Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Matam « très concernée par les maladies tropicales négligées » (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Matam « très concernée par les maladies tropicales négligées » (responsable)

    Matam, 30 août (APS) – La région de Matam est « très concernée par les maladies tropicales négligées », a révélé, mercredi, le directeur régional de la santé, Moustapha Faye, donnant l’exemple de la bilharziose qui est « endémique » dans cette zone.

    « La région de Matam est endémique pour beaucoup de maladies tropicales négligées comme la bilharziose, qui est causée par la présence de beaucoup de cours d’eau, polarisant des activités domestiques et professionnelles », a d’emblée déclaré le médecin.

    Moustapha Faye s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré au projet « Accélérer l’élimination résiliente, innovante et durable des maladies tropicales négligées (ARISE 3) », en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Matam chargé des affaires administratives, Modou Thiam.

    « Le projet ARISE 3 vise à appuyer la lutte contre les MTN dans cinq régions cibles du bassin du fleuve Sénégal, où la prévalence de ces maladies est importante », a précisé le directeur régional de la santé. Il devra permettre à l’horizon 2030, « l’élimination ou le contrôle de la bilharziose au niveau de ces régions, mais aussi de toutes les autres maladies tropicales négligées », a-t-il poursuivi.

    Outre la bilharziose, « d’autres maladies tropicales négligées, comme la lèpre, la rage et les morsures de serpent sont fréquentes dans la région », a relevé le docteur Moustapha Faye.

    Cette situation, dit-il, fait que « la région de Matam est très concernée par les MTN, surtout que les populations ignorent les déterminants et les modes de transmission de la maladie ».

    Le docteur Faye faisait allusion à une étude récente qui a montré un niveau de « contamination très élevé dans la zone ».

    Il a aussi insisté sur la nécessité d’intégrer la lutte contre ces maladies dans les programmes de santé, à travers une « meilleure communication » afin que « les populations et les élus locaux s’approprient la lutte contre les MTN ».

    « Nous attendons des maires et présidents de conseils départementaux qu’ils s’approprient la lutte contre les maladies tropicales négligées. Il faut aussi qu’ils insistent sur la communication en invitant les populations à adopter un comportement favorable et en appuyant les structures sanitaires et les prestataires de soins », a-t-il plaidé.

    Le Directeur régional de la santé a rappelé l’existence de moyens de prévention « très simples » contre ces maladies en rapport avec le péril fécal, mais souvent « difficiles à mettre en œuvre, à savoir « l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement ».

    AT/SMD/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Une opération de saupoudrage lancée à Kédougou pour lutter contre le chinkungunya

    SENEGAL-SANTE / Une opération de saupoudrage lancée à Kédougou pour lutter contre le chinkungunya

    Kédougou, 30 août (APS) – La brigade régionale d’hygiène de Kédougou (sud-est) a entamé depuis lundi dernier une opération de saupoudrage dans les communes de cette région où des cas de la maladie virale chikungunya ont été confirmés par les autorités sanitaires, a indiqué son chef, le capitaine Bou Touré.

    « Nous avons commencé à saupoudrer par les communes qui ont des cas de chikungunya. Et nous allons toucher toutes les localités de la région avant la fin de la semaine », a-t-il ditdans un entretien avec l’APS.

    Cent cas de de chikungunya ont été confirmés dans les trois districts sanitaires  de la région, avec respectivement 64 à Saraya, 37 à Kédougou et 1 à Salémata, selon un rapport publié récemment par la direction régionale de la santé de Kédougou.

    La brigade régionale d’hygiène mène une lutte intégrée pour éliminer toutes les moustiques adultes et les autres insectes qui entraînent des maladies pendant la saison hivernale.

    « En générale, pendant l’hivernage, il y a plusieurs maladies qui sont dues au vecteur, notamment le paludisme, la dingue, la fièvre jaune et la maladie de la zika », indique le capitaine Touré.

