Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    Dakar, 8 jan (APS) – L’actualité économique, judiciaire et politique domine l’édition des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    Un juge du parquet financier a pris une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise ‘’si les activités des entreprises Tida et Itta sont compatibles avec le contrat’’ qu’elles ont signé avec le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), annonce Libération.

    C’est la nouvelle étape d’une instruction judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, un ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat de dépôt depuis novembre dernier pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux en écriture privée, blanchiment de capitaux, etc.

    Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.

    ‘’Le juge financier cherche notamment à savoir s’il y a ou non un délit de surfacturation’’, affirme Source A avec précision.

    Le même journal ajoute que le but de l’ordonnance prise par le magistrat est de savoir aussi ‘’si les entreprises Tida et Itta sont aptes ou pas à exécuter le marché’’ que leur a attribué le PRODAC.

    Des ‘’connexions douteuses’’

    Source A parle d’une ‘’décision forte du juge financier’’. L’Observateur estime qu’il s’agit d’‘’un développement important’’ de ‘’l’affaire PRODAC’’.

    Il annonce qu’un expert-comptable a été désigné par un juge d’instruction pour ‘’éclaircir les zones d’ombre liées au détournement de deniers publics estimés à plus de 682 millions de francs CFA’’.

    Le journal EnQuête dévoile des ‘’connexions douteuses’’ à Air Sénégal. ‘’Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est accusé à son tour de conflit d’intérêts et de ‘manquements graves’ liés à la gestion de l’entreprise’’, déclare le même journal.

    Il affirme avoir vainement tenté d’entrer en contact avec l’intéressé pour recueillir sa version des faits en question.

    ‘’Sangomar dépasse les attentes’’, titre L’As, concernant la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.

    La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a déclaré, mardi, le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique’’, note L’As.

    Le Quotidien évoque les divergences survenues au sein du Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté les nominations de certaines personnalités à des postes à responsabilités.

    ‘’Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, est en train de devenir sa propre faiblesse’’, lit-on dans Le Quotidien.

    ‘’C’est comme s’il devait y avoir une […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses activistes’’, ajoute-t-il.

    Un membre du Forum civil – une organisation indépendante – interrogé à propos des divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une ‘’crise de confiance’’ entre les deux parties.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’

    ‘’Non seulement la diplomatie est un domaine réservé du président de la République, mais le parallélisme des formes voudrait que ce soit le chef de l’État sénégalais qui réponde à son homologue français.’’ Par ces mots, WalfQuotidien relaye une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire fait par son successeur actuel, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.

    Selon Emmanuel Macron, la France et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises se trouvant sur le territoire sénégalais.

    M. Sonko soutient que le départ annoncé des soldats positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’État sénégalais.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’, note Le Soleil en faisant allusion à la polémique consécutive à la décision du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères se trouvant sur son territoire avant la fin de cette année.

    Le Soleil fait remarquer que ‘’les pages de l’histoire de la présence militaire française sont en train de se tourner’’. ‘’Dans la douleur dans certains cas. Pour preuve, la dernière passe d’armes verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron’’, observe-t-il.

    ‘’Quand le Sénégal avance à reculons’’, titre Sud Quotidien, concernant la ‘’rationalisation’’ annoncée de l’effectif des partis politiques.

    Il rappelle que ‘’la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement […] a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables’’.

    ‘’C’est une arlésienne de la vie politique sénégalaise’’, lit-on dans Le Soleil, selon lequel il existe 348 partis politiques au Sénégal.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le débat sur les bases militaires françaises en force dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le débat sur les bases militaires françaises en force dans les quotidiens

    Dakar, 7 jan (APS) – Plusieurs quotidiens se font l’écho, ce mardi, de la réplique du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à Emmanuel Macron, selon lequel il y aurait eu des négociations entre la France et les pays africains sur le départ des soldats français présents en Afrique.

    Les propos du dirigeant français, après l’annonce du retrait des principales bases militaires françaises, ont ‘’suscité une levée de boucliers au Sénégal et au Tchad’’, souligne Le Soleil en rappelant que ces deux pays ‘’avaient mobilisé des troupes [appelées tirailleurs sénégalais] pour sauver la France’’.

    ‘’Les États africains n’ont jamais négocié le départ des soldats français sur leur sol. C’est la précision faite, hier, par le Sénégal […] et le Tchad. Ces deux pays annoncent avoir pris cette décision en toute souveraineté’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien signale que le retrait des militaires français en Afrique a été l’un des thèmes du discours du président Macron devant les ambassadeurs de son pays réunis lundi à Paris.

    Selon le même journal, Emmanuel Macron a banalisé le retrait des bases militaires françaises installées en Afrique ‘’en soulignant ‘l’ingratitude’ des pays qui ont rompu les accords militaires’’ les liant jusque-là à la France.

    ‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu’’

    La réplique du chef du gouvernement sénégalais ne s’est pas fait attendre. ‘’Sonko renverse la table de Macron’’, titre WalfQuotidien.

    ‘’Guerre des mots entre le président français et le Premier ministre sénégalais’’, renchérit Vox Populi, lequel fait remarquer que ‘’Macron narre l’histoire à sa façon’’.

