Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    Kédougou, 22 août (APS) – La région de Kédougou (sud-est) a franchi la barre des 100 cas de chikungunya depuis l’apparition de cette maladie sur son territoire au début de ce mois, a déclaré à l’APS le responsable du service régional de l’éducation et de l’information pour la santé, Ismaïla Ndiaye.

    Trois cent soixante-dix cas suspects ont été recensés sur le territoire régional, selon M. Ndiaye.

    Il rappelle qu’un plan de riposte a été mis en place par la direction régionale de la santé de Kédougou pour détecter et recenser les cas de chikungunya.

    ‘’Nous avons élaboré un bon plan de lutte, pour une recherche active des foyers de contamination de la maladie de chikungunya’’, a assuré M. Ndiaye.

    Des campagnes de sensibilisation et de prévention de la maladie de chikungunya auront lieu dans la région, selon Ismaïla Ndiaye.

    Le docteur Ababacar Mbaye, directeur régional de la santé de Kédougou, a annoncé, le 16 août dernier, que 47 cas de chikungunya avaient été recensés dans cette région en moins de deux semaines.

    ‘’Nous avons une épidémie […] de chikungunya, une maladie transmise par un vecteur qui ressemble à celui du paludisme par sa manifestation clinique. La chaleur qu’engendre cette fièvre peut dépasser 38 degrés, en plus des douleurs articulaires et musculaires, des céphalées aussi’’, a-t-il expliqué.

    Les cas de chikungunya ont été recensés dans les départements de Kédougou et Saraya.

    ‘’Les premiers cas ont été enregistrés à Dalaba et dans d’autres postes de santé du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin 27 autres cas du district sanitaire de Saraya’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il assure que la direction régionale de la santé a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des patients.

    ‘’Nous allons leur donner des antalgiques, tous les jours, pour faire descendre la fièvre. Nous avons prescrit un repos à toutes les personnes malades’’, a-t-il dit.

    PID/ASG/ADC/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : remise d’actes d’acquisition des 200 parcelles de la commune de Nguidilé à l’association des infirmiers et infirmières d’Etat

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : remise d’actes d’acquisition des 200 parcelles de la commune de Nguidilé à l’association des infirmiers et infirmières d’Etat

    Louga, 21 août (APS) – Le maire de la commune de Nguidilé, Djily Lô, a procédé à la remise symbolique des actes d’acquisition de terrain aux bénéficiaires de la convention de 200 parcelles entre la mairie et l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal (ANIDES), a constaté l’APS.

    « Nous avons une convention de 200 parcelles avec l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye dont nous venons de procéder à la remise symbolique des actes d’acquisition de terrains », a-t-il déclaré, samedi à l’issue de la journée de partage des activités de l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal (ANIDES).

    A cette occasion, M. Lô a souligné que « la mairie de Nguidilé a eu la même convention avec SOS Village et les immigrés ». « Car nous essayons d’accompagner chacune de ses structures pour que leurs agents puissent avoir des terrains. Nous les accompagnons dans la viabilisation de la zone et la construction de leurs maisons », a-t-il expliqué.

    « C’est pourquoi nous demandons à tout le monde de veiller sur leurs parcelles parce que nous allons bientôt y emmener de l’eau et de l’électricité, ce qui va, à coup sûr, augmenter la valeur du foncier », a-t-il insisté.

    A sa suite, le président de l’ANIDES de la sous-section du Centre hospitalier régional Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga, Pape Amadou Guèye, a déclaré que « la mairie de Nguidilé a mis à la disposition de tous les infirmiers de l’hôpital, pour ne pas dire de la région, des parcelles » dont ils ont reçu les papiers des mains du maire.

    Il s’est réjoui « de la réception des actes d’acquisition de ces parcelles par les infirmiers et infirmières de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye », et félicité le maire de Nguidilé, Djily Lô, d’avoir donné des terrains à usage d’habitation au personnel de santé notamment les infirmiers ».

    « On a l’habitude de dire +un infirmier, un toit+, et ça vient de  se réaliser avec le maire de la commune de Nguidilé », a-t-il relevé.

