Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko, la vedette des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko, la vedette des quotidiens

    Dakar, 18 oct (APS) – Les quotidiens annoncent une nouvelle grève de la faim d’Ousmane Sonko et la renonciation de l’Agent judiciaire de l’État à sa demande de récusation du juge ayant annulé la radiation de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) du fichier électoral.

    ‘’J’ai décidé de reprendre ma grève de la faim pour exprimer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées [et] protester contre ma détention arbitraire et […] celles de centaines de patriotes’’, écrit Libération en citant M. Sonko.

    La reprise de sa grève de la faim est ‘’un moyen pour le détenu […] de maintenir son électorat en alerte’’, commente L’Observateur.

    ‘’L’enjeu, de taille, est simple à déchiffrer […] Privé de sa liberté d’agir, à cinq mois de l’élection présidentielle, avec ses [ennuis] judiciaires et l’incertitude de sa candidature, le maire de Ziguinchor ne peut se permettre de laisser le terrain médiatique à ses adversaires, et ses militants dans le doute’’, analyse L’Observateur.

    Le Soleil rappelle que l’opposant accusé d’appel à l’insurrection et d’autres infractions à la loi avait mis fin à sa première grève de la faim à la demande du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    ‘’L’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral […] connaît un rebondissement. L’Agent judiciaire de l’État s’est désisté de la récusation du juge Sabassy Faye’’, note WalfQuotidien.

    Selon plusieurs journaux, le magistrat ayant jugé cette affaire en première serait le frère d’un adjoint du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, une raison avancée par l’Agent judiciaire de l’État pour remettre en cause sa partialité, affirment plusieurs journaux.

    ‘’Le juge de la cour d’appel de Ziguinchor n’aura pas à statuer sur une requête de l’Agent judiciaire de l’État visant à récuser le juge du tribunal de grande instance’’ de Ziguinchor, écrit Le Quotidien.

    Si le défenseur des intérêts de l’État a renoncé à la demande de récusation du juge ayant annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, ‘’c’est parce que cette procédure avait peu de chances’’ de succès, selon EnQuête.

    ‘’Avec l’acte de désistement, l’État va éviter non seulement un camouflet et une deuxième défaite qui aurait pu être néfaste pour son image, mais il va aussi concentrer ses efforts’’ sur l’appel que ses avocats feront de la décision du juge, ajoute EnQuête.

    ‘’On fera de notre mieux pour défendre notre titre’’, rapporte Record en citant le capitaine de l’équipe nationale senior de football du Sénégal, Kalidou Koulibaly.

    Il y a un ‘’regain de confiance’’ au sein de l’équipe sénégalaise, observe Stades. ‘’Des certitudes en défense… de belles promesses au milieu du terrain’’, se réjouit le même journal.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la politique et la victoire du Sénégal sur les Lions indomptables

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la politique et la victoire du Sénégal sur les Lions indomptables

    Dakar, 17 oct (APS) – L’actualité politique et le match amical des Lions du Sénégal contre les Lions indomptables du Cameroun sont les sujets les plus en vue dans l’édition des quotidiens pour ce mardi.

    ‘’Des calculs politiciens et les manœuvres […] ont pris le dessus sur les objectifs’’ du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), observe Tribune après que 14 députés proches de Khalifa Sall en ont démissionné.

    ‘’Samedi dernier, signale le même journal, Yewwi Askan Wi a perdu 14 députés élus de Taxawu Senegaal. Leur démission change l’équilibre de l’hémicycle.’’

    Kritik’ note que ‘’l’unité tant vantée au sein de l’opposition s’est fissurée à la faveur d’un positionnement politique’’ des leaders de Yewwi Askan Wi en vue de l’élection présidentielle.

    ‘’Yewwi Askan Wi n’a pu résister aux ambitions de ses [dirigeants]’’, constate Kritik’.

    ‘’C’est Khalifa Sall qui nous a demandé de démissionner et de devenir des députés non-inscrits’’, écrit Vox Populi en citant Abba Mbaye, l’un des démissionnaires du groupe parlementaire YAW.

    WalfQuotidien pense que ‘’Khalifa Sall est dans une position délicate’’. ‘’Il doit manœuvrer habilement pour ne pas tomber dans les pièges de ses principaux adversaires : Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar’’, ajoute le même journal.

    ‘’Une candidature inattendue’’

    Bés Bi Le Journal fait remarquer qu’‘’Ousmane Sonko ne peut pas encore retirer des fiches de parrainage à la direction générale des élections parce que la décision […] du président du tribunal d’instance de Ziguinchor n’est pas disponible’’.

    ‘’Si la cour d’appel, qui statue sur la récusation du juge Sabassy Faye, ce mercredi, va dans la même direction que l’AJE (Agent judiciaire de l’État), la radiation sera maintenue’’, ajoute Bés Bi Le Jour.

    Le juge en question a annulé la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales, une décision dont l’Agent judiciaire de l’État a fait appel, en plus de récuser le magistrat.

