Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les affaires politico-judiciaires

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les affaires politico-judiciaires

    Dakar, 13 déc (APS) – Les convocations remises par la police judiciaire à certains opposants sont le principal sujet des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’Le ballet des opposants s’intensifie’’ à la sûreté urbaine et à la division de la cybersécurité, des démembrements de la Police nationale, titre WalfQuotidien. 

    ‘’Après que Moustapha Diakhaté est placé en détention et le commissaire Cheikhna Keïta remis en liberté, de nouvelles convocations viennent d’être distribuées’’, annonce-t-il.

    L’info fait remarquer que ‘’c’est reparti pour les affaires judiciaires politisées à tort ou à raison, car les acteurs principaux [sont] des hommes qui [fréquentent] les politiques’’.

    ‘’L’histoire se répète-t-il ?’’ se demande le quotidien EnQuête en parlant d’‘’une justice politique’’.

    Le même journal signale ‘’des arrestations et des convocations en série’’. ‘’Si certains pensent que cela relève de l’application normale de la justice, d’autres craignent que le régime du duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko marche sur les traces de ses prédécesseurs qui ont tous recouru, de Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, à la justice pour neutraliser des adversaires’’, lit-on dans EnQuête.

    ‘’Ce début d’ennuis judiciaires concerne Adama Gaye, Madiambal Diagne et Barthélémy Dias’’, précise WalfQuotidien en parlant d’une ‘’pression maximale sur les opposants’’.

    ‘’Sale temps pour les politiques’’, renchérit L’As.

    Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, revient indirectement sur ce sujet en précisant, selon le quotidien Libération : ‘’Mes fonctions, je vais les exercer, quelle que soit la personne concernée.’’

    La ‘’descente aux enfers’’ de Barthélémy Dias

    En visite au CICES, le Centre international pour le commerce extérieur du Sénégal, Ousmane Diagne s’est prononcé sur la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale, rapporte L’As.

    Il ajoute que le ministre de la Justice ‘’a réitéré sa volonté d’appliquer la loi dans toute sa rigueur et sans parti pris’’. ‘’Ce serait sans état d’âme’’, a commenté le garde des Sceaux.

    L’As annonce ‘’la descente aux enfers’’ du maire de Dakar, qui est déjà renvoyé de l’Assemblée nationale.

    Le même journal écrit que ‘’le premier magistrat de la ville de Dakar doit déférer à une convocation mais les limiers ne parviennent pas à voir le concerné pour lui remettre la convocation’’.

    Selon EnQuête, la convocation du maire de Dakar pourrait être liée à une plainte déposée contre lui par la BIP, la brigade d’intervention polyvalente de la Police nationale, à la suite d’accusations qu’il aurait faites contre cette unité d’élite au cours d’une conférence de presse.

    L’Observateur soutient que la procédure de destitution de Barthélémy Dias de la mairie de Dakar ‘’semble imminente, malgré les critiques sur la légalité du processus lancé par Bayna Guèye, un militant de Pastef’’, le parti au pouvoir.

    Le journal Le Quotidien est catégorique : Barthélémy Dias sera renvoyé de la mairie de Dakar, ce vendredi. ‘’Après l’Assemblée nationale, écrit le journal, Barth’ va perdre la mairie de Dakar. Il lui sera notifié sa révocation, ce vendredi. Une semaine noire !’’

    Bassirou Diomaye Faye s’incline devant la mémoire des résistants coloniaux

    Selon Les Échos, la sœur du maire de la capitale sénégalaise a versé, au nom de ce dernier, 26 millions de francs CFA pour les dommages et intérêts dus à la famille de Ndiaga Diouf, un nouvel épisode d’une affaire judiciaire qui pesait jusque-là sur la tête de Barthélémy Dias, comme une épée de Damoclès.

    Il s’agit de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier a été tué par balle, le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait à cette époque-là.

    Le maire de Dakar avait été condamné pour coups mortels. Il était accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    ‘’Barthélémy Dias sauvé d’une contrainte par corps par sa sœur’’, note Sud Quotidien.

    Le Soleil s’intéresse à l’inauguration d’une statue du résistant anticolonial sénégalais Lat Dior Diop, à Thiès (ouest), une cérémonie présidée par le chef de l’État. ‘’C’est dans la diversité des mémoires que nous construisons un futur de dignité, de solidarité et de cohésion’’, rapporte le même journal en citant Bassirou Diomaye Faye.

    Sud Quotidien note que le président de la République, par la même occasion, ‘’s’est incliné devant la mémoire de toutes les figures historiques de la résistance coloniale’’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité économique domine la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité économique domine la livraison des quotidiens

    Dakar, 12 déc (APS) – Les sujets économiques dominent largement l’édition des quotidiens parvenus ce jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le journal EnQuête a cherché à savoir du dossier judiciaire concernant Samuel Sarr plus que ce qui en est dit jusque-là. ‘’Partie pour être le plus grand projet énergétique réalisé entièrement par des Sénégalais, la plus belle histoire de West African Energy (WAE) s’achève en queue de poisson’’, observe-t-il.