    DS/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    Ziguinchor, 20 août (APS) – Près de 8.000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) sont enrôlées dans le projet « investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) pour leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a déclaré l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidi Guissé Diongue.

    « C’est un projet important qui a permis aujourd’hui d’enrôler près de 8000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye », a indiqué M. Diongue qui procédait, samedi, à la restitution du processus de ciblage des adolescentes bénéficiaires du projet ISMEA.

    Il a signalé que ces filles vont bénéficier dans ce projet d’un paquet de service constitué de pécules. « Elles vont également bénéficier de formation et seront suivies dans leur scolarité », a t-il dit, ajoutant que ces bénéficiaires vont aussi recevoir, dans le cadre de ce projet, des manuels scolaires et des financements pour leur permettre d’avoir une bonne formation et une bonne scolarité. « Ce projet vise des familles qui ont besoin d’assistance », a-t-il expliqué.

    « Les principales actions du projet ISMEA sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité », a pour sa part indiqué la chargée de programme du projet ISMEA, Arame Ndiaye Camara.

    Elle a aussi cité « la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes et le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé » .

    « Nous avons recruté dans le cadre de ce projet 855 personnels de santé composés de médecins, d’infirmiers et de Sages-femmes. Nous avons également mis en place beaucoup d’équipements pour soulager les populations », a relevé Mme Camara, précisant que,  »dans les six régions (Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) où intervient le projet, 49.000 adolescentes sont enrôlées dans le volet promotion de la santé et autonomisation des filles ».

    « Nous voulons que ces filles puissent avoir une éducation, et que celles qui n’ont pas fait l’école puissent être insérées dans des centres de formation afin qu’elles soient autonomes et prennent en charge leur famille dans l’avenir », a dit Arame Ndiaye Camara.

    « Nous saluons l’intervention de ce projet de l’État du Sénégal dans la région de Ziguinchor. Aujourd’hui, 4456 filles âgées de 10 à 17 ans d’Oussouye et 6500 du département de Ziguinchor sont enrôlées dans les paquets de service », s’est réjoui le directeur général de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Norou Thiam.

    D’une durée de cinq ans, le projet  »Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de francs CFA et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    MNF/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 200 consultations gratuites réalisées à Dalaba

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 200 consultations gratuites réalisées à Dalaba

    Kédougou, 19 août (APS) – Plus de 200 consultations gratuites en médecine générale ont été réalisées samedi par le poste de santé de Dalaba, un quartier de Kédougou, et l’Association médicale et sociale de la 105 (AMS), a appris l’APS du président de l’AMS, Mady Sissoko.

    Ces consultations médicales comprenant la pédiatrie, la gynécologie, l’oncologie, l’ophtalmologie et la santé bucco-dentaire ont été offertes par des étudiants de la faculté de Médecine de l’université Cheik Anta Diop de Dakar.

    ‘’C’est notre première campagne médicale avec le poste de santé de Dalaba. Demain, nous serons au bio-parc pour la deuxième journée de consultation dans le village de Kénioto.  Nous avons toutes les spécialités’’, a expliqué Mady Cissokho, médecin généraliste de formation.

    Il s’exprimait à la fin d’une visite dans les différentes salles de consultations santé en présence de l’infirmier chef de Dalaba, Souleymane Ngome, et de la présidente de l’association Kédougou Assistance médicale, docteur Oumou Diallo.

    L’AMS a installé douze boxes pour la campagne médicale gratuite au niveau du poste de santé de Dalaba, a-t-il déclaré à l’issue d’une visite dans les différentes salles de consultation.

    ‘’Nous avons six boxes de médecine générale, deux boxes en pédiatrie, un boxe pour les urgences, un boxe pour l’oncologie, un boxe en gynécologie et un boxe pour le don de médicaments’’, a-t-il précisé

    Mady Sissoko a remercié la mairie de Kédougou pour la réussite de l’organisation de cette campagne médicale gratuite.

    L’infirmier-chef de poste de santé de Dalaba, Souleymane Ngome, a lui salué le geste de l’AMS pour la prise en charge de certaines pathologies en cette période d’hivernage.

