Catégorie : Revue de Presse

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les résultats des législatives toujours à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les résultats des législatives toujours à la Une

    Dakar, 20 nov (APS) – Les élections législatives dont les résultats officiels doivent être proclamés par la Commission nationale de recensement des votes sont toujours à la Une des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les départements livrent leur verdict’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’Près de quarante-huit heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats officieux sortis des urnes, lors des élections législatives anticipées, ont été confirmés par les différentes Commissions départementales de recensement des votes. La liste Pastef que les tendances lourdes donnaient largement victorieuse du scrutin a bien fini de s’imposer dans presque tous les départements du Sénégal, à l’exception notable de ceux de Matam, Kanel, Gossas et Podor’’, écrit Sud, précisant que c’est à partir de ce mercredi que la Commission nationale de recensement des votes présidée par le magistrat Abdoulaye Ba de la Cour d’appel de Dakar, va démarrer ces travaux.

    En attendant les résultats officiels des élections législatives, Vox Populi livre les détails de la liste provisoire des 165 députés élus. Le journal cite, entre autres, Macky Sall, l’ancien président de la République, le Premier ministre Ousmane Sonko, son prédécesseur Amadou Ba, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

    Commentant les résultats de ces élections, Le Témoin note que le Pastef ‘’écrase la concurrence’’ à Dakar avec 222 231 voix contre 92 000 pour la coalition Samm sa Kaddu et 9288 pour Takku Wallu.

    L’Observateur explique ‘’la stratégie payante’’ de Pastef. ‘’C’est avec organisation et méthode que le parti Pastef/Les Patriotes a réussi à « enterrer » les partis politiques classiques, leurs idéologies et à s’imposer comme nouveau maître du jeu politique Sénégalais. Cela, grâce au charisme politique de son chef de file, Ousmane Sonko quí a vendu aux Sénégalais son +Projet+’’, relève L’Obs.

    Analysant l’échec de l’opposition, EnQuête souligne que ‘’les élections législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal ont révélé des fissures profondes au sein des coalitions de l’opposition qui, malgré leurs efforts pour s’unir, n’ont pas réussi à convaincre un électorat en quête de changement.  L’inter-coalition composée de Takku Wallu Sénégal, Jamm ak Njariñ et Sàmm sa Kaddu a été confrontée à des conflits internes significatifs qui ont entravé son efficacité et sa cohésion’’.

    L’As s’intéresse au cas de Amadou Ba, la tête de liste nationale de la coalition Jamm ak Njérign. Il perd son statut de chef de l’opposition, dit le journal, qui écrit : ‘’de 34% à la présidentielle de mars 2024, le score de Amadou Ba a chuté aux élections législatives. De chef de l’opposition, l’ancien Premier ministre est relégué comme troisième force à l’Assemblée nationale derrière la coalition Takku-Wallu portée par son ancien bienfaiteur, Macky Sall’’.

    ‘’Le budget, nouveau projet’’, affiche à la Une Le Quotidien. Pour le journal, ‘’les résultats des Législatives du dimanche 17 novembre connus, il ne reste maintenant aux nouvelles autorités qu’à se mettre au travail. Et l’Assemblée est partie pleinement prenante des orientations politiques que la nouvelle majorité va impulser pour le pays. Ce qui rend les choses faciles, dans un certain sens, c’est que le pays est en attente d’un budget’’.

     En sport, Le Soleil met en exergue la victoire du Sénégal sur le Burundi, mardi, sur le score de 2-0, en éliminatoires de la CAN. ‘’Les Lions terminent en fanfare’’,  titre le journal.

    OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Tambacounda : 2 milliards 171 millions de francs CFA prévus pour les investissements de la commune en 2025

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Tambacounda : 2 milliards 171 millions de francs CFA prévus pour les investissements de la commune en 2025

    Tambacounda, 19 nov (APS) – La mairie de Tambacounda (est) a prévu un budget de 2 milliards 171 millions de francs CFA pour ses investissements en 2025, a-t-on appris, mardi, d’Idrissa Ba, le conseiller municipal chargé de la planification, du suivi et de l’évaluation des programmes.

    ‘’Si les moyens nous le permettent, nous comptons allouer aux investissements 2 milliards 171 millions de francs CFA’’, a dit M. Ba à la fin d’une réunion consacrée au budget 2025 de la commune, sous la présidence du maire, Papa Banda Dièye, et en présence d’Alioune Badara Mbengue, le préfet de Tambacounda.