    Selon EnQuête, des investisseurs exclusivement sénégalais ont réuni 283 milliards pour la réalisation de cette initiative privée dont le montage financier a valu à l’ancien ministre de l’Énergie une arrestation.

    Il estime que ce projet devait être ‘’une véritable success story 100 % sénégalaise’’.

    EnQuête parle d’une ‘’désillusion nationale’’ pour mettre en exergue l’envergure du projet et sa tournure judiciaire.

    L’Observateur croit détenir ‘’la vérité sur les réserves de Sangomar’’, le champ pétrolier dont l’exploitation a démarré depuis plusieurs mois, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar. ‘’Ses performances suscitent même des réactions de traders qui n’hésitent pas à surévaluer ses réserves’’, note le journal, estimant que cela se fait sur la base de ‘’jugements de valeur qui ne correspondent pas à la réalité des chiffres’’.

    ‘’Prestige diplomatique’’

    Libération aussi s’intéresse aux hydrocarbures en dévoilant les résultats d’un audit concernant la société Timis Corporation, l’un des investisseurs du secteur pétrolier sénégalais. ‘’Timis Corporation n’a pas atteint ses engagements en matière d’investissement et aurait dû verser à l’État du Sénégal une indemnité qui équivaudrait à 6.154.000 dollars américains (près de 4 milliards de francs CFA)’’, révèle le journal.

    ‘’Considérant l’absence de documentation et de justification des coûts de Timis Corporation, l’indemnité qui devait être reversée à l’État du Sénégal s’élève à 8 millions de dollars (presque 5 milliards de francs CFA’’, ajoute Libération.

    La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol a demandé aux personnes titulaires de droits sur des lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest) de remplir un formulaire d’identification de leurs lots et de le déposer à son siège. Cette mesure fait dire au journal Le Quotidien que ‘’le gouvernement s’apprête à lever la mesure suspensive de plusieurs lotissements entre Dakar et Thiès’’.

    ‘’Tout ça pour ça !’’ s’exclame le journal, estimant que c’est ‘’la charrue avant les bœufs’’.

    ‘’Il est assez déroutant […] de geler des travaux valant plusieurs millions de francs CFA, de mettre en chômage technique des entrepreneurs, leurs maçons, menuisiers et tâcherons, de bloquer les ressources de leurs fournisseurs… Bref, de paralyser l’activité d’une bonne partie du secteur du BTP, sur la base de présomptions sans aucun début de preuve’’, commente Le Quotidien.

    WalfQuotidien constate que ‘’le gouvernement mène une intense campagne pour faire élire Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement’’.

    ‘’Le Sénégal gagnera en prestige diplomatique’’, s’il réussit à faire élire l’économiste, banquier et ancien ministre de l’Économie, ajoute le journal en citant un expert.

    Des ‘’limites juridiques’’ et des ‘’obstacles coutumiers’’

    WalfQuotidien considère l’interdiction annoncée des importations de friperie comme un ‘’choix cornélien’’. ‘’Il est vrai que le ministre [du Commerce et de l’Industrie est] confronté à un choix difficile : laisser le statu quo et obérer définitivement le développement de l’industrie textile ou alors freiner les importations de friperie et mettre en difficulté des milliers de personnes […] qui vivent dans ce secteur tentaculaire’’, analyse-t-il.

    Le Soleil a relevé les ‘’limites juridiques’’ et les ‘’obstacles coutumiers’’ à cause desquels les femmes vivant dans le monde rural éprouvent de la peine à accéder à la terre.

    ‘’Malgré leur contribution significative à l’agriculture, seules 15 % d’entre elles sont propriétaires de terres au Sénégal’’, indique le journal en se basant sur des données fournies par la Banque mondiale.

    Une juriste interrogée par Le Soleil réclame, sur la base d’une directive de l’Union africaine, que chaque commune attribue au moins 30 % de ses terres aux femmes.

    Le Témoin Quotidien dévoile le ‘’business du rein’’ en se demandant à qui profite l’‘’interruption des opérations de la greffe rénale’’ au Sénégal.

    ‘’Le malheur des malades du rein fait le bonheur des mafieux de la dialyse. Une mafia bien rodée, qui entretient un business florissant, dans lequel fournisseurs, pharmaciens, techniciens, néphrologues, hommes d’affaires et délégués médicaux se disputent férocement un marché annuel estimé à 20 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires’’, révèle-t-il.

    Le Bus Rapid Transit (BRT) est confronté à l’‘’incivisme’’ de certains automobilistes, selon Sud Quotidien.

    ‘’Non-respect des feux de signalisation, blocage des carrefours, occupation illégale des emprises’’, observe-t-il sur le trajet du BRT, qui transporte des milliers de passagers par jour, entre Dakar et Guédiawaye.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et la politique au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et la politique au menu des journaux

    Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent notamment le plaidoyer du président de la République en faveur d’une éducation ‘’inclusive et de qualité’’, à l’occasion d’une conférence de l’Union africaine à laquelle il participait à Nouakchott.