    ‘’La radiation de monsieur Ousmane Sonko des listes électorales était totalement prématurée et donc illégale’’, note Sud Quotidien en citant un expert électoral.

    Un autre spécialiste du code électoral estime, dans un entretien avec le même journal, que ‘’la décision du tribunal d’instance de Ziguinchor semble à la fois logique et conforme [à la loi]’’.

    L’info se fait l’écho de la mise en garde que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a adressée aux concessionnaires de travaux publics.

    ‘’Désormais, quiconque casse une route pour y mettre son réseau et refuse de la réparer verra son réseau déterré’’, avertit M. Dias.

    C’est ‘’un manque notoire de civisme de casser des routes pour installer ses réseaux, sans se soucier du cadre de vie’’ des Dakarois, rapporte le journal en citant le maire de Dakar.

    L’As s’est intéressé à la candidature à l’élection présidentielle d’Anta Babacar Ngom. ‘’Une candidature inattendue, qui peut surprendre à plus d’un titre’’, commente le journal, concernant les ambitions présidentielles de la cheffe d’entreprise.

    La ‘’fin de douze années de galère’’

    Le Quotidien annonce que l’opposant Ousmane Sonko, en prison depuis le 28 juillet dernier, est ‘’interné’’ à l’hôpital Principal de Dakar depuis trois jours.

    ‘’Il semble que les locaux de l’hôpital Principal sont une annexe de l’administration pénitentiaire’’, commente-t-il.

    ‘’Il y a des choses à parfaire’’, avoue le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, malgré sa victoire sur les Lions indomptables du Cameroun, lundi, à Lens (France).

    ‘’Il reconnaît qu’il y a beaucoup de choses à parfaire dans son équipe, l’efficacité offensive surtout’’, lit-on dans Record.

    ‘’Convaincant en attendant la CAN’’, titre Stades à la suite du match amical de l’équipe nationale senior du Sénégal.

    Cette victoire marque la ‘’fin de douze années de galère [des Lions du Sénégal] face au Cameroun’’, souligne le même journal, rappelant que les deux équipes partagent la poule C de la Coupe d’Afrique des nations prévue en janvier prochain en Côte d’Ivoire.

    ‘’Bon pour le moral !’’ titre WalfQuotidien, impressionné par l’‘’innovation tactique’’ d’Aliou Cissé.

    ‘’Les Lions ont assumé leur statut de champion d’Afrique devant une équipe restée une référence dans le football africain’’, ajoute-t-il.

    EnQuête note que ‘’les champions d’Afrique tiennent leur rang’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rupture au sein de Yewwi Askan Wi au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rupture au sein de Yewwi Askan Wi au menu

    Dakar, 16 oct (APS) – La livraison de lundi de la presse quotidienne constate que la rupture est désormais consommée au sein de Yewwi Askan Wi, la principale coalition de l’opposition dont les scènes de ménage font grand bruit dans les journaux.

    Cette rupture a été actée à l’ouverture de la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale, marquée par « la réorganisation du bureau de l’hémicycle […] dans des circonstances compliquées, en raison des divergences des partisans de Khalifa Sall et ceux de [Ousmane] Sonko », les deux principaux leaders de cette coalition, rapporte Enquête.

    Le journal signale qu’avec le départ de Taxawu Ndakaru de Khalifa Sall, la coalition Yewwi Askan Wi « a perdu quatre postes clés du bureau de l’Assemblée nationale ». En conséquence, ajoute L’Observateur, le nouveau bureau « voit la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar (BBY) se renforcer avec trois postes qui étaient attribués à l’opposition […] ».

    Source A note que « [… après avoir refusé toute discussion avec eux depuis la fermeture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a décidé [d’écarter les députés Taxawu Senegaal] du bureau de l’institution ».

    En réaction, les députés membres de Taxawu Sénégal « ont décidé de quitter simplement et purement le groupe parlementaire » formé par la principale coalition de l’opposition, dont le président du groupe parlementaire, Birame Souley Diop, « est resté droit dans ses bottes, et sans concession », malgré les critiques, relève L’info.

    Les députés de Taxawu Sénégal ont beau dénoncer « une trahison des députés de Yewwi Askan Wi qui ont pris la décision inélégante et stupide d’exclure leurs collègues de Taxawu Senegaal », M. Diop a rétorqué que  »quand les conseillers de Pastef ont été évincés du bureau de la ville de Dakar, ils étaient restés dignes. Une manière de dire à Abba Mbaye et Cie d’accepter leur sort », selon L’info.

    Vox Populi pointe aussi ce point, en guise d’éclairage : « A l’origine de ce « Sall » coup politique : les ouailles de Sonko qui voulaient laver l’affront à la mairie de Dakar avec l’éviction du député Abbas Fall de son poste de premier adjoint ».

