Catégorie : sante

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le poste de santé de Keur Serigne Louga officiellement mis en service

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le poste de santé de Keur Serigne Louga officiellement mis en service

    Louga, 9 août (APS) – Le gouverneur de la région de Louga, El Hadj Bouya Amar, et le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entrepreneuriat des femmes et l’emploi des jeunes (PADEF-EJ), Mame Thierno Gueye, ont procédé mercredi, à la mise en service du poste de santé du quartier Keur Serigne Louga dont le coût de construction est estimé à 120 millions FCFA, a constaté l’APS.

    « Ce poste de santé a été inauguré par le ministre en Charge de l’Industrie et maire de la ville de Louga, Moustapha Diop. Nous sommes là aujourd’hui  pour procéder à sa mise en service », a déclaré le gouverneur de Louga.

    S’exprimant en marge de la cérémonie, El Hadj Bouya Amar a expliqué que son déplacement traduisait une volonté de  »constater l’effectivité » de la mise en service du poste de santé.

    « Vous avez vu le bâtiment et les installations.  Ils dépassent même les normes d’un poste de santé. Notre ambition est d’en faire (….) un centre de formation secondaire », a-t-il indiqué.

    « La santé et l’éducation sont les premiers intrants de l’emploi des jeunes parce qu’une femme ou un jeune qui n’est pas en bonne santé ne peut pas aller travailler ou faire du commerce (…) Il faut d’abord aborder les questions d’éducation, de formation et de santé avant d’aborder la question de l’emploi des jeunes », a t-il dit.

    Cela constitue l’une des particularités du projet PADEF-EJ dans la région de Louga, a commenté le gouverneur en rappelant entre autres réalisations du projet un centre commercial agricole au quartier Montagne extension et une unité de transformation de produits céréaliers en construction à Médina Salam, une unité de commercialisation laitière à Potou et un volet financement au niveau de Dahra et Kébémer ».

    De son côté, le coordonnateur du projet, Mame Thierno Gueye, a déclaré que le PADEF-EJ épouse la vision de l’Etat partant du constat que le Sénégal est confronté à un déficit en matière d’infrastructures sociales de base, notamment de santé.

    « Dans le cadre du PADEF-EJ, en partenariat avec Millénium promise, le projet est venu continuer une initiative des émigrés ressortissants du quartier Keur Serigne Louga Sud qui avaient déjà commencé à construire ce bâtiment-là », a informé M. Gueye. Il signale que   »le poste a permis de régler une bonne partie des problèmes d’accouchement à domicile au quartier Keur Seringe Louga et des quartiers environnants ».

    « Le coût est scindé en deux parties, il y a des moyens qui ont été mobilisés pour accompagner l’édification du bâtiment. Le projet a mis 74 millions avant d’apporter  des investissements en matériels, notamment une ambulance médicalisée et un groupe électrogène, permettant au centre de fonctionner de manière autonome en électricité », a-t-il fait savoir.

    Il a précisé que « le coût du matériel s’élève à 56 millions FCFA.  Cela fait que le coût global du projet avoisine les 140 millions FCFA ».

    « Pour lancer la mise en service officielle, le projet est venu apporter des lits d’hospitalisation, des tables d’accouchement, et ensuite l’ambulance médicalisée qui permet une prise en charge correcte du malade avant et pendant son transfert dans une autre structure sanitaire », a-t-il souligné

    Selon lui,  »les services de l’Etat et la municipalité de Louga  vont continuer l’accompagnement du poste de santé ».

    Pour sa part, Ibrahima Lô, chef de quartier de Keur Serigne Louga et représentant de l’Association des émigrés dudit quartier, a exprimé la satisfaction des populations qui ont attendu longtemps l’ouverture d’un poste santé. « La construction de ce poste va permettre de mettre fin aux accouchements à domicile », a t-il salué.

    A l’en croire, deux sages femmes, une infirmière, s’activent dans le poste qui dispose dores et déjà d’une ambulance médicalisée.

