Catégorie : sante

  • SENEGAL-SOCIAL / Diourbel : des équipements de mobilité offerts à des personnes en situation de handicap

    SENEGAL-SOCIAL / Diourbel : des équipements de mobilité offerts à des personnes en situation de handicap

    Diourbel, 6 oct (APS) – Le programme Usaid Owod, en collaboration avec la région médicale de Diourbel, a remis vendredi, un important lot de matériels destinés à faciliter la mobilité des personnes en situation de handicap de la région, a constaté l’APS.

    ‘’On a reçu aujourd’hui du matériel composé d’un lot de voiturettes, des cannes, mais également des béquilles. Ces équipements vont véritablement faciliter l’accessibilité et la mobilité des personnes handicapées, au niveau de la région de Diourbel’’, a déclaré Maïmouna Thiaw Diop, directrice du centre national de réinsertion sociale des personnes handicapées de Bambey.

    Elle s’exprimait lors de la cérémonie remise de ce don en présence du directeur  régional de la santé de Diourbel, docteur Mamadou Dieng, de la représentante régionale de Usaid Owod, Adjaratou Fatou Ndiaye Sène, de l’adjointe au maire de la ville de Diourbel en charge de la santé, Anta Sène et de la présidente du comité femme de la fédération sénégalaise des personnes handicapées de Diourbel, Arame Déthié Touré,  entre autres personnalités.

    Cette ‘’activité qui vient à son heure, dans le contexte actuel de la région de Diourbel où nous avons plus de quatre mille personnes handicapées détentrices de la carte d’égalité des chances dont environ plus de mille seulement sont enrôlées dans les mutuelles de santé’’, a-t-elle fait savoir.

    ‘’Pour combler ce gap, a-t-elle préconisée, il faudra activer un dispositif départemental, prendre en compte l’engagement de toutes les parties prenantes et renforcer la sensibilisation sur le programme CMU, méconnu jusqu’ici des populations pour que les couches vulnérables puissent être enrôlées’’.

    Mme Diop a ainsi invité les collectivités territoriales à participer davantage à la prise en charge de la CMU.

    ‘’Au-delà de ce matériel remis et de ce plaidoyer il est également prévu dans la réalisation de ce projet, d’autres activités telles la formation des prestataires sur le genre, l’autonomisation et le leadership des femmes’’, a pour sa part soutenu, la conseillère régionale en santé maternelle néonatale, infantile et des adolescents  pour le compte de Usaid Owod, Adjaratou Fatou Ndiaye Sène.

    Elle a ajouté que ce programme de l’Usaid Owod mis en œuvre dans cinq régions à savoir Diourbel, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Sédhiou, ‘’vient en appui au ministère de la Santé et de l’Action sociale dans sa vision en matière de santé, à travers le financement des plans des districts et des régions médicales (…).

    La présidente du comité femme de la fédération sénégalaise des personnes handicapées de Diourbel, Arame Déthié Touré  a magnifié cette dotation  Touré, avant de plaider pour l’intégration de la dimension handicap dans la construction et le fonctionnement des infrastructures sanitaires.

    A ce propos, le directeur régional de la santé de Diourbel docteur Mamadou Dieng a assuré qu’une ‘’note sera bientôt publiée pour que dès les jours à venir, des corrections allant dans le sens de la construction de rampes et d’installations spécifiques pour personnes handicapées, soient apportées ».

    Cette cérémonie de remise de don s’est déroulée en marge de la journée de plaidoyer pour l’enrôlement des femmes et personnes enceintes handicapées et démunies dans les mutuelles de santé.

    MK/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / La région de Louga est suffisamment outillée pour assurer la détection précoce du cancer, selon un officiel

    SENEGAL-SANTE / La région de Louga est suffisamment outillée pour assurer la détection précoce du cancer, selon un officiel

    Louga, 6 oct (APS) – La région de Louga est maintenant suffisamment outillée pour assurer le  dépistage des femmes et la détection très précoce du cancer du sein et du col de l’utérus,  a indiqué, vendredi, le directeur régional de la santé, Dr Cheikh Sadibou Senghor.