    ‘’On a choisi de bouger en Afrique […] parce qu’il fallait bouger […] Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce’’, écrit Vox Populi en citant le dirigeant français.

    Ousmane Sonko ‘’dément’’ Emmanuel Macron en soutenant que, concernant le Sénégal, cette affirmation du président français ‘’est totalement erronée’’. ‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu. La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté’’, affirme le même journal en citant M. Sonko.

    ‘’Sonko recadre Macron’’ et réagit ‘’fermement’’ à ses propos selon lesquels il y aurait eu ‘’un supposé retrait ‘poliment consenti’ des bases militaires françaises’’ installées en Afrique, lit-on dans les colonnes de L’Observateur. Ce dernier considère que ce ‘’face-à-face diplomatique’’ entre Ousmane Sonko et Emmanuel Macron met surtout en lumière ‘’une fracture croissante entre le Sénégal et la France, et une lutte acharnée pour affirmer la souveraineté africaine’’.

    Le président français ‘’s’est déchaîné pour solder ses comptes avec des dirigeants africains de l’espace francophone où la France a une assise enfouie dans les profondeurs de l’histoire’’, note Le Quotidien.

    ‘’Macron sans codes diplomatiques’’, titre le même journal.

    L’As note que ‘’Macron crie à l’ingratitude, Sonko lui rabat le caquet’’.

    L’As enfonce le clou en citant le Premier ministre sénégalais : ‘’La France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.’’

    ‘’Alors qu’on n’a pas fini de commenter le départ des militaires français d’Afrique francophone et des perspectives de la coopération militaire entre lesdits partenaires, une sortie de Macron vient compliquer la tâche’’, fait observer le quotidien EnQuête.

    ‘’La main lourde’’ de la justice

    Pour le reste, les quotidiens reviennent sur les ‘’turbulences’’ notées au sein du Pastef (pouvoir), en lien avec le tollé engendré par la nomination de la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

    ‘’Malgré l’appel au calme du ‘chef’, [Ousmane Sonko en l’occurrence], le feu couve [sous la cendre]’’ au Pastef, où Fadilou Keïta, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignation, ‘’dirige la ‘rébellion’ contre Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Tribune.

    ‘’La sortie d’Ousmane Sonko avait réussi à calmer les ardeurs des [militants de Pastef] qui s’en étaient pris violemment au président Bassirou Diomaye Faye à cause de la nomination d’Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du CNRA. Mais Fadilou Keïta, qui s’était plus tôt attiré les foudres de ses camarades de parti, trouve injuste que ces derniers ne veuillent accorder du crédit qu’aux [propos] d’Ousmane Sonko’’, résume le quotidien Les Échos.

    Les quotidiens se sont également intéressés au verdict du procès des membres de la garde rapprochée de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’, en lien avec les violences notées lors de la campagne en vue des élections législatives du 17 novembre dernier.

    Cinquante-cinq prévenus sur 80 ont bénéficié d’une relaxe pure et simple, trois autres ont été condamnés à trois ans de prison ferme, quatre autres encore à deux ans, dont six mois ferme.

    Treize prévenus ont écopé d’une peine de trois mois de prison ferme. Huit autres ont été condamnés à six mois avec sursis, 35 autres encore à trois mois avec sursis, ce qui fait au total 24 personnes condamnées à la prison ferme, 12 prévenus ayant été relaxés, les autres bénéficiant d’un sursis.

    La justice a eu ‘’la main lourde’’ dans cette affaire, commentent Sud Quotidien et Le Quotidien.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique Aoua Bocar Ly et d’autres sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique Aoua Bocar Ly et d’autres sujets en exergue

    Dakar, 6 jan (APS) – La polémique suscitée dans certains cercles par la nomination de la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall au sein du collège des nouveaux membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) fait partie des sujets en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

    La nomination de cette sociologue, est une « tâche noire » qui a mis « en ébullition » le parti Pastef (pouvoir), écrit le quotidien Yoor-Yoor. « Après la nomination très controversée de Samba Ndiaye au poste de président du conseil d’administration de la SN-HLM, note le même journal, une nouvelle promotion d’une personnalité très hostile au Pastef et à son leader Ousmane Sonko crée un tollé général ».

    L’info constate que cette nomination « n’est pas du goût de beaucoup de responsables et militants de Pastef », qui « ont vigoureusement protesté contre la décision du chef de l’Etat ». « Une nouvelle défiance ouverte de ses camarades de parti, à laquelle fait face le chef de l’Etat dont la réaction est guettée. Sera-t-il sans concession comme dans le cas Samba Ndiaye ? », se demande cette publication.

    « Le Pastef en ébullition », affiche le quotidien L’As, selon lequel plusieurs militants de Pastef peinent à contenir leur colère après la nomination de Aoua Bocar Ly-Tall parmi les 8 nouveaux membres du CNRA. L’As souligne que du fait de cette situation, « l’Etat se retrouve au cœur d’une autre furie des militants de Pastef qui fait trembler la République ».

    Chroniqueurs et activistes « pro-Pastef déchaînés »

    « Alors qu’il n’a fait que 10 mois à la tête de la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye fait déjà face à des contestations au sein de son propre parti », en raison de « certaines décisions notamment sur les appels à candidatures mais aussi et surtout de ses nominations », écrit Walfquotidien, affichant : « Bronca contre Diomaye ».

