Catégorie : sante

  • SENEGAL-RELIGION-SANTE / Médina Baye : Baye assistance médicale a consulté plus de 2 200 patients (responsable)

    SENEGAL-RELIGION-SANTE / Médina Baye : Baye assistance médicale a consulté plus de 2 200 patients (responsable)

    Médina Baye, 5 oct (APS) – L’association Baye assistance médicale (BAM), l’un des maillons du dispositif sanitaire pour la prise en charge sanitaire du Gamou et du Gamouwaat de Medina Baye (Kaolack, centre), a pu consulter un total de 2 202 patients parmi les fidèles qui ont rallié la ville fondée par Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975) pour cet évènement religieux qui commémore la naissance du prophète Mohamed (PSL), a-t-on appris d’un de ses responsables.

    BAM est une association qui œuvre, depuis 20 ans pour la bonne couverture médicale du Mawlid international de Médina Baye, du Gamouwaat ainsi que plusieurs autres évènements religieux dans le Saloum et ailleurs.

    “Notre structure vient en soutien au district sanitaire du quartier Kaznack pour la prise en charge des pèlerins. Pour cette année, on a consulté 2 202 pèlerins à qui nous avons aussi remis des médicaments gratuitement’’, a fait valoir Dr Mamba Guirassy Diop secrétaire exécutif de BAM.

    Médecin au service d’urgences des étudiants du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Dr Diop est revenu sur les multiples pathologies détectées chez les patients.

    “Pour l’édition 2023 du Gamou international de Médina Baye, BAM a décelé plusieurs pathologies dont les plus fréquentes sont celles respiratoires notamment la grippe qui constitue une épidémie au Sénégal’’, a-t-il dit.

    Le secrétaire exécutif de BAM a aussi cité le “paludisme, l’hypertension artérielle, le diabète, le rhumatisme, des pathologies gastriques et d’autres interventions liées à la gynécologie’’.

    “Le Gamou de Médina Baye est un évènement qui demande beaucoup de moyens. BAM est une association constituée de disciples de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass Baye, qui évoluent sur fonds propres pour accompagner leurs condisciples venant d’horizons divers’’, a expliqué Dr Mamba Guirassy Diop.

    Estimant que sa structure vient en complément du dispositif sanitaire mis en place par les services de l’Etat, le responsable de Baye Assistance médicale, a invité les pouvoirs publics à “augmenter la dotation envers leur structure pour leur permettre d’améliorer davantage leur contribution’’.

     

    ‘’L’Etat fait beaucoup d’efforts par rapport aux médicaments et à la prise en charge des pèlerins. Il nous appuie dans notre mission d’alléger la souffrance des pèlerins. Mais nous plaidons pour plus d’appui, non seulement de la part de l’Etat, mais aussi des bonnes volontés’’, a soutenu Dr Mamba Guirassy Diop.

    Cette célébration de la naissance puis du baptême du prophète Mohamed (PSL) a lieu sous l’égide de la ‘’Jamhiyatu Ansaru-Diin’’, une structure qui regroupe des disciples de Cheikh Ibrahima Niass et qui revendique plus de 500 millions de membres à travers le monde.

    Des milliers de fidèles venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie prennent part à cette célébration, chaque année.

    Des délégations officielles ont participé à l’événement.

    La nuit de mercredi à jeudi a été rythmée de zikr, c’est-à-dire des chants religieux dédiés au prophète Mohamed animés par Mouhamadoul Amine Ibrahima, dit Baba Lamine Niass.

    Cette nuit qui marque le huitième jour de la naissance du prophète de l’Islam a été précédée par une série de conférences sur la vie et l’œuvre du prophète de l’Islam.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Paludisme : un peu plus d’un million de moustiquaires imprégnées distribuées en 2022 aux cibles prioritaires 

    SENEGAL-SANTE / Paludisme : un peu plus d’un million de moustiquaires imprégnées distribuées en 2022 aux cibles prioritaires 

    Dakar, 4 oct (APS) – Le projet PMI/EVOLVE, une branche de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a distribué en 2022 un  plus d’un million de moustiquaires imprégnées aux cibles prioritaires du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a-t-on appris mercredi.

