Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye

    Dakar, 2 déc (APS) – Les mesures annoncées par le chef de l’Etat contre l’oubli du massacre des Tirailleurs par l’Armée coloniale française, l’installation de la 15e législature et les hommages au président de l’association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, décédé dimanche à Dakar, sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Sénégal a commémoré, ce premier décembre 2024, le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, sous le sceau du devoir de mémoire qui commande que les victimes soient identifiées et les responsabilités situées, de manière à préserver cette histoire « de l’oubli et de la falsification ».

    ‘’Le camp militaire du lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, a abrité, dimanche, officiellement la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais. Occasion saisie par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour annoncer cinq mesures phares pour que ce massacre ne tombe pas dans l’oubli’’, rapporte WalfQuotidien.

    Le journal cite l’érection d’un mémorial en l’honneur des tirailleurs à Thiaroye pour servir de lieu de recueillement et de mémoire ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires, la mise en place d’un centre de documentation et de recherche dédié aux tirailleurs, la dénomination des rues et des places qui porteront le nom de cet événement tragique, l’introduction de l’histoire de Thiaroye et des tirailleurs dans le curricula du système éducatif et l’inscription de la journée du tirailleur, le 1er décembre dans l’agenda annuel de l’Etat.

    Le président  »désire mettre fin à l’omerta sur cet épisode tragique voulue et entretenue par l’autorité coloniale’’, dit Enquête.  

    ‘’Thiaroye mémoire restaurée’’, affiche Le Soleil, soulignant qu’en présence de cinq chefs d’Etat africains (Gazzouani, Azali, Barro, Emballo, et Nguéma),  le président de la République, a rendu un vibrant hommage aux tirailleurs sénégalais tués au camp Thiaroye, le 1er décembre 1944. Il a à cette occasion appelé à  »une justice sans haine ».

     »Diomaye au front’’, selon Sud Quotidien, qui écrit :  »Par devoir de mémoire pour l’histoire et contre l’oubli et pour la manifestation de la vérité, le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, le 1er décembre 1994  par des forces de l’armée française au camp militaire de Thiaroye-Gare, a été célébré, dimanche 1er décembre 2024. Une cérémonie grandiose qui a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat et de représentants de plusieurs pays africains et de la France ».

    Source A note que le Sénégal ‘’tient visiblement à la restauration de la vérité dans le dossier dit +le massacre des tirailleurs sénégalais au camp Thiaroye le 1er décembre 1944+’’. »En effet, lors du 80e anniversaire de la commémoration de cette douloureuse page de l’histoire, le président Bassirou Diomaye Faye a demandé la poursuite des travaux pour le rétablissement de la vérité’’, rapporte la publication.

    En politique, Vox populi annonce que la rentrée parlementaire est prévue, ce lundi. La publication signale qu’Anta Babacar Ngom, élue sur la liste de la coalition Samm sa Kaddu, sera ‘’députée non-inscrite malgré les sollicitations exprimées par les groupes parlementaires en gestation’’.

    A propos du bureau de l’assemblée nationale, Le Quotidien relève que le Pastef, avec sa majorité,  »va se tailler la part du lion ». Le journal rapporte que la coalition Takku Wallu  »enrôle Abdou Karim Sall » tandis que  »Aissata Tall Sall (est) en pole pour diriger le groupe parlementaire ».

    Il y a eu  »des tractations jusqu’au bout du bout’’, selon Les Echos, indiquant que  »Takku Wallu a été sauvée par Abdou Karim Sall » pour obtenir ainsi le  »’seul groupe parlementaire de l’opposition ».

    La presse du jour rend  hommage au président de l’association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, décédé dimanche à l’âge de 79 ans.  »Une belle plume se brise », affiche à sa Une L’As. ‘’Le décès d’Alioune Badara Bèye, président de l’association des écrivains du Sénégal, survenu dimanche, a attristé les hommes de lettres et d’arts et la famille des écrivains. Parti à l’âge de 79 ans, le dramaturge est reconnu par ses pairs comme un homme dont l’humanité et l’intégrité ont éclairé le chemin de tant d’autres’’, témoigne la publication.

    Vox populi écrit qu’avec le décès d’Alioune Badara Bèye,  »les lettres sénégalaises et africaines perdent une belle plume ». 

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs à Thiaroye, à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs à Thiaroye, à la Une

    Dakar, 30 nov (APS) – La commémoration dimanche du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, le 1er décembre 1944, est à la Une de la presse quotidienne sénégalaise de ce samedi.

     »Troubles de mémoire(s) », affiche à la Une Sud Quotidien, qui qualifie cet épisode de l’histoire coloniale française en Afrique au sud du Sahara, de  »drame, où des dizaines de tirailleurs sénégalais furent massacrés après avoir réclamé leurs droits (…) dans un contexte politique complexe, marqué par (…) la montée des revendications anticoloniales et les incertitudes et ambiguïtés du pouvoir colonial’’.

    Les droits en question concernaient le versement de leur pécule et de diverses primes et indemnités.

    Dans un dossier de plusieurs pages consacré à cet évènement, le journal donne également la parole à l’historien sénégalais Mamadou Diouf, professeur à l’université de Columbia, aux Etats-Unis.