    DS/SBS/AKS/OID

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Un responsable du ministère de la Santé expose la cartographie des MTN

    SENEGAL-SANTE / Un responsable du ministère de la Santé expose la cartographie des MTN

    Dakar, 09 août (APS) – Au Sénégal, 61 districts sanitaires sur 79 sont endémiques à la Schistosomiase avec des enfants de moins de 5 ans dont 990953 chez les scolarisés a indiqué, mercredi, le chargé du programme national de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Bassirou Gueye.

    La Schistosomiase ou la bilharziose est une infection due à des vers parasites présents en eau douce dans certains pays tropicaux et subtropicaux

     »Concernant la Schistosomiase, on a 61 districts sanitaires sur 79 qui sont endémiques avec des enfants de moins de 5 ans dont 990953 sont scolarisés », a déclaré docteur Bassirou Gueye.

    Il présentait la situation des MTN au Sénégal devant une douzaine de députés membres de la commission santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale de l’Assemblée nationale lors de l’atelier initié par l’Alliance nationale des jeunes pour la Santé de la reproduction et la planification familiale (ANJ RS/PF) laquelle veut faire porter le plaidoyer avec les parlementaires-CEDEAO pour la détaxation des médicaments pour les maladies tropicales négligées (MTN).

    Dr Bassirou Gueye a souligné qu’en ce qui concerne la Filariose lymphatique (maladie parasitaire tropicale des ganglions et des vaisseaux lymphatiques) le Sénégal a une endémicité dans 51 districts sanitaires. L’Onchocercose c’est-à-dire la cécité des rivières sévit dans 8 districts avec notamment les régions de Sédhiou et de Kédougou qui sont les plus exposées.

     »On a 32 districts endémiques pour la Géohelminthiase qui est due à différentes espèces de vers parasites au Sénégal », a-t-il dit soulignant que des cas de cette maladie ont été récemment répertoriés à Dakar notamment à Guédiawaye et à Pikine d’où ‘’la nécessité de recartographier cette maladie au Sénégal pour mieux la comprendre et la maitriser ».

     »33 districts sont endémiques à la Trachome, une maladie infectieuse due à une bactérie, Chlamydia trachomatis. Tandis que pour la lèpre, on a enregistré près de 200 nouveaux cas en 2021 sur les 79 districts sanitaires », a t-il dit, insistant sur le défi d’interrompre la transmission.

    Selon M. Gueye , il est d’un impératif moral de mettre fin à la négligence contre les maladies tropicales négligées au Sénégal.  »Il est un enjeu de développement socioéconomique », a-t-il dit, rappelant que ces maladies font partie des problèmes de santé publique et de développement et qu’elles nécessitent un engagement communautaire fort pour le besoin des communautés.

    Il a magnifié les progrès réels notés au Sénégal en matière de lutte contre les MTN.

    AN/OID/AKS

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Bourse de sécurité familiale : paiement effectif du 1er trimestre pour plus de 700 personnes en situation de handicap à Kédougou

    SENEGAL-SOCIAL / Bourse de sécurité familiale : paiement effectif du 1er trimestre pour plus de 700 personnes en situation de handicap à Kédougou

    Kédougou, 9 août (APS)- Sept-cent quarante-huit personnes vivant avec un handicap dans le département de Kédougou (Sud-Est) ont commencé à percevoir leur bourse de sécurité familiale du premier trimestre 2023, a t-on appris, mercredi, du chef de service départemental de l’Action sociale Mandiaw Diao, rappelant que mille deux cent personnes ont été enrôlées dans le registre national unique (RNU).

     »Aujourd’hui, toutes ces personnes handicapées (…) qui ont leur carte d’égalité des chances reçoivent la bourse de sécurité familiale qui a été portée à 35 000 francs depuis le premier trimestre de l’année 2023 », a-t-il confié à l’APS.

    Mandiaw Diao est revenu sur les activités des programmes des bourses de sécurité familiale et de la prise en charge médicale de son service au cours du premier semestre de l’année 2023.

    Il a signalé que le service départemental de l’action sociale a signé avec l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou une convention de prise en charge médicale d’un montant de 5 millions francs FCFA.

