Catégorie : sante

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : plus de 500 millions de FCFA investis dans la réalisation d’infrastructures sociales de base

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : plus de 500 millions de FCFA investis dans la réalisation d’infrastructures sociales de base

    Kaffrine, 27 jan (APS) – L’Association éducative pour tous (AETO) a investi plus de 500 millions de francs CFA dans la région de Kaffrine (est), pour la construction de plusieurs infrastructures sociales de base, a fait savoir, dimanche, son secrétaire administratif, El Hadji Ibrahima Lom.

     »Dans le cadre de la mise en œuvre de notre programme dans la région, nous avons injecté plus de 500 millions de francs CFA », a-t-il déclaré de la cérémonie d’inauguration de ces infrastructures et autres équipements sociaux.

    Le sous-préfet de l’arrondissement d’Ida Mouride, Alpha Mayoro Ndiaye, le maire de la commune Saly Escale, Pape Sader Dieng, l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Ousseynou Sow, les autorités médicales, etc, ont pris part à cette activité.

    Ce programme a permis la construction d’un poste de santé, de quatre salles de classe, d’un bloc administratif, d’un restaurant et d’un logement pour les enseignants, d’une ferme agricole pour accompagner les femmes et l’installation d’un réseau électrique à travers un système solaire, a pour sa part fait savoir, Pape Mor Sarr, le président de ladite association.

     »Nous avons aussi construit une piste pour faciliter la mobilité des populations qui éprouvent d’énormes difficultés pour sortir’’, a-t-il souligné, avant de lancer un appel à l’Etat pour  »l’érection de routes praticables ».

    Saluant cette initiative, le médecin-chef El Malick Niang, a assuré que la construction du poste de santé vient renforcer la carte sanitaire du district de Koungheul qui polarise les villages de la commune de Saly Escale.

    CTS/ADE/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-EMPLOI / Matam : un plan de recrutement annoncé à l’hôpital régional pour 2025

    SENEGAL-SANTE-EMPLOI / Matam : un plan de recrutement annoncé à l’hôpital régional pour 2025

    Matam, 27 jan (APS) – Le directeur du centre hospitalier régional de Matam (nord), Aladji Arona Ndiaye a annoncé, dimanche un plan de recrutement d’agents au courant de l’année 2025 pour renforcer le personnel de la structure sanitaire.

    « Durant cette année 2025, nous avons un plan de recrutement qui va permettre à l’hôpital de mieux maitriser la gestion des carrières des agents. Nous prévoyons aussi de poursuivre la promotion des membres du personnel qui a été déjà entamée », a-t-il dit.

    Le directeur s’exprimait au cours d’une cérémonie de remise de cadeaux aux enfants du personnel, en présence des agents de l’établissement sanitaire.

    M. Ndiaye souligne que le projet d’établissement qui projette l’hôpital dans les cinq ans à venir est déjà entamé, précisant qu’une évaluation à mi-parcours a été déjà effectuée.

    Aladji Arona Ndiaye a également fait savoir que « beaucoup d’avancées ont été notées en 2024 dans le traitement du personnel ».

     »Nous allons voir comment accompagner les agents en matière de formation initiale et continue », a promis le directeur du centre hospitalier régional de Matam.

    Il a par ailleurs promis d’organiser une colonie de vacances pour les enfants du personnel, en vue de les  »inculquer les valeurs de civisme ».

    AT/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Tivaouane : le centre de santé Massamba-Sall sera le premier endroit public à nettoyer, samedi 1er février, selon le préfet

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Tivaouane : le centre de santé Massamba-Sall sera le premier endroit public à nettoyer, samedi 1er février, selon le préfet

    Tivaouane, 25 jan (APS) – Le centre de santé Massamba-Sall sera le principal endroit public à nettoyer dans la ville de Tivaouane (ouest), lors de la journée mensuelle de nettoiement du samedi 1er février, a-t-on appris du préfet du département, Mamadou Guèye.