     »Thiaroye est un signal fort envoyé par le nouveau régime sénégalais qui s’écarte de ses prédécesseurs pour souligner son engagement souverainiste et interroger la relation avec la France depuis l’indépendance’’, estime, dans les pages de Sud, le président du Comité de commémoration du massacre de Thiaroye.  

    De son côté, Le Quotidien, qui titre à sa une ‘’Thiaroye sang histoire’’ propose un reportage au ‘’camp de Thiaroye où a eu lieu le massacre’’, selon le journal. La publication écrit qu’il y a ‘’eu 35 ou 70 morts officiellement, voire plus, en attendant que la lumière soit faite sur cette tragédie’’.

    En effet, le bilan donné par les autorités françaises est contesté par plusieurs historiens qui estiment à plusieurs dizaines le nombre de tirailleurs tués dans le camp de Thiaroye, après avoir participé à la libération de la France du joug nazi.  

    La publication donne également la parole à l’acteur, scénariste et réalisateur sénégalais, Bamar Kâne, qui joue dans le film ‘’Tirailleurs’’ de Mathieu Vadepied.

    ‘’Ce qui s’est passé à Thiaroye est une injustice, c’est un drame, et ce sont des assassinats, des exécutions’’, dit Kâne, tandis que, note le journal,  »’le régime de Diomaye-Sonko’’ [des noms du chef de l’Etat et du Premier ministre] a décidé de raviver le passé colonial et de l’interroger’’ dans le but de ‘’déconstruire’’ le récit officiel de la France, ‘’en donnant un cachet officiel à ce 1er décembre avec des célébrations commémoratives’’.

    Jeudi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que son homologue français, Emmanuel Macron, lui a adressé une lettre pour reconnaître que ce qui s’est passé à Thiaroye le 1er décembre 1944 n’était ni plus ni moins qu’un ‘’massacre’’.

    Toujours sur le même sujet, L’Observateur a tenté de remonter le temps en relatant le récit d’El Hadj Abdou Mboup, 90 ans, ‘’témoin du massacre’’.

    ‘’Tout a commencé entre 8 heures 30 et 9 heures, ce matin du 1er décembre 1944. C’était un véritable concert de coups de feu’’, se souvient celui qui était âgé à l’époque de 10 ans.

    En écho, Biram, 86 ans, fils de Mbap Senghor pensent que ‘’certains témoignages laissent croire que [son] père a fait partie de ceux qui ont été exécutés sur leur lit d’hôpital’’, après qu’il soit blessé dans l’assaut.  

    En politique, Le Soleil s’intéresse à la question du chef de l’opposition, mettant à sa une les photos du président Macky Sall (2012-2024) et de son dernier Premier ministre Amadou Ba, qui avaient tous deux dirigé leur propre liste lors des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

    Si la coalition de Macky Sall, est arrivée deuxième avec 16 députés et celle d’Amadou Ba, troisième, avec 7 sièges, loin derrière la liste PASTEF (pouvoir) qui en a obtenu 130, le journal souligne que la ‘’question [du chef de l’opposition] revient sur la table après chaque élection ,  »mais reste irrésolue’’.  

    Pour la publication, il s’agit tout simplement de ‘’L’arlésienne de la vie politique sénégalaise’’.

    Dans le même journal, l’ancien chef d’état-major général des Armées sénégalaises donne son avis sur le départ des troupes françaises d’Afrique, une question qui est revenue au devant de l’actualité, notamment au Tchad et au Sénégal, après une interview du président Bassirou Diomaye Faye avec la presse française.

    Estimant qu’il s’agit du ‘’symbole d’une page qui se tourne, le général Babacar Gaye indique que, cette question est en même temps, ‘’dans certains cas’’, ‘’une page qui se déchire plus qu’elle ne se tourne’’.  

    ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité judiciaire et la présence militaire française au Sénégal dominent l’édition du jour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité judiciaire et la présence militaire française au Sénégal dominent l’édition du jour

    Dakar, 29 nov (APS) – L’actualité judiciaire et la présence de soldats français au Sénégal dominent l’édition des quotidiens de ce vendredi, qui racontent le procès de Moustapha Diakhaté, l’opposant condamné à deux mois de prison ferme pour insulte et outrage aux bonnes mœurs.

    ‘’Moustapha Diakhaté s’est braqué’’, titre Source A. Autrement dit, l’ancien député a maintenu devant le juge les propos pour lesquels il était jugé à Dakar.

    ‘’Ce n’est pas [ma faute] si l’émission (celle au cours de laquelle il a tenu les propos décriés) est vue par des millions de Sénégalais. C’est une télé. J’ai dit que ceux qui ont donné la majorité à ce parti ont fait du mal à ce pays’’, note Source A en citant M. Diakhaté.

    Les avocats de l’ancien ministre Samuel Sarr considèrent l’emprisonnement de leur client comme une ‘’commande politique’’, écrit le journal Les Échos.

    ‘’L’ancien ministre et directeur général de West African Energy a passé hier sa première nuit en prison’’, lit-on dans Libération.