    Les Echos rapporte que c’est finalement le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, qui est monté au créneau pour calmer les activistes et chroniqueurs pro-Pastef déchainés, selon le journal. « Ce n’est pas parce qu’on est militant de Pastef qu’on peut menacer ou exercer des pressions sur le chef de l’Etat ou le Premier ministre », a réagi le leader du parti au pouvoir, cité par L’Observateur.

     »Suite à la polémique après la nomination de Mme Aoua Bocar Ly-Tall au CNRA, le président du parti Pastef a réagi, dans le soirée de dimanche, pour apporter des précisions et dédouaner le chef de l’Etat de toute mauvaise appréciation », lit-on dans les colonnes du Soleil. Le journal ajoute que Ousmane Sonko  »a également appelé les militants de sa formation politique à comprendre les enjeux autour de la gestion du pouvoir ».

    « Sonko se dresse en bouclier du président Diomaye Faye. Il coupe le flux de critiques pastéfiennes vers le chef de l’Etat et recadre leurs auteurs », relève aussi Vox Populi. Si le leader de Pastef a admis « une erreur de casting, il a recadré les militants et les personnes qui ont tenu des propos démesurés sur cette affaire », indique le quotidien Enquête.

    La sortie des PMA,  »un cadeau empoisonné »

    « On peut commettre des erreurs mais pas des fautes », assure Ousmane Sonko dans des propos rapportés par le quotidien Libération, qui reproduit à sa une une autre déclaration du leader du parti Pastef : « Il faut que les menaces cessent ». « On ne menace pas un président », insiste-t-il à la une du journal Le Quotidien.

    Les quotidiens reviennent également sur l’annonce du retrait  du Sénégal de la liste des pays les moins avancés, « une avancée significative » pour le pays, mais qui  »s’accompagne de pertes d’avantages commerciaux et financiers », explique L’Observateur, pointant  »un cadeau empoisonné ».

    Le journal considère qu’une  »transition stratégique s’impose pour préserver et renforcer les acquis du développement économique et social », alors que  »les débats et rivalités s’intensifient pour s’attribuer le mérite de cette réussite ». Tribune, par exemple, fait le même constat en soulignant que l’Alliance pour la République (APR), parti de Macky Sall,   »attribue la paternité » de cette avancée à l’ancien président.

    Le pouvoir, de son côté,  »tempère » par la voix de la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. La patronne de la diplomatie sénégalaise « parle d’amorce d’un processus et demande à éviter toute confusion », rapporte Rewmi quotidien.

    « L’annonce du retrait du Sénégal de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) a suscité une réaction de l’Alliance pour la République (APR), qui s’en réjouit comme d’un aboutissement des politiques  publiques initiées par l’ancien chef de l’Etat Macky Sall. Cependant, résume Le Soleil, le ministère des Affaires étrangères a précisé qu’il s’agit juste de l’amorce d’un processus pouvant durer cinq ans ».

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 4 jan (APS) – Les quotidiens parvenus, samedi, à l’APS traitent de divers sujets parmi lesquels la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, initiée par le président de la République, le projet de loi portant Code de la publicité dont l’adoption est attendue dès le premier trimestre de cette année ou encore les suites du meurtre d’une fillette de 12 ans, dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025.

    ‘’L’Armée au front’’, titre le Soleil pour mettre en exergue le rôle de maître d’œuvre du ministère des Forces armées dans l’organisation de la journée ‘’Stal Sunu Réew’’. Une occasion pour la publication de revenir sur le concept Armée-Nation de Senghor, premier président du Sénégal, à Diomaye Faye.

    ‘’(…) le concept Armée-Nation (…) a connu des variations de 1960 [année de l’indépendance du Sénégal] à aujourd’hui, influencées par divers facteurs politiques, économiques, environnementaux et sociaux’’, peut-on lire dans Le Soleil.

    Pour ce journal, ce concept signifie ni plus ni moins ‘’une Armée toujours au service de la Nation’’.

    Le quotidien L’Info affiche à sa Une la photo du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui revient sur l’atelier de partage sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité.

    Datant de 1964, et révisée en 1984, cette législation ‘’ne prend pas en compte les aspects du numérique’’, relève Alioune Sall, qui estime qu’‘’il est urgent pour le Sénégal de disposer d’un nouveau cadre juridique’’, pour mieux réglementer et formaliser le secteur de la publicité.  

    Le Quotidien revient sur le rapport d’audit des finances publiques sur la période allant de 2019 à 2024, par la Cour des Comptes qui, selon le journal ‘’tarde à être publié’’.

    Reprenant une information parue dernièrement dans le quotidien Les Echos, portant sur la nomination d’un expert indépendant chargé d’auditer la dette publique, Le Quotidien estime qu’une telle décision du gouvernement ajouterait à ‘’la confusion’’ et ‘’n’aide pas à éclairer la lanterne des Sénégalais’’.

    En Économie toujours, Walf Quotidien fait état dans sa livraison du jour de ‘’la valse des chiffres’’ pour évoquer le niveau d’endettement du Sénégal avec des prévisions différentes sur les montants selon que l’on se situe du côté du pouvoir ou de l’opposition.

