Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / De 20 % en 2021, le taux de couverture maladie universelle s’élève à 53, 6% en 2023

    SENEGAL-SANTE / De 20 % en 2021, le taux de couverture maladie universelle s’élève à 53, 6% en 2023

    Dakar, 21 sept (APS) – Le taux de couverture du Programme national de couverture maladie universelle est passé de ‘’ 20% en 2012 à 53, 6% en 2023’’, a indiqué jeudi le directeur général de l’Agence de la couverture maladie universelle, Dr Bocar Mamadou Daff.

    ‘’Pour l’assurance maladie, 4.480.000 personnes sont aujourd’hui dans les mutuelles de santé du pays, dont 2.442.000 bénéficiaires classiques, c’est-à-dire qui cotisent par eux-mêmes et 2.048.000 bénéficiaires de bourses de sécurité famille, pour qui l’État cotise chaque année à travers l’ANACMU’’, a souligné M. Daff dont les propos sont rapportés par un communiqué.

    Pour ce qui concerne l’assistance médicale, a poursuivi Bocar Mamadou Daff, ‘’14.800.000 cas d’enfants ont été pris en charge gratuitement dans les structures de santé du pays’’.

    Il précise que ‘’646.000 de personnes âgées de plus de 60 ans’’ ont été pris en charge dans le cadre du plan Sésame. Il a ajouté que 450.000 actes de césarienne et 850.000 séances de dialyse ont été réalisés. Ces actions ainsi que les subventions aux mutuelles de santé ont coûté 180 milliards de francs CFA depuis la mise en œuvre du programme.

    Pour M. Daff, les résultats obtenus jusque-là sont tout à fait ‘’appréciables et parfaitement traçables’’, à travers les rapports trimestriels de l’ANACMU mais également les structures de santé du pays.

    Le programme de la CMU a été lancé le 20 septembre 2013 par le président de la République, Macky Sall. L’Agence nationale chargée de mettre en œuvre le programme a été créée en janvier 2015.

    DOB/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Matam: plus de 7 000 patients consultés par ASFO en six jours (président)

    SENEGAL-SANTE / Matam: plus de 7 000 patients consultés par ASFO en six jours (président)

    Matam, 21 sept (APS) – Au total, 7332 patients ont été consultés dans le cadre de la 24ème édition de la campagne médicale initiée par l’association Action sanitaire pour le Fouta (ASFO) dans la région de Matam, a appris l’APS de son président Mamadou Baba Talla

     »Nous avons consulté 7332 patients en six jours de campagne dans plusieurs localités de la région de Matam pour diverses pathologies », a-t-il dit au cours d’une rencontre lors de laquelle il a dressé le bilan de cette campagne médicale, à l’initiative de ASFO, une association qui réunit des étudiants en médecine et de professionnels de la santé originaires du Fouta.

    Pour cette 24ème édition, l’ASFO a dépêché plus de 100 agents dont des médecins, pharmaciens, biologistes, urologues, pédiatres, gynécologues, ophtalmologues, chirurgien-dentiste, gériatrie, dermatologue, chirurgien-pédiatre, cardiologue) et des Agents de santé communautaires (ASC).

    Il a signalé qu’une sensibilisation sur le thème principal de la campagne,  »Maladies rénales chroniques: symptômes, ampleur, causes, conséquences et prévention », a été menée dans les six localités où s’est tenue cette activité médicale notamment Aouré, Barkéwi, Vélingara Ferlo, Doumga Ouro Alpha, Sadel et Ndouloumadji Founébé.

    Un don de matériel chirurgical a été fait au Centre hospitalier régional de Ourossogui (CRHO).

    AT/OID

  • SENEGAL-SANTE-GENRE / Les ‘’Bajenu gox’’ de Dakar et Thiès sensibilisées sur les missions et rôles de l’ARP

    SENEGAL-SANTE-GENRE / Les ‘’Bajenu gox’’ de Dakar et Thiès sensibilisées sur les missions et rôles de l’ARP

    Dakar, 20 sept (APS) –  L’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (ARP) a initié mercredi une rencontre de partage avec les  »Bajenu gox » (marraines de quartier) des régions de Dakar et de Thiès pour les sensibiliser sur ses rôles et missions.

    « L’agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (ARP)  est une nouveauté. Ce serait bien de nous appesantir sur les Bajenu gox pour faire connaître notre organisation », a dit sa directrice générale,  docteur Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao, lors  de cette rencontre de partage.