    Son service compte faire une enquête sanitaire dans les différents quartiers et villages de Kédougou pour voir l’efficacité du produit saupoudré, ajoute-t-il.

    « Nous allons faire un échantillonnage très prochainement dans la ville (…) pour pouvoir continuer l’opération de saupoudrage dans la région », a-t-il déclaré.

    Il a demandé aux responsables des districts sanitaires de la région de Kédougou d’améliorer leurs conditions de travail en mettant en place des points d’eau, pour  permettre aux prestataires de soins de se laver les mains, après chaque consultation.

    PID/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-TIC / L’importance du numérique dans le secteur de la santé au menu d’une rencontre à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-TIC / L’importance du numérique dans le secteur de la santé au menu d’une rencontre à Dakar

    Dakar, 29 août (APS) – Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social de la santé digitale et de l’observatoire de la santé, Ibrahima Khaliloulah Dia, a souligné, mardi, l’importance du numérique dans l’optimisation des dépenses et l’amélioration de la qualité des données dans le secteur de la santé.

     »C’est une occasion pour l’Afrique d’optimiser ses actions, d’optimiser sa santé parce que nous utilisons beaucoup de papiers (…). Nous savons qu’on peut optimiser en choisissant le numérique qui peut nous permettre d’avoir un système de santé zéro papier », a-t-il dit au cours du sommet sur les technologies dans le secteur de la santé en Afrique axé sur le thème  »Accélérer les innovations dans le domaine de la santé publique en Afrique, le sommet de Dakar ».

    M. Dia a estimé que la digitalisation de la santé permettra de ‘’faire des gains, des économies dans les dépenses de santé, améliorer les changements climatiques parce qu’on va utiliser moins de papier et surtout améliorer la qualité des données qui vont permettre de prendre des décisions’’.

    Pour lui, cette stratégie va améliorer les relations entre le patient et le soignant. ‘’Il y a aussi beaucoup de défis à relever. Du côté de la santé des pays, nous devons nous organiser pour pouvoir répondre aux besoins des jeunes pour pouvoir leur trouver un financement et voir aussi comment choisir ce qu’ils proposent en terme de solutions’’, a-t-il indiqué.

    Pour ce faire, les pouvoirs publics des pays concernés doivent aussi relever certains défis liés à la réglementation. ‘’L’État doit accélérer cette réglementation en mettant en place des lois et des décrets pour que tout le monde soit à l’aise aussi bien le patient que le prestataire, les autres acteurs qui sont dans le système. La réglementation doit aller au-delà des pays’’, a plaidé le Coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social, de la santé digitale et de l’observatoire de la santé.

    Pour la directrice en santé de l’équité à la fondation Novartis, Sarah Des Rosiers,  »d’énormes défis peuvent être relevés grâce aux solutions digitales qui peuvent accélérer les interactions entre patients et prestataires de santé (…) ».

    Selon Sarah Des Rosiers, l’expansion du numérique dans le secteur de la santé passe une harmonisation de la régulation autour de la santé digitale.

    Le Directeur de la lutte contre la maladie, Moustapha Diop, le secrétaire général du ministère de la santé, Habib Ndiaye et d’autres acteurs ont pris part à cette rencontre dont le but est créer un cadre de discussion pour mieux comprendre les enjeux et travailler ensemble pour le bien du patient.

    FD/OID/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Comité régional de l’OMS : Dakar expose ses stratégies « innovantes »

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Comité régional de l’OMS : Dakar expose ses stratégies « innovantes »

    Dakar, 29 août (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a présenté, lundi, à Gaborone (Botswana) les stratégies innovantes du Sénégal à l’occasion de la 73ème réunion du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Elle a signé que pour tendre vers la Couverture sanitaire universelle (CSU), « le Sénégal a mis en place plusieurs stratégies innovantes pour réduire les inégalités d’accès aux soins sanitaires », indique la même source.

    La ministre a également cité « la production des cartes d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap qui est en phase d’accélération de même que leur enrôlement dans les mutuelles de santé et les bourses de sécurité familiale ».

