Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTÉ  / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    SENEGAL-SANTÉ / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    Mbour, 11 sept (APS) – Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont participé, pendant 15 jours à Mbour (ouest), à la première édition d’un camp inclusif, nutritionnel et sportif, a constaté l’APS.

    Ce camp a été organisé par Special Olympic Sénégal, avec l’ambition de l’élargir et de le perpétuer à un rythme annuel au profit de toutes les personnes atteintes de handicap mental, a dit à l’APS, la coordonnatrice nationale du programme santé communautaire de ladite structure, Awa Ndao.

    Elle a souligné que  »seules les bonnes volontés ont pu permettre de réunir la somme nécessaire à l’organisation de cette première édition ».

    Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont pris part à ce camp, qui a vécu au rythme d’activités sportives et ludiques.

    ‘’Cela faisait deux ans que nous voulions organiser ce genre de camp, mais il était difficile d’avoir des partenaires. C’est pour cela que nous lançons un appel aux institutions aussi bien publiques que privées préoccupées par la condition des personnes atteintes de handicap mental, à nous soutenir dans nos prochaines éditions’’, a-t-elle lancé.

    La trisomie 21, un état, et non pas une maladie

    ‘’Cette activité est la première édition que nous organisons avec des personnes atteintes de trisomie 21 et que l’on appelle +mongol+  au Sénégal’’, a précisé Mme Ndao. Selon elle,  »la trisomie 21 n’est pas une maladie mais bien un état causé par une anomalie chromosomique ».

    Special Olympics Senegal, en organisant cet événement, s’est rendu compte que les personnes atteintes de trisomie 21 sont le plus souvent ‘’inactives et prennent facilement du poids et sont donc exposées à des problèmes de tension et maladies cardiovasculaires’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle, on s’est dit pourquoi ne pas organiser un camp inclusif pour les trisomiques et leur permettre d’être accompagnés sur le plan nutritionnel et sportif et les pousser à faire aussi des activités techniques et manuelles’’, a expliqué Awa Ndao.

    C’est dans un grand hôtel de la place que s’est tenu le camp sportif, jumelé à une colonie de vacances pour l’épanouissement de ces jeunes athlètes qui n’ont jamais eu un tel privilège.

    ‘’Nous sommes une organisation qui œuvre pour l’inclusion des personnes atteintes de handicap mental comme la trisomie 21, l’autisme, l’infirmité motrice cérébrale, etc., à travers le sport, car le sport c’est notre porte d’entrée et c’est la raison pour laquelle on les appelle des athlètes pour mieux les valoriser’’, a-t-elle poursuivi. 

    L’esprit d’équipe et la confiance en soi

    Venus de plusieurs régions, comme Kaolack, Thiès,  Ziguinchor, Kolda, Saint-Louis, Mbour et Dakar, ces athlètes ont pu, grâce à la supervision d’une vingtaine de moniteurs, corriger leur hygiène alimentaire, comprendre l’esprit d’équipe, et développer leur confiance en soi à travers le sport.

    Cette expérience n’a cependant pas été du tout repos, selon la coordinatrice nationale du programme santé communautaire à Special Olympics Senegal, par ailleurs coach volontaire.

    ‘’J’avoue que la prise en charge était difficile, car il fallait être vigilant, gérer les humeurs puisque d’habitude les athlètes sont dans nos sites d’entraînement les dimanches et les mercredis ou en regroupement les week-end, mais, pour la première fois, on est resté quinze jour avec eux’’, a-t-elle indiqué.

    Des conférences ont été organisées avec les parents des personnes atteintes de trisomie 21 durant cette première édition de façon à leur permettre également de comprendre comment aider à la maison ces jeunes atteints de déficiences intellectuelles.

    Awa Ndao a rappelé que les  »Lions » de Special Olympics Sénégal ont participé à la 16e édition des Jeux mondiaux Special Olympics de Berlin 2023, en juin dernier. Ils ont décroché 12 médailles, dont six en or, dans plusieurs disciplines sportives.

    Special Olympics, une organisation créée aux États-Unis depuis 1968, existe dans plusieurs pays dont le Sénégal. Sa mission est de fournir des entraînements et des compétitions sportives, dans des sports olympiques à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.