    Le chef de l’État sénégalais, prenant la parole lors de cette rencontre consacrée à l’éducation, à la jeunesse et à l’emploi, a appelé ses pairs à se mobiliser davantage en faveur de ce secteur, rapportent plusieurs quotidiens.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation en soulignant que se mobiliser pour l’éducation [revient à] investir pour l’éveil des consciences et l’acquisition aux compétences, à assurer la qualité des ressources humaines capables de conduire le processus de développement économique et social de l’Afrique’’, rapporte L’info.

    ‘’La formation des jeunes ne suffit pas ; il faut également créer des opportunités d’emploi et des écosystèmes favorables’’, a-t-il dit, selon le quotidien EnQuête.

    ‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’

    Le Soleil note que le président de la République a invité ses homologues africains ‘’à unir leurs forces pour bâtir une économie capable de retenir nos talents et de répondre aux aspirations de la jeunesse’’.

    L’Observateur s’écarte du sujet pour parler de ‘’la concrétisation imminente de [la] vision contenue dans l’agenda ‘Sénégal 2050’‘’, le programme de politique générale visant à ‘’tirer le Sénégal des difficultés économiques et financières’’.

    La volonté de mettre en œuvre ce plan ‘’explique […] la tenue très bientôt du forum ‘Investir au Sénégal’. Une approche alternative plus innovante par rapport au groupe consultatif (une rencontre des autorités sénégalaises avec les partenaires économiques et financiers de l’État), qui permettra de ratisser le plus large possible afin de trouver des investissements’’, ajoute L’Observateur.

    L’As, pour sa part, évoque un ‘’sale temps’’ à venir pour les ménages sénégalais. Le journal parle d’une prochaine ‘’flambée’’ du prix du riz indien, qui ‘’ne cesse de grimper en Afrique de l’Ouest à cause de la hausse du fret maritime’’.

    Pour remédier à cette situation, signale L’As, ‘’des experts proposent d’expérimenter le transport en vrac conventionnel pour les exportateurs…’’

    La politique demeure en embuscade, avec le débat sur l’avenir de Barthélémy Dias à la tête de la mairie de Dakar. M. Dias a été déjà radié de la liste des députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale en raison de sa condamnation pour coups mortels.

    ‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’ se demande WalfQuotidien.

    Une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’

    ‘’Avec la pression, les manœuvres, les harcèlements qu’il est en train de faire subir à Barthélémy Dias, Pastef est en train de créer un monstre politique…’’ analyse le journal, estimant que ces ‘’manœuvres’’ pourraient lui faire perdre le pouvoir.

    Les mêmes grilles d’analyse amènent Sud Quotidien à parler d’une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’.

    ‘’La radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature, après son élection au scrutin du 17 novembre dernier, pose la question de la légitimité, voire de la souveraineté du peuple’’, pense le même journal.

    ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall ont été victimes de la judiciarisation de l’espace politique. Avant eux, Idrissa Seck en a également pâti. Le recours au système judiciaire pour trancher des différends politiques est devenu une tendance’’, ajoute Sud Quotidien.

    Il affirme que ce phénomène ‘’soulève des débats passionnés quant à ses implications pour la gouvernance et la démocratie’’.

    ‘’Si certains y voient une garantie d’État de droit et de transparence, d’autres redoutent une dérive qui éloignerait le politique de ses fonctions premières. Une tare qui gangrène la démocratie dite représentative à la sénégalaise’’, analyse le journal.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’avenir de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar, sujet le plus en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’avenir de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar, sujet le plus en vue

    Dakar, 10 déc (APS) – La presse quotidienne s’est largement fait l’écho de la question de savoir si le mandat du maire de Dakar peut être révoqué ou pas, à la suite de sa radiation de la liste des députés de la 15e législature.

    Barthélémy Dias ‘’a accusé le régime en place, lundi 9 décembre, de vouloir utiliser le prétexte de la confirmation de sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf pour le remplacer à la mairie de Dakar’’, rapporte Sud Quotidien.

    M. Dias a soutenu, lors d’un point de presse, que sa radiation de la liste des députés n’était que le ‘’prétexte’’ de la ‘’révocation’’ de son mandat de maire, ajoute Sud Quotidien.

    Barthélemy Dias se veut le plus ferme possible. ‘’Je n’accepterai pas qu’on m’enlève de mon poste de maire de Dakar’’, rapportent Le Soleil et d’autres journaux en le citant.

    ‘’Ce qu’ils ont envie de faire à la mairie de Dakar, nous ne l’accepterons pas’’, écrit Vox Populi en reprenant les propos de M. Dias.

    Le maire insiste. ‘’Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds’’, jure-t-il à la une de L’As.

    Barthélémy Dias annonce un recours contre sa radiation

    ‘’Il y a une volonté manifeste de me mettre en prison pour m’arracher la mairie [de Dakar]’’, poursuit-il. Le Quotidien, qui le cite ainsi, annonce qu’il va déposer un recours contre sa radiation de l’Assemblée nationale.

    ‘’Ça va dans tous les sens’’, constate WalfQuotidien en faisant allusion aux interprétations données par plusieurs juristes, concernant une éventuelle révocation de Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar.

    WalfQuotidien note que ‘’malgré sa radiation à l’Assemblée nationale et l’agitation de sa révocation de ses fonctions de maire, droit dans ses bottes, Barthélémy Dias ne s’avoue pas vaincu’’. ‘’Il compte user de tous les moyens légaux pour conserver ses fonctions’’, ajoute le même journal.