    Libération, qui traite de l’affaire du meurtre d’une fillette de 12 ans dans la banlieue dakaroise, révèle que ‘’la police cerne le profil psychologique du présumé assassin’’. ‘’Modou Fall dit El Hadji, un +monstre froid+’’, titre le quotidien, qui reprend des propos attribués au présumé malfaiteur âgé de 33 ans.  

    Le journal L’As indique à sa Une  »la rationalisation des partis politiques », une idée agitée par le chef de l’Etta lors de son traditionnelle adresse à la nation du 31 décembre dernier. Selon la publication,  »les acteurs opinent du bonnet ». En d’autres termes, qu’ils sont d’accord sur les concertations annoncées par le président Faye pour limiter le nombre de partis, afin de  »mettre de l’ordre dans le système politique », écrit le journal.  

    ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    Dakar, 3 jan (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant entre autres au fonctionnement des universités sénégalaises, aux pertes causées par les inondations dans la partie nord du pays et au retrait annoncée de la circulation des Agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP).

    A l’université Assane Seck de Ziguinchor ‘’les étudiants reprennent le chemin des amphis lundi’’, indique Le Soleil.  Le journal relève que ‘’c’est la fin d’un épisode malheureux qui a rendu célèbre l’UASZ vers la fin de l’année 2024’’.

    ‘’Les étudiants qui, le 22 novembre ont, décrété une grève illimitée pour exiger entre autres, l’achèvement des chantiers dont les travaux avaient démarré en 2015 sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils ont mis fin à leur mouvement d’humeur. (…) La coordination des étudiants de l’UASZ appelle ainsi tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres,  le lundi 6 janvier 2025’’, écrit le quotidien national.

     ‘’Les étudiants de l’UASZ reprennent les cours mais rejettent la session unique’’, tempère Sud Quotidien.  »Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor actent leur retour dans les amphithéâtres pour le 6 janvier prochain mais rejettent fermement l’imposition de la session unique. Entre autres sur certains points de revendications et engagements des autorités étatiques, les étudiants expriment leur satisfaction tout en se disant vigilants’’, souligne la publication

    Pour sa part, le quotidien L’AS s’intéresse aux concertations en vue sur l’enseignement supérieur en faisant savoir que les acteurs de l’enseignement supérieur vont vers des concertations.

     »L’annonce  a été faite par le chef de l’Etat, lors de son adresse de fin d’année à la Nation. En attendant, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) attire l’attention des autorités sur plusieurs préoccupations liées entre autres à l’augmentation des subventions allouées aux établissements, la dépolitisation de l’espace universitaire, l’inclusion des modules d’entrepreneuriat, la révision des règles de gouvernance dans l’université’’, rapporte la publication. 

    Le Quotidien met en exergue l’élection à la Faculté de médecine de l’UCAD, en annonçant que ‘’ le Pr Massamba Diouf se retire de la course’’. ‘’Ayant été en ballotage avec Pr Fatou Samba Ndiaye pour le poste de 1er assesseur, le Pr Agrégé en santé a pris la décision chevaleresque de retirer sa candidature sans même attendre une décision de ses pairs’’, informe le journal.

    Source A s’intéresse dans sa parution du jour aux dégâts liés aux inondations dans la zone nord et nord-est du pays.  Le journal rapporte que le rapport de  la Direction de la prévision et des études économiques constate que du fait de ces inondations ‘’globalement les pertes sont estimées à 38 milliards de francs CFA dans le secteur agricole, 856 millions dans le secteur de l’élevage et 1,2 milliard dans les infrastructures’’.

    EnQuête ouvre une fenêtre sur la mesure de retrait de la circulation des Agents de sécurité de proximité (ASP) prise par la Direction de la sécurité publique de la police nationale. “La police retire les ASP mise à sa disposition de la circulation, la gendarmerie conserve les siens, note le journal qui met en une : ‘’retrait des ASP : discordance dans la circulation’’.

    AB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les annonces du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an et le démarrage officiel de la production du champ gazier GTA en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les annonces du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an et le démarrage officiel de la production du champ gazier GTA en exergue

    Dakar, 2 jan (APS) – Les annonces du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans son message à la Nation à l’occasion du nouvel an et le démarrage officiel de la production du champ gazier Grand tortue Ahmeyim (GTA) sont, entre autres, les sujets phares dans les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le président Faye, investi le 2 avril 2024, a prononcé, mardi soir, son premier message de fin d’année à la Nation.

    Selon Les Echos, ‘’l’adresse à la nation du 31 décembre a été l’occasion pour le chef de l’Etat d’évoquer certains sujets cruciaux en vue du déroulement du nouveau référentiel des politiques publiques’’. 

    ‘’Il s’agit de la lutte contre la corruption à travers la réforme de l’OFNAC, la déclaration de patrimoine qui sera désormais généralisée à tous les agents de la fonction publique, ainsi que les postes nominatifs impliquant une gestion budgétaire, la rationalisation des partis politiques, les appels à candidatures, début 2025 de la fin de toute présence militaire étrangère au Sénégal’’, indique la publication qui titre : ‘’Diomaye entame +sa révolution+’’.