    ‘’Monsieur Samuel Sarr est poursuivi en justice pour le délit d’abus de biens sociaux, sur des bases erronées’’, écrit Libération en citant les clients du prévenu, également ancien directeur général de la Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal.

    M. Sarr est soupçonné d’avoir commis des actes d’‘’usurpation de titre’’, de ‘’faux’’ et d’‘’usage de faux en écritures privées’’ et d’‘’association de malfaiteurs’’, lors du montage financier d’un projet de distribution d’énergie électrique.

    Il a été placé sous mandat de dépôt après avoir été auditionné par un juge d’instruction, jeudi.

    Concernant la politique, l’histoire et la mémoire surtout, les quotidiens ont relayé l’interview donnée à l’Agence France-Presse par le président de la République.

    ‘’La Chine est notre premier partenaire commercial. Est-ce que la Chine a une présence militaire au Sénégal ? Non’’, ‘’Les autorités françaises doivent envisager d’avoir un partenariat dépouillé de cette présence militaire-là’’, ‘’J’ai reçu du président Emmanuel Macron une lettre dans laquelle il reconnaît que c’était un massacre’’.

    La dernière citation est relative à la tuerie dont ont été victimes, à Thiaroye (ouest), de nombreux soldats des colonies françaises d’Afrique en 1944.

    ‘’Un changement de doctrine militaire’’

    ‘’Les quatre vérités de [Bassirou Diomaye Faye] à la France’’, titre L’info avant de rapporter les propos du président de la République.

    Selon le journal Le Quotidien, 350 soldats français sont présents au Sénégal. ‘’Leur présence entrave notre souveraineté’’, ajoute-t-il en citant le président de la République.

    Les propos du chef de l’État font croire au même journal que ‘’c’est un changement de doctrine militaire annoncé’’.

    ‘’Le devoir de vérité’’, lit-on sur la une de WalfQuotidien, selon lequel Bassirou Diomaye Faye préconise ‘’la manifestation de toute la vérité’’ sur le massacre perpétré à Thiaroye.

    ‘’La France avait parlé de 35 personnes tuées’’, mais ‘’plusieurs historiens avancent un nombre de victimes bien plus élevé que celui-là’’, signale Le Quotidien.

    Le massacre des soldats africains à Thiaroye sera commémoré dimanche prochain, à Dakar, à l’initiative des autorités sénégalaises.

    ‘’Fatou Diouf remet les pendules à l’heure’’, titre L’as, concernant l’accord de pêche qui lie le Sénégal à l’Union européenne.

    L’As signale que ‘’sur une contrepartie financière de 10 milliards de francs CFA attendue du protocole d’accord de partenariat […] d’une durée de cinq ans, l’Union européenne n’a versé au Sénégal qu’une somme de 6,5 milliards de francs CFA’’. Il cite la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.

    ‘’L’initiative de ne pas poursuivre l’accord de pêche [sénégalo-européen] est une décision du Sénégal, pas celle de l’[Union européenne]’’, soutient Mme Diouf. De ces propos relayés par Le Soleil, elle dément le représentant de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani.

    L’Union européenne n’envisage pas de renouveler le protocole de pêche signé en 2019 avec le Sénégal, en raison de ‘’défaillances’’ constatées dans la lutte menée par les services de pêche sénégalais contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a déclaré M. Pisani à la presse, le 12 novembre.

    ESF/FKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la fermeture de l’université Assane-Seck de Ziguinchor

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la fermeture de l’université Assane-Seck de Ziguinchor

    Dakar, 28 nov (APS) – La fermeture des campus de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) est l’un des sujets les plus en vue dans l’édition de la presse pour ce jeudi.

    Le conseil académique de ladite université a décidé, mercredi, de fermer le campus pédagogique dudit établissement public d’enseignement supérieur, ‘’jusqu’à nouvel ordre’’.

    Il a annoncé la dissolution des amicales d’étudiants et la suspension du renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.

    Ces mesures ont été prises à la suite d’une ‘’grève illimitée’’ des étudiants et d’affrontements entre ces derniers et les forces de l’ordre, des heurts au terme desquels plusieurs blessés ont été dénombrés, selon plusieurs journaux. Des étudiants ont été arrêtés, affirment diverses sources médiatiques.

    ‘’Des mesures urgentes’’

    ‘’Hier, en Conseil des ministres, le chef de l’État s’est montré très préoccupé par les tensions dans les universités publiques […] Bassirou Diomaye Faye a exhorté le ministre de l’Enseignement supérieur à trouver des réponses structurelles à tous les maux qui gangrènent le système universitaire’’, écrit L’As.

    Le journal Les Échos note que ‘’le conseil académique opte pour la radicalité’’ en fermant l’université Assane-Seck jusqu’à nouvel ordre.

    ‘’Le CA (conseil académique) n’est pas une structure compétente pour dissoudre les amicales’’, affirme le même journal en citant un responsable du département des sciences et technologies de ladite université.

    Le journal L’info parle d’une ‘’solution radicale des autorités’’ et estime que ‘’le bras de fer opposant les étudiants de l’université Assane-Seck à l’administration de ce temple du savoir est loin d’être terminé’’.