    En outre, dans le cadre de la politique d’assistance médicale, les couches vulnérables ont bénéficié des initiatives de gratuité des soins, notamment les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées de 60 ans et plus, les femmes enceintes ayant bénéficié de césarienne et les patients dialysés, détaille encore le communiqué.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale, conduit la délégation du Sénégal qui prend part à la 73ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique à Gaborone, au Botswana.

    Elle a rappelé que concernant la production de médicaments et produits de santé, « des progrès importants sont en cours dans le cadre de la relance de l’industrie pharmaceutique locale avec l’accompagnement de l’Etat aux industriels, l’ouverture prochaine du centre de production de vaccins en partenariat avec l’Institut Pasteur dans le cadre du projet MADIBA, la valorisation des plantes médicinales, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement à travers la SEN-PNA ».

    Dans le domaine de la préparation et de la riposte aux urgences sanitaires, la ministre a relevé que le Sénégal dispose d’un Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) permettant une riposte rapide et simultanée face à plusieurs évènements conformément aux orientations du Comité national multisectoriel de gestion des épidémies et du règlement sanitaire international.

    Cette rencontre coïncide avec la célébration du 75ème anniversaire de l’OMS. Elle sera l’occasion de faire le point sur toutes les interventions mises en œuvre dans la région Afrique pour promouvoir la Couverture sanitaire universelle (CSU).

    Pour sa part, la Directrice régionale  de l’OMS a présenté son rapport annuel en mettant l’accent sur la production locale de médicaments et produits de santé, la prévention, la préparation et la riposte contre les urgences  et les progrès vers la couverture sanitaire universelle.

    SKS/ASB/OID/MTN

  • SENEGAL-COLLECIVITES-SANTE / Podor : le Conseil départemental s’engage à relever les plateaux techniques des structures sanitaires

    SENEGAL-COLLECIVITES-SANTE / Podor : le Conseil départemental s’engage à relever les plateaux techniques des structures sanitaires

    Podor, 27 août (APS) – Les élus territoriaux de Podor se sont engagés à relever les plateaux techniques des centres de santé et du centre hospitalier régional de Ndioum afin d’éviter  »des évacuations sanitaires non essentielles » hors du département, a appris l’APS du président du Conseil départemental Mamadou Dia.

    Il s’exprimait au terme d’une session consacrée à l’autorisation d’un virement de crédits d’un montant de 50 millions CFA accordé à la collectivité territoriale et l’examen et adoption du compte administratif de l’exercice 2022.

    M. Dia a déclaré qu’à l’unanimité,  »les conseillers ont adopté » les documents soumis à leur approbation.

     »Avec l’éducation, nous avons inscrit la santé parmi nos priorités. C’est pénible de voir des évacuations pour certaines prestations toutes simples qui peuvent et doivent se faire dans le département », a regretté Mamadou Dia, qui dit partager ce  »sentiment » avec l’ensemble des élus territoriaux et les populations du département.

    Le Conseil départemental a déjà injecté 375 millions de FCFA dans l’hôpital de Ndioum, a informé son président, compte non tenu des travaux en cours pour  »la remise en conformité » de la salle devant accueillir le scanner.

    Avec l’acquisition de cet équipement et son implantation,  »nous n’assisterons plus à des évacuations pour certaines prestations vers Richard Toll, ou Saint Louis ou encore Louga », s’est-il réjouit.

    Selon lui,  »il faut désengorger l’hôpital de Ndioum en équipant tous les centres de santé du département ».

    Dans le prochain budget, une ligne  »plus consistante » sera inscrite pour que les infrastructures puissent répondre aux sollicitations des populations,  »au moins dans les domaines les plus élémentaires », a encore insisté M. Dia.

    Le préfet du département de Podor, Matar Diop, en sa qualité représentant de l’Etat, a assisté à la session.