    « Nous avons une haute compréhension du rôle des Bajenu gox. Nous les avons  vu faire dans la sensibilisation et la communication de la communauté pour tous les programmes de santé » a-t-elle ajouté, relevant que « ces marraines de quartiers peuvent faire connaître à la communauté l’enjeu du médicament dans le dispositif sanitaire surtout avec la nouvelle loi sur la pharmacie et les produits de santé « .

    Elle a indiqué que l’ARP a neuf fonctions réglementaires parmi lesquelles  »les vigilances en focus sur la pharmacovigilance » qui, selon elle, est bon à partager avec les marraines de quartiers pour qu’elles véhiculent les messages sur comment s’orienter vers une structure de santé pour la consultation ou s’enquérir de l’ordonnance.

    Il s’agit, a-t-elle ajouté,  de les  » amener après cette orientation et un renforcement de capacités, à notifier aux patients les effets indésirables qui ne sont mentionnés dans la notice ».

    Mme Ndao a avancé que cette activité va être reproduite dans toutes les régions du pays car  » le médicament est un élément important sur lequel les Bajenu gox peuvent intervenir en cas d’effets indésirables chez les populations ».

    La présidente nationale des Bajenu gox, Ndèye Fatou Diallo, a souligné qu’elles « ont mené beaucoup de combats pour la santé maternelle, la vaccination, les violences basées sur le genre, ou encore pour l’état civil entre autres ».

    « Nous allons et nous pouvons beaucoup apporter sur la question du médicament et surtout dans la lutte contre les médicaments falsifiés », a assuré Mme Diallo.

    L’agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (ARP) a pour mission de mettre en œuvre les fonctions réglementaires de la politique pharmaceutique nationale,  de contrôler le secteur pharmaceutique et de veiller au respect des lois et règlements dans les domaines relevant de sa compétence.

    L’ARP a été créée par décret 2022 -824 du 7 avril 2022 à la suite de la fusion de la Direction de la pharmacie et du médicament et du Laboratoire national de contrôle des médicaments.

    SKS/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un taux de prévalence de 0, 6% à Kédougou

    SENEGAL-SANTE / VIH Sida : un taux de prévalence de 0, 6% à Kédougou

    Kédougou, 19 sept (APS) – Le taux de prévalence du VIH Sida est de 0, 6 % dans la région de Kédougou contre 0, 3% au niveau national, a indiqué mardi, Khady Kounta Konté, point focal VIH /Sida du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants.

    ‘’Le taux de prévalence du VIH Sida, dans la région de Kédougou, est élevé’’, a-t-elle déclaré en marge d’une journée de convergence des jeunes filles et des femmes sur les thématiques  »genre VIH/Sida ».

    Cette journée, a-t-elle souligné, ‘’a permis de sensibiliser des jeunes filles et des femmes sur la vulnérabilité entre, genre et VIH Sida, dans la région de Kédougou ».

    Elle a expliqué que les jeunes filles s’adonnent souvent à des comportements à risque face au VIH.

    ‘’C’est dans ce cadre qu’à travers cette activité, nous allons les sensibiliser, sur cette maladie’’, a-t-elle ajouté, relevant que ‘’le taux très élevé des grossesses précoces chez les jeunes filles, illustre une fois de plus de la vulnérabilité de cette cible dans la région’’.

    ‘’Ces grossesses précoces montrent une vulnérabilité des jeunes filles de la région au VIH Sida’’, a-t-elle réitéré, indiquant que des activités inclusives seront développées, dans le cadre de la prévention, en faveur des cibles vulnérables sur les thématiques genre VIH/Sida, les modes de transmission du VIH et le droit à une information de qualité.

    Mme Konté a signalé que dans le cadre de la prévention contre le VIH, ‘’des activés de dépistage des jeunes filles et garçons sont organisées régulièrement’’.  ‘’Nous descendons sur le terrain pour continuer à résorber les gaps de dépistage liés à cette maladie chez les jeunes filles et les jeunes garçons’’ a-t-elle soutenu.

    Elle a annoncé en outre que le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants et le Centre conseil adolescent (CSA) de Kédougou, envisagent de renforcer, dans la région, ‘’les actions de prévention contre le VIH Sida’’.

    Le président du conseil départemental de la jeunesse de Kédougou, Mady Dangnokho, le responsable du bureau régional de l’éducation et de la formation pour la santé de la région médicale de Kédougou, Ismaila Ndiaye, entre autres,  ont pris part à cette rencontre.