    Sud Quotidien note que Bassirou Diomaye Faye était  »sur tous les fronts’’. Le journal rapporte que ‘’lors de ce discours de plus de 16 minutes, le président Bassirou Diomaye Faye déplorant l’inflation notée des partis politiques favorisée par une application trop laxiste des textes en vigueur, a annoncé la tenue dans un avenir proche des concertations dans le but d’apporter plus de lisibilité, plus de transparence et plus de rationalisation du système politique sénégalais’’.

    Selon Le Soleil,  »Bassirou Diomaye Faye s’engage’’. ‘’Pour son premier discours de nouvel an, le chef de l’Etat a fait des annonces fortes qui s’inscrivent en droite ligne de l’agenda national de transformation’’, écrit le quotidien national.  

    Source A constate qu’il y avait, dans le message à la nation du chef de l’Etat, du  »Jub Jubbal, Jubanti, partout’’ tandis que Vox Populi parle ‘’d’un discours de hauteur fédérateur, mais ferme’’.

    ‘’Les cadeaux d’engagement de BDF’’, titre de son côté L’Info, citant entre autres priorités ‘’le retour de la paix en Casamance, l’amélioration des conditions de vie des populations, la gestion inclusive de l’Etat et les ressources du pays, l’intensification de la lutte contre la corruption, l’assainissement du champ politique et l’instauration d’une nouvelle doctrine sécuritaire excluant toute présence militaire étrangère sur le territoire national’’.

    Le même journal annonce dans sa livraison du jour l’ouverture du premier puits du gisement Grand tortue Ahméyim (GTA), situé entre le Sénégal et la Mauritanie.

    ‘’Le premier puits du projet de Grand tortue Ahméyim (GTA) développé par l’association SMH, Pétrosen, BP et Cosmos Energy a été ouvert avant-hier. A travers cette ouverture annoncée dans un communiqué, le Sénégal et la Mauritanie amorcent une nouvelle ère, celle de la production gazière, à travers ce gisement à cheval sur leur frontière commune’’, écrit la publication.

    Selon Le Quotidien, ‘’GTA se met en place’’. ‘’Le Sénégal de plain-pied’’ dans la production du Gaz et du pétrole, met en exergue L’As, rapportant que ‘’les ministres chargés de l’Energie du Sénégal et de la Mauritanie annoncent avec fierté l’ouverture officielle du premier puits du projet GTA’’. ‘’Le franchissement de cette étape importante marque un grand pas dans l’aboutissement du projet de production de gaz et consolide le partenariat entre la Mauritanie et le Sénégal, désormais destinés à jouer un rôle clé  dans l’industrie énergétique régionale’’, souligne la publication.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rétrospective de l’année 2024 et la hausse des revenus du secteur minier au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La rétrospective de l’année 2024 et la hausse des revenus du secteur minier au menu des quotidiens

    Dakar, 31 déc (APS) – La rétrospective de l’année 2024 marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat et la hausse des revenus du secteur minier sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’2024, l’année du basculement’’, selon Sud Quotidien. ‘’2024 a été une année particulièrement marquée au Sénégal sur le plan politique. Du premier report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky à la tenue des premières législatives anticipées de l’histoire du Sénégal, en passant par la position ferme du Conseil constitutionnel sur cette question et les tergiversations de l’Assemblée nationale, le Sénégal a frôlé de justesse le chaos’’, relève Sud.

    Le journal revient également sur le ‘’parcours atypique’’ de Bassirou Diomaye Faye, élu président de la République le 24 mars 2024. ‘’Le parcours atypique de l’actuel chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui est passé en 11 jours d’intervalle d’un statut de prisonnier à celui de président de la République fait également partie des faits saillants qui ont marqué l’actualité politique de l’année 2024’’, estime la publication.

    L’As parle d’une ‘’année de toutes les émotions’’. ‘’En 2024, le Sénégal a dansé au bord de l’abîme. Toutes les Forces vives de la Nation étaient sur le qui-vive, sachant manifestement que la moindre inattention pouvait être fatale à ce pays, fragilisé par des batailles politiques. 2024 a été épuisante à tous points de vue. Entre le report de l’élection présidentielle, les protestations incessantes qui ont suivi cette décision inédite et impopulaire de Macky Sall, les libérations des détenus politiques, l’élection sans équivoque à la magistrature suprême de Bassirou Diomaye Faye avec la bénédiction du célèbre leader du Pastef Ousmane Sonko, le pays est passé par toutes les émotions’’, écrit le journal.

    ‘’2024, une année avec Faye !’’, s’exclame Le Quotidien, notant qu’au soir du 24 mars 2014, ‘’Bassirou Diomaye Faye entre dans l’histoire en devenant le 5 ème Président du Sénégal. A 44 ans, il atteint le sommet de la hiérarchie de la République au bout d’un processus électoral chaotique et tendu. Après un report Jusqu’au 15 décembre par Macky Sall, la Présidentielle se tient le 14 mars à la suite d’un bras de fer avec le Conseil constitutionnel, qui avait fixé la date au 31 mars avant de s’aligner sur la date choisie par le Président sortant. C’est l’épilogue d’un imbroglio politico-judiciaire. Et le couronnement de BDF, élu au premier tour avec 54% des suffrages, qui ouvre une nouvelle ère dans ce pays’’.