    ‘’Pour l’année 2022, nous avons distribué dans le cadre de la distribution de routine, un  peu plus d’un million de moustiquaires aux institutions de santé », a dit Jean Biyik, chef du projet PMI/EVOLVE, une branche de l’USAID qui appuie le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

    M. Biyik s’exprimait lors du lancement officiel au Sénégal  de ce projet qui soutient l’initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme.

     »La distribution de routine, a-t-il précisé,  permet d’assurer la gratuité des moustiquaires aux cibles prioritaires comme les femmes enceintes, aux enfants de moins de 5 ans, les couches les plus vulnérables au paludisme et les cibles prioritaires PNLP’’.

    Il a ajouté qu’en plus de la distribution de  moustiquaires, le projet va travailler sur la surveillance entomologique.   »Cette démarche, a-t-il expliqué,  consiste à agir sur la collecte des données sur les moustiques pour mieux les combattre et  mieux instituer les barrières entre les moustiques et les hommes’’.

    Pour l’année 2023, ‘’quelque 700.000 moustiquaires sont déjà distribuées dans le cadre de la distribution de routine »,  a indiqué le chef de projet PMI/EVOLVE .

    M. Biyik a souligné qu’en dehors de la distribution de routine,  »l’autre moyen de distribution de moustiquaires imprégnées utilisé pour atteindre les cibles prioritaires en rapport avec le PNLP, porte sur la distribution de masse ’’.

    Le coordonnateur du PNLP, Dr Doudou Sène, a souligné que la  lutte contre le paludisme  »est une entreprise exigeante » menée  »avec détermination’’.

     »Aujourd’hui encore une fois, a-t-il poursuivi, nous réaffirmons notre objectif d’élimination du paludisme d’ici 2030. Cet objectif  guide nos actions quotidiennes. Ainsi nous poursuivrons nos efforts à réduire la transmission, à protéger les personnes plus vulnérables, à renforcer la surveillance épidémiologique et surtout à éliminer cette maladie de notre pays’’.

    Dr Sène a relevé que ‘’la lutte anti vectorielle constitue une intervention prioritaire à haut impact. Ainsi, les actions concrètes que nous entreprenons grâce au projet PMI/EVOLVE,  renforcent notre détermination à éliminer le paludisme’’.

    Il s’agira, entre autres, a-t-il indiqué,  de renforcer la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), la formation de nos agents de santé, la surveillance entomologique à base communautaire, la mise en œuvre de stratégies innovantes de distribution de MILDA aux talibés.

    Ce sont là, selon lui,   »autant de preuves de l’engagement constant du projet PMI/EVOLVE à accompagner la lutte contre le paludisme au Sénégal ».

    14,5 milliards de FCFA dans la lutte contre le paludisme

    Pour sa part, la représentante résidente  de l’USAID, Naura Madrigal,  a indiqué que ‘’le gouvernement américain à travers l’initiative PMI a investi chaque année au Sénégal 14,5 milliards de FCFA dans la lutte contre le paludisme ».

     »Un investissement qui s’est traduit  à travers l’achat et la distribution des intrants clés de la lutte contre le paludisme ou encore sur  la mise en œuvre des interventions efficaces de prévention et de contrôle d’élimination du Paludisme’’, a-t-elle relevé, estimant que ‘’la lutte anti vectorielle est une intervention incontournable pour atteindre et maintenir le statut d’élimination du paludisme dans ce pays’’.

    C’est dans cette dynamique que l’USAID a ‘’attribué le contrat de prévention du paludisme par la lutte anti vectorielle au projet PMI/EVOLVE », a expliqué Mme  Madrigal, ajoutant qu’ au  Sénégal, ce projet accompagne le PNLP dans la mise en œuvre de la distribution en routine des moustiquaires imprégnées,  d’insecticides

    Il apporte également l’appui nécessaire pour renforcer les acquis communs et l’atteinte des objectifs d’élimination du paludisme au Sénégal,  à l’horizon 2030, a-t-elle ajouté.

