lequel trois personnes ont récemment perdu la vie en détention à Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Mbacké (centre).

    Un autre détenu a rendu l’âme à Tambacounda, il y a quelques jours, rappelle le journal.

    Le Soleil se demande s’il faut autoriser les sondages au Sénégal.

    Certains professionnels des sondages jugent ‘’obsolète’’ la loi interdisant la publication des sondages pendant les campagnes électorales, une mesure visant à ‘’protéger l’opinion contre la manipulation’’.

    BK/ESF