    Et ce 31 décembre, L’Observateur signale que le Président Bassirou Diomaye Faye ‘’s’apprête à gravir l’un des moments symboliques de son mandat : son premier discours de fin d’année à la Nation’’.

    ‘’Cette cérémonie, ancrée dans l’imaginaire collectif, est bien plus qu’un simple rituel républicain : il est une tribune où se cristallisent les attentes, les espoirs et les critiques des différentes couches de la population. Cette édition de 2024 s’annonce d’autant plus singulière qu’elle s’inscrit dans un contexte où la parole présidentielle doit rivaliser d’ingéniosité pour éviter les écarts de redondance. Quelques jours plus tôt, le 27 décembre, le Premier ministre Ousmane Sonko avait dévoilé devant l’Assemblée nationale les grandes orientations de la politique gouvernementale à travers la traditionnelle Déclaration de politique générale (Dpg). Un exercice qui, en théorie, devait avoir lieu dans les trois mois suivant sa nomination en juillet, mais qui, avec ce retard, s’est finalement tenu dans une ambiance marquée par des débats marathon en hémicycle’’, écrit L’Obs.

                                                   ‘‘La poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères »

    Le même journal souligne que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie) a rendu public, lundi, son rapport 2023. ‘’Le document révèle un accroissement de la contribution du secteur extractif dans l’économie. Pour 2023, le total des revenus générés par le secteur s’élève à 380,03 mil- liards contre 277,36 milliards FCFA en 2022, soit une augmentation de 102, 67 milliards FCfa’’, rapporte L’Observateur.

    ‘’380,03 milliards F CFA. C’est le montant total des recettes versées par les compagnies du secteur extractif pour le compte de l’année 2023. L’information a été donnée par la présidente du Comité national ITIE, lors de la présentation de son onzième rapport annuel’’, écrit EnQuête.

    Selon Le Soleil, ‘’le secteur a bonne mine’’. ‘’Le redressement fiscal de trois entreprises, l’impôt sur les sociétés ou encore les dividendes versés à l’État expliquent l’augmentation des revenus dans le secteur extractif qui, au cours de l’année 2023, a atteint 380,03 milliards de FCfa, soit une hausse de 102,67 de milliards par rapport à l’exercice 2022. C’est ce que révèle le rapport 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), rendu public hier au cours d’une conférence de presse’’, écrit le journal.

     »Le total des revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2023 s’élève à 380,03 mil- liards de francs Cfa y compris les paiements sociaux et environnementaux, dont 346,19 milliards francs affectés au budget de l’Etat. Une misère. Car, ce montant correspond à moins de 2 % du Pib et 8 % des recettes de l’Etat’’, indique WalfQuotidien.

    Et le journal d’ajouter:  »Autant dire la poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères ».

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    Dakar, 30 déc (APS) – Le vote sans débat de la Loi de finances 2025 sur la base de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution et l’installation de la Haute cour de justice sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’Assemblée nationale se plie à la volonté de Sonko’’, note L’As après l’adoption sans débat de la Loi de finances initiale 2025. ‘’L’Assemblée nationale a adopté samedi, sans débat, le projet de loi de finances 2025. C’est à la suite de la demande du Premier ministre Ousmane Sonko qui a engagé la responsabilité du gouvernement conformément à l’article 86 alinéa 6 de la Constitution. Une décision dénoncée par une partie de l’opposition qui trouve inélégante+ la démarche du régime’’, +écrit le journal.

    ‘’Le Budget acquis à 86.6’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Le projet de loi de finances 2025 a été adopté, samedi, sans débat, par l’Assemblée nationale sur la base de l’article 86.6 de la Constitution invoqué par l’Exécutif, qui a évoqué le temps court pour tenir les plénières. Mais du côté de l’opposition, des parlementaires dont Abdou Mbow, membre du groupe parlementaire Takku Wallu et Thierno Alassane Sall, dénoncent +une violation grave de notre Constitution+ et un dilatoire qui a abouti à cette situation’’, rapporte la publication.

    Analysant la LFI, WalfQuotidien parle de ‘’marge de manœuvre étroite’’ avec ‘’une prépondérance des dépenses de personnel dans l’enseignement’’. Selon le journal, ‘’les nouvelles autorités ont fait leur choix. Elles privilégient les dépenses de personnel au détriment des dépenses d’investissements. A titre d’exemple, le ministère de l’Education nationale dont le budget représente 15 % du budget 2025, a seulement 4,5 % des investissements exécutés par l’Etat’’.

    Le même journal revient sur l’installation de la Haute cour de justice et estime que c’est ‘’un pas de plus vers le jugement des hommes de l’ancien régime’’.

    ‘’La Haute cour de justice a été installée, samedi 28 décembre 2024. Avec cette juridiction, le pouvoir peut juger l’ancien Président Macky Sall, ses Premiers ministres ainsi que les membres du gouvernement ayant commis des crimes dans l’exercice de leurs fonctions’’, écrit Walf.

    Le Soleil présente les 16 députés membres de la Haute Cour de justice connus depuis samedi dernier. ‘’Ils ont été élus par la majorité de leurs collègues, suite à un vote électronique. Sur les 165 députés élus, 146 ont voté, soit 140 pour, 2 contre et 4 abstentions. Ainsi, Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Youngar Dione, Amadou Ba n°2, Rokhy Ndiaye, Mouhamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow sont élus comme titulaires.

