Catégorie : sante

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La DG de l’OMS pour l’Afrique, hôte du Sénégal du 2 au 7 octobre

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La DG de l’OMS pour l’Afrique, hôte du Sénégal du 2 au 7 octobre

    Dakar, 29 sept (APS) – La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Dr Moeti Matshidiso, entame lundi un séjour d’une semaine à Dakar pour prendre part au Forum Galien, placé cette année sous le thème ‘’ « Maladies non transmissibles : l’Afrique dans la lutte ».

    Le Dr Matshidiso répond ainsi à une invitation du Professeur Awa Marie Coll Seck, présidente de l’Association Galien Afrique, précise un communiqué du bureau pays de l’OMS.

    L’honneur lui est ainsi faite d’être ‘’l’hôte de marque’’ de ce forum en sa qualité de co-présidente du panel de discussions sur les maladies non transmissibles (MNT). Placé sous le thème ‘’Approche multisectorielle de la prévention des MNT’’, ce panel se tiendra le 6 octobre.

    Cette année, ‘’pour la sixième fois consécutive, le Forum Galien aura lieu sur le sol sénégalais et fera de Dakar la capitale africaine de la santé, de l’innovation et du leadership des femmes et des jeunes’’, souligne le communiqué.

    « Maladies non transmissibles : l’Afrique dans la lutte » est le thème central de l’édition 2023 du Forum Galien.

    Le communiqué rappelle que ‘’le Prix Galien est décerné depuis 50 ans et est l’équivalent du prix Nobel de l’innovation pharmaceutique’’.

    Depuis la première édition en 2018, le Galien Forum Afrique œuvre au renforcement de la recherche et du développement durable par le partage d’expériences face aux enjeux majeurs de santé publique.

    Au cours de son séjour en terre sénégalaise, la Directrice régionale de l’OMS sera reçue par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Elle visitera ‘’le centre de gestion logistique des urgences sanitaires de Diamniadio le 4 Octobre 2023’’.

    La construction du hub logistique pour l’Afrique de l’Ouest est en cours et se veut un centre de référence pour la prévention, la préparation, la détection, et la réponse rapide aux urgences de santé publique.

    L’OMS appuie ‘’le Sénégal pour en faire un pôle d’excellence régional, qui couvrira 17 pays d’Afrique de l’Ouest, plus l’Algérie et la Mauritanie’’.

    Ce pôle ‘’remplira deux fonctions essentielles, à savoir améliorer la coordination régionale des urgences en servant de bras opérationnel au programme de préparation et de riposte aux situations d’urgence de l’OMS’’.

    SKS/ASG

  • EGYPTE-AFRIQUE-SANTE / Un forum sur l’investissement pharmaceutique s’ouvre à partir du 9 octobre, au Caire

    EGYPTE-AFRIQUE-SANTE / Un forum sur l’investissement pharmaceutique s’ouvre à partir du 9 octobre, au Caire

    De l’envoyé spécial de l’APS, Cheikh Tidiane Sarr

    Le Caire, 29 sept (APS) – Un forum sur l’investissement pharmaceutique se tiendra au Caire, en Egypte, à partir  du 9 octobre prochain, à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD et ses partenaires, a indiqué Yoursey El Sharkawi, président de l’Association des hommes d’affaires égypto-africains.

    ‘’Le forum vise à explorer les options de financement nécessaires à la réalisation de projets transformateurs dans l’industrie pharmaceutique en Égypte’’, a- t-il expliqué dans un communiqué transmis aux journalistes participant à la 57e session de formation des jeunes journalistes africains, qui se tient présentement au Caire.

    Ce forum offrira aux entreprises leaders de l’industrie pharmaceutique égyptienne l’opportunité d’en apprendre davantage sur le plan, les offres financières et les opportunités de cofinancement de la Banque africaine de développement dans le domaine pharmaceutique, afin d’aider l’Égypte à réaliser son potentiel en tant que pôle pharmaceutique en Afrique’’, a- t-il souligné

    Il rappelle que l’Égypte recèle un potentiel important dans le domaine pharmaceutique, étant le plus grand producteur et consommateur de médicaments de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord (MENA).