    ‘’Nous sommes en saison des pluies et véritablement la demande de prise en charge sanitaire est très énorme. Et les pathologies qui dominent au niveau du poste, c’est le paludisme et les maladie des enfants, que sont la diarrhée et les maladies respiratoires aigües’’, a-t-il relevé.

    La présidente de l’Association Kédougou Assistance médicale, docteur Oumou Diallo, déclare que les consultations ont permis de diagnostiquer des pathologies, comme la colopathie fonctionnelle, des problèmes d’infertilité et des infections vaginales.

    Cette campagne médicale gratuite et de don de médicaments va durer deux jours dans la commune de Kédougou.

    PID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    Dakar, 18 août (APS) – La direction générale de l’administration pénitentiaire sénégalaise assure avoir pris « toutes les dispositions nécessaires » pour offrir « une meilleure prise en charge médicale » aux prisonniers Mouhamadou Samba Djim, dit Hannibal, Cheikh Bara Ndiaye et Ousmane Sonko.

    Ces mesures ont été prises « avec le concours des services de santé de l’hôpital Principal de Dakar », où ils ont été admis.

    « À la date du 18 août 2023, ils sont au nombre de trois au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », précise un communiqué du service de communication de la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    La même source « tient à préciser que toutes les dispositions nécessaires sont prises, avec le concours des services de santé de l’hôpital principal de Dakar, pour offrir aux malades une meilleure prise en charge médicale ».

    Mouhamadou Samba Djim, incarcéré à la prison de Rebeuss, à Dakar, depuis le 14 février, a entamé une grève de la faim, le 28 juillet, selon le communiqué.

    « Il a été transféré, le 10 août 2023, au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, après un malaise constaté à l’infirmerie de l’établissement pénitentiaire », lit-on dans le texte.

    Surnommé Hannibal, Mouhamadou Samba Djim est un Sénégalais qui vivait au Canada, selon plusieurs médias.

    Il est présenté également comme un militant de Pastef-Les patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, dont le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution, le 31 juillet dernier.

    M. Djim est accusé d’avoir commis des actes de nature à occasionner des troubles politiques graves.

    Cheikh Bara Ndiaye, placé en détention depuis le 9 juin, est « affaibli par un refus de s’alimenter », affirme la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    « Il sera transféré aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar à la suite d’un malaise, le 4 août 2023 », ajoute-t-elle.

    Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur de la chaîne privée Walf TV, est accusé d’appel à l’insurrection et d’actes de nature à compromettre la sécurité publique.

    « Des mouvements insurrectionnels »

    L’opposant Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet à la prison de Sébikhotane, dans la région de Dakar, présente « une faiblesse générale liée à son refus de s’alimenter », selon le communiqué de l’administration des prisons.

    « Il a été évacué le 6 août au pavillon Teranga de l’hôpital Principal de Dakar. À la suite d’un malaise survenu dans la nuit du 16 au 17 août 2023, aux environs 1 heure 42 minutes, il sera transféré au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », explique la même source.

    Le maire de Ziguinchor (sud), ancien député, a été arrêté le 28 juillet.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant, placé sous mandat de dépôt le 31 juillet, est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    « Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko s’était classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’était fait réélire à l’issue de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-GENRE-LEGISLATION /  Le projet « voix et leadership des femmes » veut mettre fin aux mariages d’enfants

    SENEGAL-GENRE-LEGISLATION /  Le projet « voix et leadership des femmes » veut mettre fin aux mariages d’enfants

    Dakar, 18 août (APS) –  Le projet  »voix et leadership des femmes » (VLF-Sénégal), en partenariat avec le réseau des jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants, s’est engagé à mettre fin aux mariages d’enfants en améliorant l’environnement juridique de cette couche vulnérable.

    ‘’Les mariages d’enfants constituent une violation grave des droits humains, privent les filles de leurs droits à la santé, à l’éducation et les enferment dans un cycle de pauvreté’’, a déclaré la cheffe de projet VLF-Sénégal, Oumou Kantoum Sarr qui prenait part à une séance d’orientation et de plaidoyer sur les articles 111 et 196 du Code de la famille avec des parlementaires des commissions des lois, santé et éducation de l’Assemblée nationale.