    Pour conclure, « Benno Bokk Yaakaar n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Encore moins dans le bureau sortant. Mais [avec cette rupture], au moins le groupe de la coalition présidentielle […] a raflé les postes perdus par Yewwi Askan Wi après son divorce avec Taxawu Senegaal », écrit Bès Bi Le Jour.

    Pour le reste, la prochaine présidentielle est au menu des quotidiens, avec L’Observateur qui s’intéresse à la « rupture bruyante » entre Macky Sall et son ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, lequel a décidé de solliciter les suffrages de ses compatriotes, contre l’avis du président sortant.

    Le journal retrace la manière dont  »le plus fidèle des fidèles a pris le …Macky » et fait sa « métamorphose ». « D’habitude pondéré, Mahammed Boun Abdallah Dionne est devenu depuis sa rupture avec la coalition [de la majorité] agressif politiquement […] ». Ce qui suggère que « derrière le masque [se cache] de profondes frustrations ».

    Tribune revient un peu sur ce sujet, en soulignant que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, au pouvoir), l’actuel Premier ministre Amadou Ba, va devoir batailler « contre les candidats bannis », dont justement Boun Abdallah Dionne, alors que Yewwi Askan Wi (opposition) se retrouve également « avec plusieurs candidats ».

    BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la dispute entre les magistrats et l’Agent judiciaire de l’État

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la dispute entre les magistrats et l’Agent judiciaire de l’État

    Dakar, 14 oct (PS) – La querelle consécutive à l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, entre l’Union des magistrats sénégalais (UMS) et l’Agent judiciaire de l’État, est le sujet le plus commenté dans la livraison des quotidiens pour ce week-end.

    L’Agent judiciaire de l’État et l’UMS se sont lancés dans une dispute par voie de presse, après que le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a annulé la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    Le défenseur des intérêts de l’État soutient dans un communiqué que l’audience durant laquelle la décision judiciaire a été rendue ‘’s’est tenue dans des conditions indignes d’un procès équitable’’, car ‘’le juge n’a cessé […] de multiplier les violations de la loi’’.

    L’UMS, elle, déclare avoir ‘’appris avec stupéfaction’’ la réaction de l’Agent judiciaire de l’État à cette décision et ‘’condamne vigoureusement les attaques […] visant un juge qui a rendu une décision dans le sens qu’il croit conforme à la loi’’.

    ‘’L’UMS savonne l’Agent judiciaire de l’État’’, titre Libération, le journal EnQuête s’intéressant aux ‘’révélations de l’audience houleuse’’, qui a eu lieu au tribunal de Ziguinchor.

    ‘’L’État du Sénégal a manqué le coche, ce jeudi, dans sa volonté de radier le leader de l’opposition des listes électorales et de l’empêcher de participer à la prochaine élection présidentielle. Après l’étape du tribunal de Ziguinchor, d’autres batailles judiciaires sont à venir, la Cour suprême étant au cœur du débat judiciaire’’, lit-on dans EnQuête.

    Il fait allusion à la décision des avocats de l’État de faire appel de la décision rendue à Ziguinchor.

    ‘’Maldonne démocratique’’

    L’info pense que ‘’si un juge qui donne raison à un opposant est célébré et porté en triomphe, c’est parce qu’il y a une maldonne démocratique’’.

    ‘’La décision de Ziguinchor peut bien être le début de quelque chose de bien pour la démocratie’’, commente le même journal.

    Le Quotidien fait remarquer qu’il y a eu une ‘’controverse autour du verdict du juge Sabassy Faye’’, le magistrat ayant pris la décision d’annuler la radiation du maire de Ziguinchor et candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    L’As relève le ‘’corporatisme autour du juge Sabassy Faye’’. ‘’Il faut reconnaître que du côté de la magistrature, ça bouge dans le bon sens’’, note Vox Populi en citant le militant des droits de l’homme Alioune Tine.

    ‘’Le juge Sabassy Faye […] a eu le courage de ramer à contre-courant de sa tutelle, laquelle a radié l’opposant des listes électorales’’, lit-on dans L’Observateur, qui s’est intéressé au parcours et à la personnalité du magistrat.

    Malgré la décision rendue à sa faveur, Ousmane Sonko est ‘’encore loin du bout du tunnel’’, fait observer WalfQuotidien.

    ‘’Il a remporté une bataille. Mais la route qui mène à la présidentielle est encore longue pour le leader de Pastef. Il sera difficile pour Ousmane Sonko de sortir indemne des griffes de la justice’’, ajoute-t-il.

    Le match de football Sénégal-Cameroun de lundi, ‘’un test grandeur nature’’ 

    Sud Quotidien pose la question de savoir s’il fallait ou pas nommer une personnalité indépendante à la tête du ministère de l’Intérieur en vue d’une bonne organisation de la prochaine élection présidentielle.

    ‘’C’est quasiment impossible pour un ministre de l’Intérieur d’influer sur la transparence des élections’’ au Sénégal, répond l’un des experts interrogés par le journal.

