Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Projet ISMEA : un taux d’assistance des accouchements de 100 % à Kédougou

    SENEGAL-SANTE / Projet ISMEA : un taux d’assistance des accouchements de 100 % à Kédougou

    Kédougou 25 sept (APS) – Le personnel médical recruté dans le cadre du projet ‘’Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent’’ (ISMEA) est crédité d’un taux d’assistance des accouchements de 100% dans la région de Kédougou, a indiqué lundi à l’APS le directeur régional de la santé, Ababacar Mbaye.

    ‘’Les indicateurs présentés aujourd’hui sont très positifs et se sont nettement améliorés dans la région de Kédougou dans le cadre du projet ISMEA’’, a-t-il apprécié.

    Il s’exprimait lors d’un atelier d’élaboration d’un plan de communication opérationnel en direction des parties prenantes de la composante 2 du projet. La rencontre a vu la présence du coordonnateur national du projet ISMEA, docteur Oumar Sarr, et d’une représentante de la Banque mondiale.

    Le directeur régional de la santé de Kédougou a salué le recrutement massif de personnels médicaux par le projet ISMEA.

    ‘’Si vous allez au niveau de l’hôpital Amat Dansokho de Kédougou, plus de 50% du personnel qui office là-bas a été recruté par le projet ISMEA’’, a signalé Ababacar Mbaye.

    Il a rappelé que la prise en charge de la mère et de l’enfant est en train d’être boosté dans la région par l’enrôlement des femmes enceintes mais également des enfants de 0 à 5 ans.

    ‘’Auparavant, les districts sanitaires prenaient en charge ces cibles pour attendre des années avant être payés’’, a-t-il, soulignant qu’aujourd’hui, ‘’les districts sanitaires et les postes de santé sont payés à la fin de chaque mois’’.

    Ababacar Mbaye signale que la prise en charge médicale des enfants de 0 à 5 ans se fait de façon très gratuite dans toutes les structures et postes de santé de Kédougou.

     

     

    Le coordonnateur national du projet ISMEA, Oumar Sarr, a salué l’évolution positive des indicateurs de la prise en charge médicale des enfants, ainsi que celle relative à l’assistance des femmes enceintes durant leurs accouchements.

    PID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les maladies rénales vont devenir la 5ème cause de mortalité en 2040 (spécialiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les maladies rénales vont devenir la 5ème cause de mortalité en 2040 (spécialiste)

    Diamniadio, 25 sept (APS)- Les maladies rénales vont devenir la 5ème cause de mortalité en Afrique en 2040, a alerté, lundi, le  secrétaire général de la société africaine de néphrologie, Professeur Faycal Jarraya rappelant qu’elles étaient en 2016 la 16ème cause de mortalité.

    ‘’Du 16ème rang comme cause de mortalité en 2016, les maladies rénales vont devenir la 5ème cause de mortalité en Afrique en 2040’’, a souligné le secrétaire général de la société africaine de néphrologie et professeur à l’université Sfax de Tunisie.

    Le néphrologue intervenait à la session consacrée aux maladies rénales à l’ouverture de  la  conférence internationale sur l’épidémie des Maladies Non Transmissibles (MNT) organisé par Africain Research Network (ARN réseau africain de recherche) lundi et mardi au Centre International de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Dans sa communication sur ‘’la situation actuelle des maladies rénales en Afrique’’ , le Professeur Faycal a souligné qu’en 2019, elles étaient  la 8ème cause de mortalité derrière les maladies cardiovasculaires, le diabète.

    ‘’Nous allons vers la grande catastrophe de la maladie rénale. Dans le monde, nous avons actuellement 850 millions de personnes touchées par les maladies rénales’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui,  »la prise en charge des maladies rénales nécessite que les spécialistes du diabète, de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires travaillent ensemble car une personne qui souffre de  ces maladies peut faire une maladie rénale ».

    Dans une autre communication sur ‘’les problèmes à résoudre dans la prise en charge des maladies rénales’’, le secrétaire général de la société africaine de néphrologie,  le Pr Faycal a souligné que ‘’nous avons en Afrique une double épidémie des maladies transmissibles et des maladies non transmissibles’’.

    Il y a, a-t-il noté,  »des barrières liées au budget, au déficit de ressources humaines  car nous avons dans le monde 10  néphrologues sur un million de personnes dans le monde’’.