    ‘’En réalité, on n’avait pas assez d’armes auparavant parce que le dépistage des femmes était très compliqué, mais aujourd’hui on a toutes les armes pour dépister et détecter très précocement le cancer du sein et du col de l’utérus’’, a-t-il déclaré.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de remise d’ un appui de la Sen’Eau  dans le cadre du lancement des activités d’Octobre Rose dans la région de Louga.

    ‘’L’ensemble des sages-femmes des structures de santé de la région jusqu’au niveau des postes de santé ont reçu la formation. On a reçu des intrants qui sont facilement utilisables et qui peuvent être utilisés par ces sages-femmes pour dépister et détecter très précocement le cancer’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Et, au-delà, de ces dépistages, a-t-il poursuivi, il y a un traitement que l’on met en place au niveau pratiquement de chaque  centre de santé. Il a soutenu que   »c’est la chimiothérapie qui peut nous permettre d’agir ou de traiter les lésions précoces’’.

    Le directeur régional de la Santé s’est réjoui  de cette  »grande avancée dans le cadre de la prise en charge’’.

    Cependant il a insisté sur ‘’la nécessité de mettre davantage le focus sur la sensibilisation’’. Selon lui, ‘’le problème dans le cadre de ce cancer, c’est que le plus souvent les femmes nous arrivent à un stade assez tardif’’.

     »C’est pourquoi l’association des sages-femmes de la région de Louga a décidé d’organiser, en ce début du mois d’octobre, le lancement des activités d’Octobre Rose pour sensibiliser davantage  leurs sœurs’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Cette initiative vise à renforcer la sensibilisation du cancer du sein à travers une caravane pour que les femmes puissent se faire dépister, mais également en profiter pour rendre hommage aux sages-femmes décédées et qui ont pris leur retraite dans la région de Louga’’, a-t-il encore souligné.

    M. Senghor a salué ‘’le geste de la Sen’Eau, à travers son directeur et toute son équipe, venus apporter leur contribution pour la mise en œuvre de cette initiative de dépistage’’.

    ‘’Ils sont venus apporter leur appui à travers leur responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) et en cela la direction régionale de la santé de Louga et les populations qui vont bénéficier des intrants qu’ils ont bien voulu mettre à notre disposition remercient véritablement la Sen’EAU’’,  a-t-il déclaré.

    DS/AB

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Les maladies non transmissibles responsables de 74% de la charge de morbidité (expert)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Les maladies non transmissibles responsables de 74% de la charge de morbidité (expert)

    Dakar, 6 oct (APS) – Les maladies non transmissibles sont responsables de 74% de la charge de morbidité, a révélé vendredi, à Dakar, le professeur Ibrahima Seck, président de la commission scientifique du forum Galien.

    ‘’Leur caractéristique principale, c’est qu’en plus d’être responsables de 74% de la charge de morbidité, elles sont responsables de décès prématurés’’, a dit M. Seck à l’ouverture de la sixième édition du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar (3-7 octobre) sur  le thème ‘’Maladies non transmissibles, l’Afrique en lutte’’.

    Elles entrainent des conséquences socio-économiques chez les populations atteintes et les populations affectées directement ou indirectement, a indiqué Ibrahima Seck, par ailleurs, secrétaire général de l’association Galien Afrique.

    Cette année, dit-il, les organisateurs ont choisi de parler des maladies non transmissibles et du rôle de l’Afrique, puisqu’en réalité « le continent fait face à un double fardeau ».

    Le président de la commission scientifique du forum Galien a évoqué ‘’l’habitude de lutter contre les maladies infectieuses d’origine bactérienne, virale, parasitaire (…) et qui sont responsables des épidémies ».

