Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les actes de profanation d’une tombe à Kaolack préoccupent les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les actes de profanation d’une tombe à Kaolack préoccupent les quotidiens

    Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés de l’attitude des personnes ayant exhumé et brûlé le corps d’un présumé homosexuel enterré dans un cimetière de la ville de Kaolack (centre).

    Le procureur du tribunal de grande instance de Kaolack a annoncé l’ouverture d’une enquête, dans le but d’identifier et de poursuivre en justice les auteurs de ces faits survenus au quartier Léona Niassène.

    ‘’La tolérance brûlée’’, titre Bés Bi Le Jour, qui demande à un imam ce qu’en dit l’islam.

    ‘’Même s’il est considéré par le public comme un homosexuel’’, a dit le guide religieux, ‘’le musulman a toujours le droit d’être enterré dignement dans un cimetière, bien qu’il soit déconseillé à l’imam officiel de diriger la prière mortuaire’’.

    L’info est abasourdi par le fait divers. ‘’Du jamais vu au Sénégal !’’ s’exclame-t-il.

    ‘’Comble de barbarie !’’ s’indigne EnQuête, ajoutant qu’‘’il est clair que les choses ne vont pas en rester là’’, dans la mesure où le procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête.

    Selon Libération, le lieu de résidence du défunt a été incendié par les membres d’un ‘’dahira’’ (association de fidèles) qui ont empêché son inhumation à Touba (centre), où ses proches ont cherché à l’enterrer avant de ramener le corps à Kaolack.

    ‘’Les individus qui ont exhumé et brûlé le corps d’une personne qu’ils considèrent comme un homosexuel seront identifiés et punis pour cet acte barbare’’, jure Le Quotidien sur la foi de la décision annoncée par le procureur de Kaolack.

    Le même journal s’inquiète de l’attitude des autorités du pays devant des faits pareils. ‘’Qu’est-ce qui arrive à ce pays ?’’ se demande-t-il, ajoutant que ‘’les autorités de l’État ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre’’.

    Il déplore ‘’l’ouverture de boîtes de Pandore dont les déflagrations risquent d’être fatales à notre communauté’’.

    ‘’Nous assistons de plus en plus à une sorte de justice privée qui tranche avec la justice de la République’’, s’inquiète Sud Quotidien.

    ‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’

    Le Soleil s’est surtout intéressé à l’inauguration de l’avenue Macky-Sall, dimanche, à Dakar.

    L’ex-avenue Faidherbe, du nom d’un célèbre administrateur colonial français, porte désormais le nom du chef de l’État, lequel a présidé la cérémonie au cours de laquelle son nom a été donné à cette artère de la capitale sénégalaise.

    C’était l’‘’occasion pour le chef de l’État de saluer cette marque d’estime du conseil municipal de Dakar-Plateau’’, note Le Soleil.

    Le taux d’abstention risque d’être très élevé à l’élection présidentielle du 25 février, ‘’beaucoup de Sénégalais se désintéress[ant] aujourd’hui de la politique à cause du dysfonctionnement du système de gouvernance actuelle’’, prévient Sud Quotidien en citant un enseignant-chercheur.

    ‘’L’Université perd ses facultés’’, titre WalfQuotidien, concernant la fermeture des campus universitaires.

    En guise de protestation contre la fermeture des universités, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur appelle ses militants à observer ‘’un arrêt immédiat des cours en ligne dans toutes les universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel et fermées pour des motifs politiques’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’, titre L’Observateur sur la base de données publiées par le Business Insider, un média américain.

    Au même moment, la pêche, l’une des mamelles de l’économie sénégalaise, est confrontée à un ‘’effondrement’’, selon le même journal.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La marche de la société civile et la polémique sur les données personnelles de Sonko en relief

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La marche de la société civile et la polémique sur les données personnelles de Sonko en relief

    Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens dakarois ont jeté leur dévolu ce samedi sur la marche organisée vendredi, à Dakar, par les organisations de la société civile pour réclamer la libération des détenus politiques et la réaction des avocats de l’opposant Ousmane Sonko après l’enquête ouverte par le procureur de la République, à la suite de la fuite d’une correspondance administrative sur l’état de santé du leader de l’ex parti PASTEF.

    Le quotidien Enquête qui consacre son titre phare à la marche pour la libération des détenus politiques, indique que ‘’la société civile a réussi à mobiliser une immense foule de Sénégalais (…)’’. Le journal précise que ‘’la foule compacte est partie du rond point Jet d’eau, au terminus Liberté 5, en passant par la Sicap, pour réclamer la libération des détenus politiques’’. Il relève que la manifestation a été mise à profit par les politiques pour ‘’délivrer des messages’’.