    À ce montant prévu pour le volet investissement pourraient s’ajouter 168 millions de francs CFA de la commune et 86 millions du Fonds d’équipement des collectivités territoriales, selon lui.

    ‘’En cas d’urgence, on aura toujours la possibilité d’ajuster les montants destinés à certains secteurs’’, a dit Idrissa Ba, assurant que la mairie va privilégier, pour ses dépenses d’investissement, la santé, l’éducation, l’assainissement, l’éclairage public, les transports, le sport, le cadre de vie, etc.

    Il précise que ‘’ces investissements ne pourront se matérialiser sans la disponibilité à temps des fonds annoncés’’.

    ‘’Ces investissements ne pourraient se faire qu’avec la rentrée de ces fonds, parce que les communes ne peuvent pas supporter les gros investissements. Il faut toujours nouer des partenariats’’, a ajouté M. Ba.

    ABD/ADL/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le triomphe de Pastef aux législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le triomphe de Pastef aux législatives

    Dakar, 19 nov (APS) – La victoire de Pastef aux élections législatives et les rôles que pourrait jouer son chef, Ousmane Sonko, dans cette nouvelle configuration, sont au menu des quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Libération revient sur ‘’les détails d’une razzia sans pitié’’ et note que ‘’sans exception et sans conteste, à l’exception de Matam, toutes les grandes villes ou régions du pays, ont été remportées par le parti au pouvoir. Lors du scrutin de dimanche, Pastef a été un véritable rouleau compresseur pour ses adversaires’’.

    En termes de projections de sièges, L’As, citant un statisticien, signale que le Pastef, sorti vainqueur va se retrouver avec 131 sièges sur les 165 à pourvoir à l’Assemblée nationale. Le parti au pouvoir est suivi par la coalition Takku-Wallu avec 16 députés, de Jamm ak Njérign, 7 députés, de Samm sa Kaddu, 3 députés.

    EnQuête s’intéresse à ‘’quelques rescapés de l’ancienne majorité’’. ‘’Face au tsunami Pastef, ils sont les rares responsables de l’ancienne majorité à avoir conservé leur bastion. Parmi les rescapés, les maires de Gosssas, Adama Diallo, et des Agnams, Farba Ngom sortent du lot’’, écrit le journal.

    Les Echos également note que ‘’Matam, Goudiry, Podor, Gossass et l’Afrique centrale résistent’’.  ‘’Macky Sall +conserve+ Matam, Goudiry et l’Afrique centrale et prend les 8 députés ; Amadou Ba crée la surprise à Podor en écrasant l’APR et prend deux députés ; Djimo Souaré sauve l’honneur à Goudiry ; Adama Diallo de And Nawlé conserve Gossass ; Farba Ngom humilie Malick Sall, Abdoulaye Sally Sall et tous les transhumants’’, indique la publication.

    Avec cette large victoire, Pastef a maintenant 5 ans pour ‘’tenir les promesses’’, dit Le Quotidien.

    ‘’De manière concrète, après son triomphe du week-end, le Peuple attend de Ousmane Sonko, qu’il utilise les clés qui lui ont été confiées, pour ouvrir les bonnes portes. On a suffisamment dit que le changement tant attendu depuis 8 mois, se fait toujours attendre. Les électeurs ont voulu exprimer leur confiance en ceux qu’ils croient à même de les sortir de la situation pénible dans laquelle se trouve le pays’’, écrit le journal.

    Quels rôles pourrait jouer Ousmane Sonko dans cette nouvelle configuration ?

    Selon Le Soleil, ‘’grand vainqueur du scrutin de dimanche dernier, Ousmane Sonko est maintenant au carrefour des institutions’’. ‘’Il peut consolider son rôle de chef d’un gouvernement en pleine mutation ou gravir une nouvelle marche en présidant l’Assemblée nationale. L’un dans l’autre, dans des élans jupitériens, il trône au faîte de sa popularité et incarne la rupture institutionnalisée. Mais sur ses épaules, reposent d’immenses espoirs…’’, souligne le journal.

    L’Observateur parle de ‘’dilemme stratégique’’.

     »Après avoir orchestré l’installation de Diomaye Faye à la Magistrature suprême, il se doit de choisir entre deux postures, chacune hautement symbolique et politiquement décisive. Optera-t-il pour le Perchoir de l’Assemblée nationale, devenant ainsi le garant d’une suprématie institutionnelle? Une telle position lui permettrait d’asseoir la profondeur de ses convictions sur le terrain législatif et de symboliser la verticalité de son influence, tant auprès des élus que du peuple. Dans ce rôle, il incarnerait le chef d’orchestre des réformes institutionnelles, donnant corps à la souveraineté du Projet et consolidant son statut d’homme fort du régime’’, écrit L’Obs.