    Dans ce sillage, le Professeur Ahmed Tall, enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans sa communication sur ‘’ les besoins pour une riposte multisectorielle de la maladie rénale’’, a affirmé qu »’une personne sur 10 » était  »touchée par la maladie rénale chronique en 2010’’.

    La prise en charge des maladies rénales selon le Professeur Tall ‘’fait face à des besoins clés comme la formation, l’amélioration du système de santé et de recherche’’.

    ‘’L’éducation sanitaire, la réduction des coûts de dialyse, la transplantation rénale, la prévention mais surtout la détection précoce sont des opportunités qui  peuvent aider à la prise en charge des maladies rénales’’, a-t-il indiqué.

    Prononçant le discours d’ouverture de cette rencontre,  le secrétaire général du ministère de la santé et de l’action sociale, a relevé que  »les MNT sont et demeurent un problème de santé publique à l’échelle mondiale, du fait notamment de la progression sans cesse croissante du nombre de personnes affectées ».

     »En ce moment, elles font partie des plus grands défis actuels de santé de notre siècle, elles touchent tous les pays du monde et concernent les personnes de tous âges », a ajouté Dr Habibou Ndiaye.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : plus de 500 patients ont bénéficié de consultations médicales gratuites

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : plus de 500 patients ont bénéficié de consultations médicales gratuites

    Sédhiou, 25 sept (APS) – Plus de 500 patients de la région de Sédhiou (sud), ont bénéficié de quatre jours de consultations médicales gratuites à l’initiative de l’association Assistance médicale de Sédhiou (AMS), a constaté l’APS.

    « Plus de 500 patients ont bénéficié des consultations gratuites dans différentes pathologies et ils ont aussi reçu des médicaments, c’est tout le sens de nos actions sanitaires en faveur de la communauté en situation de vulnérabilité », a déclaré Farba Diallo, président de l’AMS.

    Farba Diallo, pharmacien de formation, a indiqué que son association a mené beaucoup d’activités durant les grandes vacances, citant la campagne de consultation médicale gratuite, la sensibilisation sur les préventions sanitaire et les opérations de don de sang dans les structures sanitaires de la région.

    Dr Moussa Koté, responsable des médecins d’Assistance médicale Sédhiou, a fait savoir différentes pathologies ont été prises en charge lors de cette opération de consultation gratuite. Il a évoqué notamment le diabète, l’hypertension artérielle, la grippe, la gale et le paludisme qui sont fréquents chez les enfants.

    « L’activité s’est déroulée sans difficulté majeure, des patients ont été consultés et dotés de médicaments gratuitement pour assurer la santé de la population en cette période surtout hivernale », a ajouté Dr Koté.

    Le parrain de la campagne de consultation médicale, Ansoumana Sané, directeur général du Grand théâtre Doudou Coumba Rose s’est félicité de l’initiative et a promis la « pérennisation » de l’activité au profit de la communauté ».

    « Quand le devoir m’appelle dans ma région natale, je ne fais que répondre surtout s’il s’agit de la santé des populations de Sédhiou. Je me joins à mes jeunes frères pour mener le combat contre les maladies qui touchent la population », a dit M. Sané.

    OB/ASB/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / Financement du secteur de la santé : des élus de Tambacounda formés en plaidoyer de mobilisation de ressources

    SENEGAL-SOCIETE / Financement du secteur de la santé : des élus de Tambacounda formés en plaidoyer de mobilisation de ressources

    Tambacounda, 24 sept (APS) -Plusieurs élus territoriaux de la région de Tambacounda ont participé samedi à un atelier de formation en plaidoyer pour la mobilisation de ressources en faveur du financement de la santé, a constaté l’APS.

    ‘’La santé est une compétence transférée dans le cadre des politiques publiques. Lors des derniers comptes, on a évalué que le financement de la santé était à moins d’un pour cent dans les collectivités territoriaux’’, a indiqué le chef de la division partenariat au ministère de la Santé et de l’action sociale (MSAS), Omar Guindo Diop.

    Il a expliqué que les collectivités font énormément d’appuis au secteur de la santé, mais sont confrontés à un problème de capitalisation.  »C’est la raison pour laquelle le ministère vient auprès des collectivités pour travailler dans le cadre des missions de plaidoyer en faveur de la mobilisation  de ressources », a poursuivi M. Diop.