    ‘’La valeur du marché pharmaceutique du pays est estimée à plus de 56 milliards de dollars américains [près de 35 milliards FCFA], et les exportations de médicaments génèrent 400 millions de dollars [près de 250 milliards FCFA] pour l’économie, ce qui témoigne de l’importance du pays dans les chaînes de valeur africaines et mondiales’’, a-t-il révélé.

    Le forum, indique-t-il, servira également de plateforme pour des rencontres directes interentreprises et des opportunités de réseautage entre les acteurs clés du secteur et les institutions de financement.

     CTS/ASG

  • SENEGAL-SANTE  / Lancement des travaux de construction d’une unité d’accueil d’urgence à Oussouye

    SENEGAL-SANTE / Lancement des travaux de construction d’une unité d’accueil d’urgence à Oussouye

    Oussouye, 29 sept (APS) – Le préfet d’Oussouye, Maurice Latir Dione, a lancé, jeudi, les travaux de construction d’une unité d’accueil d’urgence du district sanitaire du département éponyme, a constaté l’APS.

    La construction de cette unité est initiée par le district sanitaire d’Oussouye, en collaboration avec le conseil départemental.

    « Nous avons travaillé avec la Direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance du ministère de la Santé pour disposer d’un plan standard de construction de l’unité d’accueil des urgences et du devis estimatif des travaux et des aménagements fonctionnels, qui s’élève à 80 millions de francs CFA », a expliqué le médecin-chef du district sanitaire d’Oussouye, Dr Ibou Guèye.

    S’exprimant au terme de la cérémonie de lancement, il a signalé que des démarches ont été entreprises pour « obtenir ce financement ».

    A ce propos, il a indiqué que des demandes de contribution ont été adressées « aux différentes collectivités territoriales ». Il informe que « le conseil départemental [d’Oussouye] a répondu favorablement en prévoyant dans son budget 2023 dix-huit millions de francs CFA pour le démarrage des travaux ».

    « L’urgence survient de façon inattendue. Elle surprend et inquiète l’intéressé et son entourage pouvant nécessiter un geste médical ou chirurgical dans un bref délai. Cette unité va donc fournir aux usagers des prises en charge appropriées dans le but de répondre à une condition médicale urgente ou d’arriver à une décision éclairée sur l’orientation du patient », a expliqué le médecin-chef du district sanitaire d’Oussouye.

    Le président du conseil départemental d’Oussouye, Maurice Diédhiou, assure que son institution adhère « entièrement à la réalisation de ce projet ».

    « En matière de santé publique, il n’y a jamais eu d’acte de trop pour soulager les populations. C’est pour cette raison que le conseil départemental, sur un devis estimatif de 80 millions de francs CFA pour la réalisation de ce projet, a décidé d’injecter pour démarrer les travaux la somme de 18 mille francs CFA », a-t-il dit.

    Il a ainsi sollicité l’implication de tous à la réalisation de « cet important projet ».

    « Nous avons eu à changer les moteurs  de la morgue du district sanitaire d’Oussouye pour un montant d’environ trois millions de francs CFA, pour permettre aux familles de garder les dépouilles de leurs proches rappelés à dieu. Et depuis le premier juillet 2023, le conseil départemental prend en charge le coût lié à l’évacuation des patients vers Ziguinchor », a-t-il révélé.

    « La prise en charge des patients est primordiale . Cette unité servira a toute la population du département d’Oussouye », a estimé le préfet d’Oussouye, Maurice Latir Dione.

    Il invite les autres collectivités territoriales du département à aussi mettre la main à la poche pour pouvoir disposer de cette unité dans les meilleurs délais.

    Le lancement des travaux de construction de cette unité d’accueil des urgences a été suivi de la réception d’un groupe électrogène sur financement du conseil départemental d’Oussouye.

    MNF/ASG/OID

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE / Marrakech : lancement de la deuxième Conférence africaine sur la réduction des risques en santé

    MAROC-AFRIQUE-SANTE / Marrakech : lancement de la deuxième Conférence africaine sur la réduction des risques en santé

    Marrakech (Maroc), 27 sept (APS) – La ville de Marrakech (Maroc) abrite depuis mercredi la deuxième Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, qui vise notamment à ‘’développer un cadre africain commun basé sur les expériences des pays et les avis des experts dans le domaine de la santé publique’’.