    ‘’Société civile et familles de détenus battent le macadam’’, titre à son tour L’As, soulignant que ‘’malgré l’autorisation tardive de la manifestation, la rue s’est mobilisée pour exiger la libération de toutes les personnes arrêtées lors des manifestations politiques au Sénégal’’.

    Parlant d’une ‘’foule immense dans la rue’’, le quotidien Les Echos note que l’opposant Ousmane Sonko, inculpé pour différents crimes et délits, était ‘’l’absent le plus présent au rassemblement’’.

    L’Info relève qu’en plus d’avoir demandé à l’Etat du Sénégal de ‘’libérer tous détenus politiques’’, les leaders de l’opposition et de la société civile ont aussi appelé à ‘’organiser des élections libres, inclusives et transparentes’’.

    Le Quotidien observe que si l’un des objectifs de la marche était de réclamer la libération de Aliou Sané, vice-coordonnateur du F24 et leader du mouvement Y’en marre, force est de constater qu’Ousmane Sonko a ‘’ravi la vedette à l’activiste en détention’’.

    Le même journal signale que ‘’le collectif des avocats de Ousmane Sonko se démarque de la démarche du procureur de la République, qui a informé qu’une enquête sera ouverte pour identifier les auteurs de la divulgation du bulletin de santé de Ousmane Sonko’’.

    Vox Populi informe lui aussi que ‘’les avocats de l’opposant crachent sur l’intervention du Procureur et dénoncent une +politique pénale à géométrie variable+’’. ‘’Sonko n’est pas demandeur d’une protection de ses données personnelles’’, affiche le journal.

    En politique, WalfQuotidien estime que ‘’le Sénégal n’a jamais vécu une adversité politique comme celle que se livrent Ousmane Sonko et Macky Sall’’. ‘’Leur adversité, chacun dans une logique de jusqu’au boutisme, a dépassé la rivalité entre Senghor et Mamadou Dia, Abdoulaye Wade et Abdou Diouf’’, écrit le journal, relevant qu’elle ‘’semble atteindre son apogée avec la grève de la faim du leader de Pastef en prison et dont l’état de santé est critique (…)’’

    La presse quotidienne se fait aussi l’écho de l’audience accordée au chef de l’Etat, Macky Sall, par son homologue français Emmanuel Macron, vendredi à Paris.

    ‘’Tête-à-tête entre les présidents Macky Sall et Emmanuel Macron, le Ter [train express régional] au cœur des échanges’’, titre le Soleil. ‘’L’échange entre les deux Présidents a porté sur des questions bilatérales dont le Train express régional est, aujourd’hui, une des figures emblématiques’’, informe le quotidien national.

    Le quotidien L’As se fait également l’écho de cette rencontre qui a permis aux deux chefs d’Etat d’’’échanger sur des sujets d’intérêt commun, africains et internationaux’’ et ‘’le suivi du Sommet de Paris pour un nouveau Pacte financier mondial’’.

    Le Quotidien signale qu’une révolution se dessine à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), qui a tenu ses assises vendredi dernier. ‘’Les autorités universitaires veulent avoir plus de poigne dans la gestion du campus social, avec la fin du système de +clando+ et une présence policière pour assurer la sécurité des personnes et des biens’’.

    Mais Sud Quotidien estime que l’UCAD ‘’se cherche’’ encore dans un contexte marqué par une année électorale avec la présidentielle de février 2024. Selon le journal, ‘’alors que certaines universités régionales du pays sont ouvertes depuis quelque temps, celle de la capitale sénégalaise (…) n’a pas encore repris les cours’’.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    Dakar, 27 oct (APS) – L’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole sont, entre autres, les sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Gravité de la maladie de Sonko : la preuve par des documents officiels’’, titre Le Témoin, qui souligne qu’une lettre adressée ‘’par le directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la Justice et un document interne de l’Hôpital Principal révèlent la gravité de l’état de santé du leader de Pastef’ ».

    La lettre ayant fuité décrit la situation médicale d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats. M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.

    ‘’Lettre au ministre de la Justice sur la santé de Sonko, l’alerte du médecin’’, affiche à sa Une le quotidien Bës Bi.