    ‘’J’ai été condamné pour un délit, pas pour un crime’’, a argué M. Dias, cité par WalfQuotidien.

    Le maire de Dakar fait allusion à l’affaire pour laquelle il a écopé d’une condamnation pour coups motels. Il s’agit de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier avait été tué par balle, le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait à l’époque des faits.

    La condamnation de Barthélémy Dias est liée à cette affaire dans laquelle il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    ‘’Ce qui m’importe, c’est le mandat que Dakar m’a confié’’

    Le quotidien L’info décrit Barthélémy Dias comme ‘’très remonté contre les nouvelles autorités qui, pour lui, font peser les mêmes menaces sur la démocratie et l’État de droit qu’elles combattaient dans l’opposition’’.

    Le maire de Dakar ‘’n’a pas manqué de [dénoncer] l’illégalité de sa radiation de la liste des députés, même s’il ne comptait pas siéger’’ à l’Assemblée nationale, ajoute L’info.

    ‘’Lâchez-moi les basques et occupez-vous des problèmes des Sénégalais !’’ dit-il, cité par le journal Source A, s’adressant à la majorité qui gouverne le pays. ‘’Nous ne bougerons pas d’un iota [de la mairie de Dakar]. Ce qui m’importe, c’est le mandat que les Dakaroises et les Dakarois m’ont confié.’’

    Le quotidien Yoor-Yoor signale que Me Ngagne Touré, le président de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une structure de Pastef, le parti au pouvoir, a réagi à la conférence de presse de Barthélémy Dias, ‘’avec des textes à l’appui, pour marteler que le fils de Jean-Paul Dias ‘ne peut plus exercer son mandat de maire de Dakar’ en raison des dispositions de l’article 277 du Code électoral’’.

    Le quotidien EnQuête se demande s’il s’agit d’un ‘’nouveau chapitre dans la saga des purges politiques’’. ‘’Le paysage politique sénégalais, souvent secoué par des controverses et des conflits d’intérêts, connaît un nouvel épisode : la radiation de Barthélémy Dias’’ de son mandat parlementaire et ‘’la menace imminente de sa révocation de la mairie de Dakar’’.

    EnQuête ajoute : ‘’Cet évènement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une dynamique récurrente. Des figures politiques de l’opposition sont frappées par des mesures administratives ou judiciaires contestées. Le cas Dias, tout comme ceux de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Karim Wade, pose une question fondamentale : la loi est-elle appliquée de manière équitable ou sert-elle des intérêts partisans ?’’

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la tournée du chef de l’État au Moyen-Orient

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la tournée du chef de l’État au Moyen-Orient

    Dakar, 9 déc (APS) – La visite au Moyen-Orient du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fait partie des sujets phares des quotidiens parvenus lundi à l’APS, dont la plupart s’intéressent à l’audience qu’il a accordée à l’ancien ministre Karim Wade.

    ‘’Manœuvres à Doha’’, titre à ce sujet le quotidien EnQuête, selon lequel M. Faye a eu un tête-à-tête avec Karim Wade au Qatar, où il effectuait une visite officielle.

    ‘’Des sujets liés à l’attractivité du Sénégal ont été abordés par les deux hommes. Des sujets politiques ont également été évoqués’’, rapporte EnQuête.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’déconfine Karim Wade’’, qui vit en exil au Qatar depuis 2016, à la suite de sa condamnation pour enrichissement illicite par le régime de Macky Sall ‘’avec lequel il s’est pourtant réconcilié’’, note L’As.

    Ce journal, évoquant ‘’les desseins flous d’une audience’’, rapporte que Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade ‘’ont eu des échanges constructifs sur la situation du pays’’, selon les dires du chef de l’État.

    Le journal Le Quotidien soutient que cette audience ‘’soulève des interrogations’’, notamment ‘’sur la ‘cohérence’ de la démarche du chef de l’État par rapport à Wade fils, qui a choisi de soutenir le camp de Takku-Wallu au détriment de la liste de Pastef lors des élections législatives anticipées’’ du 17 novembre, après avoir ‘’soutenu la candidature de ‘Diomaye Président’ lors de la présidentielle de mars dernier’’.

    Le soutien des fonds souverains du Qatar et d’Abu Dhabi escompté

    Le Quotidien revient largement sur la visite officielle du président de la République au Moyen-Orient, affirmant que le Sénégal ‘’compte sur les fonds souverains arabes pour financer [son programme Sénégal 2050]’’. Il rappelle que lors du partage du référentiel des politiques publiques ‘’Sénégal 2050’’, le président de la République et son Premier ministre ‘’ont annoncé qu’ils allaient lever 18.496,83 milliards de francs CFA sur le marché intérieur’’.

    Selon le journal, le chef de l’État, dans ce dessein, ‘’compte aussi sur le soutien des fonds souverains du Qatar et d’Abu Dhabi’’ pour financer ‘’l’agenda national de transformation, à savoir [le programme Sénégal 2050’‘’.

    L’Observateur apporte de l’eau au moulin du quotidien. ‘’Derrière l’image’’ de la poignée de main entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade, ‘’l’impressionnant fonds qatari’’, schématise le journal.