    PID/AB/OID

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Fatick : des équipements pour la prise en charge des urgences sanitaires

    SENEGAL-SANTE / Fatick : des équipements pour la prise en charge des urgences sanitaires

    Dakar, 19 sept (APS) – La région de Fatick (centre-ouest) a réceptionné des équipements d’une valeur de 291 millions de francs CFA destinés à la prise en charge des urgences, indique un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Ce matériel d’une valeur de 291 millions de FCFA entre dans le cadre du plan d’amélioration des urgences  2022- 2026, validé par le ministère de la Santé avec comme objectif d’acquérir des équipements de pointe’’, explique le texte.

    Les équipements ont été remis aux autorités sanitaires de la région par la directrice générale des établissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla.

    Dr Sylla précise que ‘’ce matériel vise à renforcer la prise en charge des urgences’’. Il est ‘’composé d’équipements de dernière génération pour les services d’accueil et d’urgence’’, dont des lits, des respirateurs, des pousse seringues.

    ‘’Les services de réanimation qui contribuent grandement à la prise en charge des urgences vitales ont été aussi équipés (…), ainsi que les services de néonatologie avec des couveuses, tables chauffantes et tables de réanimation de nouveaux nés’’.

    Au-delà de ces équipements, quatre ambulances ont été distribuées pour renforcer les districts sanitaires de la région de Fatick.

    Le plan d’amélioration des urgences 2022/2026, qui concerne les 14 régions du pays, est financé par l’Etat sénégalais à hauteur de cinq milliards de francs CFA.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE-BIOLOGIE / L’Etat mise sur un système de laboratoires performant

    SENEGAL-SANTE-BIOLOGIE / L’Etat mise sur un système de laboratoires performant

    Dakar, 19 sept (APS) – Le Programme spécial de développement des laboratoires de biologie médicale 2024-2028 va  »renforcer notre système de laboratoires et permettre de se préparer efficacement à d’éventuelles pandémies », a indiqué Professeur Amadou Moctar Dièye, directeur des laboratoires, au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Nous avons élaboré ce programme puisque lors de la pandémie de la Covid-19, le Sénégal a eu beaucoup de difficultés à faire le diagnostic et dans toutes les régions. Pendant presque six mois, l’essentiel du diagnostic se faisait à Dakar’’, a-t-il déclaré, mercredi, lors d’un atelier de partage et de validation du Programme spécial des laboratoires.

    Il suggère de ‘’se préparer pour que lors d’une éventuelle pandémie, le Sénégal soit prêt par rapport à son système de laboratoires mais aussi à tous les autres aspects de lutte contre les épidémies ».

    Il considère les laboratoires comme ‘’un pilier essentiel du système de santé’’. Ainsi, c’est la raison pour laquelle ‘’les autorités sanitaires ont pour objectif, à long terme, de mettre sur pied de grands laboratoires dans les 14 régions du Sénégal ainsi qu’au niveau des postes de santé ».

     »Mais ce programme, au-delà des épidémies, est également un programme qui va nous aider à renforcer notre système de laboratoire pour les analyses de routine parce que, dans 90% des cas, nos laboratoires développent des activités de routine’’, a-t-il expliqué.

     

    Il précise que le coût de ce programme spécial de développement des laboratoires devrait osciller entre 29 milliards et 30 milliards de FCFA. Sa mise en œuvre va permettre de disposer d’un système ‘’performant’’.

    ‘’Dans ce programme, nous allons prendre en charge aussi bien les épidémies que les autres maladies courantes’’, a-t-il poursuivi. Il a rappelé que beaucoup d’efforts ont été consentis après l’épidémie de Covid- 19 à travers l’achat d’équipements de laboratoire pour les hôpitaux. ‘’Même si cela ne suffit pas, il nous fallait ce programme », affirme Amadou Moctar Dièye.

    Le directeur des laboratoires a aussi insisté sur  »l’entretien des équipements mais aussi et surtout sur la régularisation des laboratoires. ‘’Si vous avez des laboratoires non autorisés, les résultats que vous donnez ne sont pas forcément fiables et c’est dangereux pour les populations. Donc, il faut se conformer à la réglementation à travers la biologie délocalisée’’, a-t-il préconisé.