    Il a rappelé que les collectivités territoriales devaient consacrer 10 à 15 % de leurs budgets au financement du secteur de la santé.

    ‘’Cet atelier a permis d’identifier les forces et les faiblesses de la prise en charge du secteur de la santé dans les collectivités territoriales, malgré les plans de développements communaux, et départementaux’’, a pour sa part déclaré le directeur de la cellule d’appuis des élus locaux, Mamadou Diouf.

    Il affirmé que les échanges ont permis de ressortir que des communes n’avaient pas trop de problèmes à financer la santé, compte tenu de leur niveau de recette, et de leur capacité à mobiliser des ressources externes’’ par le biais de coopération décentralisée et des financements innovants.

    M. Diop a dans le même temps que les communes qui ont remplacé les communauté rurales ont des difficultés à contribuer au financement du secteur.

     

    BT/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORTS-SANTE / Après la pandémie de Covid-19, le trafic aérien retrouve son rythme normal à l’AIBD, selon l’ANACIM

    SENEGAL-TRANSPORTS-SANTE / Après la pandémie de Covid-19, le trafic aérien retrouve son rythme normal à l’AIBD, selon l’ANACIM

    Dakar, 23 sept (APS) – Le trafic aérien a retrouvé son rythme normal à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest), après les perturbations engendrées par la pandémie de Covid-19, déclare l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Cette évolution concerne le nombre de vols et de passagers, ainsi que la quantité du fret transporté, selon l’autorité chargée de l’aviation civile sénégalaise.

    ‘’À l’instar du trafic aérien mondial, le trafic à l’aéroport international Blaise-Diagne poursuit son essor’’, constate d’abord le service des statistiques et des études de la direction du transport aérien, dans le communiqué reçu de l’ANACIM.

    En conséquence de ce retour à la normale du transport aérien mondial, ‘’pour la première fois depuis la crise sanitaire, toutes les activités de transport aérien ont retrouvé leur niveau d’avant Covid-19’’, à l’AIBD, ajoute la même source.

    ‘’Le premier semestre 2023 a enregistré une hausse du trafic pour passagers de 18 % par rapport à la même période de l’année 2022, avec 1.393.093 passagers, contre 1.185.452, excédant ainsi de 19 % le trafic de 2019 sur la période considérée’’, déclare la même source.

    Pour rappel, l’AIBD a été inauguré le 7 décembre 2017.

    La pandémie de Covid-19, qui a plongé le transport aérien dans la crise, est survenue lorsque l’aéroport entamait à peine sa troisième année de fonctionnement.

    ‘’La quantité de fret transporté au premier semestre 2023 est de 19.696 tonnes, contre 18.786 tonnes à la même période de 2022, soit une hausse de 5 %. Ce volume de fret dépasse de 3 % celui traité avant la crise’’ sanitaire, observe le service des statistiques et des études de la direction du transport aérien.

    Il signale que les activités de transport aérien (passagers et fret réunis) menées suivent la même tendance, avec 13.725 vols enregistrés, contre 12.833 vols durant la première moitié de l’année 2022, soit une hausse de 7 %.

    Une ‘’activité très significative […] des compagnies de droit sénégalais notamment’’

    ‘’Le nombre de mouvements d’avions en 2019 est quasiment atteint à hauteur de 99 %’’, souligne le communiqué.

    ‘’On note une activité très significative des compagnies aériennes durant ce semestre, des compagnies de droit sénégalais notamment, Air Sénégal, Transair et Arc en ciel Airlines (vols à la demande). Elles maintiennent leur part de marché observée au premier trimestre, soit 25 % du trafic passagers, 15 % du fret et plus 33 % des mouvements’’, poursuit la même source.

    Air Sénégal assure l’essentiel de ces parts de marché, précise-t-elle, expliquant que ‘’la croissance observée du trafic pour passagers par rapport au premier semestre 2022 est liée au dynamisme de la plupart des compagnies qui opèrent sur la plateforme’’ aéroportuaire de Diass.