    L’Observateur évoque des ‘’décisions radicales’’. Il estime que ‘’le dégel n’est pas encore envisageable’’ dans cet établissement d’enseignement supérieur.

    ‘’Contestations et revendications sociales : Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko en sapeurs-pompiers’’, titre Le Quotidien, ajoutant que ‘’le conseil académique […] a opté pour la méthode forte’’.

    ‘’Prendre des mesures urgentes pour assurer la continuité des activités pédagogiques dans les universités. C’est l’une des instructions données par le président de la République au gouvernement lors du Conseil des ministres’’ de ce mercredi, rapporte Le Soleil.

    ‘’Un plan d’urgence’’

    WalfQuotidien annonce que ‘’Bassirou Diomaye Faye décrète un plan d’urgence’’ à la suite de la grève à l’université Assane-Seck.

    Les quotidiens annoncent aussi la convocation des députés en vue de leur prise de fonctions. ‘’Il revient au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de fixer la date d’installation [de la 15e législature]’’, lit-on dans Sud Quotidien.

    ‘’La balle [est] dans le camp de Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Le Quotidien.

    ‘’En Conseil des ministres, le président [de la République] a annoncé qu’il convoquera par décret la première session de la nouvelle [législature]’’, affirme Le Quotidien, ajoutant : ‘’Dans la foulée, le gouvernement […] devrait démissionner.’’

    L’arrestation de l’ancien ministre Samuel Sarr est également évoqué dans les quotidiens.

    M. Sarr, arrêté depuis plusieurs jours, devrait être auditionné ce jeudi par un juge d’instruction, selon L’Observateur.

    Le même journal rappelle qu’il est soupçonné d’avoir commis des actes d’‘’usurpation de titre’’, de ‘’faux’’ et d’‘’usage de faux en écritures privées’’ et d’‘’association de malfaiteurs’’, lors du montage financier d’un projet de distribution d’énergie électrique.

    ‘’L’affaire Samuel Sarr révèle des choses invraisemblables’’, commente L’As en proposant ‘’neufs points’’ permettant de ‘’comprendre’’ son dossier judiciaire.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    Dakar, 27 nov (APS) – Les décisions prises par le gouvernement en vue de la commercialisation des récoltes sont le sujet le plus commenté dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    L’info, comme les autres journaux, annonce que 23 mesures ont été prises lors du conseil interministériel consacré à la vente des produits agricoles. Il cite le privilège donné aux huiliers et commerçants locaux par le gouvernement, lequel tient à réduire les exportations de graines d’arachide au strict minimum, pour ne pas les interdire simplement.

    Même s’il privilège la ‘’préférence nationale’’, le gouvernement est favorable à la participation de tout le secteur bancaire – sénégalais et étranger – au financement de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, selon L’info.

    ‘’Le Premier ministre a donné des indications claires à ses ministres pour que les filières anacarde, riz, coton et maïs ne soient pas oubliées. Pour chaque produit, il a fait des recommandations’’, lit-on dans L’As.

    WalfQuotidien parle d’une ‘’hausse inédite’’ du prix du kilogramme d’arachide fixé à 305 francs CFA, soit 25 francs de plus sur le tarif indiqué lors de la dernière campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    Une ‘’mesure qui rend justice aux agriculteurs’’

    Sidy Ba, le président du Cadre de concertation des producteurs agricoles, une organisation paysanne basée à Kaolack (centre), est insatisfait du prix fixé. ‘’Avec ce nouveau régime, on pensait que les paysans allaient sortir de la précarité (…) On s’attendait à ce que le prix du kilo d’arachide soit fixé à 500 francs CFA. Fixer le prix à 305 francs, c’est proposer moins que le prix de la campagne de l’année dernière’’, note WalfQuotidien en citant Sidy Ba.

    Pourtant, en fixant ce prix, ‘’le Premier ministre […] assure que l’État est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (une organisation paysanne)’’, signale Sud Quotidien.

    Les mesures prises vont servir à ‘’consolider la production nationale et à réduire la dépendance envers les importations’’, résume WalfQuotidien après avoir énuméré les décisions prises lors du conseil interministériel.

    ‘’L’annonce du prix officiel à 305 francs CFA […] a été une grosse déception pour certains producteurs qui s’attendaient à plus que ce montant’’, note L’Observateur.

    En ce qui concerne le prix de l’arachide, le Soleil évoque, à l’opposé de L’Observateur, une ‘’nouvelle qui soulage presque tous les acteurs’’ concernés par la campagne de vente des récoltes.

    Le Témoin Quotidien estime qu’‘’il y a lieu de saluer cette mesure qui rend justice aux agriculteurs’’.

    Le même journal est d’avis que ‘’les enfants du laboureur ne prendront pas la relève aussi longtemps que les prix [des produits agricoles] seront tirés vers le bas’’.

    ‘’Le cadeau de fin d’année de Bassirou Diomaye Faye aux paysans’’, titre Source A.