    La mise en œuvre de ce programme prévue à partir de 2024 se fera de manière progressive après sa validation par les autorités étatiques.

    Amadou Moctar Dièye a relevé une insuffisance des ressources, soulignant que l’Etat a consenti beaucoup d’efforts pour la rémunération des biologistes

    ‘’Il y a certain nombre d’actes qu’il faut poser pour arriver à avoir les laboratoires les plus performants possibles’’, a estimé le Pr Dièye.

    MFD/SBS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Pikine : inauguration du scanner du centre médico-social de l’IPRES

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Pikine : inauguration du scanner du centre médico-social de l’IPRES

    Pikine, 18 sept (APS) – Le président du Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), Mamadou Racine Sy, a procédé lundi à l’inauguration du scanner et du matériel de radiologie du centre médico-social de Pikine, a constaté l’APS.

     »Nous avions promis ce scanner, aujourd’hui, nous l’avons. Vous avez un matériel de qualité », a déclaré Mamadou Racine Sy, lors de la cérémonie d’inauguration organisée dans les locaux de l’IPRES de Pikine.

    Il était accompagné de Amadou Lamine Dieng, directeur général de l’IPRES. Plusieurs officiels, des représentants d’associations de personnes retraitées, des élus territoriaux ainsi que des membres de l’administration et du personnel de santé du département de Pikine ont pris part à cette cérémonie.

    Mamadou Racine Sy a rappelé les efforts fournis par l’IPRES et ses administrateurs pour accompagner les retraités. Il a aussi fait part de sa volonté d’améliorer  davantage la situation des retraités, particulièrement des veuves.

    Plusieurs orateurs essentiellement des retraités ont salué l’installation de cet appareil qui va leur éviter de se déplacer vers les structures sanitaires du centre-ville de la capitale.

     »Aujourd’hui, on nous a installé cet appareil, un outil de dernière génération, très difficile à acquérir. C’est un véritable problème qu’on nous a réglé », a réagi Abdoulaye Sall, un retraité, venu assister à la cérémonie d’inauguration.

    Il a appelé les responsables de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal à continuer à accompagner les retraités qui sont des personnes âgées  »vulnérables ».

    SG/OID/AB

  • SENEGAL-EDUCATION  / Louga : parents et élèves sensibilisés sur la santé reproductive des adolescents et des jeunes

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : parents et élèves sensibilisés sur la santé reproductive des adolescents et des jeunes

    Louga, 18 sept (APS) – Des parents d’élèves et d’autres acteurs du système éducatif de la région de Louga ont été sensibilisés, lundi, sur la santé reproductive des adolescents et des jeunes pour faciliter la prise en compte de ces questions dans les cursus scolaires, a indiqué Jocelyne Faye, membre du Groupe de travail pour l’éducation à la santé des adolescents·e·s et des jeunes (GTESAJ).

    ‘’Aujourd’hui, nous avons rencontré les autorités locales, la communauté éducative notamment les enseignants et les parents d’élèves pour discuter de la santé reproductive et du bien-être des adolescents et des jeunes pour qu’ils puissent faire un plaidoyer dans les établissements afin que les autorités publiques puissent appuyer la prise en compte de ces thématiques dans les enseignements-apprentissages », a-t-il déclaré.

    Jocelyne Faye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier d’information avec les communautés et les acteurs étatiques sur les contenus de l’éducation à la santé et le bien-être.

    Selon elle,  »il y a de plus en plus des problèmes liées à la santé reproductive des adolescents et des jeunes, aux grossesses précoces qui augmentent de plus en plus, sans compter, les questions  de violences basées sur les genres et des cas de viols qui ne cessent de s’augmenter ».

    ‘’C’est pourquoi, cette initiative vise à favoriser une meilleure compréhension de l’éducation à la santé et au bien-être, mais également susciter l’adhésion des communautés au plaidoyer du GTESAJ pour une prise en compte de ces thématiques dans les enseignements-apprentissages’’, a-t-il fait valoir.

    Le représentant de l’Association des parents d’élèves de la région de Louga, Ibrahima Diop a, de son côté, déclaré que ‘’la rencontre vient à son heure » parce qu’elle  »permet vraiment d’avoir des arguments pour mieux intervenir dans les écoles, sensibiliser nos enfants qui sont adolescents’’.

    ‘’Les grossesses précoces dans les écoles constituent un sérieux problème, mais il va falloir renforcer la sensibilisation de tous les acteurs du système éducatif  notamment les enseignants, les élèves et les parents d’élèves pour éviter ces cas-là, d’où l’importance de ces genre d’initiatives’’, a-t-il dit.