     

    MF/SBS/ASG/AB/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Des confidences de patients souffrant d’hypertension artérielle   

    SENEGAL-SANTE / Des confidences de patients souffrant d’hypertension artérielle   

    Dakar, 7 sept (APS) – Se priver de dîner et de sel la nuit, faire un accident vasculaire cérébral, ou encore perdre un enfant lors d’un accouchement: Chez les personnes affectées par l’hypertension artérielle, difficile de s’en tirer à bon compte avec cette pathologie sournoise qui se manifeste parfois de façon soudaine.

    L’hypertension artérielle (HTA) se définit par une élévation trop importante de la pression dans les artères, élévation qui persiste dans le temps. C’est la maladie chronique la plus fréquente dans le monde.

    ‘’Je ne dîne plus depuis presque 15 ans. Je suis hypertendue, toutes mes activités se résument à aller à l’hôpital suivre mes rendez-vous avec le cardiologue’’, confie Maïmouna Faye, la soixantaine.

    A force de vivre avec cette pathologie, cette habitante de Guédiawaye a fini par en connaître un rayon. ‘’Je peux écrire un livre sur cette maladie. Je suis tellement habituée aux affres de cette maladie’’, lâche-t-elle.

    ‘’Je ne mange plus comme je veux, la viande, j’y touche à peine. Le médecin me recommande de faire du sport, mais je suis d’un certain âge’’, ajoute-t-elle.

    L’Organisation mondiale de la santé a identifié quatre groupes de maladies non transmissibles (MNT) majeures : le diabète, les maladies cardio‐vasculaires dont l’hypertension artérielle, les cancers et les maladies respiratoires chroniques.

    Le Sénégal a réalisé en 2015 la première enquête nationale utilisant l’approche STEPS wise, qui permet l’identification et la surveillance des facteurs de risque des MNT dans les pays en développement.

    Celle-ci révélait en 2016 que ‘’la prévalence globale de l’hypertension artérielle dans notre population d’étude [était] de 24%’’. L’enquête avait montré que ‘’les femmes sont plus touchées’’ et que la HTA ‘’est plus fréquente en zone rurale (26, 2 %), contre 21,7 % en zone urbaine’’.

    « A cause de l’hypertension, j’ai perdu mon enfant »

    L’histoire de Ndèye Sow montre le caractère insidieux de cette pathologie, qui mérite donc bien son surnom de ‘’tueur silencieux’’.

    ‘’Je me suis réveillée avec des jambes et une vision floue. J’étais déjà en congés de maternité. Je me suis dit que je vais aller vérifier à la pharmacie ma tension qui n’était pas stable durant toute ma grossesse’’, raconte-t-elle.

    Elle déclare qu’‘’avant même d’arriver à la pharmacie’’, elle ne tenait plus debout, avec 20/8 de tension. Face à son état, le pharmacien lui avait vivement conseiller ‘’d’aller vite à l’hôpital’’.

    ‘’Avant d’arriver à l’hôpital général de Grand Yoff, j’avais une hémorragie. On m’avait fait le même jour une césarienne, mon enfant [une fille] était décédé. C’était un mort-né’’, raconte-t-elle les yeux larmoyants.

    Cet accouchement faisait suite à une première grossesse qui s’était bien terminée et au terme de laquelle  sa tension était stable.

    ‘’J’avais fait une éclampsie à cause de l’hypertension’’, indique -t-elle, invitant les femmes à être ‘’attentives lors de la grossesse ‘’.

    ‘’Avant d’accoucher de façon prématurée, j’avais les pieds enflés, mais je l’avais minimisé. Tout cela, c’est à cause de l’hypertension’’, accuse-t-elle.

    Si elle n’a pas perdu son enfant comme Ndèye Sow, Fatou Sall doit remercier le ciel d’être revenue de si loin, après avoir découvert qu’elle souffrait de l’hypertension artérielle. Chez cette employée de banque, la pathologie s’est manifestée brutalement un matin de septembre 2017, lorsqu’elle est tombée soudainement dans son bureau.

    ‘’Ce dont je me rappelle, c’est que j’étais dans une ambulance en direction de l’hôpital Principal de Dakar, déclare-t-elle. J’étais à six mois et demi de grossesse. Ma tension était à 23/ 7 d’après ce qu’on m’a racontée ».

    Si elle a réussi à survivre à cette brutale et soudaine attaque, il lui a fallu cependant subir une césarienne, une opération au terme de laquelle elle a mis au monde un enfant prématuré. Celui-ci restera ‘’sous couveuse pendant deux mois, au service de néonatologie de l’hôpital Principal’’.