    ‘’Pour la journée mensuelle de nettoiement du 1er février, nous avons choisi le centre de santé Massamba-Sall, qui reçoit énormément de personnes, afin de le rendre propre’’, a dit M. Guèye à l’APS.

    La grande mosquée de Pam, le cimetière de Niangué, la gare routière de la ville, le commissariat de police, la grande mosquée de Meckhé et les édifices abritant les services de l’Administration publique seront également débarrassés des ordures, selon lui.

    ‘’Nous profiterons de l’occasion, a-t-il dit, pour dérouler une campagne de don de sang au profit des établissements de santé.’’

    Le préfet de Tivaouane a demandé aux associations de jeunes et aux chefs des services de l’État se trouvant dans le département de participer massivement à la journée mensuelle de nettoiement.

    Mamadou Guèye se réjouit de la ‘’réussite totale’’ des précédentes opérations de nettoiement.

    La participation du président de la République à cette activité mensuelle doit pousser tout le monde à y prendre part, selon lui.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Opérations d’urgence sanitaire : la région de Thiès dispose maintenant d’une équipe mobile d’intervention

    SENEGAL-SANTE / Opérations d’urgence sanitaire : la région de Thiès dispose maintenant d’une équipe mobile d’intervention

    Thiès, 25 jan (APS) – Le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale a constitué l’équipe mobile d’intervention et de soutien (EMIS) de la région de Thiès (ouest), après avoir dispensé une formation de quatre jours à ses membres.

    L’EMIS de Thiès est composée de personnes choisies dans divers secteurs d’activité et disciplines. Des médecins, des infirmiers, des superviseurs de soins de santé, des acteurs de l’élevage, de l’environnement et de la communication, ainsi que des représentants des forces de défense et de sécurité en font partie.

    De mardi à vendredi, ils ont été formés par le COUS aux techniques de sauvetage et aux comportements et attitudes à observer dans les zones de situation d’urgence sanitaire.

    Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé de décentraliser la gestion des urgences sanitaires pour la rendre plus efficace, ce qui amène le COUS à former des personnes de divers secteurs d’activité à l’urgence sanitaire et à constituer des EMIS dans les 14 régions du pays.

    Les équipes mobiles d’intervention et de soutien sont prêtes à intervenir rapidement dans une collectivité territoriale en cas d’apparition d’une urgence sanitaire, une épidémie ou une catastrophe, selon Youssou Bamar Guèye, le chef de l’unité chargée des opérations au COUS.

    ‘’Une urgence sanitaire survient toujours dans une localité donnée. Pour sa gestion, il faut agir le plus tôt possible’’, a expliqué M. Guèye.

    Les membres des EMIS sont assez bien formés pour pouvoir intervenir rapidement et éteindre les foyers épidémiques, celui de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, par exemple, a-t-il dit.

    Le Sénégal dispose d’une équipe de 60 experts, en plus des équipes régionales, selon Youssou Bamar Guèye.

    L’équipe à vocation nationale a été envoyée à Kaffrine (centre), à la suite de l’apparition de la fièvre de Crimée-Congo dans cette région, a-t-il affirmé.

    BT/ADI/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SANTE-FINANCES / Le Sénégal à jour de ses cotisations annuelles à l’OMS (ministère)

    SENEGAL-MONDE-SANTE-FINANCES / Le Sénégal à jour de ses cotisations annuelles à l’OMS (ministère)

    Dakar, 23 janv (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a assuré, vendredi, que le Sénégal était à jour de ses cotisations annuelles à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le le ministère de la Santé et de l’Action sociale  »précise, qu’à ce jour, le Sénégal s’est acquitté des montants dus à l’OMS au titre des contributions annuelles des États membres’’.

    Le texte précise que ‘’ces montants en question ont été intégralement payés par virement du Trésor public, respectivement le 6 mai 2024 pour un montant de 55 937 400 F CFA, et le 31 mai 2024 pour un montant de 49 662 726 FCFA’’.