    Des députés et maires en provenance de plusieurs régions du Sénégal ont pris part à cette rencontre de partage.  »Ces deux catégories d’acteurs doivent comprendre l’enjeu de la réforme et pouvoir proposer une révision pour que le code de la famille soit révisé’’, a dit Mme Sarr.

    Elle a estimé que ‘’les filles qui sont mariées jeunes sont plus exposées aux violences, aux abus et aux rapports sexuels forcés sans compter les grossesses précoces qui engendrent des risques de mortalité maternelle’’. Oumou Kantoum Sarr a relevé le caractère ‘’discriminatoire dans le code de la famille’’ de ces deux articles.

    ‘’Sur l’article 111, nous voulons que l’âge légal du mariage de la fille soit relevé de 16 ans à 18 ans comme chez le garçon et (…) l’article 196 [où] le législateur Sénégalais dit que c’est le père présumé qui doit déclarer son enfant, mais nous souhaitons aussi que la mère puisse donner la paternité à l’enfant parce que c’est un problème pour l’enfant naturel (qui) a les mêmes droits que l’autre’’, a expliqué la cheffe de projet VLF-Sénégal.

    En outre, a soutenu Mme Sarr, ‘’le Code de la famille a subi des reformes mais il faut encore revoir parce que le Sénégal s’est inscrit au plan international dans une dynamique de protection des enfants et au même titre que les garçons, les filles doivent avoir ces mêmes privilèges et l’Union africaine consacre l’âge légal du mariage de l’enfant a 18 ans’’.

    Elle a exhorté les pouvoirs publics sénégalais à s’inscrire dans la même dynamique, pour que le législateur puisse amener les papas qui refusent la paternité à prendre toutes leurs responsabilités et permettre à l’enfant de jouir pleinement de ses droits.

    Pour sa part, le député Ousmane Thiam, président du réseau parlementaire a magnifié cette séance d’orientation, affirmant toute sa disponibilité à accompagner l’ONG VLF ‘’vers la révision du code de la famille qui dure depuis plusieurs décennies ».  »Il est temps d’arrêter, d’évaluer et d’aller vers la révision de ce code’’, a-t-il lancé.

    Le projet VLF est financé par le gouvernement du Canada à travers l’entreprise d’Affaires mondiales Canada (AMC).

    NAN/FD/SBS/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : assistance sanitaire et sociale pour plus de 4000 adolescentes en situation de vulnérabilité à Saraya et Salémata

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : assistance sanitaire et sociale pour plus de 4000 adolescentes en situation de vulnérabilité à Saraya et Salémata

    Kédougou 18 août (APS) –  Plus de quatre mille filles âgées de 10 à 17 ans, issues de familles en situation de vulnérabilité de Saraya et de Salémata et enrôlées dans le registre nationale unique (RNU), vont bénéficier de l’assistance sanitaire et sociale du projet de l’ISMEA, a annoncé vendredi le directeur de l’action médicosociale du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moustapha Fall

     »Nous avons enrôlé deux mille filles dans le département de Salémata et mille huit cent à Saraya. Le choix de Saraya et de Salémata de la région de Kédougou s’explique par la situation de vulnérabilité et le manque d’infrastructure socio sanitaire dans ces deux zones », a-t-il expliqué.

    Il intervenait à la journée de restitution des listes issues du ciblage communautaire et recueil d’engagement dans le cadre de la mise en œuvre de la composante deux du projet ISMEA, présidé par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Georges Samba Faye.

    Le projet ISMEA a ciblé pour cette composante deux les filles adolescentes des couches vulnérables dans les départements de Saraya et de Salémata.

     »C’est une discrimination positive, parce que tout le monde sait qu’en termes de vulnérabilité, les filles sont les plus exposées. Donc il faut souvent faire cette discrimination afin de toucher la cible la plus sensible », a dit Moustapha Fall.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Georges Samba Faye, a salué l’engagement des parents et des adolescentes enrôlées dans le projet ISMEA.  »Des adolescentes des départements de Saraya et de Salémata se sont engagées à rester à l’école ou bien dans les structures de formation professionnelle, et à réduire leur distraction et avoir un meilleur comportement dans la société », a-t-il expliqué.