    ‘’La fin de l’état de grâce’’

    Il a été aussi question des semences lors du conseil interministériel. À ce sujet, ‘’le chef du gouvernement a [fait] plusieurs [recommandations] au ministre de l’Agriculture’’, rapporte Libération.

    Le même journal ajoute qu’il a été demandé au ministre concerné de revoir les contrats signés avec les semenciers, d’évaluer le système de certification de la qualité des semences, etc.

    La presse quotidienne évoque aussi les luttes syndicales menées dans les établissements de santé, les écoles et les universités.

    ‘’Le climat social […] traverse une période de turbulences, avec des grèves et des revendications multiples dans divers secteurs’’, observe EnQuête, ajoutant que ‘’les tensions sociales mettent à l’épreuve la capacité du nouveau gouvernement à répondre efficacement aux attentes des [syndicats]’’.

    ‘’Deux secteurs particulièrement affectés sont la santé et l’enseignement supérieur, où des mouvements de protestation sociale traduisent un profond malaise’’, poursuit le même journal.

    Le Quotidien pense que c’est ‘’la fin de l’état de grâce’’. ‘’Les syndicats de la santé et de [l’enseignement] annoncent des grèves prévues en décembre’’, affirme-t-il.

    L’Observateur annonce l’arrestation de plusieurs étudiants à Ziguinchor (sud), précisant qu’ils ont été appréhendés à la suite d’un rassemblement au cours duquel ils protestaient contre leurs conditions de travail.

    Les heurts entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés chez les premiers, selon L’Observateur.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les pratiques illicites du secteur extractif et les affaires judiciaires au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les pratiques illicites du secteur extractif et les affaires judiciaires au menu

    Dakar, 26 nov (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’APS s’intéressent aux pratiques illicites dans le secteur extractif sénégalais et aux déboires judiciaires de certaines personnalités dont l’ancien député Moustapha Diakhaté.

    Le Soleil, ayant cité un rapport de l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NRGI), rapporte que le Sénégal « perd plus de 95 milliards de francs CFA par an dans le secteur extractif », du fait de pratiques illicites comme les fausses facturations commerciales, l’évasion fiscale ou la corruption.

    Sud Quotidien reprend les mêmes données rendues publiques par l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles, une structure de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

    « Dans le secteur extractif, avant l’exploitation du pétrole, le Sénégal perdait jusqu’à 153 millions de dollars de recettes fiscales potentielles à cause de la fausse facturation commerciale, une somme équivalant à 95,5 milliards de francs CFA », écrit ce journal.

    « Les flux financiers illicites sont un cancer pour l’économie des pays africains », dont le Sénégal, qui « ne maîtrise toujours pas son flux économique issu des hydrocarbures », relève sur le même sujet le quotidien Libération.

    Pour le reste, c’est plutôt les affaires qui inspirent les journaux. Le Quotidien, par exemple, revient sur les déboires judiciaires de l’ancien député Moustapha Diakhaté et du journaliste Adama Gaye. « Le parquet balance », titre le journal, selon lequel MM. Diakhaté et Gaye, arrêtés vendredi, « ont connu des fortunes diverses hier [lundi] après leur face-à-face avec le procureur ».

    « Le premier nommé a été placé sous mandat de dépôt, alors que le second bénéficie d’une liberté provisoire, en attendant son jugement en flagrant délit, ce vendredi », précise Le Quotidien. « Moustapha Diakhaté en prison, Adama Gaye bénéficie d’une liberté provisoire », résume le quotidien Enquête.

    « La restriction des libertés publiques par le recours à des délits d’opinion, jadis dénoncée par les défenseurs des droits humains, est toujours en vogue. Les nouvelles autorités, selon l’opposition, semblent avoir +reconduit les mêmes pratiques pour confisquer la parole de tous ceux qui dérangent+ », lit-on dans les colonnes de Walfquotidien.

    L’info également fait observer que le pouvoir se retrouve « sous le feu des critiques de leaders politiques et de la société civile qui dénoncent une atteinte à la liberté d’expression ».

    Le quotidien Tribune rapporte que « près de 19 milliards en cocaïne [ont été] saisis » par les agents de la brigade mobile des douanes de Koungheul (centre). Il s’agit de « 210 plaquettes de cocaïne pure d’un poids total de 235 kilogrammes », précise le journal.

    Selon Rewmi quotidien, au total, « 2,114 tonnes de cocaïne [ont été] saisies entre mars et novembre 2024 » sur le corridor Dakar-Kidira, soit une contrevaleur totale estimée à « près de 169 milliards de francs CFA ».

    Le quotidien L’As évoque le débat sur le statut du chef de l’opposition et rappelle que la Constitution du Sénégal, depuis sa version de 2001, consacre le statut de l’opposition et de son chef. « Mais jusqu’à présent, le Sénégal reste suspendu à l’adoption d’une loi en vue de déterminer les critères. Un débat que la prochaine législature pourrait trancher », selon le journal.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’intéressent aux nouveaux députés

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’intéressent aux nouveaux députés

    Dakar, 25 nov (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS abordent divers sujets, dont les attentes suscitées par la législature issue des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

    Le Soleil par exemple, dans son édition du jour, évoque l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, l’élection de son président, la mise en place des commissions parlementaires, le vote du budget de l’État pour 2025, etc.