    Selon lui, l’appartenance politique du ministre ne peut pas impacter le déroulement de l’élection et ses résultats. Le Soleil s’est intéressé aux ‘’cultures fourragères’’ et à l’élevage en milieu urbain.

    ‘’Le foin ne règne plus en maître dans l’alimentation du bétail. Dans les mangeoires, les cultures fourragères sont en train de gagner de plus en plus de place’’, constate-t-il.

    ‘’Même si le potentiel […] est énorme, des défis sont encore à relever’’ dans ce domaine, signale Le Soleil.

    Stades évoque le match amical Sénégal-Cameroun prévu lundi à Lens, en France. ‘’Les Lions joueront […] contre un adversaire qu’ils retrouveront en phase de poules à la CAN en Côte d’Ivoire, en 2024’’, écrit Stades, estimant que ce sera ‘’un test grandeur nature’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales

    Dakar, 13 oct (APS) – Le verdict du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) annulant la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral est largement commenté par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Avec ce verdict, ‘’Sonko revient dans la course’’ électorale, selon Le Quotidien qui écrit : ‘’Le verdict est tombé vers 22 heures 30 minutes. Le juge en charge de l’affaire relative à la radiation de Ousmane Sonko des listes d’électeurs a pris sa décision. Sabassy Faye a, en effet, annulé hier la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Cette décision du Tribunal d’instance de Ziguinchor rétablit, de fait, le leader du parti dissous, Pastef, dans ses droits civiques’’.

    Toutefois, le journal signale que l’Etat ‘’va se pourvoir en cassation’’.

    Selon le quotidien Bës Bi, ‘’Sonko gagne à domicile’’. ‘’C’est un camouflet pour l’Administration qui avait décidé de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a donné raison aux avocats de l’opposant, en prison, en ordonnant sa réintégration sur les listes’’, rapporte la publication.

    ‘’Le juge de Ziguinchor réintègre Sonko’’, dit WalfQuotidien, qui se fait écho ‘’des minutes d’une audience houleuse’’. Le journal signale qu’en plus ‘’des suspensions d’audience intempestives et des débats houleux entre acteurs, de violents affrontements ont opposé des soutiens du leader de Pastef aux forces de l’ordre’’.

    ‘’Ouf de soulagement pour les avocats d’Ousmane Sonko. Après plusieurs batailles judiciaires perdues, Me Ciré Clédor Ly et Cie ont obtenu gain de cause cette fois-ci. Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor a annulé la mesure de radiation de leur client des listes électorales. À défaut d’un pourvoi de l’agent judiciaire de l’État ou encore de l’administration électorale, Ousmane Sonko sera réintégré dans le fichier électoral’’, souligne Source A.

    Ce verdict est ‘’un camouflet pour l’Etat’’, note L’Info, qui écrit : ‘’Coup de théâtre au tribunal de Ziguinchor, qui statuait hier sur la radiation du maire de la ville des listes électorales ! Le juge a donné raison à l’opposant, en annulant sa radiation. Pour Sabassy Faye, la radiation du leader de Pastef des listes électorales est illégale. Ainsi, il a ordonné sa réinscription sur lesdites listes’’.

    Selon Vox Populi, ‘’’le Juge rétablit Sonko’’, mais ‘’l’Etat grippe la machine’’. En effet, l’Agent judiciaire de l’Etat a saisi ‘’le 1er président de la cour d’appel de Ziguinchor pour récuser le Juge Sabassy Faye’’.

    A ce propos, note L’Observateur, ‘’L’agent judiciaire de l’Etat, Yoro Moussa Diallo, a, lors de l’audience, récusé le juge Sabassy Faye pour ses liens supposés de parenté avec l’un des adjoints au maire d’Ousmane Sonko. Il s’agit du nommé El Hadj Saliou Faye qui serait le frère du juge Sabassy Faye.

    ‘’Yoro Moussa Diallo, dans une lettre adressée au Premier Président de la Cour d’Appel de Ziguinchor, a sollicité, +en vertu des dispositions des articles 220 et suivants, la révocation du juge Sabassy Faye, président du tribunal d’instance de Ziguinchor+ qui, selon lui, +a reconnu des liens de parenté+ avec le sieur El Hadji Saër Faye. Ce dernier, militant de Pastef, est par ailleurs l’adjoint au maire de Ziguinchor, demandeur dans cette affaire’’, souligne L’Obs.

    Au sujet de la présidentielle, Le Soleil signale que le nombre de candidatures déclarées est passé de 126 à 234.

    OID

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 12 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS décryptent la mission de la nouvelle équipe gouvernementale constituée mercredi sous la direction du Premier ministre Amadou Ba

    Le secrétaire général de la présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage.

    ‘’Des changements mineurs !’’, s’exclame à la Une L’As, soulignant que ‘’le dernier gouvernement sous Macky Sall n’aura pas consacré une grande rupture dans sa composition. En réalité, +Amadou II+ est constitué pratiquement des membres du gouvernement sortant. Ils ont pour la plupart conservé leur portefeuille ministériel même si une dizaine d’entre eux ont été muté d’un poste à un autre’’.