    SKS/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé travaille à améliorer l’accueil des malades (officielle)

    SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé travaille à améliorer l’accueil des malades (officielle)

    Dakar, 3  oct (APS) –  La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a assuré mardi à Dakar, que son département est en train d’utiliser toutes les bonnes volontés et les canaux de communication pour aider à une bonne prise en charge des malades dans les structures de santé.

    « Nous sommes en train d’utiliser toutes les bonnes volontés, les canaux de communication notamment la presse pour parler de ce bon accueil. Je pense que beaucoup plus d’ouverture dans les visages, dans les comportements peut aider à une bonne prise en charge des malades », a-t-elle notamment indiqué.

    La ministre intervenait lors de son audition par les membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), dans le cadre de sa troisième session ordinaire de l’année 2023.

    Cette session qui a démarré le 17 aout dernier porte sur le thème : « Territorialisation de la compétence Santé : quelles stratégies pour une amélioration de la politique sanitaire dans les Collectivités territoriales ». Elle prend fin le 17 octobre prochain.

    « On peut tout faire, renforcer les structures, mettre des équipements aux normes standards, améliorer l’environnement de travail, avoir des motivations, mais, il y a un point nodal que l’on appelle l’accueil. (…) Et pour cela, nous avons un grand rôle à jouer et nous l’avons commencé et nous n’allons jamais cesser de parler du bon accueil par rapport aux malades », a-t-elle expliqué.

    Elle a, à cette occasion, longuement rappelé les efforts consentis par l’Etat pour la réalisation à travers le pays, d’infrastructures sanitaires, de recrutement de personnel, d’octroi de bourses de perfectionnement mais surtout en terme de régulation du secteur.

    Sur la question des évacuations de patients, elle estime qu’il faut, « une coordination, une cohésion sur tout ce que nous sommes en train de faire ».

    Elle aussi appelé à davantage renforcer la sensibilisation, la communication pour toute évacuation sanitaire puisse être programmée au niveau des différentes structures concernées.

    Dans ce sens, la ministre a aussi souligné toute l’importance d’échanger et de mener des discussions avec les élus territoriaux pour faciliter ce travail.

    Pour sa part, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye a salué les performances enregistrées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais aussi les investissements du gouvernement dans ce secteur.

    SG/ASB/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Cancers féminins: près de 70 % des maris divorcent dans les six mois suivant l’annonce de la maladie de leur conjoint, selon un économiste

    SENEGAL-SANTE / Cancers féminins: près de 70 % des maris divorcent dans les six mois suivant l’annonce de la maladie de leur conjoint, selon un économiste

    Dakar, 3 oct (APS) – Soixante-dix pour cent des hommes divorcent dans les six mois qui suivent la découverte du cancer chez leur conjoint, a déclaré l’économiste et ancien ministre El Hadji Ibrahima Sall, président de House of Peace and Sharing (HPS), une association dédiée à la lutte contre les cancers féminins et le cancer des albinos.

    ‘’Moins d’un époux sur 10 accompagne leur femme à l’hôpital et près des 70 % des maris divorcent dans les six mois qui suivent la découverte de la maladie’’ chez leur conjoint, a déclaré M. Sall dans une interview publiée mardi par le journal Bés Bi Le Jour.

    ‘’La lutte contre les cancers féminins et le cancer des albinos figure en première [ligne], dans mon engagement politique et social’’, a soutenu l’ancien ministre du Plan.

    Le leader du parti ‘’Demain la République’’ affirme que ‘’la pauvreté des femmes atteintes de cancer, l’absence de soutien psychologique de leur époux et [la] non-assistance’’ dont elles sont victimes durant ‘’leur parcours de soins’’ l’ont poussé à s’engager avec HPS.