    En plus de Karim Wade, signale L’Observateur, le président de la République ‘’s’est aussi entretenu avec le directeur général du Qatar Fund for Development, pour parler de coopération entre le Sénégal et le Qatar, de renforcement et d’accroissement des investissements dans les secteurs prioritaires [du programme] Sénégal 2050’’.

    Le Soleil note très sobrement que lors du Forum de Doha, auquel il a participé, Bassirou Diomaye Faye a partagé ‘’sa vision d’une Afrique décomplexée’’. Le journal ajoute que le chef de l’État, par la même occasion, ‘’a rencontré des investisseurs qataris et la communauté sénégalaise établie dans ce pays du Moyen-Orient’’.

    De ‘’sombres perspectives pour Barthélémy Dias’’

    WalfQuotidien constate que la révocation du mandat de député du maire de Dakar, Barthélémy Dias, en lien avec sa condamnation pour coups mortels, ‘’divise les spécialistes’’.  Il demeure cependant maire de Dakar, et ‘’il en sera ainsi jusqu’à ce que le président de la République en décide autrement’’, soutient Source A.

    ‘’Bassirou Diomaye Faye est le seul à pouvoir révoquer Barthélémy Dias. N’étant pas condamné pour un crime, certaines dispositions de l’article 135 de la loi numéro 1013-10 du 28 décembre 2013 ne peuvent être applicables à Dias fils’’, précise le même journal. 

    Le quotidien Les Échos évoque de ‘’sombres perspectives pour Barthélémy Dias’’, une allusion à l’affaire dans laquelle le maire de Dakar a écopé d’une condamnation pour coups motels. ‘’La famille de feu Ndiaga Diouf veut l’application de la contrainte par corps’’, elle ‘’souhaiterait enfin que soit appliquée la mesure de contrainte par corps, qui a été prise contre Barthélémy Dias’’, fait savoir le journal.

    ‘’Pour pouvoir enfin recouvrer les 25 millions de francs CFA de dédommagement que le juge lui a accordés à la condamnation de Barthélémy Dias en cassation, la famille compte utiliser ce moyen de pression de la détention privative de liberté pour l’amener à payer ladite somme’’, poursuit le journal Les Échos.

    Ndiaga Diouf avait été tué par balle le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait.

    La condamnation de ce dernier est liée à cette affaire dans laquelle il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La crise universitaire et la radiation de Barthélémy Dias au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La crise universitaire et la radiation de Barthélémy Dias au menu des journaux

    Dakar, 7 déc (APS) – La sortie médiatique du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, sur les difficultés des universités sénégalaises et la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature sont, entre autres, les sujets traités dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    L’Info rapporte que ‘’le déficit budgétaire [est] la cause des retards’’, dans la livraison des chantiers dans les universités et le paiement des bourses des étudiants.

    Le journal informe qu’à la suite des remous au sein des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a fait face à la presse, ce vendredi à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    ‘’Une occasion pour  Abdourahmane Diouf, d’expliquer le retard dans la livraison des chantiers et le paiement des bourses, les deux principaux points de revendication des étudiants qui ont conduit à des manifestations violentes à l’université Assane Seck de Ziguinchor, fermée depuis lors’’, note la publication.  

    EnQuête met en exergue  ‘’les réponses d’Abdourahmane Diouf’’ face aux difficultés des universités sénégalaises. ‘’Dr Abdourahmane Diouf a mis à profit cette rencontre, à l’université Gaston Berger (UGB) avec la Coordination des étudiants de Saint-Louis, pour se prononcer sur la situation des universités du Sénégal et également pour inviter les uns et les autres à mesurer les urgences pour construire une université nouvelle’’, note la publication.

    ‘’Situation des universités sénégalaises : diagnostic du mal’’, affiche à sa Une Sud Quotidien.  Le journal rapporte qu »’Abdourahmane Diouf a appelé à cette occasion les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs techniques et de services des universités sénégalaises à la paix ».

    ‘’L’autorité est largement revenue sur les problèmes  et maux qui gangrènent présentement le fonctionnement des universités du Sénégal. Des problèmes ayant pour noms l’insuffisance des budgets alloués aux universités, la non stabilité  des calendriers académiques, les bourses d’étudiants, entre autres’’, ajoute Sud Quotidien.

    WalfQuotidien titre Une: ‘’Les solutions du Dr Abdourahmane Diouf’’. Selon le journal, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ‘’s’est voulu rassurant quant à la bonne conduite de l’année académique au niveau des universités sénégalaises, tout en lançant un appel à l’apaisement et à la paix ».

    L’As s’intéresse à la révocation de la tête de liste de Samm Sa Kaddu de la liste des députés. ‘’Sur demande du Garde des sceaux, le bureau de l’Assemblée nationale a ,lors de sa réunion du jeudi 5 décembre 2024, procédé à la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés », rapporte la publication.

    Le journal indique que ‘’le ministre Ousmane Diagne a fondé sa demande sur l’application des articles 61 de la Constitution et de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.