    Il souligne à ce sujet que ‘’ce qu’on ignore ou sur quoi on ne met pas beaucoup l’accent, ce sont ces tueuses silencieuses que constituent les maladies non transmissibles’’.

    A en croire le praticien, ‘’une fois diagnostiquées, elles s’installent à vie chez l’être humain et si une bonne prise en charge n’est pas faite, elles vont intolérablement évoluer vers le décès’’.

    Durant la Covid-19, a rappelé le professeur Ibrahima Seck, beaucoup de cas de diabète ont été dépistés à tel point que l’OMS a demandé aux pays, de mettre en place un programme national de lutte contre cette pathologie.

    ‘’Ce sont autant de raisons qui nous ont poussé à mettre en avant le rôle de l’Afrique pour lutter contre les maladies non transmissibles’’, a-t-il fait valoir.

    Pour le cas du Sénégal, M. Seck estime qu’’’il y a des statistiques disponibles mais il s’agit de données hospitalières et elles ne reflètent pas réellement l’ampleur au niveau national’’.

    En 2015, a-t-il rappelé, une enquête avait montré une prévalence de l’ordre de 11% sur l’hypertension artérielle et le diabète. ‘’Mais ce sont des chiffres à considérer entre griffes’’, a recommandé le président de la commission scientifique du forum Galien.

    NSS/ASB/SBS/ASG

     

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Lutte contre les maladies non transmissibles : l’OMS pour une approche intégrée

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Lutte contre les maladies non transmissibles : l’OMS pour une approche intégrée

    Dakar, 6 oct (APS) – La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), docteur Matshidiso Moeti, a préconisé, vendredi, « une approche intégrée » pour donner plus d’impact à la lutte contre les maladies non transmissibles.

    « Nous devons porter l’attention sur la nécessité immédiate de combler les lacunes en matière de prévention, de dépistage et de prise en charge du cancer. Pour y parvenir, nous devons adopter une approche intégrée », a-t-elle dit à l’ouverture de la sixième édition du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar (3-7 octobre).

    Selon docteur Matshidiso Moeti, l’approche intégrée dans la lutte contre les maladies non transmissibles implique « l’intensification des programmes de vaccination contre le papillomavirus humain ».

    « Nous savons ce que nous devons faire. Nous comprenons l’importance de la prévention, du diagnostic précoce et des soins et traitements appropriés », a soutenu la directrice régionale de l’OMS, ajoutant que le continent africain « supporte une charge inégale » des maladies non transmissibles, thème de la 6ème édition du Forum Galien Afrique.

    Les cancers, par exemple, constituent « une autre source d’inégalités » en Afrique. « Les femmes de la région supportent la plus lourde charge mondiale due au cancer du sein et au cancer du col de l’utérus », a ajouté Matshidiso Moeti.

    L’impact des maladies non transmissibles se ressent sur l’économie de la région, au-delà de la santé, a indiqué docteur Moeti, en donnant l’exemple de l’Afrique du Sud où les coûts associés au diabète de type 2 devraient avoisiner « 1,9 milliard de dollars des États-Unis d’ici à 2030, si aucune mesure n’est prise pour réduire considérablement le nombre de cas ».

    « Une leçon importante que nous avons apprise au fil des décennies concerne la corrélation qui existe entre les situations d’urgence et les maladies transmissibles et non transmissibles », a-t-elle souligné, évoquant la période de pandémie de COVID-19, au cours de laquelle « les personnes souffrant de comorbidités étaient les plus exposées au risque de développer une forme grave de la maladie et d’en décéder ».

    « Nous utilisons ces connaissances pour renforcer les capacités en matière de soins de santé primaires dans le cadre de l’ensemble OMS d’interventions essentielles, pour lutter contre les maladies non transmissibles (…). », a ajouté Matshidiso Moeti.

    Le chef du gouvernement, Amadou Ba, a présidé  l’ouverture officielle de la 6ème édition du Forum Galien Afrique, qui porte sur le thème « Les maladies transmissibles, l’Afrique en lutte ».