    AHD/OID

  • SENEGAL-SANTE-INTRANT / Kaolack : le district sanitaire apporte son soutien à la banque de sang de l’hôpital régional

    SENEGAL-SANTE-INTRANT / Kaolack : le district sanitaire apporte son soutien à la banque de sang de l’hôpital régional

    Kaolack, 26 août (APS) – Le district sanitaire de Kaolack (centre), situé au quartier Kaznack, a initié samedi une activité de don de sang pour renforcer la banque de sang du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), a constaté l’APS.

    Cette activité a été organisée en partenariat avec l’Association des distributeurs de soins à domicile (ADSDOM) de Kaolack, les ‘’Badiénou Gokh’’, les relais communautaires, la Croix-Rouge, l’associations des sages-femmes et l’amicale des infirmiers chefs de poste, en collaboration avec la banque de sang du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack.

     »Nous l’avons initié pour contribuer à renforcer la disponibilité du sang, surtout en cette période où il y a beaucoup de malades avec notamment des cas de paludisme et des cas d’accouchement. Nous nous approchons aussi d’un grand évènement religieux qui est le grand Magal de Touba avec ses corolaires comme des cas d’accidents de la circulation, nous ne le souhaitons pas, mais c’est une période où la demande en sang est très forte’’, a expliqué Dr Niène Seck, médecin-chef du district sanitaire de Kaolack.

    Kaolack étant une zone accidentogène avec de nombreux cas d’accidents de la circulation, le médecin-chef du district sanitaire et ses collaborateurs comptent élargir cette activité de don de sang au mouvement du national populaire communément appelé ‘’Navétanes’’.

    ADE/OID

  • SENEGAL-SANTE  / Ziguinchor : installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA

    Ziguinchor, 26 août (APS) – L’adjoint au préfet de Ziguinchor (sud), Mamadou Lamine Diop a procédé, samedi, à l’installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA ), a constaté l’APS.

     »Ce dispositif permet d’atténuer les craintes des populations lésées par ce projet selon le niveau et le degré. Il permet d’avoir plus de transparence », a expliqué à des journalistes le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam au terme de l’atelier d’installation dudit comité, ajoutant:  »Nous voulons que les communautés se sentent concernées par le projet ISMEA ».

    Il a précisé que les volets qui concernent la justice tels que le viol, les abus sexuels et le harcèlement ne seront pas traités par le comité mis en place.

    D’une durée de cinq ans, le projet « Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent  » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de francs CFA et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

     »Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité « , avait expliqué à l’APS la chargée de programme du projet ISMEA, Arame Ndiaye Camara lors d’un atelier de restitution du processus de ciblage des adolescentes bénéficiaires du projet.

    Elle avait aussi cité  »la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé ».

    Près de 8.000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) sont enrôlées dans le projet  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) pour leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école.

    Le comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA a reçu du matériel de travail.

    MNF/OID

     

     

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaolack : le district sanitaire à pied-œuvre pour prévenir les maladies hydriques

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Kaolack : le district sanitaire à pied-œuvre pour prévenir les maladies hydriques

    Kaolack, 26 août (APS) – Les responsables du district sanitaire de Kaolack (centre) comptent mettre en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour prévenir les maladies hydriques durant cette période d’hivernage, a appris l’APS, samedi, du médecin-chef de ce service de santé, Dr Niène Seck.

     »Nous misons surtout, d’abord, sur la communication et la sensibilisation des populations par rapport à l’hygiène des mains, au traitement de l’eau et au recours précoce aux soins de santé », a indiqué Dr Seck qui s’exprimait lors d’une activité de don de sang qu’il a initiée pour renforcer la banque de sang du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack.

    En outre, souligne-t-il, le service d’hygiène, qui est le bras technique du district sanitaire de Kaolack, en collaboration avec les collectivités territoriales, est en train de développer un plan de communication, de désinfection et de désinsectisation.

     »Des activités de sensibilisation des populations sont régulièrement menées par rapport à l’hygiène des mains, l’hygiène alimentaire et de l’eau’’, a dit le médecin-chef qui note que ‘’beaucoup de cas’’ de paludisme sont enregistrés à Kaolack.

