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  • SENEGAL-SANTE / Le RESECA plaide pour une politique nationale de lutte contre l’alcool

    SENEGAL-SANTE / Le RESECA plaide pour une politique nationale de lutte contre l’alcool

    Dakar, 11 oct (APS) – Le Réseau sénégalais de lutte contre l’alcool (Reseca) a préconisé, mercredi, de mettre en place une politique nationale de lutte contre l’alcool dans le but de ‘’limiter les dégâts causés’’ par cette boisson.

     »Nous ne sommes pas là pour interdire la consommation d’alcool. Mais, on doit aller vers une politique nationale pour limiter les dégâts causés par l’usage de l’alcool », a déclaré le coordonnateur du Reseca, Djibril Wélé.

    Prenant part à un atelier de renforcement de capacité des acteurs de la lutte contre l’alcool, M. Wélé a suggéré de ‘’partir d’une analyse situationnelle afin d’élaborer une feuille de route ».

     »Notre pays se trouve actuellement confronté à une situation très préoccupante en matière de drogues, qui voit augmenter l’offre de produits psycho-actifs avec des prix en baisse constante, facilitant ainsi le maintien à un niveau élevé de l’usage de drogues illicites et de l’abus d’alcool », a alerté le coordonnateur du Reseca.


    Il recommande de mener des études pour mesurer l’ampleur du phénomène.

     »L’alcool cause 20% des décès liés au cancer et 4% des décès liés aux maladies cardiovasculaires au Sénégal’’, fait-il observer, en citant des données de la Banque mondiale.

    Se fondant sur la même source, il déclare que ‘’la consommation moyenne d’alcool pour les personnes âgées de plus de 15 ans, s’élevait à  »0,8 litre par habitant » en 2018.

    Dans une communication intitulée ‘’Effets et conséquences de l’usage des substances psycho actives’’, Cheikh Diop, le coordonnateur du centre Jacques-Chirac de lutte contre la drogue estime que la disponibilité de l’alccool et son accès ‘’posent problème ».

    ‘’La banalisation de l’usage de l’alcool encourage sa vente dans le pays », soutient-il, avant de rappeler que les substances psycho actives ont des effets sur le système nerveux central.

    Le Reseca recommande de mettre en œuvre un référentiel de lutte contre les drogues, l’alcool et le tabac. Il propose de disposer d’un module actualisé et opérationnel destiné aux professeurs pour la lutte contre la consommation des substances psycho actives.

    NSS/ASG/ADL

  • SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose », un  »moment phare » pour plus d’actions contre les cancers à Podor (sage-femme)

    SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose », un  »moment phare » pour plus d’actions contre les cancers à Podor (sage-femme)

    Podor, 11 oct (APS) – La campagne ‘’Octobre Rose’’ lancée jeudi dernier dans le district sanitaire de Podor (nord) est un ‘’moment phare’’ pour plus d’actions en faveur de la lutte contre les différentes formes de cancers gynécologiques, a déclaré à l’APS, Hadja Ndiaye Sall, coordinatrice de la santé de reproduction.

    ‘’Cette campagne est un moment phare pour renforcer la sensibilisation et plaidoyer pour plus d’actions en faveur de la lutte contre ces maladies’’, a dit Mme Sall.

    Dans le cadre de l’édition 2023 de la campagne ‘’Octobre Rose’’, le district sanitaire de Podor organise depuis jeudi dernier des activités de sensibilisation contre les cancers du col de l’utérus et du sein. Elles vont se poursuivre jusqu’au 28 octobre, date de clôture officielle de la campagne de lutte contre ces cancers.

    Plusieurs causeries, conférences publiques, des séances de dépistages sont au programme pour célébrer Octobre rose dans dix-sept localités polarisées par le district sanitaire de Podor, a détaillé la présidente de l’amicale des sages-femmes du district sanitaire de Podor.

    ‘’C’est un moment phare dans nos activités de mobilisation sociale pour lutter contre ces fléaux que constituent ces maladies gynécologiques au Sénégal et Podor n’est pas épargné’’, a-t-elle souligné.