    C’est pourquoi, a expliqué M. Sall, ‘’depuis 2012, l’association HPS, qui couvre l’ensemble du territoire national, s’est engagée à accompagner les patients, à travers des frais partagés lors des explorations fonctionnelles, les soins et la réparation post-chirurgie’’.

    ‘’Beaucoup de mesures doivent être prises pour la lutte contre les cancers’’

    HPS intervient également dans ‘’la réinsertion des patientes en rémission, par des activités génératrices de revenus’’, et ‘’l’accompagnement en soins palliatifs et en fin de vie’’, ajoute son président.

    Une ‘’évaluation’’ menée par cette association montre ‘’l’insuffisance de la politique de soutien’’ des pouvoirs publics aux malades, a dit l’ancien ministre.

    Il estime que ‘’beaucoup de mesures doivent être prises pour la lutte contre les cancers’’ au Sénégal.

    ‘’Qu’il s’agisse du cancer et des autres maladies, notre société doit se mobiliser pour soulager la douleur et la souffrance des personnes atteintes. C’est toute la réforme de la politique et du système de santé que nous envisageons’’ de mettre en place, a poursuivi le candidat à l’élection présidentielle.

    SKS/OID/ESF

  • MONDE-SANTE-DISTINCTION / Le Prix Nobel de médecine attribué à deux chercheurs d’une université américaine

    MONDE-SANTE-DISTINCTION / Le Prix Nobel de médecine attribué à deux chercheurs d’une université américaine

    Dakar, 2 oct (APS) – La Hongroise, Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman se sont vus attribuer, lundi, le Prix Nobel de médecine pour leur contribution déterminante à la mise au point du vaccin anti-Covid, l’ARN messager, ont rapporté plusieurs médias.

    Les deux chercheurs, professeurs à l’Université de Pennsylvanie, aux Etats Unis d’Amérique, ont grandement aidé, par leurs travaux, à la mise au point d’un vaccin anti-Covid qui a pris de vitesse toutes technologies antérieures, a indiqué le jury du Prix Nobel.

    Le Comité Nobel norvégien signale que les ‘’lauréats ont contribué au développement à un rythme sans précédent de vaccins à l’occasion d’une des plus grandes menaces pour la santé humaine dans les temps modernes ».

    AKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Vers la tenue d’un colloque africain annuel sur les MNT

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Vers la tenue d’un colloque africain annuel sur les MNT

    Dakar, 2 oct (APS)- Le Réseau africain de recherches (ARN) a obtenu mandat pour organiser un colloque africain au mois de septembre de chaque année, a déclaré le Professeur Abdou Salam Fall, l’un des responsables de la coordination générale de la Conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) récemment tenue à Dakar.

    ‘’Nous donnons mandat à ARN d’organiser chaque année dans la dernière semaine du mois de septembre un colloque sur les Maladies non transmissibles’’ a indiqué le professeur Abdou Salam  Fall, lors de la Conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) organisée récemment à Dakar.

    ‘’Ce colloque permettra d’aider dans la lutte contre les différentes formes de pollution, en travaillant à la prévention primaire mais surtout encourager les initiatives intégrées de prise en charge des MNT’’, a inisité M. Fall.

    SKS/MTN

     

  • MONDE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Le PM marocain préconise la stratégie préventive face aux risques sanitaires

    MONDE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Le PM marocain préconise la stratégie préventive face aux risques sanitaires

    De l’envoyé spécial de l’APS : Baboucar Thiam

    Marrakech, 2 oct (APS) – Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, préconise la prévention pour mieux faire face aux risques sanitaires et réduire les maladies et les décès causées par la dégradation de l’environnement, la malnutrition et la dégradation de la qualité de l’eau.

    « Ce débat est d’une grande importance, car ses éléments se recoupent et sont étroitement liés à la santé et au bien-être des populations du continent africain », a-t-il indiqué lors d’une conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, tenue récemment à Marrakech

    La détérioration de l’environnement se caractérise par des « répercussions négatives » sur la santé des citoyens, a-t-il relevé, soulignant que les risques sanitaires, en lien avec les problèmes environnementaux, représentent « des défis majeurs » dans le contexte actuel.