    ‘’Pour moi, c’était une pré-éclampsie. Depuis lors, je suis hypertendue avec des rendez-vous réguliers’’ indique-t-elle.

    Mais l’hypertension est loin d’être une pathologie ne touchant uniquement que les femmes enceintes. D’autres personnes de tous âges souffrent aussi au quotidien de cette affection et ont aussi comme ces femmes une histoire à raconter.

    Facteur de risque d’AVC

    Il en est ainsi d’Amadou Sarr, un septuagénaire qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), conséquence selon lui d’une hypertension artérielle instable.

    ‘’J’ai 72 ans. Depuis que je suis parti à la retraite, je suis devenu hypertendu. Peut-être que c’est à cause de la sédentarité’’, tente-t-il d’expliquer.

    ‘’A un moment donné, je ne suivais plus les recommandations du cardiologue. En 2019, j’ai fait un AVC. J’ai perdu l’usage de ma main et de mon pied gauche. Je dois rendre grâce à Dieu, si j’ai retrouvé la parole aujourd’hui’’, ajoute-t-il.

    Après avoir survécu à son AVC, il a décidé de ‘’créer un club sportif entre vieux retraités’’ dans son quartier ‘’pour combattre la sédentarité’’. ‘’On s’entraîne matin et soir’’, souligne-t-il.

    SKS/ASG/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Seuls 28 % des hypertendus connaissent leur statut, 17% sous traitement (médecin)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Seuls 28 % des hypertendus connaissent leur statut, 17% sous traitement (médecin)

    Dakar, 7 sept (APS) – Seuls 28,4% des personnes hypertendues vivant au Sénégal connaissent leur statut et parmi elles seules 17% sont sous traitement, a révélé le chef de la division des maladies non transmissibles, Dr Malick Hann, selon qui cette pathologie touche un adulte sur trois dans le pays.

    « Au Sénégal, la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) est estimée à 29,8% chez les personnes de 18 à 69 ans, selon l’enquête STEPS réalisée en 2015. Les femmes (34,7%) sont plus touchées que les hommes (24,5%) », déclare-t-il dans un entretien avec l’APS.

    Selon le médecin spécialiste en santé publique, « la prévalence de l’hypertension artérielle augmente avec l’âge : de 11% chez les femmes de 18 à 29 ans, la prévalence s’élève à 57% chez les femmes de 60 à 69 ans. Parmi tous ces patients hypertendus au Sénégal, seuls 28,4% connaissent leur statut, 17% sont sous traitement et seulement 8% sont bien contrôlés ».

    L’hypertension artérielle est, selon le Dr Hann, « une élévation anormale et durable de la pression artérielle avec une pression artérielle systolique (PAS) supérieure ou égale à 140 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) supérieure ou égale à 90 mm Hg, lorsque les conditions de mesure requises sont respectées chez l’adulte de plus de 18 ans ».

    Le spécialiste de santé publique affirme que « l’hypertension artérielle est le facteur de risque cardiovasculaire le plus répandu dans le monde ». Il indique qu’elle augmente considérablement le risque de survenue des accidents cardiovasculaires via l’atteinte des organes cibles bien définis.

    10,51 millions de décès annuels dans le monde

    L’hypertension multiplie par 7 à 9 le risque d’AVC, par 5 le risque d’insuffisance cardiaque, par 3 celui de coronarographie, a poursuivi Dr Hann, rappelant que cette pathologie est responsable de « 10,51 millions de décès annuels dans le monde ».

    Le spécialiste a évoqué des facteurs de risque modifiables et des facteurs de risque non modifiables.

    « Il s’agit pour les facteurs de risque cardiovasculaire non modifiables de l’âge (plus de 55 ans chez l’homme et plus de 65 ans chez la femme), de la prédominance masculine avant 60 ans, des antécédents familiaux précoces (hérédité et génétique) et des antécédents familiaux précoces : événements cardiovasculaires graves (infarctus du myocarde, AVC…) survenant chez un parent de premier degré », a-t-il dit.

    Il y a également, selon le chef de la division des maladies non transmissibles, les facteurs de risque cardiovasculaire modifiables, comme le diabète, le tabagisme et la dyslipidémie (un taux de cholestérol élevé), l’obésité, l’excès d’alcool, la sédentarité,  le stress, entre autres.