     »A l’inverse, estime la publication, rester à la Primature pourrait s’imposer comme une nécessité stratégique. En ces temps de refondation et de refonte, la Primature est le poste névralgique d’où se déploient les grands chantiers de la politique publique. C’est là que se joue la mise en œuvre rigoureuse du Projet, là que les promesses de justice sociale, de transformation économique et de gouvernance éthique trouvent leur traduction’’.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la large avance prise par Pastef aux législatives anticipées

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la large avance prise par Pastef aux législatives anticipées

    Dakar, 18 nov (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS consacrent leurs manchettes aux premières tendances des élections législatives anticipées largement favorables à la liste de Pastef, dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    Quelque 7.300.000 Sénégalais étaient appelés aux urnes ce dimanche pour élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.

    Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont pris part à ce scrutin législatif anticipé.

    ‘’La déferlante Pastef’’, le parti au pouvoir, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, affiche à sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que ‘’les premières tendances donnent largement vainqueur le parti présidentiel dans toutes les grandes villes’’. Il cite Dakar, Touba-Mbacké, Pikine, Saint-Louis, Kaolack, Thiès, etc.

    La même publication relève toutefois que la région de Matam, dans le nord du Sénégal, ‘’résiste à la vague des patriotes’’ tandis que le parti au pouvoir est au ‘’coude-à-coude avec Takku-Wallu’’, la coalition de l’opposition dirigée par l’ancien président de la République Macky Sall à Kaffrine (centre) et Podor (nord).

    ‘’Toujours est-il que, au regard des tendances lourdes, on s’achemine vers une majorité écrasante. Ce qui est par contre clair, c’est que le parti au pouvoir dispose désormais de tous les leviers pour dérouler son programme présidentiel à sa guise sans entrave’’, commente le Soleil dans ses colonnes.

    Sud Quotidien parle d’une ‘’raz de marée de Pastef’’, soulignant que ‘’le parti présidentiel qui a fait cavalier seul, est en passe de remporter les élections législatives anticipées, devant la quarantaine de listes adverses’’.

    Le journal, analysant les premiers résultats provisoires des élections législatives anticipées, s’exclame ‘’ L’Ouragan Sonko!’’. ‘’Tel, un tsunami, la liste du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), a balayé tout sur son passage (…). L’ouragan Ousmane Sonko n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires’’, écrit la publication.

    Ce qui fait dire à Source A ‘’Eteignez vos lampes et allez-vous coucher ! Sonko,  »tueur en série », est là’’, à propos  »des opposants au régime désireux de remporter les législatives ».

     »Razzia, raz de marée, tsunami… les qualificatifs n’ont pas été de trop après le scrutin législatif d’hier qui a consacré la large victoire de la liste du parti au pouvoir dirigée par le Premier ministre (..)’’, analyse Vox Populi.

    A ce propos, le journal titre ‘’La razzia du maître +Je+ politique’’, avançant que ‘’Pastef [est] crédité de 124 sièges au minimum, selon un statisticien’’. L’Observateur de son côté évoque dans sa manchette ‘’Une razzia en mode PROS’’, (président Ousmane Sonko). ‘’Pastef, le coup Ko’’, note à son tour Libération, informant que ‘’la liste dirigée par Ousmane Sonko a obtenu une majorité écrasante’’.  

    ‘’Le plébiscite !’’, salue Yoor Yoor, selon qui, ‘’le peuple donne les pleins pouvoirs’’ au président de la République, Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Pour le Quotidien, ‘’Sénégal moy Sonko’’, (Le Sénégal, c’est Sonko), soulignant que ‘’le leader des patriotes obtient les pleins pouvoirs’’. Une manière pour le journal de reprendre le slogan du Pastef (Sonko moy Diomaye) (Sonko, c’est Diomaye) qui avait permis au parti présidentiel de gagner largement l’élection présidentiel de mars dernier.

    Revenant sur la large victoire de Pastef aux législatives, WalfQuotidien écrit à sa Une ‘’Sonko rafle +tout+’’. La publication ajoute que ‘’huit mois après son arrivée à la tête de l’Etat, le Pastef qui est tributaire de la victoire du président Diomaye Faye, au mois de mars passé, a confirmé hier, sa suprématie aux législatives, en surclassant largement les 40 autres listes qui étaient en lice’’.