    ‘’Nous avons fini d’inclure dans nos activités de routine les séances de sensibilisation de masse et individuelle sur les différentes formes de cancers gynécologiques qui affectent spécifiquement les femmes dont celui du col de l’utérus et le sein’’, a fait savoir la maîtresse sage-femme du centre de santé de Podor.

    Ce sont des pathologies qui affectent les femmes de la zone, ‘’même si nous ne disposons pas de statistiques sur le nombre de cas avérés’’, a-t-elle fait remarquer.

    ‘’Cependant nous avons dépisté, entre les 5 et 8 octobre, 462 femmes pour les deux formes de cancers (sein et col de l’utérus) et vaccinées 132 jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus pour les deux premiers’’, a-t-elle informé.

    ‘’Les chiffres sont très difficiles à avoir parce que si nous rencontrons des cas suspects nous les envoyons à Saint Louis pour confirmation ou non », a justifié Hadja Ndiaye Sall.

    Elle a précisé que ces activités sont menées au centre de santé Ahmadou Malick Gaye de Podor et sur les trente-neuf (39) postes de santé et les trente-huit (38) maternités que compte le district sanitaire de Podor.

    Selon elle, les dépistages sont régulièrement effectués dans les dites infrastructures, même en dehors de la campagne ‘’Octobre Rose’’.

    En même temps, a-t-elle salué, le district, dans le cadre de la prévention, fait un travail important. ‘’Nous vaccinons également au HPV (papillomavirus humain) depuis 2019 les jeunes filles âgées entre 9 et 14 ans contre le cancer du col de l’utérus’’, a informé la maitresse sage-femme.

    Le travail se fait sur l’étendue du district qui englobe le centre hospitalier régional de Ndioum, selon elle.

    AHD/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’appel de Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’appel de Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologique

    Dakar, 10 oct (APS) – L’appel du chef de l’Etat sénégalais en faveur d’une véritable industrie biotechnologique en Afrique est l’un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Sous la présidence de Macky Sall et de Bill Gates, la Fondation Bill et Melinda Gates et ses partenaires de l’initiative Grand Challenges ont ouvert hier, leur réunion annuelle au Cicad de Dakar. Cet évènement qui se poursuit jusqu’au 11 octobre marque le 20ème anniversaire de la communauté des programmes Grand Challenges, qui soutient des partenariats innovants pour relever les plus grands défis mondiaux en matière de santé et de développement. Le président Sall a fait appel à une mobilisation pour asseoir une industrie biotechnologique’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé lundi, les pays africains à se mobiliser davantage pour asseoir une ‘’véritable industrie biotechnologique’’.

    ‘’L’Afrique doit se mobiliser davantage pour assoir une véritable industrie biotechnologique, y compris la fabrication de vaccins. Nous devons aussi continuer le plaidoyer pour que les vaccins produits sur le continent accèdent aux plateformes de commercialisation’’, a-t-il dit.

    Intervenant à l’ouverture des Grand Challenges (réunion annuelle) de la Fondation Bill et Melinda Gates, au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), le président Sall a évoqué des expériences en la matière, dont celle de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui fabrique depuis plus de 90 ans le vaccin contre la fièvre jaune.

    Selon le quotidien L’As, le chef de l’Etat sénégalais ‘’lance un appel fort aux pays africains’’ pour l’implantation d’une industrie biotechnologique, le renforcement de la lutte contre le cancer et la fabrication de vaccins.

    Pour Sud Quotidien, ‘’le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, est formel : les pays africains doivent se mobiliser davantage pour asseoir une +véritable industrie biotechnologique+’’.

    Le Soleil se fait également écho du ‘’plaidoyer’’ du président Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologiques et des plateformes de commercialisation en Afrique.

    Le journal rapporte que le milliardaire Bill Gates a annoncé 20 milliards de francs Cfa pour la production de vaccins en Afrique.

    Dans L’Info, Macky Sall rappelle que la science reste encore ‘’confrontée au défi majeur du cancer’’.