    Placée sous le haut patronage de sa majesté le roi Mohammed VI, la rencontre est organisée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts du Maroc, en partenariat avec l’association « African Global Health »

    ‘’Cet évènement important met en avant la réalité des systèmes de santé et de sécurité alimentaire en Afrique’’, a indiqué la chargée de communication de la conférence, Ouidade Melhaf.

    Cette conférence vise selon elle à développer un cadre africain commun basé sur les expériences des pays et les avis des experts dans le domaine de la santé publique.

    Elle la présente aussi comme une occasion de discuter sur ‘’les mesures efficaces pour prévenir et atténuer les effets des crises sanitaires sur les plans humanitaire, social, politique et économique’’.

    Elle ajoute qu’elle sera également l’occasion d’évaluer la mise en œuvre des recommandations de la première édition et de sortir avec de nouvelles recommandations. Il s’agit de réduire les risques sanitaires, de renforcer la sécurité alimentaire et de préserver les écosystèmes, en raison de leur impact direct sur la santé publique et la qualité de vie des populations, a-t-elle expliqué.

    Cette conférence internationale verra la participation d’éminentes personnalités, notamment de ministres, d’ambassadeurs, d’experts, de scientifiques, d’hommes politiques ainsi que de représentants d’organisations non gouvernementales internationales.

    ‘’Elle offrira un cadre propice à l’échange d’informations et d’expériences en matière de réduction des risques sanitaires et abordera les défis liés à l’eau, à l’environnement, et à leur incidence sur la sécurité alimentaire et sanitaire en Afrique’’, a-t-elle précisé.

    Elle relève que ‘’l’organisation de cette conférence intervient dans la dynamique accélérée de la mise en œuvre de la réforme du système national de santé et de généralisation de la protection sociale visant à garantir un accès équitable à des services de santé durables et de qualité pour tous les citoyens marocains’’.

    Elle souligne qu’elle intervient également dans un contexte mondial marqué par l’aggravation des crises sanitaires et des épidémies, des changements climatiques, de la pénurie de l’eau et de la sécurité alimentaire, qui ont un impact direct sur les systèmes de santé et sur les chaînes de valeur agricoles et logistiques.

    BT/ASG/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Yeumbeul abrite un camp gratuit de chirurgie de la cataracte, du 8 au 13 octobre (organisateurs)

    SENEGAL-SANTE / Yeumbeul abrite un camp gratuit de chirurgie de la cataracte, du 8 au 13 octobre (organisateurs)

    Yeumbeul, 27 sept (APS) – L’ONG Direct Aid Society organise du 8 au 13 octobre prochain  »un camp gratuit de chirurgie de la cataracte » au centre de Santé de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), annonce un communiqué transmis mercredi à l’APS.

    Ce camp est organisé en partenariat avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, précisent les organisateurs qui invitent, à cet effet, les patients intéressés à se rapprocher de la structure sanitaire de Yeumbeul, une localité de la banlieue de Dakar.

    SG/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Maladies non transmissibles : appel au renforcement de la collaboration et à l’allocation de ressources appropriées

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Maladies non transmissibles : appel au renforcement de la collaboration et à l’allocation de ressources appropriées

    Diamniadio, 27 sept (APS) – Les participants à la conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) ont appelé à une collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, les professionnels de la santé, et plaidé pour  l’allocation de ressources appropriées en vue de renforcer la prévention et la lutte contre ces pathologies.

    Dans la Déclaration ayant sanctionné cette rencontre de deux jours, ils ont exhorté  »les gouvernements, les organisations internationales, les professionnels de la santé, la société civile, le secteur privé et les communautés à collaborer en vue de renforcer la prévention et la lutte contre les MNT ».

    Cela implique selon eux  »l’allocation de ressources appropriées, la mise en œuvre de politiques de santé efficaces, la formation et le renforcement des capacités des professionnels de la santé, ainsi que l’engagement des communautés dans la promotion de la santé ».