    ‘’C’est un bulletin de santé qui fait de plus en plus trembler. Le médecin-chef de l’Administration a envoyé une lettre au ministre de la Justice avec des inquiétudes puisque Sonko commence à tenir des +propos délirants et incohérents+, entre autres soucis’’, écrit la publication qui parle de ‘’ diagnostic sans complaisance du médecin-chef’’.

    Le journal relève que dans la foulée, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour ‘’identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’.

    Le Quotidien se fait également écho de ‘’l’alerte de la Direction de l’administration pénitentiaire’’ sur l’état de santé de Ousmane Sonko.

    ‘’L’état de santé du leader de l’ex-parti Pastef ne cesse de se dégrader. La situation est même alarmante et préoccupe les autorités de l’Administration pénitentiaire. Cette fois- ci, c’est le Colonel Abdoulaye Diagne, le tout nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire, qui sonne l’alerte en adressant une note d’information à la Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Ce dernier a en effet repris sa grève de faim depuis quelques jours, en guise de solidarité avec les détenus +politiques+, qui observaient la diète et qui se plaignaient ainsi de leurs conditions de détention’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Selon Vox Populi, ‘’le procureur traque ceux qui ont fuité les données médicales de Sonko’’.

    ‘’Tout est allé vite. Très vite même. Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, n’a pas perdu du temps. Il a tenu à réagir à chaud, suite à la mise sur la place publique hier, d’une lettre du Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, adressée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur la situation médicale de l’opposant Ousmane Sonko, en service de Réanimation à l’Hôpital Principal de Dakar (….)’’, écrit L’Observateur.

    WalfQuotidien se fait l’écho des ‘’souffrances’’ de la filière avicole. ‘’Le secteur de l’aviculture est en souffrance. Il traverse une crise sans précédent. Ses acteurs, réunis autour de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas) sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. Ils alertent les autorités sur le trafic des carcasses de poulets et autres produits importés de la filière’’, rapporte Walf.

     »C’est une alerte rouge’’, selon L’As. ‘’ Elle émane des acteurs de la filière avicole. Selon les acteurs, l’aviculture sénégalaise qui, depuis plus de 20 ans est devenue une filière émergente, vit probablement ses derniers jours. Car elle est gravement menacée par des facteurs de tous ordres. De prime abord, la filière avicole est fortement touchée par la Covid-19 et les perturbations des marchés internationaux avec la crise en Ukraine. (…). En outre, l’aviculture sénégalaise fait face à des importations frauduleuses de poulets’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent aux inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral, aux nouvelles interdictions à Touba décidées par le Khalife général des mourides et à la participation du chef de l’Etat au premier Forum Global Gateway.

    En politique, Sud Quotidien souligne que ‘’la société civile sonne l’alerte’’ sur la conduite du processus électoral par le ministère de l’Intérieur.

    Le Témoin note que, dans une déclaration, 21 organisations de la société civile ‘’dénoncent la violation des droits de Ousmane Sonko et les tracasseries subies par l’opposition’’.

    Selon L’As, ‘’la Synergie des organisations des sociétés civiles pour la paix (SOS/PAIX) a sorti hier une déclaration sur la situation politique au Sénégal. Elle s’est particulièrement offusquée du refus de la Direction générale des élections DGE de délivrer des fiches de parrainage au leader des Patriotes et candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko ainsi que de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition en vue de collecter des parrainages. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations pour un processus électoral apaisé et une élection libre, crédible et transparente’’.

    ‘’21 organisations de la société civile dressent un tableau de la conduite du processus électoral’’, signale Vox Populi.

    En politique toujours, EnQuête relève que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ‘’balise le terrain’’ pour le retour de son candidat à la présidentielle, Karim Wade, installé au Qatar, depuis 2015.

    ‘’Depuis Doha, Karim pilote l’opération +Gnibi si+ et démarche les dissidents. Il est annoncé à Dakar pour le congrès qui devrait l’investir comme candidat. Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont annoncé, hier, leur retour dans le parti’’, écrit le journal.

    ‘’Sada Ndiaye et Kalidou Diallo’’, deux anciens du PDS, ‘’rejoignent Karim Wade’’, affiche à la Une L’As, qui écrit : ‘’ L’opération +gnibissi+ qui consiste à faire revenir dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) tous les anciens responsables du parti prend forme. Après Mayoro Faye, les anciens ministres Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont rejoint le Pape du Sopi et son fils Karim’’.