    Les montants évoqués correspondent à la contribution statutaire du Sénégal au budget de l’OMS pour les périodes 2020-2023 et 2024-2025, ajoute la même source.

    Par conséquent, poursuit le texte, ‘’le ministère rappelle que le Sénégal est en règle vis-à-vis de l’OMS et jouit pleinement de ses droits en tant qu’État membre, notamment son droit de vote’’.

    Selon le MSAS, le paiement des contributions annuelles du Sénégal lui a d’ailleurs permis de présenter un candidat lors des élections d’août 2024 pour le poste de directeur régional pour la région Afrique de L’OMS.

    Ce communiqué fait suite à celui du ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères (MIAAE), qui a tenu à apporter, à son tour, des précisions par rapport aux informations relayées dans la presse concernant une prétendue dette du Sénégal envers l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la direction régionale de la santé se dote d’un plan de maintenance des équipements

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la direction régionale de la santé se dote d’un plan de maintenance des équipements

    Diourbel, 24 jan (APS) – La direction régionale de la santé de Diourbel (centre) s’est dotée d’un plan régional de maintenance pour garantir la fiabilité et la durabilité des équipements des structures sanitaires de la région, a annoncé vendredi, son responsable, Dr Mamadou Dieng.

    « La maintenance est un des piliers du système de santé à côté des infrastructures et des équipements. Et aujourd’hui la région a été dotée d’un plan de maintenance qui prend en compte les besoins de maintenance de l’ensemble des structures sanitaires de la région en l’occurrence les quatre hôpitaux et les districts sanitaires », a-t-il déclaré lors de la rencontre de validation du plan régional de maintenance.

    Il a indiqué que ce plan intervient dans un contexte où la région dispose des équipements médicaux de dernière génération dans les services de radiologie, de cancérologie, d’urgence, de réanimation et de laboratoire des différentes structures sanitaires.

    Le docteur Dieng a souligné que ces équipements demandent une maintenance préventive régulière avec une bonne planification.

    Le plan de maintenance 2025-2028 va prendre en compte l’ensemble des exigences de la maintenance du parc d’appareils qui se trouve au niveau des structures sanitaires, a-t-il assuré.

    « Plusieurs questions relatives à la maintenance ont été abordées allant du financement, de l’outillage, à l’achat des pièces de rechange ainsi que la formation des techniciens et utilisateurs des équipements », a indiqué le directeur régional de la santé.

    Il a révélé que Diourbel est la première région à disposer d’un plan de maintenance validé à l’échelle régionale avec l’appui du centre national de formation des techniciens en maintenance hospitalière.

    En outre, Mamadou Dieng a plaidé pour le renforcement de la division régionale de la maintenance en personnel, en moyen logistique, en outillage et en laboratoire mobile de maintenance.

    MS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Violences faites aux femmes : des droits-de-l’hommistes invitent l’Etat du Sénégal à se conformer à ses engagements internationaux

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Violences faites aux femmes : des droits-de-l’hommistes invitent l’Etat du Sénégal à se conformer à ses engagements internationaux

    Dakar, 24 jan (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), de concert avec les organisations qui en sont membres au Sénégal, ont appelé, vendredi, à Dakar, l’Etat sénégalais à se conformer à ses engagements internationaux en matière d’avortement en cas de viol ou d’inceste, en particulier l’article 14 du protocole de Maputo autorisant cette pratique dans ces deux cas.

    L’article 14 du Protocole de Maputo engage les États-parties à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger « les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la sante mentale et physique de la mère ou la vie de la mère et du fœtus ».

    « On demande à l’Etat du Sénégal de se conformer à ses engagements juridiques internationaux [dans ce domaine]. Ce n’est pas compliqué », a assené Joseph Faye, secrétaire général de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), au cours d’une conférence de presse visant à présenter les conclusions et recommandations d’un rapport consacré à ce sujet.