    Selon le chef du gouvernement marocain, la stratégie préventive devrait permettre de « réduire la pression sur les systèmes de santé et le fardeau économique qui pèse sur les familles, les institutions gérant les maladies, les systèmes d’assurance et les ressources de l’État ».

    Le chef du gouvernement marocain, citant une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), note que « les risques environnementaux connus et évitables sont responsables d’environ un quart de tous les décès et maladies dans le monde, ce qui représente un bilan effrayant d’environ 13 millions de personnes par an ».

    À la lumière de ces données, commente-t-il, la stratégie mondiale de l’OMS sur la santé, l’environnement et le changement climatique, adoptée lors de sa soixante-douzième session, insiste sur la nécessité de mener des actions conjointes entre les secteurs à tous les niveaux, afin de protéger la santé, encourager un développement sain et respectueux de l’environnement et renforcer l’activation de l’approche « One Health ».

    Le concept « One Health », « Une seule santé », est une stratégie mondiale visant à développer les collaborations interdisciplinaires pour la santé humaine, animale et environnementale.

    Il promeut « une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé aux échelles locale, nationale et mondiale, afin de mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique, mais aussi s’adapter aux impacts environnementaux présents et futurs ».

    Le Premier ministre marocain, évoquant la situation de son pays, s’est félicité des « acquis réalisés dans le secteur de la santé sous la houlette de sa Majesté le Roi Mohammed VI », notamment dans la lutte contre l’épidémie du Covid-19, lesquels « ont permis au système national de santé [marocain] d’acquérir une immunité face aux crises sanitaires et de renforcer la collaboration entre les différents secteurs et partenaires afin de faire face à ces crises de manière efficace et efficiente ».

     

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose » : Macky Sall appelle à  »parler ouvertement » du cancer du sein

    SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose » : Macky Sall appelle à  »parler ouvertement » du cancer du sein

    Dakar, 1er oct (APS) – Le président de la République a appelé dimanche, dans le cadre d »’Octobre rose », à  »parler ouvertement » du cancer du sein, à soutenir les malades avant de sensibiliser sur l’importance du dépistage précoce et la recherche pour  »trouver des traitements plus efficaces ».

     »Parlons ouvertement du cancer du sein, brisons les tabous et les stigmates qui peuvent l’entourer. N’oublions pas non plus de soutenir celles qui sont déjà en lutte contre le cancer », a écrit le chef de l’Etat dans son tweet publié dimanche sur le réseau X (ancien twitteur).

     »En ce début du mois d’octobre, nous célébrons une cause qui nous est chère #OctobreRose2023, le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein. C’est donc pour nous l’occasion de sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce et encourager la recherche pour trouver des traitements plus efficaces », a souligné Macky Sall.

    Il a invité, à poursuivre,  »ensemble »,  »toute l’année cet élan de solidarité qui sauve des vies et soulage des souffrances ».

    Selon le président de la République,  »le gouvernement du Sénégal est dans cette dynamique et relativement à la disponibilité de la radiothérapie, quatre (04) appareils ont été installés dans les structures sanitaires publiques, dont un à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba ».

    Aussi, a-t-il noté,  »ce dispositif est accompagné par l’allocation d’une subvention de 75 % des frais pour renforcer la protection sociale », ce qui  »permet actuellement aux malades de payer les séances à cent cinquante mille au lieu d’un million de francs Cfa ».

    Pour  »une soutenabilité et un accès durable », Macky Sall a exhorté  »les populations à plus d’adhésion dans les mutuelles de santé au nom de la solidarité agissante ».