    Le quotidien Bës Bi met en exergue la décision du Khalife général des mourides d’interdire la politique et le football à Touba et parle de ‘’ nouvelle fatwa’’.

     »Le 10 juin dernier, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké recevait une délégation des Baye Fall. Ce jour, le patriarche de Darou Minam, après les événements malheureux que la cité religieuse avait connus des jours auparavant, leur confiait la mission de sécuriser davantage la ville. Le khalife général des mourides prenait aussi la décision d’interdire, à Touba, toute activité ou manifestation politique’’, rappelle le journal.

    La publication ajoute : ‘’Après une évaluation des missions confiées aux Baye Fall, Serigne Mountakha a demandé aux forces de défense et de sécurité d’assister ces derniers. La politique et le football sont désormais formellement interdits dans la cité religieuse. De même, il avait décidé que le vote ne se fera plus à Touba, mais à Mbacké’’.

    Selon L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha corse les interdictions’’.

     »Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a encore fait confiance aux Baye-Fall pour veiller sur la sacralité de la cité religieuse de Touba. Après les échauffourées de la semaine dernières avec la famille de Diéry Sougou Wadane, le Khalife a rencontré les Baye-Fall pour redéfinir les interdits. Le football et les manifestations politiques y sont ajoutés’’, rapporte L’Obs.

    Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway. Selon le journal, ‘’Macky Sall préconise d’engager un dialogue ouvert mais honnête sur les priorités et les modalités de financement des infrastructures en Afrique’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau prêt du FMI et l’alerte sur la santé d’Ousmane Sonko au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau prêt du FMI et l’alerte sur la santé d’Ousmane Sonko au menu des quotidiens

    Dakar, 25 oct (APS)  – Le prêt de 166 milliards accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal dans le cadre de son programme économique et financier, l’émigration irrégulière et l’alerte sur l’état de santé d’Ousmane Sonko sont les sujets en exergue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’166 milliards de FCFA du FMI au Sénégal’’, affiche à sa Une Le Soleil qui signale que le Sénégal s’attend à recevoir ce financement avant la clôture des opérations financières de l’ année 2023. ‘’Un accord de principe allant dans ce sens a été conclu à l’issue d’une mission du Fonds dirigée par Edward Gernayel’’, mentionne le journal.

    L’annonce a été faite mardi au cours d’une conférence de presse conjointe entre le chef de mission du FMI, Edward Gernayel, et le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.

    Dans une situation économique tendue, le Sénégal garde la confiance de ce partenaire stratégique qu’est le Fonds monétaire international (FMI), note Enquête en titrant :’’Le Sénégal décroche 166 milliards de francs CFA’’.

    ‘’Le FMI en mission au Sénégal dans le cadre de la première revue du nouveau programme économique et financier soutenu par le mécanisme de crédit (MEC) et la facilité de résilience et de durabilité (FRD) offre une issue positive au pays par l’octroi d’un financement de 166 milliards de francs CFA’’, rapporte le journal.

    Concernant la croissance économique, ‘’le FMI baisse la note du Sénégal’’, souligne Bes Bi le jour, soulignant que la croissance économique est revue à la baisse de 5,3% à 4,1%.

    Selon Vox populi, le retard de l’exploitation des hydrocarbures plombe la croissance initialement fixée à 10,6%. ‘’Avec 4,1% en 2023 et 8,5% en 2024, la croissance du Sénégal au-dessus des moyennes respectives de 3,3% et 4% des 48 pays d’Afrique subsaharienne’’, explique le journal, relevant que  »la croissance au Sénégal est toujours bonne » mais elle n’a pas atteint le taux d’avant la pandémie de Covid-19 et les différentes crises.

     »Le Sénégal Champion’’, selon L’Info qui relève qu’en dépit de l’environnement international et du contexte socio-politique durant le premier semestre 2023 la croissance économique va ressortir avec un taux de 4,1% à la fin de l’année, soit au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne qui est projetée à 3,3%.

    L’état de santé d’Ousmane Sonko préoccupe les quotidiens.

     »Ca recomace !’’ s’exclame à sa Une  Bès Bi Le Jour qui rapporte que l’opposant interné à l’hôpital principal de Dakar est dans un ‘’profond coma’’, selon son avocat. Me Clédor Ciré Ly  »interpelle Macky Sall et les religieux », indique le journal.

     »Ousmane Sonko est dans un profond coma après avoir repris sa grève de la faim, selon son avocat, qui redoute que l’irréparable se produise à tout moment. Il a appelé le chef de l’Etat, les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour le faire libérer », mentionne la publication.