    ASB/OID 

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le scrutin des législatives anticipées cristallise l’attention de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le scrutin des législatives anticipées cristallise l’attention de la presse quotidienne

    Dakar, 16 nov (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont mis l’accent sur le scrutin des législatives de ce dimanche 17 novembre, indiquant qu’après une campagne électorale âprement disputée, l’heure est venue pour les citoyens de se rendre aux urnes.

    ’’Après les discours, place aux urnes’’, titre en une le quotidien national Le Soleil, comme pour signaler la fin de la campagne électorale. Le journal informe au passage de la mise en place du dispositif électoral en vue d’un un bon déroulement du vote.

    Il se fait en même temps l’écho des assurances du directeur général des élections, Biram Sène. ‘’Nous sommes fin prêts sur le plan de la logistique’’, déclare ce dernier dans un entretien accordé au Soleil.

    Il assure qu’un dispositif est mis en place pour permettre aux citoyens impactés par les inondations liées à la crue du fleuve Sénégal et de la Falémé, son principal affluent, de pouvoir voter. ‘’Des pirogues ainsi que des véhicules seront mobilisés par les autorités administratives concernées toute la journée pour assurer la navette entre les lieux de recasement, les berges et les lieux de vote’’, signale M. Sène.

    Les assurances pour un bon déroulement du vote sont relayées aussi par le Quotidien et Enquête. Les deux journaux rapportent les propos du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, qui indique que ‘’toutes les conditions sont réunies’’ pour une bonne tenue du scrutin. ‘’Pour un scrutin calme, le général Tine montre le chemin’’, lance Enquête.

    ‘’La voix au peuple’’, titre le Quotidien. Il souligne que les électeurs vont pouvoir exprimer leur droit de vote ce dimanche pour choisir les 165 députés devant composer l’Assemblée nationale.

    ‘’Après une campagne électorale émaillée de violence, les nombreux appels à la sérénité et à la retenue devraient contribuer à faire régner un climat de paix pour un scrutin sans heurts’’, écrit le journal.

    Le quotidien L’As met lui aussi en exergue les assurances du général Tine.

    ‘’Après les candidats, la voix aux citoyens’’, titre Vox Populi, relayant au passage les appels à la paix du Forum du justiciable et du Forum civil. Deux organisations qui invitent ‘’les Sénégalais à rejeter fermement toutes formes de violence le jour du scrutin et à s’abstenir de tout acte pouvant saper la paix et la cohésion sociale’’.

    L’Observateur s’intéresse aux ‘’Je et enjeux d’un scrutin’’, évoquant ‘’une élection, deux scénarii et mille incidents’’. ‘’Un scrutin, de multiples enjeux’’, affiche pour sa part Libération, alors que l’Info parle des ‘’enjeux d’un scrutin’’.

    ‘’Elections législatives anticipées du 17 novembre : A vos cartes !’’, lance Sud Quotidien, indiquant que le triangle Dakar-Thiès-Diourbel est ‘’au centre des attentions’’ avec ses 3.468.924 électeurs.

    Et de s’interroger : ‘’Qui va remporter la bataille de Dakar ? Le Fouta restera-t-il un titre foncier de Macky ?’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dressent un bilan de la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dressent un bilan de la campagne électorale

    Dakar, 15 nov (APS) – La campagne pour les élections législatives anticipées de dimanche prochain domine l’édition des quotidiens de ce vendredi, dont certains se disent peu convaincus de la pertinence des programmes proposés par les candidats.

    Les Sénégalais vont élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.

    Il s’agit d’un scrutin anticipé, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ayant dissous l’Assemblée nationale en août dernier. L’opposition détenait une courte majorité au sein de l’hémicycle.

    Quarante et une listes de candidature jugées recevables par la Direction générale des élections sont entrées en lice. La campagne que menaient leurs leaders depuis trois semaines prendra fin ce vendredi.

    ‘’Fortunes diverses à l’heure du bilan’’, titre Le Témoin Quotidien.

    Certaines listes de candidature se sont fait remarquer par ‘’une approche modérée, centrée sur le débat’’, d’autres se sont livrées à des ‘’rivalités sanglantes’’, observe-t-il, ajoutant : ‘’La bataille verbale, parfois physique, entre Pastef et Sàmm Sa Kàddu a jeté une ombre sur cette période électorale.’’