    M. Faye a dit l’engagement de la gouvernance de Kédougou qui  »prendra des dispositions nécessaires en collaboration avec la direction régionale de l’action sociale pour qu’il y ait un suivi permanant pour faire respecter aux parents des adolescentes leurs engagements ».

    PID/ADC

  • SENEGAL-SANTE / L’arrivée de 14 spécialistes à Ourossogui a fait baisser les évacuations de malades (Directeur)

    SENEGAL-SANTE / L’arrivée de 14 spécialistes à Ourossogui a fait baisser les évacuations de malades (Directeur)

    Ourossogui, 18 août (APS) – Le directeur du Centre hospitalier régional de Ourossogui (CHRO), Docteur Ousmane Guèye, a justifié la baisse des évacuations des malades par l’arrivée de 14 spécialistes qui ont permis à l’hôpital de pouvoir prendre en charge plusieurs pathologies qui nécessitaient des évacuations sur Touba et Dakar

     »Si les évacuations ont baissé, c’est surtout grâce à l’arrivée des plusieurs spécialistes qui sont actuellement au nombre de 14. Ils vont de de la cardiologie à l’anesthésie, en passant par réanimation, la chirurgie générale, la radiologie, la biologie pharmacie », a-t-il dit au cours d’une entretien avec des journalistes.

    Il a relevé que ces spécialistes permettent de prendre en charge les malades de manière efficiente, précisant que les évacuations qui se font actuellement ne concernent que les malades souffrant de neurologie et d’enfants nés avec des malformations, nécessitant une prise en charge dans un hôpital pour enfants.

    Docteur Guèye a signalé que le Centre hospitalier régional n’évacue presque plus.  »On peut rester pratiquement deux à trois semaines sans évacuer un malade. Cela nous fait économiser de l’argent, parce qu’avec les évacuations, on dépensait beaucoup en moyens humains, mais aussi en frais de mission’’, a souligné Dr Guèye.

    En plus de cela, a-t-il signalé, l’établissement sanitaire était confronté à des problèmes de sécurité avec des voyages programmés à tout moment, causant parfois des accidents de la route », a déclaré Dr Ousmane Guèye.

    Le directeur du CHRO a également évoqué la mise en place d’un projet d’établissement pour permettre à l’hôpital de pouvoir maintenir certains locaux à l’ouverture de celui en construction dans la ville. Selon lui, ce projet va permettre de faire une bonne transition entre l’ancien et le nouveau  »en vue de le piloter sans aucune difficulté sur la période 2024 et 2028 ».

     »Nous allons mettre l’accent sur la maintenance préventive, l’entretien, l’hygiène, sur l’organisation et les critères de performance que le ministère nous a demandés », a-t-il signalé, annonçant que l’hôpital envisage de garder l’espace réservé à l’imagerie médicale et les urgences comme une annexe pour le nouvel hôpital.

    Cela va permettre de prendre en charge les malades ambulatoires et soulager les populations qui n’ont pas de moyens, a-t-il précisé, soutenant que  »les pathologies les plus légères vont être gérées à ce niveau, notamment aux urgences  ».

    AT/ADC

  • SENEGAL-SANTE-EPIDEMIE / Fièvre Chikungunya : des mesures prises pour éviter la propagation du virus (officiel)

    SENEGAL-SANTE-EPIDEMIE / Fièvre Chikungunya : des mesures prises pour éviter la propagation du virus (officiel)

    Dakar, 17 août (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré jeudi que des mesures étaient en train d’être prises pour éviter une propagation de la fièvre Chikungunya récemment apparue à Kédougou, une région du Sud-Est du Sénégal.