     »Sonko, un coma inquiétant », titre L’Observateur qui se fait écho de  »l’alerte des avocats, la stratégie de communication catastrophiste et la pression sur l’Etat ».

    Au sujet de l’émigration irrégulière, Libération signale que ‘’la pirogue partie de Kayar a été secourue à Dakhla’’. ‘’Elle avait à son bord 128 personnes dont une quarantaine de mineurs, 21 femmes et deux bébés, tous les passagers sont sains et saufs’’. Le journal ajoute que cette embarcation était partie de Kayar il y a plus de 17 jours.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fermeture de l’Ucad et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fermeture de l’Ucad et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 24 oct (APS) – La fermeture prolongée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Etat de santé d’Ousmane Sonko et l’économie sont entre autres sujets au menu des journaux parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Fermeture de l’Ucad, l’université, otage de la politique’’, met en exergue Enquête, qui souligne que cinq mois après la suspension des cours, les autorités ont décidé de prolonger ‘’les vacances jusqu’au 20 décembre’’.

    ‘’Victimes collatérales de la crise politique, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui ne font plus cours depuis bientôt cinq mois, n’en peuvent plus d’être les agneaux du sacrifice. Face à la décision des autorités de prolonger la suspension des cours jusqu’au 20 décembre, veille de démarrage de la précampagne électorale, les délégués sonnent la mobilisation et promettent de paralyser le système éducatif dans tout le pays’’, rapporte le journal.

    Irrités par cette fermeture prolongée de l’Ucad,  »des étudiants menacent de paralyser le système éducatif’’, signale Libération. Selon le journal, des étudiants de l’UCAD  »se font frottés aux forces de l’ordre au cours d’une journée mouvementée » ce lundi.

     »Des représentants d’amicales des étudiants voulaient tenir une conférence de presse pour exiger la reprise des cours en présentiel et la réouverture du campus social. Mais ils ont été dispersés par les policiers à coups de grenades lacrymogènes », explique la publication.

    S’opposant à la prolongation de la date de la réouverture du campus social de l’UCAD,  »le Collectif des amicales des étudiants sème la pagaille et récolte des vagues d’arrestations », selon Vox populi.

    Pour Bës Bi Le Jour cette fermeture rappelle ‘’le spectre de juin’’, lorsque des manifestants avaient mis l’UCAD à sac suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.  »Les braises du feu qui avaient consumé des bâtiments de l’Université sont encore dans l’esprit des autorités politiques et universitaires (…). Et le bulletin des renseignements donne des prévisions d’une atmosphère de tension qui ne militerait pas en faveur d’une reprise des cours. Le climat politique avec les dossiers de Ousmane Sonko a dicté l’interdiction de toutes manifestations ou conférence de presse des amicales d’étudiants »,  note la publication.

    Concernant M. Sonko, Vox Populi souligne qu’il a exigé, par la voix de son avocat Me Clédor Ciré Ly, à être  »ramené en prison à Sébikotane ».

     »Admis à l’hôpital principal depuis plusieurs mois après sa première grève de la faim, Ousmane Sonko qui a repris sa diète depuis huit jours exige d’être ramené en prison malgré la détérioration accélérée de son état de santé a informé lundi Me Clédor Ciré Ly, membre du collectif de ses avocats, rapporte le journal.

    Interné à l’hôpital principal,  »Sonko exige son retour en prison », dit Walfquotidien citant Me Clédor Ciré Ly , un des avocats du leader de  Pastef. ‘’Sonko exige d’être ramené en prison’’, note l’As.

    D’autres quotidiens s’intéressent dans leur livraison du jour à des sujets relatifs à l’économie.

    Le Soleil met l’accent sur la 16e réunion de hauts fonctionnaires du Forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui s’est tenue, lundi, à Beijing.

    Le journal Le Quotidien consacre sa Une à la dernière mission de la revue du FMI sous l’ère de Macky Sall en titrant : ‘’Les adieux du FMI à Macky’’.

    ‘’C’était la dernière mission du FMI que le président de la République Macky Sall aura accueillie en tant que chef de l’Etat. Après avoir fait le tour des relations de l’institution avec le pays durant douze ans, le chef de la mission Edward Genayel, a dit son optimisme de voir le conseil d’administration du Fonds approuver un décaissement de 169 milliards de FCFA pour le pays. Une sorte de cadeau d’adieu à Macky », écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière et la vente des objets de Senghor à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière et la vente des objets de Senghor à la Une

    Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur l’émigration irrégulière et la vente aux enchères des objets de l’ancien président Sénégalais Léopold Sédar Senghor.