    ‘’Pastef ne chante pas le Dias’’, titre Le Quotidien, soulignant que ‘’cette décision fait suite à une condamnation judiciaire devenue définitive en décembre 2023, dans l’affaire Ndiaga Diouf’’.    

    De son côté, Le Soleil met en exergue l’installation des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière tenue vendredi.  

    ‘’L’élection des bureaux de ces commissions devrait permettre le démarrage imminent des commissions techniques, première étape avant la tenue des plénières pour procéder à l’adoption du projet de loi de finances initiale pour l’année 2025’’, écrit le quotidien national.

     AB/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les ennuis judiciaires de Barthélémy Dias et la campagne de commercialisation de l’arachide

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les ennuis judiciaires de Barthélémy Dias et la campagne de commercialisation de l’arachide

    Dakar, 6 déc (APS) – Les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font l’écho d’une saisine de l’Assemblée nationale par le Garde des Sceaux demandant la révocation de Barthélémy Dias de son poste de député et la campagne de commercialisation de l’arachide.

    ‘’Bye-bye Assemblée’’, affiche à la Une L’Observateur, qui signale qu’après ‘’l’installation de la 15e Législature lundi dernier, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a officiellement saisi l’Assemblée nationale pour demander la révocation de Barthélémy Dias de son poste de député. Hier matin, le bureau de l’Assemblée nationale a été informé de cette décision, qui pourrait être communiquée aux autres députés dès aujourd’hui, lors de la plénière consacrée à la ratification des commissions’’.

    Selon L’Obs, c’est ‘’le début des gros ennuis pour le responsable de Taxawu qui, en plus d’être sur siège éjectable à l’hémicycle, risque de perdre son fauteuil de maire de Dakar’’.

    En décembre 2023, la Cour suprême avait rejeté le pourvoi en cassation introduit par les avocats de Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    M. Dias avait passé plusieurs mois en détention pour la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme a été tué par balle, lors de violences survenues à Dakar en 2011, dans un contexte préélectoral.

     »Le ministre de la Justice demande la révocation de Barthélémy Dias’’, rapporte Les Echos, qui écrit : ‘’Elu sur la liste de Samm Sa Kaddu qu’il a dirigée lors des élections législatives anticipées du 17 novembre, le maire de Dakar va dire adieu à son fauteuil de député’’.

    En effet, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a ‘’saisi l’Assemblée nationale pour demander la révocation de Barthélemy Dias. Une conséquence de sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf. Cette décision ne doit guère surprendre, vu les rapports très heurtés entre Barthélemy Dias et les patriotes qui sont au pouvoir (….)’’.  

    La révocation du mandat du député est ‘’une conséquence de l’application de sa condamnation définitive dans l’affaire dite Ndiaga Diouf qui lui a valu deux ans de prison dont six mois ferme assortis de dommages et intérêts de 25 millions à verser à la famille de Ndiaga Diouf’’.

    Le journal rappelle qu’en application stricte de l’article 61 alinéa 7 de la Constitution et l’article 51 alinéa 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ‘’un député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés sur demande du ministre de la Justice’’.

    Sud Quotidien aborde la commercialisation de l’arachide et parle d’une ‘’campagne à plusieurs vitesses’’.

    ‘’La campagne de commercialisation de l’arachide pour l’année 2023- 2024 a officiellement démarré hier, jeudi 5 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Cependant, dans les différents points de collecte, les graines d’arachide se font désespérément attendre, malgré la mobilisation des ressources financières par l’État et ses démembrements pour assurer le bon déroulement de cette campagne. Selon certains acteurs, les récoltes ne sont pas encore au rendez-vous. Pour d’autres, le problème réside dans l’indisponibilité des ressources financières nécessaires aux opérateurs privés et aux stockeurs, freinant ainsi le début effectif des activités’’, relève Sud.

    Le Soleil annonce que cette campagne, la Sonacos se fixe un objectif de collecte de 300 000 tonnes d’arachides. ‘’En visite, hier, à Louga, pour le démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide, le directeur général de la Sonacos s’est dit satisfait du bon déroulement et garde espoir que l’objectif de collecte fixé à 300.000 tonnes cette année sera atteint. Toutefois, les Opérateurs privés stockeurs (Ops) de Louga ont soulevé la faible densité des graines’’, rapporte le journal.

    Sur le même sujet, WalfQuotidien note le ‘’rêve brisé des paysans’’ à cause d’une ‘’faible production arachidière’’.

     »L’Etat, qui a fixé à 305 francs Cfa le prix plancher du kilo d’arachide, risque de retourner les montants décaissés au Trésor faute de vendeurs. Car, les rendements n’ont pas atteint les prévisions des producteurs qui, selon plusieurs acteurs, ont eu une mauvaise saison’’, écrit Walf.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue l’endettement du Sénégal

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue l’endettement du Sénégal

    Dakar, 5 déc (APS) – L’endettement du Sénégal et les chantiers législatifs de la nouvelle majorité sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    L’As rapporte que la dette extérieure du Sénégal a atteint plus de 39 milliards de dollars. ‘’Le rapport sur la dette internationale a été publié le mardi 3 décembre par la Banque mondiale. L’institution financière internationale révèle que la dette extérieure du Sénégal a atteint plus de 39 milliards de dollars. Une situation préoccupante pour le nouveau régime, qui récemment disait éprouver des difficultés pour trouver les traces de l’utilisation de ces fonds’’, écrit le journal.