    Au Sénégal, a rappelé le Dr Hann, « depuis l’enquête STEPS 2015, beaucoup de choses ont été faites pour renforcer la prise en charge de l’hypertension artérielle ».

    « Un plan intégré de lutte contre les maladies non transmissibles a été mis en place pour la période  2017-2020 de même qu’un  plan opérationnel de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et métaboliques 2017- 2019 », a-t-il indiqué.

    « Ils sont suivis, pour la période 2022/2023, d’un plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles  avec l’élaboration de documents  sur les normes et protocoles de prise en charge de l’hypertension artérielle et du diabète », a-t-il assuré.

    Les cas de Saint-Louis et Guéoul

    Dans certaines zones, la prévalence est d’un niveau très élevé chez certaines catégories de la population.  « Dans la population générale la prévalence de l’HTA à Saint-Louis (nord) en 2010 chez les sujets âgés de plus de 18 ans était de 46%, et 49% à Guéoul en 2012, chez les sujets âgés », a relevé Dr Malick Hann.                                                                                                                                                                                                                                                                                        En ce qui concerne le dépistage, il signale qu il est « particulièrement important chez les personnes âgées de 18 ans et plus, qui ont déjà eu un infarctus du myocarde ou un AVC,  un diabète,  une maladie rénale chronique, sont obèses, consomment du tabac, ont des antécédents familiaux d’infarctus du myocarde ou d’AVC et sont porteuses d’une grossesse ».

    Pour la prévention de l’hypertension artérielle, il y a selon le médecin des « mesures individuelles de prévention ».

    « Ces mesures permettront d’éviter la sédentarité en pratiquant une activité physique régulière d’au moins 30 à 45 minutes, au minimum trois fois chaque semaine, éviter l’excès de sel, du gras et du sucre dans l’alimentation, lutter contre le surpoids et l’obésité  et avoir une alimentation équilibrée, sans excès de graisses saturées », a déclaré Dr Hann.

    Il a énuméré d’autres mesures communautaires de prévention à travers différentes stratégies comme la pratique de l’activité physique dès le bas âge au niveau des écoles et des quartiers.

    La sensibilisation des populations à de bonnes pratiques culinaires, à travers la communication de masse (médias audiovisuels, affiches publiques,…) ou la communication interpersonnelle (causeries, visites à domicile ou VAD), figure aussi dans les mesures préventives de lutte contre l’hypertension.

    SKS/ASG/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Un officiel prône une « production continue de prestations de santé à moindre coût »

    SENEGAL-SANTE / Un officiel prône une « production continue de prestations de santé à moindre coût »

    Dakar, 6 sept (APS) – Dr Mamadou Sarr, conseiller technique numéro un du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a exhorté mercredi à  œuvrer à « garantir la production continue de prestations de santé à moindre coût » dans l’optique d’éliminer progressivement les barrières financières ».

    C’est l’une des conclusions de l’évaluation de la Stratégie nationale de financement de la santé (SNFS) pour la couverture sanitaire universelle, a-t-il expliqué.

    Dr Mamadou Sarr présidait l’atelier de partage des résultats de l’évaluation de la Stratégie nationale de financement de la santé (SNFS) pour tendre vers la couverture sanitaire universelle.

    « Nous devons continuer à travailler pour garantir la production continue de prestations de santé à moindre coût afin d’éliminer progressivement les barrières financières qui empêchent certains de nos concitoyens d’accéder aux prestations de santé », a-t-il lancé,

    Relevant que « les inégalités persistent encore dans certaines régions », il a exhorté à « redoubler d’efforts pour garantir l’équité en matière de santé ».

    « Cette évaluation est une étape cruciale pour apprécier nos progrès, consolider et identifier les contraintes et les possibilités de mieux faire dans notre quête continue d’amélioration de la santé des populations », a-t-il estimé.

    En évoquant les résultats de l’évaluation, il a indiqué que « nous avons assisté à une augmentation significative de la couverture en infrastructures, et à l’amélioration des prestations des services de santé, contribuant ainsi à une réduction des disparités régionales ».

    Selon lui, « cela montre que les orientations définies dans la stratégie combinent une approche multidimensionnelle sur les investissements dans les structures de santé, la formation du personnel et les mécanismes de protection sociale et de mobilisation des ressources pour la santé ».

    Le conseiller technique estime que « les avancées technologiques, les évolutions démographiques et les menaces sanitaires mondiales nécessitent une adaptation constante de notre approche ».