    Sud Quotidien constate que ‘’la campagne électorale a clairement distingué deux conceptions de la politique, l’une valorisant les coups, les menaces et les insultes, l’autre s’étant évertuée à mettre en avant le bien commun…’’

    Et, à force d’observer la campagne, les analystes peuvent se mettre d’accord sur ‘’une chose : le pays, malgré ses prétentions d’exceptionnalité, paraît s’enfoncer dans un tunnel’’, relève Sud Quotidien.

    ‘’Les divisions se multiplient et l’unité devient problématique’’, fait-il remarquer, estimant que ‘’c’est au citoyen sénégalais de se rendre aux urnes pour remettre le pays dans son centre de gravité’’.

    ‘’La campagne électorale laisse bon nombre de citoyens sur leur faim’’

    Le Quotidien serait le plus insatisfait des journaux. ‘’Aucune liste n’a pu présenter un contrat de législature’’, jure-t-il, ajoutant : ‘’La campagne électorale […] laisse bon nombre de citoyens sur leur faim.’’

    Ce constat lui fait dire que ‘’de véritables assises s’imposent pour […] réformer en profondeur notre rapport à la politique’’.

    Sud Quotidien dit avoir disposé des contrats de législature de quelques-unes des 41 listes de candidature. En revanche, poursuit-il, ‘’il nous a souvent été répondu que les contrats de législature n’étaient pas disponibles parce qu’ils n’ont pas été rédigés’’.

    Pour leur part, ‘’des acteurs politiques [disent être] satisfaits du bon déroulement de la campagne électorale’’, rapporte Le Soleil.

    ‘’La campagne, c’est plus des attaques verbales, des invectives et des accusations qu’autre chose’’, dénonce le professeur Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections.

    ‘’Il est toujours possible que des violences éclatent, y compris le jour des élections, le lendemain et au moment de la proclamation des résultats’’, prévient M. Guèye, exhortant les autorités du pays à ‘’rester vigilantes pour prévenir toute tentative de violence’’.

    Le parquet de Saint-Louis (nord) a ordonné la détention de 81 personnes soupçonnées d’être les auteurs des violences électorales survenues récemment dans cette ville, annoncent les quotidiens.

    ‘’Le procureur de Saint-Louis a placé tout ce beau monde sous mandat de dépôt’’, note L’As, précisant que les prévenus sont soupçonnés d’avoir commis diverses infractions, dont les coups et blessures volontaires, le vol avec violence, la destruction de biens appartenant à autrui et la détention illégale d’armes.

    Ils seront jugés lors d’une audience spéciale prévue le 2 décembre prochain, selon Libération.

    ESF/FKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    Dakar, 14 nov (APS) – Les quotidiens rendent, ce jeudi, un dernier hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, qui repose désormais à Nioro (centre), sa ville natale, où il a été inhumé mercredi.

    « À Dieu, Almamy ! » titre le quotidien Le Soleil, qui a largement évoqué la levée du corps du défunt, mercredi, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar. L’enceinte de cet établissement de santé a « refusé du monde ».

    Une cérémonie funèbre marquée par une « pluie d’hommages et de témoignages, les uns plus poignants que le autres », pour saluer la mémoire du défunt, en présence de représentants du gouvernement, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue chargé des Forces armées, le général Birame Diop.

    « A Nioro, où il repose désormais, l’émotion est à son comble », rapporte Le Soleil. « Tout le monde connaît […] Maba Diakhou Ba. Moustapha avait presque tout ce qu’avait son grand-père, qui est décédé à l’âge de 58 ans », a relevé Mamadou Ndiogou Ba, porte-parole de la famille de Maba Diakhou Ba, dont les propos sont relayés par Vox Populi.

    L’ancien ministre des Finances et du Budget est décédé le 4 novembre dernier en France, à l’âge de 59 ans.

    « Connu pour sa générosité, son professionnalisme et son esprit patriotique, Mamadou Moustapha Ba repose désormais au cimetière Nouroulaye de Nioro du Rip. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule immense », rapporte le quotidien L’As.

    Des personnalités politiques et militaires ont pris part aux obsèques de l’ancien enfant de troupe du prytanée Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis (nord), signalent L’As et d’autres journaux.

    « Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro »

    Attendue dans cette ville, dimanche 10 novembre, pour son inhumation, la dépouille du ministre Mamadou Moustapha Ba est finalement arrivée à Nioro trois jours plus tard, note le quotidien EnQuête.