    ‘’Les compagnies étrangères ne sont pas en reste en termes d’activités […] La RAM (Royal Air Maroc) reste toujours très active et maintient ainsi ses parts de marché, avec des croissances de 45 % du nombre de passagers transportés et de 7 % du volume de fret traité par rapport au premier semestre 2022’’, indique le communiqué.

    La compagnie marocaine concentre 15 % du transport des passagers et 14 % du fret assuré à l’AIBD par des compagnies africaines.

    ‘’Par rapport à l’ensemble des compagnies (celles d’Afrique, d’Europe, etc.), elle (la RAM) occupe 8 % du trafic pour passagers et 4 % du trafic fret’’, notent les statisticiens de la direction du transport aérien.

    Ils constatent que Asky Airlines et Ethiopian Airlines ont la même part de marché : 8 % de la concurrence intra-africaine et environ 4 % pour le marché global – qui concerne toutes les compagnies – à l’AIBD.

    Air France ‘’demeure la plus performante’’ des compagnies non africaines 

    La compagnie Air Côte d’Ivoire assure 7 % du trafic passager africain de l’aéroport Blaise-Diagne et 3 % de l’ensemble de toutes les compagnies.

    Mauritania Airlines en est à 6 %, concernant la concurrence africaine, et à 3 % au niveau global.

    ‘’Kenya Airways a sensiblement le même volume de trafic pour les passagers, avec des parts de marché entre compagnies africaines de l’ordre 4 %’’, lit-on dans le communiqué.

    Mauritania Airlines contrôle 2 % du trafic global (compagnies d’Afrique, d’Europe…) à Diass.

    Air France, concernant les compagnies non africaines, ‘’demeure la plus performante’’, selon les statistiques de la direction du transport aérien. Elle concentre 22 % du trafic fret – avec une baisse de deux points – par rapport au premier trimestre de 2023. Air France assure le transport 9 % des passagers à l’AIBD.

    La compagnie SN Brussels assure 10 % du fret et 7 % du transport des passagers.

    ‘’Viennent ensuite Iberia et Turkish Airlines, dont les parts tournent autour de 5 % concernant les passagers. TAP (une compagnie portugaise) perd un point et se retrouve à 4 % par rapport au premier trimestre. Enfin Turkish Airlines Cargo se distingue par un trafic important de 19 % du marché sur le fret, après Air France’’, signalent les statisticiens.

    ‘’Comme au premier trimestre, Paris et Casablanca demeurent les villes les plus en connexion avec l’AIBD, en provenance comme à destination, ce qui corrobore l’offre conséquente des compagnies comme Air Sénégal et Air France sur l’axe Paris, avec deux, voire trois vols par jour, et la RAM sur l’axe Casablanca, avec deux vols par jour’’, ajoute le communiqué.

    ‘’La connexion avec Abidjan est la plus importante dans la sous-région, avec 6% de parts de marché pour les arrivées et 5 % pour les départs’’, est-il écrit dans le communiqué.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Démence : un taux de prévalence de 9, 1 % (gériatre)

    SENEGAL-SANTE / Démence : un taux de prévalence de 9, 1 % (gériatre)

    Dakar, 22 sept (APS) – Le taux de prévalence de la démence au Sénégal s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la  maladie de l’Alzheimer, a indiqué le chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, Professeur Mamadou Coumé, relevant aune augmentation exponentielle des troubles cognitives au niveau hospitalier.

    ‘’Nous avons eu à faire des études en Afrique. La moyenne de survenue des maladies liées aux troubles neurocognitifs est de 10 %. Au Sénégal, sur un échantillon d’une dizaine d’années, nous sommes à 9, 1 %. Parmi ces maladies neurocognitives, la maladie d’Alzheimer occupe 45 %’’, a-t-il révélé.

    Il intervenait lors d’une conférence axée sur le thème ‘’La maladie d’Alzheimer : du diagnostic à la prise en charge’’. ‘’Ni trop tôt, ni trop tard, réduisons les risques maintenant’’ est le thème de cette conférence organisée à l’occasion de la célébration de la journée consacrée à cette maladie.