     »Depuis le mois de juillet dernier, nous avons commencé à appuyer les malades internes de l’hôpital en scanner ou en analyse suite à la décentralisation de la prise en charge médicale de la direction générale de l’action sociale », a annoncé M. Diaw.

    Il a indiqué que son service a lancé une vingtaine d’enquêtes sociales avant la prise en charge médicale des couches vulnérables ou des patients.

     »Il faut une enquête sociale au préalable et l’envoyer au service régional qui va délivrer la lettre de garantie pour pouvoir bénéficier de la prise en charge médicale », a-t-il expliqué.

    Mandiaye Diao a remercié par ailleurs son partenaire, l’ONG Alkhayria, pour la prise en charge de l’ordonnance de chaque malade à raison de 10 mille francs à l’hôpital régional Amath Dansokho.

    Il a invité les collectivités territoriales à se joindre à cette dynamique pour mettre en place un dispositif de politique de l’action sociale permettant d’appuyer un plus grand nombre de couches vulnérables.

    PID/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-LEGISLATION / Des députés s’engagent pour la détaxation des médicaments pour les MTN

    SENEGAL-SANTE-LEGISLATION / Des députés s’engagent pour la détaxation des médicaments pour les MTN

    Dakar, 9 août (APS) – Des députés membres de la commission santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité de l’Assemblée nationale du Sénégal se sont engagés, mercredi, à porter, avec les parlementaires de la CEDEAO, le plaidoyer en faveur de la détaxation des médicaments pour les maladies tropicales négligées(MTN), a constaté l’APS.

    Une douzaine de députés ont pris cet engagement lors d’un atelier initié par l’Alliance nationale des jeunes pour la Santé de la reproduction et la planification familiale (ANJ RS/PF) avec le soutien de Speak Up Africa, laquelle veut favoriser la concertation et la coordination des organisations de la société civile et développer un programme commun de plaidoyer efficace dans la sous-région ouest africaine francophone pour lutter contre les MTN d’ici 2024.

     »Nous essayons de sortir de cette situation de maladies négligées pour en faire des maladies considérées », a déclaré le secrétaire général de l’organisation Environnement-communauté santé et sécurité (ECCOS), Mountaga Dia.

    ECCOS est membre de la Coalition des organisations de la société civile pour la lutte contre les maladies tropicales négligées composée pour le moment que de cinq pays notamment le Niger, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le Niger, le Benin et le Sénégal.

    Il a invité les parlementaires de la CEDEAO à une meilleure prise en compte, dans les politiques publiques, des maladies tropicales négligées(MTN).

    Selon le docteur Mountaga Dia, les MTN pèsent lourdement sur la morbidité mais également sur l’économie pour les plus vulnérables et accroissent ou maintiennent les communautés dans la pauvreté.

    La prise en charge de ces pathologies devrait bénéficier, a-t-il dit, d’un accompagnement de l’Etat afin que les communautés puissent disposer des traitements à des coûts supportables.

    Il a également souligné la nécessité de subventionner le coût de ces médicaments afin qu’ils soient disponibles à des prix abordables, parlant du vaccin contre la rage et des morsures de serpents.

    La députée Sira Ndiaye, présidente de la commission parlementaire Santé a rappelé l’engagement du Sénégal à lutter contre ces maladies MTN ainsi que son adhésion à la feuille de route 2021-2030 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Elle a également souligné la nécessité d’asseoir une approche multisectorielle impliquant tous les acteurs et veiller à la mobilisation conséquente des ressources domestiques.

    Sira Ndiaye a assuré que le plaidoyer sera porté en faveur de l’augmentation des fonds dédiés à la lutte contre les maladies tropicales négligées, lors des prochains débats budgétaires.

    Chaque député a signé une déclaration d’engagement en faveur du plaidoyer sur la détaxation des médicaments MTN.