    Toutefois, il a déploré le problème de  »visibilité sur les données » à cause du mouvement d’humeur des organisations syndicales qui procèdent à une rétention des données.

     »On ne peut pas s’aventurer à donner des chiffres exacts, mais le district sanitaire de Kaolack a une incidence très élevée dans la région’’, a regretté Dr Niène Seck qui, à un mois de la célébration du Gamou international de Médina Baye, a soutenu que la santé occupe une ‘’place importante’’ dans l’organisation de cet évènement qui  sera organisé dans plusieurs foyers religieux de la commune.

     »Dans l’organisation de ces manifestations religieuses, la santé y occupe trois volets, préventif, promotion et curatif. Et cela, nous le faisons en collaboration avec la Croix-Rouge, les sapeurs-pompiers qui se chargent de la référence et du secourisme, mais aussi d’organisations qui appuient le district sanitaire dans la prise en charge des malades’’, a-t-il expliqué.

    Prenant part aux réunions du Comité départemental de développement (CDD) et du Comité régional de développement (CRD) organisées pour préparer le Gamou de Médina Baye, Dr Seck a assuré que ‘’toutes les dispositions’’ seront prises, le moment venu, pour permettre aux pèlerins de venir prendre part à cet évènement religieux et de rentrer paisiblement.

    ADE/OID

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 11 patients bénéficient de la chirurgie laparoscopique

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 11 patients bénéficient de la chirurgie laparoscopique

    Sédhiou. 26 août (APS) – Onze patients ont bénéficié de la première opération chirurgicale laparoscopique à travers le camp de chirurgie de trois jours organisé par le centre hospitalier régional Amadou-Tidiane-Bâ de Sédhiou (sud) au profit des populations, a constaté l’APS.

     »Cet exercice de chirurgie laproscopique a démarré mercredi pour prendre fin ce vendredi. Il s’est passé dans de bonnes conditions avec un matériel de pointe qui a permis l’opération de 11 patients durant trois jours d’activités », a déclaré Dr Anas Fafouri, chef de service chirurgie du centre hospitalier Amadou-Tidiane-Bâ de Sédhiou.

     »La chirurgie laparoscopique est une technique chirurgicale moderne dans laquelle des opérations sont réalisées en pratiquant de petites incisions généralement de 2 à 3 cm de long à l’aide d’un laparoscopie », a expliqué Dr Fafouri qui s’adressait aux journalistes lors de la cérémonie de clôture du camp de chirurgie télescopique tenue vendredi au centre hospitalier régional de Sédhiou.

     »Il s’agit d’un système de lentilles à une tige télescopique qui est connectée à une caméra introduite dans une partie incisée du corps d’un patient pour éliminer les tumeurs ovariennes avec moins de douleur. L’opération entraîne une durée d’hospitalisation plus courte et à moins d’effets indésirables dus à l’intervention chirurgicale », a dit le médecin.

    Il a rappelé que  »l’objectif de ce camp, c’est apporter une assistance aux patients atteints de pathologies assez compliquées en pratiquant le système de chirurgie télescopique pouvant permettre aux malades d’être opérés le plus rapidement possible avec moins de douleur, dans une courte durée ».

    Des médecins de Ziguinchor, Dakar et Mbour ont pris part à cette activité du camp de chirurgie télescopique organisée dans la région de Sédhiou.

    De son côté, Dr Omar Sow, chef du service chirurgie de l’hôpital de la paix dé Ziguinchor, s’est réjoui de cette activité et a exhorté à la  »pérennisation » de pareilles actions dans les hôpitaux de la Casamance.  »Les camps de chirurgie télescopique doivent être pérennisés dans les structures sanitaires de la Casamance au bénéfice de la communauté », a-t-il plaidé.