     »Nous prenons conscience que les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, les maladies rénales, le cancer, le diabète, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies respiratoires chroniques, les maladies de système et les maladies psychiatriques, constituent un problème majeur de santé publique en Afrique et à travers le monde », a souligné le professeur Mamadou Ba, en lisant la Déclaration de Dakar.

    La conférence internationale sur l’épidémie des maladies non transmissibles (MNT), ouverte lundi au Centre international de conférences Abdou Diouf  (CICAD) de Diamniadio à l’initiative de l’African Research Network (ARN), avec l’appui du gouvernement sénégalais, a pris fin mardi.

    La Déclaration déclinée en 13 points souligne  »la nécessité d’une approche intégrée et multisectorielle pour prévenir, identifier, traiter et gérer les MNT », ce qui inclut  »la promotion de modes de vie sains, la sensibilisation et l’éducation des populations tout au long du cycle de vie, l’accès aux services de santé de qualité, le renforcement des systèmes de santé ».

    Les participants ont insisté sur l’importance de la recherche.  »Nous reconnaissons l’importance de la recherche scientifique pour mieux comprendre les causes, les facteurs de risque et les meilleures pratiques en matière de prévention et de prise en charge des MNT en Afrique. Nous appelons à une intensification de la recherche sur les MNT’’, a dit Professeur Mamadou Ba.

    Les participants ont appelé  à une  »mobilisation accrue sur le plan politique et financière en faveur de la prévention et du contrôle des MNT en Afrique’’.

    Ils ont demandé aux gouvernements de  »prendre des mesures concrètes pour intégrer les programmes de lutte contre les MNT dans leurs politiques de santé nationales, en mettant un accent particulier sur les populations les plus vulnérables et marginalisées ».

    Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, les maladies rénales, le cancer, le diabète, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies respiratoires chroniques, les maladies de système et les maladies psychiatriques, constituent un problème majeur de santé publique en Afrique et à travers le monde, a souligné le Professeur Mamadou Ba. Il appelle à  »une meilleure implication des associations de malades qui doivent être intégrés et accompagnés dans les programmes de lutte contre les MNT ».

    SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Maladies non transmissibles : plaidoyer pour un repositionnement de la psychiatrie

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Maladies non transmissibles : plaidoyer pour un repositionnement de la psychiatrie

    Diamniadio, 26 sept (APS) – Le comité d’organisation de la conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) a proposé mardi ‘’le repositionnement de la psychiatrie avec intégration des maladies mentales au sein des MNT », a déclaré le professeur Mamadou Bâ en lisant la déclaration finale.

    ‘’Nous proposons le repositionnement de la psychiatrie avec intégration des maladies mentales au sein des MNT et l’accompagnement psychologique des patients souffrants de MNT de même que les soignants pour assurer un suivi au long cours de qualité’’ a souligné le Professeur Mamadou Ba qui lisait la Déclaration de Dakar sur les MNT.

    La Conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) s’est tenue à les 25 et 26 septembre 2023, à l’initiative du réseau  africain de recherche (ARN) avec l’appui du gouvernement sénégalais.

    ‘’Nous appelons à une prise en compte de l’environnement et des changements climatiques dans la lutte contre les maladies non transmissibles dans le cadre de l’approche one-health’’, a dit M. Bâ.

    La déclaration de Dakar appelle à  »une discrimination positive pour les organes de presse qui font de la sensibilisation sur les MNT’’.

    SKS/ADC

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le fardeau des maladies cardiovasculaires pourrait doubler d’ici 2030 (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le fardeau des maladies cardiovasculaires pourrait doubler d’ici 2030 (spécialiste)

    Diamniadio, 26 sept (APS) – Le fardeau des maladies cardiovasculaires va doubler d’ici 2030 si rien n’est fait, a alerté le Professeur de médecine interne et cardiologue, le Camerounais Samuel Kingue, rappelant que déjà en 2013, ces maladies avaient fait un million de décès en Afrique subsaharienne.