    NSS/BK/AB

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Le PM annonce une deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Le PM annonce une deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles

    Dakar, 6 oct (APS) – Le Sénégal se prépare à réaliser une deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles comme le diabète et l’hypertension, dans le but de connaître la prévalence de ces maladies et d’en déterminer « les vrais facteurs de risques », a annoncé, vendredi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba, sans plus de détails.

    « Au Sénégal, a-t-il dit, le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’apprête à mener sa deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles. Celle-ci permettra de connaître la prévalence nationale de ces maladies et d’identifier les vrais facteurs de risque ».

    Le chef du gouvernement sénégalais procédait à l’ouverture officielle de la 6ème édition du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar (3-7 octobre), sur le thème « Les maladies transmissibles, l’Afrique en lutte ».

    Amadou Ba représentait le président de la République à cette rencontre ayant enregistré la participation de quelque 3000 participants venus d’Afrique et d’Europe, dont plusieurs ministres africains en charge du secteur de la santé.

    Selon M. Ba, « le ministère de la Santé [du Sénégal] vient de lancer son plan stratégique d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles, car en réalité, les maladies non transmissibles constituent, avec les maladies infectieuses, un double fardeau pour les populations africaines : elles rendent encore plus fragiles nos systèmes de santé et retardent notre développement ».

    « Il est aujourd’hui clair que pour préserver la santé et l’améliorer, une action multisectorielle sur les déterminants socio-culturels et économiques est indispensable », a assené Amadou Ba, en présence du ministre de la Santé du Sénégal et de la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), docteur Matshidiso Moeti.

     

    D’après Amadou Ba, « les scientifiques sont unanimes à reconnaitre que la lutte contre la sédentarité, le changement de comportement et d’habitudes alimentaires contribuent à faire baisser drastiquement la charge de morbidité et les décès prématurés liés aux maladies non transmissibles ».

    Le Forum Galien, note-t-il, « est le lieu de proposer des stratégies adaptées à nos pays et à notre contexte pour lutter efficacement contre ces maladies », d’où son appel « à la mobilisation de tous les acteurs et de tous secteurs de développement pour la lutte contre les maladies non transmissibles ».

    Il est revenu sur cette manifestation dont la remise du prix Galien Afrique est « le temps fort », en lien avec le Prix Galien International, lequel « se positionne dans le monde comme l’équivalent du Prix Nobel en recherche biopharmaceutique » et « met en avant les innovations majeures dans le domaine de la santé ».

    Le volet scientifique du Forum Galien Afrique a été précédé par les forums des femmes et des jeunes.

    Le président sénégalais Macky Sall, sollicité en 2018 pour abriter la section africaine du forum Galien Afrique et le doter d’un prix, a accepté cette demandé des responsables de cette organisation à but non lucratif.

    Le Forum Galien Afrique, géré depuis Dakar, se veut une plateforme d’échanges scientifiques sur des questions d’intérêt commun et les priorités du continent africain, notamment en matière de santé.

    Il réunit des prix Nobel, des leaders politiques, des experts, des chercheurs, des étudiants, des médecins, des socio-anthropologues, des biologistes, des innovateurs, des investisseurs, des organisations internationales, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé.

    SKS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE-APPEL / Awa Marie Coll Seck : « Chaque maladie non transmissible est une tueuse silencieuse »

    SENEGAL-SANTE-APPEL / Awa Marie Coll Seck : « Chaque maladie non transmissible est une tueuse silencieuse »

    Dakar, 6 oct (APS)-  La présidente du Forum Galien Afrique, le professeur Awa Marie Coll Seck, a appelé, vendredi, à un engagement mondial dans la lutte contre les maladies non transmissibles dont chacune « est une tueuse silencieuse ».

    « Nous vivons avec les maladies transmissibles comme le diabète, l’hypertension, ou nous avons une connaissance qui vit avec ces maladies, donc nous devons tous travailler à les combattre », a-t-elle déclaré à l’ouverture de la 6ème édition du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar (3-7 octobre), sur le thème « Les maladies transmissibles, l’Afrique en lutte ».