    ’Nous devons être prêts à explorer de nouveaux mécanismes d’optimisation de nos ressources, intégrer les innovations et garantir un système de santé résilient, qui rassure autant les praticiens que les usagers », a-t-il encouragé.

    Le représentant-résident de l’Organisation mondiale de la santé par intérim (OMS), Vincent Sodjinou, a rappelé que « pendant près de huit mois, les experts ont, à travers plusieurs missions, collecté et analysé les données sur la précédente stratégie nationale de financement ».

    « L’évaluation vient à point nommé pour le Sénégal, pays qui travaille au relèvement de son système de santé et à la construction d’un système de santé robuste afin d’atteindre la couverture sanitaire universelle, faire face à toutes les épidémies futures après la pandémie de COVID-19 et agir efficacement sur les déterminants sociaux de la santé », a-t-il souligné.

    Il relève néanmoins que « l’impact de la COVID-19 sur les fonctions des systèmes de santé persiste et transparaît dans les cibles des ODD (Objectifs du développement durable) et dans les piliers de la couverture sanitaire universelle ».

    Cette situation, a-t-il ajouté, nécessite  de « tirer des leçons requises afin d’accroître les investissements nationaux dans les fondations du système de santé et dans la gestion des risques sanitaires ».

    « L’engagement du pays à développer une nouvelle stratégie nationale de financement de la santé traduit la volonté politique affichée du gouvernement pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle dans le pays en droite ligne avec le 13ème programme général de travail de l’OMS et l’atteinte des ODD », a fait valoir Dr Mamadou Sarr.

    Evaluée après cinq ans de mise en œuvre, la Stratégie nationale de financement de la santé pour tendre vers la couverture sanitaire universelle, a été élaborée en 2017 pour définir la voie à suivre pour assurer aux populations une protection sociale en santé.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Maroc va organiser la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Maroc va organiser la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre

    Tambacounda, 4 sep (APS) – Le Maroc va accueillir la deuxième édition de la conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre prochain, à Marrakech, a appris l’APS des organisateurs.

    Ils précisent dans un communiqué que cette rencontre de trois jours consacrée aux questions de santé, d’environnement, d’eau et de sécurité alimentaire va correspondre avec la première conférence Sud-Sud dédiée à la même problématique.

    Elle aura lieu ‘’sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI’’.

    ‘’Cet événement est organisé par le ministère de la Santé et de la Protection sociale du Maroc [et] le ministère marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime et du Développement rural’’, affirme le communiqué.

    Des représentants de 77 pays, des dirigeants africains, des ministres, des ambassadeurs et d’autres personnalités y prendront part.

    La conférence sera ‘’une occasion unique d’échanger sur les mesures de réduction des risques sanitaires et de partager les meilleures pratiques dans ce domaine crucial’’, ajoute la même source.

    Des panels consacrés à la réduction des risques sanitaires, à l’environnement, à la sécurité alimentaire en Afrique, à la nutrition, à l’éducation alimentaire et à la problématique de l’eau potable figurent dans le programme de la rencontre.

    African Global Health, une organisation non gouvernementale à but non lucratif créée par des experts africains, prendra part à l’organisation de la conférence.

    La première édition a eu lieu cette année, rappellent les organisateurs, précisant que 62 pays y étaient représentés.

    BT/ESF

  • SENEGAL-ELEVAGE / Des auxiliaires d’élevage formés à Podor en prélude à la campagne nationale de vaccination du bétail

    SENEGAL-ELEVAGE / Des auxiliaires d’élevage formés à Podor en prélude à la campagne nationale de vaccination du bétail

    Podor, 4 sept (APS) – Quarante-huit auxiliaires d’élevage ont pris part à une session de formation, à Podor (nord), à l’initiative de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK), en vue de la préparation de la campagne nationale de vaccination du bétail 2023-2024, a constaté l’APS.

    ‘’Il s’agit de renforcer leurs capacités et de leur permettre d’accompagner le dispositif mis en place par le service départemental de l’élevage pour la campagne de vaccination’’, a expliqué le formateur Yoro Diaw.

    La future campagne, dont le lancement est prévu le 15 septembre à Ranérou (nord), est destinée à la prévention de la dermatose nodulaire et de la péripneumonie chez les bovins, de la peste des petits ruminants, de la peste équine et de la maladie de Newcastle.