    ‘’Les maladies cardiovasculaires sont au 1er rang dans toutes les régions de l’Afrique. En 2013, nous étions à un million de décès en Afrique subsaharienne et elles représentent 11 % de la mortalité globale en Afrique », a déclaré le Professeur de médecine interne et cardiologie à l’université de Yaoundé, Samuel Kingue.

    Il prenait part à la session consacrée aux  maladies cardiovasculaires à la conférence internationale sur l’épidémie des Maladies Non Transmissibles (MNT) ouverte lundi au Centre International de Conférences Abdou Diouf  (CICAD) de Diamniadio à l’initiative de l’African Research Network (ARN).

    Dans sa communication sur  »la situation actuelle de l’hypertension  artérielle  et des maladies cardiovasculaires  en  Afrique », il a signalé que  »d’ici 2030, si rien n’est fait, le fardeau de ces maladies va doubler ».

    Revenant sur les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle (HTA), il a souligné que ‘’nous avons une incidence de 30 % en Afrique et 46 % des adultes âgés de 25 ans et plus sont hypertendus ».  »En 2010, le HTA avait fait 500.000 décès’’, a t-il rappelé.

    Pour le cardiologue, il faut mettre en place des stratégies ‘’comme prévenir  surtout et agir dès l’enfance ».  »Nous devons également nous alimenter de manière propice et nous habituer à faire du sport’’, a t-il conseillé.

    Selon lui,  »quand l’hypertension est déjà là, il faut suivre le traitement et avoir les mesures de vigilance mais surtout inclure la prise en charge des maladies cardiovasculaires dans les soins de santé primaire ».

    Dans sa communication sur  »les problèmes à résoudre pour une prise en charge optimale des maladies cardiovasculaires’’ , le Professeur Rolland Nguetta  de la Côte d’Ivoire  a souligné que ‘’les soins coûteux sont un problème pour nos populations, d’où le recours à la médecine alternative’’.

    ‘’Il y a également les défis liés au déficit des ressources humaines, une mauvaise répartition  des spécialistes. Ce qui pose le problème d’une qualité des soins », a-t-il relevé.

    En Afrique, il y a moins d’un cardiologue pour 300.000 habitants, a affirmé Pr Nguetta.

    Ces défis sont, selon lui,  »liés au système de santé notamment à la gouvernance ».  »Il faut, selon lui, penser à la couverture sanitaire universelle et à l’intégration de la prise en charge de l’hypertension dans les soins de santé primaire ».

    Face à cette situation, a notamment estimé le Pr Nguetta,  »il faut mettre l’accent sur la prévention partout en Afrique ».

    Pour le président de la société sénégalaise de cardiologie (SOSECAR), le Professeur Abdoul Kane,  »il faut mettre le focus sur l’approche multisectorielle pour la prise en charge optimale des maladies non transmissibles ».

    La rencontre de Diamniadio regroupe, lundi et mardi, 86 conférenciers. Il est prévu 14 sessions thématiques et 3 panels sur les MNT.

    La pose de la première pierre d’un institut de recherche sur les maladies non transmissibles sera effectuée ce mardi en marge de la conférence qui sera sanctionné par une Déclaration dite de Dakar sur les MNT.

    SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le continent africain est dans une véritable transition épidémiologique (cardiologue)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le continent africain est dans une véritable transition épidémiologique (cardiologue)

    Diamniadio, 25 sept (APS) – L’Afrique connaît actuellement ‘’une véritable transition épidémiologique, avec une augmentation considérable de maladies, dont les pathologies cardiovasculaires, les cancers et le diabète’’, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le professeur Ibrahima Bara Diop, spécialiste de la cardiologie interventionnelle.

    ‘’Le secteur de la recherche est extrêmement important en médecine. Malheureusement, en Afrique, nous manquons de données épidémiologiques qui nous permettent d’apprécier des situations pour mieux les aborder. La recherche est indispensable si nous voulons avoir des programmes de santé cohérents et efficaces’’, a souligné M. Diop à l’occasion d’une conférence internationale sur l’épidémie de maladies non transmissibles (MNT).