    Mamadou Assimirou Diallo, un des patients bénéficiaires du camp, a exprimé sa satisfaction, se félicitant de la réussite de l’intervention chirurgicale qu’il a subie.  »J’ai trop souffert avant mon arrivée hier soir dans cet hôpital », a-t-il dit, ajoutant :  »J’ai subi l’opération avec succès et je me sens très bien présentement. C’est une aubaine pour moi. »

     »La population de Sédhiou n’a jamais bénéficié d’une telle opération, c’est une première. Le personnel sanitaire doit tout faire pour la continuité de ces genres d’opérations rapides et sans aucune douleur », a déclaré un autre patient.

    OB/ADC

  • SENEGAL-SANTE / La coalition ‘’Transform Health Sénégal’’lancée pour promouvoir la digitalisation de la santé

    SENEGAL-SANTE / La coalition ‘’Transform Health Sénégal’’lancée pour promouvoir la digitalisation de la santé

    Dakar, 25 août (APS) – Vingt organisations de jeunes, de femmes et de la société civile ont lancé vendredi, sous la conduite d’Enda Santé, la coalition Transform Health Sénégal, laquelle s’engage à réaliser la couverture sanitaire universelle en développant l’utilisation de la technologie numérique et l’accès aux données sanitaires.

    ‘’La société civile doit apporter sa contribution à côté de l’Etat et des autres secteurs, pour que la gouvernance sanitaire et la digitalisation de la santé soient une réalité’’, a souligné Abdoul Aziz Mandiang, chargé de programmes à Enda Santé, lors de la cérémonie de lancement, à Dakar.

    Il a relevé qu’’’il y a de grands défis liés à la digitalisation de la santé’’, estimant que celle-ci ‘’nécessite une meilleure organisation juridique du point de vue de la gestion des données sanitaires et des droits humains’’.

    C’est la raison pour laquelle Enda Santé a été ‘’choisi par Transform Health pour porter le lead de cette coalition, en partenariat’’ avec d’autres organisations, a-t-il expliqué.

    ‘’Actuellement, il y a beaucoup d’initiatives dispersées. Nous devons désormais unir nos efforts et travailler aux côtés de l’Etat. Transform Health Sénégal ne doit pas être un mouvement de trop, mais un mouvement fort qui implique surtout les communautés pour lesquelles les soins de santé sont procurées’’, a notamment souligné M. Mandiang.

    Un document des initiateurs précise que la transformation numérique est un moyen de renforcer les soins de santé primaires et d’accélérer le processus de la couverture sanitaire universelle

    ‘’Nous attendons beaucoup de cette plateforme pour promouvoir la santé, sensibiliser sur les maladies réémergentes et jouer un rôle important dans la prévention des maladies non transmissibles, comme l’hypertension’’, a pour sa part affirmé Doudou Sonko, venu représenter le ministère de la Santé à la cérémonie.

    ‘’Il y a aussi la question de la pérennisation, car la promotion de la santé communautaire peut contribuer grandement à la santé de tout le monde’’, a-t-il relevé.

    Ngoundji Dieng, représentante de la directrice exécutive de ENDA Santé, explique que cette organisation a été ‘’identifiée par Transform Health pour mettre en place et coordonner la coalition Transform Health Sénégal, pour accompagner les orientations stratégiques et politiques de l’État du Sénégal pour une bonne gouvernance des données sanitaires’’.

    ‘’Il s’agit de mutualiser les efforts et digitaliser les initiatives de santé. La coalition Transform Health Sénégal regroupe quelque 20 organisations de femmes, de jeunes et de la société civile’’, a-t-elle précisé.

    Cette coalition est soutenue par Transform Health, un mouvement mondial qui rassemble des organisations et institutions de différents secteurs. Ces dernières s’engagent à réaliser la couverture sanitaire universelle au cours des dix prochaines années en développant l’utilisation de la technologie numérique.

    Plusieurs organisations de jeunes et de femmes et associations professionnelles de la santé numérique ont pris part à cette journée de lancement.

    SKS/ASG/ASB