    Selon Le quotidien Le Soleil, le rapport renseigne que le Sénégal, l’Ukraine et Maurice ont enregistré les plus fortes augmentations de leur dette en 2023 parmi les pays à faible revenu éligibles à l’IDA. Le Mozambique (38,3%), le Sénégal (25,9%), le Pakistan (13,6%), le Kenya (12,8 %) et la République dominicaine (10,3%) ‘’ont eu les ratios les plus élevés de paiements d’intérêts sur la dette totale par rapport aux recettes d’exportation, une situation qui a affaibli leur situation budgétaire’’, constate le rapport.

    Le journal explique comment la dette du Sénégal a explosé en 20 ans. ‘’L’encours total de la dette extérieure du Sénégal est passé de 4,650 milliards de dollars (1 dollar = 622 FCFA au cours actuel du dollar) en 2010 à 39,950 milliards de dollars en 2023. Dans ce stock, la part de la dette extérieure à long terme est passée à 32,826 milliards de dollars en 2023 contre 4,198 milliards de dollars en 2010. La moitié (50%) est constituée de dette multilatérale. Mais, on note une part croissante de la dette privée (33% du total), passant de 1,048 milliard de dollars en 2010 à presque 16 milliards de dollars en 2023’’, écrit le journal.

    Il ajoute : ‘’Le stock de la dette extérieure à court terme est estimé à 4,858 milliards de dollars en 2023. Le service de la dette est ainsi estimé à 1,527 milliard de dollars en 2023 contre 101 millions de dollars en 2010. Par créancier, la Banque mondiale arrive en tête (23% du stock de la dette multilatérale du Sénégal), suivie de la Banque africaine de développement (10%), de la Chine (7% de la dette bilatérale) et de la France (6%)’’.

    Sur le même sujet, L’Observateur rappelle que le 26 septembre, ‘’la mèche a été allumée par le chef du Gouvernement, déclenchant l’éclat de la vérité sur une nébuleuse économique jusqu’alors cachée’’.

    ‘’Lors d’une conférence de presse, à Dakar, consacrée à un état des lieux des Finances publiques, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a jeté un pavé dans la mare en accusant le régime sortant du Président Macky Sall d’avoir maquillé les chiffres pour présenter une image du Sénégal comme une économie +solide+’’, écrit le journal.

    La publication note que ‘’d’après le rapport 2024 de la Banque mondiale sur la dette internationale, le Sénégal figure parmi les pays les plus endettés de la catégorie des pays à revenu intermédiaire, aux côtés de l’Ukraine et de l’ile Maurice. Avec un encours total de la dette extérieure s’élevant à 39,950 millions de dollars US, soit environ 24 888,85 milliards FCFA, le pays se trouve sous la pression d’un fardeau financier de plus en plus écrasant’’.

    Vox Populi revient également sur cet épisode. Le ministre de l’Economie, Abdourahmane Sarr ‘’révélait que la dette publique a été annoncée en moyenne à 65,9% du PIB durant 2019-2023, mais en réalité, elle a été en moyenne de 76,3% du PIB en raison des déficits publics plus élevés que publiés’’. Ainsi, disait-il, ‘’en fin 2023, la dette de l’Etat central, hors secteur parapublic, est à 15 664 milliards, soit 83,7% du PIB alors qu’elle était annoncée à 13 772 milliards ou 73,6% du PIB. II s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1892 milliards soit 10% du PIB de plus’’.

    Le quotidien aborde les chantiers législatifs de la nouvelle majorité. ‘’Outre le vote de la loi de finances qui semble constituer la priorité des priorités de la nouvelle Assemblée, on note la Haute Cour de justice parmi les attentes les plus pressantes envers le nouveau régime’’, écrit le journal.

    Concernant le vote de la loi de finances initiale 2025, WalfQuotidien parle de ‘’course d’obstacles’’.

    ‘’Le gouvernement veut faire voter le projet de loi de finances initiale 2025 dans les plus brefs délais. Mais ses plans risquent d’être contrariés par l’opposition qui a décidé de saisir la justice’’, écrit Walf.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la liste des médias reconnus par l’Etat et la DPG

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la liste des médias reconnus par l’Etat et la DPG

    Dakar, 4 déc (APS) – La publication d’une liste provisoire de 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’Etat comme étant conformes aux dispositions du code de la presse et la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Soleil signale que ‘’la liste des médias conformes avec la réglementation en vigueur a été dévoilée, mardi 3 décembre 2024’’. ‘’’Initialement au nombre de 535 (chaines de radio, télévisions, journaux imprimés, presse en ligne, Web Tv), seuls 112 sont en règle au regard des dispositions du Code de la presse’’, selon le journal.

    En conférence de presse, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’c’est le fruit d’un travail d’assainissement et de restructuration du secteur de la presse. Il a expliqué que cette volonté du gouvernement est motivée par une prolifération de fausses nouvelles, des discours haineux, une non-lisibilité sur les sources de financement de certains groupes de presse, mais aussi un foisonnement des titres (…)’’, rapporte le journal.