    Dans sa ville natale, « parents, amis, collègues et voisins ont prié pour le repos du défunt et fait de nombreux témoignages qui révèlent la dimension exceptionnelle de l’ancien ministre affectueusement appelé Bosquier », ajoute EnQuête.

    « Mamadou Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro », où il a été inhumé « après plusieurs péripéties », souligne Libération en rappelant l’enquête ouverte par le parquet du tribunal de grande instance de Dakar pour connaître la cause de son décès.

    Le procureur de la République, avant de prendre cette décision, avait préalablement ordonné une autopsie dont les résultats ont révélé des « éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Les quotidiens abordent en même temps les derniers rassemblements de la campagne électorale en vue des élections législatives de dimanche prochain. Ils constatent que les états-majors concentrent leurs forces sur la capitale, Dakar, avant la fin de la campagne prévue vendredi.

    « Dakar, enjeu capital », titre WalfQuotidien, selon lequel l’enjeu de ces élections législatives est « de taille » pour le Pastef, la formation politique au pouvoir, qui « cherche une majorité pour asseoir son ‘Projet’ et gagner la mairie de Dakar » aux prochaines élections municipales.

    « Depuis 2009, écrit WalfQuotidien, la capitale nargue les pouvoirs [qui se sont succédé à la tête de l’État], en succombant aux charmes de l’opposition, de Taxawu notamment », une coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar.

    Environ « 1.080 agents en situation irrégulière » au ministère de la Santé

    Sud Quotidien s’intéresse à la gouvernance du secteur de la santé et exhibe « les chiffres du mal » publiés par le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, lors d’une rencontre avec des journalistes.

    Outre « des dépenses exécutées mais non encore justifiées de près de 800 millions de francs CFA, concernant le Programme national de lutte contre le paludisme, pour la période 2018-2020 », le ministre révèle que « 1.080 agents de santé sont en situation irrégulière, dont 480 présents dans la base de données du ministère de la Santé et de l’Action sociale et non répertoriés [par la direction] de la solde ».

    S’y ajoutent « 600 agents actifs dans le fichier de [la direction de la] solde et non répertoriés dans la base de données » du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ajoute Sud Quotidien en citant Ibrahima Sy.

    L’Observateur, pour sa part, s’intéresse au « grand banditisme au cœur de l’État », une affaire dans laquelle des personnalités « ont monté un faux dossier pour détourner des fonds publics ».

    Le journal cite, parmi les personnes mises en cause, un célèbre homme d’affaires, un inspecteur des impôts et un gouverneur.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens constatent une baisse sensible de la tension politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens constatent une baisse sensible de la tension politique

    Dakar, 13 novembre (APS) – La presse quotidienne fait état mercredi d’une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législatives anticipées de dimanche.

    « Manœuvres de désescalade », peut-on lire à la une du journal Le Quotidien, selon lequel la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale a mis la main sur 81 personnes après l’attaque contre des marchands ambulants à Saint-Louis (nord), en lien avec la campagne électorale.

    Ces marchands agressés « scandaient le nom de Ousmane Sonko, lors du passage d’une caravane de l’opposition au marché Sor. Les personnes arrêtées font l’objet d’interrogatoires au niveau du commissariat de police », rapporte le journal en citant le gouverneur de Saint-Louis.

    Al Hassane Sall, le chef de l’exécutif régional de Saint-Louis, « reste ferme quant à la mise en œuvre des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, relativement à la sécurisation du reste de la campagne électorale », ajoute Le Journal Le Quotidien.

    Walfquotidien également annonce que « plus de 70 personnes interpellées à Saint-Louis ». Il ajoute que la tête de liste nationale de la coalition du parti Pastef (pouvoir), Ousmane Sonko revient à de meilleurs sentiments » après avoir demandé à ses militants de se « venger » des agressions qu’ils auraient subis.

    « Une accalmie de façade ? »

    De son côté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition et maire de Dakar, « réitère son appel au calme et à la paix », alors que l’ancien Premier ministre Amadou Ba « prône le débat d’idées », selon Walfquotidien.

    « Après l’escalade, une accalmie de façade ? », s’interroge Vox Populi, en se faisant l’écho de l’appel renouvelé d’un responsable de la société civile, Moundiaye Cissé en l’occurrence, qui « pointe du doigt l’Etat et invite les leaders [politiques] à plus de responsabilité ».