    La maladie d’Alzheimer constitue ‘’la forme de détérioration cognitive la plus fréquente au monde’’.  ‘’Elle rentre dans le cadre des troubles cognitifs majeurs [caractérisés] par une perte progressive et irréversible des fonctions cognitives. Ce sont les lésions qui détruisent progressivement les neurones responsables de la mémorisation’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Nous avons les maladies cardiovasculaires, les maladies rhumatismales, les maladies métaboliques, puis viennent les maladies neurocognitives en quatrième position’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Nous avons une augmentation exponentielle des troubles cognitifs que nous hospitalisons, parce que c’est maintenant des malades qui viennent pour des troubles du comportement, des chutes répétitives, une dénutrition, et durant l’hospitalisation, l’évaluation met en route le diagnostic de l’Alzheimer‘’, a expliqué le gériatre.

    Le Pr Coume, qui est le président de l’Association nationale des maladies d’Alzeihmer et autres pathologies neuroévolutives, soutient que‘’ l’âge, les prédispositions génétiques et la faiblesse du réseau social’’ sont des facteurs qui favorisent la survenue de cette maladie.

    ‘’Il y a aussi des antécédents familiaux de troubles cognitifs, la cardiopathie, l’AVC, l’épilepsie, la chute/traumatisme crânien et l’histoire familiale de démence‘’, a-t-il relevé.

    Selon le neurologue et psychiatre Pape Mactar Bâ,  la maladie d’Alzheimer  est ‘’une pathologie neuro dégénérative’’. ‘’Quand on parle d’une pathologie neuro dégénérative, c’est une pathologie qui est caractérisée par une mort neuronale progressive. Et les neurones, ce sont ces cellules qui sont au niveau du cerveau et qui nous permettent de faire des tâches complexes comme par exemple se souvenir d’informations et stocker des informations et pouvoir les récupérer plus tard’’, a-t-il détaillé.

    Avoir du mal à se souvenir des informations ou des épisodes de sa vie  

    Selon lui, ‘’ la maladie se présente sous plusieurs formes cliniques différentes. Maintenant, celle qui est la plus classique est caractérisée par une perte progressive de la mémoire. Le sujet a du mal à se souvenir d’informations de vie, ce qu’on appelle des épisodes de vie. Par exemple, ce qu’il a mangé la veille.(…)’’.

    Il affirme que la personne affectée a ‘’du mal à s’orienter dans l’espace et à se rendre à des endroits où il avait l’habitude de se rendre ou cela deviendquelque chose de difficile. Le sujet également, dans les formes évoluées de la maladie, arrivera à reconnaître difficilement des personnes familières comme ses enfants’’, a ajouté le Pr Ba, neuropsychologue.

    ‘’Je me rappelle de ces personnes qui viennent me voir accompagnées de leurs fils ou de leurs filles qui me disent ma mère, mon père ne me reconnaît plus. Et quand vous demandez au patient qui vous accompagne, il a du mal à mettre un nom sur les personnes qui l’accompagnent’’, a déclaré le Professeur Bâ.

    ‘’Cela donne l’image d’un homme qui est particulièrement riche et qui va s’appauvrir inéluctablement. C’est un peu cette image qu’on peut avoir de la maladie d’Alzheimer’’, a encore souligné le neurologue.

    En ce qui concerne la prise en charge, le Pr Bâ a souligné que ‘’il y a le traitement médicamenteux avec une articulation entre les spécialistes que sont les neurologues, les gériatres, les psychiatres mais également avec des familles. Le rôle de la famille est important parce que c’est une pathologie qui constitue un véritable drame au niveau familial et sociétal’’.

    Sauvegarder la structuration du réseau social

    Dans ce sillage, la prise en charge des malades d’Alzheimer doit selon le professeur Dialé Ndiaye Ndongo ‘’sauvegarder la structuration du réseau social’’, car la famille a un rôle important à jouer dans la  prise en charge de cette maladie. ‘’Il ne faut ni les exclure ni les marginaliser’’, a-t-elle recommandé.

    Le Pr Mamadou Coumé préconise de ‘’stimuler et encourager les activités quotidiennes et de loisir, garder les liens avec les amis, fréquenter les magasins, les restaurants et les lieux de culte’’. Selon lui, ‘’priver le malade de toute activité et de tout contact aggrave le déclin des capacités fonctionnelles restantes’’.