    ‘’La Médiamétrie de Aliou Sall’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que les médias non reconnus ont 72heures pour se conformer au Code de la presse. Le journal note que la promotrice du Groupe 3M Universels, Maimouna Ndour Faye, dont les médias ne figurent pas sur la liste rendue publique, mardi, ‘’a chargé Alioune Sall et a décidé d’attaquer en justice cette décision car, soutient-elle, il n’appartient pas au ministre de +décider de la légalité ou non d’un média+ ».

    Le quotidien EnQuête parle de ‘’tempête sur la presse’’. ‘’Une liste provisoire décriée avec l’absence de médias comme Le Quotidien, Source A, L’As et 7TV. Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cedeps) dénonce une menace pour la liberté de presse et va attaquer l’arrêté ministériel en cause. Les médias ont 72H pour se conformer aux exigences de la plateforme de déclaration des médias’’, écrit la publication.

    Le Quotidien dénonce ‘’le Sall coup de l’Etat’’. Dans un éditorial, l’Administrateur du groupe Avenir communication écrit : ‘’Beaucoup de lecteurs comme nous, ont bien été étonnés de voir que Le Quotidien n’est pas présent dans la liste des médias reconnus par l’Etat du Sénégal, l’Etat Pastef plutôt. Le ministre de la Communication s’est livré à un exercice unilatéral dont, seuls les autocrates ont le secret, de mettre en place une plateforme d’identification ou de certification des médias, sans aucune forme de concertation avec les acteurs concernés en premier lieu’’.

    Il ajoute : ‘’Cette initiative vicieuse avait été dès son début, contestée aussi bien par l’Appel que par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), tant dans la forme que dans le fond. Sans aucune concertation, on a voulu nous faire soumettre des données sur un outil, avec des documents à l’appui dont la majorité des médias n’étaient pas en possession. Pour preuve, un quitus fiscal en règle était à fournir au moment où tous les médias étaient en contentieux avec les services des Impôts, avec des comptes bloqués. On réclamera des états financiers également dont chacun est libre de verser toute la paperasse comptable voulue’’.

    Pour L’As, ‘’l’Etat zappe les médias encombrants’’.

    Sur un autre sujet, le même journal signale que le Premier ministre Ousmane est ‘’prêt’’ à faire sa Déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui lui est acquise.

    Selon Le Soleil, ‘’la Déclaration de politique générale (est) imminente’’.  En Conseil des ministres, mardi, le Premier ministre a informé de sa volonté de s’acquitter de cet exercice dans les plus brefs délais à l’Assemblée nationale, rapporte le journal.

    ‘’Surfant sur sa majorité confortable, Sonko est désormais prêt pour sa DPG’’’, écrit Le Témoin.

    OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’installation de la 15e législature

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’installation de la 15e législature

    Dakar, 3 déc (APS) – L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Malick Ndiaye au volant » de l’Assemblée nationale, affiche à la Une Le Soleil. ‘’Il va désormais occuper le perchoir pour les cinq prochaines années. Le désormais ex-ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été élu, hier nouveau président de l’Assemblée nationale’’, écrit le quotidien national.

    Libération souligne que l’ancien ministre, élu avec 134 voix (sur 165), à l’âge de 41 ans  »devient le plus jeune président de l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal ».

    Selon WallfQuotidien, El Malick est  »la surprise du chef’ ». Le journal note que  »dès les premières heures de l’ouverture de la première session ordinaire, la couleur est annoncée. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives du 17 novembre dernier qui était venu rendre sa démission a été reçu par El Malick Ndiaye. Un tête-à-tête ou rien n’a presque suinté, à part quelques bribes’’.

    L’As indique que  »la boucle est bouclée ».  »Après Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko à la Primature, c’est en effet au tour de Malick Ndiaye de prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Et en devenant la deuxième personnalité de l’Etat, le désormais ex-ministre des Transports complète le trio qui a incarné, au Pastef durant des années, le combat contre le +système+ », rapporte le journal.

    Au-delà de l’élection de Malick Ndiaye au perchoir de l’Assemblée nationale, ‘’Pastef accapare tout’’, lors de la première session, mentionne Le Quotidien, soulignant que  »le Pastef prend tous les postes du bureau de l’institution parlementaire » alors que la coalition Takku Wallu  »dénonce un abus et annonce des recours ».

    Pour Sud Quotidien,  »Pastef dicte sa loi ». Le journal écrit:  »Lors de cette première session marquée par les premières tensions entre la majorité Pastef et l’opposition Takku Wallu, le Pastef a profité du boycott de l’opposition pour s’accaparer de tous les postes du nouveau bureau de l’Assemblée nationale présidé par l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye’’.

    L’Info parle du  »rouleau compresseur » de Pastef qui  »a privé le groupe de l’opposition du poste de 8e vice-président et fait passer le vote du bureau de l’Assemblée nationale comme lettre à la poste’’.

    Le quotidien Vox populi s’intéresse au léger réaménagement ministériel intervenu dans la foulée de l’élection de Malick Ndiaye. Abass Fall, élu député sur la liste de Dakar, entre au gouvernement.   

    Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.

    AB/OID