    ‘’Actuellement des mesures sont prises pour éviter la propagation du virus. L’équipe d’investigation du ministère de la Santé en rapport avec la région médicale de Kédougou  et les partenaires techniques, comme l’OMS et l’Institut Pasteur sont sur le terrain pour essayer de voir un peu comment faire l’évaluation des risques et apprécier l’ampleur de la maladie’’ , a notamment assuré le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la Prévention dans une déclaration à la presse.

    Les autorités médicales de la région de Kédougou ont dernièrement fait état de 45 cas de Chikungunya. Aucun décès n’a à ce jour été officiellement signalé.

    ‘’C’est une maladie qui peut connaître des flambées. C’est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes  ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique  entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya’’, a expliqué le directeur de la Prévention.

    Il fait savoir qu’un plan de communication et de lutte était en train d’être consolidé dans la région de Kédougou en collaboration avec les autorités locales et administratives et des partenaires.

    Ce plan tourne autour de la sensibilisation et de la lutte anti larvaire à travers des produits qui seront livrés par le service d’hygiène. D’autres services en dehors du ministère de la Santé peuvent également jouer leur partition à la lutte anti vectorielle’’, a souligné le directeur de la Prévention non sans admettre qu’il n’était pas facile de mener des séances de pulvérisation dans la saison des pluies..

    Il a rappelé que la maladie s’était signalée en  2009 et 2015 et pouvait aussi apparaître dans d’autres régions du pays.

    La maladie se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires, parfois une éruption de la peau et des douleurs articulaires (…)  C’est une maladie qui au bout de quelques jours ou semaines peut disparaître c’est-à-dire  guérir spontanément malgré les douleurs et autres signes.  Elle peut aussi avoir des complications chez les personnes âgées allant jusqu’au décès ‘’, a averti le docteur Mamadou Ndiaye.

    Il a fait remarquer qu’avec la vie en communauté, beaucoup de personnes peuvent contracter la maladie, bien que la plupart des malades guérissent.  »Il n’y a pas de médication, mais des médicaments peuvent être administrés pour lutter contre les symptômes jusqu’à ce que les personnes se rétablissent complètement’’, a-t-il fait valoir.

    S’agissant de la prévention, le directeur de la Prévention indique qu’elle repose sur le fait de lutter contre les moustiques vecteurs, mais aussi détruire tout ce qui peut aider ou favoriser la reproduction des moustiques  »notamment les récipients artificiels à l’intérieur ou aux abords des maisons’’.

    ‘’Il est également recommandé de coucher sous moustiquaire imprégnée, tout en sensibilisant la communauté pour connaître les signes. Globalement, la maladie n’est pas mortelle ’’ a-t-il assuré.

    SKS/AKS

     

  • SENEGAL-SANTE-EDPIDEMIE / 47 cas de Chikungunya recensés à Kédougou (responsable)

    SENEGAL-SANTE-EDPIDEMIE / 47 cas de Chikungunya recensés à Kédougou (responsable)

    Kédougou 16 aout (APS) – Quarante-sept (47) cas de chikungunya ont été recensés dans la région de Kédougou en moins deux semaines durant le mois d’août,  a appris l’APS du directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye, mercredi.

     »Nous avons une épidémie (…) de chikungunya, qui est transmise par un vecteur aèdes qui ressemble à des cas de paludisme par sa manifestation clinique. Les symptômes de cette fièvre peuvent aller jusqu’à 38° et au-delà, plus des douleurs articulaire et musculaire mais aussi au niveau de la tête avec des céphalées », a-t- il expliqué, signalant que la maladie n’est pas mortelle.

    Cette épidémie de chikungunya a été enregistré dans les départements de Kédougou et Saraya.

     »Les premiers cas ont été enregistrés au niveau d’un site sentinelle au poste de santé de Dalaba et dans les autres postes du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin vingt-sept autres cas au niveau du district sanitaire de Saraya durant ce mois d’août », a relevé docteur Ababacar Mbaye.

    Il a assuré que la direction régionale de la santé de Kédougou a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des cas enregistrés.

     »Nous allons leur donner tous les jours des antalgiques pour faire descendre la fièvre et nous avons préconisé un repos à toutes les personnes malades recensées », a-t-il dit.

    PID/SKS/OID/ASG