    ‘’Mais je pense que nous, en tant que parents d’élèves, sommes responsables parce que l’éducation de nos enfants au niveau des maisons relève de notre responsabilité, alors on doit veiller sur leur  bien-être’’, a-t-il rappelé.

    DS/OID/ASB/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Goudomp : un groupe électrogène offert au district sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Goudomp : un groupe électrogène offert au district sanitaire

    Sédhiou, 17 sept (APS) – Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques (SAPCO), Souleymane Ndiaye, a offert ce week-end un groupe électrogène de 50 KVA destiné à alimenter en électricité le district sanitaire de Goudomp (sud), a constaté l’APS.

    ‘’Ce groupe va permettre d’alimenter l’hôpital, entre autres appareils d’allègement de leurs travaux’’, a déclaré M. Ndiaye

    Il a annoncé que d’autres actions seront menées à travers le pays. ‘’Nous voulons être à la disposition de la population pour accompagner, soulager et aider les nécessiteux, pour essayer de réduire les souffrances des citoyens’’ a-t-il lancé.

    Pour la réception du groupe électrogène, les populations ont organisé une fête à Goudomp pour remercier le donateur, à travers des chants et des danses, et magnifier l’’arrivée du groupe électrogène.

    Le docteur Babacar Valentin Badji du district sanitaire de Goudomp s’est réjoui de l’arrivée de ce groupe. ‘’C’est un ouf de soulagement du personnel sanitaire mais aussi des populations de Goudomp et environs.  L’hôpital souffrait énormément de manque d’électricité dû aux pannes répétitives de l’ancien groupe électrogène’’, a-t-il expliqué.

    Il a promis que tout sera fait pour ‘’assurer [la] sécurité et [la] longévité’’ de l’appareil.

    Baba Wilane, adjoint au préfet du département de Goudomp, a salué ce geste et a exhorté les acteurs de la santé à en faire bon usage au bénéfice de la communauté. ‘’Il faut dire que le groupe électrogène est venu vraiment à un moment opportun (…)’’, a-t-il loué.

    Souleymane Ndiaye a rappelé que « dans le programme de la délégation sud de la SAPCO, un plan d’aménagement touristique et de construction de réceptifs hôteliers est prévu pour les régions de Sédhiou et Kolda’’.

    Faisant d’une pierre deux coups, le DG de la SAPCO a remis 50 tonnes de riz et de l’huile aux populations de Goudomp.

    OB/ASG/SKS

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Tivaouane : trois mille agents de santé seront déployés pendant le Gamou

    SENEGAL-SANTE / Tivaouane : trois mille agents de santé seront déployés pendant le Gamou

    Dakar, 17 sept (APS) – Trois mille agents de santé toutes spécialités confondues vont être déployés à l’occasion du Gamou de Tivaouane, prévu le 27 septembre prochain, a appris l’APS de source officielle.

    Le déploiement de ces 3000 agents de santé vise à assurer ‘’une meilleure prise en charge des pèlerins attendus dans la ville sainte’’, explique un communiqué, citant la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie khemesse Ngom Ndiaye, qui s’est rendue samedi dans la cité religieuse.

    Pour atteindre cet objectif, 64 postes médicaux avancés, sept postes fixes, les services d’urgence des hôpitaux, un camp hôpital de l’armée nationale, le Samu national et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers seront mis à contribution.

    La ministre de la Santé s’est rendue samedi à Tivaouane pour faire le point sur le dispositif sanitaire mis en place pour la célébration du Maouloud 2023.

    Le communiqué indique qu’elle a profité de cette visite pour rappeler ‘’l’existence de maladies à potentiel épidémique, surtout en cette période d’hivernage’’. Une telle situation démontre d’après elle ‘’la nécessité de mettre un accent particulier sur la prévention et la promotion de la santé avec l’appui des acteurs communautaires, et la surveillance épidémiologique’’.

    Elle informe qu’’’un important dispositif a été déployé par le service national de l’hygiène (SNH) pour la nébulisation, les aspersions intra-domiciliaires (15 jours avant l’événement), le contrôle des camions de vidange, la surveillance de grandes cuisines, le contrôle de la qualité des denrées alimentaires et de l’eau de boisson, entre autres’’. 

    SKS/ASG