    Les auxiliaires d’élevage bénéficient de cette formation, grâce aux efforts conjoints du projet Agriculture irriguée des terroirs ruraux et de la SAED, la société nationale chargée de l’aménagement et de l’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal.

    ‘’Ces auxiliaires d’élevage, dont certains exercent depuis une vingtaine d’années, peuvent être d’un appui considérable lors de la campagne de vaccination’’, a souligné M. Diaw.

    ‘’Je souhaite que le dispositif de la SAED aide nos auxiliaires et les organisations d’éleveurs à relever les nombreux défis, pour booster le taux de couverture vaccinale du cheptel’’, a-t-il ajouté.

    Le président de l’UJAK, Abdoulaye Racine Anne, s’est réjoui de la ‘’diligence’’ dont les partenaires ont fait preuve pour dispenser cette formation.

    Les bénéficiaires de la formation viennent de 28 villages membres de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé.

    ‘’L’élevage est un secteur stratégique […] C’est une filière porteuse’’ de richesses, a souligné Paul Marie Faye, le coordonnateur du projet AIDEP.

    AHD/AMD/ESF

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Magal : du matériel médical remis à l’infirmerie de la grande mosquée de Touba

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Magal : du matériel médical remis à l’infirmerie de la grande mosquée de Touba

    Touba, 1er sept (APS) – Le professeur Daouda Ndiaye, fondateur du mouvement social ‘’Actions, seen tawfeex sunu yitte’’, a remis, vendredi, un important lot de matériel médical à la grande mosquée de Touba, en prélude du grand Magal prévu lundi, a constaté l’APS.

    Le matériel est composé de médicaments, de masques chirurgicaux, de gants de protection, etc.

    ‘’Je suis très heureux de revenir comme je le fais chaque année contribuer de façon modeste à la prise en charge des patients’’, a déclaré le Pr Ndiaye, également chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD).

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie de remise du don. Il a visité l’infirmerie de la grande mosquée de Touba, entièrement rénovée pour les besoins de ce grand événement religieux.

    Il a salué les avancées notées dans cette structure de prise en charge médicalisée, surtout en cette période de grand Magal qui draine des millions de personnes.

    ‘’Dans un cadre qui obéit aujourd’hui aux normes, ce qui a été fait, il y a un an sur instruction du Khalife, a été multiplié par deux ou par trois en termes de lits, matériels, d’équipements, staff médical’’, s’est-il réjoui.

    Il dit avoir voulu apporter sa contribution en offrant des médicaments et du matériel médical pour aider les praticiens à prendre en charge correctement les patients.

    Le représentant de l’association « Dahira Mouhadimatul Khidma », structure en charge de la grande mosquée, Serigne Abdoul Ahad Bousso, a salué le geste du donateur.

    L’infirmerie de la grande mosquée de Touba dispose de tables de consultation, de lits d’hospitalisation mais également d’un personnel soignant disponible.

    Grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), la 129e édition du Magal de Touba sera célébrée lundi 4 septembre prochain correspondant au 18e jour du mois lunaire Safar 1445h.

    CGD/ASB/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    Dakar, 30 août (APS) – Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de veiller à ‘’l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions’’, en vue de l’achèvement des travaux publics en cours, avant le 2 avril.

    « Le chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de la mobilisation des administrations et des structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Macky Sall « a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale durant la période allant de septembre 2023 au 2 avril 2024 ».

    En juillet dernier, il a déclaré qu’il transmettra le pouvoir à son successeur, le 2 avril 2024, à la suite de l’élection présidentielle du 25 février.

    « Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le président de la République a demandé au Premier ministre de veiller à l’adoption prochaine, en Conseil des ministres, du PAP 3 sur la période 2024-2028 », écrit le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Le PAP 3 est la troisième phase du Plan Sénégal émergent, qui sera mise en œuvre de 2024 à 2028, après les phases 1 et 2, qui se sont déroulées de 2014 à 2018 et de 2019 à 2023.

    Le communiqué du Conseil du ministre annonce également que le chef de l’État a invité le gouvernement à « finaliser » la publication des résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

    S’agissant du volet social, ajoute la même source, « le président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale ».

    Il s’agit de la réception des travaux en cours du PROMOVILLES, le Programme de modernisation des villes, « dans plusieurs communes prioritaires ciblées », de ‘’la mise en œuvre adéquate du Programme national de bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances’’.