    Intitulé « Double peine : les survivantes de viol et d’inceste contraintes de poursuivre leur grossesse au Sénégal », ce rapport a été élaboré par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur la situation des violences faites aux femmes, en novembre 2024.

    « A mon humble avis, s’il y a quelque chose à redresser, ce sont les dispositions de l’article 305 de la Constitution sénégalaise que le juge national continue d’appliquer en écartant les dispositions de l’article 14 du protocole de Maputo, violant ainsi les dispositions de l’article 98 de la Constitution sénégalaise qui étaient claires, en disant que les traités régulièrement ratifiés avaient une valeur supérieure à la loi », a déclaré Joseph Faye.

    « Quand on parle de ce qui est droit, on fait référence dans notre contexte à la loi. Et dans ce cas-là, c’est l’article 98 de la Constitution sénégalaise, l’article 14 du protocole de Maputo et les dispositions de l’article 305 qui condamnent l’avortement sur toutes ses formes », a défendu M. Faye.

    Joseph Faye considère que « le juge national, en continuant à appliquer les dispositions de l’article 305, viole la Constitution annonce de l’article 92 ».

    « Nous souhaitons que l’Etat du Sénégal, qui a signé et ratifié le protocole de Maputo depuis 2004, puisse l’intégrer dans l’ordre juridique national. Ne serait-ce que pour les jeunes filles qui, le matin, en quittant leurs parents pour aller à l’école, sont agressées sexuellement en cours de route et sont obligées de suspendre leur scolarité et de subir une grossesse à cette période de leur vie », a plaidé Joseph Faye.

    Oulimata Sène, juriste consultante chargé de projet à l’Association des juristes sénégalaises (AJS), estime qu’en 2025, « il est urgent que le gouvernement s’exprime sur le sujet, garantisse le respect de l’État droit et mène des actions concrètes pour la promotion et une meilleure protection des droits des femmes ».

    Le Sénégal doit cela « aux petites filles et aux femmes du pays », a ajouté Mme Sène au cours de cette rencontre avec les journalistes.

    Elle ajoute que les organisations concernées demandent à l’Etat de prendre les dispositions législatives et judiciaires nécessaires pour une meilleure protection des femmes et des filles victimes de violences physiques, sexuelles psychologiques et économiques.

    Il est également attendu de l’Etat qu’il mette un dispositif efficace d’assistance juridique et judiciaire des victimes de viols et d’inceste, notamment par la mise en place d’un service d’assistance juridique spécifiquement dédié à leur accompagnement.

    La FIDH et ses organisations membres – LSDH, NDH, RADDHO -, en partenariat avec l’AJS, saluent « les militants et militantes au courage remarquable qui continuent leur combat pour la légalisation de l’avortement médicalisé au Sénégal en cas d’inceste ou de viol, et luttent pour l’universalité des droits des femmes et des filles malgré les nombreuses menaces et attaques à leur encontre ».

    NSS/BK/SKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la nutrition dans le département de Pikine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la nutrition dans le département de Pikine

    Pikine, 23 jan (APS) – Des représentants de l’administration et de municipalités, des acteurs de la société civile ainsi que des partenaires stratégiques se sont mobilisés, jeudi, à Pikine (banlieue) en faveur du renforcement du leadership des élus territoriaux pour une meilleure institutionnalisation de la nutrition dans les collectivités territoriales de ce département de la région de Dakar.

    ‘’C’est la poursuite d’une dynamique qu’on avait lancée en mars 2023 et qui insiste sur la valeur de la nutrition sur la santé surtout celle des enfants. Nous sommes persuadés que c’est une question qu’il faut inscrire dans les prévisions des Collectivités territoriales’’, a déclaré Abdou Diouf, directeur exécutif de l’ONG Eau Vie Environnement (EVE),

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’un atelier de mobilisation et d’engagement des Collectivités territoriales du département de Pikine en faveur de la nutrition qui se tient à l’Arène nationale.