    AN/OID/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / L’état de santé des femmes, des enfants et des adolescents, reflet de l’efficacité des systèmes de santé (responsable)

    SENEGAL-SANTE / L’état de santé des femmes, des enfants et des adolescents, reflet de l’efficacité des systèmes de santé (responsable)

    Dakar, 8 août (APS) – L’état de santé des femmes, des enfants et des adolescents est un ‘’reflet patent’’ de l’efficacité des systèmes nationaux de santé, a estimé mardi le chef du bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    ‘’L’état de santé des femmes, des enfants et des adolescents est un reflet patent de l’efficacité des systèmes nationaux de santé et un prédicteur fiable de l’avenir de nos Etats’’, a déclaré Vincent Sodjinou.

    Il est par conséquent nécessaire pour les Etats africains de mobiliser des ressources locales et internationales pour la mise en œuvre des interventions, a-t-il estimé.

    Il prenait part à la quatrième réunion régionale annuelle de la communauté de pratique intégration de la planification familiale postpartum (PFPP), soins maternels, néonatales et infantiles (SMNI) et nutrition en Afrique de l’Ouest francophone.

    ‘’Notre plaidoyer à l’endroit de tous les pays ici présents et du Sénégal est de renforcer la mobilisation des ressources locales et internationales pour la mise en œuvre des interventions de la communauté des pratiques’’, a-t-il poursuivi.

    Selon M. Sodjinou, l’intégration des services privilégiant les fonctions de soins primaires et de santé publique, les politiques et actions multisectorielles et l’autonomisation des individus et des communautés sont les trois composantes du concept moderne des soins de santé primaires (SSP)’’.

    En s’appuyant sur ce nouveau concept moderne des SSP et ses composantes ainsi que sur la Stratégie mondiale 2016-2030 pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, la CDP a pour rôle de soutenir les pays dans ‘’l’accélération du passage à l’échelle de l’intégration des soins centrés sur la personne, notamment l’intégration des services de planification familiale du post partum (PFPP), de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de nutrition (SRMNI-N).

    Il a indiqué que ces initiatives ont été prises pour ‘’stopper les décès maternels, néonatals et infantiles évitables et relever les défis de la PFPP dans la région’’.

    Le représentant de l’OMS au Sénégal précise que ‘’la stratégie, le financement et la prestation de services sont guidés par les meilleures connaissances scientifiques disponibles sur l’efficacité des interventions, l’efficacité des programmes, et les politiques qui peuvent permettre l’atteinte des cibles ambitieuses de l’ODD3 (…)’’.

    ‘’Pour cela, la CDP vise ainsi à favoriser la synergie et la complémentarité des acteurs et des sources de financement existantes mais aussi des nouveaux mécanismes de financement innovants à échelle et durable’’, a ajouté Vincent Sodjinou.

    Il espère que la rencontre débouchera sur ‘’la redynamisation des mécanismes nationaux et régionaux de leadership dans la mise en œuvre du programme de passage à grande échelle des interventions à haut impact, permettant de réduire les décès évitables des mères et des enfants’’.

    NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE  / Les Etats africains invités à prévenir les décès évitables

    SENEGAL-SANTE / Les Etats africains invités à prévenir les décès évitables

    Dakar, 8 août (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Serigne Mbaye, a invité mardi les Etats africains à accentuer leurs efforts pour prévenir les décès évitables dans l’optique notamment de réaliser les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

    ‘’La situation de la région en matière de santé maternelle et néonatale reste donc préoccupante et nous appelle à plus d’efforts pour accélérer les progrès afin de réaliser nos engagements d’une couverture universelle en soins de santé primaires essentiels et d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) en 2030’’, a-t-il déclaré.

    Il a lancé cet appel à la quatrième réunion régionale annuelle de la communauté de pratique intégration de la planification familiale postpartum (PFPP), soins maternelles, néonatales, infantiles (Smni) et nutrition (n) en Afrique de l’ouest francophone. Cette rencontre se tient de mardi à mercredi à Dakar.

    ‘’Mutualiser les efforts pour le passage à grande échelle de l’intégration des services de la Planification Familiale du Post Partum, Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition pour accélérer les progrès vers l’atteinte des ODD en 2030 en Afrique de l’Ouest’’ est lme thème de cette rencontre qui se tient à Dakar de mardi à mercredi.