    ‘’Macky Sall opte pour la continuité’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après six jours de suspens, le président de la République a finalement rendu publique hier, mercredi 11 octobre 2023, la liste de la nouvelle équipe gouvernementale. Forte de 39 membres, cette nouvelle équipe, essentiellement dominée par des politiques, est marquée par 4 départs et 6 nouveaux arrivants et de véritables jeux de chaises musicales touchant presque la totalité des ministères de souveraineté. Le Premier ministre Amadou Ba parle +de gouvernement de missions et de combats+’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’Macky Sall déplace ses pions’’. ‘’Attendu depuis six jours, Amadou Bâ II a été formé hier. Il s’agit plutôt d’un réaménagement ministériel avec les ministères clés qui ont changé de main. Mais l’essentiel des ministres du gouvernement restent en poste’’’, souligne Walf.

    L’Info estime que ‘’Macky Sall fait du neuf avec du vieux’’. ‘’La nouvelle équipe gouvernementale du Sénégal enregistre bien de nouvelles arrivées qui viennent ainsi rejoindre d’inamovibles ministres qui ont fini par marquer leur territoire, et d’autres qui se sont tout simplement échangé de chaises’’, constate la publication.

    Le Quotidien voit dans ce remaniement la constitution de ‘’l’équipe pour 2024’’, allusion à la présidentielle de février prochain. ‘’Macky Sall a décidé de finir son mandat avec les mêmes hommes, sous la conduite du candidat Amadou Ba. Pour le Premier ministre, ces 39 ministres doivent aussi l’aider à gagner la Présidentielle du 25 février 2024’’, écrit le journal.

    ‘’Ce gouvernement mis en place hier, à quatre mois d’une élection Présidentielle à laquelle le Premier ministre est candidat, n’est que +la photographie d’une équipe de campagne+. C’est ce que pensent des analystes politiques qui évaluent les atouts de cette taskforce et son apport en perspectives à la Présidentielle de février 2024’’, souligne L’Observateur.

    Selon Source A, ‘’39 ministres sont envoyés au front pour les six prochains mois, avant la passation de Macky Sall et le prochain président du Sénégal. La nouvelle équipe d’Amadou Ba (…) se veut un gouvernement de missions et de combat, dont le souci majeur, pour l’avenir de la Mouvance présidentielle, est la conservation du pouvoir’’.

    Pour le quotidien Bës Bi, ‘’Macky Sall compose le 39 pour la Présidentielle’’. ‘’Macky Sall lâche une équipe de 39 ministres pour finir son mandat. L’équipe de Amadou Ba a connu un jeu de chaises musicales entre les départements de souveraineté et quelques entrées. Ce sera +espérance de vie+ de 6 mois’’, écrit la publication.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

     

    Dakar, 11 oct (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent divers sujets se rapportant à la lutte contre le tabac, au déficit d’enseignants, à la santé mentale, entre autres.

    L’Info ouvre sur les inquiétudes de la Ligue sénégalaise contre le tabac et titre : ‘’La Listab allume les autorités’’.

     »Le combat contre l’usage du tabac n’est pas encore gagné au Sénégal. L’Etat a examiné et adopté le décret portant application de la loi n° 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac. Un acte qui irrite la Listab qui a saisi l’Organisation mondiale de la santé’’, écrit le journal.

    La Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) a exigé mardi, à Dakar, le retrait du projet de décret modifié portant application de la loi n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.

    Selon ses membres, ‘’aucun acteur de la lutte antitabac n’a été associé ni de près, ni de loin à l’élaboration de ce projet de décret modifié portant application de la n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac’’.

    Pour L’As, ‘’le Sénégal abdique face à l’industrie du tabac’’.

    L’Observateur s’intéresse au déficit d’enseignants et affiche à la Une : ‘’A l’origine d’un mal chronique’’. ‘’Le déficit d’enseignants constaté un peu partout sur le territoire sénégalais inquiète les acteurs du système éducatif. Ils font le diagnostic du mal, un gap de plus de 8000 enseignants, tandis que le ministère de l’Education nationale partage leurs inquiétudes’’, indique L’Obs.

    Le quotidien Bës Bi parle de ‘’tâtonnement’’ au sujet d’un ‘’recrutement spécial’’ annoncé d’enseignants. ‘’La rentrée scolaire 2023-2024 est marquée par un déficit criant de plus de 8 000 enseignants. Le recrutement spécial annoncé par le chef du gouvernement et confirmé par le directeur de la formation et de la communication a été démenti par ce même directeur. Alors que les nombreux chômeurs préparaient leurs dossiers de candidature’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien s’intéresse à la santé mentale et parle de ‘’chiffres qui font tourner la tête’’.

    ‘’Le Sénégal a célébré, hier, la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale. Un moment qui a été choisi par le ministère de la Santé et les autres acteurs de la santé pour faire l’état des lieux. Ils ont communiqué aussi les statistiques concernant cette problématique’’.