     »Emigration irrégulière, l’exiles canaries », titre Le Quotidien qui souligne que ce week-end, plus de 1200 débarquements ont été enregistrés sur l’archipel espagnol.

    ‘’Il semble impossible de mettre fin à la vague migratoire actuelle qui frappe le pays. Si une pirogue remplie de quelque 170 migrants a été secourue ce samedi à Hamo 4, la marine nationale a intercepté 361 candidats à l’émigration irrégulière dont 29 femmes ce week-end durant lequel plus de 1200 personnes sont arrivées aux iles Canaries’’, mentionne le journal.

    Enquête parle de  »folie migratoire » et signale l’arrivée de  »plus de 5300 migrants aux iles Canaries en 5 jours ».

    Plus dramatique, Libération annonce qu’une pirogue est portée disparue en mer depuis 17 jours.  »Cette embarcation serait partie de Kayar », précise la publication. Selon le journal qui cite Boubacar Sèye d’Horizon sans frontière,  »il y avait plus de 80 personnes dont plusieurs femmes et des enfants à bord’’.

    Bes Bi rapporte que  »Thiaroye est sans nouvelle d’une pirogue  partie de Kayar depuis 17 jours ».

    Au sujet de la vente en France des biens de Senghor, Le Soleil note que le  président Macky Sall  »fait tout arrêter ».  Selon la publication, le ministre de la Culture, Aliou Sow,  »a été dépêché en France à la tête d’une forte délégation pour négocier le rachat de tous les objets et procéder à leur rapatriement au Sénégal ».

     »L’affaire se complique’’, selon Enquête, relevant que  »si les négociations entre l’Etat du Sénégal et la commissaire priseuse n’aboutissent pas dans les jours à venir, les biens de Senghor seront vendus aux enchères au mois de décembre ».

    ‘’Loin de la problématique de la restitution des biens culturels, il s’agit du respect de la volonté de Senghor et de ses ayants droits qui n’ont pas œuvré pour le retour de ses biens   au pays d’origine du président poète’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les fiches de parrainage refusés à Ousmane Sonko au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les fiches de parrainage refusés à Ousmane Sonko au menu

    Dakar, 21 oct (APS) – Les quotidiens parvenus samedi à l’APS traitent principalement de la non-réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, un sujet qui provoque une levée de boucliers des avocats du leader de l’ex-parti Pastef contre la Direction générale des élections (DGE).

    Le président du tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) avait ordonné, le 12 octobre dernier, à la DGE de réinscrire M. Ousmane Sonko sur les listes électorales, ce qui lui permettrait de disposer de fiches de parraines pour la présidentielle de février prochain.

    L’opposant avait été radié des listes électorales suite à sa condamnation à deux ans de prison ferme et à son incarcération depuis le 31 juillet pour plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à insurrection ».

    Ses avocats ont contesté cette décision du ministère de l’Intérieur devant un tribunal de Ziguinchor, ville dont il est maire et où il était inscrit sur les listes. Ils ont obtenu cause, le juge ayant déclaré « nulle » la radiation de M. Sonko et ordonné son rétablissement, avec « effet immédiat », selon ses conseils.

    Sur la base de ce jugement, la Direction générale des élections devrait remettre des fiches de parrainage au mandataire de M. Sonko pour la préparation de sa candidature, mais les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur lui ont jusque-là opposé une fin de non-recevoir.

    « Il n’y a pas de décision définitive » de la part de la justice, fait valoir le directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall, dans des propos rapportés par le journal Le Quotidien. Les conseils du maire de Ziguinchor lui répondent par le même canal : « La délivrance des fiches [de parrainage] doit être immédiate » après la décision du tribunal de Ziguinchor.

    La DGE  »dit rester à l’écoute de la Cour suprême, à propos du pourvoi en cassation annoncé par l’Etat dans le dossier relatif à l’annulation de la radiation de Sonko des listes électorales. Elle estime qu’il n’y a pas encore de décision définitive dans cette affaire », écrit Le Quotidien.

    Selon Vox Populi, la DGE « s’accroche au recours des avocats de l’Etat » et promet que « l’Etat du Sénégal se conformera à la décision rendue comme il l’a toujours fait », au terme de ce processus. Walfquotidien note que le maire de Ziguinchor va devoir « prendre son mal en patience ».