    La maladie d’Alzheimer a été découverte en 1906 par le psychiatre allemand Alois Alzheimer.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / 931.000 femmes utilisent une méthode moderne de contraception (officiel)

    SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / 931.000 femmes utilisent une méthode moderne de contraception (officiel)

    Dakar, 22 sept (APS) – Quelque 931000 femmes utilisent aujourd’hui une méthode moderne de contraception au Sénégal, a révélé, vendredi, la cheffe de la division de la planification familiale, Dr Marième Dia Ndiaye, soulignant que  »830 décès de mères ont été évités ».

     »’Au Sénégal, 931 000 femmes utilisent une méthode moderne de contraception en 2023. De même, 360.000 grossesses non désirées, 128.000 avortements à risque et 830 décès de mères ont été évités durant cette année », a-t-elle révélé lors d’un panel de haut niveau sur la santé maternelle. Cette rencontre est organisée par la plateforme 3CAP Santé, en prélude de la célébration de la journée mondiale de la contraception, le 26 septembre.

    Elle a salué  »un engagement politique réel » pour faire baisser le taux de prévalence contraceptive de « 26 % en 2021 à  46 % en 2026 chez les femmes en union’’.

     »Nous nous sommes engagées également à réduire les besoins non satisfaits chez les adolescentes mariées de 15-19 ans de 22, 9% en 2019 à 15 % en 2026 et chez les jeunes femmes mariées  de 20-24 ans de 19,6 % à 10 % en 2026 », a-t-elle ajouté.

    Ce panel a enregistré la participation de l’Association des femmes médecins, du réseau Sigil Jiguen,  du réseau des femmes sénégalaises pour la promotion de la planification familiale et de beaucoup d’autres organisations travaillant dans la santé de la mère et de l’enfant.

    La plateforme 3 CAP SANTÉ, initiatrice de cette rencontre,  »s’engage à continuer le plaidoyer contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto- juvénile au Sénégal ». Elle réaffirme sa volonté d’amener l’Etat du Sénégal à signer un décret portant application de l’article 5 alinéa 3 et 8 alinéa 2, relatif à la contraception d’ici 2024.

    Selon Aissatou Mbaye Ndiaye, la trésorière du comité d’orientation de la plateforme,  »la volonté toute seule ne suffit pas, il faut une prise de conscience de tous et de toutes pour relever tous les défis ».  »Notre cadre multi acteurs réaffirme son engagement à accompagner le processus pour l’atteinte des objectifs nationaux », a t-elle dit.

    La journée de la contraception est  »un fort moment de plaidoyer, car toutes les recherches ont montré que la planification familiale est une stratégie efficace pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile », a souligné la représentante de USAID Expand, partenaire financier de 3 CAP Santé, Dr Isseu Diop Touré.

    Pour la conseillère technique numéro 2 du ministre de la Santé, Dr Aissatou Diop, venue présider la rencontre,  »cette journée doit être consacrée au plaidoyer  car la planification familiale est une intervention efficiente pour réduire la mortalité maternelle et au-delà, une stratégie pour la capture du dividende démographique ».

     »Les recherches ont montré que la planification familiale permet de sauver 20 % des décès des mères et 25 % des décès des enfants. C’est pourquoi le plan d’action national vise à porter le taux de prévalence contraceptive à 46 % d’ici 2026 », a t-elle déclaré.

    Elle a relevé que  »l’achat des produits contraceptifs est aussi passé de 100 millions à 500 millions de francs CFA en 2021 ».

    SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE  / L’hôpital de la paix de Ziguinchor a réduit à 99% les évacuations vers Dakar (directeur)

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital de la paix de Ziguinchor a réduit à 99% les évacuations vers Dakar (directeur)

    Ziguinchor, 22 sept (APS) – L’hôpital de la paix de Ziguinchor (sud) a réduit à 99% les évacuations de ses malades vers Dakar grâce à l’accompagnement du projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) », en termes d’équipements et de ressources humaines, a salué, vendredi, son directeur, Moussa Sène.

     »On évacuait des malades sur Dakar. Et, on perdait des malades entre Ziguinchor et Dakar. Aujourd’hui, nous avons réduit ces évacuation à 99% grâce au projet ISMEA », a déclaré le directeur de l’hôpital de la paix de Ziguinchor.

    Moussa Sène s’exprimait au terme d’une mission de la Banque mondiale à Ziguinchor pour évaluer les réalisations du projet  « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) » à l’hôpital de la paix.