                                                                  ‘’le défi de l’impartialité’’

    Ils ont pour suppléants Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabe Mbaye et Fatou Sow. Tous ont juré de se conformer à leur serment. Ces députés-juges devront siéger à côté de magistrats professionnels en cas de jugement, souligne le journal.

    ‘’Instituée par l’article 99 de la Constitution sénégalaise de 2001, la Haute cour de justice (HCJ) est régie par la loi organique n° 2002-10 du 22 février 2002. Placée sous la présidence du Premier président de la Cour suprême, elle est composée de huit membres, tous juges titulaires, élus par l’Assemblée nationale. Cette juridiction de privilège demeure cependant rarement sollicitée depuis 1960’’, rappelle le quotidien national.

    Avec l’installation de cette HCJ, il y a ‘’la traque en ligne de mire’’, dit Sud Quotidien. ‘’La Haute Cour de Justice, qui a fait l’objet de débats pendant la campagne des législatives anticipées de novembre faisait débat depuis des mois, a été installée samedi dernier, comme le prévoit le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Si d’aucuns y voient déjà un outil de règlement de comptes, le Premier ministre Ousmane Sonko a informé qu’elle est un, moyen de vérifier la gestion +nébuleuse+ couvrant la période 2021-2024, des anciens ministres, directeurs généraux et autres administrateurs de fonds publics, du régime déchu du Président Macky Sall’’, souligne la publication.

    EnQuête soulève ‘’le défi de l’impartialité’’. ‘’Les dés sont jetés. La majorité parlementaire a installé ses juges, titulaires et suppléants, devant siéger au niveau de la Haute cour de justice. Conformé ment aux dispositions de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il y aura, dans cette instance, sept membres issus du parti les Patriotes africains du Séné gal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et un seul de l’Alliance pour la République. Tous sont non seulement connus pour leur militantisme actif, mais aussi et surtout pour leur parti-pris manifeste sur certains faits qui, potentiellement, peuvent être déférés devant cette juridiction. De sérieux doutes existent en tout cas sur leur impartialité et leurs aptitudes à apprécier les faits et à dire le droit’’, écrit le journal.

    Dans le quotidien Source A, Le premier juge titulaire, Alioune Ndao, assure qu’il ‘’ne s’agit pas d’une justice politique, et qu’il n’est aucunement dans une logique de vengeance ou de chasse aux sorcières’’.

    ‘’D’ailleurs, si les procédures sont respectées, il faut que le dossier de chaque mis en cause présumé, ancien ministre ou ancien président de la République, soit instruit par la Cour d’Appel, afin que les personnes poursuivies puissent être trainées devant la Haute Cour de Justice’’, rappelle-t-il.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko, sujet phare de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko, sujet phare de la presse quotidienne

    Dakar, 28 déc (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont surtout mis en exergue la déclaration de politique générale (DPG), prononcée ce vendredi devant les députés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Ousmane Sonko peint le Sénégal de demain’’, affiche en une le Soleil. Le quotidien national fait un large tour d’horizon de l’exposé du chef du gouvernement, qui a duré 2h15 mn. C’est une DPG qui ‘’acte le changement de voilure et fixe le cap’’, relève le Soleil.

    Il met exergue les grandes lignes de cette DPG, informant par exemple que la loi d’amnistie votée en mars sera rapportée.

    Le foncier, la réédition des comptes, l’agriculture, les phosphates, la fiscalité, etc., sont les grandes annonces du chef du gouvernement, relève le journal.

    Sud Quotidien note que ‘’le grand oral plus ou moins réussi’’ du PM a été rythmé par des ‘’piques, répliques et déballages’’.

    Selon le quotidien du groupe Sud Communication, ‘’le Premier ministre a profité, hier, vendredi 27 décembre, pour lancer des piques au régime sortant coupable à ses yeux, d’avoir mis le pays à genoux via un carnage organisé que la cour des comptes ne devrait plus tarder à confirmer dans son rapport tant attendu’’.

    Walf Quotidien abonde dans le même sens que Sud quotidien. ‘’Grand oral réussi’’, s’enthousiasme le journal, citant les mesures fortes annoncées par Ousmane Sonko.

    Passant en revue les grandes lignes de cette déclaration, le journal relève sa volonté de réinstaurer les taxes sur les appels entrants, la réciprocité du visa et le lancement de la traque aux délinquants à col blanc.

    WalfQuotidien relève aussi la réaction de la députée de l’opposition, Aissata Tall Sall, pour qui la DPG ‘’c’est tout simplement du populisme’’.

    ‘’DPG du PM Ousmane Sonko : des hauts et débats’’, titre pour sa part L’Observateur, mettant en relief les grandes lignes de l’action gouvernementale pour un Sénégal nouveau.

    Parlant de l’exercice auquel s’est livré le chef du gouvernement, le Quotidien évoque une ‘’déclamation de politique générale’’, notant qu’Ousmane Sonko solde ses comptes avec le régime de Macky Sall.

    Le journal insiste sur le ‘’chapelet d’annonces sur des réformes’’, égrené par le PM devant les députés.