    Il a relevé que  »le développement de l’offre de services n’est pas en reste avec la réhabilitation des structures de base (centres de santé, postes de santé, laboratoires), la construction de nouveaux hôpitaux de référence avec des équipements aux normes standard et la construction du centre national d’oncologie de Diamniadio qui est un pôle d’excellence pour la prévention et la prise en charge des différentes formes de cancer ».

     »Tous ensemble, engageons nous dans la prévention de ce fléau qui touche nos épouses, nos sœurs, nos mamans, nos amies. Encourageons-les à aller faire le dépistage », a lancé le chef de l’Etat.

    SKS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte au centre de santé de Mbacké

    SENEGAL-SANTE / Une ambulance médicalisée offerte au centre de santé de Mbacké

    Mbacké, 1er oct (APS) – Le centre de santé de Mbacké a réceptionné, samedi, une ambulance médicalisée offerte par le mouvement Ensemble pour Mbacké (EPM), a constaté l’APS.

    La cérémonie de remise du don s’est tenue en présence des autorités locales et religieuses, au campement touristique du Baol.

    Cette donation a pour objectif de  »renforcer la prise en charge des malade au niveau de Mbacké qui ne dispose pas d’une structure sanitaire de très haut niveau malgré la densité élevée de sa population », a fait savoir le président du mouvement EPM, par ailleurs président du club de football Avenir de Mbacké.

    Lancé officiellement ce samedi, le mouvement EPM a pour ambition  »d’œuvrer pour le bien-être des populations », en vue de redonner à Mbacké,  »son lustre d’antan », selon son président.

    CGD/MK/OID

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE / Le continent africain invité à adopter l’approche « one health »

    MAROC-AFRIQUE-SANTE / Le continent africain invité à adopter l’approche « one health »

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech, 29 sept (APS) – Le ministre de la Santé et de la Protection sociale du Maroc, Pr. Khalid Ait Taleb, a recommandé, vendredi, au continent africain d’adopter l’approche ‘’one health’’.

    Cette approche est décrite comme une vision holistique de la santé et de ses liens avec la qualité des milieux, le climat, l’alimentation, l’agriculture et la biodiversité

    ‘’Nous organisons cet événement pendant une période qui est douloureuse, nous venons de passer par le désastre qui a touché les régions montagneuses du haut Atlas’’, a-t-il indiqué en allusion au récent séisme survenu dans le sud du Maroc.

    Intervenant lors d’une conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, il a souligné qu’avec la conjugaison des efforts de tous, la situation provoquée par cette catastrophe naturelle a ‘’pu être maîtrisée.

    ‘’Mais à travers cela, il y a eu quand même un signal très fort que l’Afrique peut compter sur elle-même’’, a analysé le Pr. Taleb.

    Il a souligné que le potentiel africain est très important, précisant que c’est pour cela, que la Conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires a été organisée. Il s’agit d’abord dire que ‘’nous faisons preuve d’une résilience qui est très importante et qui peut toucher plusieurs domaines, non seulement la santé, mais également plusieurs secteurs’’.

    ‘’Aujourd’hui, il y a une prise de conscience sur la santé, qui est une question centrale dans les politiques publiques. Il faudrait qu’il y ait une convergence là-dessus, car c’est une question qui devient transversale’’, a-t-il encouragé.

    Selon lui, ‘’s’il y a un problème d’eau, il y a un problème de santé, s’il y a un problème d’alimentation, il y a un problème de santé, si l’environnement est pollué, il y a un problème de santé, si l’animal va mal, il y a un problème de santé.

    Il a expliqué que c’est la raison pour laquelle le Roi Mohamed VI ‘’ne cesse de lancer des appels, pour la convergence des différentes politiques publiques et des efforts’’. Le but recherché est de parvenir à ‘’une seule feuille de route’’ assortie d’’une résolution qui débouchera sur une charte, éventuellement’’.

    Il a rappelé les défis auxquels font face le continent en général et le Maroc en particulier.

    Il a relevé que le continent a apporté une ‘’bonne riposte’’  à la crise de la COVID-19, indiquant que plusieurs autres défis se posent encore.

    BT/ASG