    Les maladies non transmissibles « deviennent de plus en plus nombreuses », alors que chacune d’elle « est une tueuse silencieuse. Il faut [donc] travailler sur la prévention pour le changement de comportements », a-t-elle dit, en présence du Premier ministre Amadou Ba et de la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), docteur Matshidiso Moeti.

    L’édition 2023 du Forum Galien Afrique enregistre également la participation de quelque 3000 personnes venues d’Afrique et d’Europe, dont plusieurs ministres africains en charge du secteur de la Santé.

    Cette sixième édition comporte « un cachet particulier », à travers la place réservée aux jeunes et aux femmes avant le forum scientifique, a indiqué Awa Marie Coll Seck.

    SKS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DISTINCTION / Quatre jeunes chercheurs primés pour leurs travaux sur la couverture sanitaire universelle en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-DISTINCTION / Quatre jeunes chercheurs primés pour leurs travaux sur la couverture sanitaire universelle en Afrique

    Dakar, 5 oct (APS) – La Fédération internationale des associations et fabricants de produits pharmaceutiques (IFPMA, en anglais) et l’organisation de plaidoyer, Speak Up Africa, ont annoncé, jeudi, les quatre lauréats de la deuxième édition du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé.

    ‘’Mme Teniola Aderonke Adedeji (Nigeria) et le Dr. Ochora Moses (Ouganda) [sont] les premiers lauréats du Prix et (…) Mme Izath Nura (Ouganda) et M. Abdullahi Muhammad Habibu (Nigeria) (…) les deuxièmes lauréats du Prix de l’édition africaine du Prix des Jeunes Innovateurs Africains pour la Santé’’, peut-on notamment lire dans un communiqué transmis à l’APS.

    Pour sa deuxième édition, le prix s’est concentré sur les innovations visant à atteindre la couverture sanitaire universelle (CSU) en Afrique.

    ‘’Le Prix s’est concentré sur les innovations qui peuvent contribuer à étendre la couverture des populations, des services et à assurer la protection financière des patients’’, poursuit la même source.

    L’annonce des heureux gagnants a été faite lors du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar, du 3 au 7 octobre, et qui célèbre la créativité et l’excellence dans le domaine de la science sur le continent.

    ‘’ Le Prix des Jeunes Innovateurs Africains pour la Santé soutient les jeunes entrepreneurs en leur offrant des opportunités financières et en nature dont ils ont besoin pour faire progresser leurs innovations afin d’améliorer les résultats en matière de santé dans leurs communautés’’, ont fait savoir les organisateurs.

    ‘’Le fait d’avoir remporté le premier Prix confirme la mission de Pharmarun, qui est de fournir un accès rapide et facile aux médicaments. Nous nous engageons à garantir l’accès aux médicaments en encourageant davantage de collaborations entre les pharmacies afin d’assurer une couverture sanitaire universelle, en commençant par les médicaments et les soins pharmaceutiques’’, s’est réjoui Teniola Aderonke Adedeji, PDG de Pharmarun (Nigeria).

    Première lauréate du prix, Pharmarun est une plateforme à la demande qui offre une solution pratique aux médicaments essentiels.

    Les quatre lauréats recevront un financement d’un montant total de 90 000 dollars (56 144 943 francs CFA) et un accompagnement dans le mentorat, le réseautage dans les domaines de la santé, de la technologie et des médias, ainsi que dans les droits de propriété intellectuelle.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS / La Lisca compte dépister 10.000 femmes pour « Octobre Rose »

    SENEGAL-SANTE-OBJECTIFS / La Lisca compte dépister 10.000 femmes pour « Octobre Rose »

    Dakar, 5 oct (APS) – La Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a l’ambition de dépister cette année quelque 10.000 femmes et d’offrir 2.000 bons de mammographie dans le cadre de la campagne « Octobre Rose » démarré ce mois, a-t-on appris jeudi de sa présidente, docteure Fatma Guénoune.