    « Dès la proclamation officielle des résultats des élections législatives par le Conseil constitutionnel, le processus d’installation de la 15e législature devrait s’accélérer pour permettre le vote de la loi de finances 2025’’, écrit Le Soleil.

    Le journal rapporte les propos adressés par le Premier ministre aux députés. ‘’Cette [législature] doit réconcilier le peuple sénégalais avec l’institution parlementaire’’, a dit Ousmane Sonko, concernant les attentes des Sénégalais.

    « Il faudra s’attendre à une accélération des sessions, pour faire voter la loi de finances initiale avant le 31 décembre », a dit le chef du gouvernement, cité par Les Échos.

    La même publication dissèque la composition de la nouvelle législature. Il signale que les enseignants représentent 27 % de l’effectif des nouveaux députés.

    Ils sont suivis des entrepreneurs, qui représentent 22 % des membres de l’hémicycle, selon Les Échos. Le même journal signale aussi que la benjamine des députés, Anne Marie Yacine Tine, âgée de 26 ans, est une militante de Pastef, comme le doyen d’âge, Alla Kane, âgé de 87 ans.

    « Sonko veut des députés prêts à l’emploi », souligne Le Quotidien.

    « Rehausser le niveau de l’Assemblée nationale »

    Le Premier ministre, en présidant la cérémonie de clôture d’un atelier de formation des nouveaux députés de Pastef, « n’a pas manqué de les sensibiliser sur les urgences de l’heure », lit-on dans Le Quotidien.

    Le chef du gouvernement et leader de la liste de Pastef aux élections législatives les a invités en même temps à « rehausser le niveau de l’institution parlementaire durant la 15e législature », écrit Le Quotidien.

    Le leader de Pastef a profité de cette opportunité de cette occasion pour leur demander de  »redorer le blason de l’Assemblée nationale et de lui permettre de jouer véritablement son rôle, contrairement à ce qu’on a vu lors des législatures précédentes », rapporte L’info.

    Concernant le statut du chef de l’opposition, Sud Quotidien note que le Premier ministre « actionne l’Assemblée [nationale] », convaincu que la représentation parlementaire « doit déterminer le statut du chef de l’opposition, car c’est [au sein de l’institution parlementaire] que le débat politique se poursuivra, au-delà des élections ».

    Plusieurs journaux, dont Le Quotidien, évoquent l’arrestation de l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr. Il parle, concernant les raisons de son arrestation, de la « bataille des actionnaires » de West Africa Energy, une société opérant dans le sous-secteur des hydrocarbures.

    Samuel Sarr, arrêté à l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass (ouest), a été placé en garde à vue à la section de recherches de la Gendarmerie nationale, « à la suite d’une plainte de l’un des actionnaires de West Africa Energy, en l’occurrence Moustapha Ndiaye », rapporte Le Quotidien.

    « Si un montant de 8 milliards de francs CFA est avancé » comme étant l’objet du différend l’opposant à M. Ndiaye, « l’avocat de Samuel Sarr parle [d’une] somme de 2 milliards francs CFA, qu’il a totalement justifiée devant les enquêteurs ».

    Des « tiraillements » entre les actionnaires de West Africa Energy

    « Dans le même dossier, poursuit le journal Le Quotidien, l’ancien directeur général de la Senelec (Samuel Sarr) a aussi porté plainte contre M. Ndiaye, ex-président du conseil d’administration de West Africa Energy, tandis que les autres actionnaires restent silencieux sur le contentieux ».

    Source A revient à son tour sur ce sujet en titrant : « Plainte contre plainte ». Le même journal évoque un détournement présumé de 2 milliards de francs CFA.

    L’As estime que cette plainte découle de la « volonté de [Moustapha Ndiaye] de décourager l’homme d’affaires Harouna Dia, pour qu’il se retire de West Africa Energy au profit d’investisseurs étrangers ».

    « Depuis novembre 2023, les actionnaires, regroupés en deux blocs, sont dans les tiraillements », affirme Libération. Il précise que Samuel Sarr a été arrêté à la suite d’une plainte de l’importateur de riz Moustapha Ndiaye.

    M. Ndiaye, qui détient 15 % du capital de West Africa Energy, autant que l’ancien ministre de l’Énergie, accuse ce dernier d’avoir mené des « opérations financières non justifiées d’un montant de 8,170 milliards de francs CFA, sur la base d’un audit du cabinet Mazars », lit-on dans Libération.

    L’Observateur fait remarquer que Samuel Sarr se retrouve « au cœur d’un tourbillon judiciaire », en lien avec une « affaire complexe d’abus de biens sociaux ». Il sera auditionné ce lundi, annonce le même journal, selon lequel l’actuel directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, a été déjà entendu par les enquêteurs.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 23 nov (APS) – Les journaux parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter les résultats des dernières élections législatives en épiloguant notamment sur la composition de la 15e législature et de son futur président.

    « La prochaine Assemblée, la 15e du genre, s’annonce riche en défis et en tractations politiques. Les stratégies, les spéculations et les nominations futures occupent déjà le devant de la scène », indique par exemple le quotidien EnQuête.