    L’Observateur note que ‘’pour faire face aux défis sanitaires en Afrique, la Fondation Bill et Melinda Gates n’a pas lésiné sur les moyens. Fondateur de Microsoft et grand philanthrope américain, Bill Gates s’est engagé pour que l’Afrique accède à sa souveraineté sanitaire. Il a annoncé de nouveaux investissements pour accélérer l’innovation et la fabrication de vaccins à ARNm en Afrique’’.

    Le quotidien EnQuête signale qu’en matière de fabrication de vaccins, ‘’Dakar, qui s’est toujours positionné parmi les leaders en Afrique francophone, à travers notamment l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), est bien parti pour devenir un hub du continent. Hier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle des Grand Challenges, une initiative de Bill Gates organisée pour la première fois en Afrique de l’Ouest, le président de la République est revenu sur les projets phares du pays’’.

    Le quotidien Bës Bi met en exergue ‘’les ravages du cancer du sein chez les femmes’’ et titre : ‘’L’assassein’’.

    ‘’Le cancer du sein est comme un tueur à gages pour les nombreuses femmes qui en souffrent. Au Sénégal, il y a quelques années, la maladie était encore +la première cause de mortalité chez la femme au Sénégal+. Et elle vient en tête parmi les différents types de cancers. Même s’il faut relever qu’il est difficile de trouver des chiffres récents le sujet.’’

    OID

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall : ‘’Le monde reste confronté au défi majeur du fléau du cancer’’

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall : ‘’Le monde reste confronté au défi majeur du fléau du cancer’’

    Diamniadio, 9 oct (APS) – Le monde scientifique reste ‘’confronté au défi majeur du fléau du cancer’’, une maladie qui continue de faire des ravages, avec quelque 19 millions de nouveaux cas par an dans le monde, a souligné le président de la République, Macky Sall, lundi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’En ce mois d’‘Octobre rose’, qui marque la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, notre thème doit aussi nous rappeler que la science reste toujours confrontée au défi majeur du fléau du cancer, qui continue de faire des ravages dans le monde, avec 19 millions de nouveaux cas en moyenne par an, pour 10 millions de décès annuels, dont plus de 700.000 en Afrique, selon les estimations’’, a dit le chef de l’État.

    Macky Sall présidait la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle de la fondation Bill-et-Melinda-Gates, au centre de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio, sur le thème : ‘’La science sauve des vies’’.

    Il a encouragé la communauté scientifique à continuer à fournir des efforts en vue de l’amélioration du diagnostic et du traitement du cancer, de la mise au point de vaccins efficaces et accessibles à tous également.

    En réponse à cette situation préoccupante, a ajouté le chef de l’État, ‘’l’Agence internationale de l’énergie atomique a lancé l’initiative Rays of Hope, les Rayons de l’espoir, afin de soutenir les capacités des pays membres, ceux d’Afrique notamment, dans la lutte contre le cancer, notamment en matière d’équipements, de médecine nucléaire et de radiothérapie’’.

    ‘’En tant que parrain de cette campagne, j’appelle les pays, les institutions partenaires et toutes les bonnes volontés à soutenir l’initiative Rays of Hope’’, a-t-il dit.

    SKS/OID/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-SANTE / Macky Sall appelle les Africains à asseoir « une véritable industrie biotechnologique »

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-SANTE / Macky Sall appelle les Africains à asseoir « une véritable industrie biotechnologique »

    Diamniadio, 9 oct (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé lundi, les pays africains à se mobiliser d’avantage pour asseoir une « véritable industrie biotechnologique ».

    ‘’L’Afrique doit se mobiliser davantage pour assoir une véritable industrie biotechnologique, y compris la fabrication de vaccins. Nous devons aussi continuer le plaidoyer pour que les vaccins produits sur le continent accèdent aux plateformes de commercialisation », a-t-il dit.

    Intervenant à l’ouverture des Grand Challenges (réunion annuelle) de la Fondation Bill et Melinda Gates, au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), le président Sall a évoqué des expériences en la matière, dont celle de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui fabrique depuis plus de 90 ans le vaccin contre la fièvre jaune.