    Il s’agit aussi de « l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale » et de « la réalisation des pistes de production, avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD) ».

    « Finaliser »la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda 

    « Concernant le PSD, le chef de l’État a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser d’ici à mars 2024 », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le texte, Macky Sall a tenu à « souligner […] l’impératif de finaliser les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD) et du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée avant fin janvier 2024 ».

    Il a également été demandé aux membres du gouvernement concernés de « finaliser » la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda (est).

    Le chef de l’État a demandé au ministre des Pêches et de l’Économie maritime de veiller à la « finalisation » des travaux du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou (ouest) et d’assurer le suivi de la construction du port multifonction de Ndayane (ouest) et de ses « aménagements connexes ».

    La consigne présidentielle a été donnée au même ministre de faire pareillement pour « l’exploitation fonctionnelle du port de Ndakhonga (région de Fatick), en relation avec le port autonome de Dakar et les partenaires de l’État »

    « En outre, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de reconstruction des aéroports régionaux, avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui (région de Matam), de Tambacounda, de Kédougou, de Kolda et de Ziguinchor, en plus de l’extension de la piste actuelle de Sédhiou ».

    Macky Sall a rappelé également au Premier ministre, à la ministre de la Santé et de l’Action sociale, et à sa collègue chargée de l’Économie, ‘’l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide-Le-Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam […] et du Centre national d’oncologie de Diamniadio’’.

    « Par ailleurs, le chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme de construction de 100. 000 logements », note le porte-parole du gouvernement.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023

    Dakar, 30 août (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 30 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale sur la période allant de septembre 2023 au 02 avril 2024. A cet effet, le Chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre, l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de mobiliser les administrations et les structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions.

    Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller à l’adoption prochaine en Conseil des Ministres du PAP 3 sur la période 2024-2028. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à finaliser la publication des résultats du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat et du processus de « rebasing » du PIB, afin de consolider la cohérence et les performances de notre politique économique et sociale.

    S’agissant du volet social, le Président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale à travers :

    • (i)la réception des travaux en cours de Promovilles dans plusieurs communes prioritaires ciblées ;
    • (ii) la mise en œuvre adéquate du Programme national de Bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances ;
    • (iii) l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale;
    • (iv) la réalisation des pistes de production avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD).

    Concernant le PSD, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser, d’ici mars 2024, avant de souligner, en outre, l’impératif de finaliser en intégralité les travaux de l’Autoroute Mbour- Fatick- Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD), ceux du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée, avant fin janvier 2024, de même que la réhabilitation des chemins de fer sur l’axe Dakar Tambacounda.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de veiller à la finalisation des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et d’assurer le suivi de la construction du Port multifonction de Ndayane et de ses aménagements connexes, ainsi que de l’exploitation fonctionnelle du Port de Ndakhonga en relation avec le Port Autonome de Dakar et les partenaires de l’Etat.

    En outre, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de Reconstruction des Aéroports régionaux (PRAS) avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis, et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui, de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Ziguinchor, en plus l’extension de la piste actuelle de Sédhiou.

    A cet effet, le Président de la République a rappelé également au Premier Ministre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale et au Ministre en charge de l’Economie, l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la Polyclinique de l’hôpital principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide Le Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam à Ourossogui et du Centre national d’Oncologie à Diamniadio. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme des 100. 000 logements.

    Revenant sur les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de prendre toutes les dispositions pour une parfaite organisation de la rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 dans un climat social apaisé et propice à la réussite scolaire et universitaire. A cet égard, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité d’assurer le soutien de l’Etat aux Daaras, ainsi que le lancement des constructions et/ou l’opérationnalisation des nouvelles universités (de Matam et Tambacounda), des centres de formation professionnelle départementaux, des lycées d’excellence et des classes préparatoires.

    S’agissant de sa priorité majeure : la Jeunesse, le Président de la République a souligné l’importance qu’il accorde à l’insertion par l’entreprenariat et l’emploi, de cette force vive de la Nation. A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’emploi, d’actualiser et d’accélérer la mise en œuvre du Programme « XEYU NDAW NI » dans ses déclinaisons formations, recrutements spéciaux et entreprenariat.

    Le Chef de l’Etat est par ailleurs revenu sur la nécessité d’un bon suivi du déroulement de la campagne agricole et de la préparation de la campagne de commercialisation des productions agricoles et horticoles. Clôturant sur les priorités de la rentrée, le Président de la République a rappelé l’importance d’une maitrise stratégique du secteur des hydrocarbures dans l’ensemble de ses compartiments.