    Le journal met en exergue dès à présent « des Alliances cachées et des ambitions dévoilées ».

    La même publication s’est aussi posée la question : « Qui pour présider l’Assemblée nationale ? »

    Le quotidien l’AS tente de dévoiler l’identité du prochain président de l’Assemblée nationale en essayant de répondre à la question : « Qui au perchoir ? »

    Le journal cite notamment les noms de la tête de liste de Pastef Ousmane Sonko, ceux de Malick Ndiaye, Amadou Ba, Aicha Touré, et de Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de YAW lors de la dernière législature.

    Sud Quotidien a préféré revenir sur ceux qu’il appelle les gagnants et les perdants de ces élections législatives anticipées. D’où le sens de son titre en manchette « le naufrage des anciens partis au pouvoir ».

    Selon le journal, « outre la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la futur 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, le Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires rendus publics par la commission nationale de recensement des votes mettent également en exergue le naufrage de trois anciens partis au pouvoir », à savoir l’Alliance pour la République (APR), le Parti démocratique sénégalais (PDS) et le Parti socialiste (PS).

    Walf Quotidien parle de « désamour avec les Sénégalais », pour justifier « ce qui a perdu Macky ».

    « L’accumulation des défaites aux législatives anticipées et à la présidentielle montre que les Sénégalais ne veulent plus de Macky Sall, même en photo, cela malgré son bilan matériel. Cette disgrâce est causée par une mauvaise gestion des affaires publiques, la justice sélective, l’immixtion de sa famille et de sa belle-famille dans les affaires constatées sous son magistère », renseigne le journal.

    L’hommage à Louis Camara

    Le quotidien national le Soleil s’est éloigné des questions politiques domestiques en s’intéressant essentiellement à des questions économiques et sociales.

    La publication donne notamment la parole au ministre de l’Eau et de l’Assainissement revenant sur le projet de mise en œuvre de grands transferts d’eau

    S’exprimant à l’occasion de la deuxième journée des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a indiqué que « le processus a été déjà lancé, notant que les premiers résultats sont attendus au plus tard l’année prochaine ».

    Le même journal donne aussi la parole au ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Sécurité alimentaire, Mabouba Diagne qui annonce que « le prix du Kg d’arachide sera connu mardi prochain ».

    Le Soleil s’attarde également sur l’ordination épiscopale de l’évêque de Ziguinchor, Mgr Jean Baptiste Valter Manga qui sera ordonné ce samedi.

    Le journal raconte le parcours d’un universitaire anthropologue qui a, « dès le bas âge nourri l’ambition de devenir prêtre pour annoncer la bonne nouvelle à ses semblables dans le but de les rapprocher davantage de Dieu ».

    Les journaux rendent hommage également à l’ancien international sénégalais Boubacar Louis Camara décédé vendredi à l’âge de 78 ans

    Sud quotidien évoque notamment la mémoire de « l’emblématique joueur des Espoirs de Dakar, du foyer France Sénégal et du Jaraf de Dakar des années 60 et 70 ».

    Le Soleil salue le parcours d’un « excellent footballeur ayant participé aux heures de gloires du Jaraf et de l’équipe nationale du Sénégal », rappelant que l’un de ses plus hauts faits d’arme a été réalisé à la Coupe d’Afrique des Nations de 1965 où il avait inscrit le premier but du Sénégal dans une Coupe d’Afrique.

    « Le premier buteur sénégalais de l’histoire de la Can n’est plus », titre Le Quotidien en parlant de Louis Camara.

    SMD/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    Dakar, 22 nov (APS) – L’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les Patriotes, puissance 130’’, titre Le Soleil. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont consacré la domination du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a remporté 130 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats provisoires de ces joutes ont été rendus publics, hier, par la Commission nationale de recensement des votes dirigée par le magistrat Abdoulaye Bâ, président de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit le journal.

    La coalition Takku-Wallu décroche 16 sièges, Jamm ak Njérign 7, Samm sa Kaddu, 3, Andu Nawlé, 2 ; huit listes bénéficient d’un siège grâce au système du ‘’plus fort reste’’.

    Avec 54, 97% des suffrages, Sonko rafle 130 des 165 sièges de députés, note Vox Populi, précisant que 29 députés sont élus sur la liste nationale, 101 sont issus des 40 départements de l’intérieur et de 7 circonscriptions de l’extérieur.

    Les Echos présente ‘’une Assemblée de fortes têtes’’ avec l’élection de Tasfir Thioye (Sopi), Cheikh Oumar Ann (Jamm ak Njérign), Tahirou Sarr (Les Nationalistes), Thierno Alasane Sall (Sénégal Késé)

    L’Info y va entre ‘’espoirs’’ et ‘’craintes’’. ‘’(…) Une Assemblée nationale qui en plus de cet écart énorme entre le nombre de députés du pouvoir et de l’opposition, est marquée par le contraste saisissant entre les profils de l’essentiel des députés de l’opposition, des +dinosaures+ de la scène politique, et ceux des députés du pouvoir, en majorité des +novices+’’, note le journal.