    Walf rapporte : ‘’Selon les statistiques de l’enquête du ministère de la Santé et de l’Action sociale sur la santé mentale au Sénégal menée en 2023, la dépression sévère représente 1,5 % ; le risque suicidaire 9,4 %, la consommation de cannabis 0,7 % ; la consommation de cocaïne 0,2 % et l’épilepsie 3,7 %. Ces données ont été rendues publiques, hier, à l’occasion de la célébration de la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale’’.

    Sud Quotidien pose le problème du relogement des populations déplacées de la langue de barbarie (Saint-Louis) et titre : ‘’Une vie au bagne !’’.

    ‘’Unis par des liens familiaux, car étant tous d’anciens habitants du populeux quartier de Guet- Ndar, dans la langue de Barbarie à Saint-Louis, les relogés de la cité Bamba Diéye de Khar Yalla et ceux de Diougoup, partagent le triste destin de vivre loin des siens dans des conditions difficiles. L’avancée de la mer est passée par là. A Guet-Ndar, il y a de cela quelques années, des familles entières ont été chassées par les folles vagues et turpitudes d’un océan en furie. Aujourd’hui, plongées dans la précarité et la promiscuité, elles occupent des logements sociaux et mènent une vie de +bagnard+. Un vilain décor laissant paraître des fosses septiques qui déversent partout leurs lots d’immondices, des toilettes de fortune où il faut faire la queue pour s’en servir, des odeurs nauséabondes… Autant de problèmes que cette population à majorité féminine rencontre depuis plusieurs années. Bienvenue dans une vie au bagne!’’, écrit Sud.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’attente d’une nouvelle équipe gouvernementale sur fond d’effervescence politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’attente d’une nouvelle équipe gouvernementale sur fond d’effervescence politique

    Dakar, 9 oct (APS) – L’attente d’une nouvelle équipe gouvernementale dans un contexte d’effervescence politique en direction de l’élection présidentielle de février 2024 est un des sujets au menu des quotidiens reçu lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Après la dissolution du gouvernement, vendredi, EnQuête annonce qu’un nouvel attelage gouvernemental est attendu ce lundi et pourrait réserver de ‘’grosses surprises’’.

     »Ainsi, des ministres clés de l’ancienne équipe vont bouger, dit-on. Dans ce contexte préélectoral, il s’agit d’un exercice délicat. Car, il faut faire preuve de tact et de pédagogie pour faire comprendre aux intéressés la portée et les raisons de ces changements. Le but étant de ne pas les frustrer et les pousser dans les bras d’un autre candidat ou d’une autre coalition. C’est ce travail de fond qui explique en partie le fait que le remaniement n’ait pas eu lieu, plus tôt’’, rapporte le journal.

     »Nos sources soulignent que de nombreux ministres, qui pensaient leur reconduction déjà actée, seront surpris. Egalement, on pourrait assister à la réforme de certains ministères pour mieux coller aux réalités socio-économiques actuelles du pays’’, ajoute la publication.

    Le même journal note que le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, reconduit dans ses fonctions de Premier ministre ‘’courtise la jeunesse’’ en direction de la présidentielle de février prochain.

     »Après une première rencontre au mois de juillet 2022, à la veille des élections législatives, le Premier ministre Amadou Ba de nouveau, rencontré, ce samedi, la jeunesse de son parti, aux Parcelles- Assainies, son fief. A quelques mois de la Présidentielle, le candidat de Benno Bokk Yakaar indique clairement que la jeunesse sera une cible de séduction’’, selon EnQuête.

    Le Soleil se fait également écho de cet ‘’appel’’ de Amadou Ba à la jeunesse.

    Le quotidien Bês Bi signale toutefois que Aly Ngouille Ndaye Mohamad Boune Abdallah Dionne, candidats déclarés à la présidentielle, ‘’lancent les hostilités’’ contre le Premier ministre-candidat.

     »C’est avec des allures d’un marquage à la culotte que Aly Ngouille Ndiaye et Boun Abdallah Dionne ont commencé, ce week-end, à se dresser sur le chemin de leur ancien camarade du pouvoir, Amadou Ba. Une offensive médiatique dirigée contre celui qui leur a ravi la place de candidat de Benno. Le PM aura à faire avec l’opposition. Et cette autre position’’, écrit le journal.

    Selon le journal, Aly Ngouille Ndiaye, le maire de Linguère ‘’est passé, ce week-end, à la vitesse supérieure en officialisant sa candidature à la Présidentielle du 25 février prochain’’. ‘’Mais aussi en se démarquant presque de l’héritage de l’APR. Aly Ngouille Ndiaye se met dans la peau du candidat de la +réconciliation+ déjà incarné par d’autres comme Khalifa Sall par exemple’’, indique Bës Bi.