     »La Lisca prévoit de dépister 10.000 femmes et offrir 2.000 bons de mammographie à celles qui ont des lésions précancéreuses [..] » et les accompagner, a dit Mme Guénoune, lors d’une conférence de presse qui s’inscrit dans le cadre de la campagne « Octobre Rose », débutée le premier octobre dernier.

    Selon la présidente de la Lisca, il a été constaté que « le cancer du sein touche des femmes de plus en plus jeunes. Donc, il faudrait apprendre aux femmes comment faire l’auto-examen des seins à partir de 40 ans ».

    « Il s’agit d’un moment de sensibilisation pour pouvoir impacter beaucoup plus la population féminine. Et nous faisons appel aux femmes qui ont 40 ans et plus à venir se dépister. Si le cancer est détecté tôt, il peut être guéri dans 90% des cas », a-t-elle lancé à l’endroit des femmes.

    « Il y a des cas à des stades très avancés malheureusement, c’est ce que nous ne voulons pas. Nous avons dépisté des cas de cancer sur des femmes qui viennent avec de volumineuses tumeurs, qui ont commencé à faire des métastases », a-t-elle expliqué, ajoutant que le dépistage, « ce n’est pas pour consulter des femmes, c’est pour examiner les femmes qui ne sentent rien ».

    Aussi la Lisca veut-elle sensibiliser les femmes pour dire que le cancer se guérit s’il est détecté tôt, mais détecté tard, « on ne peut malheureusement que les accompagner à la mort », a signalé la présidente de la Lisca, selon laquelle  »le cancer du col de l’utérus tue beaucoup plus que le cancer du sein ».

    Le cancer du sein est le deuxième type de cancer « en termes de prévalence et de mortalité, avec 1800 nouveaux cas et 951 décès par an. C’est énorme », a ajouté docteure Guénoune.

    A ses yeux, les femmes doivent pouvoir bénéficier d’une mammographie, d’un dépistage, tous les deux ans, notant que cet examen est considéré comme « une radiographie du sein qui permet de voir les tumeurs de très petite taille », étant entendu que dans ce cas, « la femme n’a même pas besoin de faire de la chimiothérapie qui altère son organisme. Elle n’a pas besoin d’être amputée de son sein » non plus.

    Pour faciliter l’hébergement des malades venues des régions, la Lisca ambitionne de mettre en œuvre un projet dénommé « la Maison de vie », a annoncé sa présidente.

    « Pour la Maison de vie, nous attendons de l’Etat – c’est une promesse ferme du président de la République -, nous attendons d’avoir le terrain, nous avons déjà le financement qui est disponible depuis 3 ans. Il n’y a que le terrain qui tarde à être livré. Il s’agit d’un besoin pour les malades », a lancé Fatma Guénoune.

    NSS/SKS/BK/AB

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour la mise en place d’un programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour la mise en place d’un programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus

    Dakar, 5 oct (APS) – Le directeur de l’institut Joliot-Curie de lutte contre le cancer, le Professeur Mamadou Diop, a invité jeudi les autorités à mettre en place un programme national de dépistage  pour arriver à réduire le cancer du col de l’utérus.

    ‘’Nous pouvons  faire reculer ce cancer en mettant en place un programme national organisé de dépistage pour y arriver’’, a dit le professeur Mamadou Diop en marge d’un point de presse organisé par la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca).

    ‘’Il faut que les gens sachent que pour le cancer du col de l’utérus, dans les pays où il y a des programmes de dépistage, ce cancer est l’un des cancers les plus rares, c’est le cas des Etats-Unis, de la France,  de l’Europe de l’Ouest’’, a  précisé le cancérologue.

    Selon le professeur de cancérologie,  »le col de l’utérus ce n’est pas comme le sein ».