    L’atelier, organisé par l’ONG EVE de concert avec des partenaires, cible les principales catégories d’acteurs impliqués dans la gouvernance territoriale sensible nutrition des 13 Collectivités territoriales de Pikine.

    ‘’Ce que nous cherchons c’est que les populations soient bien informées, bien formées et motivées et avec l’appui des Collectivités territoriales, et les organisations à la base, pour résoudre les projets et programmes de développement’’, a expliqué le Secrétaire exécutif de l’ONG EVE.

    Abdou Diouf a exhorté l’ensemble des acteurs à s’approprier des initiatives des partenaires pour que ‘’la nutrition soit une priorité’’ pour les pouvoirs publics et Collectivités territoriales.

    Pour sa part, le représentant pays de la fondation ‘’Nous cims’’, Pape Matar Ndiaye, a rappelé que sa structure, présente au Sénégal, depuis 2019, travaille sur les questions d’éducation, d’employabilité et de nutrition.

    ‘’Dans le cadre de ce projet, nous sommes rassurés’’, a-t-il ajouté avant d’assurer de la disponibilité de ‘’nous cims’’ à travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs à la base.

    Un document remis à la presse, indique que l’ONG EVE a sollicité et obtenu un financement de la Fondation espagnole ‘’Nous Cims’’ pour mettre en œuvre le projet ‘’Agir avec les communautés et les autorités locales pour des services de nutrition renforcés à Pikine’’.

    Elle en a dédié un axe au renforcement de la gouvernance et l’institutionnalisation de la nutrition au niveau des différentes Collectivités territoriales du département.

    SG/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou Diallo.

    S’exprimant dans le cadre d’une visite de travail dans la capitale du Ndoucoumane il a indiqué, sans d’autres détails, que des aires de stockage aux normes sont également prévues pour faciliter la disponibilité en médicaments dans cette région.

    « On a été reçus par le gouverneur, qui a promis de nous octroyer une assiette foncière pour pouvoir ériger ce pôle logistique, qui permettra à la région de Kaffrine de se doter en médicaments et d’avoir des aires de stockage aux normes », a-t-il dit en s’entretenant avec des médias.

    De cette manière, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) va pouvoir distribuer des médicaments, « partout dans la région, pour le bien être des Kaffrinois », a ajouté docteur Diallo, dont le but de la visite était de s’enquérir de la situation au niveau des pharmacies régionales d’approvisionnement, en vue de prendre contact avec les agents et de faire un état des lieux.

    « Les pôles logistiques vont permettre aux régions d’être beaucoup plus autonomes, de disposer de suffisamment de stocks à l’intérieur du pays et de réduire la dépendance des régions vis-à-vis de Dakar », a-t-il expliqué.

    Le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, a magnifié cette visite, estimant que Kaffrine « a besoin d’être automne sur tous les plans », pour une meilleure prise en charge des questions de développement dans cette région.

    CTS/ADE/BK/SMD/ADL

  • SENEGAL-SANTE  / Fièvre de Crimée Congo : un décès enregistré à Birkilane, dans la région de Kaffrine

    SENEGAL-SANTE  / Fièvre de Crimée Congo : un décès enregistré à Birkilane, dans la région de Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – Le district sanitaire de Birkilane, dans la région de Kaffrine (centre), a enregistré un décès parmi les deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo confirmés dans ce département, a appris l’APS du directeur régional de la santé, docteur Mbaye Thiam.

    « Le district sanitaire de Birkilane a notifié deux cas de fièvre hémorragique Crimée Congo. Un des deux cas est décédé, l’autre a une évolution favorable », a-t-il révélé au cours d’un entretien téléphonique.

    Selon le directeur régional de la santé de Kaffrine, 51 cas contacts identifiés sont actuellement suivis par les services compétents. Il a invité les populations à garder leur sérénité et à s’orienter vers les hôpitaux dès les premiers symptômes pour une prise en charge précoce.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril 2023.

    Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. Sa transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».

    CTS/SKS/ADL/BK