    Abordant la consolidation de l’équité sociale et territoriale, le Président de la République a rappelé la nécessité de l’action et la présence de l’Etat sur l’étendue du territoire national afin de conforter la doctrine de territorialisation des politiques publiques visant l’émergence des territoires et le bien-être de leurs populations en termes de sécurité et de réalisations d’infrastructures économiques et sociales de base.

    Dans cette lancée, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le point sur l’état d’avancement des projets validés pour les régions visitées (Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou) et de préparer, en relation avec le Secrétariat général de la Présidence de la République, les prochains Conseils décentralisés prévus dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    Abordant le suivi des administrations et des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, aux Ministres et au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures requises afin d’assurer un suivi permanent des actions et un contrôle stratégique des structures du secteur parapublic.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :

    • l’organisation du Grand Magal de Touba et des célébrations du Maouloud : en rappelant au Gouvernement, l’urgence d’engager toutes les diligences requises en vue d’assurer sur les plans logistiques et sécuritaires une bonne organisation de cet évènement religieux international d’envergure, qui rassemble des millions de personnes.

    De surcroît, le Chef de l’Etat a indiqué au Ministre de l’intérieur, l’urgence de déployer toutes les mesures d’accompagnement et de soutien de l’Etat dans le cadre des célébrations du MAOULOUD, qui aura lieu courant septembre sur l’étendue du territoire national.

    • le respect des règles et normes de constructions et de la sécurité des bâtiments : en rappelant au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, au Ministre de l’Intérieur et au Ministre en charge de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, l’urgence de proposer, avant la fin du mois de septembre, un Plan opérationnel de contrôle de la qualité des constructions et de prise en charge bâtiments menaçant ruine ;

    • la prévention et la lutte contre les inondations : en demandant au Gouvernement d’apporter toute l’assistance nécessaire aux familles touchées par les récentes inondations à Kaffrine.

    Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • la réunion sur la gestion des inondations ;

    • la réunion sur les infrastructures ;

    • la finale de la Coupe du Sénégal de football ;

    • la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN 2027.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • Le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023- 2024 et les statistiques des exportations de produits horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret portant dénomination de l’Aéroport international de Saint Louis « Aéroport international Ousmane Masseck NDIAYE de Saint Louis » et son ouverture à la circulation à compter du 07 septembre 2023.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Madame Mame Marième THIAM, Titulaire d’un Master 2 en Management et Gestion de Projets, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG BA, appelée à d’autres fonctions ;

    • Madame Fatoumata NIANG, Titulaire d’un Master 2 en Management des Organisations, précédemment Président du Conseil d’Administration de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), est nommé Directeur Général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros porteurs (SEMIG), en remplacement de Monsieur Mohamedou Abdoulaye MBAYE, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 30 août 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-SOCIAL / Matam : plaidoyer pour la décentralisation des guichets de paiement des bourses familiales

    SENEGAL-SOCIAL / Matam : plaidoyer pour la décentralisation des guichets de paiement des bourses familiales

    Matam, 30 août (APS) – Le président de la mutuelle de santé départementale de Matam (nord), Salif Diallo, a plaidé, mercredi, pour la décentralisation des guichets de paiement des bourses familiales et l’équipement des services de dialyse des établissements de santé de la zone.

    ‘’Les enquêtes que nous avons faites auprès des populations […] montrent qu’il y a beaucoup de choses à revoir sur le mode de paiement des bourses. Il faut que les guichets soient décentralisés’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à une conférence de presse au cours de laquelle a été présenté un rapport sur le paiement des bourses familiales.

    Dans certaines parties du département de Kanel, des bénéficiaires de ces bourses octroyées par l’État habitent dans des localités très éloignées des guichets de paiement, selon Salif Diallo.

    ‘’Les bénéficiaires ont des difficultés pour accéder aux fonds. Les handicapés, eux, ne peuvent pas se déplacer jusqu’à certains centres de points de paiement, alors que les payeurs exigent la présence physique des bénéficiaires’’, a-t-il signalé.

    Salif Diallo demande en même temps aux autorités de mettre à la disposition des établissements de santé de la région de Matam (nord) des équipements adéquats, qui puissent permettre aux malades qui en ont besoin de faire correctement la dialyse.

    AT/ESF