    « Nous en avons grandement besoin de la science d’où la pertinence du thème de cette année +La science sauve des vies+.  En effet, la science sauve des vies en contribuant à améliorer notre compréhension des maladies par la prévention, le diagnostic et le traitement », a expliqué Macky Sall.

    Mais, a-t-il ajouté, ‘’le progrès scientifique a un coût. Pour être efficace et répondre aux besoins du plus grand nombre, la recherche scientifique doit être soutenue et financée de façon adéquate’’.

    ‘’La course aux vaccins et aux masques, engagée après l’apparition de la pandémie de Covid-19 est suffisamment révélatrice à ce sujet », a rappelé le président sénégalais devant le co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, et son homologue des Comores et président de l’Union africaine (UA), Azali Assoumani.

    Selon lui, la pandémie,  »a montré au grand jour l’état d’impréparation global face aux périls sanitaires planétaires de plus en plus fréquents’’.

    La tenue à Dakar de cet évènement  »confirme le partenariat solide entre notre pays et votre Fondation dont le Sénégal abrite le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a t-il souligné, s’adressant à Bill Gates. Le  »Grand Challenges annual meeting » se tient depuis 2005.

     »Dans un monde exténué par les conflits, la violence, les jeux d’intérêt et le chacun pour soi, la Fondation Bill et Melinda Gates offre un modèle achevé d’empathie et d’humanité », a salué le président de la République.

    En effet, a-t-il ajouté, « il faut avoir un grand cœur et un sens élevé de l’altruisme pour consacrer son temps, ses efforts et ses ressources à la santé et au bien-être de millions d’hommes et de femmes de tous âges à travers le monde, sans aucune distinction’’.

    Macky Sall a indiqué que 49 pays africains dont le Sénégal bénéficient des programmes de la Fondation Bill et Melinda Gates, dans des domaines aussi vitaux que la santé, la nutrition, l’eau, l’assainissement, l’hygiène, l’agriculture et les services financiers pour les nécessiteux.

    ‘’Cette rencontre annuelle s’inscrit dans le même esprit de solidarité et de fraternité humaine.  Elle constitue pour la communauté scientifique, les bailleurs de fonds et les décideurs politiques, une plateforme d’échanges et de dialogue, pour stimuler la recherche, l’innovation et le financement, afin d’aider à relever les grands défis mondiaux en matière de santé et de développement », a fait savoir le chef de l’Etat

    Le  »soutien actif » de la Fondation Bill et Mélinda Gates

    « En même temps, dans un monde globalisé, un monde d’échanges et d’interactions intenses, la pandémie nous a appris que face à ces périls qui ignorent les frontières, aucun pays ne peut être en sécurité sanitaire tant que d’autres restent vulnérables », a-t-il prévenu.

    Le chef de l’Etat a estimé que « le besoin de collaboration n’en est que plus évident pour les scientifiques et les décideurs politiques », soulignant que «c’est ce qui se fait au sein de l’Alliance mondiale pour le vaccin et l’Immunisation (GAVI) ; et plus récemment avec l’initiative COVAX, en réponse à la pandémie de Covid-19″.

    « Il faut féliciter la Fondation Bill et Melinda Gates pour son soutien actif à ces deux mécanismes de solidarité internationale », a-t-il dit.

    Macky Sall a ajouté que « l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) et l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formations (IRESSEF) constituent deux de nos laboratoires de référence contribuant régulièrement au progrès de la science en matière de santé ».

    Il a par ailleurs salué l’initiative Grand Challenges Sénégal lancée en octobre 2022, et coordonnée par l’IPD, pour soutenir des projets de renforcement de la surveillance épidémique et la promotion de l’intelligence artificielle appliquée à la santé.

    Le chef de l’Etat a signalé que deux lauréats du Prix du président de la République pour l’innovation numérique édition 2023 ont lancé avec succès, deux plateformes d’intelligence artificielle :  »Caytu robotics et telewer ».