    ‘’Les yeux  ne peuvent pas  voir la glande mammaire, il faut une mammographie, a-t-il expliqué, ajoutant que ‘’le pré-cancer on ne peut pas le détecter, on ne peut le faire qu’avant les lésions cancéreuses alors que pour le col de l’utérus il est visible’’.

    ‘’Les lésions précancéreuses  s’installent pendant 10-15 ans. Le cancer du col est à notre portée’’, a-t-il signalé.

     »Nous avons les compétences et cela ne demande pas beaucoup d’investissements’’, a lancé Pr. Diop.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires : le hub de Diamniadio devrait permettre de mieux faire face aux épidémies (directrice régionale OMS)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires : le hub de Diamniadio devrait permettre de mieux faire face aux épidémies (directrice régionale OMS)

    Dakar, 5 oct (APS) –  Le hub de gestion des urgences sanitaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, actuellement en construction à Diamniadio (Dakar), devrait permettre à ces deux régions de se préparer à faire face aux épidémies et à mieux lutter contre elles, a déclaré, jeudi, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, docteur Matshidiso Moeti.

    « Le hub va permettre de se préparer et de faire face aux épidémies », a-t-elle dit lors d’une visite du chantier de ce hub situé à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise, affirmant que dans les années à venir, le continent africain va se retrouver à faire face à « 65 % de tous les problèmes d’urgence sanitaire ».

    « Nous venons de sortir d’une pandémie très dure de COVID 19. Il y aura d’autres situations d’urgence. Je peux dire que l’Afrique de l’Ouest et du Centre va avoir [à gérer] 65 % de tous les problèmes d’urgences sanitaires » dans le monde, a affirmé docteur Moeti.

    Elle a assuré que le hub de gestion des urgences sanitaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre basé à Diamniadio va être livré « avant la fin de l’année », insistant sur le « partenariat précieux » liant l’Etat du Sénégal à l’OMS, qui vise, dit-elle, à « améliorer la santé ».

    Le hub de Diamniadio « va jouer un grand rôle de plusieurs manières », a-t-elle ajouté, soulignant qu’il s’agit en premier lieu d’un site devant héberger une équipe de l’OMS appelée à « appuyer les pays pour faire face aux situations d’urgence sanitaire ». Il va aussi « permettre de mettre à la disposition des gouvernements le matériel qu’il faut très rapidement en cas d’épidémie et enfin, l’équipe technique [du hub] va former les experts dans les pays pour aussi aller très rapidement vers d’autres pays à partir de Dakar ».

     

    Revenant sur les missions de cette infrastructure, la représentante de l’OMS a indiqué que ce hub a la capacité d’héberger un data center et peut aussi compter un logement pour ceux qui font la formation, ainsi qu’une salle de sport.  « Nous sommes prêts et nous avons même déjà une équipe prête à déménager ici de façon progressive », a assuré la directrice régionale de l’OMS.

    Pour le conseiller technique numéro un au ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Mamadou Sarr, cette infrastructure constitue « une opportunité » et « sera utile » pour le Sénégal et l’Afrique.

    « Cela va servir dans la préparation face aux épidémies et aux urgences de santé publique, à la riposte mais aussi c’est une solution par rapport à ce qui s’est passé antérieurement par rapport à la pandémie de COVID-19 », a dit M. Sarr, représentant le ministre de la Santé à cette visite de chantier.

    « Ce hub va renforcer les compétences des agents de santé et de la communauté qui sont censés intervenir en cas d’urgence, mais ce qui est à signaler, c’est qu’il va nous permettre d’être proactifs », de « mieux réagir » et « réagir d’une manière très proactive par rapport aux urgences futures qui vont s’opposer à nous », a-t-il expliqué.

    Le hub est logé dans la plateforme industrielle internationale de Diamniadio, un des projets-phares du Plan Sénégal émergent (PSE). Il occupe un hectare de ce site, selon Bocoum Sow, secrétaire général de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI).

    SKS/BK/ASG