    Membre fondateur de l’African Research Network, un réseau africain de recherche, organisateur de cette rencontre, il soutient que l’Afrique est confrontée à une hausse des cas de pathologies comme les maladies cardiovasculaires, les cancers et le diabète.

    ‘’Nous assistons à une véritable transition épidémiologique, avec une augmentation considérable des pathologies, comme les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et les maladies rénales, de sorte qu’il est important que nous sensibilisions la communauté nationale et tous les acteurs politiques et institutionnels, afin de trouver une solution comme ça a été le cas pour les autres épidémies’’, a dit Ibrahima Bara Diop.

    M. Diop, cardiologue et enseignant à la faculté de médecine de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, estime que ‘’cette conférence est l’occasion de mettre la première pierre sur un institut de recherche, pour bien comprendre l’importance de cette problématique’’. ‘’Nous constitutions un réseau et travaillons ensemble depuis vingt-cinq ans sur les maladies non transmissibles, pas uniquement au Sénégal, puisque c’est un réseau africain.’’

    Il précise que l’African Research Network, une structure de droit international, est un ‘’projet prioritaire’’ pour ses membres.

    Ce réseau devrait, selon lui, permettre d’‘’avoir des collaborations plus larges sur l’ensemble de l’Afrique’’ et ‘’pourrait’’ aussi ‘’attirer des financements internationaux, pour mettre en place des programmes de recherche axés sur les priorités du continent’’, a souligné le professeur Ibrahima Bara Diop.

    Il estime que les scientifiques, à eux seuls, ne pourront pas y arriver.

    L’objectif de la présente conférence dénommée ‘’The Dakar Call’’, a-t-il précisé, est de ‘’se rendre compte que nous avons un effort à faire pour bien connaître les tenants et les aboutissants de ces pathologies et des particularités de l’Afrique, et réfléchir ensemble à des stratégies à adopter’’.

    ‘’Nous faisons face à une augmentation de ce qu’on appelle les maladies non transmissibles, par opposition aux maladies transmises par voie bactérienne, virale ou parasitaire’’, a-t-il prévenu.

    SKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Le nombre de personnes vivant avec un cancer a augmenté de 35 % dans le monde, entre 2005 et 2020 (cancérologue)

    SENEGAL-SANTE / Le nombre de personnes vivant avec un cancer a augmenté de 35 % dans le monde, entre 2005 et 2020 (cancérologue)

    Diamniadio, 25 sept (APS) – Le nombre de personnes vivant avec un cancer a augmenté de 35 % dans le monde, entre 2005 et 2020, ce qui fait de cette maladie la deuxième cause des décès recensés au niveau mondial, a déclaré, lundi, à Diamniadio (ouest), le chirurgien cancérologue sénégalais Ahmadou Dème.

    ‘’Entre 2005 et 2020, nous avons noté dans le monde une augmentation exponentielle de 35 % de l’incidence des cancers, qui constituent la deuxième cause de décès’’ à l’échelle mondiale, a souligné M. Dème lors d’une conférence internationale sur les maladies non transmissibles, une initiative de l’Africain Research Network, un réseau africain de recherche.

    Cette conférence de deux jours se tient à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar.

    En Afrique, a précisé le professeur Ahmadou Dème, ‘’chaque année, nous avons 1 million de cas de cancer’’. La progression de cette maladie ‘’s’explique par l’accroissement de la population, la vieillesse et le mode vie’’, a-t-il dit.

    ‘’Les cancers les plus fréquents sont ceux du sein, de la prostate et du poumon’’, a signalé le médecin, faisant état d’une ‘’mortalité élevée’’ causée par les cancers du poumon et du sein.

    Le cancer du sein est le plus répandu chez les femmes, selon le cancérologue. Il affirme que celui du col de l’utérus est le deuxième cancer dont elles souffrent le plus.

    ‘’Le cancer de la prostate est le plus [fréquent] chez l’homme’’, a relevé M. Dème.

    Intervenant à un panel de la conférence sur ‘’les problèmes à résoudre pour la prise en charge des cancers en Afrique’’, le professeur Maguèye Guèye estime que ‘’la première décision à prendre est de faire du cancer un problème de santé publique’’.

    SKS/ESF