    Serigne Mbaye souligne que l’Organisation mondiale de la santé recommande la fourniture de ‘’soins intégrés centrés sur la personne’’ pour mettre fin aux décès évitables, dans les milieux à faibles ressources.

    ‘’Ainsi, nous devons œuvrer à faire de cette recommandation une réalité nationale et régionale’’, a-t-il exhorté.

    Il estime que ‘’l’amélioration de la santé maternelle, néonatale, et infantile constitue une priorité et fait l’objet d’une grande détermination’’ dans chacun des neufs pays francophones de l’Afrique de l’Ouest ayant pris part à la rencontre. Il a relevé que durant ces dernières décennies, ‘’beaucoup d’efforts [ont été] consentis et des progrès significatifs enregistrés dans ces différents pays et dans notre région’’.

    Des progrès insuffisants

    Il estime toutefois que ces progrès se sont avérés ‘’insuffisants’’, rappelant qu’en Afrique de l’Ouest francophone, ‘’les femmes continuent de mourir chaque jour de causes de décès évitables’’. Il s’y ajoute que ‘’les taux de mortalités restent encore très élevés, trop élevés (…)’’.

    S’appuyant notamment sur les projections des objectifs de développement durable (ODD) dans la région ouest africaine, il indique qu’en 2021, ‘’la mortalité maternelle était estimée à 347 décès pour 100 000 naissances vivantes’’ et ‘’la mortalité néonatale à 31
    nourrissons pour 1000 naissances vivantes’’.

     

    Il relève que les taux de malnutrition chronique restent élevés ‘’élevés’’, variant entre ‘’21,2 % et 42,2 % dans la sous-région. Il a aussi fait état d’un taux de retard de croissance de 29,9%’’. ‘’L’anémie chez les femmes enceintes reste toujours élevée à 63,6 %, et le taux d’allaitement exclusif qui varie de 19,2% à 47,8% selon les pays, est à améliorer’’, a-t-il poursuivi.

    Sur la base de toutes ces considérations, Serigne Mbaye estime que des pratiques comme telles que ‘’l’intégration des services de la planification familiale du post partum, santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutrition en Afrique de l’Ouest doivent continuer à être développées au bénéfice des cibles les plus vulnérables’’.

    NSS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Du matériel médical offert au bloc opératoire du centre de santé de Podor

    SENEGAL-SANTE / Du matériel médical offert au bloc opératoire du centre de santé de Podor

    Podor, 8 juil (APS) – Le maire de Podor, Mamadou Racine Sy, a offert un lot de matériel médical destiné à équiper le bloc opératoire du centre de santé Ahmadou Malick Gaye de Podor, auquel il a aussi remis une enveloppe de 10 millions de francs CFA pour l’achat de médicaments, a constaté l’APS.

    M. Sy dit  »nourrir une grande ambition pour soulager les populations du département et même au-delà » et vouloir ne plus voir ses concitoyens ‘’faire toujours des dizaines de kilomètres pour des actes médicaux les plus élémentaires ». Il a souligné que c’est pour cette raison qu’il a tenu à faire de la santé une des  »priorités de son mandat » à la tête de la mairie de Podor.

    Ce don, qui fait suite à plusieurs autres gestes dont l’achat d’une chaise dentaire  »de dernière génération » et une radio numérique, s’inscrit dans le cadre du  »relèvement du plateau médical » du centre de santé, a magnifié le secrétaire exécutif du comité de développement sanitaire de Podor, Ousmane Wane. Il précise qu’il s’agit d’aider à atteindre l’objectif  »zéro évacuation vers d’autres infrastructures sanitaires de référence ». 

     »Le maire a une grosse ambition pour faire du centre de santé de Podor un établissement de santé publique numéro 1″, a rappelé le médecin-chef du district, docteur Mamoudou Bocoum.

    Au nom des femmes du département, Awa Ndiongue, a remercié le maire pour  »sa politique sociale  » dont  »la finalité est de contribuer de façon significative au bien-être des populations et particulièrement les femmes ».