    En matière d’innovation, il a également cité le programme Bajenu Gox (des actrices communautaires), lancé il y a plus d’une décennie, qui met en avant le leadership féminin pour soutenir les politiques publiques dédiées à la santé maternelle, néonatale et infanto-juvénile.

    Le chef de l’Etat a remercié « vivement » la Fondation Susan Thompson Buffet pour son soutien précieux pour la  pérennisation du programme Bajenu Gox.

    SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Diabète : plus de la moitié des malades en Afrique non diagnostiqués (spécialiste) 

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Diabète : plus de la moitié des malades en Afrique non diagnostiqués (spécialiste) 

    Dakar, 9 oct (APS) – Le professeur titulaire des universités, spécialisé en endocrinologie métabolisme et nutrition, Abdoulaye Lèye, a indiqué que plus de la moitié des personnes souffrant du diabète en Afrique n’était pas  diagnostiquée.

    “En Afrique, on considère qu’il y’a au moins 54% des diabétiques qui ne sont pas diagnostiqués” , a-t-il dit en marge d’un  panel organisé récemment dans le cadre de la 6éme édition du forum Galien Afrique consacré à  »l’ état des lieux, défis et perspectives de la problématique de la prise en charge du diabète en Afrique ».

    “Si plus de la moitié des diabétiques ne sont pas connus, cela veut dire qu’il y’a un travail extrêmement important à faire dans la sensibilisation et le dépistage systématique de cette maladie avant de pouvoir parler de stratégie de prévention primaire , secondaire  et même tertiaire », a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que l’Afrique compte  30 millions de diabétiques et que d’ici 2030  »nous serions entre 55 et 60 millions de malades sur le continent, avec un taux prévisionnel de 129% ».

    Le professeur Abdoulaye Leye a également révélé que c’est en Afrique que l’on retrouve la dépense la plus faible consacrée au diabète dans le monde. C’est moins de 1% de toutes les dépenses dues au diabète et que l’essentiel de ces dépenses est consacré à des soins ,selon lui.

    Le professeur a déploré le manque de données probantes pour pouvoir bâtir une stratégie de lutte à l’échelle de la communauté.

     »Il est impossible de bâtir une stratégie de lutte contre le diabète en ayant uniquement que des données parcellaires à l’échelle hospitalière », a-t-il fait savoir, signalant que les efforts menés pour disposer de chiffres probants sur le diabète  »butent sur les spécificités » des populations et sur  »le manque de praticiens » du dépistage et du  »suivi de bord ».

    Comme alternative à ces insuffisances, M. Lèye a plaidé pour la formation d’une masse critique composée à la fois de médecins, de paramédicaux spécialisées sur toute la chaîne  de prise en charge du patient diabétique.  »Nous devons également avoir les moyens de relever le déficit d’éléments cliniques et para cliniques nécessaires pour  des analyses et avoir des données spécifiques », a-t-il ajouté.

    “Tous ces éléments, selon lui,  font que  l’Afrique n’est pas inclue dans les plus grandes études au monde parce qu’elle n’a pas de bases de données pour proposer aux multinationales de l’intégrer dans les études”.

    Le professeur Abdoulaye Lèye a par ailleurs insisté sur la nécessité de mettre à la disposition des patients des conseils alimentaires adéquats dans la prévention primaire ,secondaire et tertiaire  du diabète. Ces conseils alimentaires vont contribuer aussi à améliore  la qualité des soins de nos diabétiques, a-t-il soutenu. 

    Ouvert mardi dernier à Dakar, la 6éme édition du forum Galien Afrique, a pris fin samedi. 

    AN/AB/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT  / Pikine : lancement d’une opération de saupoudrage dans l’arrondissement de Dagoudane 

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT  / Pikine : lancement d’une opération de saupoudrage dans l’arrondissement de Dagoudane 

    Pikine, 8 oct (APS) – La Mairie de Pikine et le service départemental de l’hygiène de la localité éponyme ont procédé samedi au lancement d’une opération de saupoudrage dans les communes de Guinaw-rails Sud et de Guinaw-rails Nord dans l’arrondissement de Dagoudane, a appris l’APS de l’autorité municipale.