    « Pour motiver son refus [de lui remettre des fiches de parrainage], la Direction générale des élections affirme que l’Etat du Sénégal a décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui », arguant que par conséquent, « il n’y a pas encore de décision de justice définitive sur cette affaire de radiation », ajoute le même journal.

    Sauf que les arguments de la Direction générale des élections peinent à convaincre, selon les quotidiens, à l’image de L’As, qui affiche : « Tirs groupés sur la DGE ». « Les avocats de Sonko menacent de porter l’affaire devant les hautes juridictions », souligne L’As, qui évoque surtout les réactions de figures reconnues de la société civile, dont Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center.

    « Tanor Thiendella Fall devrait être limogé », dit M. Tine, pendant que d’autres « recadrent » le directeur général des élections, comme Birahim Seck et Cheikh Tidiane Dièye, également des figures de la Société civile, le dernier nommé étant en plus un partisan de Ousmane Sonko. Ce qui corrobore l’affirmation de Source A selon laquelle « Pastef et la Société civile enragent ».

    « Haro sur la DGE », renchérit Sud quotidien, selon lequel la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi récuse désormais Tanor Thiendella Sidy Fall, alors que Seydi Gassama de la section sénégalaise de Amnesty International « déplore ‘l’instrumentalisation flagrante et sans limite de l’Etat’ ».

    Le Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) au pouvoir, poursuit pendant ce temps sa « tournée économique » dans le nord du pays, loin de toute cette polémique. « D’énormes potentialités à exploiter » dans cette partie du pays, constate le quotidien Le Soleil.

    Amadou Ba « sur les chantiers du nord », indique Enquête. « Le CRD spécial sur la situation économique de Saint-Louis a mis l’accent sur l’éducation et la santé’, rapporte le journal, selon lequel l’état de délabrement des écoles de Saint-Louis « inquiète acteurs et autorités ».

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    Dakar, 20 oct (APS) – Les publications reçues vendredi à l’APS traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.

    “Sonko, pas (encore) au bout de ses peines’’, titre le journal L’Info, rapportant que la Direction générale des élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.

    Le mandataire de l’opposant, le député Ayib Daffé a confié au journal qu’il a été “éconduit comme un mal-propre de manière discourtoise et inélégante par la DGE’’.

    Cette situation pousse le journal Kritik’ à se demander si l’administration électorale au Sénégal est sous contrôle citoyen. “La DGE est-elle sous tutelle ?’’, s’interroge Kritik’.

    Le journal évoque le changement intervenu au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki Kaba qui a remplacé Antoine Diome (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale’’.

    Walfadjri assimile ce refus des fiches de parrainages à Ousmane Sonko comme une “loi piétinée’’. Dans un article intitulé “Le pouvoir refuse d’abdiquer’’, la publication rapporte que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont appelé l’Etat au respect des décisions de justice.

    “L’Etat fait fi des décisions de justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, malgré la décision de justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud)’’

    Sud Quotidien constate que “Sonko est toujours sur la touche’’. Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.

    “Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor’’, rapporte Sud Quotidien.

    Pour sa part le journal Le Témoin considère que “’Etat est dans le Macky…du non droit’’. Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko comme une “énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’état de droit’’.

    Pendant ce temps la nouvelle ministre de la Justice Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal.

    “Aissata Tall Sall liste les quatre grands axes de sa mission’’, titre L’AS. “La justice est le seul nom d’u département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente. Un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé’’, a déclaré M. Sall dans des propos rapportés par L’AS.

    Selon le journal, “la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice’’.

    C’est ce qui fait dire au journal Source A qu’Aissata Tall Sall “bouillonne d’énergie’’.

    “Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la justice (…) parce que ceux-là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parents pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison’’, a déclaré l’avocate dans Source A.

    MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique

    Dakar, 19 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux sujets politiques pour leur livraison de ce jeudi.

    Selon le journal Kritik’, la validité de la candidature d’Ousmane Sonko peut dépendre de la décision que rendra la Cour suprême, jeudi 26 octobre, sur l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    ‘’Entre mars et octobre, le dossier en appel a pris une vitesse fulgurante. La charge politique de cette affaire est très redoutée par les avocats’’ de M. Sonko, commente Kritik’.

    Ses avocats craignent qu’‘’une confirmation de la peine écarte définitivement le maire de Ziguinchor’’ de l’élection présidentielle, ajoute-t-il.