    Sud Quotidien relève que ‘’l’ex-ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire qui a motivé sa décision par le devoir de servir son peuple, dans la volonté et l’humilité, entend faire de la sécurité des Sénégalais une priorité. Il a également exprimé son ambition de réconcilier les Sénégalais’’.

    Dans un long entretien avec Le Quotidien, Aly Ngouille Ndiaye estime que ‘’pour prétendre diriger les Sénégalais, il faut d’abord les écouter et comprendre leurs préoccupations’’.

    Selon L’Info, Aly Ngouille Ndiaye veut ‘’redorer le blason du Sénégal’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens traitent de la rentrée scolaire et de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens traitent de la rentrée scolaire et de l’élection présidentielle

    Dakar, 6 oct (APS) – Les quotidiens se sont intéressés à la rentrée scolaire, à des sujets économiques et aux candidatures à l’élection présidentielle.

    Le Quotidien pose ‘’l’équation du déficit d’enseignants’’. ‘’L’enclavement [de certaines zones de la carte scolaire] et le déficit d’enseignants constituent la plus grosse préoccupation des responsables éducatifs’’, observe-t-il en donnant l’exemple du département de Goudiry (est).

    WalfQuotidien constate qu’il y a eu ‘’une rentrée scolaire à plusieurs vitesses’’, la région de Ziguinchor (sud) étant confrontée au déficit d’enseignants, les vacances étant prolongées dans certaines écoles du département de Podor (nord). S’y ajoute ‘’la polémique sur les frais d’inscription des élèves’’, lit-on dans le même journal.

    Sud Quotidien parle d’une rentrée scolaire ‘’à géométrie variable’’. Il signale ‘’une présence timide des élèves dans certaines écoles’’.

    ‘’Le déficit d’enseignants plombe la rentrée scolaire à Matam’’, constate Sud Quotidien.

    ‘’À Fatick, les élèves se font encore désirer […] Dans certaines écoles, le constat est général : les élèves ne sont pas au rendez-vous’’, observe Le Soleil, qui signale ‘’une présence massive des acteurs’’ de l’éducation dans les écoles de la région de Thiès (ouest).

    Vox Populi annonce le lancement d’‘’une pétition contre la Senelec’’, la société nationale d’électricité.

    Les signataires de la pétition, qui décident de la déposer à la direction générale de la Senelec et à la Médiature de la République, réclament ‘’une tarification transparente de l’électricité’’.

    ‘’Réparer la machine budgétaire’’ 

    L’État a décidé de ‘’réparer [sa] machine budgétaire’’ avec une partie de son budget de 7.003,6 milliards de francs CFA prévu pour l’année 2024, selon Le Soleil.

    En ce qui concerne les impôts, les pouvoirs publics vont s’atteler à la ‘’réactivation de la brigade de contrôle mixte contre les mauvais payeurs’’, ajoute le journal.

    L’As évoque les assurances données par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba. ‘’La dette du Sénégal est soutenable et le secteur bancaire est plus que solide’’, rapporte L’As en citant M. Ba, lequel a tenu à rassurer tout le monde, lors d’une réunion du Conseil national du crédit.

    ‘’Le Sénégal continue à bénéficier de la confiance de ses partenaires’’, note Libération, qui tient ces propos du ministre des Finances et du Budget.

    L’oignon est devenu une ‘’filière à problèmes’’, selon Source A. ‘’En moyenne, durant les six premiers mois de l’année 2023, les prix de l’oignon local et de l’oignon importé ont respectivement augmenté de 44,5 % et 54,9 %’’, lit-on dans le même journal.

    Entre 25 et 30 % des récoltes d’oignon sénégalaises pourrissent, faute d’infrastructures de stockage, selon Source A, qui signale une hausse de 400 à 1.300 francs CFA du kilo d’oignon en juillet dernier.

    ‘’Des députés de Benno dans la besace d’Aly Ngouille Ndiaye’’, titre Kritik, ajoutant que ‘’le dissident’’ de la coalition Benno Bokk Yaakaar a choisi ce samedi pour faire sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle.

    ‘’Tout n’est pas mauvais dans cette explosion de candidatures’’

    ‘’Bon nombre de ceux qui sont allés retirer les fiches [de collecte de parrainages] se fichent du qu’en-dira-t-on. Sans illusion, ils savent qu’ils n’ont pas de destin national’’, commente Bés Bi Le Jour, concernant la pléthore de candidats à l’élection présidentielle.

    Il affirme que ‘’tout n’est pas mauvais dans cette explosion de candidatures qui finiront pour la plupart en mésaventure’’.

    ‘’La présidentielle s’annonce encore plus jeune et moins politicienne’’, fait observer EnQuête.

    Toutefois, ajoute-t-il, ‘’aux côtés de ces jeunes loups aux dents longues, il faudra également compter sur de vieux-jeunes comme Khalifa Sall et Idrissa Seck’’. ‘’Tous, sauf l’ancien maire de Thiès, qui en est à sa quatrième tentative, seront candidats pour la première fois, s’ils arrivent à passer le cap des parrainages’’, relève EnQuête.