    Il relaie ce propos de la députée de l’opposition Aissata Tall Sall, qui déclare : ‘’Si vous voulez abroger la loi, abrogez-la… et vous ferez face aux conséquences.’’

    Le journal Vox Populi, l’As et Libération mettent l’accent sur les ruptures annoncées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Cap sur 2025-2029, Sonko entre ruptures majeures et réformes de fond’’, lance Vox Populi, tandis que l’As met l’accent sur les ‘’sept ruptures pour transformer le Sénégal’’.

    Le journal revient sur les mesures annoncées par Ousmane Sonko, notamment les trois d’entre elles visant à  »endiguer le fléau de l’émigration irrégulière’’ et ‘’la gouvernance vertueuse version Sonko’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens en force sur la déclaration de politique générale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens en force sur la déclaration de politique générale

    Dakar, 27 déc (APS) – La déclaration de politique générale (DPG) que le Premier ministre va faire ce vendredi à l’Assemblée nationale est le sujet le plus en exergue dans la presse quotidienne.

    Comme on pouvait s’y attendre, la plupart des quotidiens ont abordé ce sujet en priorité, certains journaux établissant un lien entre la DPG et l’examen de la loi de finances initiale (LFI) 2025.

    Le Soleil note que le ‘’grand oral’’ auquel Ousmane Sonko va se soumettre ‘’revêt […] une grande dimension politique’’, mais l’Assemblée nationale étant dominée par le Pastef (le parti au pouvoir), dont les députés occupent 130 des 165 sièges, ‘’cet exercice ne comporte aucun risque pour le Premier ministre’’.

    ‘’Aujourd’hui, tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale’’, le face-à-face du Premier ministre avec les députés étant ‘’très attendu depuis sa nomination en avril dernier’’, souligne L’Observateur.

    ‘’Dans un contexte économique morose, marqué par des attentes sociales particulièrement complexes, le Premier ministre détaillera sa feuille de route et expliquera concrètement aux Sénégalais ce que son gouvernement compte faire à court et long terme’’, ajoute L’Observateur.

    Une opportunité unique de présenter le programme du gouvernement

    Ousmane Sonko ‘’fera face aux députés de la 15e législature, après un refus opposé à ceux de la 14e législature’’, fait remarquer le journal Le Quotidien.

    Il signale que la déclaration de politique générale de M. Sonko va se tenir ‘’dans un contexte inédit’’, puisque l’examen de la LFI aura lieu ‘’à quelques heures de la fin de l’année’’.

    L’As observe que la déclaration de politique générale du Premier ministre va mettre Ousmane Sonko ‘’face à ses promesses’’ relatives notamment à la bonne gouvernance, à la souveraineté économique et à la lutte contre le chômage.

    ‘’Vendredi de mise en scène’’, titre Source A, un quotidien selon lequel le chef du gouvernement, outre certains sujets relevant de ‘’l’actualité brûlante’’, sera amené à ‘’faire […] l’état des lieux des finances publiques’’ et à évoquer ‘’les scandales financiers et fonciers présumés’’.

    Le Premier ministre aura aussi ‘’l’opportunité unique de présenter, devant [les députés], la vision stratégique du gouvernement, les réformes à venir, ainsi que les actions prioritaires à mettre en œuvre’’, lit-on sur la une du quotidien 24 heures.

    ‘’Sonko se dévoile…’’ titre cette publication.

    ‘’Sonko au révélateur des représentants du peuple’’, écrit Le Mandat en reprenant une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise.

    L’exercice auquel va se soumettre le Premier ministre est ‘’censé donner les indications, orientations et priorités des actions appelées à être mises en œuvre pour le développement socioéconomique du pays’’, lit-on lire dans les colonnes du quotidien Le Mandat.

    Un ‘’passage en force’’ pour le vote du budget

    Le Premier ministre, à la suite de son ‘’grand oral’’, va revenir à l’Assemblée nationale, samedi, ‘’pour faire passer un budget sans débat’’, selon Le Quotidien.

    ‘’Il est sûr que le Premier ministre va demander le vote de confiance pour l’adoption du budget, demain’’, ajoute-t-il, se demandant qu’elle serait l’attitude des députés de l’opposition, ceux de Takku Wallu Sénégal surtout, le groupe des élus de la liste dirigée par Macky Sall lors des élections législatives.

    Le Soleil, citant le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, annonce que ‘’le gouvernement va demander à l’Assemblée nationale d’adopter la loi de finances initiale sans passer par la plénière, comme l’autorise l’article 86, alinéa 6 de la Constitution’’.

    ‘’Le gouvernement accélère la cadence’’, note le quotidien Libération, annonçant que le Premier ministre, après la déclaration de politique générale, reviendra à l’Assemblée nationale pour demander ‘’l’adoption sans débat de la loi de finances, afin qu’elle puisse être adoptée avant la fin de l’année’’.

    ‘’Le même jour, poursuit Libération, l’Assemblée [nationale] devrait désigner et installer les membres de la Haute Cour de justice, qui ont déjà plusieurs dossiers en attente.’’

    Un ‘’passage en force’’, juge WalfQuotidien, concernant l’adoption du projet de loi de finances sans débat, le Premier ministre devant ‘’engager la responsabilité du gouvernement’’, une procédure qui permettra d’adopter le texte sans débat.

    BK/ESF