    ‘’Ousmane Sonko, qui a obtenu gain de cause devant le tribunal d’instance de Ziguinchor, lequel a annulé sa radiation des listes électorales, devra batailler ferme contre la décision le condamnant […] pour diffamation’’ à l’encontre de Mame Mbaye Niang, écrit Tribune.

    Si la Cour suprême confirme le verdict déjà rendu, le maire de Ziguinchor pourrait perdre son éligibilité.

    L’importance de la décision attendue fait croire à L’As que ‘’le destin politique d’Ousmane Sonko [est] entre les mains de la Cour suprême’’.

    ‘’Ousmane Sonko propose, Macky Sall dispose. Finalement, la participation de [l’opposant] à la prochaine élection présidentielle ne sera pas déterminée par la rue comme l’avait annoncé ce dernier, mais elle dépendra de la justice sénégalaise’’, commente L’As.

    Le monde rural ‘’se meurt’’

    ‘’D’ores et déjà, le mandataire du candidat Ousmane Sonko peut se présenter à la DGE (direction générale des élections) pour retirer les fiches de parrainage’’, note L’Observateur sur la base d’une interprétation donnée du code électoral par des experts, à la suite de l’ordonnance de jugement rendu par le président du tribunal de Ziguinchor.

    L’un des experts déclare qu’‘’il n’y a, à ce jour, aucun obstacle de droit qui empêche Ousmane Sonko d’aller retirer ou de donner mandat à quelqu’un de retirer les fiches de parrainage’’.

    L’info évoque ‘’la campagne électorale avant l’heure de Macky Sall et de son dauphin’’.

    Le président de la République a annoncé la tenue de Conseils des ministres et de conseils présidentiels prévus dans plusieurs régions. Ce sera ‘’la meilleure façon de lancer, avant l’heure, la campagne électorale du Premier ministre et candidat du pouvoir à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, déduit L’info de la décision du chef de l’État.

    Le Quotidien annonce une tournée du Premier ministre, à partir de ce jeudi, dans les régions de Louga et de Saint-Louis (nord). ‘’Il y a le cachet institutionnel. Il y a surtout le volet électoral de cette visite’’, ajoute-t-il.

    Amadou Ba se rendra peut-être dans le monde rural, qui, selon Vox Populi, ‘’se meurt’’.

    Un leader d’une organisation paysanne interrogé par le journal lance un cri du cœur. ‘’Cette campagne agricole fait partie des plus catastrophiques. Les engrais n’étaient pas de bonne qualité […] Idem pour les semences’’, se désole-t-il en réclamant l’audit de la gestion des 100 milliards de francs CFA alloués par l’État à la campagne agricole.

    Khalifa Sall ‘’voit ses chances de succès à la présidentielle 2024 s’amenuiser’’

    ‘’Macky Sall et Amadou Ba veulent se défaire des candidats qui se dressent sur leur chemin, mais ils ont un redoutable adversaire qu’il faudra éliminer : la cherté de la vie’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.

    ‘’Des associations de consommateurs annoncent une manifestation prévue ce 21 octobre et une pétition est lancée contre les factures de la Senelec (Société nationale d’électricité du Sénégal). Pour ne rien arranger, les boulangers annoncent une hausse du prix du pain’’, ajoute-t-il, craignant un ‘’octobre rouge’’ pour le gouvernement.

    WalfQuotidien évoque le même sujet en titrant : ‘’Le pouvoir dos au mur’’. Il présente la ‘’hausse généralisée des prix’’ comme une ‘’mauvaise nouvelle pour le candidat du pouvoir’’.

    ‘’Le pouvoir, après avoir réussi à stabiliser les prix, vient d’être rattrapé par sa politique sociale, à six mois de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le candidat […] Amadou Ba’’, commente WalfQuotidien.

    Sud Quotidien évoque un ‘’non-respect de la grille de répartition des postes’’ à pourvoir lors de la constitution des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

    Les députés se réuniront cet après-midi pour désigner les dirigeants des commissions parlementaires.

    Khalifa Sall est solitaire dans sa conquête du pouvoir, selon le journal EnQuête. ‘’Isolé par Yewwi Askan Wi, éloigné de son principal allié, Serigne Moustapha Sy, rejeté par le Parti socialiste et les principales forces de gauche, sans appareil fort, Khalifa Sall voit ses chances de succès à la présidentielle 2024 s’amenuiser’’, écrit EnQuête.

    ESF/MTN