    ‘’Par ailleurs, souligne la publication, la composition de l’Assemblée nationale, les ambitions législatives du régime et les rapports exécrables entre les deux camps risquent fortement de briser le rêve d’une législature de rupture, avec la perpétuation des pratiques qui ont fait détester les législatures précédentes. Sans compter que beaucoup de ténors de l’ancien régime devenus députés pourront être rattrapés par la reddition des comptes, conduisant à un record de levée d’immunité parlementaire’’.

    ‘’La razzia de Pastef confirmée !’’, s’exclame à la Une Le Témoin, soulignant qu’avec ces résultats, ‘’Pastef-les Patriotes se trouve désormais dans une position de force pour orienter le cap politique et institutionnel du Sénégal. Cette victoire met en lumière une recomposition majeure du paysage politique national, marquée par l’effondrement des anciens partis dominants’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’un monde s’effondre’’. ‘’Est-ce un nouveau monde politique qui s’ouvre ? Depuis Me Abdoulaye Wade, le démantèlement des blocs idéologiques a été savamment entrepris pour déconstruire le pouvoir socialiste. Même si Macky Sall est venu simplement faire la messe de cette classification politique, en enrôlant les Libéraux, les Gauchistes, les Verts dans le grand ensemble de Beno bokk yaakaar dès le second tour de la Présidentielle de 2012’’, écrit le journal.

    ‘’Depuis mars 2024, il y a une nouvelle page politique qui s’écrit au Sénégal: l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence, suivie de la victoire éclatante de Pastef aux Législatives, est un roman pour Ousmane Sonko. Qui a gagné le droit de décider de son destin dans 5 ans, après avoir coloré tout le pays en vert ce dimanche. De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kédougou et Fatick, il y a une +Pastéfisation+ du pays, qui a ébranlé plusieurs cadres et leaders politiques’’, souligne la publication.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de Loi de finances 2025

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le projet de Loi de finances 2025

    Dakar, 21 nov (APS) – L’examen du projet de Loi de finances 2025 dans des ‘’délais exceptionnels’’ est au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalais (APS).

    EnQuête signale qu’après que le Premier ministre et président de Pastef a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a demandé au gouvernement en particulier au Premier ministre et aux ministres concernés de ‘’finaliser la présentation du projet de Loi de finances 2025’’.

    Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République déclenche le compte à rebours’’ pour la finalisation du projet de Loi de finances 2025.

    En Conseil des ministres, mercredi, ‘’le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de finaliser le projet de budget 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’, rapporte le journal.

    Après la victoire de Pastef aux législatives, Le Quotidien souligne que ‘’le président de la République instruit le gouvernement à se mettre au travail pour faire face aux urgences’’.

    Le président Faye a ‘’demandé au Premier ministre, au ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, et au ministre des Finances et du budget, d’accélérer la cadence afin de finaliser la préparation du projet de Loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels’’.

    Le journal rappelle qu’à pareille époque l’année dernière,  »le top de départ du marathon budgétaire 2024 avait été déjà donné par les députés de la 14ª Législature (…)’’.

    Selon L’Info, ‘’le président Bassirou Diomaye Faye accélère la cadence’’.

    ‘’La voie est balisée désormais pour le régime du président Diomaye Faye, qui, après son plébiscite à la présidentielle vient d’obtenir la majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Ayant les coudées franges, le chef de l’Etat et son Premier ministre ont décidé en conseil des ministres, hier, d’appuyer sur l’accélérateur en vue de la transformation systémique et le développement inclusif du Sénégal qu’ils ont promis et sur lesquels ils sont très attendus. Ainsi, des instructions ont été données pour mettre la machine en marche, en commençant par le projet de loi de finances pour l’année 2025, qui, selon le chef de l’Etat sera +ехаminé dans des délais exceptionnels+’’, écrit le journal.

    L’As met en exergue le taux de prévalence du Vih dans la région de Kolda. ‘’Le conseil national de lutte contre le sida (Cnls) a initié une caravane de presse pour montrer les progrès réalisés dans le cadre de la lutte contre les VIH et son corollaire, et relever les comportements positifs favorables à l’élimination de la transmission mère-enfant du Sida. Il a été noté que plus de 1 800 personnes sont suivies dans la file active depuis 2006 dans la région de Kolda’’, écrit le journal.

    Dans sa livraison du jour, Sud Quotidien dresse le portrait du nouvel Evêque de Ziguinchor, Jean-Baptiste Valter Manga.

    ‘’Entre rizières et pâturages du Kassa, dans le département d’Oussouye, s’élève un homme. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga n’est pas seulement le nouveau visage de l’église diocésaine de Ziguinchor. Il est aussi l’incarnation vivante d’une promesse : celle d’une foi enracinée dans sa terre natale, nourrie par l’histoire de son peuple et portée par une grâce inébranlable. Dans les terres ancestrales du Kassa, entre Carounate et Oukout, se dessine le portrait d’un homme dont le destin dépasse les horizons villageois. Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, cinquième évêque du diocèse de Ziguinchor, incarne une histoire où la grâce divine et l’engagement personnel se rencontrent’’.

    OID