    Cette mission était dirigée par la chargée dudit projet à la Banque mondiale, Laurence Lannes, en compagnie du directeur de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré et du coordonnateur national du projet ISMEA, Dr Oumar Sarr.

    Il a remercié le ministre de la Santé  »qui a bien voulu accepter » que l’ISMEA appuie l’hôpital.  »Ce projet nous a appuyés sur ce qui nous manquait. Il est venu combler le gap des outils qui nous manquaient « , a souligné le directeur de l’hôpital de la paix de Ziguinchor, Moussa Sène.

    Selon lui, « le projet ISMEA a mis des centaines de millions de francs au niveau du laboratoire de l’hôpital de la paix de Ziguinchor pour prendre en charge cet aspect de diagnostic».

    À l’époque,  »quand on avait des prématurés, c’était difficile car on avait que trois couveuses. Aujourd’hui, grâce à ISMEA, nous avons plusieurs couveuses à l’unité néonatalogie », s’est encore réjouis Moussa Sène.

    Selon lui, « la réhabilitation des salles du bloc opératoire et le renforcement du matériel par le projet ISMEA a permis à l’hôpital de la paix de prendre aujourd’hui en charge les malades et d’opérer ».

     »Le projet nous a également appuyé sur le personnel paramédical. Notre hôpital a aujourd’hui dix professeurs agrégés et plus de 40 spécialistes », a signalé M. Sène, relevant que sa structure compte à ce jour 126 lits et 242 travailleurs.

    Il a ainsi plaidé pour l’érection de l’hôpital de la paix de Ziguinchor en hôpital de niveau 3.

     »Théoriquement, nous sommes un hôpital de niveau 2 mais avec les ressources humaines et les activités qu’on fait, nous méritons d’être un hôpital de niveau 3″, a dit Moussa Sène.

    D’une durée de cinq ans, le projet   »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) » est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité.

    Il a aussi pour objectifs  »la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé ».

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-RELIGION-SANTE / Gamou 2023 : des professionnels de médias outillés pour diffuser des messages de prévention contre la propagation de maladies  

    SENEGAL-RELIGION-SANTE / Gamou 2023 : des professionnels de médias outillés pour diffuser des messages de prévention contre la propagation de maladies  

    Thiès, 21 sept (APS) – La direction régionale de la santé de Thiès a organisé jeudi un atelier d’orientation à l’intention des professionnels des médias, pour les mettre à contribution dans la prévention, afin que le gamou ne soit pas un moment de propagation de maladies, dans un contexte de réémergence de certaines pathologies dans une partie du pays.

    Du fait de la dimension internationale du gamou qui regroupe des milliers de personnes, la direction régionale de la santé (DRS) a jugé nécessaire d’impliquer les acteurs des médias, pour diffuser des messages de prévention destinés aux populations, visiteurs comme hôtes, a expliqué Cheikh Sarr, responsable de la surveillance épidémiologique à la DRS de Thiès.

    Il s’adressait à la presse locale, lors d’un atelier élargi à des acteurs communautaires, qui a eu lieu dans les locaux de la DRS.

    La région de Thiès abrite plusieurs foyers religieux-Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba, Keur Mame Elhadji, etc-qui drainent du monde lors du gamou, l’évènement religieux célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

     »Actuellement, il y a une réémergence de certaines maladies (…), surtout les fièvres hémorragiques virales comme le chikungunya, la Crimée Congo la dengue, a dit M. Sarr. C’est pourquoi on a jugé (nécessaire) de partager l’information avec la presse pour prévenir et rassurer la population par rapport à la propagation“.

    L’atelier a surtout insisté sur les mesures préventives édictées à l’endroit des populations, à savoir l’utilisation des moustiquaires pour éviter le paludisme, le chikungunya et la dengue, tous transmis par les moustiques.

    Tout individu qui constate l’apparition d’une “maladies inexpliquée“ ou de signes comme la fièvre, les saignements, entre autres, doit se rendre dans la structure de santé la plus proche, pour un diagnostic et une prise en charge précoce, a dit Sarr.

    A propos des maladies diarrhéiques, il est recommandé  d’utiliser de l’eau potable, de consommer des aliments sains, de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon et laver tous les fruits et légumes.