    « Cette opération concerne les communes de Guinaw-rails Sud et celle de Guinaw-rails Nord où les populations ont signalé une forte présence de moustiques », a déclaré le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo.

    Il intervenait lors de la cérémonie de remise au service départemental de l’hygiène de Pikine du matériel et des produits phytosanitaires pour mieux dérouler cette opération de saupoudrage dans l’arrondissement de Dagoudane.

    Les produits phytosanitaires sont composés de six fûts de 20 litres de grésil concentré, 33 litres de cypermethrine, 33 litres de desogerme, 66 litres de deltamethrine, 33 litres de citronnelle, 30 sacs de 25 kg de simuthion et une dotation de carburant, a détaillé l’élu territorial..

    Il a loué le travail du service départemental de l’hygiène de Pikine dans sa lutte contre l’insalubrité et appelé les populations de sa ville à mieux préserver leur cadre de vie.

    Pour sa part le chef de service départemental de l’hygiène de Pikine, Ndiégane Sène a magnifié cet appui de la mairie de Pikine dans ce contexte de forte présence de moustiques et d’insectes dans cette partie de la banlieue de Dakar.

    « Cet appui vient au bon moment où les populations se plaignent des moustiques et autres insectes (…) », a réagi le chef de service départemental de l’hygiène de Pikine.

    SG

     

  • SENEGAL-SANTE / Mortalité maternelle et néonatale : un officiel préconise une surveillance et une analyse de données

    SENEGAL-SANTE / Mortalité maternelle et néonatale : un officiel préconise une surveillance et une analyse de données

    Saly, 7 oct (APS) – Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Amadou Doucouré, a préconisé vendredi à Saly (Mbour, ouest), la surveillance et l’analyse de données pour relever les défis liés aux mortalités maternelle et néonatale.

    « Parmi l’une des stratégies identifiées, nous pouvons citer la surveillance des décès maternels, néonataux et prénataux qui permet l’identification des décès par la notification, la collecte et l’analyse », a-t-il soutenu.

    Dr Doucouré s’exprimait au terme d’un atelier de graduation de la 16e cohorte du programme de Formation à l’épidémiologie de terrain (FETP)  axé sur la santé de la mère et de l’enfant.

     « L’épidémiologie de terrain pour soutenir la lutte contre les décès maternels et néonataux », est le thème de cette formation destinée à 25 coordinatrices en santé de la reproduction.

    Les efforts du Sénégal durant ces 20 dernières années ont permis d’atteindre un taux de mortalité maternelle de 236 décès pour 100 mille naissances vivantes, a fait savoir Amadou Doucouré. « Ce qui positionne le Sénégal à la deuxième place après le Cap-Vert en Afrique de l’Ouest », selon lui.

    Pour la mortalité néonatale et infanto-juvénile, le Sénégal est respectivement à 21 décès et 37 décès pour 1000 naissances vivantes, a-t-il dit.

    Le directeur de la santé de la mère et de l’enfant rappelle toutefois que l’objectif pour 2030 est d’atteindre un taux de mortalité maternelle de 70 pour 1000 naissances vivantes, un taux de 12 décès pour la mortalité néonatale et 20 décès infanto-juvénile pour 1000 naissances vivantes.

    D’où l’importance de cette formation, selon lui, qui cible des sages-femmes des établissements publics de santé, des majors de service de pédiatrie au niveau des hôpitaux, entre autres acteurs.

    Cette formation qui dure trois mois permet aux bénéficiaires de maîtriser l’organisation d’audits de décès maternels, l’investigation et la collecte des données afin de mieux formuler la mise en œuvre des recommandations et éviter ces décès.

    Interrogé sur la problématique de l’accueil dans les établissements sanitaires, Dr Amadou Doucouré a assuré qu’un guide a été élaboré pour améliorer l’accueil dans les structures de santé. Le document prévoit une formation pour l’ensemble des prestataires au niveau des structures de santé pour améliorer l’accueil des patients, a-t-il fait savoir.

    MF/ASB/MTN