    « Les ministères de l’Intérieur et de la Justice doivent lancer un signal fort pour montrer que l’impunité ne va pas prospérer », déclare Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D (Démocratie-Droits humains-Développement).

    Sud Quotidien estime que pour le coup, la classe politique se retrouve « face à ses responsabilités ». L’escalade dans la violence notée ces derniers jours « a provoqué une véritable levée des boucliers et un appel général au calme et à la responsabilité », souligne cette publication.

    Haro sur la violence », renchérit le quotidien Enquête, selon lequel « plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violences observées à Saint-Louis ainsi que les appels à la violence dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives ».

    « Une classe politique de plus en plus violente »

    L’info fait état d’une « vague nationale condamnation » qui s’est levée pour dénoncer ces violences, Le Témoin quotidien faisant en particulier remarquer  que la « confrontation » a été évitée entre la tête de liste nationale de la coalition dirigée par Pastef (pouvoir) et le maire de Dakar, à la tête de l’une des principales coalitions de l’opposition.

    « La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu », avance le journal.

    Il ajoute que « malgré une démonstration de force de ses partisans », Ousmane Sonko  »a renoncé à la riposte parce que l’Etat a pris en charge ses doléances en arrêtant près de 80 personnes proches de Barthélémy Dias et de Samm Sa Kaddu ».

    « Accusé d’être à l’origine de la violence électorale qui sévit dans le pays depuis quelques jours, Barthélémy Dias s’est lavé à grande eau, avant de rejeter la faute sur Ousmane Sonko. Non sans déballer sur leurs relations passées, quand le leader de PASTEF était venu solliciter son aide pour sa protection et celle de sa famille », écrit le quotidien L’info.

    Le Mandat s’inquiète d’une classe politique  »de plus en plus violente », à force de tomber dans les « confrontations physiques, verbales » et autres dérives, avant de pointer, pour les déplorer,  »des scènes de violence, aussi physiques que verbales, chez la nouvelle classe politique constituée pourtant de jeunes ».

    La presse se trouve également interpellée, le ministère de la Communication et le CORED – Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias – ayant appelé à  »un journalisme responsable », selon Le Soleil.

    Le journal signale que cet appel concerne notamment la diffusion de messages de haine et l’incitation à la violence durant la campagne électorale.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    Dakar, 12 nov (APS) – Les quotidiens, pointant des actes de violence commis contre des caravanes organisées par des candidats aux élections législatives du 17 novembre prochain, s’inquiètent, dans leur édition de ce mardi, du « virage dangereux » de la campagne électorale.

    « Ça dégénère », titre à ce sujet le quotidien L’As en évoquant surtout les violences survenues à Saint-Louis (nord), des incidents « entre [des agents de] sécurité de la coalition Samm Sa Kaddu […] et des jeunes de Pastef, notamment des marchands ».

    « Plusieurs militants de Pastef ont été blessés avec des machettes », rapporte L’As, soulignant que ces violences ont conduit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a « exiger » que des fouilles soient imposées aux « cortèges suspects ».

    Jean Baptiste Tine interdit dans le même temps « les attaques contre les caravanes », selon le journal Le Quotidien. « Les violences notées dans la campagne électorale poussent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à mettre en garde ‘les éventuels contrevenants à l’arrêté n° 026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024 »’, écrit-t-il.

    « Jean Baptiste Tine informe que les forces de sécurité ont reçu pour ‘instructions fermes’ de ‘fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects »‘, ajoute Le Quotidien.

    « La découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi », poursuit le même journal en citant M. Tine.

    Dernier virage coïncidant avec la « bataille de la capitale »

    Libération signale que le convoi d’une coalition en lice a été « intercepté tard dans la soirée par la BIP », la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale.

    « La campagne législative bat son plein […] dans un contexte tendu », qui a motivé le rappel, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de « l’importance de préserver la paix et l’ordre public durant cette période cruciale pour le pays », note le quotidien EnQuête.

    « Dernier virage à haut risque », coïncidant avec la « bataille de la capitale », Dakar, où vont se retrouver les candidats, pour les derniers jours de la campagne électorale, souligne WalfQuotidien. « Après avoir sillonné l’intérieur du pays, relève-t-il, les têtes de listes nationales se replient sur Dakar. »

    Les candidats « vont consacrer les quatre-vingt-seize heures restantes de la campagne [à] la capitale. Des violences et des télescopages en perspective », craint WalfQuotidien.

    Vox Populi également s’inquiète du « virage dangereux d’une campagne violente et ensanglantée ».