    AHD/AMD/ASG

  • SENEGAL-SANTE-ALLAITEMENT / Une sage-femme d’Etat insiste sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif

    SENEGAL-SANTE-ALLAITEMENT / Une sage-femme d’Etat insiste sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif

    Tambacounda, 8 août (APS) – L’allaitement maternel exclusif  »n’est pas effectif » dans la région de Tambacounda (est), en raison de pesanteurs socioculturelles « souvent difficiles à extirper des mentalités », soutient la sage-femme d’État Mathita Sylla.

    « Le constat à Tambacounda est que l’allaitement maternel exclusif n’est pas effectif, du fait des pesanteurs socioculturelles, qui sont souvent difficiles à extirper des mentalités, cependant, nous faisons beaucoup d’efforts pour […] convaincre [les mères de] n’allaiter qu’avec le sein », a-t-elle dit.

    Mme Sylla intervenait lundi à l’occasion de la clôture de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel (1-7 août), une cérémonie tenue au poste de santé du quartier Dépôt, dans la commune de Tambacounda.

    La sage-femme d’État a insisté, à cette occasion, sur les avantages que comporte l’allaitement maternel.

    Elle estime que l’allaitement maternel comporte plusieurs avantages, « fortifie l’affection mère-enfant, augmente la santé de l’enfant, permet une bonne croissance du bébé, ne comporte aucune dépense financière », sans compter que « c’est une méthode de planification familiale naturelle ».

    « C’est dans la première heure de la naissance qu’il faut allaiter le bébé, car le premier lait qu’on appelle colostrum, de couleur jaune, est d’une importance capitale », a renseigné la sage-femme d’État.

    Le colostrum, précise-t-elle, « comporte plusieurs nutriments et protège le nouveau-né de beaucoup de maladies, surtout contre les diarrhées et les coliques. C’est pourquoi, le bébé doit téter ce premier lait avant les 72 heures qui précèdent sa naissance et doit continuer jusqu’à ses deux ans ».

    « Aussi, le respect de la durée du temps de l’allaitement est un véritable problème ici à Tambacounda, du fait toujours des pesanteurs, qui font croire qu’allaiter 24 mois fait que l’enfant devient inintelligent », ou alors ce sont les grossesses rapprochées qui « entrainent l’arrêt de l’allaitement », a souligné Mathita Sylla.

    La fréquence de l’allaitement peut varier « entre 8 et 12 fois par jour », l’idéal étant de faire téter l’enfant à chaque fois qu’il en exprime le besoin, ajoute-t-elle, avant de recommander aux mères de redoubler d’efforts, en allaitant exclusivement au sein leurs enfants durant les six premiers mois de la naissance, du fait des nombreux avantages que procure cette méthode.

    La Semaine mondiale de l’allaitement maternel est organisée chaque année durant la première semaine du mois d’août, sous l’égide du ministère de la Santé, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et de nombreux autres partenaires.

     

     

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Pris en charge à l’Hôpital Principal, Ousmane Sonko « se porte mieux », selon le garde des Sceaux

    SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Pris en charge à l’Hôpital Principal, Ousmane Sonko « se porte mieux », selon le garde des Sceaux

    Dakar, 7 août (APS) – L’opposant Ousmane Sonko transféré de la prison de Sébikhotane à l’hôpital Principal de Dakar  à la suite d’une détérioration de son état de santé liée à la grève de la faim qu’il a entamée depuis son incarcération,  »se porte mieux », a assuré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    « Tout se passe bien, il n y a pas de danger (….). Ousmane Sonko est admis à l’hôpital principal (…) à son arrivée, il a reçu des soins se porte mieux à la suite de cela », a t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

    Selon lui,  »il résulte des compte-rendu de l’administration pénitentiaire que le samedi matin, Ousmane Sonko a pris son petit déjeuner. Il aurait donc interrompu sa grève de la faim et que dans la plupart des prisons aussi, ceux qui sont en grève de la faim ont arrêté leur grève de la faim ».