    ‘’Il y aura forcément un second tour. Il y a une grande inconnue’’, affirme Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, un ‘’dissident de Benno Bokk Yaakaar’’ et prétendant au mandat présidentiel.

    Sud Quotidien relaye les ‘’inquiétudes’’ du Forum civil, une organisation indépendante, qui a dénoncé ‘’les nombreuses arrestations et les pertes en vies humaines’’ survenues au Sénégal au cours de cette année.

    ESF

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de la rentrée scolaire et des candidatures à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de la rentrée scolaire et des candidatures à l’élection présidentielle

    Dakar, 5 oct (APS) – Les quotidiens traitent en priorité la rentrée scolaire prévue ce jeudi et les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Macky Sall veut un bon déroulement de la rentrée  scolaire’’, affirme Le Soleil, selon lequel plus de 4 millions d’élèves doivent regagner les classes.

    ‘’Il y a de grosses menaces sur l’année scolaire’’, prévient El Hadji Malick Youm, le secrétaire général du SAEMSS, un syndicats d’enseignants.

    Le syndicaliste, qui s’est entretenu avec L’As, estime que ‘’le gouvernement s’est trompé de priorités’’.

    ‘’Pour un bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024, le président de la République, lors de la réunion du Conseil des ministres d’hier, a invité son gouvernement à prendre toutes les dispositions requises’’, rapporte Sud Quotidien.

    Le Quotidien note que ‘’le président Sall veut un bilan exhaustif de la baisse des prix’’. ‘’Mais cela n’a rien réglé pour les parents d’élèves qui devraient faire face aux frais d’inscription et à l’achat de fournitures scolaires’’, poursuit le même journal.

    WalfQuotidien affirme dans sa chronique économique hebdomadaire que ‘’la pauvreté gagne du terrain’’ au Sénégal.

    ‘’Les ménages sénégalais sont de plus en plus éprouvés par le coût de la vie, qui augmente de façon exponentielle’’, observe-t-il.

    ‘’Banaliser la fonction présidentielle’’

    L’Observateur signale que ‘’le courant ne passe plus’’ entre la Senelec, la société nationale chargée de la distribution de l’électricité, et sa clientèle.

    ‘’La hausse vertigineuse des factures d’électricité a fini d’électrocuter les relations entre les deux parties’’, ajoute-t-il.

    En ce qui concerne les sujets politiques, Vox Populi évoque la pléthore de candidats à l’élection présidentielle. Il affirme que 215 prétendants ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la direction générale des élections.

    Cette profusion de candidats pourrait finir par ‘’banaliser la fonction présidentielle’’, note le journal en citant un analyste politique.

    ‘’Cette avalanche de candidatures émeut plus d’un Sénégalais’’, observe Bés Bi Le Jour.

    Le Témoin Quotidien soutient qu’‘’exceptés quelques sérieux prétendants, l’écrasante majorité est constituée de candidats fantômes’’.

    ‘’Jonction fatale pour BBY’’, titre L’info, concernant l’alliance nouée par les opposants Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, le leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR).

    Les résultats du PUR et de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko qui a été dissous par le président de la République, concentrent au moins 20 % de l’électorat, si on tient compte de leurs résultats à la dernière élection présidentielle, signale L’info, estimant que ‘’leur électorat s’est considérablement accru’’ entre-temps.

    Les députés du PUR et de Pastef-Les patriotes sont membres de l’un des principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.

    Des ‘’candidats par procuration’’

    WalfQuotidien parle des ‘’candidats par procuration’’. C’est comme si Amadou Ba était candidat à la place de Macky Sall, comme si le fonctionnaire international Aliou Mamadou Dia se présentait au scrutin présidentiel au nom de Serigne Moustapha Sy, comme si Guy Marius Sagna ferait de même pour Ousmane Sonko, selon le même journal.

    ‘’Celui qui sortira vainqueur parmi [les candidats par procuration] risque de gouverner sous l’ombre de son mentor’’, ajoute WalfQuotidien.

    ‘’Le coût élevé de la vie sera au cœur de la campagne électorale’’, affirme Tribune en considérant les ‘’prix fous’’ de certains produits de consommation comme ‘’un redoutable adversaire pour Amadou Ba’’, le Premier ministre, candidat de la majorité présidentielle.

    EnQuête annonce que ‘’la Mauritanie et le Bénin refusent d’accueillir les 1.500 soldats français chassés  du Niger’’.

    Il ajoute que ‘’la perte de sa base au Niger plombe la stratégie française de lutte contre le djihadisme’’ au Sahel, poursuit le journal.

    ‘’Les bases [de l’armée française] au Sénégal et en Côte d’Ivoire pourraient gagner en importance’’, ajoute EnQuête en rappelant que les troupes de l’Hexagone font l’objet d’une ‘’expulsion’’ au Burkina Faso et au Mali.

    ESF