    « Après Dakar, Koungheul, Mbacké, Diourbel, Saint-Louis dans la violence », constate la même publication, faisant état d’images « insoutenables » de personnes molestées et tailladées.

    « L’inaction de l’ONU en Palestine et au Liban »

    Sud Quotidien revient sur la fin du partenariat en matière de pêche durable entre le Sénégal et l’Union européenne, un « nouveau tournant » qui s’impose aux deux parties, selon le journal.

    Le protocole d’application de l’accord de pêche régissant les deux parties depuis sa signature, le 18 novembre 2019, « pour une durée de cinq ans, arrive à terme le 17 novembre prochain », signale le journal.

    « La mise en œuvre de cet accord a suscité beaucoup de polémiques chez les acteurs du secteur [de la pêche] qui n’ont cessé de dénoncer les mauvaises pratiques […] des navires étrangers dans les eaux territoriales sénégalaises », commente Sud Quotidien.

    Il se demande si l’État du Sénégal va rompre définitivement ce partenariat ou renégocier le contrat en protégeant les intérêts des pêcheurs sénégalais.

    Le Soleil s’est surtout intéressé au plaidoyer du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur des Palestiniens.

    M. Faye a relevé « l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Palestine et au Liban », rapporte le journal.

    Le chef de l’État sénégalais, intervenant au sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique,  »estime que [cette] inertie […] risque de remettre en cause [la] crédibilité » des Nations unies.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    Dakar, 11 nov (APS) – Le décès de Mamadou Moustapha Ba reste le sujet dominant de l’actualité, après la décision du procureur de la République d’ordonner une autopsie visant à déterminer la cause de la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget.

    « Suspicions autour d’un décès », titre Le Soleil en ajoutant qu’une autopsie ordonnée par le procureur de la République a révélé « plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Par conséquent, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre rappelé à Dieu le 4 novembre dernier à Paris ont été reportées.

    « La famille du défunt, mécontente, réclame la dépouille », annonce Le Soleil. « On est en train de tergiverser […] Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas ce traitement », rapporte Vox Populi en citant l’avocat El Hadj Diouf, conseil de la famille du défunt.

    WalfQuotidien, citant également Me Diouf, se fait à son tour l’écho des préoccupations de la famille. « Ça vire en affaire d’État », fait observer le même journal.

    D’autres quotidiens, dont Tribune, annoncent que le parquet a ordonné une enquête, qui est confiée à la Division des investigations criminelles (DIC).

    Libération annonce l’envoi d’une commission rogatoire de la DIC en France. La Division des investigations criminelles et la police scientifique « ont été chargées de ‘certaines diligences’ », indique le même journal, ajoutant qu’ »on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire qui pourrait aboutir à une commission rogatoire en France, où est décédé l’ancien ministre ».

    « Une tournure inattendue »

    « Entre les rebondissements sur les causes ‘pas naturelles’ de la mort du dernier ministre des Finances et du Budget [de] Macky Sall et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Dakar, le décès de Mamadou Moustapha Ba semble encore loin de livrer tous ses secrets », commente Sud Quotidien.

    Le Quotidien souligne que son décès « est en train de prendre une tournure inattendue », L’Observateur faisant état de « nombreuses questions » soulevées à la suite de l’autopsie ordonnée par le parquet de Dakar.

    Mamadou Moustapha Ba a été « retrouvé sans vie à Paris, après plusieurs jours de recherches », écrit L’Observateur, selon lequel l’épouse de l’ancien ministre des Finances et du Budget « sera l’une des premières personnes à faire face aux enquêteurs » de la DIC.

    « Sa convocation est sur la table du patron de la DIC. Étant parmi les premières personnes à voir le corps sans vie de son mari, les enquêteurs veulent en savoir davantage sur les fréquentations de son mari en France, le contenu de leurs dernières conversations et l’état de santé » de l’ex-ministre des Finances et du Budget, poursuit L’Observateur.

     »Mamadou Moustapha Ba ne mérite certainement pas ce qui lui arrive. Son décès brutal en France avait ému tous ceux qui le connaissaient, mais voilà que son inhumation est l’objet d’une polémique », note le journal Les Échos.

    Si ce journal estime que les zones d’ombre liées à ce décès doivent certes être éclairées, il note que « c’est une épreuve difficile infligée à la famille qui, en plus de porter son deuil prolongé, doit faire face à des suspicions sur les circonstances de cette mort ».

    BK/ESF