    Le ministre de la Justice a indiqué qu’à  »la suite des dernières arrestations que nous avons connues, il y a eu dans les établissements pénitenciers du Sénégal, un mot d’ordre de grève de la faim, une diète comme on l’appelle qui a été émis ».

    Il a rappelé que la grève de la faim peut être  »totale » ou  »partielle ».

     »En cas de grève de la faim totale, on ne mange pas, on ne boit pas et on ne prend pas aussi aucune substance artificielle qui peut soutenir l’organisme. (….) Il y a la grève partielle, c’est à dire qu’on ne s’alimente pas, mais on boit de l’eau pour que le corps ne se déshydrate pas. C’est l’option de la grève de la faim de la plupart des pensionnaires des établissements pénitentiaires du Sénégal », a expliqué Ismaïla Madior Fall.

    Selon lui, Ousmane Sonko ne mangeait pas mais buvait de l’eau depuis qu’il a entamé sa grève de la faim, le 31 juillet.

    Il a déploré  »les tentatives de désinformation » de l’opinion nationale sur l’état de santé du responsable politique.

     »Je vois dans des réseaux sociaux des militants de son parti qui disent qu’il est mal en point (…). Donc c’est un fake. Il n’est pas malade. Il est bien suivi dans un centre où il y a un plateau technique pour assurer correctement sa prise en charge sanitaire », a-t-il assuré.

    Il a signalé que d’autres détenus admis au Pavillon spécial de l’hôpital LeDantec ont pour l’essentiel arrêté leur grève à l’exception du journaliste Pape Alé Niang.

     »’Pape Alé Niang continue sa grève de la faim. Tous les pensionnaires de l’hôpital acceptent les soins et se portent mieux mais lui n’accepte pas les soins », a déclaré M. Fall qui rappelle que ce choix peut avoir  »des conséquences dommageables ».

    Malgré ce refus,  »l’hôpital assure un suivi et un contrôle réguliers sur son état », a dit le ministre de la Justice.

    L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, le 31 juillet, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection,  association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.

    Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous, justifiant cette décision par le fait que  »Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Matam: Loumbal Balladji a réceptionné son poste de santé

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Matam: Loumbal Balladji a réceptionné son poste de santé

    Loumbal Balladji (Matam), 7 août (APS) – Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt et plusieurs élus locaux ont procédé à l’ouverture du poste de santé du village de Loumbal Balladji, une localité de la commune de Oréfondé, dans le département de Matam, a constaté l’APS.

     »C’est dans le cadre de l’application de l’équité sociale que le choix a été fait sur Loumbal Balladji qui accueille cette infrastructure de dernière génération. Certes il s’agit d’un poste de santé, mais dans lequel on peut trouver le minimum », a dit le gouverneur, dimanche, lors de la cérémonie d’inauguration du poste de santé de Loumbal Baladji, en présence du maire de Oréfondé Amadou Yéro Bâ, de celui des Agnam Mouhamadou Ngom et du sous-préfet de l’arrondissement des Agnam.

    Avec cette infrastructure, les populations n’auront plus à faire plusieurs kilomètres pour se faire soigner dans d’autres contrées, a souligné l’autorité administrative.

    Il a invité à  »une bonne gestion de cette infrastructure ».

    Selon le Directeur de l’Agence des travaux d’intérêt public (AGETIP), maîtresse d’ouvrage de l’établissement sanitaire, El Hadji Malick Gaye, le poste de santé est composé d’une maternité, d’un logement de l’Infirmier Chef de Poste (ICP), d’une clôture et une extension d’électricité pour permettre aux professionnels de la santé de pouvoir pleinement jouer leur rôle.

     »Nous avons de nouveaux équipements avec une échographie moderne qui coûte très chère. Le poste de santé va aussi réceptionner d’autres équipements », a laissé entendre le maire de la commune de Oréfondé Amadou Yéro Bâ.

    De son côté, le maire des Agnams Mouhamadou Ngom a salué l’apport de l’AGETIP dans les deux communes voisines.

    AT/OID