    Dans un contexte où la covid-19 est toujours présente, a-t-il souligné, la sensibilisation doit être maintenue, même si les mesures barrières ont été abandonnées.

    Les populations doivent savoir que des tests covid sont disponibles dans les postes médicaux avancés (PMA),  tout comme elles peuvent se faire vacciner dans les postes fixes (centres et postes de santé et hôpitaux) situés dans les foyers religieux.

    La vaccination est surtout encouragée pour les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités.

    L’Unicef appuie la direction de la prévention dans le cadre des évènements religieux dans la région de Thiès, a relevé son consultant Mouhamed Hady Dieng.

    Pour ce qui est du paludisme, les fidèles doivent avoir dans leurs bagages des moustiquaires imprégnées pour se prémunir du paludisme, du chikungunya, de la dengue, tous transmis par les moustiques, conseil le responsable de la surveillance épidémiologique.

    Les transporteurs sont ciblés par les messages, en vue de réduire les accidents lors le convoiement des fidèles vers les cités religieuses.

    Parmi les 11 maladies prioritaires sur les 52 sous surveillance, figure la rage, affection d’origine animale transmise surtout par le chien par morsure, griffure ou léchage. La direction régionale de la santé préconise des campagnes de vaccination, en guise de prévention.

    L’affluence enregistrée dans les foyers religieux pendant cet évènement, favorise la pollution et la poussière, qui sont des facteurs de risque d’infection respiratoires aiguës (IRA) et de crise d’asthme, a relevé Cheikh Sarr.

    Selon Bineta Guèye, responsable d’éducation pour la santé à la DRS, 1 000 visites à domicile devront être menées à Tivaouane par les acteurs communautaires, pour poursuivre la sensibilisation.

    ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Chikungunya : un site sentinelle mis en place à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Chikungunya : un site sentinelle mis en place à Ziguinchor

    Ziguinchor, 21 sept (APS) – Un site sentinelle a été mis en place à Ziguinchor (sud) pour lutter contre la fièvre chikungunya récemment apparue à Kédougou, a annoncé, jeudi, le directeur régional de la santé de la région éponyme, Dr Youssouf Tine.

     »Aujourd’hui, le Sénégal est à l’ère des maladies épidémiologiques comme le chikungunya. Mais, l’État du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de la Direction de la prévention, a mis en place un système de surveillance. À Ziguinchor, un site sentinelle est mis en place pour faire face à cette maladie récemment apparue à Kédougou », a rassuré le directeur régional de la santé de Ziguinchor.

    Dr Youssouf Tine s’exprimait au terme d’une mission de la Banque mondiale à Ziguinchor pour évaluer les réalisations du projet  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) ».

    Cette mission était dirigée par la chargée dudit projet à la Banque mondiale, Laurence Lannes, en compagnie du directeur de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré.

    À Ziguinchor,  »des équipes ont été formées pour pouvoir identifier et faire la notification de tout cas de chikungunya », a assuré Dr Tine.

     »Nous faisons cette surveillance et Dieu merci jusqu’à aujourd’hui, au niveau de la région de Ziguinchor, nous n’avons pas encore de cas de chikungunya », s’est-il réjoui.

    Il a signalé que le projet  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) » a fait d’importantes réalisations dans la région de Ziguinchor.

     »Ce projet a contribué d’une manière considérable au renforcement du système de santé de Ziguinchor. Il a œuvré dans plusieurs axes pour le renforcement des ressources humaines », a salué Dr Tine.

    Aussi, a-t-il fait observer, « près de 150 agents de santé ont été affectés dans la région grâce à ce projet », soulignant que la région a également reçu des équipements sanitaires, des groupes électrogènes.

     »Le projet a contribué à l’électrification de cinq postes de santé au niveau des zones insulaires. Et, les blocs opératoires de Ziguinchor, Bignona et Thionk -Essyl ont été réhabilités », a ajouté Youssouf Tine.

     »C’est un projet qui a pour objectif de renforcer les ressources humaines. À la Banque mondiale, nous sommes en train de réfléchir pour davantage renforcer le système sanitaire des zones d’intervention du projet », a réagi la chargée du projet ISMEA à la BM, Laurence Lannes.

    D’une durée de cinq ans, le projet  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) » est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité.

    Il a aussi pour objectifs « la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé ».

    MNF/OID/ASB